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Updated: 2 months 1 week ago

RD Congo: gaz lacrymogènes et tirs de sommation contre une manifestation à Beni

Wed, 17/08/2016 - 11:54

Des policiers et des militaires congolais ont réprimé mercredi à coups de gaz lacrymogènes et des tirs de sommation une manifestation à Beni, au dernier jour du deuil national en mémoire de plusieurs dizaines de civils tués par des rebelles ougandais dans cette ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté un journaliste de l’AFP.

Les forces de l’ordre ont chargé à 10H30 (08H30 GMT) des centaines de manifestants protestant sur la principale artère qui mène à la mairie de Beni contre l’inaction des autorités contre les violences touchant la région.

Au moins six manifestants ont été violemment interpelés, jetés sans ménagement dans une jeep militaire pour être conduits vers une destination inconnue, selon le correspondant de l’AFP.

Des drapeaux du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) ont été brûlés, tout comme, au grand marché de Beni, une effigie du président congolais Joseph Kabila.

Le territoire de Beni et ses environs sont en proie à une série de massacres principalement à l’arme blanche, ayant causé la mort de plus de 650 personnes depuis octobre 2014.

La dernière tuerie d’envergure a vu 51 civils tués dans la nuit de samedi à dimanche dans des quartiers nord de Beni, à la lisière du parc de Virunga, repaire des rebelles ougandais de Forces démocratiques alliées (ADF), selon un bilan de la société civile de Beni. Le gouvernement évalue de son côté le total des morts à 42.

La société civile de Beni avait décrété trois journées « ville morte » à partir de lundi. Les manifestants avaient noué autour de leurs têtes des étoffes tatouées « Amani » (paix, en swahili), pour clôturer le deuil.

En visite-éclair à Beni mardi, le Premier ministre congolais Augustin Matata a été hué par la foule qui l’a appelé à la démission, en accusant les autorités de n’avoir pas protégé la population contre ce danger « bien identifié ».

Le gouvernement congolais et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) attribuent ces tueries aux rebelles des ADF. Une version partiellement remise en cause par des experts qui imputent également une part de responsabilité à des soldats de l’armée régulière.

Categories: Afrique

Arnaque au consulat du Mali en France : Des maliens soumis à l’obtention du visa pour rentrer dans leur pays

Wed, 17/08/2016 - 11:48
Photo archives Les maliens titulaires de la double nationalité sont toujours obligés de faire une demande de visa pour pouvoir rentrer au pays. Malgré l’exemption dont ils bénéficient, le consulat du Mali en France soumet illégalement ces franco-maliens à cette procédure.

C’est un secret de polichinelle. Les maliens de France souffrent le martyr et les représentations diplomatiques maliennes, loin de constituer des soutiens pour nos compatriotes, ne font que les soumettre à davantage de souffrances. Les binationaux ne sont pas en marge des injustices et arnaques que subissent les maliens de France. Malgré un décret qui les exempte de toute démarche d’obtention de visa lorsqu’ils sont en possession d’une carte nationale justifiant leur qualité de maliens, ceux-ci sont toujours traités comme des parfaits étrangers par le consulat du Mali en France qui continuent de les soumettre à cette procédure.

« Tout malien justifiant de sa qualité de citoyen malien par le biais d’une des pièces d’identification maliennes en cours de validité, comme la carte d’identité nationale, le passeport, la carte consulaire et la carte NINA, est systématiquement exempté de visa d’entrée sur le territoire malien. Toutefois, il doit être muni d’un document de voyage français ».

C’est en ces termes dénués de toute ambiguïté que la présidence de la république du Mali répondait, en début d’année, à l’une des préoccupations  majeures du président du haut conseil des maliens de France relative à la soumission des binationaux à l’obtention du visa pour rentrer dans leur propre patrie.

De nombreux témoignages démentent le respect de ces directives par le consulat du Mali en France. En effet, des binationaux sont toujours contraints de débourser les 90 euros (près de 60.000 F CFA) nécessaires pour obtenir un visa d’entrer au Mali. Et ce, même s’ils sont détenteurs de pièces d’identités maliennes et de documents de voyage français, comme l’exige la législation en vigueur.

Aliou H.

© maliactu.net

Categories: Afrique

Mali : Budget citoyen 2016 : Le GSB outille les citoyens dans leurs actions de suivi et de plaidoyer

Wed, 17/08/2016 - 11:46

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Bamako (Fseg) de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), a abrité,  le 11 août 2016, l’espace d’information et d’échanges sur le Budget citoyen 2016 à l’intention des étudiants, universitaires, Organisations de la société civile (Osc), Partenaires Techniques et Financiers (Ptf), les médias, autorités politiques et administratives. Cela, pour mieux les outiller dans leurs actions de suivi et de plaidoyer. Organisé par le Groupe Suivi Budgétaire (GSB), l’espace entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités de Tetratech Ard, SNGP (Subnational Governance Porgram: programme de gouvernance locale), initié par l’Usaid en partenariat avec le gouvernement malien. L’espace a été placé sous la présidence du Ministère de l’économie et des finances représenté par Soussourou Dembélé. Il avait à ses côtés le représentant du Doyen de la Fseg, Pr Ousmane Baba Cissé, et Mme Sadio Thiam, directrice de Tetratech.

Selon cette dernière,  Subnational Governance Porgram a pour finalité le renforcement des services de base de qualité pour les populations qui a leur tour feront confiance aux gouvernements central; régionaux et locaux. SNGP, ajoute-t-elle, est composé de trois composantes: le renforcement national et régional de la gestion des finances publiques; l’amélioration de la coordination et la communication entre le gouvernement national et régional et la société civile; le renforcement du Cgsp (Contrôle général des services publics).

Du point de vue du président du GSB, Tiémoko Souleymane Sangaré, l’objectif visé par cette rencontre d’information est de partager le budget citoyen 2016 avec les Osc, les Ptf, les autorités politiques et administratives, les universitaires et les médias afin de mieux outiller les participants dans leurs actions de suivi et de plaidoyer.

Dans son exposé liminaire sur le budget citoyen du Mali en 2016, Alassane Samaké, chef de division à la direction générale du Budget, a expliqué l’élaboration du budget 2016 au Mali. « Il commence par le processus budgétaire, le cadrage et les orientations de la politique budgétaire, les projections des recettes et des dépenses, le déficit et les moyens de son financement », déclare le conférencier. Il a rappelé que les dépenses du budget d’Etat 2016 s’élèvent à 2002,9 milliards de FCFA contre 1881,2 milliards de FCFA dans la loi de finance rectifié 2015, soit une augmentation de 6,5%.

Les différents axes de répartitions, souligne A. Samaké, sont: le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie; la restauration de l’intégrité du territoire et sécurisation des biens et des personnes; la réconciliation nationale; le redressement de l’école; la construction d’une économie émergente; mise ne œuvre d’une politique active de développement social; dotation non reparties. «A parti du contexte macroéconomique, la loi de finances 2016 chiffre les recettes à 1828,1 milliards de FCFA contre 1757,3 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 4,0%.

