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Diplomacy & Defense Think Tank News

Dr Thanos Dokos talks about investments in Greece on Athina 9.84, 16/10/2017

ELIAMEP - Fri, 20/10/2017 - 11:54

On 16 October 2017, Director General of ELIAMEP, Dr Thanos Dokos, spoke on the possibility of new investments in Greece. You can find here more information here.

 

Rounbtable Discussion: ‘Geopolitics of Northeast Asia and Eastern Mediterranean: Prospects for Peace and Security’, 27/09/2017

ELIAMEP - Fri, 20/10/2017 - 11:35

On 27 September 2017 the Embassy of the Republic of Korea and the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) organised an event on “Geopolitics of Northeast Asia and Eastern Mediterranean: Prospects for Peace and Security”.

Opening Remarks:

– AHN Young-jip, Ambassador of the R.O.K.

– Dr. Thanos DOKOS, Director-General, ELIAMEP

Speakers:

– Ambassador CHUN Yungwoo, Chairman of the Korean Peninsula Future Forum (KPFF); Former National Security Advisor to the President (2010-2013), Vice Foreign Minister (2009-2010); Korean Ambassador to the UK (2008-2009), “Geopolitics of Northeast Asia and prospects for Korean unification”

– Ambassador Pavlos APOSTOLIDES, former Secretary-General of the Ministry of Foreign Affairs of the Hellenic Republic; former Director of the Greek Intelligence Service (1999-2004), “Security Flash Points in the Eastern Mediterranean”

Dr. Thanos DOKOS, Director General of ELIAMEP, chaired the event.

« Le pouvoir du sport » – 3 questions à M-C Naves et J. Jappert

IRIS - Fri, 20/10/2017 - 10:59

Marie-Cécile Naves est politologue, chercheuse associée à l’IRIS et vice-présidente du think tank européen Sport et Citoyenneté (S&C). Julian Jappert, est directeur de S&C et enseignant en droit du sport. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Le pouvoir du sport », aux éditions Fyp.

En quoi le sport peut-il être utile à l’émancipation des femmes ?

Les bénéfices d’une pratique régulière et adaptée du sport sur la santé ont été mis en évidence par un grand nombre d’études françaises et internationales, et ce, que l’on parle de prévention des maladies chroniques ou de certains cancers (notamment celui du sein), ou même du traitement de certaines pathologies, en complément des protocoles thérapeutiques traditionnels. Or, malgré d’immenses progrès dans le dépistage de certains cancers féminins, la vigilance en matière de prévention des maladies cardio-vasculaires est plus faible chez les femmes, du fait de stéréotypes genrés fortement présents dans la santé.

En outre, chez les jeunes en particulier, les bienfaits de la pratique dans le cadre de l’EPS, du sport scolaire et universitaire, comme du sport en club ou de l’activité physique exercée de manière libre, sont immenses pour la cohésion et l’insertion sociale, le respect de l’autre, la mixité et la lutte contre l’exclusion. Mais, à l’adolescence, les filles sont nombreuses à abandonner le sport (en dehors de l’EPS bien sûr) parce que la société leur envoie de nombreux messages négatifs, « illégitimants », décourageants : conditions de pratique plus favorables aux garçons dans beaucoup de clubs et dans le cadre de la politique de la ville, très faible médiatisation des sportives qui occasionnent un manque de role models pour les filles, etc.

Or, le sport permet aussi de prendre confiance en soi, d’avoir une bonne image de son corps, d’apprendre à se dépasser, à atteindre des objectifs. Il est donc un vecteur d’empowerment, particulièrement précieux pour les femmes et les jeunes filles dans le champ scolaire et universitaire et dans le monde professionnel, qui reste très compétitif. Apprendre aux filles comme aux garçons qu’il n’existe pas de « sports d’hommes » et de « sports de femmes », pas plus qu’il n’existe de manière de pratiquer « masculine » ou « féminine », accroît leur liberté en ouvrant le champ des possibles. Cela se retrouvera d’ailleurs dans leurs choix professionnels. Une société qui tend vers l’égalité est une société plus confiante, plus pacifiée, plus performante, etc. En un mot : plus forte.

La diplomatie sportive peut-elle être considérée comme la récupération politique du sport par des régimes douteux ?

Parler de « récupération » est peut-être excessif, mais il est certain que la diplomatie du sport et par le sport ne se limite plus, en effet, aux pays développés. Tous ont compris le pouvoir extraordinaire du sport – et en particulier l’organisation de grandes compétitions internationales comme les championnats masculins de football, de handball, de rugby, ou les Jeux olympiques et paralympiques – pour améliorer ou adoucir leur image, renforcer leur rôle économique et politique sur la scène internationale – comme la Chine ou la Russie, par exemple – ou dans le but de devenir incontournables au plan régional, voire au-delà – c’est le cas du Qatar.

On a pu regretter que les promesses en matière de droits humains n’aient pas été tenues à Pékin en 2008 ou à Sotchi en 2014, mais, sous l’impulsion notamment de la FIFA, on sent un « frémissement » au Qatar, notamment par l’amélioration de la protection des travailleurs immigrés, même s’il faut rester prudent. Cela signifie que le soft power du sport porte en lui un potentiel de développement, bien sûr économique, mais aussi de lutte contre les inégalités. Or, comme le notent les grandes organisations internationales (ONU, OCDE et même FMI), le chemin vers davantage d’égalité (entre les femmes et les hommes, entre les communautés, entre les classes sociales, etc.) est une condition sine qua non d’une croissance vertueuse.

