The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy has started a new series of strategic dialogues. The second series is related to the State of the Union of Jean Claude Juncker and how it is perceived by Greek scholars. You can access it here (in Greek).
Sous la direction de Dominique Reynié – Octobre 2017 Plon, Paris, 2017, 320 pages – Prix 25 euros L’ouvrage Où va la démocratie ? est désormais disponible en librairie. Depuis plusieurs années déjà, les signes d’une fragilisation du monde démocratique se multiplient. La hausse de l’abstention, l’installation d’un puissant vote populiste et les fractures territoriales […]
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Los ciudadanos españoles y portugueses siguen creyendo mayoritariamente en el proyecto europeo, lo cual debería ser aprovechado por los dirigentes de ambos países para aliarse en favor de una mayor integración bancaria, fiscal y económica de la UEM.
The EU’s Common Foreign and Security Policy (CFSP) is thriving. To the great surprise of many observers, there has been a strong increase in the conceptual and practical activity of the CFSP over the past few months, comparable only to its revival after the Kosovo crisis. In a speech in June 2017, German Chancellor Angela Merkel evoked the European spirit and affirmed that Europe would no longer be able to rely solely on others in the future. In all European policy areas that deal with foreign, security and defence issues, new institutions and political initiatives are being created, joint security research is being initiated, and new acts of law are being prepared.
How can we explain this renaissance of a policy area that was assumed dead? What legal and political dynamics have contributed to its revival? It is significant that foreign and security policy, which used to be purely political areas, are increasingly subject to legal reform and incorporation into the European legal community. Moreover, the ECJ is more and more active in dissolving the old distinctions between political and legal integration and between the EU’s internal and external dimensions.
Le 1er octobre 2017, s’est tenu un référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Jugé illégal par le gouvernement espagnol, il a vu le Oui l’emporter à 90% des voix (taux de participation : 42,3%) dans un contexte de fortes violences.
Il y a presque une vingtaine d’années, j’avais développé le concept de « prolifération étatique », à la suite de l’implosion de l’URSS et de la Yougoslavie. Je mettais en garde contre un phénomène qui me paraissait au moins aussi grave que celui de la prolifération des armes nucléaires : les sécessions d’États, qui n’étaient d’ailleurs pas uniquement animées par une volonté d’indépendance nationale, comme au temps de la décolonisation, mais guidées par l’égoïsme économique de vouloir conserver ses ressources naturelles/richesses, sans les partager avec les membres d’une ancienne fédération. Les Républiques slaves de l’URSS ne voulaient plus payer pour celles d’Asie centrale. La Slovénie, qui représentait 10% de la population et 25% du PIB yougoslave, a été la première à faire sécession. Cela pouvait conduire à un émiettement du monde et surtout des conflits, parce que, mis à part l’expérience tchécoslovaque, les divorces de velours sont plutôt rares. Les sécessions se terminent généralement dans le sang.
Je ne suis pas forcément un adepte du séparatisme et de la sécession. Mais ce qui vient de se passer en Catalogne me paraît être d’un ressort tout à fait différent. Bien sûr, cette dernière représente la partie la plus riche de l’Espagne, et l’aspect économique n’est initialement pas absent des revendications d’autonomie, les droits culturels des Catalans réprimés par Franco étant désormais reconnus. Mais, comment expliquer que, dans la période récente, la volonté indépendantiste se soit autant renforcée ?
La responsabilité du gouvernement espagnol n’y est pas étrangère. Depuis plusieurs années, Mariano Rajoy ne veut pas négocier avec les Catalans et les pousse davantage dans leurs retranchements. Bien sûr, dès le départ, certains souhaitaient l’indépendance. Mais d’autres réclamaient simplement une plus grande autonomie et une redistribution différente. On peut dire que l’intransigeance hermétique de M. Rajoy est venue augmenter le nombre de Catalans désirant l’indépendance.
Rajoy a perdu la « guerre des images ». Peut-on empêcher ainsi par la force, la force brutale et non la force de la loi, des gens qui veulent se rendre aux urnes ? Comment imaginer et accepter, qu’au sein de l’Union européenne (UE), basée sur des règles de démocratie, on puisse charger par la force des gens qui veulent voter ? Même si ce référendum était décrété illégal par Madrid, il y avait certainement d’autres moyens de s’y opposer. Ces violences à l’égard d’une population civile qui souhaite s’exprimer, la répression d’une manifestation par la force… Tout ceci est très grave.
Bien sûr, les gouvernements européens sont très gênés. Ils ne veulent pas critiquer un État membre, auquel ils tiennent, dont ils ont besoin. C’est également une façon de n’être pas critiqué soi-même. Mais, peut-on concevoir que l’UE, qui aime bien faire la leçon au reste du monde, notamment sur les questions du respect des droits de l’homme, de gouvernance, ne dise pas un mot sur une répression si violente ? Quoi qu’on puisse penser du référendum en tant que tel, ce silence pesant est un peu gênant. Il n’est pas du tout normal que l’on puisse s’élever contre des violences policières partout dans le monde, sauf lorsqu’elles ont lieu dans un autre pays membre de l’UE.
De même que David Cameron, par un enfermement politique et psychologique, a précipité le Brexit, on peut dire que M. Rajoy aura accentué le désir d’indépendance de la Catalogne. Il sera très difficile de reprendre le fil d’un débat, d’une négociation, d’un dialogue entre les Catalans et le gouvernement espagnol, tant que ce dernier sera dirigé par M. Rajoy.
