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Afrique

Les Z'aperos des entrepreneuses, le pont entre les femmes de la diaspora et du Bénin

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 14:46

Cotonou, la capitale économique du Bénin accueille dès le vendredi 24 octobre 2025, les Z'aperos des entrepreneuses, un creuset d'échanges et de partage d'expériences entre les entrepreneures culturelles de la diaspora et celles vivant au pays. La Promotrice, Chrystelle FAGBOHOUN, l'Ambassadrice de l'Association la Power Woman family International, Léonide GAUTHE, Carole da SILVA, entrepreneure culturelle, et le Directeur général de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), William CODJO, ont annoncé l'évènement lors d'une rencontre avec la presse ce lundi 20 octobre 2025.

« Power Woman ici et ailleurs : Célébrer les femmes de la diaspora et de l'Afrique », c'est la thématique au cœur des Z'aperos des entrepreneuses qui aura lieu à Cotonou, du 24 au 25 octobre 2025. L'évènement sera l'occasion pour les entrepreneures culturelles, les experts de la promotion du genre et les acteurs institutionnels, de mener une réflexion stratégique sur la valorisation, le financement et le rayonnement des initiatives portées par les femmes africaines et de la diaspora.

Trois activités phares vont marquer l'édition 2025. Il s'agit selon Chrystelle FAGBOHOUN, du Cotonou Afro Business Expo qui va regrouper les femmes entrepreneures de la diaspora et celles du Bénin ; occasion pour elles de présenter leurs produits et services. Dans la soirée, les femmes méritantes seront célébrées au cours de la soirée de gala. Le lendemain matin, samedi, un club business est prévu au Novotel pour permettre aux femmes entrepreneures de faire du réseautage et d'organiser des rencontres Be to Be afin de favoriser le brassage souhaité avec la diaspora et l'Afrique, pour des collaborations futures, a expliqué la promotrice.

William CODJO, directeur général de l'ADAC a expliqué les trois raisons principales qui motivent le soutien de l'agence qu'il dirige à l'évènement. Les Z'aperos des entrepreneuses s'inscrivent, selon lui, dans l'une des missions de l'ADAC, celle qui consiste à promouvoir l'économie dans le secteur des arts et de la culture, et faire en sorte que la culture béninoise permette de produire non seulement ses acteurs, mais également des revenus. Il s'agira de mettre en valeur le travail de création des artistes, le porter sur le marché pour en faire des produits vendables sur un marché solvable. La 2e raison d'après les explications du Directeur général relève du fait que l'ADAC a pris l'initiative de susciter des vocations de femmes dans le domaine de l'entreprenariat culturel. Ce qui a conduit à l'élaboration d'un programme important avec la Belgique et visant à former des coachs qui vont accompagner les personnes qui désirent entreprendre dans le domaine des arts et de la culture. Etant donné que les Z'aperos des entrepreneuses s'appuient sur la diaspora, l'ADAC selon son directeur général, a besoin de cet « apport diasporique » pour appuyer des initiatives qui se prennent au niveau du pays.

L'idée de créer les Z'aperos des entrepreneuses est née de la participation de Chrystelle FAGBOHOUN, aux rencontres mensuelles organisées par Carole da SILVA pour le compte des femmes entrepreneuses de la diaspora de la France et de Montréal. Motivée par la détermination de ces femmes à revenir au pays, elle dit avoir pris l'initiative pour permettre aux femmes qui sont restées au pays, de profiter des expériences des femmes de la diaspora.

F. A. A.

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James Robinson, Prix Nobel d'économie 2024 attendu à Cotonou

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 14:42

Les Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) 2025 se tiendront les 27 et 28 novembre à Cotonou. L'événement sera réhaussé par la présence exceptionnelle du Professeur James Robinson, co-lauréat du Prix Nobel d'économie 2024. Chercheur de renom, il viendra partager son expertise sur les liens profonds entre institutions politiques et développement économique.

« Institutions et Prospérité des Nations » est le thème de l'édition 2025 des Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB). Elles se dérouleront du 27 au 28 novembre 2025 à l'hôtel Golden Tulip – Le Diplomate.

Le Professeur James Robinson, Prix Nobel d'économie 2024, est attendu le 27 novembre au Bénin dans le cadre de cet événement.

Les Journées Scientifiques de l'Economie Béninoise (JSEB) s'imposent progressivement comme un cadre de référence pour les échanges entre chercheurs, étudiants, décideurs et partenaires techniques autour des enjeux économiques contemporains. L'édition 2025 bénéficie du soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire officiel de l'événement.

Le thème des JSEB 2025 met l'accent sur les institutions comme socle de développement durable. À ce titre, la venue du Professeur Robinson prend tout son sens, tant ses travaux ont contribué à renouveler la compréhension des dynamiques économiques à travers le prisme institutionnel.

Une sommité mondiale de l'économie politique

Économiste et politologue, James Robinson est professeur à l'Université de Chicago, où il dirige l'Institut Pearson et occupe la chaire Richard L. Pearson. Il est reconnu pour ses recherches interdisciplinaires qui croisent économie, science politique et histoire. Sa notoriété s'est renforcée avec la parution de plusieurs ouvrages marquants, coécrits avec Daron Acemoglu, dont le célèbre Why Nations Fail (Pourquoi les nations échouent), traduit en plus de 40 langues.

Ses recherches portent sur les relations entre les institutions politiques, le pouvoir et la prospérité des sociétés. En 2024, ses travaux ont été récompensés par le Prix Nobel d'économie, partagé avec Acemoglu et Simon Johnson, pour leur contribution à la compréhension des mécanismes institutionnels du développement économique.

M. M.

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« Le parrainage reste un droit individuel, mais encadré » (O. Alladatin)

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 13:00

Le député Orden Alladatin, président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale, s'est exprimé dimanche 19 octobre 2025 sur Canal 3 dans l'émission Zone Franche au sujet de la polémique actuelle autour du parrainage dans le cadre de la présidentielle 2026.

Interrogé sur la nature du parrainage et sa compatibilité avec la liberté individuelle des élus, Orden Alladatin a rappelé l'esprit du texte révisé. « Le droit de parrainage est associé à chaque individu qui l'exerce dans le cadre de la loi. Tout le monde a cette compréhension. Si ce droit revenait au parti politique, le Code électoral l'aurait dit », a expliqué le président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale, dimanche 19 octobre 2025 sur Zone Franche.

Le député de l'UP-R insiste sur la distinction fondamentale entre droit individuel et discipline de parti. Il admet que si un élu déroge à la ligne de son parti, ce dernier peut réagir selon ses propres règles internes, mais le droit fondamental reste intact. « C'est pour vous dire que pour la discipline du parti, si nous consentons à dire que nous allons dans le sens indiqué par le parti, c'est bon. Mais si une seule personne, comme ce que nous observons là, décide d'utiliser son droit de parrainage pas dans le sens de la discipline de son parti, il en a le droit républicain », a-t-il expliqué.

Encadrer sans étouffer

Revenant sur l'évolution récente du Code électoral, Alladatin explique que le texte a été amendé pour mettre fin aux situations ambiguës constatées lors des précédentes élections. « Par le passé, il était loisible à quelqu'un d'aller parrainer un candidat qui n'est pas de son bord. Et sur votre plateau ici, j'ai eu à dire qu'on ne saurait élire un grand électeur démocrate qui, au finish, vote pour un républicain président de la République ».