La loi de finance de 2016 présente un déficit prévisionnel de 174,8 milliards de FCFA contre 123,9 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 41,0%. Ce déficit sera financé grâce à la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor ». Les interrogations faites par l’assistance ont été répondu par le conférencier.

Hadama B. Fofana

 Source : le Républicain
Categories: Afrique

Mali : L’honorable Mody N’Diaye à propos de l’élection législative partielle de Baraoueli : « Le candidat de l’ADEMA-Pasj est élu sur fonds public »

Wed, 17/08/2016 - 11:43
Dimanche  7 août dernier, s’est  tenu  le deuxième tour de l’élection législative partielle de Baraoueli. Le parti de la poignée de mains de l’honorable Soumaila Cissé a perdu la bataille livrée contre le candidat du parti des abeilles. 

Aux dires de l’honorable Mody  N’Diaye, le député de l’ADEMA-Pasj  fraichement   élu, l’a été sur fonds public.

Les responsables du parti, Union pour la République et la Démocratie, étaient face à la presse après la défaite de leur candidat à l’élection législative partielle de Baraoueli pour donner des informations relatives à la campagne battue et à l’enjeu qu’elle a suscité chez  la majorité présidentielle.

Il s’agit du 1er vice-président du parti, Pr Salikou Sanogo qui avait à ses côtés la 3ème vice-présidente  Mme Coulibaly Kadidiatou Samaké, le 8ème vice-président l’honorable Mody N’Diaye, de l’honorable Mahamadou H. Gassama et de maitre Demba Traoré  chargé à la communication du parti.

Pour ces responsables du parti,  cette élection législative partielle de Baraoueli atteste bien que l’URD est la première force politique au Mali. Car, après avoir participé à quatre joutes  électorales similaires,  à savoir : l’élection législative partielle de Yorosso, celle de la commune V du District de Bamako  et  celles enfin d’Ansongo et de Baraoueli.  A l’issue de tous ces scrutins, l’URD est arrivée deuxième et au deuxième tour avec une nette augmentation du pourcentage.

Baraoueli, une élection pas comme les autres

La majorité présidentielle, après l’élimination du candidat du RPM, s’est alignée derrière celui de l’ADEMA-Pasj, Boureima Dicko  faisant sortir ainsi l’artillerie lourde pour combattre le candidat de l’URD. Selon les responsables de l’URD, depuis la salle du conseil des ministres du 3 août 2016, des injonctions ont été faites par le Président de la République à l’ensemble des membres du Gouvernement pour que la victoire soit du côté du candidat de l’ADEMA-PASJ qui a été présenté comme le candidat de la majorité présidentielle. Aux dires du premier vice-président de l’URD, cette volonté de la première institution du pays  a été traduite par la ruée des membres du gouvernement sur le terrain. Pendant que les uns promettaient les emplois à tous les fils du cercle de Baraoueli, d’autres distribuaient gratuitement des sacs d’engrais et autres matériels agricoles. Certains n’ayant autre chose que de l’argent liquide, ont préféré le distribuer à volonté, 20.000F ou 25.000F dans des familles. Le spectacle était désolant, pathétique et honteux, a-t-il conclu.

Dix partis politiques en lice

Cette élection législative a mis en compétition dix formations politiques dont deux partis membres de l’opposition démocratique et républicaine et huit partis de la majorité présidentielle. A l’arrivée du premier tour, le candidat de l’URD s’est classé premier avec 11.139 voix soit 28,74% des voix suivi du candidat de l’ADEMA-PASJ avec 8.342 voix soit 21,52% des voix. Le deuxième tour a été organisé le 7 août dernier entre le candidat de l’URD et celui de l’ADEMA-PASJ qui a vu le candidat de l’ADEMA remporter la victoire avec  54,34% des voix contre 45,66% des voix pour l’URD.

Selon le locuteur du jour, s’il est vrai que le candidat de l’ADEMA-PASJ a été élu, il est tout de même évident que le résultat obtenu par le candidat de l’Urd traduit le dynamisme du parti d’une part et le malaise général qui caractérise la majorité présidentielle, d’autre part. Ce résultat prouve à suffisance que les populations de Baraoueli font confiance à l’URD, et au-delà, à toute l’opposition, estime le premier vice-président Salikou Sanogo.

La côte de popularité du président chute

Cette élection législative partielle de Baroueli a montré que la côte de popularité du Chef de l’Etat n’est plus la même qu’en 2013. La popularité du président de la République va decrescendo, selon les conférenciers, car, il a obtenu 74% en 2013 dans le cercle de Baraoueli et lors de cette élection législative partielle avec toute sa majorité il s’en est sorti avec 54% en mi-mandat soit un recul de 20%. Avant d’indiquer que cette tendance se poursuivra en fin de mandat par sa défaite sûrement.

Les problèmes du pays oubliés

Pour les animateurs de la conférence, au lieu de s’atteler au règlement des problèmes du Nord, les membres du gouvernement se sont mobilisés pour l’élection d’un député à l’hémicycle. « L’URD ne comprend pas leur comportement inqualifiable avec les difficultés d’ordre sécuritaire et la mauvaise gouvernance qui caractérisent le quotidien de notre pays depuis trois ans. La tenue des  sessions du conseil des ministres, au lieu de servir de créneau à proposer des solutions aux multiples problèmes de l’heure, sert de cadre à l’élaboration des  stratégies à mettre en place pour empêcher vaille que vaille l’élection d’un candidat de l’URD, donc de l’opposition.

Le satisfecit de l’URD

Selon les conférenciers, entre le 1er et le second tour, l’URD a fait un bond spectaculaire. Pour eux, même si le parti n’a pas obtenu le siège, sa ligne de progression de 28% à près de 46% traduit à la fois son dynamisme et le désaveu du peuple à l’endroit  d’un régime spécialisé dans l’art de mentir et de tromper.

Ousmane MORBA

Source : Le soft

Categories: Afrique

Mali : Fonction publique et armée : le ministre de la Justice aux trousses des agents indélicats

Wed, 17/08/2016 - 11:19
Me MAMADOU ISMAILA KONATE, ministre de la justice Les personnes mêlées à l’affaire relative aux agents fictifs dans la fonction publique et les détournements des primes globales d’alimentation dans l’armée s’expliqueront devant la justice.

C’est ce que laisse croire un communiqué du 15 août 2016 à travers lequel le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamadou Ismaël Konaté, instruit au procureur général près la Cour d’appel de Bamako d’ouvrir immédiatement une enquête préliminaire.

Cette décision du garde des Sceaux intervient au moment où 13 000 agents fictifs viennent d’être débusqués dans la fonction publique grâce au contrôle physique. Ces agents fictifs coûtaient par an 30 milliards de F CFA au Trésor public. Les informations font cas aussi de détournements présumés de primes globales d’alimentation (PGA) au sein de l’armée.

Les jours à venir s’annoncent durs pour tous ceux qui seront mouillés dans ces affaires et le ministre promet de communiquer régulièrement à ce sujet.