Il est loin d’être certain que l’indépendance serait bénéfique à la Catalogne. Cette dernière ne serait plus membre de l’UE. Le fait de maintenir ensemble une fédération, malgré les différences des États membres, y compris sur le plan de la richesse, nécessite souplesse et ouverture. Mais M. Rajoy ne semble disposer ni de l’une, ni de l’autre. Les solutions répressives et autoritaires ne sont que des politiques de Gribouille, qui conduisent à la réalisation ce qu’on disait vouloir combattre.
The “Balkan Silk Road” is the name given to the transport route and logistics corridor that China is beginning to establish in the region. The Balkans, and by extension Southeast Europe, is a region where China can empirically test various elements of its “Belt and Road Initiative” (BRI) which was launched by President Xi Jinping in 2013. As an investor and loan provider for infrastructure projects, China is a newcomer to the region. Its growing footprint in southeast Europe reflects how different actors – the European Union, Russia, Turkey and now China – are positioning themselves and seeking spheres of influence. The level of engagement by Chinese state-owned companies, political leaders and lending institutions in Central, Eastern and Southeast Europe is gradually redefining the relationships between China and countries comprising Southeast Europe. Greece, Serbia, the FYR of Macedonia and Bosnia-Hercegovina see in China the opportunity to provide them with the financial assistance to build highways, expand harbours and modernize public utilities.
Working Paper 82/2017: Opening a New Silk Road from China
Author: Dr Jens Bastian
La Catalogne peut-elle déclarer son indépendance ?
Beligh Nabli : C’est possible théoriquement. Rien n’empêche un pouvoir politique de déclarer l’indépendance d’une entité sauf que dans le cas de la Catalogne, elle n’aurait aucune effectivité. Quand vous voulez créer un État, ce qui importe, c’est la manière dont vont réagir les autres États. Est-ce qu’ils vont vous reconnaître ce statut, cette qualité étatique ? Dans le cas de la Catalogne, au regard des réactions diplomatiques de l’ensemble de la communauté internationale, ni les États européens, ni les États de la communauté internationale, ni même les organisations internationales y compris l’Union européenne, n’ont émis un quelconque signe positif en faveur d’une telle reconnaissance.
Que fait-on du principe onusien du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ?
C’est un principe qui est reconnu par la charte des Nations unies et qui est à l’origine de la naissance d’un certain nombre d’États. Si vous créez ou si vous déclarez une volonté de vous constituer en État en tant que nation, il faut absolument, pour que cette déclaration devienne une réalité effective, qu’elle reçoive l’accord des autres membres de la communauté internationale. Sinon, vous vous retrouvez dans une situation d’État virtuel sans capacité d’avoir des relations avec les autres États.
Comment peut-on sortir de l’impasse politique ?
On est dans un rapport de force politique. Ce n’est pas un problème de droit international, mais un problème interne avant tout qui pourrait avoir une solution. Si on remonte dans l’histoire de ce conflit politique, la censure du tribunal constitutionnel espagnol de la reconnaissance par la loi espagnole de la qualité de nation est un acte fondateur. Cette idée, inscrite dans une loi espagnole, a été censurée. C’est de là qu’il y a eu une crispation politique. Il faudrait contourner cette censure par une révision de la Constitution espagnole qui prévoirait une mutation de l’État espagnol en État fédéral multinational ou plurinational. Il y aurait non seulement une nation espagnole, mais aussi une nation catalane. Cela existe en Belgique.
ELIAMEP Crisis Observatory participates in the bi-regional research programme Jean Monnet Network “Crisis-Equity-Democracy for Europe and Latin America”. The aim is the comparative study of crisis and crisis management as well as its social and democratic implications, in Europe and Latin AmericaThis process will allow an exchange of information and experiences between Europe and Latin America, but also the opening of a bi-regional dialogue on the social and macroeconomic policies and crisis management, providing additional content to the Strategic Alliance the Summits EU-CELAC are supposed to build.
The programme will be coordinated by IRELAC with the participation of:
Institute of International Relations of the University of Sao Paulo (IRI-USP) (Brazil)
Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP)
Istituto Affari Internazionali (Italy)
Academic Researcher: Stephan Schulmeister (Austria)
IRELAC (Belgium)
The duration of the project is three years (September 2016-August 2019).
For further information, please contact Dimitris Katsikas, head of Crisis Observatory.
The programme is co-funded by the European Union through the Erasmus+ programme.
The kick-off meeting of the programme was held on 6th June 2017 in Brussels where Dimitris Katsikas represented the Crisis Observatory.
You can find here the full schedule of the event.
2015 verabschiedete die Weltgemeinschaft die Agenda zur nachhaltigen Entwicklung. Mit ihr soll der Hunger auf der Welt beendet, der Planet geschützt und Wohlstand für alle ermöglicht werden. Dazu kann der Außenhandel beitragen, doch wären Politikveränderungen notwendig. Die Nachhaltigkeitsziele (Sustainable Development Goals, SDG) orientieren sich weitgehend an bestehenden internationalen Verpflichtungen, verlangen daher keine revolutionären Veränderungen. Ein großer Fortschritt ist aber, dass die Agenda ein umfassendes Programm für alle Politikbereiche enthält, wie Nachhaltigkeit auf sämtlichen Ebenen erreicht werden kann. Vor allem in Industrieländern wird beklagt, Handelspolitik und Globalisierung förderten Ungleichheit innerhalb und zwischen Staaten, gefährdeten ökologische und soziale Sicherheit und hätten nicht nachhaltige Konsummuster verstetigt. Mit der Umsetzung der SDG würde auch dieser berechtigten Globalisierungskritik konstruktiv begegnet.