Lors de son intervention, lundi 22 septembre, au cours d’une séance de travail de haut niveau à New York (États-Unis), la ministre de l’Environnement, Marie Nyange, a insisté sur la nécessité de préserver les terres des peuples autochtones.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies.
La RDC s’est dotée d’un plan multisectoriel d’urgence pour répondre aux flambées épidémiques de choléra. La validation de ce document a eu lieu ce mardi 23 septembre, lors d’une rencontre tenue à Kinshasa, sous la coordination du Comité national d'action de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement (CNAEHA).
L’adoption de ce plan intervient dans un contexte épidémique préoccupant, où 14 provinces du pays sont actuellement touchées par le choléra.
Du 23 au 25 septembre 2025, le Burkina Faso abrite le premier colloque international sur l'action anticipatoire. Il est organisé par le Laboratoire géosciences et environnement de l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, en collaboration avec le groupe de travail technique sur l'action anticipatoire sur le thème « Renforcement de la gestion anticipatoire des aléas climatiques au Burkina Faso : vers une collaboration multi-acteurs fondée sur les modèles et les savoirs locaux ». Ce colloque regroupe des scientifiques, des humanitaires et bien d'autres acteurs engagés dans la gestion des risques et des catastrophes naturelles.
Le colloque international sur l'action anticipatoire au Burkina Faso a pour objectif de contribuer à l'amélioration de la gestion des crises climatiques en intégrant l'action de prospective multi-acteurs à partir de modèles robustes comme l'aide à la prise de décision éclairée. Il se veut un cadre d'échanges entre chercheurs, acteurs institutionnels, humanitaires et communautaires.
Au Burkina Faso, les aléas climatiques tels que les sécheresses, les inondations, les vents violents ainsi que les vagues de chaleur, constituent des risques pour les populations et les infrastructures exposées. Selon de nombreuses projections, ces risques climatiques vont se renforcer au fil du temps avec des effets très néfastes dans plusieurs secteurs d'activités touchant les plus vulnérables.
Photo de familleAfin de réduire les effets négatifs des impacts des aléas climatiques, il est important de renforcer la prospection et la planification anticipatoire, à travers une collaboration multisectorielle fondée sur la science et les savoirs locaux. C'est pourquoi, au cours des 72 heures que va durer le colloque, les participants vont identifier les initiatives locales basées sur le savoir-faire local sur la prédiction du temps et du climat, prendre connaissance des initiatives existantes au niveau national en matière d'approches de prédiction des aléas et d'évaluation de leurs impacts sur les communautés, identifier les initiatives locales basées sur le savoir-faire local et autochtone en matière de prédiction du temps et du climat.
Ils vont aussi partager les expériences d'utilisation des modèles anticipatoires mis en œuvre dans d'autres pays afin de comprendre le cadre organisationnel de surveillance ou d'observation des aléas majeurs et procéder à un diagnostic des forces et faiblesses de l'utilisation des modèles anticipatoires par les structures spécialisées et proposer des solutions. Ces différentes phases devraient leur permettre de s'accorder sur le cadre organisationnel, le format de collaboration et d'identifier le rôle et la responsabilité des acteurs dans la surveillance des aléas naturels au moyen de modèles anticipatoires. Une feuille de route à soumettre aux décideurs pour l'adoption de la prise en compte de l'action anticipatoire et de ses préalables sera aussi proposée.
Pr. Seta Naba, directeur du laboratoire Géosciences et environnementSelon le directeur du laboratoire Géosciences et environnement, Pr Seta Naba, le colloque sera ponctué par trois sessions thématiques en lien avec les aléas majeurs connus au Burkina Faso que sont les sécheresses et vagues de chaleur, les inondations et les conflits et déplacements des populations à l'intérieur du pays du fait des catastrophes climatiques.
L'action anticipatoire, une réponse aux effets présents et futurs des aléas climatiques
À en croire Dr Diakaria Son, secrétaire exécutif du Conseil national pour la sécurité alimentaire et représentant le ministre de l'agriculture, l'adaptation aux changements climatiques doit se construire autour de l'approche de l'action anticipatoire, car c'est une approche permettant une prévention et une gestion plus efficaces des risques de catastrophes prévisibles.
Dr. Diakaria Son, secrétaire exécutif du Conseil national pour la sécurité alimentaire et représentant le ministre de l'agricultureC'est pourquoi il se réjouit de l'engouement suscité par la valorisation et la promotion de l'action anticipatoire, qui s'est concrétisé par la signature du Plan national d'action anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso (PNAAI, 2025-2027) par le ministre en charge de l'agriculture.