Zou

Source : Le Républicain

Categories: Afrique

Mali : Liberté d’expression au Mali : Ras Bath devant le Procureur du tribunal de la commune IV ce matin

Wed, 17/08/2016 - 11:08
Depuis le lundi 15 août 2016, dans la soirée, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est arrêté par la gendarmerie nationale du Camp I du district de Bamako. Des sources proches au niveau de ce camp précisent que le célèbre animateur malien, Ras Bath est arrêté pour « outrage public et injure ». Ainsi, il passera ce mercredi 17 août 2016 devant le Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. « Au moment où je publie ces notes, je devrais être en route pour la Radio MALIBA FM, mais malheureusement, je suis en route pour le CAMP 1.
Des militaires sont venus me chercher pour m´y conduire, en dehors des horaires administratifs. Il est plus de 20 heures à Bamako. Votre émission CARTES SUR TABLE, prévu pour 21 heures, n´aura pas lieu ce soir ou aura lieu avec du retard, ou encore n´aura plus jamais lieu.  Les heures qui vont suivre, nous édifierons.

Pour un Mali meilleur, aucun sacrifice ne peut être de trop ! Vive le Mali », c’est le message qu’on pouvait lire sur la page Facebook de Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath, interpellé par les forces de l’ordre le lundi 15 août 2016 dans la soirée aux environs de 19h 50mn. Et pour avoir plus  d’information sur cette arrestation, nous nous sommes rendus, le mardi 16 aout 2016, aux environs de 17 heures au Camp I de Bamako où Ras Bath est détenu. Arrivé devant la grande porte du camp, on s’est adressé aux gardes en faction.

Nous déclinons notre identité et les raisons de notre présence. Apparemment gentil, l’un des gardes nous indique le service d’investigation judiciaire (SIJ), situé à quelques mètres de la grande porte où nous pourrions avoir les informations concernant l’arrestation de notre confrère Ras Bath. Arrivé au niveau de ce service, on constate un petit attroupement. Il y avait des parents, des amis, des fans dont des « rasta » et le jeune avocat, Me Abdourahamane Touré de l’animateur Ras Bath. Il y a avait également quelques journalistes, des responsables de la Radio ‘’Maliba FM’’ où Ras Bath travaille. Au niveau du Service d’investigation judiciaire (SIJ), nous comprenions davantage que « l’armée est la grande muette » car les responsables nous ont gentiment dit qu’ils ne sont pas autorisés à parler à la presse. Et pourtant, nous voulions impérativement trouvé des réponses à nos interrogations.

Surtout le chef d’inculpation de l’arrestation de Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath et savoir s’il allait encore passer la nuit. Alors, nous prenons, donc,  notre mal en patience et restons à l’affût de l’information. Dans les coulisses et de sources sûres, nous apprenons que Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath est arrêté pour « outrage public et injure ». Il nous a été également dit qu’il allait passer la nuit. Et notre source d’ajouter qu’il sera présenté, le mercredi 17 août 2016, c’est-à-dire aujourd’hui, au Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Ainsi donc les fans du détenu présents et qui espéraient une éventuelle libération finirent par avoir la certitude que leur idole ne dormira pas encore, une fois de plus, chez lui.

La nouvelle mettra les inconditionnels du « rasta » dans tous leurs états. Automatiquement, dans la cour, des voix s’élevèrent pour un appel à la révolte. « Il faut qu’on organise la résistance afin qu’il soit tout de suite libérer.  Il faut faire sortir la population », déclare un inconditionnel, visiblement choqué par la nouvelle. Pour faire baisser la tension, les responsables de la radio « Maliba FM » où travaille Ras Bath vont appeler au calme.  Une émission sur « l’affaire »  était en cours de préparation au niveau de la radio.« Ras Bath va passer la nuit ici. Demain (ndlr, ce mercredi) il passera devant le Procureur de la République du tribunal de la commune IV du district de Bamako.

Les charges retenues contre lui sont légères. Du retard a été pris dans l’audition ce qui fait que la procédure a un peu duré. Certains disent qu’il a insulté à la radio, mais Ras Bath n’insulte pas. Il a toujours la preuve de ce qu’il dit. Il y a une volonté manifeste de la part des autorités de fermer la radio », indique Makan Konaté, journaliste-animateur à la radio Maliba FM.

Pour rappel, c’est vers 19h 50 du lundi 15 août 2016, que les éléments du Camp I se sont présentés au domicile de Ras Bath, sis au quartier Lafiabougou de Bamako en lui notifiant un mandat. Et l’animateur Ras Bath a demandé s’il peut amener son véhicule au Camp I. Chose que les éléments du Camp I acceptèrent. Il conduisit alors son véhicule de Marque Toyota Corala Immatriculé AS 4850 MD jusqu’au Camp I. Sa femme n’a pas été arrêtée comme laissait croire d’autres sources. Ce matin à 10 heures, Ras Bath sera devant le procureur de la république près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako où il sera, certainement, situé sur son sort.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

Categories: Afrique

Mali : Tieman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, à propos des otages de Nampala : « Nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les mains de l’ennemi »

Wed, 17/08/2016 - 10:57
Tieman Hubert Coulibaly Le ministre de la Défense Tiéman Hubert Coulibaly est toujours dans l’incertitude.  Il a reconnu, en effet, lors de son passage sur l’émission Action gouvernementale de l’Ortm, la détention des cinq éléments de l’armée malienne par le groupe djihadiste Ansardine mais juge délicate cette situation à cause du secret de défense. Et rien ne filtrera aussi de la stratégie que l’Etat va mettre en place pour  que ces militaires soient libérés. On vous propose une partie de l’entretien que le ministre a accordé à nos confrères de l’ORTTM.

A Nampala il y a eu des morts, des blessés, des disparus et en plus une revendication. Un groupe terroriste qui dit détenir vos hommes. Vous avez dit que les images étaient en cours d’authentification, où est-ce que vous en êtes aujourd’hui ?

Nampala est une séquence difficile pour nous sur le plan tactique. Qui en effet, a provoqué un émoi à travers le pays. Ce que je comprends fort bien. Nous y avons perdu de jeunes soldats braves qui sont morts au combat. Et c’est un épisode qui évidemment est difficile. Mais, c’est une séquence. Vous l’avez dit nous sommes en guerre et une guerre sur plusieurs batailles. Nampala est une bataille que nous avons perdue, que nous estimons avoir perdu. Même si nous savons par ailleurs que l’ennemi a eu le temps de charger dans des voitures ses pertes en vies humaines.

Je veux parler concrètement, pour commencer, de ces militaires que Anssardine dit détenir aujourd’hui. Est-ce que vous avez pu vérifier ?

Nous avons vu la vidéo : les images qui ont été publiées par ce groupe terroriste qui dit détenir ces hommes. Et nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les  mains de l’ennemi. Et bien entendu, ce sujet ayant la délicatesse que vous pouvez comprendre,  ce n’est pas sur les médias que nous allons dire ce que nous allons faire ou ce que nous sommes en train de faire, afin de progresser vers une issue favorable concernant ces soldats.