Le sport est-il en pointe ou en retard dans la lutte contre les discriminations ?

Le sport français et mondial est globalement en retard sur ce sujet, précisément parce qu’il est sous-utilisé par les décideurs comme levier d’innovation et de changement sociaux. Malgré des progrès récents, on en reste souvent aux discours incantatoires quand il s’agit des « valeurs du sport », comme la méritocratie, le vivre-ensemble et la tolérance. Mais, pour influencer efficacement les plus jeunes, ces promesses doivent se concrétiser.

Ainsi, en ce qui concerne la pratique, les propos consistant à dire que les inégalités et les discriminations à l’encontre des filles dans le sport sont spécifiques aux banlieues défavorisées – pour le dire autrement : à forte proportion immigrée ou musulmane – se multiplient et sont dangereux, en plus d’être faux. Dans sa lutte contre le sexisme, le sport doit impérativement éviter de tomber dans le piège identitaire, lequel a aussi ceci de commode qu’il permet de se dédouaner de ses propres pratiques.

Quant à la gouvernance sportive, elle doit renouveler ses acteurs en luttant contre un entre-soi qu’on ne tolère plus en politique, mais dont le sport s’accommode encore très bien. Pour cela, le non-cumul des mandats dans le temps, au sein des fédérations et du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) est une nécessité. Mais les discriminations ont ceci de pervers qu’elles sont en partie involontaires. D’où l’enjeu de sensibilisation qui passe par la formation interne, le mentorat et les bonnes pratiques, françaises et européennes. Les initiatives sont nombreuses en la matière – il y a des fédérations vertueuses. De plus, avoir été ancien sportif de haut niveau ne fait pas automatiquement de vous un bon gestionnaire ou un bon manageur du sport. Le secteur du sport, comme l’entreprise ou le champ politique, ne peut plus se passer de compétences pointues. Et parce qu’il véhicule certaines valeurs, il doit être exemplaire dans l’optimisation des talents et l’ouverture à tous, notamment les jeunes, les femmes et les personnes de toutes origines. Le sport doit être représentatif de la société française. Mais pour cela, il faut le prendre au sérieux.

La diplomatie selon Macron

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 18:06

Jean-Dominique Merchet est journaliste à l’Opinion, spécialisé sur les questions militaires, stratégiques et internationales. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 29 et 30 septembre 2017 :
– Les coups d’éclat diplomatiques d’Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir ne sont-ils pas une manière de corriger sa popularité sur les réformes de politique intérieure ?
– Comment qualifier la ligne Macron à l’international ?
– Emmanuel Macron a-t-il les moyens de ses ambitions au niveau diplomatique ? Peut-il replacer la France au centre du jeu international ?

Quelle place pour la voiture demain ?

Institut Montaigne - Thu, 19/10/2017 - 17:14
Quelle place pour la voiture demain ? Institut Montaigne jeu 19/10/2017 - 17:14

À l’occasion du salon Autonomy & the Urban Mobility Summit, l’Institut Montaigne, partenaire de l’événement, recevait Eudoxe Denis, directeur des affaires publiques de Plastic Omnium et Rémi Cornubert, partner du cabinet AT Kearney pour débattre du thème “Quelle place pour la voiture demain ?”. Eudoxe Denis et Rémi Cornubert, rapporteurs généraux du groupe de travail de l’Institut Montaigne sur l’avenir de l’automobile, sont revenus sur les messages clés du rapport et sur les grandes actualités liées à la mobilité.

Retrouvez les trois points à retenir de ces échanges :

Stop aux idées reçues !

Gare aux prédictions hâtives ! La fin de la voiture, quoi qu’en disent certains commentateurs, n’est pas pour demain. Aujourd’hui, un Français sur deux utilise sa voiture quotidiennement et 99 % des détenteurs de véhicules ne souhaitent pas s’en séparer dans les deux ans à venir. Les jeunes, souvent accusés de délaisser l’automobile, sont en grande majorité détenteurs du permis de conduire (84  % d’après un sondage Kantar-Institut Montaigne). Difficile dès lors de tirer un trait sur la voiture individuelle, qui reste synonyme de plaisir et de confort pour un grand nombre de Français.

Gare au parisiano-centrisme

Si la tendance est à l’augmentation de la population urbaine, il n’en demeure pas moins que 81 % des Français vivent hors de Paris (grande couronne). Il ne faut donc pas généraliser les pratiques des grandes métropoles à l’ensemble du territoire. Si, dans les grandes villes, on observe un déploiement des nouvelles formes de mobilité, ces comportements restent globalement marginaux. Seulement 2 % des Français utilisent une nouvelle forme de mobilité au quotidien, et 43 % des sondés n’ont pas d’alternative à la voiture individuelle (!).  