Il n'a pas manqué de souligner l'importance d'une production de données scientifiques fiables pour une gestion anticipative efficace des risques climatiques. « C'est pourquoi je me réjouis de la tenue effective de ce colloque, organisé à point nommé et qui place la recherche au cœur des échanges, valorise les savoirs locaux et encourage la coopération », a-t-il indiqué.
Pour le coordonnateur résident du système des nations unies, Maurice Azonnankpo, les crises, quelles que soient leurs natures, ne sont pas des événements isolés, mais des phénomènes systémiques souvent prévisibles, qui continuent de désorganiser les mécanismes de réponse et de fragiliser les communautés.
« Face à cette réalité, l'action anticipatoire s'impose comme réponse stratégique, fondée sur l'exploitation de données climatiques et socio-économiques fiables ; des déclencheurs prédéfinis et validés et des mécanismes de financement préalablement négociés et pouvant être rapidement activés. C'est une approche innovante, pragmatique et humaine. Elle consiste à agir avant que la crise ne survienne ou que ses effets les plus néfastes ne se fassent sentir pleinement. Ainsi, elle permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de réduire les coûts humanitaires, de renforcer la résilience des systèmes locaux et de préserver la dignité des populations. L'action anticipatoire n'est pas une simple option. C'est une nécessité. Ce colloque constitue une étape décisive pour positionner le Burkina Faso comme un acteur de référence dans ce domaine à l'échelle régionale et internationale », a-t-il souligné.
Le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Silas Kobiané, qui a présidé l'ouverture des travaux, a salué l'organisation du présent colloque. « Les défis liés aux changements climatiques et à la résilience des communautés appellent une mobilisation de tous les savoirs et de tous les acteurs. Je forme donc le vœu que ce colloque soit un espace d'échanges fructueux, de partage d'expériences et de construction de solutions concrètes pour un Burkina Faso plus résilient et mieux préparé aux crises climatiques », a-t-il exhorté les participants.
Il faut noter que ce colloque international est placé sous le parrainage de Konomba Traoré, trésor humain vivant.
Armelle Ouédraogo
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Le 23 septembre 2025, un atelier de dissémination a réuni à Ouagadougou chercheurs, acteurs étatiques, ONG et producteurs agricoles. L'objectif était de présenter les résultats des essais sur de nouvelles formulations d'engrais NPK adaptées au riz et au maïs, et d'échanger sur leur efficacité en vue d'une adoption à grande échelle par les producteurs. L'initiative s'inscrit dans le cadre du projet Fertilizer Optimizer, financé par l'ONG AGRA.
Les travaux de recherche menés par l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) ont mis en évidence que le phosphore et l'azote sont les éléments nutritifs les plus limitants à la production du riz et du maïs au Burkina Faso. Or, la plupart des formulations d'engrais disponibles sur le marché présentent de faibles teneurs en phosphore, ce qui oblige les producteurs à appliquer des doses élevées pour couvrir les besoins des cultures.
L'engrais NPK 12-30-10 pour le riz à droite et l'engrais NPK 12-30-10-4,5Ca0 pour le maïs à gaucheLes experts de l'INERA recommandent désormais des formules avec une teneur en phosphore supérieure à 23 %. Ce seuil permet non seulement de répondre efficacement aux besoins nutritionnels du maïs et du riz, mais aussi de réduire le nombre de sacs d'engrais nécessaires, et donc les coûts à supporter par les producteurs. Les chercheurs insistent également sur l'importance des techniques d'application : l'apport doit être fait en poquet ou en bande, puis systématiquement enfoui afin d'améliorer l'efficience de l'utilisation des nutriments.
Selon Kadidia Doro Dao, chargée d'études au ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, ces nouvelles formules marquent une rupture avec les engrais couramment utilisés. « Nous avons déjà des formulations classiques, utilisées sur presque toutes les spéculations. Mais celles qui sont présentées aujourd'hui sont spécifiques au riz et au maïs. Elles sont adaptées à ces deux cultures et permettront d'augmenter la production et la productivité », a-t-elle expliqué.
Elle ajoute que l'appropriation par les producteurs constitue une étape essentielle. Des tests de démonstration seront organisés sur le terrain pour prouver les résultats et inciter les producteurs à adopter ces formulations.
