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Updated: 2 months 3 weeks ago

Afrique du Sud: Desmond Tutu opéré avec « succès »

Wed, 07/09/2016 - 18:42

L’ancien archevêque sud-africain Desmond Tutu, 84 ans, figure de la lutte anti-apartheid, a subi avec « succès » une opération chirurgicale mercredi au Cap à la suite d' »infections récurrentes », a annoncé sa famille.

« L’opération de l’archevêque émérite Desmond Tutu cet après-midi a été un succès et il a bon moral », a déclaré son épouse, Leah Tutu, dans un communiqué. L’intervention visait à venir à bout des infections dont il souffre depuis mi-2015.

Desmond Tutu, prix Nobel de la paix en 1984, avait été admis à l’hôpital le 24 août. Il suit depuis près de vingt ans un traitement contre un cancer de la prostate.

Categories: Afrique

Soudan: Béchir annonce le retour de la paix au Darfour

Wed, 07/09/2016 - 18:27

Le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé mercredi que la paix était revenue au Darfour, malgré l’impasse dans les pourparlers avec l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans cette région déchirée par la guerre.

M. Béchir a prédit un avenir meilleur pour la région meurtrie à l’occasion d’une rencontre à El-Facher, la capitale de l’Etat du Darfour-Nord, avec ses homologues du Tchad Idriss Deby et du Qatar, l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani.

« Nous déclarons à toutes les personnes au Darfour et au Soudan (…) avoir rempli nos engagements », a déclaré M. Béchir devant des milliers de personnes galvanisées, portant des portraits à son effigie.

Il s’est félicité de la mise en application du processus de paix, parrainé par le Qatar, lancé par un accord signé en juillet 2011 à Doha entre le régime soudanais et une alliance de mouvements rebelles.

Cet accord visait à mettre fin au conflit opposant depuis 2003 les forces de M. Béchir à des insurgés appartenant à des minorités ethniques, qui a fait 300.000 morts et quelque 2,5 millions de déplacés.

« Le Darfour va mieux aujourd’hui qu’hier. Et il ira encore mieux demain », a poursuivi M. Béchir, réclamé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans cette région.

« Nous allons construire des routes et (assurer) une meilleure éducation, un système de santé, des infrastructures pour l’eau et l’électricité (…). Nous allons également entreprendre une réconciliation entre toutes les tribus du Darfour », a-t-il ajouté.

En avril, le régime avait organisé un référendum sur le statut administratif du Darfour et estimé que « la page de la crise (était) tournée » après que 98% des électeurs se soient prononcés sur le maintien de la région en cinq Etats.

Mais ce vote, boycotté par les rebelles, avait été largement critiqué par la communauté internationale.

En juin, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an le mandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) au Darfour, estimant que les combats continuaient de jeter sur les routes des milliers de civils.

Près de 194.000 civils ont été déplacés du Jebel Marra –une zone à cheval sur trois Etats du Darfour– depuis janvier, a indiqué l’ONU la semaine dernière.

Deux groupes rebelles, Armée de libération du Soudan (ALS) du chef Minni Minnawi et Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), ont signé une feuille de route sous l’égide de l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans plusieurs région du Soudan, mais les négociations ont échoué en août.

Le JEM a annoncé mercredi sa volonté de libérer tous les prisonniers capturés lors des combats.

Categories: Afrique

Mali : Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose : Les conditions de prise en charge des malades dégradées

Wed, 07/09/2016 - 17:51
Avec une cohorte d’environ 6 700 drépanocytaires au Mali, les conditions de prise en charge de ces malades se dégradent de jour en jour. Et le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD), implanté au cœur de l’hôpital Point G, ne fait rien pour supporter ou amoindrir le coût des soins prodigués et le coût des produits pharmaceutiques. Et pourtant le centre bénéficie de l’appui des bailleurs de fonds et du gouvernement malien. Selon des malades que nous avons rencontrés dans des centres de santé, «la gratuité de la drépanocytose n’est pas réelle». Ils réclament tous une amélioration de la prise en charge de la drépanocytose par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose.

En effet, si la gratuité des soins n’est pas réelle, il faut au moins bien informer les drépanocytaires que leur traitement n’est pas totalement gratuit. Dans ces conditions, ils sont nombreux à se plaindre des coûts élevés des soins et de la non gratuité de leur prise en charge par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose qui bénéficie d’un appui des partenaires techniques et financiers.