Sujet délicat, une situation embarrassante pour vous ?

Non pas embarrassante, une situation difficile à vivre. Quand vous savez que vos hommes sont entre les mains de celui qui est objectivement votre ennemi. C’est une situation difficile. Et encore une fois, nous sommes en guerre  et ce genre d’événement peut arriver dans une situation de guerre. Il ne vous aura pas échappé  que dans ce même secteur, en 2015, l’armée a arrêté 185 djihadistes, elle en a neutralisé 41 lors des épisodes de Nara, Guatilémou, de Léré et de Djoura. Nous avons aussi saisi des véhicules et des armes. Nous sommes une armée qui est engagée et qui à certains moments, pour des raisons tactiques qu’évidement je garde pour moi, peut tomber dans une situation de revers. D’ailleurs, quand je suis passé à la télévision, ce jour là, j’ai dis que Nampala est un revers.

Juste un dernier mot par rapport à cette situation. Je comprends que vous n’ayez pas envie d’en parler.

Ah non, il ya des détails dont nous ne pouvons pas parler. Sinon, nous devons expliquer aux maliens la situation.

Donc, vos soldats théoriquement, si les informations qui circulent, se confirment, sont aujourd’hui aux mains d’un ennemi avec lequel vous ne voulez pas parler. Vous êtes décidé à ne pas négocier  parce que c’est des terroristes. Alors comment, ça va se passer ?

Aujourd’hui Anssardine est notre ennemi. Il détient des soldats maliens et nous avons des raisons de croire que cela est vrai. Parce que ces soldats manquent à l’appel. Une vidéo a été diffusée, nous avons reconnu un certain nombre de soldats maliens. Alors, comment nous allons les récupérer parce qu’il faut les récupérer. Cela relève du secret  de défense, c’est ce que j’essaie de vous expliquer. Ce n’est pas à la télévision que je vais vous dire, ce que nous allons faire pour récupérer ces soldats là. Mais dans tout les cas, l’objectif est de les récupérer.

Source : ORTM

Categories: Afrique

Mali : La «charité» mal distribuée

Wed, 17/08/2016 - 10:51
Pour contribuer au renforcement de capacités des médias maliens, l’ambassade de la République populaire de Chine offre des équipements à certains organes. Ainsi, neuf médias maliens ont reçu des équipements offerts par l’ambassadrice, Mme Lu Huiying, le jeudi 11 août 2016.

Composé d’équipements de bureau, d’ordinateurs, de motos, d’imprimantes, d’appareils photos, ce don est destiné au quotidien national L’Essor, l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM), Les Echos, L’Indépendant, L’Indicateur du Renouveau, Info Matin, Le Républicain, les sites Malijet et Maliweb. Quels sont les critères pour bénéficier de ce don ? C’est la question que les responsables de nombreux autres organes se posent. Selon nos investigations, l’ambassade passe par l’Assep et le Groupe pour faire cet appui. Et curieusement, ce sont les mêmes organes qui avaient bénéficié du même geste de l’ambassade de la République de Chine, l’année dernière. Et les autres ? Où est la solidarité professionnelle ? Il est vrai que la charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais les responsables de ces organisations de presse doivent aussi se rappeler cette sagesse du regretté Ali Farka Touré, qui nous rappelait que «le miel n’est pas doux dans une seule bouche».

Source : Le Reporter

Categories: Afrique

Mali : La gestion des ordures, un vrai calvaire d’envergure national : ” Les mains qui se débarrassent les poubelles sont capables de les relever avant leur pourrissement”

Wed, 17/08/2016 - 10:44
ordure medina coura La gestion de l’ordure ménagère est un problème global, une vraie préoccupation nationale à laquelle peu importe les villes et agglomérations sont soumises à l’échelle mondiale. Mais celle ayant trait à  la cité des trois caïmans dépasse l’imagination. Les pays développés ayant vite compris les conséquences néfastes qui en découlent ont mis en place des politiques de gestion dignes de ce nom. Celles-ci passent par plusieurs phases dont la collecte, le traitement et une exploitation efficaces des déchets pour le bien-être de leurs populations. Ce n’est donc pas par hasard que le tri sélectif a vu le jour dans nombre de pays. L’objectif reste la protection de l’environnement de la santé publique tout en préservant le cadre de vie.

Pour le cas spécifique du Mali, notamment de la ville de Bamako le phénomène dépasse l’imagination. Il faut reconnaître qu’au temps du premier président malien feu Modibo Keita, nos compatriotes manifestaient de l’amour pour le pays. L’assainissement de la ville était bien assuré et tout le monde s’impliquait. Il n’était pas rare de voir des populations s’organiser pour nettoyer leur cadre de vie. Les quartiers rivalisaient entre eux. Mais, depuis plusieurs décennies l’esprit de civisme et de patriotisme a volé en éclat. Chacun agit comme bon lui semble au cœur de l’espace public qui pourtant est régi par des règles de conduite comme dans tout pays de droit.

Pourtant, on a assisté à l’augmentation exponentielle de la densité de la population dans la capitale. En conséquence, les déchets journaliers augmentent jour après jour. Malgré les efforts des gouvernements qui se sont relayés au Mali, le problème reste encore entier car nous n’arrivons pas à venir au bout des déchets.

L’Etat doit s’investir autrement pour trouver une solution à ce fléau qui pose à la fois un problème environnemental et de santé publique. L’implantation de l’hivernage accentue le bazar. De nos jours nous ne détenons aucune statistique fiable sur la quantité de déchets produits journellement dans la capitale malienne. Le plus honteux, nos compatriotes créent les déchets et l’Etat paye une société étrangère en l’occurrence l’OZONE pour débarrasser les rues de Bamako à coût de dizaines de milliards par an. Le proverbe dit ceci : ” les mains qui se débarrassent des poubelles sont capables de les relever avant pourrissement “. Il est grand temps que les pouvoirs publics, les élus locaux et les citoyens prennent autrement leurs responsabilités face à la situation chaotique des déchets pour éviter la dilapidation des ressources que les bailleurs mettent à la disposition du pays.

Nous savons tous que les quartiers quant à eux, relèvent des communes. Partout dans le monde, la responsabilité de la gestion des déchets revient aux villes ou aux collectivités locales. Celles-ci font généralement la sous-traitance avec des entreprises privées spécialisées dans le domaine en vue de parvenir à un résultat décent.

Il suffit de créer une passerelle entre différentes administrations afin de mettre en place une politique cohérente de collecte et de traitement efficace des déchets.  Le Ministère de l’environnement, le gouvernorat, les communes et quartiers doivent travailler en parfaite collaboration pour faire face à cet épineux problème qui n’honore point l’image du Mali encore moins nos compatriotes.

L’heure de la création des nouveaux emplois semble arriver. Dans chaque commune, il devrait y avoir des techniciens de l’Environnement chargés de veiller sur l’application de la mesure gouvernementale en matière d’assainissement. On est en droit de se demander si le pouvoir en place actuellement dispose d’une politique d’assainissement en réalité. Et quelle utilité et rôle jouent les services d’assainissements des mairies ?