Pour le député membre de la mouvance présidentielle, le nouveau cadre légal encadre sans supprimer la liberté individuelle. « Le texte a été conçu pour que le parrainage demeure individuel mais encadré », a précisé Orden Alladatin.

Dans son explication, le président de la Commission des lois détaille les trois possibilités légales permettant à un élu de parrainer un candidat. Il faut que le candidat soit issu du même parti politique que le signataire du formulaire de parrainage ; ou désigné par son parti politique, même s'il n'en est pas membre ; ou encore un accord de gouvernance existe entre les partis. « De ce point de vue, dans cet espace aménagé, la liberté de chaque parrain demeure intégrale. Il faut le comprendre ainsi », a insisté Orden Alladatin.

Sans nommer explicitement son collègue Michel Sodjinou, Orden Alladatin semble répondre aux critiques venant du parti Les Démocrates, qui déplorent une instrumentalisation du parrainage à des fins politiques. Pour le président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, le débat mérite d'être posé dans sa complexité, mais en respectant le texte de loi et la séparation entre droits individuels et lignes partisanes.
M. M.

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MTN, UBA et JUMO lancent MoMo Kash pour démocratiser l'accès au crédit

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 11:46

MTN Mobile Money, en partenariat avec United Bank for Africa (UBA) et la FinTech JUMO, a officiellement lancé MoMo Kash au Bénin. Ce service de microcrédit permet aux abonnés MTN d'emprunter de l'argent directement depuis leur portefeuille MoMo en composant le *880#. Le lancement a également été l'occasion de récompenser les deux meilleurs utilisateurs du service, testé jusqu'alors en phase pilote.

MoMo Kash est désormais disponible pour tous les abonnés Mobile Money de MTN Bénin. Il permet aux particuliers comme aux petites entreprises d'accéder à des prêts instantanés, utilisables pour des retraits ou des transactions via MoMo.
Le lancement du produit a été matérialisé par la signature d'un accord de partenariat entre MTN Mobile Money, UBA et JUMO, après plusieurs mois de phase expérimentale. « Nous partageons une même conviction : l'accès au crédit est un privilège, mais aussi un levier de transformation sociale. Avec MoMo Kash, nous franchissons un cap décisif vers une finance digitale accessible, rapide et adaptée au quotidien de chaque Béninois. »,a déclaré Saturnin Agbokossi, Directeur Exécutif de UBA.

Accessible directement depuis un téléphone mobile, MoMo Kash permet aux abonnés de demander un prêt en composant 880# puis 5 3. Le montant empruntable peut atteindre jusqu'à *150 000 FCFA, offrant une solution rapide pour faire face à des besoins urgents.

Ce produit innovant représente une opportunité pour les trois partenaires de générer des revenus tout en répondant aux besoins de financement rapide de la population
Franck Ahissou, Directeur de la banque digitale de UBA, a salué le chemin parcouru :
« Le parcours a été long, un véritable parcours du combattant. Aujourd'hui, nous avons la joie et la fierté de lancer officiellement MoMo Kash. »

Bryan Siyam, Directeur Régional Afrique Francophone de JUMO, a souligné la portée de cette collaboration :
« Ce lancement est le fruit d'une synergie exceptionnelle entre MTN, UBA et JUMO. Ensemble, nous rendons l'accès au crédit plus rapide, plus abordable et plus fiable pour les millions d'utilisateurs de MoMo. »

De son côté, Serge Soglo, Directeur Général de MTN Mobile Money, a rappelé l'engagement de l'entreprise :
« Notre ambition est de garantir que chaque Béninois, où qu'il soit, ait accès à des services financiers modernes. C'est notre mission depuis 15 ans. »

Les meilleurs utilisateurs récompensés
Le lancement a aussi été marqué par la distinction des deux meilleurs utilisateurs du service pendant la phase pilote. Selon Bryan Siyam, le projet pilote « Faaba », lancé en juillet 2024 et amélioré en janvier 2025, a permis de distribuer 14 milliards de FCFA à environ 5 000 agents MoMo, avec un taux de défaut inférieur à 0,5 %.
« Les distinctions de ce soir récompensent non seulement la performance exceptionnelle, mais aussi la responsabilité inébranlable de ces agents », a-t-il ajouté.

Ainsi, Kpetekousso Rodrigue et Agueh Sylvie Fridore ont été désignés comme les deux plus grands utilisateurs du service. Ils ont respectivement reçu un chèque de 1 million de FCFA et 500 000 FCFA.

« Je suis très émue. Je ne m'y attendais pas. MoMo Kash m'a beaucoup aidée. Si le montant pouvait être un peu plus élevé, ce serait encore mieux », a confié Agueh Sylvie Fridore.

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Voici la liste des admissibles convoqués pour la visite médicale

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 01:13

95 candidats ont été déclarés admis au concours direct de recrutement de cent quinze (115) fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2024. Les interessés sont invités pour la phase de la visite médicale qui se déroule du lundi 27 au mercredi 29 octobre 2025, au Centre médico-social de la garnison de Cotonou. Voici la liste des candidats par ordre de mérite.

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Voici la procédure d'accrédition des médias étrangers

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 01:09

Les journalistes de la presse étrangère désireux de couvrir les élections législatives et communales 2026 au Bénin sont invités à soumettre leur demande d'accréditation sur le site internet de la Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication (HAAC). L'annonce a été publié ce lundi 20 octobre 2026 à travers un communiqué.

La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) invite les professionnels des médias de la presse étrangère qui souhaitent faire la couverture des élections législatives et communales couplées du 11 janvier 2026 que la réception des demandes d'accréditation a débuté ce lundi 20 octobre 2026.

Pour soumettre sa demande , il faut se rendre sur le site internet de la HAAC, dans le menu « Services / Accréditations » ensuite cliquer l'adresse suivante : www.haac.bj.

Il est impératif de mentionner en objet : « Couverture médiatique des élections législatives et communales du 11 janvier 2026 » et suivre les instructions en renseignant les informations suivantes : le nom de l'organe de presse représenté, les informations relatives au journaliste (nom et prénoms) et la fonction qu'il occupe au sein dudit média.

La liste des pièces qui doivent accompagner cette demande en ligne figure sur le même site internet.
La date limite de dépôt des demandes est fixée au vendredi 21 novembre 2025 à 17 heures.

Marina HOUENOU (Stag)

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CDC Bénin lance l'initiative IDERA pour booster l'entreprenariat féminin

24 Heures au Bénin - Tue, 21/10/2025 - 01:05

La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin) a procédé, le jeudi 16 octobre 2025, au lancement d'une initiative dénommée IDERA ; un programme destiné à identifier, accompagner et financer des femmes porteuses de projets structurants, durables et ambitieux.