Selon les explications d’un cadre du département de la Santé, la création de ce Centre et des unités de compétence en réseau pour maintenir la qualité de l’offre des soins aux drépanocytaires, est un élément de politique qui doit être accéléré.

C’est pourquoi, dit-il, l’unité de compétence de Kayes a été inaugurée le 23 avril 2016 et la mise en place d’un programme de fundraising par le Centre de Recherche et de lutte contre la drépanocytose a fait ces preuves à travers l’identification des partenaires fiables.

Mais, le défi majeur qui s’impose aujourd’hui, est une équation qui se résume à cette question : comment développer efficacement ses missions essentielles de recherche, de formation et de communication au moment où la demande de soins spécifiques est en augmentation constante ?

A. Dao

Source : Le Matin
Categories: Afrique

Nigeria: combats entre factions rivales de Boko Haram

Wed, 07/09/2016 - 17:23

Des combats opposent depuis quelques semaines deux factions rivales du groupe jihadiste Boko Haram au Nigeria, déchiré par une lutte pour le pouvoir, selon des témoignages d’habitants et de miliciens.

Il y a un mois, l’organisation Etat islamique (EI), auquel Boko Haram s’était affilié, avait annoncé la nomination d’un nouveau chef pour le groupe nigérian, en remplacement d’Abubakar Shekau, apparemment contesté pour son ultra-violence.

Mais Shekau avait immédiatement démenti son remplacement par cet homme de 22 ans, Abou Mosab Al Barnaoui, identifié par les experts comme le fils du fondateur historique de Boko Haram, Mohamed Yusuf.

Plusieurs affrontements meurtriers ont depuis opposé les deux factions du groupe jihadiste, qui subit par ailleurs une forte pression de l’armée nigériane.

Jeudi dernier, plusieurs combattants du camp Shekau ont été tués par le camp rival dans deux affrontements armés dans la zone de Monguno, dans l’Etat de Borno (nord-est du Nigeria).

« La faction Barnaoui a lancé une offensive contre la faction Shekau qui occupait les villages de Yele et Arafa », a témoigné un habitant, Mele Kaka. « A Yele, les assaillants ont tué trois hommes du camp Shekau » et ils en ont tué aussi « plusieurs à Arafa ».

Les habitants d’Arafa ont pris la fuite, selon lui.

La veille, les combattants du clan Barnaoui avaient attaqué leurs rivaux dans le village de Zuwa, plus au sud, en tuant un nombre indéterminé, toujours selon Mele Kaka.

« Après chaque attaque, les combattants de Barnaoui ont dit aux villageois que leurs rivaux du clan Shekau s’étaient éloignés du vrai « jihad » (guerre sainte), qu’ils tuaient des innocents, pillaient leurs biens et brûlaient leurs maisons », « des actes contraires aux enseignements de l’islam », a rapporté Mele Kaka.

L’insurrection menée par Shekau, qui souhaite l’instauration d’un Etat islamique rigoriste, s’est en effet caractérisée par sa violence extrême contre les habitants, principales victimes du conflit : villages rasés, hommes massacrés, femmes et enfants capturés dans les campagnes, et dans les villes attentats-suicides sanglants contre mosquées, marchés ou gares routières.

– Attaques indiscriminées contre les civils –

Le conflit a fait 20.000 morts et 2,6 millions de réfugiés en sept ans, principalement dans le nord-est du Nigeria et les régions avoisinantes, y compris dans les pays voisins, Tchad, Niger et Cameroun.

Le « coup médiatique » le plus fort de Boko Haram a été l’enlèvement de plus de 200 lycéennes à Chibok en 2014, un rapt massif qui a suscité une condamnation internationale.

Mais la direction de Shekau est contestée en interne, selon des experts, en raison de sa brutalité, de son caractère « dictatorial » – il n’aurait pas hésité à liquider plusieurs de ses commandants – et de ses attaques indiscriminées contre les civils, pourtant majoritairement musulmans.

D’après un membre d’une milice civile qui aide l’armée contre le groupe jihadiste, d’autres combats se sont produits il y a deux semaines dans le secteur d’Abadam (Etat de Borno), près de la frontière du Niger.

« Il y a eu des morts, les combattants de Shekau ont dû fuir », selon ce milicien, Babakura Kolo.

Des centaines de villageois pris en otage avec leur bétail par les combattants de Shekau en fuite ont été libérés par les hommes de Barnaoui, selon le milicien.