Aboubacar Eros Sissoko

Source : Zénith Balé

Categories: Afrique

Mauritanie: les militants anti-esclavagistes en procès mettent fin à leur mouvement d’humeur

Tue, 09/08/2016 - 23:57

Treize militants anti-esclavagistes en procès en Mauritanie, qui avaient refusé mardi d’entrer dans la salle d’audience en dénonçant des tracasseries à l’encontre de leurs proches, ont accepté de se présenter devant la cour après des négociations, a appris l’AFP auprès de la défense.

Le procès des 13 membres de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) s’était ouvert le 3 août sous haute surveillance policière puis avait été renvoyé à lundi. Ces journées ont été consacrées à l’examen de questions de procédures soulevées par la défense devant la Cour criminelle de Nouakchott, qui les juge.

A la reprise des audiences mardi, les 13 prévenus s’étaient retranchés dans une salle du Palais de Justice en dénonçant une « répression contre leurs parents », a affirmé à l’AFP un de leurs avocats, Brahim Ould Ebetty.

Selon lui, ils soutenaient « que leurs parents sont malmenés devant la prison où ils sont internés et ne parviennent pas, ainsi que les militants de l’IRA, à pénétrer en salle d’audience en raison des mesures de sécurité prise par les autorités » autour du Palais de Justice.

Ils ont mis fin à leur mouvement après « des négociations et des conciliabules menées avec le truchement de la défense », a indiqué un autre de leurs avocats sous couvert d’anonymat, sans plus de détails sur ces discussions.

Ces 13 militants de l’IRA ont été arrêtés entre fin juin et début juillet pour leur implication présumée dans une manifestation violente lors du déplacement forcé par les autorités d’habitants d’un bidonville de Nouakchott, Ksar, le 29 juin.

Une dizaine de policiers avaient alors été blessés par des manifestants en colère, d’après les autorités locales. Officiellement, les habitants du bidonville évacué occupaient un domaine privé. Ils ont été déplacés vers des parcelles de terrain offertes par l’Etat.

Les militants anti-esclavagistes – qui ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés, d’après leurs avocats – sont poursuivis pour « rébellion, usage de la violence, attaque contre les pouvoirs publics, attroupement armé et appartenance à une organisation non reconnue », selon plusieurs ONG qui réclament leur libération.

Pendant leur boycott de la salle d’audience, la cour a entendu dix autres personnes arrêtées et inculpées pour les mêmes motifs qu’eux, d’après une source judiciaire. Selon elle, ces dix accusés, qui comprennent au moins cinq membres des familles déplacées de Ksar, ont tous ont plaidé non coupable.

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RDC: l’ONU invite les acteurs politiques à trouver un consensus sur le processus électoral

Tue, 09/08/2016 - 23:08

L’ONU a invité les responsables politiques congolais au consensus sur le processus électoral en République démocratique du Congo, mardi à Kinshasa, à quatre mois de l’échéance du mandat du président Kabila.

« Au delà des questions techniques et logistiques, il faudrait que les acteurs politiques congolais de la majorité et de l’opposition puissent s’entendre pour s’écouter, discuter et trouver un consensus sur la façon dont ils veulent conduire le processus électoral au Congo et communiquer cette information à leurs partenaires », a déclaré à la presse le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en RDC, Mamadou Diallo.

M. Diallo réagissait à une demande formulée la veille par une coalition d’ONG congolaises appelant la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) à « retirer son soutien » à la commission chargée d’organiser l’élection présidentielle, dont la tenue avant la fin de l’année est devenue improbable.

Un consensus politique permettra à l’ONU de déterminer « le niveau, le rythme et la séquence » de son accompagnement au processus électoral, a dit M. Diallo, ajoutant que son organisation avait « un rôle d’accompagnement et de soutien mais pas de substitution aux institutions congolaises ».

En RDC, le climat politique se crispe chaque jour davantage, à mesure qu’approche la fin du mandat de Joseph Kabila, fixée au 20 décembre, à qui la Constitution interdit de se représenter.

M. Kabila est au pouvoir depuis 2001, et l’opposition le soupçonne de manœuvrer pour demeurer en fonction quitte à reporter la présidentielle.

Une récente décision de la Cour constitutionnelle autorise le chef de l’État à rester en fonction si ce scrutin n’était pas organisé dans les temps, une éventualité fort probable.

Fin novembre, M. Kabila à convoqué un « dialogue national » en vue d' »élections apaisées » mais ces pourparlers censés réunir majorité, opposition et société civile n’ont pas démarré.

Pour M. Diallo, ce dialogue a pour ambition « de créer des conditions pour que les acteurs politiques congolais puissent entre eux prendre acte que le processus actuel peut conduire » à un report de la présidentielle « et décider comment est-ce qu’ils vont le gérer », et dicter une ligne de conduite à la Commission électorale.

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Centrafrique: le fils Bozizé remis en liberté provisoire

Tue, 09/08/2016 - 22:19

Le fils de l’ex-président centrafricain François Bozizé, Jean-Francis Bozizé, arrêté vendredi à Bangui, a été entendu mardi par un juge d’instruction avant d’être remis en liberté provisoire, a-t-on appris auprès de son avocat.

M. Bozizé s’est vu notifier les charges pesant contre lui, son audition durant environ une heure, a affirmé à l’AFP Me Jean-Louis Opalagna.

« Nous avons plaidé pour une liberté (provisoire) afin de nous entretenir avec notre client, ce qui nous été accordé. Toutefois, il a nettement été signifié à Jean-Francis Bozizé l’interdiction formelle de quitter le territoire », a ajouté l’avocat.

Jean-Francis Bozizé, qui fut ministre de la Défense de son père jusqu’à fin 2012, s’est présenté de lui-même vendredi à la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) et s’est « rendu volontairement », avait indiqué vendredi le ministre de la Justice Flavien Mbata.

La Minusca, « nantie d’une copie du mandat d’arrêt international délivré à son encontre » en mai 2014, « l’a arrêté et remis aux autorités centrafricaines », le ministre.

Il lui est reproché des détournements de deniers publics lorsqu’il était aux affaires, mais aussi son rôle dans les exactions – tortures, complicité d’assassinat, etc. – commises par les milices chrétiennes anti-balaka réputées proches de son père durant la crise qu’a traversé le pays ces trois dernières années.

En exil, l’ex-président Bozizé fait de son côté l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la cour d’appel de Bangui en juillet 2013 pour « assassinats », « tortures » et « incitation à la haine et au génocide » entre autres.

Jean-Francis Bozizé, âgé d’une quarantaine d’années, était arrivé le 3 août à Bangui en provenance de Nairobi.

Selon des proches, « confronté au gel de ses avoirs tout comme d’autres membres de la famille ou personnalités de l’ancien régime, il cherchait à regagner le pays où il détient certains biens ». Son passeport diplomatique lui avait été récemment confisqué à Dakar.

Le fils de l’ancien président avait quitté la Centrafrique le 24 mars 2013 au moment de la prise de Bangui par la coalition à dominante musulmane Séléka qui a renversé son père.