Visant à offrir un accompagnement pour la structuration de leurs projets et à faciliter l'accès des femmes entrepreneures aux financements ; IDERA repose sur trois piliers fondamentaux.
l'inclusion pour mettre en valeur la force productrice de la femme ;
l'intégration pour créer un package d'accompagnement ;
l'innovation par l'appui de la CDC Bénin qui se démarque d'un investisseur financier classique.
Ainsi, les femmes entrepreneures auront l'occasion de postuler à un appel à projets. Les projets à soumettre doivent répondre aux critères ci-après :
le projet doit être basé au Bénin ;
il doit être développé dans les secteurs de l'industrie, l'innovation ou les services ;
présenter un coût minimum de 3 milliards de francs CFA.
Le formulaire de candidature est accessible sur le site web de la CDC Bénin, via la plateforme https://idera.cdcbenin.bj.
En plaçant le financement inclusif au cœur de son action, la CDC Bénin selon la représentante de ONU Femmes, démontre sa vision et sa confiance dans le potentiel économique et le leadership des femmes. Elle s'inscrit également dans la mission de l'organisation onusienne ; celle de permettre à chaque femme d'accéder aux ressources, aux opportunités et aux soutiens nécessaires pour faire prospérer ses talents et ses entreprises.

« A travers des initiatives comme IDERA, c'est toute une plateforme de confiance et d'impact qui se met en place. Une plateforme où les femmes ne sont plus de simples bénéficiaires, mais de véritables actrices de développement durable et de la prospérité collective », a-t-elle souligné réitérant l'engagement de l'organisation internationale aux côtés du gouvernement du Bénin, de la CDC, et des partenaires, pour faire du financement inclusif, « un levier de transformation structurelle et durable ». Fière de cet exemple édifiant du Bénin, elle a formulé le vœu que l'initiative IDERA inspire d'autres pays et institutions de la région.
Dans son intervention, la directrice générale de la CDC Bénin, Maryse LOKOSSOU affirmait : « Investir dans les femmes est une stratégie assumée de croissance » ; et la CDC Bénin ne présente dans son portefeuille aucun projet porté par une femme. Un constat qui appelle à agir et justifie l'initiative IDERA par laquelle la CDC Bénin ambitionne de « créer des championnes nationales, des femmes qui feront briller le Bénin, au-delà de ses frontières et montreront que dans le pays, l'ambition féminine peut rimer avec performance, leadership et impact ».
Suivant les explications de Maryse LOKOSSOU, il ne s'agit pas seulement de faciliter l'accès à des ressources. Il s'agit aussi et surtout, de « construire un véritable écosystème de confiance et de performance autour des femmes entrepreneurs ». « Le développement du Bénin ne se fera pas sans les femmes ; et grâce à IDERA, il se fera par les femmes, avec les femmes et pour les femmes », a indiqué la directrice générale de la CDC Bénin.
Saluant l'initiative qui intervient dans un contexte marqué par la célébration de la journée internationale de la femme rurale, la Ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya ASSOUMAN, a souhaité que les femmes rurales, très ingénieuses et créatrices de richesse, puissent être inclues dans le programme.
« Libérer le potentiel du financement inclusif : transformer les projets portés par les femmes en champions économiques », c'est le thème d'un panel animé par des responsables d'institutions partenaires de la CDC Bénin.

F. A. A.

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Opération Volontaire pour l'accès à l'éducation phase 3 (VAE) : Boost Faso offre 3 mini bibliothèques entièrement équipées et plus de 250 kits scolaires à 3 écoles en zone rurale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:54

Dans un élan de solidarité nationale et de patriotisme concret, l'association Boost Faso a marqué ce samedi 04 octobre 2025 une nouvelle étape significative dans son engagement pour l'éducation avec la tenue effective de la troisième Édition de son projet phare, « Opération VAE » (Volontaires pour l'Accès à l'Éducation).

Plus qu'une simple distribution de kits scolaires, cette opération incarne une vision partagée : celle, portée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, d'un Burkina Faso uni, résilient et se construisant main dans la main pour les générations futures. En ciblant spécifiquement les enfants les plus vulnérables, les orphelins des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les enfants en situation de handicap, ceux vivant dans des orphelinats et les zones touchées par l'insécurité, Boost Faso se positionne en véritable « VDP (Volontaire pour la Défense de la Patrie) de l'éducation ».

Une innovation majeure pour cultiver l'excellence

Si la distribution de 250 kits scolaires complets a une nouvelle fois illuminé le visage des enfants et de leurs enseignants, la grande nouveauté de cette édition 2025 est l'inauguration des trois mini-bibliothèques entièrement équipées offertes par l'association Boost Faso. Deux écoles primaires à savoir l'école primaire de Tabtenga et l'école primaire de Nagreongo, ainsi qu'un lycée, le Lycée De Loumbila A, soigneusement sélectionnés, sont les heureux bénéficiaires de ces infrastructures de savoir. Quant aux kits scolaires, ils ont été répartis entre ces 3 écoles et l'action sociale de la gendarmerie nationale pour les orphelins des FDS tombés au front. Dans de nombreuses zones rurales, un livre est une denrée rare. Une bibliothèque scolaire est souvent un rêve inaccessible. En offrant ces infrastructures de lecture et d'apprentissage , nous voulons éveiller les consciences, cultiver l'excellence et ouvrir les esprits de ces élèves , avenir de notre pays, sur le monde », a déclaré Mr Oumar DICKO, Président de Boost Faso. Cette initiative vise à combler un fossé crucial et à insuffler une culture de la lecture, socle de toute connaissance et de tout développement durable.

Enfin, il est important de rappeler que depuis son lancement, l'Opération VAE a déjà franchi des caps impressionnants, en permettant la scolarisation de plus de 1000 élèves sur l'ensemble du territoire national. Un chiffre qui témoigne de la détermination sans faille de l'association et de ses partenaires à œuvrer pour l'éducation de sa jeunesse et l'intérêt de notre patrie.

Cet engagement collectif est le fruit d'un partenariat vertueux entre les membres de Boost Faso, ses partenaires, et toutes les bonnes volontés qui ont répondu présent à l'appel. « C'est par ce genre d'actions concrètes, portées par l'amour de la patrie, que nous construirons le Burkina de demain. Des milliers d'enfants bénéficieront de ces bibliothèques ; c'est un investissement inestimable pour notre avenir commun », a-t-il ajouté.

La Phase 3 de l'Opération VAE n'est pas une fin, mais un jalon de plus sur la voie tracée par Boost Faso. Elle démontre avec force que, dans l'esprit de résilience prôné par les plus hautes autorités, l'éducation reste l'arme la plus puissante pour bâtir une nation solidaire, fière et tournée résolument vers un développement durable. Notre défi pour les prochaines éditions est de doter encore plus d'écoles de ses infrastructures innovantes, pourquoi pas l'ensemble du territoire national.

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Burkina/Recherche et innovation : Le FONRID clôture 15 projets et appelle à une meilleure exploitation des résultats

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:53

L'Institut des sciences des sociétés (INSS) a abrité, ce lundi 20 octobre 2025, l'atelier de clôture des projets de recherche et d'innovation. Cette rencontre a permis de présenter les résultats obtenus à l'issue de deux années de mise en œuvre de 15 projets financés à hauteur de 400 millions de FCFA, avec l'appui de plusieurs partenaires techniques et financiers ainsi que de l'État à travers le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID).