La nouvelle technologie au service de l’incitation

Pourquoi limiter l’usage des nouvelles technologies à l’habitacle de la voiture ? Plus efficaces que les mesures coercitives, les mesures incitatives doivent être au coeur des politiques publiques de mobilité. Elles sont rendues possibles par les nouvelles technologies aujourd’hui intégrées aux véhicules, faisant remonter un grand nombre de données utiles à la compréhension des habitudes de mobilité. Il serait ainsi possible d’imaginer un système de micro-péage urbain, intelligent, adaptant son prix en fonction d’un certain nombre de critères : type de véhicule, nombre de passager, état du trafic, zone de circulation…

Blanc 19 octobre 2017 Activé Quelle place pour la voiture demain ? Comment lutter contre la congestion ? Comment limiter la pollution liée aux transports ? Qu'attendre de la voiture autonome et à quel horizon ? Ouvert Non

Seminars by ELIAMEP and IDOS on Greece and the future of Europe

ELIAMEP - Thu, 19/10/2017 - 15:12

The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) and the Institure of International Economic Relation (IDOS) will organise seminars for students and professionals in November and December. The theme will be: ‘Greece and the future of the EU’. More information is available on the Greek version of ELIAMEP website.

Ces violentes attaques venues de Chine sur le modèle de la démocratie occidentale

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 12:05

A la veille de l’ouverture du XIXe congrès du PCC qui a débuté ce 18 octobre, l’agence officielle Xinhua dénonçait « les crises et le chaos » qui caractérisent les démocraties occidentales, soutenant ainsi la supériorité politique du modèle chinois. Comment interpréter de telles déclarations, notamment au regard du discours tenu par Xi Jinping, en passe de renforcer encore son pouvoir ?

Dans le monde chinois, et pas seulement en Chine populaire, le refus critique du modèle offert par les démocraties occidentales n’est pas nouveau. Qu’il soit empereur ou chef du Parti communiste, le dirigeant chinois tire depuis toujours sa légitimité non pas d’un choix du peuple mais du fait qu’il lui garantit le nécessaire sur le plan matériel, la solidarité entre les sujets et la justice. En échange, le peuple accepte de ne pas contester son pouvoir. Toutefois, le « Mandat du Ciel » n’est accordé qu’au souverain vertueux.

Si celui-ci se révèle corrompu ou incapable de protéger ses sujets (y compris contre une administration corrompue), il perd la protection du Ciel et il est alors légitime, pour le peuple, de le renverser et de mettre en place une nouvelle dynastie. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’arrivée au pouvoir de Mao n’a pas vraiment changé les choses. Il est donc évident que les modèles démocratiques occidentaux que certains veulent imposer au monde entier, parfois de force et toujours avec arrogance, ne sont pas acceptables. Leur critique, déjà maintes fois entendue dans le passé, n’est qu’une manière de rappeler, autant aux commentateurs étrangers ignorants des réalités chinoises qu’aux Chinois eux même, la volonté de pérenniser un modèle politique multi séculaire.

L’agence Xinhua indique que « La médisance politique sans fin, les querelles et les renversements de politique qui font les marques de la démocratie libérale ont retardé le progrès économique et social et ignoré les intérêts de la plupart des citoyens. ». Quelles sont les forces d’opposition chinoises, en faveur de « plus de démocratie ». Les occidentaux ont ils eu tendance à surestimer ces forces ?

Dans le concept de pouvoir autocratique assez largement accepté par les Chinois, il est évident que le fonctionnement des démocraties occidentales ne peut qu’être critiqué. Les dirigeants de l’Empire du Milieu travaillent -ou essaient de travailler- sur le temps long. Cela implique de suivre une ligne et d’éviter tout ce qui pourrait faire dévier de cette ligne. Les alternances et les remises en cause perpétuelles sont inacceptables. L’interdiction de la critique est donc une base et peut conduire à mater avec brutalité tout ce qui pourrait remettre en cause l’ordre établi. Ceci est d’autant plus vrai que tout mouvement de contestation populaire est perçu par l’autorité comme une faille potentielle dans sa légitimité et un obstacle au progrès dans tous les domaines. « SI l’Empire se prend à cheval, il ne se gouverne pas à cheval. Il se prend par la force, mais se conserve par l’adhésion des sujets et l’autorité du prestige ».

Il existe quand même, bien entendu, des forces de contestation. Traditionnellement et tant que le pouvoir central fonctionnait « correctement », cette contestation se limitait à des pétitions de lettrés ou à des « grognes » populaires locales vite réprimées. Mao y a ajouté quelques grandes opérations destinées à tuer dans l’œuf des contestations potentielles. Mais ce qui était gérable dans un monde préservé des influences extérieures ne l’est plus au XXI° siècle. Les Chinois voyagent et sont en contact avec le monde extérieur, malgré une censure qui demeure parfois féroce.

De plus en plus d’entre eux sont tentés par les modèles politiques occidentaux et souhaiteraient qu’il s’applique chez eux. C’est évidemment inacceptable pour les dirigeants appartenant à la « dynastie » fondée par Mao. De temps en temps, un contestataire arrive à se faire entendre en Occident, parfois jusqu’à être reconnu par un prix Nobel. Mais il n’est pas certain que l’influence de ces opposants soit aussi grand à l’intérieur du pays qu’on se l’imagine dans les cercles « droit-de-l’hommistes » de nos pays. Pour cause d’intérêts marchands et de sinophilie, on constate d’ailleurs que les soutiens occidentaux aux contestataires demeurent excessivement limités.

Quelles sont les failles existantes dans le système mis en place ?

Le système mis en place, basé sur un autocrate s’appuyant sur une lourde hiérarchie pyramidale a relativement bien fonctionné depuis des siècles. Toutefois, toutes les dynasties, après des périodes plus ou moins longues, ont fini dans le chaos et/ou ont été remplacées par des dynasties de colonisateurs.