Cette rébellion avait alors installé à la place de son père le président autoproclamé Michel Djotodia. Ce coup de force avait provoqué la réplique des milices anti-Balaka.

Le pays avait alors sombré dans une spirale des violences communautaires avec des milliers de morts et des centaines de milliers de personnes déplacées, provoquant l’opération militaire française Sangaris, puis le déploiement de la Minusca.

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RD Congo: Kinshasa refuse de renouveler le visa d’une chercheuse

Tue, 09/08/2016 - 20:17

Les autorités congolaises ont refusé mardi de renouveler le visa d’une chercheuse pour l’organisation américaine Human Rights Watch (HRW) en République démocratique du Congo (RDC), sans en donner la raison.

« La DGM (Direction générale des migrations) n’a pas souhaité renouveler le visa » d’Ida Sawyer, « c’est tout », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

M. Mende n’a pas voulu donner la raison de cette décision: « Certains gouvernements ne se justifient jamais » lorsqu’ils refusent d’accorder un visa à un Congolais, « nous ne nous justifierons pas. C’est le principe de réciprocité entre États ».

Mme Saywer doit quitter Kinshasa mardi soir. Chercheuse Senior pour HRW, elle est basée en RDC depuis janvier 2008, d’abord à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est) et depuis 2011 à Kinshasa.

Elle a mené des recherches à travers la RDC et dans les États voisins où sévit l’Armée de résistance du Seigneur (LRA, Lord’s Resistance Army), une sanglante rébellion ougandaise. Ses enquêtes sont à la base de nombreux rapports de HRW, écrit l’organisation américaine sur son site.

Mme Sawyer mène également des activités de sensibilisation avec des groupes locaux de la société civile.

Très actif en RDC, HRW dénonce régulièrement des cas de violations des droits de l’Homme en RDC.

Dans un communiqué, HRW accuse le gouvernement congolais d’empêcher Mme Sawyer de poursuivre son travail dans le pays.

« La révocation du visa d’établissement d’Ida Sawyer est la dernière tentative visant à entraver les rapports sur les violations des droits humains, durant une période de répression accrue de la part du gouvernement », écrit l’ONG américaine.

Cette « manœuvre du gouvernement (…) ne devrait tromper personne. Il ne s’agit là pas uniquement de forcer Ida Sawyer à quitter la RDC, mais d’une tentative effrontée d’étouffer les rapports sur la répression violente perpétrée par le gouvernement contre les partisans de la limitation des mandats présidentiels », ajoute le texte.

Pour HRW, Kinshasa veut « enfermer les militants congolais et forcer les observateurs des droits humains internationaux à quitter le pays », « signe d’une tactique de gouvernement abusif ».

L’ONG appelle les autorités congolaises à « s’attaquer sérieusement à l’amélioration des droits humains en libérant tous les prisonniers politiques et en permettant aux défenseurs des droits humains congolais et internationaux, dont Ida Sawyer, de continuer leur travail crucial ».

Le climat politique se tend de plus en plus dans le pays à mesure qu’approche la fin du mandat du président congolais Joseph Kabila, fixé au 20 décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.

M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. L’opposition le soupçonne de manœuvrer pour s’accrocher à son poste quitte à reporter la présidentielle. Programmée pour la fin de cette année, celle-ci est aujourd’hui devenue hautement improbable à cette date.

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Nigeria: libération de deux Chinois enlevés le week-end dernier

Tue, 09/08/2016 - 19:34

Les deux Chinois enlevés par des hommes armés près d’Abuja le week-end dernier ont été relâchés par leurs ravisseurs et semblent être en bonne santé, a indiqué mardi la police nigériane.

Les deux hommes, âgés de 50 et de 45 ans, ont suivi des examens dans un hôpital d’Abuja après leur libération dès samedi « après 24 heures de captivité », a expliqué le porte-parole de la police de l’Etat de Nasarawa à l’AFP, Umar Nurman.

Les autorités ont affirmé qu’ils ont été repérés « à force d’intenses recherches ».

Les deux employés d’une entreprise de construction avaient été enlevés dans sur une route proche de la capitale nigériane, dans le centre du pays.

La date de leur kidnapping reste floue. Dimanche, la police avait annoncé que le rapt s’était produit samedi après-midi.

Aucune information n’a été donnée sur le paiement éventuel d’une rançon.

Les autorités nigérianes communiquent très peu sur les problèmes de kidnappings en échange de rançons, relativement fréquents, notamment dans le Sud du pays.

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Mauritanie: des militants anti-esclavagistes refusent d’entrer en salle d’audience

Tue, 09/08/2016 - 19:21

Treize militants anti-esclavagistes jugés en Mauritanie ont refusé mardi d’entrer dans la salle d’audience, réclamant au préalable que leurs proches puissent accéder aux lieux, a-t-on appris auprès des avocats de la défense.

Le procès des 13 membres de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) s’était ouvert le 3 août sous haute surveillance policière puis avait été renvoyé à lundi. Ces journées ont été consacrées à l’examen de questions de procédures soulevées par la défense devant la Cour criminelle de Nouakchott, qui les juge.

A la reprise des audiences mardi, les 13 prévenus se sont retranchés dans une salle du Palais de Justice en dénonçant une « répression contre leurs parents », a affirmé à l’AFP un de leurs avocats, Brahim Ould Ebetty.

« Ils affirment que leurs parents sont malmenés devant la prison où ils sont internés et ne parviennent pas, ainsi que les militants de l’IRA, à pénétrer en salle d’audience en raison des mesures de sécurité prise par les autorités » autour du Palais de Justice, a expliqué Me Ould Ebetty.

« Ils exigent la fin de tout cela pour reprendre le procès. Des négociations sont en cours » pour lever le blocage, a-t-il ajouté.

Les 13 militants de l’IRA ont été arrêtés entre fin juin et début juillet pour leur implication présumée dans une manifestation violente lors du déplacement forcé par les autorités d’habitants d’un bidonville de Nouakchott, Ksar, le 29 juin.

Une dizaine de policiers avaient alors été blessés par des manifestants en colère, d’après les autorités locales. Officiellement, les habitants du bidonville évacué occupaient un domaine privé. Ils ont été déplacés vers des parcelles de terrain offertes par l’Etat.

Les militants anti-esclavagistes – qui ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés, d’après leurs avocats – sont poursuivis pour « rébellion, usage de la violence, attaque contre les pouvoirs publics, attroupement armé et appartenance à une organisation non reconnue », selon plusieurs ONG qui réclament leur libération.

En l’absence des 13 prévenus membres de l’IRA, la cour a entamé mardi l’audition de dix autres personnes arrêtées et inculpées pour les mêmes motifs qu’eux, a indiqué à l’AFP une source judiciaire. Selon elle, ces dix accusés comprennent au moins cinq membres des familles déplacées de Ksar.

« Ces gens ont tous plaidé non coupable », a précisé un de leurs défenseurs, Me Mohamed Lemine Ould Amar.