Les 15 projets présentés concernent divers secteurs tels que l'agriculture, la santé, l'énergie, la transformation des produits locaux et les chaînes de valeur agroalimentaires.

Pour le directeur général du FONRID, Dr André Bationo, les résultats obtenus sont prometteurs et le plus important, c'est que ces résultats soient utilisés par les communautés et les opérateurs économiques.

Le directeur général a également insisté sur la nécessité de valoriser les résultats de la recherche afin qu'ils produisent un impact concret sur le quotidien des populations.

Ce sont au total 15 projets qui ont été sélectionnés

« Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus parce que lorsque vous les regardez, je pense que l'essentiel maintenant, c'est de faire en sorte que ces résultats-là puissent être utilisés par les communautés et par les opérateurs économiques. C'est notre objectif à l'heure actuelle. Vous avez vu la transformation agroalimentaire qui a été faite grâce aux 400 millions qui ont été injectés. Donc le défi maintenant, c'est que vous, en tant qu'hommes et femmes de médias, vous arriviez à porter notre message loin afin que des opérateurs économiques viennent investir pour produire massivement les prototypes qui sont exposés. L'essentiel, comme le secrétaire général l'a dit, ce n'est pas de venir exposer en salle les résultats. L'essentiel pour nous, c'est que les résultats produisent des impacts afin que tout le monde ressente cela », a souligné le directeur du FONRID, Dr André Bationo.

Le secrétaire général du ministère en charge de la recherche et de l'innovation a salué la tenue de cet atelier. Selon lui, la recherche et l'innovation constituent des leviers essentiels pour le développement du Burkina Faso, notamment dans un contexte où le pays aspire à une souveraineté scientifique et technologique.

« Pour avoir mobilisé une somme de 400 millions de francs CFA pour mettre en œuvre ce projet, cela démontre la volonté et l'engagement du gouvernement et du ministère en charge de l'innovation d'accompagner les activités qui vont permettre d'obtenir des résultats pour booster l'économie nationale. Ces résultats doivent produire des effets visibles. Ce n'est pas la recherche seule qui peut le faire, il faut l'implication du secteur privé et du monde industriel », a-t-il souligné.

Environ 400 millions de FCFA ont été mobilisés pour accompagner les projets

En rappel, le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) a pour mission d'offrir un cadre de mobilisation et de financement sécurisé et transparent aux activités de recherche et d'innovation des secteurs public et privé, de permettre à la recherche et à l'innovation d'occuper une place prépondérante dans la politique de développement du Burkina Faso et de soutenir des projets de génération et/ou de diffusion de nouvelles connaissances. Il intervient dans divers domaines tels que l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'environnement ; la transformation agroalimentaire, la santé humaine et animale ; l'énergie et les mines, les bâtiments ; l'eau et l'assainissement ; etc.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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Responsabilité sociétale des entreprises : Bravia Hôtel offre un forage et des fournitures scolaires à l'école primaire Nelson Mandela

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:52

À l'occasion de la célébration de ses 10 ans d'existence, Bravia Hôtel a offert un forage ainsi que des fournitures scolaires à l'école primaire Nelson Mandela, située dans le quartier Cissin de Ouagadougou. La cérémonie officielle de remise du don a eu lieu ce lundi 20 octobre 2025 au sein de l'établissement. Selon les responsables de Bravia Hôtel, offrir un accès durable à « l'or bleu » est essentiel pour garantir aux élèves un environnement d'apprentissage sain et propice à leur épanouissement.

En octobre 2015, Bravia Hôtel ouvrait ses portes dans la capitale burkinabè. Pour marquer cet anniversaire, l'établissement hôtelier a décidé d'apporter sa contribution aux efforts du gouvernement dans le domaine de l'éducation. L'école primaire Nelson Mandela, située dans l'arrondissement 6 de Ouagadougou, souffrait d'un manque chronique d'eau, rendant difficile l'assainissement de l'école et l'entretien du jardin scolaire. Grâce à la mobilisation des ressources par Bravia Hôtel, ce problème appartient désormais au passé. En plus du forage, des fournitures scolaires ont été offertes pour soulager les parents d'élèves.

Le forage

« Nelson Mandela a dit : “L'eau nourrit la vie, l'éducation transforme le monde.” L'accès à l'eau potable et à une éducation de qualité est un droit fondamental pour chaque enfant. En dotant cette école d'un forage, nous souhaitons non seulement améliorer les conditions d'hygiène et de vie des élèves, mais aussi créer un cadre favorable à l'apprentissage et à l'épanouissement. Cette journée est donc symbolique à plus d'un titre. Elle marque la volonté de Bravia Hôtel Ouagadougou de contribuer activement à la vie communautaire. Elle réaffirme notre attachement à cette belle ville qui nous a accueillis il y a dix ans et traduit notre reconnaissance envers la société burkinabè, ainsi que notre désir de lui rendre, par des actes concrets, la confiance et les opportunités qu'elle nous a offertes », a déclaré Sunil Garg, directeur d'exploitation par intérim de Bravia Hôtel.

Les meilleurs élèves de l'établissement ont reçu des fournitures scolaires

La directrice régionale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kadiogo, Adiarata Sawadogo, a salué ce geste, soulignant son impact sur la vie des élèves.

« Parmi les réformes engagées dans notre système éducatif depuis 2024 figure la promotion du jardinage dans les établissements scolaires. Cette activité permet d'allier savoir intellectuel et apprentissage pratique. Ce forage contribuera à l'assainissement, à l'amélioration des conditions d'hygiène et de vie des enfants. Il permettra aussi de renforcer la cantine scolaire grâce à l'entretien du jardin », a-t-elle indiqué avec satisfaction.

L'école primaire Nelson Mandela accueille plus de 1 000 élèves. Pour Véronique Kangnama, représentante de l'établissement, ce don vient soulager les élèves et la direction.

À gauche, Adiarata Sawadogo, et à droite, Véronique Kangnama ont remercié Bravia Hôtel pour ce geste

« Nous venons de recevoir un cadeau inestimable. Nous manquions cruellement d'eau, ce qui rendait difficile la désaltération des élèves et nous avait contraints à suspendre les activités de jardinage. Grâce à ce forage, nous pourrons relancer ces activités pour le plus grand bonheur des enfants », a-t-elle témoigné, émue.

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D'autres activités prévues pour marquer l'anniversaire

Dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire, Bravia Hôtel prévoit d'autres initiatives sociales et festives, notamment une journée de sensibilisation, de dépistage et de bien-être contre le cancer du sein, ainsi que des animations à l'hôtel 4 étoiles. Fondé en 2015 en Afrique de l'Ouest, Bravia Hôtel est une chaîne hôtelière internationale synonyme de confort, de qualité et de richesse culturelle. Le groupe propose deux catégories d'établissements :

• Bravia Hôtel (haut de gamme),
• Bravia Eco Hôtel (économique).

Sunil Garg remettant un sac à l'un des meilleurs élèves de l'établissement

Depuis sa création, le groupe a ouvert plusieurs hôtels 4 et 5 étoiles en Afrique et en Inde. Sur le continent africain, Bravia est présent au Niger, au Burkina Faso, au Togo et au Maroc.

SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Burkina/Commande publique : Les acteurs formés sur la nouvelle réglementation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:50

Koudougou, dans la région de Nando, accueille ce lundi 20 octobre 2025, le lancement de la campagne nationale de formation des acteurs sur la nouvelle réglementation de la commande publique qui va s'étendre du 20 octobre au 14 novembre 2025. Cette formation fait suite à l'adoption de la loi n°2024-05/ALT du 20 avril 2024 portant réglementation générale de la commande publique et ses textes d'application. Initiée par l'Autorité de régulation de la commande publique, elle devrait permettre aux personnes responsables de la commande publique de mieux comprendre les innovations introduites dans la nouvelle loi en matière de planification, de passation, d'exécution et de contrôle des marchés publics.

L'adoption de la loi n°2024-05/ALT du 20 avril 2024 et des décrets d'application y afférant, vise à corriger les insuffisances du dispositif réglementaire précèdent, à intégrer les meilleures pratiques internationales et à répondre aux attentes des citoyens en matière de gestion responsable des ressources publiques. Selon le secrétaire permanent de l'ARCOP, Modeste Yaméogo, ce nouveau cadre juridique améliore la gestion, la passation et l'exécution des marchés en ce sens qu'il offre aux acteurs plus de possibilités et de la célérité dans le traitement des dossiers afin d'avoir des prestations de qualité.

Les personnes chargées de la commande publique vont en apprendre davantage sur les innovations introduites dans la nouvelle loi

Plusieurs innovations majeures qui visent à moderniser le cadre juridique et institutionnel de la commande publique y ont été apportées. À en croire le secrétaire permanent de l'ARCOP, le nouveau dispositif réglementaire permet de renforcer la lutte contre la fraude et la corruption dans les marchés publics. Il prend également en compte la passation des marchés publics prenant en compte les questions économique, sociale et environnementale. Autre innovation, la prise en compte des couches vulnérables dans la passation des marchés. « Les entreprises naissantes par exemple sont prises en compte avec une disposition qui est la possibilité de ne plus exiger des références similaires pour ces entreprises comme élément de capacité technique lorsque le montant prévisionnel du marché est inférieur à trois cents (300) millions de FCFA TTC, afin de leur permettre de rentrer dans la commande publique. Aussi, le dispositif permettant le règlement des différends concernant la commande publique a été allégée pour éviter les blocages dans la gestion des différentes procédures », a précisé Modeste Yaméogo.

Modeste Yaméogo, secrétaire permanent de l'ARCOP

C'est en vue de permettre une bonne maîtrise de ces innovations et une meilleure application de la nouvelle loi par les acteurs en charge de la commande publique que la présente campagne de formation, qui va concerner l'ensemble des régions du pays se tient. Elle a déjà démarré à Ouagadougou et a permis de former plus de 250 personnes durant des sessions qui durent chacune 5 jours. En plus de la session qui démarre ce jour au profit des acteurs de Nando, deux autres sessions se tiennent simultanément à Bobo-Dioulasso et à Manga.

Lucien Guengueré, secrétaire général de la région de Nando a invité les participants à suivre la formation avec assiduité

Le secrétaire général de la région de Nando, Lucien Guengueré, qui a procédé à l'ouverture des travaux, s'est réjoui du choix porté sur la région pour le lancement de la campagne. Il a invité les participants à suivre avec assiduité la formation afin que les prestations qu'ils vont offrir soient de qualité.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Cancers féminins : La Fondation Orange Burkina Faso invite au dépistage précoce à travers une conférence publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:45

Orange Burkina Faso, à travers sa Fondation, a organisé le vendredi 17 octobre 2025 une conférence publique sur les cancers féminins. L'activité, qui a réuni des associations estudiantines et de lutte contre le cancer, a eu pour objectif d'attirer l'attention sur l'existence des cancers féminins et surtout d'inciter à une prise de conscience pour un dépistage précoce de ces cancers afin de se donner toutes les chances d'en guérir.

Les cancers féminins représentent 40% des cas de cancers au Burkina Faso. Le cancer du sein représente particulièrement 55,3% des cancers gynécologiques. Chaque jour, ce sont trois femmes qui meurent du cancer du sein au Burkina Faso. Être atteinte d'un cancer du sein ou du col de l'utérus n'est pourtant pas synonyme de mort imminente, il est possible d'en guérir. Et pour optimiser les chances de guérison, le dépistage précoce reste l'une des meilleures alternatives. C'est pourquoi la Fondation Orange a initié la présente conférence en collaboration avec des associations estudiantines, la faîtière des associations de lutte contre le cancer et la Ligue burkinabè contre le cancer. Elle a pour objectif de plaider pour un diagnostic précoce et une adhésion forte au dépistage des cancers du sein et des lésions précancéreuses.

Vue des participants

Selon le Pr Nayi Zongo, coordonnateur du programme national de lutte contre le cancer, si cette maladie est dépistée tôt, l'on a 90% de chances d'en guérir. Il note cependant que malgré la gratuité du dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus et du cancer du sein, seulement 20% des femmes se font dépister. C'est pourquoi, soutient-il, des initiatives de communication comme la présente conférence doivent être multipliées et pérennisées, car elles contribuent à une meilleure prise de conscience de l'existence réelle de ces cancers et permettent aux femmes de connaître l'existence des moyens de prise en charge.

Il souligne tout de même que des initiatives de proximité comme les cliniques mobiles constituent un levier pour l'adhésion forte des femmes au dépistage des cancers féminins. Elles ont permis de dépister pour le cancer du sein 15 000 femmes par écho-mammographie et 105 000 femmes en ce qui concerne les lésions précancéreuses. Aussi, 2 millions de femmes ont appris l'auto-examen des seins.

Selon le Pr Nayi Zongo, coordonnateur du programme national de lutte contre le cancer, si le cancer est dépisté tôt, l'on a 90% de chances d'en guérir

Pr Nayi Zongo invite les femmes à faire un autoexamen des seins, une fois par mois à 20 ans, un examen médical, une fois par an à partir de 35 ans, une écho-mammographie, une fois tous les 3 ans à partir de 40 ans et une écho-mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans.

Il faut noter que depuis deux ans, la Fondation Orange s'investit dans la lutte contre le cancer du sein, en accompagnant financièrement la Ligue burkinabè contre le cancer du sein dans la prise en charge des personnes malades. À en croire Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la Fondation Orange, en 2024, ce sont plus de 100 personnes qui ont été prises en charge et en 2025, 134 personnes.

Cette conférence constitue un pas de plus dans l'engagement de la Fondation en ce qui concerne la lutte contre le cancer du sein. « Nous espérons que toutes les personnes qui sont dans cette salle soient à la sortie des ambassadeurs qui vont porter le combat contre le cancer du sein dans leur milieu de vie. Le cancer du sein n'est pas synonyme d'une mort certaine. Nous allons inviter les gens à se faire dépister », a-t-il plaidé.

À en croire Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la Fondation Orange, en 2024, ce sont plus de 100 personnes qui ont été prises en charge par la Fondation et en 2025, 134 personnes.

Ibrahim Hema a laissé entendre que pour cette année, l'enveloppe allouée pour la prise en charge des femmes atteintes par le cancer du sein connaîtra une évolution significative pour atteindre 100 millions de FCFA. Cet argent va servir pour la chirurgie et la chimiothérapie au profit des femmes atteintes. Les activités menées par la Fondation dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein seront lancées en octobre et vont se dérouler sur 12 mois.