Abubakar Shekau avait prêté allégeance à l’Etat Islamique en mars 2015, transformant le nom de son groupe en « Province de l’Afrique de l’Ouest de l’Etat islamique ».

Les informations sur la lutte de factions au sein de Boko Haram ont mis du temps à faire surface à cause de la destruction des infrastructures de télécommunication dans le nord-est du pays, dont l’accès est très difficile.

Contacté par l’AFP, l’armée nigériane se refuse à tout commentaire sur ces luttes intestines de Boko Haram.

Categories: Afrique

Mali : Sur l’axe Goundam-Niafunké, la MINUSMA organise une patrouille conjointe de sécurisation

Wed, 07/09/2016 - 17:14
Deux Officiers de police individuelle associés à 40 éléments du Contingent Burkinabé de la MINUSMA ont effectué le lundi 5 septembre, à bord de cinq véhicules, une patrouille conjointe de longue portée de Goundam à Niafunké, importante zone de transit et ville célèbre pour avoir été le lieu de naissance du chanteur Ali Farka Touré. Le but de la patrouille menée sur ce tronçon de 85 km environ est de sécuriser les populations de la zone et leurs biens. En même temps, il s’agissait de discuter avec les autorités locales rencontrées à chaque fois et de collecter des informations permettant de circonscrire le phénomène d’insécurité.
Photo MINUSMA Photo MINUSMA Photo MINUSMA Photo MINUSMA


Partie tôt le matin de Goundam pour arriver dans la commune rurale de Tonka, l’équipe s’est directement rendue à la Brigade de Gendarmerie de cette localité où elle a été accueillie par l’Adjoint au Commandant de Brigade, l’Adjudant-chef Alou Traoré. Les échanges avec ce dernier ont porté sur la situation sécuritaire du cercle,  jugée relativement calme en dehors des cas d’enlèvement de bétail signalés régulièrement dans les villages de Gnondougou et Nounou situés à 35 km de Tonka.

Poursuivant son itinéraire, la patrouille s’est ensuite rendue à Niafunké, ou elle a rencontré le Préfet Boubacar Cheick Condé et deux de ses collaborateurs. Avec le responsable de l’exécutif local, les discussions étaient également relatives à la sécurité et notamment aux enlèvements de troupeau commis par des hommes armés. Le Préfet a ensuite plaidé pour l’amélioration des conditions de vie et d’incarcération des détenus de la Maison d’arrêt de Niafounké, de plus en plus surpeuplée. C’est dans ce sens qu’il a sollicité l’appui de la MINUSMA pour la mise en œuvre d’un projet de maraîchage ou d’acquisition d’un moulin à grains au profit des détenus. Le Préfet a par ailleurs souhaité disposer d’infrastructures sanitaires et scolaires adéquates pour le mieux-être de la population qu’il administre.

Parmi les infrastructures visitées par les éléments de la patrouille figurent le chantier de la Garde nationale, la Maison d’arrêt de Niafunké, le Centre de santé de référence et la Mairie de la commune. Les problèmes rencontrés dans chaque cas sont nombreux. Ainsi, il ressort que la prison renferme 35 détenus dont une femme. Dans la zone, l’assassinat demeure l’infraction la plus courante avec 29 détenus. Des imperfections ont été constatées dans les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt dont la réception n’est pas encore effective.

Au centre de santé, c’est le Dr Tite Dembélé, Médecin-chef qui a reçu l’équipe de patrouille. Il a salué la présence de plus en plus régulière des forces de la MINUSMA à Niafunké avant de déplorer l’enlèvement, tôt le matin, d’une ambulance de son service qui se rendait à Tombouctou avec trois personnes à bord. Les éléments de la Police des Nations Unies suivent la situation.

Au siège de l’administration communale, l’équipe de patrouille a été reçu par le Maire Sambah Bah qui administre la commune depuis 2009. Celui-ci a évoqué la situation sécuritaire en rappelant un cas de noyade survenu la veille dans une localité voisine et se rapportant à un voyageur qui s’était jeté à l’eau à la suite d’une mauvaise manœuvre et qui n’a pu être sauvé.

La mission a pris fin par une ultime patrouille de reconnaissance dans les environs de la commune qui a permis à l’équipe de la MINUSMA de rencontrer le Chef du GTIA (Groupe Tactique Inter Armes) Al farouk, le Capitaine Amadou H. Sidibé. Les échanges ont une fois de plus porté sur la sécurité sur les axes routiers. Celle-ci a été jugée relativement calme, en dehors de quelques actes isolés de banditisme que la MINUSMA espère enrayer à travers ces patrouilles conjointes.