Le système, tel qu’il fonctionne depuis 1949, est basé sur trois piliers : Etat, Parti et Armée, le Parti étant supposé être au-dessus des deux autres. Ceci est relativement facile à gérer quand un seul homme est porteur des trois couronnes. C’est actuellement le cas de Xi Jinping. Toutefois, chacun des piliers a sa hiérarchie et sa gouvernance propre, et les intérêts sont de plus en plus divergents. Cela a conduit Xi à mener, pendant les cinq premières années de son mandat, de nombreuses purges. Celles-ci ont été justifiées par la lutte contre la corruption, sujet qui recueille depuis des siècles l’adhésion populaire. Il semble qu’il ait à peu près réussi à mettre en place presque partout des hommes qui acceptent de revenir au schéma traditionnel. On saura s’il a vraiment réussi s’il n’y a plus, après le Congrès, de nouvelles campagnes anticorruption visant des dirigeants de haut niveau.

Mais le système, parce que la population est de plus en plus en contact avec le monde extérieur et que le niveau de vie s’élève et fait découvrir de nouvelles aspirations, est exposé à de nouvelles menaces. Le libéralisme effréné qui est de règle dans une partie de la société est aussi un facteur de remise en cause des solidarités, en particulier entre les provinces. De plus, les dirigeants pékinois ont bien d’autres défis à relever : démographie, économie, pollution…. Le Mandat du Ciel pourrait s’en trouver remis en cause.

Réforme de l’assurance-chômage, une hydre à trois têtes ?

Institut Montaigne - Thu, 19/10/2017 - 11:58
Réforme de l’assurance-chômage, une hydre à trois têtes ? Institut Montaigne jeu 19/10/2017 - 11:58

Après la publication des ordonnances, le gouvernement a entamé la nouvelle phase de concertation avec les partenaires sociaux. À l’ordre du jour : réformes  de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de l’assurance-chômage.

China under Xi Jinping’s “national rejuvenation” dream

Institut Montaigne - Thu, 19/10/2017 - 11:47
China under Xi Jinping’s “national rejuvenation” dream Institut Montaigne jeu 19/10/2017 - 11:47

On 19 October 2017 begins the 19th National Congress of the Communist Party of China, the country’s highest political instance, which is being carefully monitored at both national and international level.

« Femen : histoire d’une trahison » – 3 questions à Olivier Goujon

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 10:37

Olivier Goujon est journaliste-photoreporter pour la presse française et européenne. Dès 2009, il fut le premier à réaliser des sujets sur les Femen en Ukraine. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage, « Femen : histoire d’une trahison », aux éditions Max Milo.

Selon vous, les véritables créatrices du mouvement Femen ont été écartées et mises en danger en Ukraine, par les manœuvres de celle qui a incarné en France ce mouvement, Inna. Pourquoi et comment ?

Pas « selon moi », mais selon les faits. La fondation du mouvement « Nouvelle Éthique » en 2007 (qui devient vite Femen), par Oxana Shachko et Sacha Shevchenko, l’installation à Kiev, l’arrivée d’Inna Shevchenko (aucun lien de parenté avec Sacha), la leader actuelle, qui ne rejoint le mouvement que fin 2010, le roman de son évasion vers la France à l’été 2012, l’année à suivre, terrible, que vont passer Sacha et Oxana en Ukraine, les manœuvres de Caroline Fourest (qui va quand même jusqu’à dire à Oxana et Sacha qu’elles ne sont pas les bienvenues en France, alors qu’elle a apporté toute son aide à Inna) pour asseoir son pouvoir sur le mouvement, l’hostilité de Femen France, instrumentalisée par C. Fourest et Inna contre Sacha et Oxana, pourtant bien plus légitimes qu’elles pour diriger le mouvement… Tout cela est documenté, sourcé, démontré et appuyé par de nombreux témoignages.

Pourquoi ? Parce que Sacha et Oxana sont des révolutionnaires sincères qui mettent en place un mouvement égalitaire et solidaire en Ukraine, alors qu’Inna poursuit un objectif personnel. Ce n’est pas condamnable en soi, sauf que la réalisation de cet objectif va passer par la mise à l’écart politique et la mise en danger des deux autres. Le tout avec la complicité de C. Fourest et devant les yeux aveugles de la presse et des institutions.

Au-delà de cette guerre pour le pouvoir, c’est tout le mouvement qui va perdre son idéal avec ce hold-up. Au départ égalitaire (en Ukraine, les fondatrices partageaient tout), le mouvement devient une structure verticale avec culte du chef et décisions autoritaires. Mouvement révolutionnaire, il se démultiplie et perd son idéologie première : la lutte pour l’égalité des sexes à travers le sextrémisme. Ce dernier, mouvement de fond qui multipliait les actions quotidiennes, notamment contre l’industrie du sexe, ne va plus se focaliser que sur les actions à forte plus-value médiatique…

Comment expliquer que les médias français, bien qu’alertés, n’aient pas voulu rendre compte de ces manipulations ?