En plus de cette conférence, il est prévu un cross populaire le samedi 25 octobre 2025, qui va partir du siège de Orange Burkina Faso vers l'archevêché. Le 28 octobre, une clinique mobile va se déporter au niveau de Orange Digital Center pour un dépistage au profit des femmes du quartier. Les hommes sont également invités à se faire dépister, car ils sont susceptibles de développer la maladie. Des études récentes démontrent que 2,6% des cancers du sein sont retrouvés chez les hommes.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Révolution sankariste : L'adjudant-chef major à la retraite, Abdrahamane Zetiyenga témoigne avec son livre « Capitaine Thomas Sankara : à la découverte d'un leader charismatique »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:40

En marge de la commémoration du 38e anniversaire de l'assassinat du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, l'adjudant-chef major à la retraite, Abdrahamane Zetiyenga a présenté son premier ouvrage intitulé « Capitaine Thomas Sankara : A la découverte d'un leader charismatique ». La cérémonie de dédicace du livre organisée par le Comité international du mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) a lieu le samedi 11 octobre 2025, à Ouagadougou.

Cette cérémonie de dédicace a connu la présence de grands témoins de cette période révolutionnaire, à l'image de Basile Guissou, ancien ministre de Thomas Sankara, par ailleurs préfacier de l'œuvre.

Ce livre selon son auteur, compagnon d'armes de Thomas Sankara, vise à raviver la flamme sankariste, afin que la mémoire de Thomas Sankara ne meurt jamais. L'adjudant-chef major à la retraite, Abdrahamane Zetiyenga a indiqué que l'œuvre est le fruit de plus de trente années de travail.

Pour lui, l'objectif est de restituer avec précision les faits vécus, loin des récits partisans. À l'entendre, ce livre se veut être une source d'inspiration pour la jeunesse burkinabè, afin qu'elle s'inspire d'un homme de justice, de paix et d'exemplarité.

À en croire l'auteur, le livre « Capitaine Thomas Sankara : à la découverte d'un leader charismatique » n'est que la première partie d'une série de quatre tomes. Les trois autres suivront et aborderont la révolution, son déroulement et l'assassinat du capitaine Thomas Sankara.

Le Pr Mamadou Lamine Sanogo, directeur de recherche à l'Institut national des sciences des sociétés (INSS) et présentateur de l'ouvrage, a précisé que ce livre n'est pas un simple exercice académique, c'est l'accomplissement d'un devoir de mémoire et de redevabilité, celui d'un disciple rendant hommage à son chef, à son mentor. C'est, selon lui, un apport majeur à la compréhension d'une figure emblématique de l'histoire du Burkina Faso.

De son côté, le préfacier, Basile Guissou, a salué le courage de l'auteur pour la publication d'un tel ouvrage qui contribue à faire vivre la mémoire du capitaine Thomas Sankara et à inspirer la nouvelle génération grâce aux témoignages de ceux qui l'ont connu comme l'auteur. Il a appelé d'autres acteurs de la révolution démocratique et populaire à témoigner à leur tour afin d'enrichir le récit collectif de cette révolution.

L'œuvre, qui compte 327 pages, 20 chapitres, une bibliographie détaillée et plus de 300 images inédites et éditée aux Éditions Mercury, est accessible notamment au mémorial Thomas-Sankara au prix unitaire de 15 000 F CFA.

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Crédit photo : William Combary / Artistes.bf

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‎Le Faso Digital 2025 : Différents acteurs saluent une innovation qui propulse le numérique burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:30

Lancée le samedi 18 octobre à Ouagadougou, la première foire virtuelle dédiée aux solutions digitales du Burkina Faso, le Faso Digital, suscite un engouement unanime. Entre encouragements, fierté nationale et espoir d'un avenir numérique plus inclusif, participants et exposants livrent leurs impressions à chaud sur cette initiative signée LeFaso.net.

Mamadou Idogo, chef de département marketing à Moov Africa : « C'est une très bonne initiative, dans la mesure où cette foire va mettre en avant les innovations technologiques du Burkina. Au niveau du stand de Moov Africa sur Le Faso Digital, nous présentons nos solutions digitales ainsi que nos produits et services en lien avec les innovations. J'aimerais dire aux Burkinabè de croire au numérique et d'investir dans ce secteur, car il constitue un véritable catalyseur de croissance. » ‎

‎Bantida Samire Yoni, commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité : « C'est une activité à saluer, et c'est la raison pour laquelle nous avons tenu à être présents, pour encourager le promoteur et lui témoigner toute notre solidarité. C'est une première, et elle permettra de regrouper les différents acteurs du digital pour voir ce que chacun propose. Nous sommes particulièrement intéressés, car à travers cette plateforme, nous pourrons repérer des ingénieurs capables de développer des solutions innovantes pour répondre à nos besoins dans la lutte contre la cybercriminalité. J'encourage les populations à ne pas avoir peur du numérique, à se l'approprier tout en en faisant une utilisation responsable. Il faut chercher à comprendre et à s'instruire, afin que le numérique ne soit pas perçu comme une menace, mais bien comme une source de développement pour tous. » ‎

Charles Bazié, manager digital chez Orange Burkina Faso : « C'est une très belle initiative qui permet de propulser une fois de plus le digital au Burkina Faso. C'est une première que d'avoir une foire virtuelle dédiée au numérique, et c'est une initiative fort louable à laquelle il faut adhérer massivement. J'invite les gens à visiter la plateforme et à la consulter. C'est vrai que pour une première édition, ce n'est pas évident, mais c'est ainsi que naissent les grandes réalisations. Les foires physiques demandent du temps et des déplacements, alors qu'une foire numérique en ligne offre plus de flexibilité pour participer. Elle permet aussi de découvrir de nombreuses compétences, ressources et entreprises qui proposent des solutions innovantes. Pour moi, c'est une excellente idée : cela constitue un véritable catalogue de ressources accessible à tout moment. »

Marcus Koama, promoteur de La Tribune du Faso : « Je tiens à féliciter le Dr Cyriaque Paré pour cette belle initiative. LeFaso.net, pionnier du numérique au Burkina Faso, démontre encore une fois son leadership après plus de vingt-deux ans d'existence. Le Faso Digital est une foire numérique qui permet aux différents acteurs, qu'ils soient professionnels des médias ou d'autres secteurs, d'échanger en ligne et de découvrir ce que chacun peut apporter pour faire évoluer le domaine. C'est également une très bonne plateforme pour les médias, car elle offre la possibilité d'accéder à des solutions en ligne variées. J'ai pris le temps d'explorer la plateforme et j'ai constaté qu'elle regorge de propositions intéressantes. Par exemple, plusieurs développeurs y exposent leurs créations, et la conception même du site est très innovante. Cela nous donne plus d'options dans le choix de nos outils numériques et renforce la dynamique digitale du pays. » ‎

‎Oho Bénéficencia Hien, étudiante à ISCOM : « Je trouve que cette plateforme peut nous permettre d'aller au bout de nos idées. Nous pouvons aussi y proposer nos propres suggestions pour l'améliorer, et cela peut nous motiver davantage à produire de meilleurs résultats. »

Wendlasida Cédric Zida, participant à la foire virtuelle : « Je participe à la première édition du Faso Digital en tant que start-up. Je suis l'initiateur du projet Académie des concours et examens, une solution numérique qui accompagne les élèves en classes d'examen du BEPC, ainsi que les candidats aux concours professionnels et de la fonction publique, à travers des QCM interactifs. Je trouve que cette foire est une excellente initiative.