Un appui technique et financier de AGRA
De son côté, Abdoulaye Ouédraogo, chargé de projet à AGRA Burkina, a rappelé l'engagement de son organisation aux côtés de l'INERA. « AGRA accompagne techniquement et financièrement le développement et la dissémination de ces nouvelles formulations. Environ 300 000 dollars ont été mobilisés pour ce projet, et l'INERA a fait preuve d'une gestion rigoureuse des ressources », a-t-il souligné.
Pour lui, au-delà du financement, l'essentiel reste la mise en place de mécanismes de gestion efficaces, capables de garantir des résultats durables pour les producteurs agricoles.
Les résultats des essais sont jugés très encourageants par les chercheurs. Dr Jean Ouédraogo, coordonnateur du projet AGRA-IFBD, rappelle que le processus s'inscrit dans une dynamique de recherche initiée depuis une dizaine d'années. « Les diagnostics ont montré que le phosphore et l'azote sont les deux contraintes majeures pour les rendements. L'innovation a consisté à augmenter la teneur en phosphore dans la nouvelle formule de NPK, puisque l'azote peut être facilement apporté par l'urée », a-t-il expliqué.
Après deux années de vulgarisation, les résultats sont significatifs. Sur le riz, les rendements ont connu une augmentation de 10 à 12 % avec la même quantité de NPK 14-23-14, largement utilisé par les producteurs. Les performances sont encore plus marquées pour le maïs : sur des variétés hybrides testées à raison de 200 kg par hectare, les nouvelles formulations ont permis une hausse de rendement d'environ 30 %, alors même que l'investissement supplémentaire reste inférieur à 10 000 F CFA.
Dr Jean Ouédraogo, coordonnateur du projet AGRA-IFBD, a indiqué que l'innovation est l'augmentation de la teneur en phosphore dans la nouvelle formulation du NPKPour l'INERA et ses partenaires, ces résultats constituent un pas décisif vers l'amélioration de la productivité agricole au Burkina Faso, en particulier pour deux cultures stratégiques que sont le riz et le maïs. La prochaine étape sera de renforcer la vulgarisation auprès des producteurs, en multipliant les démonstrations et en mettant en place des mécanismes d'accompagnement adaptés. « L'enjeu est de permettre aux producteurs de constater eux-mêmes les performances de ces engrais et de s'approprier les pratiques d'application recommandées. L'offensive agricole nationale place le riz et le maïs au cœur des priorités, et ces nouvelles formulations peuvent contribuer à relever le défi », a conclu Dr Jean Ouédraogo.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
La mise à mort de la démocratie togolaise par le régime presque soixante ans des Gnassingbé, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé sont, entre autres, la situation chaotique qui prévaut au Togo. Le Mouvement du 6 juin (M66) a préparé un document de 40 pages pour présentation lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Voici quelques points clés du document. (Photo, M66 et alliés).
Le mouvement citoyen M66 lance un appel urgent à une intervention internationale dans la crise togolaise
NEW YORK, États-Unis – 22 septembre 2025 – Le Mouvement citoyen M66, en collaboration avec des organisations de la société civile et la diaspora togolaise, a publié aujourd’hui un mémorandum exhaustif, lançant un appel urgent à la communauté internationale pour une intervention décisive face à la crise politique et des droits humains qui s’aggrave au Togo. Ce mémorandum met en lumière l’affaiblissement systématique de la démocratie, les violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime actuel de Faure Gnassingbé.
Points clés du mémorandum :
● Atteinte à la démocratie : La marche du Togo vers une démocratie authentique a été constamment entravée par un régime bien établi. L’adoption récente d’une nouvelle constitution, le 19 avril 2024, sans consultation populaire et en violation des dispositions existantes, a transformé le Togo en un système parlementaire, abolissant de fait l’élection présidentielle directe et consolidant le contrôle du parti au pouvoir, l’UNIR. Ce changement, entré en vigueur le 3 mai 2025, est qualifié de « fraude constitutionnelle » et d’« imposition non consensuelle ».
● Violations généralisées des droits humains : La situation des droits humains au Togo est désastreuse, marquée par un climat généralisé de peur et d’impunité. Les violations documentées comprennent des arrestations et des détentions arbitraires, des actes de torture et des mauvais traitements (y compris l’utilisation de « chaises électriques »), des exécutions extrajudiciaires, une répression violente de manifestations pacifiques avec un recours excessif à la force et un manque d’indépendance judiciaire. Parmi les cas récents mis en lumière figurent les arrestations de l’ancienne ministre de la Défense Marguerite Essossimna Gnakade, de l’artiste Essowè Tchalla (Aamron ), soumis à un internement psychiatrique forcé, et du détenu politique de longue durée Abdoul Aziz Goma, dont l’état de santé s’est gravement dégradé. Jean Paul Oumolou issu de la diaspora est en détention préventive depuis quatre ans, alors que l’activiste Foly Satchivi fait l’objet d’arrestations répétées. Une dizaine de jeunes du groupe « Tigre Révolution » sont par ailleurs décédés dans des conditions non élucidées.
