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Updated: 1 month 2 weeks ago

Tchad: l’opposition interdite de rassemblements ce weekend

Thu, 04/08/2016 - 23:30

Les autorités tchadiennes ont interdit les rassemblements de l’opposition prévus samedi et dimanche avant l’investiture lundi du président Idriss Deby Itno pour un cinquième mandat, selon un décret du ministère de l’Intérieur rendu public jeudi soir.

« Le meeting et la marche de l’opposition prévus le (samedi) 6 et le (dimanche) 7 août sont interdits sur l’ensemble du territoire national », indique l’arrêté du ministère dont l’AFP a obtenu une copie. L’opposition tchadienne conteste la réélection de M. Deby en avril, et avait prévu de manifester contre un « hold-up électoral ».

Les opposants, regroupés la semaine dernière dans un Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac), ont également prévu une opération « ville morte sur l’ensemble du territoire national » lundi le jour de l’investiture de M. Deby.

Cette cérémonie d’investiture doit se dérouler en présence de nombreux invités étrangers.

d’investiture doit se dérouler en présence de nombreux invités étrangers.

« La marche est de nature à perturber l’ordre public, déstabiliser la population et intoxiquer l’opinion publique nationale et internationale, nous ne pouvons pas autoriser cela », a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur Ahmat Mahamat Bachir.

« Nous sommes dans une logique de lutte contre le terrorisme et par conséquent nous ne pouvons pas tolérer certains regroupements », a-t-il ajouté. Le Tchad est engagé dans la lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram. La capitale N’Djamena est le QG de l’opération militaire française Barkhane contre les groupes jihadistes au Sahel.

Le président Deby, 64 ans, au pouvoir depuis 1990, a été réélu en avril dès le premier tour pour un cinquième mandat avec 61,56% des voix contre 12,80% pour le chef de l’opposition Saleh Kebzabo, selon les résultats officiels.

« Force est de constater que ce régime n’a rien de démocratique et qu’il est dictatorial », a réagi M. Kebzabo joint par l’AFP.

Le chef de l’opposition a ajouté que le Fonac tiendrait une assemblée générale vendredi matin pour décider de la suite des opérations.

« A mon avis, nous allons marcher. C’est un droit que nous ne voulons pas abandonner », a-t-il déclaré.

« Nous avions introduit la demande de cette marche pacifique depuis huit jours en demandant le concours des forces de l’ordre », a-t-il fait valoir.

Categories: Afrique

Le Mali évoque des soldats « disparus » depuis une attaque jihadiste

Thu, 04/08/2016 - 22:35

Le Mali a, pour la première fois, fait état jeudi de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, du camp de Nampala (centre), sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.

Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou. L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.

« A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.

Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis mercredi soir circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet à Nampala.

Cette vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar. On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.

Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a convoqué jeudi un Conseil de Défense, pour la deuxième fois depuis l’attaque contre Nampala, a constaté un journaliste de l’AFP.

A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense Tièman Hubert Coulibaly a également évoqué « six portés disparus » parmi les militaires et indiqué avoir vu des images « publiées sur Internet », sans plus de commentaire.

Le rapport de l' »enquête de commandement » mentionne « six portés disparus. Nous avons vu les photos publiées sur Internet, mais des analyses sont en cours pour déterminer le statut de ces éléments », a déclaré le ministre.

Selon lui, la réunion de jeudi a notamment permis de « faire le point » sur l’exécution d’une loi de programmation militaire de 2015 et sur le programme de l’année en cours. « Il est prévu des infrastructures et des acquisitions pour renforcer l’armée de terre, et soutenir les investissements en termes d’équipement », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a également évoqué une loi de même type en cours d’élaboration concernant « la sécurité intérieure ». « L’effectif des forces de sécurité doit augmenter et des formations aussi seront organisées », a-t-il ajouté.

Aucune estimation chiffrée ni calendrier n’ont été communiqués.

Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala, dont le camp a été attaqué plusieurs fois depuis 2015. « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a-t-il dit.

Ansar Dine fait partie des groupes armés jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Categories: Afrique

Le Mali évoque des soldats « disparus » depuis l’attaque jihadiste de juillet contre Nampala (centre)

Thu, 04/08/2016 - 22:18

Le Mali a, pour la première fois, fait état jeudi de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, du camp de Nampala (centre), sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.

 

Les cinq soldats précisent qu’ils ont été enlevés lors de l’attaque du 19 juillet 2016 contre le camp de l’armée malienne de Nampala, près de la frontière avec la Mauritanie.

Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou. L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.

 « A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.

Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis mercredi soir circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet à Nampala.

Cette vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar. On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.

Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.

 Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a convoqué jeudi un Conseil de Défense, pour la deuxième fois depuis l’attaque contre Nampala, a constaté un journaliste de l’AFP.

A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense Tièman Hubert Coulibaly a également évoqué « six portés disparus » parmi les militaires et indiqué avoir vu des images « publiées sur Internet », sans plus de commentaire.

Le rapport de l' »enquête de commandement » mentionne « six portés disparus. Nous avons vu les photos publiées sur Internet, mais des analyses sont en cours pour déterminer le statut de ces éléments », a déclaré le ministre.

 Selon lui, la réunion de jeudi a notamment permis de « faire le point » sur l’exécution d’une loi de programmation militaire de 2015 et sur le programme de l’année en cours. « Il est prévu des infrastructures et des acquisitions pour renforcer l’armée de terre, et soutenir les investissements en termes d’équipement », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a également évoqué une loi de même type en cours d’élaboration concernant « la sécurité intérieure ». « L’effectif des forces de sécurité doit augmenter et des formations aussi seront organisées », a-t-il ajouté.

 Aucune estimation chiffrée ni calendrier n’ont été communiqués.

Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala, dont le camp a été attaqué plusieurs fois depuis 2015. « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a-t-il dit.

 Ansar Dine fait partie des groupes armés jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

 

Categories: Afrique

La coalition arabe admet des erreurs dans des frappes au Yémen

Thu, 04/08/2016 - 21:51

La coalition arabe menée par l’Arabie saoudite a reconnu jeudi des erreurs dans deux bombardements sur huit condamnés par l’ONU pour avoir visé des civils au Yémen, un pays où elle intervient militairement depuis mars 2015.

« Nous avons trouvé des manquements dans deux cas mais pour le reste, le droit international humanitaire a été respecté », a déclaré lors d’une conférence de presse à Ryad Mansour al-Mansour, le porte-parole d’une commission d’enquête mise en place par la coalition arabe.

Cette commission formée de 14 membres issus des pays de la coalition (Bahreïn, Koweït, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Yémen) a enquêté sur des accusations d’attaques contre des zones résidentielles, des hôpitaux, des marchés, un mariage et des camions du Programme alimentaire mondial (PAM).

Elle a conclu que la coalition qui intervient en soutien au gouvernement yéménite contre les rebelles chiites Houthis a « par erreur » frappé un complexe résidentiel dans la ville portuaire de Mokha après avoir reçu « des renseignements imprécis ».

L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) avait condamné « un apparent crime de guerre » et affirmé que le bombardement avait tué au moins 65 civils en juillet 2015.

La Commission a également jugé que la coalition avait commis des erreurs lors des frappes aériennes qui avaient visé un hôpital géré par Médecins sans Frontières (MSF) à Haydan (nord) en octobre 2015.

Tout en accusant les rebelles d’avoir utilisé l’hôpital pour se cacher, la Commission a estimé que la coalition aurait dû informer MSF qu’elle allait viser le bâtiment. Le bombardement n’avait pas fait de victimes le centre de soins n’abritant pas de patients cette nuit-là.

En revanche, la commission d’enquête a estimé que la coalition n’avait pas commis de faute dans six autres bombardements controversés dont ceux qui avaient visé l’année dernière des camions appartenant au PAM. Selon le porte-parole, l’organisation internationale n’avait pas indiqué clairement sur ses véhicules qu’ils lui étaient liés.

La guerre au Yémen a fait plus de 6.400 morts.

A la suite d’un rapport de l’ONU concluant que la coalition était responsable de la mort de 60% des 785 enfants tués au Yémen l’an dernier, la coalition avait été inscrite en juin sur une liste noire onusienne des gouvernements et entités ne respectant pas les droits des enfants.

Très irritée, l’Arabie saoudite, qui dément ces accusations, avait forcé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à revenir sur cette décision en menaçant, selon des diplomates, de réduire les financements saoudiens aux agences de l’ONU.

A la suite de négociations entre l’ONU et des responsables saoudiens, le royaume avait informé M. Ban que la coalition acceptait de partager avec l’ONU les conclusions de dix enquêtes sur d’éventuelles victimes civiles lors de frappes aériennes eu Yémen.

Categories: Afrique

Gabon: la société civile demande la libération de ses membres arrêtés

Thu, 04/08/2016 - 21:47

Des militants de la société civile au Gabon ont réclamé jeudi la libération de leur chef de file et d’une quinzaine d’autres activistes, arrêtés début juillet en marge d’un rassemblement de l’opposition, alors que les tensions sont persistantes à l’approche de la présidentielle du 27 août.

Des membres du collectif citoyen Dynamique unitaire ont réclamé lors d’un point de presse la libération du syndicaliste enseignant Jean-Rémi Yama, arrêté le 9 juillet lors d’une contre-manifestation à Libreville non loin d’un grand rassemblement en faveur du président Ali Bongo. M. Bongo, 57 ans, est candidat à sa propre réelection pour un mandat de sept ans.

Une quinzaine d’autres militants sont toujours détenus, d’après Dynamique unitaire.

Des pierres avaient été alors jetées vers les forces de l’ordre.

M. Yama est détenu parce qu’il y a eu « voie de fait », a affirmé à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Dynamique unitaire a démenti ces propos, affirmant que M. Yama et une quinzaine d’autres militants sont détenus « de manière arbitraire car le dossier est vide », a déclaré à l’AFP l’un des porte-parole du collectif, Louis-Patrick Mombo.

En France, le Parti socialiste au pouvoir a appelé dans un communiqué le 29 juillet « les autorités gabonaises à libérer immédiatement les dizaines de militants politiques arrêtés ces dernières semaines », exprimant « sa vive préoccupation pour le climat social et politique délétère au Gabon, à moins d’un mois du scrutin présidentiel ».

« C’est le complexe du petit colon qui se sent autorisé à donner son point de vue sur des pays qu’il ne connaît pas », a répliqué auprès de l’AFP le porte-parole du gouvernement gabonais.

Quatorze candidats, dont le chef de l’Etat sortant et plusieurs caciques du régime passés à l’opposition, sont en lice pour l’élection présidentielle du 27 août.

Categories: Afrique

Côte d’Ivoire: deux soldats jugés pour l’attaque terroriste de Grand Bassam

Thu, 04/08/2016 - 21:45

Le procès de deux soldats ivoiriens, accusés d’avoir côtoyé des jihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts en mars), s’est ouvert jeudi à Abidjan devant un tribunal militaire.

Les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré sont poursuivis pour « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » pour avoir rencontré Assane Barry, dit « Sam », l’un des suspects de l’attentat. Le verdict du procès de ces deux soldats pourrait être annoncé jeudi soir, selon un des avocats de la Défense.

« Sam », chauffeur de profession, doit être poursuivi dans un autre procès devant un tribunal civil pour « crimes, terrorisme et association de malfaiteurs ».