Photo MINUSMA


Bureau de la Communication et de l’information publique
MINUSMA-Info@un.org
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Zimbabwe: la justice lève l’interdiction de manifester

Wed, 07/09/2016 - 17:13

La justice du Zimbabwe a levé mercredi l’interdiction de manifester à Harare, décrétée par la police la semaine dernière alors que le président Robert Mugabe fait face à une fronde populaire, a annoncé un avocat représentant l’opposition qui avait saisi la justice.

La Haute Cour du Zimbabwe « a jugé que l’interdiction était illégale », a déclaré à la presse Tendai Biti, avocat et leader du Parti démocratique du peuple (opposition). Les manifestations « peuvent reprendre maintenant », a-t-il ajouté.

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Maroc: nouveau démantèlement d’une cellule « terroriste » liée à l’EI

Wed, 07/09/2016 - 17:10

Les autorités marocaines ont annoncé mercredi avoir démantelé d’une « cellule terroriste » liée au groupe Etat islamique (EI) qui préparait des attentats dans le nord du pays.

Trois « extrémistes s’activant à Oujda, Casablanca et à Fès » ont été arrêtés par la police, a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur.

L’opération « a permis de dévoiler plusieurs projets terroristes dangereux à des stades avancés de préparation », ceci « en coordination étroite avec (…) des partisans de Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) s’activant sur la scène syro-irakienne ».

Ces attaques visaient des « sites sensibles et vitaux » à Oujda, Saidia, Fès et Debdou.

« Le chef du réseau avait loué une +planque sûre+ dans les environs de la ville d’Oujda, qui était réservée à l’hébergement des membres de cette cellule, ainsi qu’à la préparation et la fabrication de charges explosives commandées à distance », selon le ministère de l’Intérieur.

La perquisition effectuée sur place a permis notamment la saisie « de quantités de produits chimiques, pouvant être utilisés dans la fabrication d’explosifs ».

Les membres de cette cellule prévoyaient de rejoindre les bastions de Daech en Libye via les frontières est du Maroc, après l’exécution de leur projet.

Chantre d’un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le jihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d’autres pays. Le royaume avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011.

Les autorités marocaines ont multiplié ces derniers mois les annonces sur le démantèlement de cellules liées à l’EI et l’arrestation de recruteurs présumés pour le compte du groupe.

Categories: Afrique

Soudan: Béchir annonce le retour de la paix au Darfour

Wed, 07/09/2016 - 17:08

Le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé mercredi que la paix était revenue au Darfour, malgré l’impasse dans les pourparlers avec l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans cette région déchirée par la guerre.

M. Béchir a prédit un avenir meilleur pour la région meurtrie à l’occasion d’une rencontre à El-Facher, la capitale de l’Etat du Darfour-Nord, avec ses homologues du Tchad Idriss Deby et du Qatar, l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani.

« Nous déclarons à toutes les personnes au Darfour et au Soudan (…) avoir rempli nos engagements », a déclaré M. Béchir devant des milliers de personnes galvanisées, portant des portraits à son effigie.

Il s’est félicité de la mise en application du processus de paix, parrainé par le Qatar, lancé par un accord signé en juillet 2011 à Doha entre le régime soudanais et une alliance de mouvements rebelles.

Cet accord visait à mettre fin au conflit opposant depuis 2003 les forces de M. Béchir à des insurgés appartenant à des minorités ethniques, qui a fait 300.000 morts et quelque 2,5 millions de déplacés.

« Le Darfour va mieux aujourd’hui qu’hier. Et il ira encore mieux demain », a poursuivi M. Béchir, réclamé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans cette région.

« Nous allons construire des routes et (assurer) une meilleure éducation, un système de santé, des infrastructures pour l’eau et l’électricité (…). Nous allons également entreprendre une réconciliation entre toutes les tribus du Darfour », a-t-il ajouté.

En avril, le régime avait organisé un référendum sur le statut administratif du Darfour et estimé que « la page de la crise (était) tournée » après que 98% des électeurs se soient prononcés sur le maintien de la région en cinq Etats.

Mais ce vote, boycotté par les rebelles, avait été largement critiqué par la communauté internationale.

En juin, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an le mandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) au Darfour, estimant que les combats continuaient de jeter sur les routes des milliers de civils.

Près de 194.000 civils ont été déplacés du Jebel Marra –une zone à cheval sur trois Etats du Darfour– depuis janvier, a indiqué l’ONU la semaine dernière.