● Restrictions des libertés publiques : L’espace de la société civile, des médias indépendants et de l’opposition politique est systématiquement restreint. La liberté de réunion est systématiquement refusée, les médias indépendants sont victimes de harcèlement et de censure, les organisations non gouvernementales se heurtent à des obstacles administratifs et les coupures d’Internet sont fréquentes en période de troubles politiques. Le gouvernement a également intensifié la censure d’Internet, légalisé la milice (« Sentinelles du peuple ») accusées d’avoir tué des manifestants et empêché des marches pacifiques. On note aussi une surveillance numérique accrue avec l’usage des logiciels malveillants dont « Pegasus » pour écouter et traquer les des citoyens et adversaires du régime.
Le Mouvement Citoyen M66 et ses partenaires exigent avec la plus grande fermeté :
1. Le retrait pur et simple de la Constitution unilatérale de la Cinquième République. Cette Constitution, imposée sans consultation populaire, est source de discorde et son abrogation est indispensable à la réforme institutionnelle.
2. La démission immédiate de Faure Gnassingbé et de son gouvernement illégitime. Leur maintien au pouvoir depuis plus de vingt ans, marqué par de nombreuses violations des principes démocratiques, constitue un obstacle majeur à l’instauration d’un État de droit.
3. La libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques. Leur détention arbitraire constitue une atteinte intolérable aux libertés fondamentales et une condition préalable à l’apaisement du climat social et politique.
4. La mise en place d’une transition pour l’instauration d’un État de droit démocratique au Togo. Cette transition doit inclure des consultations nationales visant à définir une nouvelle constitution consensuelle, des réformes institutionnelles profondes garantissant l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs, des réformes électorales crédibles et transparentes, et la promotion de la réconciliation nationale.
Appel aux différents acteurs de la communauté internationale :
Le mouvement M66 et les organisations alliées lancent un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures décisives :
● Aux Nations Unies : Dépêcher une mission d’enquête pour évaluer de manière indépendante la situation des droits humains et la légitimité des changements constitutionnels. Nommer un envoyé spécial pour le Togo afin de faciliter de véritables consultations nationales.
● Aux États membres : Exercer une pression diplomatique sur le gouvernement togolais pour qu’il respecte les droits de l’homme et les principes démocratiques. Envisager des sanctions ciblées contre les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes aux institutions démocratiques.
● Aux amis du Togo : Revoir l’engagement avec le gouvernement togolais et donner la priorité au soutien aux initiatives de la société civile, aux défenseurs des droits de l’homme et aux efforts visant à promouvoir la gouvernance démocratique.
● Aux pays voisins : Accueillir et protéger les citoyens togolais fuyant la répression, en leur offrant refuge et soutien conformément au droit international humanitaire.
● À l’Union africaine (UA) et à la CEDEAO : Appliquer les mesures appropriées pour mettre fin aux violations des droits humains et politiques au Togo, y compris l’intervention diplomatique, la médiation et les sanctions pour garantir la responsabilité et la protection des libertés fondamentales.
● À l’ensemble de la communauté internationale : Appliquer des sanctions ciblées, notamment des interdictions de voyager et des gels d’avoirs, aux responsables de violations des droits de l’homme, de répression de la dissidence et d’atteinte aux processus démocratiques.
Le M66 et ses partenaires réaffirment leur engagement en faveur d’un Togo démocratique, stable et prospère, où la voix de chaque citoyen est respectée et où les droits fondamentaux sont garantis à tous. La trajectoire actuelle est intenable et menace la stabilité régionale.
Coordonnées:
Mouvement du 6 juin – M66
Courriel : info@m66tg.org
Web : http://www.m66tg.org
source : lalternative.info
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Ce mardi 23 septembre 2025 à Ouagadougou, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) a remis un chèque de 33 116 000 FCFA à Siaka Traoré, technicien en bâtiment résidant à Garghin. Avec une mise de seulement 300 FCFA au jeu 4+1 du PMU'B, il intègre désormais le cercle des multimillionnaires.
