As the UN has grown in terms of size, role, and mandate, restructuring its human resources (HR) system has become a pressing necessity. Staffing missions operating in conflict zones and managing and retaining people in hardship duty stations have proven difficult, leading to multiple attempts at organizational reform. However, past reforms have had limited, counterproductive, or controversial effects, and HR processes remain opaque, lengthy, and largely inefficient.
The report focuses on issues related to recruitment, staffing, and management of personnel in UN peace operations, drawing on the conclusions and recommendations of the HIPPO report, lessons from past efforts at HR reform, and extensive interviews. The study recommends four directions to move in to make human resources fit for the purposes of field operations:
Beyond these technical recommendations, it urges placing people before processes in order to humanize the UN’s HR system.
L’escalade rhétorique de ces derniers mois entre l’exécutif espagnol et catalan s’est muée en une crise majeure, qui laisse présager une incapacité à ouvrir un dialogue au vu de l’antagonisme entre Madrid et Barcelone. Pour nous éclairer, le point de vue de Jean-Jacques Kourliandsky chercheur à l’IRIS sur les questions ibériques.
Au lendemain de la tenue du référendum d’autodétermination, l’exécutif catalan a proclamé une large victoire des partisans de l’indépendance, tandis que la réponse sécuritaire de Madrid à la tenue des élections a largement choqué. Comment expliquer ce soudain embrasement ? Au-delà de la suite à donner à ce référendum, Madrid n’a-t-elle pas perdu la bataille des images et entériné de fait un après et un avant 1er octobre 2017 ?
Ce qui s’est passé dimanche était un accident démocratique prévisible compte-tenu des positions antagonistes et antidémocratiques des acteurs en présence. Le gouvernement de la Généralité est passé outre la Constitution qui avait été adoptée en 1978 par 90% des Catalans et le gouvernement espagnol a refusé tout dialogue depuis 2011. Cet autisme réciproque ne pouvait s’achever qu’en accident politique. Avec une interrogation qui portait sur celui qui allait l’emporter médiatiquement. Le gouvernement catalan a joué la provocation pour piéger Madrid qui est tombée dans le panneau en envoyant la police sur les lieux de vote où devaient se prononcer les principaux responsables gouvernementaux catalans.
Une majorité silencieuse ne s’est pas déplacée ce dimanche. Comment l’interpréter ? Est-ce une manière de renvoyer dos à dos un exécutif régional faisant de l’autodétermination l’alpha et l’oméga de sa politique et un gouvernement central totalement dépassé dans la gestion politique et sécuritaire des événements ?
Le gouvernement central n’est pas dépassé par les événements : il a refusé toute forme de dialogue avec les autorités catalanes depuis 2011 pour deux raisons. La première est idéologique : le parti populaire est un parti nationaliste, dans la tradition de la droite espagnole qui conçoit le pays comme un Etat unifié. L’autre raison est électorale : les partisans du Parti Populaire (PP) considèrent qu’il n’y aucune concession à faire à la Catalogne. Aux dernières élections catalanes, les indépendantistes ont fait 48% des suffrages exprimés. C’est-à-dire que 52% des électeurs préfèrent une autre solution préservant sous une forme ou sous une autre le lien avec le reste de l’Espagne. Interrogés régulièrement depuis 2012, une majorité de Catalans souhaiterait revenir au statut d’autonomie appliqué de 2006 à 2010 et qui a été suspendu par le tribunal constitutionnel sur plainte du PP. Ce statut définissait la Catalogne comme une nation dans la nation espagnole, et lui donnait des droits plus étendus. Le PP n’a jamais répondu depuis son accession au pouvoir en 2011, au vœu d’une majorité des catalans souhaitant rester au sein de la nation espagnole mais avec une reconnaissance de leur particularisme avec des droits plus importants. Pas plus qu’il n’a accepté la demande de Pacte fiscal proposé en échange d’un abandon de la revendication « nationale » par le parti nationaliste de centre-droit, CiU (aujourd’hui PDCat) en 2011.
Cette majorité n’est pas allée voter car le scrutin ne s’est pas déroulé dans des conditions démocratiques : pas de liste électorale, pas de bulletin de vote anonyme, pas d’espace pour une campagne en faveur du Non etc… Les partisans d’une autre voie ne pouvaient pas d’autre part participer à ce référendum car la possibilité d’une autre option que celle de l’indépendance n’était pas présente dans la question posée.
Une sortie de crise suppose que les différents acteurs s’assoient autour d’une table sans aucune condition préalable. Mais on peut s’interroger sur la capacité de M. Puigdemont pour la Catalogne et M. Rajoy pour le gouvernement espagnol à procéder tôt ou tard à ce dialogue.