Par votre micro, je profite de remercier le Dr Cyriaque Paré pour cette belle idée. Aujourd'hui, tout le monde possède un smartphone et utilise WhatsApp. Notre solution s'appuie justement sur cette application pour faciliter la préparation aux examens et concours. Grâce à cette plateforme, nous avons l'opportunité de présenter nos solutions et de créer du networking avec de potentiels investisseurs. Je pense que tout le monde y trouvera son compte. »

Propos recueillis par Farida Thiombiano
‎Lefaso.net

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Ouverture des inscriptions pour les 21e et 5e sessions des formations Certificat OHADA au CERPAMAD

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:11

Certificat OHADA de renforcement des capacités en Droit des Affaires

Début de formation samedi 25 octobre 2025 au CERPAMAD

21ième Session - Inscriptions en cours

Cercle OHADA du Burkina vous offre l'opportunité de maitriser l'OHADA en 12 séances de formation pratique qu'elle organise à Ouagadougou. Cette formation a pour objectif de permettre aux participants de s'approprier le Traité OHADA et les 11 Actes uniformes dérivés OHADA afin de leur assurer une maitrise de l'environnement juridique qui encadre les relations d'affaires dans l'espace OHADA.

Travailleurs, hommes d'affaires, consultant indépendant, étudiants, demandeurs d'emploi, créateurs d'entreprises, candidat à l'entrepreneuriat ou autres, cette initiative est une véritable opportunité pour vous permettre d'éviter ou de minimiser les risques juridiques liés à la méconnaissance des textes de l'OHADA dans votre cadre de travail.

Inscrivez-vous pour la 21ième Session du programme de formation au Certificat OHADA de renforcement des capacités en droit des affaires africain « Comprendre l'OHADA en 12 séances ». Cette formation d'une durée totale de 48h (4h chaque samedi de 8h à 12h) a pour objectif de bien outiller les participants sur le Traité OHADA et les 11 Actes uniformes dérivés. Les 12 séances de formation sont assurées par des praticiens avertis justifiant d'une expérience de plusieurs années et ayant des compétences pédagogiques certaines.
Frais de participation : 150 000 FCFA par personne. NB : Le Code OHADA (dernière édition) est obligatoire

Certificat OHADA de spécialité en Recouvrement et voies d'exécution

5ième Session – Début de formation samedi 25 octobre 2025 au CERPAMAD

Les inscriptions ont commencé pour la 5ième Session du Certificat OHADA de spécialité en recouvrement et voies d'exécution en 40h soit 10 séances de 4h. Le démarrage est prévu pour le samedi 25 octobre 2025 à partir de 8h au CERPAMAD (siège). Cette formation spécialisée courte et intensive vise à fournir aux participants des connaissances et des pratiques adéquates en recouvrement et voies d'exécution. Un programme simple qui vous enrichit sans vous submerger. Au-delà de la formation, rencontrez d'autres professionnels, vivez des moments riches en partages et construisez des relations solides et durables.
Frais de participation : 175 000 FCFA par personne. NB : Code OHADA (dernière édition) est obligatoire et Code du recouvrement de créance (recommandé)

Le Certificat OHADA est indispensable de nos jours pour une meilleure compréhension et une pratique harmonisée du droit uniforme des affaires. Ces formations s'adressent à toute personne ayant un niveau universitaire et qui s'exprime correctement en langue française. Elles vous permettront de booster vos compétences et améliorer votre profil avec une formation pratique sur l'OHADA. Se former c'est se rendre indispensable pour l'entreprise en maitrisant les dispositions de l'OHADA en peu de temps. Votre certification sera votre avantage compétitif.

Dossier d'Inscription :
1 photo d'identité
Fiche d'identification individuelle (à remplir et retourner). NB : Nombre de place limité à 15 personnes par session. Il faut au moins 5 inscrits pour démarrer une session.

Informations § Inscriptions contacter Cercle OHADA du Burkina : Récépissé n° : N 00000 508101/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 28 janvier 2019, Siège social Immeuble CERPAMAD sis à la Zone du bois ; N° IFU : 00111804 E ; E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr ou cerclohadaburkina@gmail.com ; Tél / Mobile : (+226) 78 27 00 74 / 75 31 57 92 ou Tél / Fixe : (+226) 25 36 07 03 (Secrétariat du CERPAMAD, sis à la zone du bois, près du canal de Zogona, ex-secteur 13 à Ouagadougou).
Ensemble, construisons l'Afrique de demain avec l'OHADA !

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In memoria : Maitre Kalé Diarra

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 23:00

Vingt et une (21) années que tu t'es endormie dans le seigneur ton Dieu.

Maitre Kalé Diarra
Ex Notaire à Ouagadougou

Papa, Ella, Fifi, Nana et Nael, Prient toutes celles et ceux qui l'ont connue et aimée, d'avoir pour elle une pieuse pensée.

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Avis de recrutement : Le Centre de Formation Professionnelle (CFP) PHENIX Formations recrute des formateurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 20/10/2025 - 22:00

Le Centre de Formation Professionnelle (CFP) PHENIX Formations recrute des formateurs dans les domaines suivants :

1. Protocole (cérémonie / accueil / organisation/ règles, etc.)
2. Gestion commerciale (vente en pharmacie / entreprise)
3. Développement personnel / organisation
4. Gestion/ livraison courrier
5. Gestion de stocks

6. Hôtellerie (Réception / Hébergement / service)
7. Gouvernance (hôtel / résidence / particulier)
8. Nettoyage / buanderie
9. Standard / réception en entreprise
10. Gestion caisse en entreprise
11. Conduite de direction / gestion de flotte
12. Informatique
13. Anglais commercial
14. Français (orthographe / grammaire / élocution)

Composition du dossier de candidature
1. Un Curriculum Vitae à jour, signé et daté
2. Une copie de la pièce d'identité
3. Une autorisation de former
4. Les justificatifs de l'expérience professionnelle

Réception des dossiers de candidature

cfp.phenixformations@gmail.com au plus tard le 27/10/ 2025
PHENIX Formations, la culture du travail bien fait !
Tél. : +226 50 80 56 56 / +226 04 36 47 47

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ARREC 2025 : Cotonou devient le carrefour de la régulation énergétique

24 Heures au Bénin - Mon, 20/10/2025 - 21:16

Le Président de l'Autorité de Régulation Régionale du secteur de l'Électricité de la CEDEAO (ARREC), Laurent Tossou, a annoncé ce lundi, lors d'une conférence de presse tenue en présence du Président de l'Autorité de Régulation de l'Électricité du Bénin (ARE Bénin), la tenue à Cotonou du 10ᵉ Forum régional de régulation de l'électricité de l'ARREC.