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La famille d’Adama Traoré sollicite « l’implication » du Mali

Tue, 09/08/2016 - 18:39

La famille d’Adama Traoré, un jeune dont la mort en France après son interpellation le 19 juillet a provoqué de nombreuses violences, réclame mardi « l’implication » du Mali dans le dossier, a dit sa soeur mardi à l’AFP.

« A Paris, le procureur n’a pas dit toute la vérité après les autopsies. Donc, concernant l’Etat malien, nous demandons une implication effective du président » Ibrahim Boubacar Keïta, « il faut qu’il se prononce et prenne partie dans cette affaire », a affirmé Assa Traoré par téléphone.

« Il s’agit d’un Malien », le président Keïta « doit nous soutenir », a-t-elle dit.

Adama Traoré, 24 ans, originaire de Beaumont-sur-Oise, une commune populaire du nord de Paris, a été interpellé au cours d’une opération qui visait un de ses frères. Il est décédé après son interpellation. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues.

Lors de son arrestation, il avait été maintenu au sol sous « le poids des corps » de trois gendarmes, selon une source proche de l’enquête en France, citant les déclarations de l’un des militaires.

Sa mort, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences à Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Sa famille a déposé en France deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après son arrestation.

Transporté au Mali, le corps d’Adama Traoré a été enterré dimanche à Kalabancoro, dans la périphérie de Bamako, en présence de plusieurs membres de sa famille.

Les autorités maliennes sont restées discrètes sur l’affaire. Sollicitée par l’AFP après la demande d’implication par la famille Traoré, une source diplomatique a exclu toute intervention du Mali dans le dossier, laissant par ailleurs entendre qu’Adama Traoré ne disposait pas de la nationalité malienne.

« Le Mali ne peut et ne doit pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre pays », a déclaré cette source diplomatique ayant requis l’anonymat.

« Le regretté Adama Traoré n’est pas malien. Il ne dispose d’aucun papier administratif qui prouve qu’il est malien », a-t-elle ajouté, mais les autorités maliennes ont accepté qu’il soit inhumé au Mali « sur la base de la sollicitude de sa mère qui, elle, est malienne ».

C’est ainsi que « le consulat du Mali (à Paris) a facilité le transfert du corps d’Adama Traoré à Bamako » et « l’octroi de visas » à ses proches non détenteurs de la nationalité malienne, a conclu la même source.

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Mali : Au pays des hommes Allah Makônô

Tue, 09/08/2016 - 18:18
N’pè bonjour ! Quelles sont les bonnes nouvelles du pays des hommes Allah Makônô, et au-delà de ça, d’avoir tes conseils.

En tout cas, chez nous à « Allah makônô », nous sommes entre le marteau et l’enclume en attendant le minibus noir.

Mon frère, je t’informe qu’après l’attaque de Nampala par des groupes armés ayant fait une dizaine de morts, grâce aux efforts de nos services de renseignement, la main a été mis sur l’Emir Mahmoud Barry alias Abou Yehiya, leader de la katiba Ançar Eddine du Macina, arrêté entre Nampala et Dogofri.

Hahn ! Que le bon Dieu soit loué ! Seulement, en ce milieu de semaine, le jeudi, le secteur informel a été menacé par l’opération « Ami Kane  » de la nouvelle gouverneure du district de Bamako. Des affrontements sanglants ont éclaté entre la population et les policiers. On déplore d’importants dégâts matériels et de nombreux blessés.

Les leaders religieux et coutumiers, les responsables de la chambre du commerce et d’industrie, l’APCM, etc. l’ont rencontrée. Mais, cette bonne dame insiste, persiste et signe en continuant les dégâts, c’est-à dire l’opération démolition. N’pè, mais ce qui est étonnant dans tout ça, des opportunistes ont remis un trophée à ce démolisseur. Pis, ce qu’il faut craindre, au pays des hommes ‘’Allah Makônô’’, les populations sont déçus du Président de la République. D’ailleurs les populations observent et jurent de ne plus voter pour lui pour la prochaine élection présidentielle.  Le temps me manque pour te relater tout ce que j’ai appris à  travers la radio Kibaru. Rassure-toi, je te donnerais le reste à la semaine prochaine.

Cependant, l’actuel problème est que, j’ai besoin un peu de somme d’argent pour ne pas mourir de faim, car cette bonne dame que le président vient de nommer n’a aucune pitié des pauvres et n’écoute personne.

Est-ce que le gouvernement ne se moque pas de nous ?

En tout cas, au pays des hommes Allah Makônô, le président lui-même l’a félicité dans sa déclaration. Donc, le gouvernement n’a plus de choix. Et pour ne pas rester les bras croisés, la radio du pays des hommes Allah Makônô tout  comme les médias locaux se battent tel un beau diable pour sensibiliser les populations à éviter le pire.

Npè, pardon, j’ai oublié aussi de t’informer que les préparatifs du sommet France-Afrique sont en cours. Aussi, les femmes du pays ont célébré la journée panafricaine des femmes, le 31 juillet. Seulement, les hommes du pays Allah Makônô refusent de s’acquitter des frais de condiments pour la famille.

 Que faire face à cette situation ?

Rien, ces femmes sont pauvres, elles pensent que nous les hommes sont des lâches.  Il faut se remettre à Dieu, car c’est lui seul qui a la solution. D’ici là, l’hivernage n’attend pas, il pleut.  Donc, il faut se grouiller pour avoir les intrants à temps. Et c’est ce que nous pouvons faire actuellement ? Il faut aller vos OGV c’est-à-dire vos organisations villageoise ce n’est pas moi ! Pardon.

De toutes les façons Npè, ce que je peux vous dire sur cette ‘’opération Ami Kane’’, les droits de l’homme, c’est pour les intellectuels et non nous les pauvres du pays des hommes Allah Mandôkô. C’est pourquoi nous sommes victimes tous les jours de nos gouvernants.

D’autres nouvelles, selon la radio Kibaru, les affrontements meurtriers ont opposé le GTIA aux mouvements de la CMA la semaine dernière. On  déplore plus de 80 morts.

Devrons-nous applaudir ou rester ?

Je n’applaudirais pas d’abord, mais je soutiens le GATIA qui a choisi la mort plutôt que la honte.

N’Pè, je t’informe aussi que Tièmoko Sangaré qui était le chef des abeilles, c’est-à-dire l’Adema,  est devenus encore ministre des mines. Quelle honte !

Quand un déserteur devient ministre des mines, mieux vaut ne pas dormir tranquille. Car, à tout moment, il peut partir. Donc, à vos gardes les hommes du pays Allah Mandôkô !

 D’ici là, je vous laisse ici. Que  Dieu sauve le pays des hommes Allah Madôkô !

Vive le Mali, Un Peuple Un But Une Fois.

Vive l’armée ! Que Dieu bénisse le Mali !

A lundi prochain.