La perspective la plus raisonnable et démocratique serait une sortie de crise où chacun assumerait les positions prises face aux électeurs. Il y a des voix à Barcelone, mais aussi en Espagne, qui considèrent que le dossier a été très mal géré par le gouvernement Rajoy: Podemos, pourtant partisan d’une Espagne unifiée, refuse les méthodes suivies par la justice et la police, tandis que les socialistes proposent depuis le mois de juin une fédéralisation de l’Espagne et la création d’une commission spéciale du Parlement. Aujourd’hui, des autonomistes qui soutenaient le statut entre 2006 et 2010 sont devenus indépendantistes en raison de l’intransigeance de Madrid.
L’Union européenne communique très peu autour de cette crise d’un de ses Etats membres. Appelée par les indépendantistes à se positionner, la négociation de ce conflit doit-elle nécessairement passer par Bruxelles ?
Les pays de l’Union européenne ainsi que la Commission ont évité de se prononcer depuis le début de cette crise, considérant qu’il s’agissait d’une question relevant d’un débat démocratique interne à l’Espagne. Il a été rappelé, en réponse aux questions posées par le Parlement européen au président de la Commission en 2004, et en 2017, que les fondements de l’UE reposaient sur le respect des textes et donc de la Constitution espagnole.
Implicitement l’UE et ses membres soutiennent juridiquement le gouvernement espagnol. Si une indépendance catalane se faisait dans le respect des règles constitutionnelles, ce nouvel Etat ne serait pas membre de l’UE et devrait se soumettre à un processus d’adhésion. Les nationalistes catalans ont défendu une thèse différente, considérant qu’ils étaient déjà membres de l’UE et qu’il n’y aurait pas de changement de leur statut, ce à quoi l’Union a répondu que cela n’était pas envisageable.
» Ce nouvel accord de réconciliation manifeste un volontarisme politique à la fois de la part du Hamas et du Fatah. La crise humanitaire à Gaza a atteint un niveau sans précédent. Les habitants ont accès à l’eau et à l’électricité seulement trois à quatre heures par jour. Et, en juin dernier, l’Autorité palestinienne a décidé de baisser de manière drastique sa contribution financière à Gaza pour l’achat d’électricité et le paiement des fonctionnaires, plongeant encore un peu plus ses habitants dans la précarité. Le Fatah voulait ainsi pousser les habitants de Gaza à demander au Hamas de se réconcilier avec lui.
Lundi, à Gaza, on a pu mesurer le soutien populaire en faveur d’une réconciliation entre le Hamas et le Fatah. Il est indéniable que le Hamas est isolé, notamment depuis la distance prise par son principal bailleur de fonds humanitaire, le Qatar. Il a été obligé de se tourner vers l’Égypte, qui entend revenir dans le jeu politique régional. Ce rapprochement avec Le Caire, qui par ailleurs impose un blocus à Gaza, a éloigné le Hamas des Frères musulmans.
Cette réconciliation entre le Hamas et le Fatah est un processus loin d’être clos. Il faudra gérer l’absorption des forces militaires et civiles du Hamas dans l’Autorité palestinienne. Le principal intérêt pour les Palestiniens de ce rapprochement est l’unicité de la représentation dans des négociations de paix avec Israël.
L’État hébreu ne se montre pas opposé à cette réconciliation entre Palestiniens. Beaucoup en Israël estiment que la situation à Gaza est telle que si l’étau ne se desserre pas, la situation peut exploser et devenir dangereuse pour Israël. Ensuite, le Hamas a révisé sa charte vers une reconnaissance de l’État hébreu et une convergence avec le Fatah sur la vision d’une entité palestinienne correspondant aux frontières de 1967.
Cela dit, le chemin est long. On voit mal Israël accepter de négocier avec une délégation palestinienne incluant un mouvement terroriste, le Hamas. Il y a eu un précédent, puisque, avant les accords d’Oslo, Israël avait entamé des négociations secrètes avec l’OLP, considérée comme terroriste.
Mais les positions sont opposées. La stratégie israélienne est de dire qu’il n’y a pas d’interlocuteur pour négocier et que s’il y en a un les négociations ne doivent pas remettre en cause le processus de colonisation. Côté palestinien, il est impensable de négocier alors que les Israéliens continuent à coloniser. Devant ces deux postures, on sent bien qu’il y a maintenant un alignement américain sur la position israélienne. »
Recueilli par Pierre Cochez
On October 5th, IPI hosted a policy forum event to launch the publication of the IPI policy paper, “People before Process: Humanizing the HR System for UN Peace Operations.”
As it evolved from an organization dedicated to conference services to a complex machine deploying multidimensional peace operations, the UN has had to tackle essential human resources challenges. Staffing missions operating in conflict zones—within timeframes and conditions adapted to changing needs on the ground—as well as managing and retaining people in hardship duty stations, have proven particularly difficult.