Jeudi à la barre, le sergent Coulibaly a déclaré « n’avoir rien à (se) reprocher ». « Je n’ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste », a-t-il lancé, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Je suis innocent, je n’ai rien avoir avec cette affaire qui me dépasse », a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.

L’arrestation de ces deux soldats avait été annoncée le 13 juillet par le commissaire du gouvernement (le procureur militaire), Ange Kessi.

« On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando jihadiste). Ils disent qu’ils ne savaient pas que c’était des jihadistes. On leur répond: +Vous auriez dû savoir+ », avait expliqué le 13 juillet M. Kessi lors d’un point de presse à Abidjan.

« C’est une grave erreur, une faute, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leurs chefs pour qu’on prévienne ces attentats », avait-il poursuivi.

L’attaque de Grand Bassam, perpétrée le 13 mars 2016 près d’Abidjan, avait fait 19 morts (dont 4 Français) quand des jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses du bord de mer.

Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.

En janvier 2016, le Burkina Faso voisin avait lui aussi été visé par un commando jihadiste qui avait ouvert le feu sur les clients de restaurants et hôtels de la capitale Ouagadougou, faisant 30 morts et 71 blessés, majoritairement des étrangers.

Plus de 80 personnes ont été interpellées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ces attentats, avait indiqué en avril le ministre de l’Intérieur ivoirien, alors que l’enquête a des ramifications allant jusqu’au Mali et au Burkina Faso.

Categories: Afrique

Urgent: Attaque a Sadiola dans la région de Kayes

Thu, 04/08/2016 - 21:18

Six hommes armés sur  des motos ont attaqué le marché de sadiola en tirant des coups de feux sur la population aujourd’hui vers 16h 45 minutes, La Gendermerie de Sadiola a été alertée et est à leur poursuite.

Ces hommes armés sont arrivés a sadiola vers 16h en provenance de Kayes, la première région du Mali. Une fois dans la ville ils se sont dirigés vers le marché ou des coups de feux ont fait fuir la population. Alertée par la population, la gendarmerie de Sadiola s’est rendue sur les lieux et est actuellement à la poursuite de ces hommes qui se sont dirigés vers Keniéba toujours dans la région de Kayes.

Pour l’instant le bilan humain et matériel reste inconnu nous confirme une source proche de la mairie de Diamou, avant d’ajouter que la gendarmerie de Sadiola a demandé des renforts qui sont actuellement en route en provenance de la ville de Kayes.

La situation reste tendue dans la ville de Sadiola car beaucoup de questions reste toujours sans réponses.

Salif Diarrah pour maliactu.net

Source proche de la Mairie de Diamou.

 

Categories: Afrique

Tchad: l’opposition interdite de rassemblements avant l’investiture de Deby

Thu, 04/08/2016 - 21:17

Les autorités tchadiennes ont interdit les rassemblements de l’opposition prévus samedi et dimanche avant l’investiture lundi du président Idriss Deby Itno pour un cinquième mandat, selon un décret du ministère de l’Intérieur rendu public jeudi soir.

« Le meeting et la marche de l’opposition prévus le (samedi) 6 et le (dimanche) 7 août sont interdits sur l’ensemble du territoire national », indique l’arrêté du ministère. L’opposition tchadienne conteste la réélection de M. Deby en avril et avait prévu de manifester contre un « hold-up électoral ».

Categories: Afrique

Le Mali évoque des soldats « disparus » après une vidéo de jihadistes avec des militaires maliens otages

Thu, 04/08/2016 - 21:12

Le Mali a pour la première fois fait état jeudi à Bamako de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, d’un camp dans le centre du pays, sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.

Les cinq soldats précisent qu’ils ont été enlevés lors de l’attaque du 19 juillet 2016 contre le camp de l’armée malienne de Nampala, près de la frontière avec la Mauritanie.

 

Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou (centre). L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.

 « A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.

Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis plusieurs heures circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet lors de l’attaque du camp de Nampala.

 La vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.

On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages sur la vidéo. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.

 Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.

Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala et de dispositions prises pour faire en sorte que ce camp – le deuxième plus important de la région après celui de la ville de Ségou – ne soit plus implanté à l’intérieur de la localité, afin que les habitants civils ne soient pas exposés.

 Ce site a en effet été attaqué plusieurs fois depuis 2015.

 « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a précisé le colonel.

 

Categories: Afrique

Mali : Chasse aux pauvres : Ami Kane : Le Pharaon Féminisé au service de Satan

Thu, 04/08/2016 - 19:32
Depuis quelques jours, nous assistons à une opération commando de libération des voies publiques du district de Bamako, menée par le  gouverneur du district de Bamako, Mme Sacko  Ami Kane.  Si cette opération est destinée à désengorger les grandes artères occupées par les commerçants pour faire de Bamako une ville propre, on devait d’abord donner un temps aux occupants de chercher une place au marché.

La plupart des occupants des voies publiques ont des autorisations des mairies respectives et payent chaque mois la taxe municipale. Cette dame dite de fer est catégorique : ‘’ l’opération va continuer’’. Le Hic dans tout ça, est que le gouvernorat n’a pas de lieu de recasement pour les victimes. Connue et reconnue pour sa réputation nauséabonde, Ami Kane oublie que le pouvoir est très éphémère, surtout quand on fait des pauvres ses ennemis. Aujourd’hui, elle possède un atome de pouvoir pour faire ce qu’elle veut des pauvres qui cherchent à survivre quotidiennement. Rendre Bamako propre est une bonne initiative, mais elle doit se faire avec des mesures d’accompagnement. Malheureusement au Mali, le pouvoir roule sur les démunis qui n’ont où se plaindre, mais heureusement Dieu entend leurs prières et attend avec patience. Quand un chef de l’exécutif local se décharge sur les maires, il y a lieu de s’inquiéter pour le pays.