Deux groupes rebelles, Armée de libération du Soudan (ALS) du chef Minni Minnawi et Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), ont signé une feuille de route sous l’égide de l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans plusieurs région du Soudan, mais les négociations ont échoué en août.

Le JEM a annoncé mercredi sa volonté de libérer tous les prisonniers capturés lors des combats.

Categories: Afrique

Mali : « Podium de la paix » : une nouvelle tribune pour la paix

Wed, 07/09/2016 - 17:02
Officiellement lancé à Bamako, Mopti et Gao entre les 1er et 3 septembre derniers, le projet « Podium de la Paix » est la nouvelle collaboration qui unie la jeunesse du Mali et la MINUSMA.

A travers son appui à des associations et regroupements d’associations tels que « Ensemble Nous Sommes Un peuple », le Conseil National de la Jeunesse du Mali et ses démembrements, la Mission de l’ONU au Mali continue à promouvoir la paix auprès des jeunes, en les impliquant d’avantage, via la culture et certains de ses modes d’expressions qu’ils apprécient le plus comme le Rap et le Slam.

Comme son nom le suggère, « Podium pour la paix » est en effet un concours de rap et de slam qui a pour thème la paix et la réconciliation. Mais pas seulement. Des artistes solos et des groupes, s’affrontent pacifiquement et avec fairplay, sur des podiums à l’occasion de concerts, dans différentes communes du District de Bamako et dans plusieurs localités du Nord du Mali. Le but : produire la meilleure chanson sur la paix et la réconciliation en vue de remporter le trophée, à l’issue de la grande finale qui aura lieu dans chacune des Régions concernées et dans le District de Bamako, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Paix, le 21 septembre prochain.

Ici un jeune participant au concours fait sa prestation (Photo MINUSMA)


Au-delà de divertir les jeunes et de donner l’occasion à de nombreux artistes en herbe de s’exprimer devant un public dans les conditions du « réel », ce concours est aussi un prétexte pour mieux faire comprendre à la jeunesse l’Accord pour la Paix et la Réconciliation mais également, le rôle qu’elle a à jouer dans le rétablissement durable de la paix au Mali.

Destiné aux artistes de 15 à 30 ans, « Podium pour la paix » a donc pour vocation de véhiculer des messages sur la paix et la réconciliation, à travers les rimes des rappeurs et des slameurs.

Ces messages sont conçus par les artistes eux-mêmes, en totale liberté ! Au cours de séances de travail communes et pour mieux s’imprégner du thème, la MINUSMA et les associations initiatrices du projet, les appuient en mettant à leur disposition leur expertise. Ainsi, des exposés sont faits sur le nouveau mandat de la MINUSMA ; l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ; le processus de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion, ou encore le rôle des jeunes dans la cohésion sociale.

Un participant lit le calendrier des activités (Photo MINUSMA)

Une fois les chansons prêtes, c’est sur scène que les rappeurs (ses) et les slameurs (ses), les soumettent au verdict du public mais surtout à celui du jury qui, en définitif, décide du sort des candidats.

Si Tombouctou verra prochainement le lancement de cette activité, la « pirogue Podium de la Paix » a déjà été baptisée à Mopti et a carrément pris le fleuve à Bamako et à Gao. Ainsi, entre le 1er et le 3 septembre dernier, se sont déroulées les cérémonies de lancement du projet dans ces trois villes.

Dans la Venise malienne, la circonstance a réuni une vingtaine de jeunes rappeurs de la région, les responsables du Réseau des Jeunes Patriotes qui en sont les organisateurs locaux, ainsi que la Mission des Nations Unies, représentée par M. Nasser Zakr, le Chef du Bureau de la MINUSMA par intérim. Un niveau de représentation élevé, qui témoigne de l’importance qu’accorde la Mission des Nations Unies à cette activité qui n’a rien d’anodin.

Le Réseau des Jeunes Patriotes de Mopti, a réitéré par la voix de son président, M. Aguissa Dicko : « l’engagement des jeunes de Mopti pour la Paix et le vivre ensemble entre toutes les communautés ! » Il s’est également dit disponible pour poursuivre cet objectif. A partir du 10 septembre, les deux manches du concours, prévues dans la cinquième région, se tiendront avant la finale régionale prévue pour le 27 septembre.

Photo MINUSMA

Le Concept est lancé !