Despite multiple attempts at organizational reform, HR processes remain opaque, lengthy, and largely inefficient. Reforms related to the management of personnel have failed to create the HR system needed to support field missions, especially because they created cumbersome procedures for recruitment, performance management, and mobility. Policies in place have contributed to disheartening both hiring managers and candidates trying to navigate burdensome processes and restrictions. The new staffing system, which started to be implemented in 2016, has appeared to be a missed opportunity to simplify procedures and has further centralized recruitment decisions.
The new report, “People before Process: Humanizing the HR System for UN Peace Operations” analyzes the HR system of the UN and the various human resources challenges for peace operations. It explores the directions to move in and recommends political, organizational and cultural changes to make the HR system better fit for field purposes. This event provided the opportunity to discuss these challenges and recommendations, and to inform the management reform efforts of the UN Secretariat.
Speakers:
Dr. Namie Di Razza, Post-doctoral Fellow, International Peace Institute
Mr. Fabrizio Hochschild, Assistant Secretary-General for Strategic coordination, Executive Office of the Secretary-General
Mrs. Chhaya Kapilashrami, Director, Field Personnel Division, Department of Field Support
Mrs. Cherith Norman, Minister Counselor for UN Management and Reform, Permanent Mission of the US to the United Nations
Moderator:
Mr. Arthur Boutellis, Director, Brian Urquhart Center for Peace Operations, International Peace Institute
El último discurso de Macron es de lo más europeísta que se ha escuchado de un líder francés desde Mitterrand. La partitura suena bien, pero la UE ya ha pecado en el pasado de prometer demasiado y lograr sólo la mitad.
On the occasion of the event organised by ELIAMEP, the Embassy of the US in Athens and GMF on 26 September 2017, Kathimerini reported on discussions held. You can access the article here (in Greek)
The project is geared towards enhancing the knowledge and debate about the European integration project and the role of citizens. Within and beyond a network of renowned policy institutes specialising in EU affairs, the partners intend to enhance (i) participatory and (ii) representative democracy and (iii) accountability in the EU, and thereby strive “Towards a Citizens’ Union” (2CU).
2CU fosters the dialogue between the academic world and policy-makers and to build bridges between different communities. The defined target group captures a wide cross-section of interlocutors, e.g. other think tankers, academics, politicians, national and EU-level policy-makers, representatives of civil society organisations (CSOs), and journalists.
The project’s objectives are:
– To inform and influence national and EU-level debates about the citizens’ union
– To advance knowledge and experience of (young) researchers
– To advance the study area at (inter)national level
Its activities include:
The project will be carried out by a consortium of 19 partners
Duration of the project: 1/09/2017 – 31/08/2020
Contact persons at ELIAMEP
Dr. Filippa Chatzistavrou
Konstantinos Papanikolaou
Co-funded by Erasmus+ Jean Monnet actions 2017
4.10.1957 vor 60 Jahren
Sputnik I startet in den Weltraum.
09.10.2007 vor 10 Jahren
Der Bayerische Landtag wählt Innenminister Günther Beckstein mit 122 von 180 Stimmen zum neuen Ministerpräsidenten und Nachfolger von Edmund Stoiber, der seit 1993 amtiert hatte. Am 16.10.2007 wird sein wie bisher aus 13 Ministern und fünf Staatssekretären bestehendes Kabinett vereidigt.
16.10.1957 vor 60 Jahren
Nach dem Bruch der Viererkoalition in Bayern wird Hanns Seidel zum neuen Ministerpräsidenten gewählt (Kabinett Seidel I).
18.10.1977 vor 40 Jahren
Die Entführung der Lufthansamaschine „Landshut“ durch die RAF wird in Mogadischu beendet
31.10.1957 vor 60 Jahren
In Garching bei München geht der erste Atomreaktor der Bundesrepublik in Betrieb.
31.10.1517 vor 500 Jahren
Martin Luther schlägt seine 95 Thesen an die Wittenberger Schlosstür
09.10.1927
90. Geburtstag Eduard Dietl
11.10.1937
80. Geburtstag Peter Keller
12.10.1957
60. Todestag Michael Horlacher
18.10.1937
80. Geburtstag Johann Böhm
20.10.2007
10. Todestag Siegfried Zoglmann
27.10.1932
85. Geburtstag Elisabeth Schnell
Suite à la sortie en librairie de l’ouvrage « Où va la démocratie ? », sous la direction de Dominique Reynié, le Figaro Magazine a publié les résultats les plus significatifs de cette enquête inédite et exclusive dans 26 pays. Cet article révèle de la part des citoyens européens la crainte d’une immigration massive et incontrôlée – doublée […]
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