D’abord, l’histoire était belle de cette façon. On avait une pasionaria fascinante qui s’échappait d’Ukraine, où elle était poursuivie pour avoir abattu un symbole religieux, et qui se réfugiait au pays des droits de l’homme et des lumières… Les décideurs des rédactions ne sont pas prêts à démentir ou nuancer la légende parce que la vérité est secondaire. Ce qui importe, c’est offrir au public une histoire positive, au clivage lisible, qui soit facilement digérable et permette à chacun de se déterminer facilement. Ce même souci de simplification induit des raccourcis suffisamment anodins pour que la conscience des journalistes s’en accommode, mais dont l’addition finit par corrompre en profondeur la vérité. Par exemple, Inna n’a pas fondé le mouvement Femen, mais arrive plus de deux ans après et « s’échappe » très vite vers les feux de la rampe français. Pourtant, dans la plupart des articles consacrés à Femen, elle est présentée comme une de ses fondatrices. C’est plus simple ainsi ! La répétition de ces raccourcis a été fatale à Sacha et Oxana qui avaient à cœur, elles, la pérennité du mouvement et sa flamme. L’histoire était de plus garantie, sur fond de romance, par une figure médiatique de premier plan, Caroline Fourest, qui publiait alors un livre rempli d’imprécisions, d’erreurs et de contre-vérités. [1]

Certains journalistes ont cependant alerté sur l’usurpation qui se déroulait (Marie Vaton à L’Obs ou Frédéric Beigbeder dans Lui). Mais ils ont été rares et, surtout, inaudibles. C’est tout l’enjeu de la machine médiatique. Une information s’installe comme vraie, autojustifiée par sa puissance de matraquage dans l’espace médiatique. Plus on en parle, plus elle devient réelle. Il ne s’agit pas d’accuser « les » journalistes, car les individus sont largement dépassés et inexistants à l’intérieur même de leurs médias. En mai dernier, les journaux ont massivement soutenu Emmanuel Macron, pourtant, à l’intérieur des rédactions, les journalistes, même politiques, étaient bien plus nuancés.

Mais, pour avancer, cette machine médiatique a besoin de relais forts. Caroline Fourest et son réseau au sein des médias et ministères (dont elle fait étalage à longueur de livres et d’interviews[2]) ont influencé sans aucun doute le sens de l’histoire.

Dénoncer ce type de manœuvres peu honorables est-il facile en France ? Votre livre est-il bien reçu par les médias, qui ont été nombreux à parler de l’action des Fémen ?

Non ce n’est pas facile, car personne n’aime se remettre en cause. On argue du temps qui passe, du manque d’actualité du sujet, de son effet « peu concernant » … Comme si rétablir dans leurs vérité et honneur deux réfugiées politiques, ayant donné naissance à un mouvement radical de résistance qui a acquis en quelques mois une notoriété planétaire, était moins prioritaire que le statut de Brigitte Macron ou un transfert au PSG.

Je me suis également heurté à la frilosité du monde de l’édition. Le livre m’a été commandé par les éditions Marabout. À quelques heures de partir à l’imprimerie, son éditrice, effondrée, m’apprend qu’elle ne sort pas le livre. Tout le monde est très satisfait de l’enquête, Marabout a beaucoup investi en temps, énergie, argent, nous avons un go du service juridique… Mais le livre est bloqué. Je n’ai eu aucune explication officielle. Alors, je conjecture, ce qui m’amène obligatoirement à envisager que la mise en cause de C. Fourest n’y est pas pour rien, car cette dernière publie de nombreux livres chez Hachette.

Il ne s’agit pas de crier au complot. Personne en France ne peut empêcher un livre de sortir. Elle n’était, sans doute, même pas au courant du problème (même si je l’ai évidemment contactée pour le livre et qu’elle a refusé de répondre) et n’a certainement pas décroché son téléphone pour empêcher la publication. C’est juste un raisonnement commercial : quelqu’un au-dessus de mon éditrice a jugé que mon livre allait causer davantage d’ennuis que de bénéfices. C’est de l’autocensure et de la frilosité. Heureusement, Max Milo m’a ouvert sa porte.

Pour autant, au-delà des connivences entre Inna et certains médias, le livre n’est pas mal reçu. D’abord, pour sa qualité d’enquête de fond et son caractère inédit. Personne n’a jamais dit la véritable histoire de ce mouvement, ni pourquoi et comment il se perd, mais également, même si cela semble paradoxal, parce que l’effet de système dont je parle est aussi intense que bref. Le manque de mémoire, la superficialité, les turn-overs dans les rédactions… font que le contexte est différent cinq ans après. Tout de même, je constate que partout où je suis invité, on me demande plus d’évoquer l’histoire de Femen et sa dérive, plutôt que l’emballement médiatique pour Inna Shevshenko à partir de 2012, qui fait main basse sur le mouvement, ou les mensonges de C. Fourest pour soutenir cette entreprise de confiscation.

[1] FOUREST (Caroline), Inna, Grasset, 2014.

[2] cf. les chapitres de mon livre sur l’obtention du statut de réfugiée pour Inna, établie en un temps record, ou bien sur les manipulations ayant pour but de faire croire qu’Inna est le modèle de la nouvelle Marianne.

Le Conseil de Sécurité des Nations unies au Sahel : quels enjeux ?

IRIS - Thu, 19/10/2017 - 10:25

Sous la présidence française, le Conseil de sécurité va visiter cette semaine des Etats du G5 Sahel, un groupement régional composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Ces pays vivent une crise sécuritaire depuis 2005, année des premières grandes prises d’otages occidentaux et année des attaques armées d’envergure contre les forces de sécurité nationales. Un espace de transit où les trafics divers, en particulier de drogues, de cigarettes et d’êtres humains, se sont progressivement généralisés.