La cérémonie de remise s'est déroulée dans une ambiance conviviale, en présence des agents de la LONAB et des médias. Représentant le directeur général de la LONAB, Yamba Jean Zida a transmis le message du premier responsable, Ibrahim Ben Harouna Zarani, empêché. Dans son allocution, le directeur général a félicité le gagnant et salué la confiance renouvelée de la clientèle : « C'est avec une grande joie que je m'adresse à vous, à l'occasion de cette cérémonie qui consacre la remise d'un gros lot à un heureux gagnant du PMU'B. Le cercle des multimillionnaires faits par la LONAB ne cesse de s'élargir. Aujourd'hui, nous nous réjouissons de féliciter Siaka Traoré pour sa persévérance et sa confiance. »
Yamba Jean Zida, représentant le directeur général de la LONAB, a transmis un message de félicitations à l'heureux gagnantIl a également rappelé que la LONAB ne se limite pas à l'organisation de jeux de hasard, mais demeure un partenaire fidèle de l'État dans ses efforts de développement socio-économique.
L'heureux gagnant, Siaka Traoré, n'est pas un novice du PMU'B. Il a commencé à jouer en 1998. Mais c'est la première fois que la chance lui sourit avec une telle ampleur. Ému, il a confié : « Je suis franchement dépassé. À un moment donné, je me demandais même si c'était réel. Chaque jour, on joue, et il n'y a rien. Mais cette fois-ci, avec seulement 300 FCFA, j'ai décroché plus de 33 millions. C'est la preuve que la chance peut vous sourire à tout moment. »
Siaka Traoré, ingénieur en bâtiment, gagnant du jourS'il préfère prendre le temps de réfléchir avant de dévoiler ses projets, Siaka Traoré envisage néanmoins d'investir dans le bâtiment, son domaine de prédilection : « J'ai déjà un petit projet que je vais moderniser. Ce gain va me permettre de régler certains problèmes de matériel et d'aller plus loin dans ce que j'ai commencé. »
Pour la LONAB, ce gain illustre la fidélité des parieurs. Yamba Jean Zida, le représentant du directeur général, a insisté sur la relation de confiance qui lie la société à sa clientèle depuis sa création en 1967 : « Si les gens ne jouaient pas, nous n'aurions pas de gagnants à présenter. La confiance renouvelée de nos parieurs témoigne de la crédibilité de la LONAB. Siaka Traoré a prouvé qu'il n'est pas nécessaire de miser gros pour gagner. Avec seulement 300 francs, la chance lui a souri. »
En rappelant que la loterie n'est pas réservée aux personnes aisées, il a invité les Burkinabè à continuer de tenter leur chance, tout en soulignant que les bénéfices générés contribuent directement au développement national.
Au-delà des jackpots et des émotions suscitées par les remises de chèques, la LONAB revendique un rôle central dans l'économie nationale. Une partie importante des bénéfices issus de ses activités est reversée au Trésor public pour financer des projets sociaux et des investissements dans divers secteurs.
Le directeur général, dans son message, a d'ailleurs insisté sur cette dimension citoyenne : « La LONAB demeure un véritable partenaire de développement, fidèle aux côtés de l'État, dans sa quête d'un mieux-être pour les populations burkinabè. » Il a également adressé une pensée particulière aux Forces de défense et de sécurité engagées sur le terrain pour ramener la paix et la stabilité dans le pays.
Avec ce nouveau succès, le cercle des gagnants du PMU'B s'agrandit. L'exemple de Siaka Traoré illustre parfaitement la devise de la LONAB : « Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso. »
Pour le technicien en bâtiment, ce gain inattendu est une véritable opportunité de concrétiser ses projets et d'offrir une vie meilleure à sa famille. Pour la LONAB, il s'agit d'une nouvelle preuve de sa capacité à créer des multimillionnaires et à renforcer sa relation de confiance avec ses clients.
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
Dans le communiqué ci-après, le ministre de l'économie et des finances rappelle au public que les opérations d'appel public à l'épargne sont soumises au visa préalable de l'Autorité des marchés financiers.
Cette note fait suite au constat selon lequel certaines personnes s'adonnent, sans aucune autorisation, à des opérations de collecte irrégulière de fonds auprès du public, de placements financiers ou de crédit, de prises de participations, cela, avec des promesses de les fructifier à des rendements élevés allant souvent à plus de 100% de la mise initiale et où en contrepartie de l'acquisition de biens immobiliers ou mobiliers (actions, obligations).