Les larmes des pauvres par la dame de fer et non de cœur

Pour Ami Kane son rôle est de détruire et non de construire. Cette tâche à ses yeux revient aux élus locaux. Cette opération qu’on peut qualifier d’abus de pouvoir dans la mesure où, le nouveau gouverneur de Bamako et ses complices les mairies du district de Bamako n’ont pas donné suffisamment de temps aux occupants de prendre des précautions nécessaires.  Certes la mesure existait depuis longtemps et  chaque citoyen  a  l’obligation de respecter la décision des autorités, mais c’est  la manière qui n’est pas orthodoxe. Les occupants de l’avenue Cheick Zayed, c’est-à-dire la voie menant  du rond point de l’éléphant au rond point Cabral n’ont reçu la notification de déguerpissement  qu’ à moins d’une semaine avant la date buttoir. Oui donner une bonne image à Bamako, mais il faut tenir compte aussi de la situation du pays, un pays pauvre comme le notre où des nombreuses familles vivent dans l’informel, voire le débrouillage.

Combien de pères ou de mères de familles trouvent leurs pains quotidiens sur les voies publiques ?  Des milliers et des milliers. En attendant de recaser les occupants qui détiennent des autorisations d’installation. Que vont-ils faire, ces déguerpis ?  On devait d’abord penser à ça avant de procéder à une telle opération.  Ce projet de déguerpissement a échoué plusieurs fois, faute d’avoir eu des endroits de recasement. Si c’est pour accueillir le sommet de la honte, pardon le sommet Afrique – France, elle n’en vaut pas la peine. Pour quelques jours seulement d’une rencontre, on ne doit pas « terroriser » ses populations. Surtout quand on sait que des chefs d’Etats ne dorment pas ici et leurs itinéraires sont connues : Aéroport- CICB- Hôtels. Cette opération confirme qu’Ami Kane a la pierre à la place du cœur. Le châtiment divin ne rate pas, même s’il peut tarder.

Ousmane Cissé

Source : Waati

Categories: Afrique

Mali : Crime politique et économique : A défaut des 200 000 emplois promis, IBK crée 400 000 chômeurs

Thu, 04/08/2016 - 19:31
Dans sa politique de pilotage à vue, le président de la république Ibrahim Boubacar keita semble dépassé par les événements. Même s’il est admis qu’un homme politique, est un homme qui te promet un pont, même quand il n’y a pas de rivière, le peuple qui a voté majoritairement pour IBK n’imaginait pas un tel désastre. Aucune promesse de campagne n’a été tenue. Pis, à la place des 200 000 emplois promis, il a créé en 1 mois plus de 400 000 chômeurs, à travers une opération de démolition sans discernement pour faire plaisir à Hollande.

On ne peut rien attendre des hommes politiques pour lesquels le monde est un miroir reflétant seulement leurs désirs, leurs rêves et leurs craintes. L’homme politique qui dépense son activité en paroles la dépense rarement en actions. Pour IBK, la politique est l’art de se servir du peuple. Sans faire ses devoirs, il réclame sans indulgence ses droits. S’il faut donner un exemple de fermeté et de rigueur dans la gestion de la chose publique, il faut commencer en haut. Que de places publiques occupées ! Que de décisions de justice en faveur des pauvres inexécutées ! Combien de cadres corrompus sont promus par le régime ? Pourquoi un avion pour le président à la place de nos forces armées ? Sans vouloir être exhaustive, tels sont les manquements auxquels IBK doit s’attaquer en priorité. Si son mentor Hollande a promis de ne pas se représenter si le chômage ne baisse pas, qu’en est-il pour IBK ? Dans ce registre, le Président est aux abois. Malgré les bouées du PMU, de l’ANPE et de l’APEJ, le constat est lamentable. Les 200 000 emplois promis lors de la campagne ne sont plus d’actualité. Il aurait pu nommer Ami Kane Gouverneur de Kidal, de Tessalit ou de Ménaka. Là-bas, il y a plus que le trottoir à libérer. En disant qu’elle se fiche éperdument du sort des pauvres qu’elle a jeté dans la rue, le contrôleur général de police a déçu plus d’une maman. Qui mieux qu’une femme pour briser l’espoir des enfants qui ne sont pas les siens. Peut être que eux sont à l’abri aujourd’hui, elle ne doit pas oublié que l’avenir appartient à       Dieu.

 

PLUS DE 400 000 CHOMEURS EN UN MOIS

 

Pour confirmer la marche en reculons de notre pays, IBK ne cesse de décevoir son peuple. Les 200 000 emplois promis ne sont plus d’actualité. La précarité, la pauvreté et l’humiliation sont devenues le quotidien des maliens. Comme si cela ne suffisait pas, les maigres acquis arrachés sous Alpha et ATT sont réduits à néant en un clin d’œil avec la bénédiction des autorités religieuses, coutumières et politiques corrompues. Qui d’entre eux s’est permis de sensibiliser, voire d’informer sa base ? Cela s’appelle la trahison. Au rythme actuel, le Mali coulera si le peuple ne prend pas vite la mesure de la défaillance. En s’attaquant à l’économie souterraine de notre pays, IBK s’attaque à la stabilité et à la cohésion nationale. Plus de 400 000 personnes sont désormais au chômage sans alternative. Certains ont promis d’aller grossir le lot des laisser pour compte dans les sites d’orpaillage. L’immense majorité a promis de quitter le pays. Des proies potentielles pour les passeurs et les requins des mers. Sachant que leurs familles sont à l’abri, les fils des pauvres sont jetés en pâture. Le seul lot de consolation est Dieu.

 

Lamine Diallo

Source : Waati

Categories: Afrique

Mali : Accident de la circulation : un policier se fait broyer la jambe par un tricycle qu’il venait de siffler

Thu, 04/08/2016 - 19:30

Le samedi, aux environs de 10h, un agent de la CCR a sifflé le conducteur d’une tricycle, au carrefour de Dar-es-salam, juste en face de la division matériel du Génie militaire.