Ton frère Npè au pays

 Des hommes Allah ka

Tinyèn dèmèn

Source : La Boussole

 

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Mali : San : DEUX MORTS DANS UN ACCIDENT

Tue, 09/08/2016 - 18:17
Térékoungo est un village de la commune urbaine de San. La localité est située sur l’axe San-Sibougou. Un accident mortel s’y est produit dimanche dernier aux environs de 19 heures 30 minutes. Le bilan est de 2 morts et 2 blessés. L’accident a impliqué une voiture Mercedes 250 et une charrette à traction animale.

Le conducteur de la voiture, un maréchal de logis-chef de gendarmerie partait à son poste de contrôle situé à Sibougou. Au cours de son trajet, il aurait été surpris par une charrette. N’ayant pu l’éviter, il l’a percuté et s’est renversé par la suite. Le conducteur de la voiture, l’un des trois occupants de la charrette et l’âne qui tractait sont mort sur le coup. Les deux autres occupants sont grièvement blessés et sont pour l’heure admis au centre de santé de référence de San. Les enquêtes préliminaires sont en cours au niveau de la brigade territoriale de gendarmerie de San pour établir les circonstances exactes du drame.

Source : L’Essor

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Mali : Écroulement de la salle d’animation à la Cité des Enfants de Bamako : Le ministre madame Sangaré Oumou Bah indexé

Tue, 09/08/2016 - 18:14
Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumou BaH Pour répondre aux préoccupations  des enfants, les autorités maliennes ont créé  un centre d’animation dénommé Cité des Enfants, un service rattaché au ministère de la femme, de l’enfant et de la  famille. Cependant, ce centre risque de se transformer en lieu d’affaires. Pour preuve, la construction d’une salle d’animation attribuée à l’entreprise « Nouhoum Kouma » gré à gré s’effondre.  De quoi s’agit-il ?

L’entreprise « Nouhoum Kouma » évolue depuis un certain temps dans le domaine des Bâtiments et des Travaux publics (BTP).  C’est ainsi qu’en commun accord avec les responsables de la Cité des enfants qu’elle a bénéficié de la réalisation du projet de construction d’une salle d’animation destinée aux enfants.

Malheureusement connu de sa mauvaise réputation, l’entrepreneur Kouma ne parvient pas à se débarrasser de ses mauvaises habitudes. Pour preuve, à quelques mois du démarrage du chantier, la nouvelle salle s’est écrouée.

Mieux vaut prévenir que guérir. Grâce à la vigilance d’un responsable du Collectif des Résidents du Marigot longeant de la Cité Unicef, à travers la personne de Ladji Amadou Diakité, ingénieur de son état, a alerté les responsables du Centre sur les défaillances du chantier afin d’arrêter les  travaux. À la date du vendredi 15 juillet, comme tout bon citoyen, monsieur s’est fait accompagner par le directeur adjoint de la Cité des enfants pour faire le constat.

Têtu, malgré les instructions fermes de la directrice pour la suspension des travaux, l’entreprise ‘’Nouhoum Kouma’’ ignore les dégâts et  poursuit ses travaux pour ses intérêts personnels. N’ayant pas d’autre recours, le patriote Diakité a saisi l’Assemblée Nationale sur l’affaire pour faire le constat relatif au mauvais recouvrement flagrant des armatures horizontales du deuxième chainage  sur le flanc nord de l’ouvrage qui est effondré.

Le samedi 16 juillet 2016, malgré les observations, la fameuse entreprise s’est entêtée à travailler sur la partie mise en cause. Ce n’est pas tout. Lundi 18 juillet, la Direction Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat (DRUH) a été saisie pour une prise en charge sur le dossier.

Mais le hic est que malgré le passage du service technique de la DRUH ayant saisi les matériels (brouettes), le fameux entrepreneur Kouma piétine la loi et  poursuit les travaux.

Face à ces dangers, monsieur Diakité, responsable du collectif n’est pas resté   bras croisés. Il a aussitôt fait appel aux  contrôleurs de l’action gouvernementale dont Honorable Yacouba Traoré de la commission des Travaux Publics, spécialiste en la matière et son homologue Boureïma Tidiane Traoré.  Ils se sont aussitôt  rendus sur le site.

Comment ce bâtiment s’est effondré ?

Séance tenante, une réunion restreinte s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère de la tutelle, la Directrice de la Cité des enfants. D’énormes défaillances ont été révélées :

La Jonction des poteaux au niveau des fondations, les enrobages, la mise en place d’un bureau technique, pire il a été constaté que l’entreprise ne possède aucune pièce justificative, c’est-à-dire l’autorisation de construction.

Selon les députés, l’évolution de ce chantier constitue un véritable danger pour les riverains par rapport à la qualité des travaux réalisés. A en croire les contrôleurs de l’action gouvernementale, cette nouvelle  salle de plus de 500 places  construite à la légèreté constitue un gros risque et même un danger pour la vie des enfants.

Face au danger, les députés ont promis la mise en place d’une commission parlementaire d’enquête sur la situation afin de mettre les entreprises fantômes hors d’état de nuire, qui opèrent illégalement dans le secteur du BTP. Au terme de la rencontre, il a été décidé l’arrêt immédiat des travaux par la directrice.

Rappelons que l’entrepreneur Kouma n’est pas à son coup d’essai. De sources crédibles, le chantier mis en cause est exécuté par le réputé entrepreneur qui est auteur d’un nombre élevé de ses propres bâtiments qui se sont effondrés récemment à l’ACI 2000.

La question qui se pose est de savoir celui qui protège cet escroc qui échappe à la justice.  De sources dignes de confiance, la première responsable du département de tutelle serait à la base. D’ici là, ce que nous pouvons dire, les responsabilités doivent être situées pour sanctionner les coupables.

Affaire à suivre !

Yacouba Dembélé

Source : La Boussole

 

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Inondations au Mali: au moins 14 morts en moins d’un mois

Tue, 09/08/2016 - 18:02

Quatorze personnes sont mortes au Mali en moins d’un mois dans des inondations causées par de fortes pluies, qui ont également fait beaucoup de dégâts matériels, a affirmé mardi à l’AFP un responsable au ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

Le pays a enregistré de fortes pluies qui ont causé de sérieuses inondations à partir du 12 juillet, a expliqué à l’AFP le colonel Seydou Doumbia, directeur de la Protection civile.

De cette date « à maintenant, le nombre total de morts (s’élève à) 14 », dans plusieurs régions à travers le pays, a ajouté le colonel Doumbia, selon lequel deux personnes demeurent portées disparues.

Ainsi, a-t-il détaillé, cinq décès ont été enregistrés « dans le district de Bamako », la capitale, « cinq à Sikasso (sud), trois dans la région de Koulikoro (au nord de Bamako) et un à Ségou (centre) ».

En outre, un jeune de 24 ans, dont le corps a été retrouvé dimanche à Bamako, a été « emporté avec sa moto dans une rivière », a expliqué le colonel.

« Les eaux ont fait beaucoup de dégâts matériels. Des maisons entières sont emportées par les eaux », a ajouté le colonel Doumbia.

Des pluies fortes et régulières, le mauvais état de maisons souvent en pisé et dont plusieurs sont situées dans le lit de marigots expliquent, selon des spécialistes, ces inondations.

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