"J'invite les promoteurs des structures concernées ou impliquées à mettre immédiatement fin à leurs activités illégales et à prendre attache avec les Autorités compétentes aux fins de se conformer à la Réglementation en vigueur sous peine de sanctions. J'interpelle également la population à plus de vigilance et de retenue face à ce phénomène et à se référer strictement aux structures agréées par les autorités compétentes.
Pour toutes informations utiles, vous pouvez vous adresser aux services compétents de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, sise à Ouaga 2000", rappelle le communiqué.
Réunis ce lundi 22 septembre à Kinshasa dans le cadre d’un atelier de réflexion, plus de 40 acteurs étatiques et non étatiques ont élaboré une feuille de route pour l’économie circulaire dans la capitale congolaise.
À travers une gestion durable des déchets, ils ont proposé un modèle économique inclusif et viable.
Ce mardi 23 septembre 2025, l'entreprise burkinabè « Faso Attiéké », spécialisée dans la production et la commercialisation de l'attieké au Burkina Faso, a marqué son passage sur le site de Faso Mêbo de Ouagadougou.
En lieu et place du ciment et du matériel de construction, Florence Bassono/Kaboré, la gérante de ladite entreprise, a choisi de nourrir les volontaires engagés sur le site. Car, selon ses dires, pour nourrir toutes ces 300 personnes engagées sur le site, les autorités déboursent chaque jour un budget. C'est pourquoi elle a voulu donner un coup de main à ce niveau.
Vue du nouveau produit de Faso Attiéké qui sera testé à Faso MêboEt c'est son nouveau produit intitulé « Attiéké Faso Mêbo » en hommage à cette initiative qu'elle a choisi d'offrir afin qu'ils soient les premiers à le tester. Et c'est un total de 100 kilogrammes d'attieké Faso Mêbo qui ont été offerts pour assurer le déjeuner des 300 personnes engagées sur le site.
La gérante de l'entreprise Faso Attiéké, Florence Bassono/Kaboré, apporte son apport à Faso MêboÀ travers ce geste, la promotrice dit vouloir encourager tous les citoyens à faire le pas, parce que l'on ne doit pas attendre d'avoir beaucoup avant de donner. Chaque geste, aussi petit soit-il, compte, dit-elle. « Cela ne coute rien, mais il y a du plaisir à nourrir les autres. Ce que l'on fait, on peut l'apporter, parce que c'est également un budget que Faso Mêbo débourse pour nourrir toutes ces personnes qui sont déployées sur le site et le faire, c'est également accompagner Faso Mêbo comme apporter du ciment et autres », foi de Mme Bassono. Les sachets d'attieké ont été accompagnés de plusieurs cartons de poissons.
Mme Bassono et son équipe posent à Faso MêboÀ la suite de la remise de ces aliments, Mme Bassono et son équipe ont mis la main à la pâte afin de se dévouer aussi physiquement pour la cause, en attendant un partenariat officiel qui va lui permettre d'apporter à manger aux ouvriers et volontaires engagés, a-t-elle souligné.
YZ
Lefaso.net
Après leur victoire écrasante contre la Guinée, vendredi 22 septembre dernier, les Amazones U20 s'envolent dans l'après-midi de ce mardi 23 septembre pour Bamako, dans le cadre du match retour comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le vendredi 26 septembre prochain, les Amazones U20 vont affronter en match retour, la Guinée dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. En prélude à cette rencontre importante et très attendue, les Béninoises ont effectué leur dernière séance d'entraînement au stade municipal de Lomé. Le groupe entre temps, a été renforcé avec le retour de Germaine Honfo, une des pièces maîtresses de la sélection.
L'équipe désormais au grand complet va s'envoler dans l'après-midi de ce mardi 23 septembre 2025, pour défier une fois encore, les Guinéennes qu'elle avait laminée par un score de 5 buts à 1 vendredi dernier.
F. A. A.
La société béninoise d'énergie électrique (SBEE) informe la population béninoise qu'une fausse information circule actuellement sur les réseaux sociaux et par messagerie. L'annonce a été fait le 25 Septembre 2025.
Un faux message prétend offrir 100.000 FCFA comme cadeaux d'anniversaire de la SBEE en répondant à un questionnaire. « Aucune offre de ce type n'est en cours et la SBEE n'a lancé aucune campagne de récompense ou de gain de 100.000 FCFA pour un quelconque anniversaire », souligne la SBEE.
La direction générale invite les clients à ne pas cliquer sur le lien et s'abstenir de partager ces faux messages.
Marina HOUENOU(Stag)