Alors que le conducteur était entrain de chercher à arrêter l’engin qui avait, visiblement un système de freinage, défectueux, le policier a pensé qu’il tentait de s’enfuir. Sans chercher à comprendre l’agent court pour aller se mettre au travers de la route en écartant les deux jambes devant l’engin.

Malheureusement le chauffeur n’a pu maîtriser son engin, qui est venu monter directement droit sur le tibia du policier en brisant l’os en plusieurs morceaux. Le chauffeur, pris de panique, a profité du temps où le second agent présent au poste, tentait de joindre les équipes de la protection civile, pour fondre dans la nature, abandonnant l’engin et toute sa cargaison d’oignons.

La rédaction

Source : L’Officiel

Categories: Afrique

Mali : Mouvance présidentielle: ADP Maliba, un parti confus dans ses choix

Thu, 04/08/2016 - 19:29
Amadou-Thiam, ADP-Maliba La semaine écoulée, sur fond d’un grand tapage médiatique, le parti ADP Maliba, annonçait à l’opinion nationale et internationale, sa décision de suspendre sa participation à toutes les activités de la majorité présidentielle.

Le parti du député Amadou Thiam, 2è vice président de l’Assemblée nationale, semblait justifier sa décision (frustration ?) par la situation qui prévaut au sein de la Convention de la majorité présidentielle où, selon les propos de l’honorable Thiam, l’ADP Maliba n’est non seulement jamais consultée, mais n’a jamais non plus été écoutée. Ne pouvant plus supporter un tel climat, le parti (qui fait partie des toutes premières formations politiques à avoir choisi IBK comme candidat en 2013) a décidé de se plaindre directement chez le chef de l’Etat. Là, le parti découvre une autre réalité : les portes de Koulouba sont fermées à ses cadres.

Depuis que le changement du gouvernement était au stade de rumeurs, jusqu’à la formation de l’équipe Modibo Keïta III (5è gouvernement de l’ère IBK) les députés de l’ ADP Maliba ont tout tenté pour avoir une audience avec le chef de l’Etat, sans suite. S’estimant bouder par le chef de l’Etat et par sa famille politique, la convention de la majorité présidentielle, l’ADP Maliba a, selon toute vraisemblance,  décider de «rendre», en sa manière, la pièce de la monnaie. Le moyen trouvé : faire une action d’éclat en annonçant leur décision de suspendre leur participation à toutes les activités de la CMP et donner de bonnes raisons à l’autre bord politique de croire que le navire CMP est en difficulté.

Une tempête dans un verre d’eau  

En prenant cette décision, l’objectif visé était connu : secouer le cocotier et amener l’autre à mieux le respecter, en tant que partenaire. Malheureusement, l’effet attendu ne s’est pas produit. En effet, Boulkassoum Haïdara, président de la CMP, et ses camarades ont accueilli la décision de l’ADP comme un non évènement. En somme, une simple tempête dans un verre d’eau. Ayant compris leur échec, la direction du parti tente aujourd’hui de faire volte face en voulant à tout prix convaincre de ce que sa décision ne signifie nullement que le parti ne soutient plus le président Keïta. Ce qui est d’autant absurde de la part d’une formation politique qui ne s’est pas contentée de suspendre sa participation de la convention, elle est allée bien au-delà en dénonçant la gouvernance du chef de l’Etat, allant jusqu’à reprocher à la majorité d’avoir trahi l’espoir du peuple malien…

Après avoir tenu de telles allégations et rencontré quelques jours plus tard le chef de file de l’opposition, le parti du coq blanc tente aujourd’hui de nier la crise qui s’est désormais installée entre lui et la mouvance présidentielle. Qui a de bonnes raisons de ne plus le compter parmi ses membres. Il y a quelques jours, accompagné de la présidente des femmes et des représentants de certaines sections de l’intérieur, le président de l’ADP Maliba, a animé une émission sur une radio de la place. Une émission au cours de laquelle le président et ses compagnons se sont surtout illustrés par des déclarations décousues et pleines de contradictions. Alors que le président tentait de préciser le sens de la décision de suspension du parti de toutes les activités de la CMP, ce qui, selon lui, ne remet pas en cause leur affiliation à ce regroupement, la présidente des femmes, avait, elle, un autre discours et qui était axé sur les tares de la gestion du président IBK. Ce qui atteste de l’état de confusion qui règne au sein du parti en ce qui concerne les choix à opérer.

Saran Diabaté

Source : L’Officiel

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Mali : Journée des aides ménagères 2016 : L’ADDAD plaide pour la ratification et l’application de la convention C 189 de l’OIT

Thu, 04/08/2016 - 19:27

La présidente de  l’Association de Défense des Droits des Aides Ménagères et Domestiques (ADDAD), Mme Sitan Fofana a mis à profit la Journée des Aides Ménagères 2016 que son association a organisé le samedi dernier à son siège pour faire une véritable plaidoirie pour la ratification et l’application de  la convention C 189 de l’Organisation Internationale de Travail (OIT).

Cette importante journée ayant mobilisé des représentants des Organisations Non Gouvernementale(ONG) et Associations partenaires, et des dizaines d’aides ménagères et domestiques  avait pour objectifs de : interpeller des autorités maliennes pour faire appliquer les lois nationales concernant les aides ménagères ; interpeller les autorités maliennes à ratifier et à appliquer la convention de l’OIT C 189 de l’OIT ; sensibiliser l’opinion publique ; sensibiliser les femmes leaders engagées en général dans la défense des droits de la femme, à défendre les droits des aides ménagères en particulier. Elle avait pour thème : « Femme d’Afrique, quel est votre soutien au respect des droits des aides ménagères ? Vous êtes 80% à nous employer, tenez compte aussi de nos droits ! ». Et, on pouvait lire sur les tee-shirts des aides ménagères : « Etre aide-ménagère ne doit pas m’exclure des droits de la femme et de l’enfant ».