A Bamako, c’est le centre Kadiatou Thiam de Faladiè qui a accueilli le lancement officiel, couplé à un atelier de formation sur les questions de paix, avec les artistes qui participent au concours, mais aussi « Ensemble Nous Sommes Un peuple », le Conseil National de la Jeunesse du Mali et la MINUSMA qui en sont les partenaires.

Placée sous la présidence du Représentant du Ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, M. Mamadou Lassa Traoré, de nombreux invités de marque étaient présents à ce « coup d’envoi », tels que le 1er Vice-Président du Conseil National de la Jeunesse du Mali, le 1er Adjoint au Maire de la Commune VI et la Directrice des Affaires Civile de la MINUSMA, Mme Elsie Effange-Mbella qui représentait la Mission de l’ONU au Mali.

Après le mot de bienvenu du 1er Adjoint au Maire de la Commune VI, qui a tenu à saluer et encourager les jeunes pour l’initiative, le Président de « Ensemble Nous Sommes Un Peuple », Monsieur Hafizou Boncana Touré, a rappelé que l’organisation qu’il représente, regroupe 40 Associations de jeunes et de femmes qui travaillent dans le domaine de la paix, de la citoyenneté et de la cohésion sociale et ce, depuis 2013.

Il n’a pas manqué de remercier la MINUSMA, avec laquelle la plateforme n’en est pas à sa première collaboration dans le cadre d’initiatives pour accompagner le processus de paix et de réconciliation au Mali.

Le CNJ qui est l’organisation faitière de la Jeunesse du Mali est également membre de « Ensemble nous sommes un peuple ». Dans son allocution, le 1er vice-président du Conseil National de la Jeunesse, Souleymane Satigui Sidibé, a salué la tenue d’un tel concours, avant de demander à la MINUSMA de : « continuer à appuyer la jeunesse, dans la recherche de la paix au Mali ». Il a également exhorté ses camarades jeunes à : « persévérer et à continuer sur cette même lancée, en s’impliquant d’avantage à la gestion des affaires publiques de leur pays, de façon responsable et engagée ».

« Le 9 décembre 2015, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a reconnu la place de la Jeunesse à travers une résolution historique, car, par sa résolution 2250 le Conseil de Sécurité de l’ONU reconnait le rôle sans équivoque que les jeunes jouent dans la consolidation de la paix ». C’est entre autre par ces mots que la Directrice des Affaires Civiles de la MINUSMA, Mme Elsie Effange-Mbella a justifié l’engagement de la MINUSMA auprès de la jeunesse du Mali. « Ce que cela veut dire très simplement, c’est que vos contributions au processus de paix au Mali sont non seulement appréciées mais aussi importantes et doivent être appuyées. Il s’agit là d’une dimension que la MINUSMA et les agences du système des Nations unies ici présentes, prennent en compte en vue de faire des jeunes hommes et femmes de ce beau pays, des moteurs de la paix et du renouveau du Mali, » a-t-elle ajouté.

Lançant officiellement les travaux de ce projet, M. Traoré, le représentant du Ministre de la jeunesse a beaucoup insisté sur l’influence grandissante de ce genre de musique auprès des jeunes actuellement. Pour lui : « ce projet va permettre aux artistes en herbe d’étaler leur génie créateur au service de la paix dont le Pays en a vraiment besoin ». Il a également rappelé que « le rôle des jeunes a été toujours déterminant au Mali ».

Avant de clore son propos, M. Traoré a réitéré sa disponibilité entière et celle de son département ministériel à l’endroit de toute la jeunesse du Mali, tout en remerciant la MINUSMA et en invitant l’ensemble des partenaires à persévérer dans la recherche de la paix.

Photo MINUSMA

Place à la compétition !

Officiellement lancé depuis le 16 aout dernier, à travers la tenue d’un atelier de formation des artistes, c’est le 3 septembre que le spectacle a commencé dans la cité des Askia. Réputée pour la chaleur de son climat mais aussi et surtout pour celle de ses habitants, Gao n’était pas en reste en ce début du mois de septembre. En ce samedi après-midi, des centaines de jeunes de la Commune urbaine de Gao se sont dirigés vers le stade Kassé Keita, où avait lieu la première manche de « Podium pour la paix ». Les uns vêtus aux couleurs de l’évènement, pendant que les autres tenaient des pancartes sur lesquels, on pouvait lire des messages de soutien aux artistes en lis ce jour-là. A l’instar de Mopti et Bamako, les jeunes de Gao allaient eux aussi donner le « coup d’envoi » de leur concours régional mais dans la liesse.