Il est fréquent pour ce principal organe des Nations unies qu’est le Conseil de sécurité de se rendre sur le terrain pour s’informer davantage d’une crise avant de revenir à New York avec plus d’idées de sortie de crises. Précisément, au début de la décennie 2000, le Conseil avait effectué des déplacements remarqués dans des pays alors ravagés par de violentes guerres civiles : Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Libéria, Sierra Leone. Des pays où les Nations unies avaient investi massivement pour la paix à travers le déploiement de Casques bleus et l’assistance humanitaire. Des pays qui sont aujourd’hui plutôt stables ce qui permet l’espoir pour le Sahel.

Marqué par une culture nouvellement importée et fondée sur une suspicion aiguë qui pousse à la fuite en avant, ce Sahel vit simultanément plusieurs crises. La plus médiatisée, et la plus meurtrière, sans être pour autant la plus profonde, est la crise sécuritaire. Elle résulte des attaques des mouvements djihadistes qui sont de plus en plus ‘’des indigènes’’, c’est-à-dire issus ou proches des populations autochtones. Il existe aussi une crise interne aux pays concernés qui alimente la précédente. Face à des dangers réels, la présence et l’utilité des autorités publiques ne sont pas souvent senties ou même perçues par les populations. Les gouvernements se comportent comme si la situation de leur pays était normale et que des efforts de renforcement et d’élargissement de leurs bases politiques n’étaient ni nécessaires ni utiles.

À ces deux déficits s’ajoute un troisième bien plus grave : le déni des réalités. Celui-ci est conforté par une propagande insidieuse et quasi officielle qui attribue l’origine des difficultés des pays et leur gravité à des forces extérieures. Un euphémisme pour désigner ceux qui viennent au secours de nos pays ! Dans la rue et les salons, comme dans les écoles, les populations sont orientées, voire chauffées à blanc contre les partenaires dans une ambiance xénophobe dont les ravages seront encore plus sévères dans le futur.

Au lieu d’appeler à la solidarité avec les alliés extérieurs qui combattent un ennemi commun et d’aider à une plus grande efficacité des troupes nationales et internationales, des campagnes sont menées à travers plusieurs États pour démontrer la connivence entre djihadistes, rebellions et les forces extérieures bilatérales et multilatérales. Aussi incompréhensible que cela puisse paraître c’est dans cet environnement de suspicion que la délégation du Conseil de sécurité se rendra dans les pays du G5 Sahel.

Dans ce contexte, comment aider à résoudre la tragédie de la région ? Le second secrétaire général de l’ONU, le suédois Dag Hammarskjöld aimait dire : « Les Nations unies n’ont pas été créées pour mener l’humanité au Paradis mais pour l’empêcher d’aller en enfer. »

Critiquer cette organisation est tout à fait légitime et reste un exercice facile ce qui le rend fréquent même avant le fameux ‘’machin ‘’du Général de Gaulle. Mais là n’est pas le point. Pour les pays affectés par une crise multidimensionnelle, et pour leurs alliés extérieurs, la priorité doit être de créer de solides fronts internes capables de venir à bout d’un adversaire déterminé et qui ne cesse de prendre plus de place et plus de poids. Ouverte ou insidieuse, la diabolisation des alliés bilatéraux ou internationaux est injuste mais surtout une fuite en avant qui ne sert que des intérêts politiques immédiats. Les gouvernements nationaux ne peuvent utiliser les partenaires extérieurs pour se décharger des responsabilités qu’ils ont vis-à-vis de leurs citoyens. La réécriture de l’histoire est un exercice futile qui a souvent engendré de terribles désastres que les nations du Sahel seraient bien inspirées d’éviter.

En définitive, les Etats du G5 Sahel et leurs alliés doivent s’atteler à réaffirmer à la délégation du  Conseil de sécurité leurs priorités et s’y conformer par leurs décisions et leurs déclarations. Il s’agit tout d’abord de mettre fin à l’insécurité ce qui exige plusieurs mesures dont l’action militaire est un élément essentiel et qu’il faudra cesser de minimiser et encore moins de diaboliser. Pour en assurer l’efficacité, celle-ci a besoin du soutien moral et politique des gouvernements et surtout des opinions publiques nationales. Il s’agit alors d’agir simultanément sur plusieurs fronts à commencer par la restauration de la visibilité et de l’utilité de l’Etat ainsi que de la sauvegarde de ce qui reste de son autorité.

Détribaliser l’administration et les forces de sécurité est l’une des premières mesures que les pays concernés doivent mettre en route afin de stopper le processus de déconstruction des Etats post coloniaux. Une déconstruction qui renforce les bases ethniques et régionales des rébellions.

Le Conseil de sécurité sait qu’il existe des guerres de choix quand des acteurs extérieurs interviennent pour aider un allié, exercer des pressions ou affirmer leur puissance. Ceci étant, dans une région où malgré de grands progrès en matière de liberté d’expression, le Conseil doit rappeler aux gouvernements visités que la sagesse et l’intérêt bien compris de tous sont de constituer un front commun et non d’exposer leurs alliés à la vindicte populaire. À cet égard, et au-delà de la vérité historique, les lancinantes évocations d’agendas secrets des partenaires extérieurs du Sahel ou d’actions de résistance à la colonisation, il y a plus d’un siècle, ne servent pas les priorités actuelles de lutte contre le terrorisme. Ni l’agenda du développement. Et ne permettront pas de faire l’économie des efforts de gouvernance désormais indispensables à fournir à des citoyens plus exigeants.