Les travailleurs et travailleuses domestiques sont envoyés par les parents du village, faute d’insuffisance alimentaire ou pour constituer elles-mêmes les trousseaux de mariage. Il concerne les enfants dont l’âge oseille entre  09 et 19 ans voire plus. « Aide-ménagères », « bonnes à tout faire », « petites bonnes », « 52 », les appellations ne manquent pas pour désigner leur travail. Selon les constats, ces jeunes filles subissent  des préjudices physiques et psychologiques, accomplissant des travaux qui dépassent leur force physique sans compter le risque de violences sexuelles très élevé et leur exposition aux Maladie Sexuellement Transmissibles (MST) et aux grossesses précoces et non désirées.

Malgré les multiples efforts déployés, la situation des travailleurs et travailleuses domestiques reste gérée sans référence à la réglementation en vigueur au Mali. A Bamako, ces aides ménagères et domestiques sont estimées entre 100 000 et 150 000 personnes.

Face à la recrudescence des victimes d’injustices au sein de cette communauté des aides ménagères, l’ADDAD a vu le jour en 2011 avec la contribution de l’Union des Associations et des Coordinations d’association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunies (UACDDDD).

Il faut préciser que l’ADDAD a pour objectifs de : sensibiliser, former, et informer ses membres et l’opinion publique sur les conditions des aides ménagères. Elle organise ainsi des activités dans ce sens, d’où l’organisation de cette journée du 30 juillet 2016 en prélude de la Journée Panafricaine des Femmes. Les employeurs des aides ménagères sont cependant des femmes qui semblent se battre pour la défense des droits de l’ensemble des femmes (enfants, jeunes filles, femmes rurales et urbaines).

Depuis sa mise en place, l’ADDAD a organisé plusieurs rencontres sur les droits des aides ménagères. La journée du 30 juillet 2016 s’inscrit dans le cadre de ces différentes activités. Elle se veut un instrument d’échange, d’information et de revendication relatif aux droits des aides ménagères. C’est à travers ces types de rencontre que les aide-ménagères ont pu prendre confiance en elles-mêmes, se sentir égales aux autres citoyens et citoyennes à revendiquer leurs droits.

Selon la présidente de l’ADDAD, Mme Sitan Fofana, pour la promotion des droits des aides ménagères, d’autres efforts doivent être poursuivis afin de venir à bout du phénomène du travail des enfants et notamment celui des filles. Raison pour laquelle, cette journée a été un temps d’interpellation des pouvoirs publics sur leur rôle à jouer pour le respect des droits des aides ménagères par la diffusion et l’application réelle des textes législatifs aux droits du travail et aux droits des enfants, et pour les inciter à ratifier la convention C 189 de l’OIT.

Abdoulaye  TRAORE

Source : L’Express de Bamako

Categories: Afrique

Etat d’urgence prolongé jusqu’à fin mars 2017 au Mali, toujours en proie à des troubles

Sun, 31/07/2016 - 00:49
L’Assemblée nationale du Mali a voté samedi une prorogation de l’état d’urgence, qui demeurera en vigueur huit mois de plus, jusqu’au 29 mars 2017, dans ce pays en proie à des troubles, entre attaques jihadistes et affrontements entre groupes armés rivaux.

 

Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises au Mali depuis l’attaque, le 20 novembre 2015, de l’hôtel Radisson Blu de Bamako par des jihadistes (20 morts, outre deux assaillants tués).

 

Son dernier rétablissement remonte au 21 juillet, au lendemain d’un assaut contre un camp de l’armée à Nampala, dans la région de Ségou (centre), où 17 soldats ont été tués et 35 blessés. La mesure avait été réinstaurée pour une période de dix jours, expirant dimanche.

 

Un Conseil des ministres extraordinaire tenu vendredi a adopté un projet de loi prorogeant l’état d’urgence, qui a été approuvé samedi à l’unanimité des députés présents dans l’hémicycle à Bamako, a-t-on indiqué de source parlementaire.

 

La prorogation votée concerne la période du 1er août 2016 au « 29 mars 2017 à minuit », a précisé la télévision publique ORTM.

 

« Je voudrais rassurer que l’état d’urgence contribue à la stabilité du pays » mais aussi « à préserver la sécurité », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale (Intérieur), Abdoulaye Idrissa Maïga, devant les députés.

 

Cette extension « s’inscrit dans le cadre du renforcement des actions de lutte contre le terrorisme, les crimes organisés et toutes les formes de menace ou d’atteinte à la paix et à la sécurité des personnes et de leurs biens au Mali », a expliqué le gouvernement dans un communiqué vendredi.

 

L’état d’urgence donne notamment plus de possibilités d’intervention aux forces de sécurité et restreint les rassemblements.

 

Sa prorogation a été votée pendant que la région de Kidal (extrême nord-est) était le théâtre d’une reprise de combats entre des ex-rebelles et des membres d’un groupe armé progouvernemental qui s’y étaient déjà affrontés la semaine dernière.

 

– Nouvelles victimes d’une mine –

 

D’après un élu local et une source de sécurité dans la région, les affrontements se sont déroulés à une quarantaine de kilomètres à l’est de Kidal, chef-lieu de région.

 

Ils ont impliqué des Touareg de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et d’autres membres de cette communauté au sein du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un mouvement de la Plateforme (coalition progouvernementale).

 

Selon l’élu local, tous se battent pour le contrôle de la ville de Kidal, où la CMA et le Gatia ont cohabité sans heurts de février jusqu’à la semaine dernière.