Dans le chef-lieu de la septième Région du Mali, soutenu par la MINUSMA, ce sont le Conseil Régional des Jeunes de Gao et le collectif de rappeurs « Les Hauts Parleurs » qui sont à la manouvre pour faire de cette activité un succès. « Nous ne nous attendions pas à un si grand nombre de spectateurs en cette période de forte chaleur. Nous avons vu des jeunes talentueux prester à la hauteur de nos attentes. Je suis personnellement ravi de voir des jeunes chanter sur la paix en invitant cette jeunesse à s’impliquer pour qu’elle soit réelle à Gao et partout au Mali. Nous voulons la paix et la jeunesse a besoin de ce genre d’activités pour faire passer le message. Je dis merci à la MINUSMA pour avoir soutenu ce projet, » a témoigné Ibrahima Cissé, employé dans une ONG de la place.

Photo MINUSMA

« rien ne vaut la paix »

Cette première manche du podium de la paix a mis en compétition cinq rappeurs en herbe de la commune de Gao, qui ont tenu le public en haleine pendant environ deux heures. Si le talent de chacun a été salué par le jury, c’est l’artiste musicien « Nosby » qui a remporté la victoire, suivi par « Ousby » et « Blaco« . « Nosby » représentera la commune urbaine de Gao le 21 septembre prochain au cours de la finale qui va l’opposer aux meilleurs de Bourem, d’Ansongo et de Ménaka.

Des moments forts auxquels, la Représentante de la MINUSMA ainsi que le Président du Conseil Régional des Jeunes (CRJ) ont assisté au premier rang. « Promouvoir le dialogue, la cohabitation pacifique, la réconciliation, la paix, et bannir la violence, par la musique, dans le respect de la diversité culturelle, sont les mots-clés de notre mission et notre raison d’être, » a déclaré Mme Ndeye Yandé Kane, Cheffe de Bureau intérimaire de la MINUSMA à Gao. Pour sa part, le Président du Conseil Régional des Jeunes (CRJ), a salué cette initiative qui a drainé un public nombreux. Aboubacrine Bouheinata a rappelé le rôle des jeunes dans la promotion de la paix et de la réconciliation nationale. « Les jeunes peuvent jouer un rôle important dans la réussite de la paix car c’est eux qui sont souvent utilisés dans la guerre. S’ils reviennent à la non-violence et s’ils épousent les principes de la gestion non violente des conflits, c’est une grande chance pour le Mali » a-t-il lancé avec conviction.

« Podium pour la paix » est une activité qui se tient dans plusieurs régions simultanément. Ainsi, plus d’une centaine d’artistes, plusieurs dizaines de localités urbaines et rurales ainsi que des milliers de jeunes seront directement touchés par cette œuvre de paix, tout au long du mois de septembre. Elle prendra fin avec la tenue de la finale régionale dans chacune des capitales de région. Initié par les jeunes du Mali et soutenu par la MINUSMA, le projet « Podium pour la paix » n’est en fait qu’un autre support, une nouvelle tribune pour un même message : « rien ne vaut la paix » !

Photo MINUSMA

 
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Categories: Afrique

Gabon: Ali Bongo rejette la responsabilité des émeutes sur l’opposition

Thu, 01/09/2016 - 22:11

Pris à partie par la communauté internationale et l’opposition, le président gabonais Ali Bongo affichait jeudi sa fermeté, rejetant la responsabilité des violences qui ont fait trois morts après l’annonce de sa réélection sur des « groupuscules formés à la destruction », le gouvernement annonçant un millier d’interpellations.

« La démocratie s’accorde mal des succès autoproclamés, des groupuscules formés à la destruction. La démocratie s’accommode mal de la prise d’assaut d’un parlement et de la télévision nationale », a déclaré Ali Bongo Ondimba lors d’une brève allocution au palais présidentiel.

« Les élections ont rendu leur verdict (…) Qui a perdu? Un groupuscule dont le seul projet était de prendre le pouvoir pour se servir du Gabon et non servir le Gabon », a encore accusé le fils et successeur d’Omar Bongo, en visant Jean Ping, son principal rival à la présidentielle, qui était parvenu à rallier d’autres candidats importants de l’opposition.

L’annonce de sa réélection mercredi en fin de journée par la commission électorale a déclenché une nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville et dans d’autres villes du pays.