L'ARREC est l'organe régional chargé de la régulation des échanges transfrontaliers d'électricité en Afrique de l'Ouest.
« Le 10ᵉ Forum de l'ARREC se tiendra à Cotonou du 23 au 24 octobre et offrira une plateforme d'échanges de haut niveau autour de thèmes majeurs : dynamiques de coopération, défis de régulation, sécurité énergétique, cybersécurité et perspectives d'intégration du marché régional de l'électricité », a indiqué Édouard Dahomè, Président de l'ARE Bénin.

Selon lui, ce forum constitue un moment clé pour faire le point sur les progrès accomplis et tracer ensemble la voie vers une intégration énergétique plus solidaire, durable et inclusive.
En tant qu'autorité hôte, l'ARE Bénin se réjouit d'accompagner cette initiative qui renforce la synergie entre les régulateurs nationaux et régionaux.

Cette rencontre de haut niveau réunira les régulateurs nationaux de l'électricité, les représentants des ministères en charge de l'énergie des États membres de la CEDEAO, les sociétés d'électricité publiques et privées, les organisations régionales (CEDEAO, WAPP, OMVG, OMVS), les partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants de la société civile et du monde académique.

Durant ces deux jours, les participants procéderont à :
Un diagnostic de l'état actuel de l'intégration énergétique ouest-africaine
Des propositions concrètes pour renforcer la régulation régionale
L'élaboration d'une feuille de route pour l'harmonisation réglementaire
La sécurisation des projets interconnectés et le développement des infrastructures

Une plateforme stratégique pour l'intégration énergétique régionale
Le Président de l'ARREC a précisé que « L'objectif du forum est d'élaborer un mécanisme de communication simple sur les enjeux et défis du secteur de l'électricité dans l'ensemble des pays membres raccordés aux réseaux électriques ouest-africains. La technologie permet les échanges à distance, mais elle ne remplace pas la chaleur humaine et les initiatives de partage d'information que nous pouvons avoir en nous réunissant physiquement pour faire le point sur les travaux réalisés, les défis communs et les perspectives d'avenir. »

Abordant les préoccupations géopolitiques sous-régionales, Laurent Tossou a souligné que « Le réseau est déjà interconnecté, mais il nous faut trouver des solutions pour rester ensemble, faciliter le développement des infrastructures, encourager les investissements et adapter les directives au niveau de développement de chaque pays afin d'embarquer tout le monde dans la dynamique du marché régional. »

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Mali : la crise de l'or pourrait coûter très cher à Goïta

24 Heures au Bénin - Mon, 20/10/2025 - 20:04

La production malienne d'or a plongé entre août 2024 et août 2025. En atteignant moins de la moitié des prévisions, cette chute brutale menace à la fois les recettes de l'État et le financement de la lutte sécuritaire menée par le pouvoir.

Les prévisions tablaient sur une production de 54,7 tonnes d'or. Finalement, ce ne sont que 26,2 tonnes du précieux métal qui ont été extraites des sols maliens. A peine la moitié. Déjà entre 2023 et 2024, la production industrielle d'or du Mali avait reculé de 23 %, une chute que le ministère des Mines avait alors attribuée aux différends opposant le gouvernement de Bamako aux sociétés minières internationales.
Les tensions ont atteint leur apogée avec la judiciarisation du conflit opposant l'état malien à la société minière canadienne Barrick Gold. Rappel des faits : en août 2023, les autorités ont révisé les lois minières du Mali augmentant sa participation aux projets miniers de 20 % à 35 % et abolissant les exonérations fiscales pour les sociétés concessionnaires. Il a également créé une société d'exploration et de recherche minière pour contrôler le secteur. Cette réforme a été suivie par la nationalisation de la mine de Morila en 2024, utilisée pour financer Africa Corps. Cette soif de l'or a poussé le gouvernement malien à engager un bras de fer avec le géant canadien, Barrick Gold, qui exploite le site aurifère le plus productif du pays, Loulo-Gounkoto.
Le 26 novembre 2024, quatre employés de cette entreprise ont été arrêtés par les autorités maliennes en attendant que Barrick Gold verse « 500 M$ de taxes et impôts impayés ». Les autorités maliennes ont aussi saisi des stocks d'or appartenant à la société canadienne (environ 3 tonnes) et bloqué les exportations.

Un bras de fer à plusieurs millions

En représailles, Barrick Gold a décidé l'arrêt temporaire du complexe Loulo-Gounkoto, qui reste le plus grand site aurifère d'Afrique. Pour débloquer la situation, le pouvoir a saisi la justice, parallèlement à la signature d'un accord de principe avec Barrick Gold en février dernier. Cet accord prévoyait la restitution de l'or, la libération des employés détenus et la reprise des opérations. Mais il n'a jamais été appliqué. En juin 2025, un tribunal commercial de Bamako a placé le complexe Loulo-Gounkoto sous administration provisoire pour six mois afin que l'État supervise les opérations. La fermeture de ce site a pesé sur la production d'or national. Après six mois d'arrêt, l'extraction n'a pas pu reprendre instantanément à plein régime, en raison de la maintenance nécessaire sur les machines du site et d'un manque d'accès aux pièces détachées.
Malgré tout, le ministère des Mines espère pouvoir tirer plus de 17 tonnes de ce site en 2026. En 2023, Loulo-Gounkoto avait produit 19,6 tonnes d'or. Elle représente environ le tiers du volume national extrait chaque année. En plus des conséquences économiques et sociales avec l'augmentation de l'endettement et le ralentissement de la croissance économique, ce manque à gagner de la production aurifère pourrait impacter l'intégrité du pays.
Le Mali consacre une part importante de ses ressources en or au maintien de la sécurité intérieure, à la lutte contre les groupes armés et au financement d'Africa Corps. A vouloir à tout prix imposer sa loi sur ces sites éminemment stratégiques, et en affichant ouvertement sa volonté de nationaliser toutes ses ressources, le pouvoir malien court le risque de s'isoler diplomatiquement et économiquement. Si la confiance des investisseurs n'est pas rétablie, la production d'or au Mali pourrait rester à des niveaux anormalement bas, accentuant la pression financière sur le régime militaire et amplifiant sa dépendance vis‑à‑vis d'acteurs extérieurs.

Omar SYLLA !
X : @Le_Ndar_

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Le gardien d'un magasin tué par des cambrioleurs

24 Heures au Bénin - Mon, 20/10/2025 - 19:20

Le magasin MAD SARL à Adjagbo dans la commune d'Abomey-Calavi a été cambriolé dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 octobre 2025. Le gardien a été retrouvé mort.

Entrés par les portes en métallique à l'arrière qu'ils ont pris le soin de cisailler, des cambrioleurs ont dépouillé les bureaux et rayons du magasin MAD SARL à Adjagbo dans la commune d'Abomey-Calavi.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 octobre 2025.

Ce n'est qu'au petit matin du lundi que le cambriolage a été constaté. Les hors-la-loi sont repartis avec des biens non encore évalués.

Sur les lieux, le gardien Aliou B. a été retrouvé mort. Ligoté, celui-ci a été visiblement exécuté par les cambrioleurs.

Une enquête est ouverte.
M. M.

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