Comme à son habitude, la délégation du Conseil de sécurité écoutera et discutera avec les autorités nationales et rencontrera sans doute des délégués de la société civile et des personnalités des pays visités. Elle trouvera la manière et le style pour encourager ses interlocuteurs à agir de façon à ce que les gouvernements sahéliens, et leurs partenaires extérieurs, œuvrent ensemble pour atteindre leur objectif commun de retour à la stabilité et au développement. Silences et questions seront les réponses à des affirmations, hors contextes, qui leur seront servis. Toutefois, le message sera amical et donc sincère. Précisément ce qu’il faut pour marginaliser un adversaire de plus en plus confiant car de plus en plus présent dans la région.

Pour les gouvernements visités, ces rencontres avec le Conseil de sécurité sont des occasions importantes non comme opérations de politique intérieure mais pour présenter des explications convaincantes parce que crédibles à un organe politique dont l’influence ne saurait être sous-estimée.

Le financement des forces du G5 Sahel, des troupes des Nations unies et des mesures économiques d’accompagnement se jouera sans doute au cours de cette visite. Familière avec le Sahel et ses problèmes, la présidence française du Conseil de Sécurité peut aider à faire aboutir les demandes des pays visités et, pour le moins, selon la formule consacrée, maintenir le sujet inscrit à l’ordre du jour du Conseil.

Trump y la trampa iraní

Real Instituto Elcano - Thu, 19/10/2017 - 04:36
Comentario Elcano 45/2017 - 19/10/2017
Carlota García Encina

El presidente estadounidense ha tomado la decisión de no certificar el pacto con Irán, una decisión que, sin embargo, tiene por ahora muy poco alcance.

IPI Hosts Workshop on Bringing Local Voices to the Sustaining Peace Agenda

European Peace Institute / News - Wed, 18/10/2017 - 21:19

On October 18th, IPI welcomed local peacebuilders from across the globe to examine how community-led peace networks can develop more inclusive and integrated peacebuilding processes.

At the roundtable authors’ workshop, six peacebuilders talked about their upcoming reports on peacebuilding networks in their case study countries. The event marks the conclusion of a two-year project with the Carnegie Foundation to explore local peace networks in eight case studies, examine how local and international peace actors can complement each other, broaden participation in peacebuilding programs, and improve overall peacebuilding outcomes.

Lesley Connolly, Policy Analyst at IPI and Youssef Mahmoud, IPI Senior Adviser, opened the event with a discussion on the relevance of sustaining peace at the local level, noting the shift from peacebuilding to sustaining peace at the United Nations following dual resolutions in the General Assembly and the Security Council on sustaining peace passed in 2015. The speakers underlined that sustaining peace is a long term process, not only for countries which have gone through conflict, but all countries, and requires inclusive participation at the local level.

The first session, chaired by Arthur Boutellis, Director of the Brian Urquhart Center for Peace Operations at IPI, featured presentations from Stephen Kirimi, Regional Programme Manager at the Life and Peace Institute in Ethiopia, Kessy Ekomo-Soignet, Executive Director of URU in Central African Republic and Dr. Webster Zambara, Institute for Justice and Reconciliation in South Africa. Each presenter shined a light on local peace networks in Kenya, Central African Republic, and Zimbabwe respectively.

Sarah Taylor, IPI Research Fellow, chaired the second session, which included presentations from Nicolas Chamat Matallana, Researcher at Centro de Recursos para el Analisis de Conflictos in Colombia, Hasini Haputhanthri, independent consultant on peacebuilding and reconciliation in Sri Lanka and Masana Ndinga, Senior Researcher at the Centre for the Study of Violence and Reconciliation in South Africa.

Two peace networks were showcased per country, each working on initiatives such as civic engagement, policy advocacy, women and youth engagement and conflict mapping and prevention. The commonality between all networks is that they strive to engage local communities in peacebuilding. The participants discussed the advantages and disadvantages of the network structure, as well as complex topics such as peacebuilding in conflict and post-conflict countries, avoiding political capture, and issues related to sustainable funding. Recommendations on how the international community could better support these networks’ work and how knowledge from local voices could be better integrated into the international community’s policies were also presented.

Lesley Connolly closed the event by emphasizing the value of peacebuilding networks in empowering local voices and bringing those perspectives to the United Nations policy community.

“Networks are able to connect to the debates and show the voices of local actors,” she said. “These networks help us understand what is working in society and how we can leverage this to sustain peace.”

She pointed out that we will only understand how to sustain peace in a society if we know what is working and how it is working.

“As the date of the Secretary General’s report on sustaining peace grows closer, the international community needs to identify, in practice, how to connect peace and development in a holistic manner,” she said.

“Building awareness for sustaining peace requires bringing voices from the field to this debate,” she said. “Sustaining peace is ultimately a shared task and should include a broad range of views and voices, especially of those impacted by violent conflict and currently working to prevent it.”

“Without investing in strengthening local peace capacities, even the most aspirational declarations at the UN and in capitals around the world will fail.”

Xi Jinping et le retour du rêve chinois de “grande renaissance nationale”

Institut Montaigne - Wed, 18/10/2017 - 19:57
Xi Jinping et le retour du rêve chinois de “grande renaissance nationale” Institut Montaigne mer 18/10/2017 - 19:57

Ce mercredi s’est ouvert le 19ème congrès du Parti communiste chinois, la plus haute instance politique du pays, suivi de près tant au plan national qu'international.