 

Les 21 et 22 juillet, les deux groupes se sont livrés de violents combats ayant fait plusieurs morts, selon diverses sources qui n’étaient cependant pas en mesure de chiffrer ces pertes.

 

D’après l’ONU au Mali, les combats de la semaine dernière ont été la première violation du cessez-le-feu depuis septembre 2015 par la CMA et la Plateforme, qui ont signé en mai-juin 2015 avec le gouvernement un accord pour la paix et la réconciliation dans le pays, demeurant en proie à des troubles et à l’insécurité.

 

L’attaque de Nampala – revendiquée par deux groupes armés, dont Ansar Dine, mouvement jihadiste malien – est la énième d’une série de violences contre les forces de sécurité au Mali depuis le déclenchement, en janvier 2013, d’une intervention militaire contre des groupes jihadistes, qui se poursuit actuellement.

 

Illustration supplémentaire : vendredi, deux militaires maliens ont été tués et quatre blessés par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule vers Gossi, dans la région de Tombouctou (nord-ouest), a indiqué samedi à l’AFP un officier de l’armée malienne, assurant que la mine a été « posée par les terroristes ».

 

Des groupes jihadistes ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 jusqu’au déclenchement de l’intervention internationale, en janvier 2013. Ils ont été dispersés et en grande partie chassés de ces régions.

 

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, en dépit de la signature de l’accord de paix, qui peine par ailleurs à être appliqué.

 

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Tunisie: le Parlement retire sa confiance au gouvernement

Sat, 30/07/2016 - 23:27

Une écrasante majorité du Parlement tunisien a retiré samedi soir sa confiance au gouvernement de Habib Essid, sous pression depuis que le président Béji Caïd Essebsi a souhaité un cabinet d’union nationale il y a deux mois.

Comme prévu, les député ont majoritairement désavoué le gouvernement, 118 votant contre, 3 pour et 27 s’abstenant.

Categories: Afrique

L’état d’urgence au Mali prorogé de huit mois, jusqu’à fin mars

Sat, 30/07/2016 - 23:13
Réforme du secteur de la sécurité L’état d’urgence en vigueur au Mali, et qui devait expirer dimanche, a été prorogé de huit mois, jusqu’au 29 mars 2017, par l’Assemblée nationale réunie samedi en session extraordinaire, a appris l’AFP de sources officielles.

 

Le projet de loi prorogeant cette mesure, qui avait été adopté vendredi par le Conseil des ministres, a été approuvé à l’unanimité des 99 députés présents dans l’hémicycle à Bamako, a indiqué une source à l’Assemblée.

 

La prorogation concerne la période du 1er août 2016 au « 29 mars 2017 à minuit », a précisé la télévision publique ORTM.

 

Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises dans le pays depuis l’attaque, le 20 novembre 2015, de l’hôtel Radisson Blu de Bamako par des jihadistes (20 morts, outre deux assaillants tués).

 

Son dernier rétablissement remonte au 21 juillet, au lendemain d’un assaut contre un camp de l’armée à Nampala, dans la région de Ségou (centre), où 17 soldats ont été tués et 35 blessés. La mesure avait été réinstaurée pour une période de dix jours, expirant dimanche.

 

La nouvelle prorogation jusqu’au 29 mars 2017 « s’inscrit dans le cadre du renforcement des actions de lutte contre le terrorisme, les crimes organisés et toutes les formes de menace ou d’atteinte à la paix et à la sécurité des personnes et de leurs biens au Mali », a expliqué le gouvernement dans le compte rendu du Conseil des ministres de vendredi.

 

L’état d’urgence donne notamment plus de possibilités d’intervention aux forces de sécurité et restreint les rassemblements.

 

Après l’attaque du camp militaire de Nampala, le gouvernement avait dénoncé une « action terroriste coordonnée », qui a été revendiquée par deux groupes armés: un mouvement peul du centre du pays dont l’existence a été révélée en juin, et l’organisation jihadiste malienne Ansar Dine, de l’ex-rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly.

 

Ansar Dine fait partie des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013.

 

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés de ces régions par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

 

Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.

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L’état d’urgence au Mali prorogé de huit mois, jusqu’à fin mars 2017 (officiel)

Sat, 30/07/2016 - 23:03
Une patrouille de police malienne avec des forces de maintien de la paix de l’ONU au Mali (Minusma) le 18 mai 2016 à Gao
afp.com – SOULEYMANE AG ANARA
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Mali: nouveaux combats entre groupes armés près de Kidal

Sat, 30/07/2016 - 20:45

De nouveaux combats ont éclaté samedi au Mali près de Kidal (nord), entre des ex-rebelles et des membres d’un groupe armé progouvernemental qui s’étaient déjà affrontés la semaine dernière dans cette région, ont indiqué à l’AFP un élu local et une source de sécurité étrangère dans la zone.

Selon ces sources, les hostilités impliquent des hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et d’autres du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un mouvement de la Plateforme (coalition pro-gouvernementale).

Jusqu’à samedi soir, aucun responsable de la CMA et du Gatia n’avait pu être joint par l’AFP.

 « Des affrontements se déroulent actuellement entre des Touareg du Gatia et de la CMA à une quarantaine de kilomètres de Kidal », chef-lieu de la région du même nom, a affirmé l’élu local joint depuis Bamako, sous couvert d’anonymat.

Les combats « se déroulent à l’est de Kidal. Nous n’avons pas encore de bilan », a affirmé la source de sécurité étrangère dans la région, sans plus de détails.

D’après l’élu local, les hostilités sont une lutte pour le contrôle de la ville de Kidal, où la CMA et le Gatia ont cohabité sans heurts de février jusqu’à la semaine dernière.