Dominique Reynié : « Avant que la droite soit de retour, il va falloir beaucoup d’idées, de travail et de temps »

Fondapol / Général - Wed, 18/10/2017 - 17:32

Interview : Pour le politologue Dominique Reynié, « la droite n’a pas pris la mesure de la déflagration » de la présidentielle et doit « tout reconstruire ». Mais « si Laurent Wauquiez n’était pas candidat et si la compétition se jouait entre des figures moins marquées que lui, le parti disparaitrait peut-être ». Que […]

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Les conflits oubliés : pourquoi ?

IRIS - Wed, 18/10/2017 - 17:09

Françoise Sivignon est présidente de Médecins du Monde (MdM). Elle répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 29 et 30 septembre 2017 :
– Comment expliquer qu’un conflit intéresse davantage que d’autres ?
– Comment MdM choisit-elle ses interventions? Quelle est la politique de votre organisation ?
– Comment MdM travaille-t-elle pour mobiliser le public sur les conflits oubliés où vous êtes engagés ?

Congrès du Parti communiste chinois. Une Chine mondiale et conquérante

IRIS - Wed, 18/10/2017 - 12:14

À l’approche du 19e congrès du Parti communiste chinois, qui s’ouvre ce mercredi, les documents qui circulent reflètent l’état d’esprit qui règne à Pékin. En dehors de la consolidation politique intérieure qui domine l’agenda de Xi Jinping, lequel sera confirmé dans ses fonctions de secrétaire général, le parti entend désormais affirmer sa vision du monde.

Destiné prioritairement au public chinois, le message est double : d’une part, la Chine entend participer pleinement aux institutions internationales, et peser de tout son poids ; d’autre part, offrir des alternatives à « l’ordre international » mis en place à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale et largement dominé par les États-Unis.

En janvier 2017, le discours prononcé à Davos par Xi Jinping a révélé au grand jour l’entreprise chinoise déjà largement amorcée depuis quelques années. À travers sa participation aux Nations unies, mais aussi à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Chine milite pour la mondialisation des échanges dont elle a grandement bénéficié depuis son entrée à l’OMC en 2001. Elle est également partie prenante à de nombreux traités internationaux.

Mais les quatre dernières années ont aussi mis en lumière la volonté chinoise d’établir ses propres institutions telles la Banque asiatique pour les investissements dans les infrastructures (BAII), ou le projet Belt and Road qui vise à développer des infrastructures dans une vaste région allant de la Russie orientale à l’Afrique, en passant par l’Asie centrale, le Moyen-Orient et le continent européen.

Pas à l’avantage des Occidentaux

Ces institutions visent à affirmer la puissance chinoise dans les domaines économique, diplomatique et stratégique, le tout accompagné d’une vaste politique de soft power, concert que Pékin cherche à s’approprier (non sans mal).

La vision d’une Chine ambitieuse figurera en bonne place dans le document final présenté au congrès. Le message sera retransmis abondamment dans les médias chinois. Cette situation est particulièrement nouvelle pour un parti qui s’interdisait, il y a encore une décennie, de « s’immiscer dans les affaires des autres ».

Les diplomates chinois, qui maintenaient un profil bas au siège des Nations unies, sont, aujourd’hui, parmi les plus actifs. Depuis une quinzaine d’années, il n’est guère de zone géographique délaissée sur le plan bilatéral ou régional. Et s’il ne s’agit plus de fédérer idéologiquement des régimes communistes qui ne se comptent plus que sur les doigts d’une main, on ne peut nier que de nombreux régimes accueillent avec empathie le « modèle de Pékin », mélange de capitalisme semi-étatique et d’autoritarisme politique.

On ne peut nier que le jeu mondial est en train d’évoluer sous la pression de ce puissant acteur. Au final, ce ne sera probablement pas à l’avantage des Occidentaux, empêtrés dans leurs errements économiques ou politiques (avec pour résultat le populisme et la montée des extrêmes). L’élection de Donald Trump aux États-Unis, le Brexit et le résultat obtenu par l’extrême droite allemande en sont les trois exemples les plus évidents.

Pour autant, l’Europe ne peut nier une communauté de valeurs avec l’Amérique. Quoi qu’en disent ceux qui prétendent défendre l’idée d’un rapprochement sino-européen au nom d’un antiaméricanisme primaire devraient s’interroger sur les valeurs qu’ils offrent en guise d’alternative.

Expertenrunde: Die soziale Marktwirtschaft als Ordnungsmodell für die digitale Weltwirtschaft?

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 18/10/2017 - 12:14
Vor zwei Wochen hat die HSS bei einer gemeinsamen Expertenrunde in Kooperation mit der Hochschule für Philosophie und dem Bund der Katholischen Unternehmen gefragt, ob die soziale Marktwirtschaft als Ordnungsmodell für die digitale Weltwirtschaft gelten kann.

Implicaciones del 19º Congreso Nacional del Partido Comunista Chino

Real Instituto Elcano - Wed, 18/10/2017 - 05:28
ARI 77/2017 - 18/10/2017
Mario Esteban

El 19º Congreso Nacional del Partido Comunista Chino nos ofrecerá información muy valiosa para calibrar cuánto poder aglutina Xi Jinping, cuánto tiempo estará al frente del Partido y las posibilidades que tiene de implementar su programa de gobierno.

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