 Les 21 et 22 juillet, les deux groupes se sont livrés de violents combats ayant fait plusieurs morts, selon diverses sources qui n’étaient cependant pas en mesure de chiffrer ces pertes.

Un élu local avait expliqué que les violences sont liées à une querelle de pouvoir entre rivaux de deux tribus touareg, les Imghad et les Ifoghas.

Les Touareg – minoritaires au Mali mais très présents dans la région de Kidal – sont représentés dans les deux camps qui se sont affrontés dans le passé puis ont enterré la hache de guerre par un « pacte d’honneur » conclu au dernier trimestre de 2015.

 Selon la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), les combats de la semaine dernière ont été la première violation du cessez-le-feu depuis septembre 2015 par la CMA et la Plateforme, qui ont signé en mai-juin 2015 avec le gouvernement un accord pour la paix et la réconciliation dans le pays, en proie à des troubles depuis quatre ans.

Cet accord est censé définitivement isoler les jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali entre mars-avril 2012 et début 2013. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013, et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

 

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Mali/Terrorisme: Plutôt qu’une stratégie globale, des traitements localisés (expert)

Sat, 30/07/2016 - 20:39
Comme les méthodes utilisées par les extrémistes armés pour recruter sont fondées sur les spécificités locales, « le gouvernement malien et ses partenaires doivent identifier et s’appuyer sur des partenaires légitimes » dans chaque communauté, affirme à Anadolu, Rida Lyammouri, chercheur américain sur le Sahel.

Plutôt que de se focaliser exclusivement sur des stratégies globales pour contrer le terrorisme au Mali, les efforts devraient s’orienter vers des approches ciblées prenant en considération les spécificités communautaires, a déclaré dans un entretien avec Anadolu, Rida Lyammouri, chercheur américain sur le Sahel.

Alors que les pays de la sous-région sont engagés depuis des années dans des stratégies globales, cette idée tient sa source dans le constat que les motivations qui encouragent la jeunesse à rejoindre les rangs des groupes terroristes sont différentes, selon les communautés.

Auteur d’un récent rapport sur la « lutte contre l’extrémisme violent au Mali en travaillant avec les communautés », le chercheur illustre ses propos en rappelant, à titre d’exemple, que le Movement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) s’est appuyé sur des communautés réformistes, établies le long du fleuve Niger, pour recruter des jeunes combattants.

« Il faut, dès lors, identifier les communautés cibles et prévoir des programmes de développement qui s’adressent spécifiquement à chaque communauté puisque les peuls, par exemple, ont des revendications différentes des Touaregs, ou des Arabes. Les dynamiques qui régissent chaque communauté sont également différentes », a recommandé Lyammouri.

Le recours à cette approche est d’autant plus impérieux que les méthodes utilisées par les groupes extrémistes pour recruter dans chaque région sont justement fondées sur les spécificités locales. Dans le rapport pré-cité, Lyammouri rappelle que « s’appuyer sur des leaders locaux, tout en se présentant comme les défenseurs des intérêts communautaires, est une caractéristique commune des groupes terroristes au Mali (..) Les communautés dans les zones les plus reculées ne parlent pas couramment le français ni l’arabe maghrébin dialectal utilisés par les chefs d’AQMI [Al-Qaïda au Maghreb Islamique] . On s’est alors adapté en donnant des sermons extrémistes dans des dialectes locaux. »

Les programmes spécifiques recommandés par Lyammouri devraient alors, permettre au Gouvernement malien d’asseoir de bonnes relations avec ces communautés. « Le Gouvernement malien et ses partenaires devraient pouvoir identifier et s’appuyer sur des partenaires légitimes pour ce type de programmes, y compris des chefs influents et des institutions religieuses », poursuit le chercheur américain.

Les questions terroristes et communautaires restent, ainsi, enchevêtrées et « doivent être résolues simultanément » selon ce chercheur qui prévient contre les risques de nouvelles alliances objectives. L’hypothèse est d’autant plus possible qu’en 2012, le Mouvement national pour la Libération de l’Azawad, un groupe indépendantiste malien, engagea pareille alliance objective avec al-Qaïda.

Le 19 juillet, le camp de l’armée malienne dans la ville de Nampala a été attaqué. Le lourd bilan de 17 morts a été successivement revendiqué par l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ) et Ansar Dine, un groupe proche d’AQMI. « L’animosité contre Bamako est un point commun entre les groupes extrémistes et les groupes armés communautaires. Même si le groupe ANSIPRJ n’a pas la même idéologie qu’Ansar Dine, ils ont quand même, en commun, le même ennemi, l’armée Malienne. Ils n’hésiteront donc pas à collaborer », prévient le chercheur, dans son entretien avec Anadolu.

La résurgence de ces questions communautaires, dans ce pays – qui en compte quelques dizaines de communautés – avec les conflits récurrents dans le Nord, de même que le blocage de la mise en oeuvre de l’accord de paix, signé l’été dernier entre Bamako et les groupes du Nord, « n’est pas pour autant un échec total de l’accord de paix. Cela révèle, néanmoins, la différence entre les négociations politiques à Bamako, à Alger, à Ouagadougou ou à Niamey et ce ce qui se passe sur le terrain »

« Il faut trouver un moyen d’injecter du sang neuf, aussi bien au niveau du gouvernance malienne, des leaders nouveaux, qui soient plus créatifs pour trouver les moyens d’unir, au lieu de les diviser, les différentes communautés. Il faut éviter d’aider une communauté au détriment d’une autre, parce que les dissensions inter-communautaire, c’est bien le grand défi du conflit au Mali », a conclut le chercheur.

AA/ Bamako/ Safwene Grira/ Mohamed Ag Ahmedou

Source : http://aa.com.tr/fr/afrique/mali-terrorisme-plut%C3%B4t-quune-strat%C3%A9gie-globale-des-traitements-localis%C3%A9s-expert/617912

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