Le centre de la capitale était quadrillé jeudi par les forces de l’ordre, notamment aux abords de l’Assemblée nationale, incendiée mercredi, et du QG de M. Ping, pris d’assaut dans la nuit. Les grands axes étaient dévastés, bordés de bâtiments incendiés et jonchés de restes de barricades. Près de l’Assemblée, la police a tiré en fin de matinée des lacrymogènes pour empêcher tout attroupement.

Des pillages étaient toujours en cours à la mi-journée dans des quartiers populaires de la capitale, selon la police. Mais les centres névralgiques du pouvoir étaient sécurisés par un imposant dispositif. Les communications internet ne fonctionnaient pas depuis mercredi soir.

« Sur Libreville, il y a entre 600 et 800 interpellations, et 200 à 300 sur le reste du pays », a annoncé le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya. Il a également déploré « la mort de trois personnes ». Jean Ping – réfugié dans un lieu inconnu – avait fait état d’au moins deux personnes tuées dans l’assaut contre son QG de campagne dans la nuit de mercredi à jeudi.

« Pour l’instant, nous faisons uniquement du maintien de l’ordre. Lorsque le moment sera venu, nous prendrons des mesures pour rétablir l’ordre sans équivoque », n’a pas hésité à prévenir le ministre de l’Intérieur.

Retenus depuis 06H00 au quartier général de Jean Ping, une vingtaine de leaders de l’opposition et de la société civile gabonaise restaient « séquestrés » dans les locaux jeudi soir, selon Zacharie Myboto, ancien ministre d’Omar Bongo, qui se sentait « en totale insécurité ».

– ‘frustration des jeunes’ –

« On nous a dit qu’on devait être transférés au siège de la gendarmerie, mais nous n’avons toujours pas de nouvelles », a-t-il raconté à l’AFP, en précisant que 25 personnes étaient retenues avec lui dans la cour du QG, dont l’ancien vice-président de la République Didjob Ding Duvungui.

Mercredi en fin d’après-midi, la commission électorale avait annoncé la réélection du président sortant pour un deuxième septennat avec 49,80% des suffrages, devant M. Ping (48,23%), 73 ans.

Cet écart marginal représente une différence de 5.594 voix, sur un total de 627.805 inscrits, dans ce petit pays pétrolier d’à peine 1,8 million d’habitants.

Ali Bongo, 57 ans, devrait sa réélection à son score écrasant dans son fief familial, le Haut-Ogooué, où il aurait obtenu 95,46% pour plus de 99% de participation. Selon le camp de M. Ping, celui-ci avait une avance de plus de 60.000 voix avant les résultats officiels et contestés du Haut-Ogooué.

Le régime d’Ali Bongo se trouvait jeudi sous la pression de la communauté internationale qui appelle à un arrêt des violences et à un nouveau comptage des votes du scrutin de samedi.

Comme l’opposition, l’Union européenne, la France et les États-Unis ont demandé la publication des résultats de tous les bureaux de vote du Gabon (environ 2.500).

La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a évoqué jeudi une crise profonde » et a appelé les différentes parties « au calme ».

Par la voix de son président François Hollande, la France, ancienne puissance coloniale, a appelé « toutes les parties à la retenue et à l’apaisement, ce qui suppose un processus garantissant la transparence sur les résultats du scrutin ».

Disant entendre « la frustration du peuple gabonais, et des jeunes en particulier », le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a lui aussi appelé à une « vérification transparente » des résultats.

A la présidence, le porte-parole d’Ali Bongo, Alain-Claude Bilie-Bye-Nze, ne semblait pas apprécier ces conseils: « Nous faisons les élections en fonction de la loi gabonaise (qui prévoit la publication des résultats par région). Les pressions internationales doivent tenir compte de la loi gabonaise: ce ne sont pas elles qui vont la changer ».

A la Confédération africaine de football, on se voulait confiant, promettant qu’à ce jour, il n’y avait « aucun changement » dans le calendrier de la CAN-2017 que doit accueillir le Gabon du 14 janvier au 5 février.

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CAN-2017/Qualifications: Côte d’Ivoire sans Aurier forfait, Kalou présent

Thu, 01/09/2016 - 21:03

Serge Aurier, blessé, est forfait pour le match décisif contre la Sierra Leone samedi à Bouaké (centre), de la 6e et dernière journée des qualifications à la CAN-2017, a-t-on appris jeudi dans l’entourage de la sélection ivoirienne.

Le défenseur du Paris Saint-Germain, a été touché à une cheville lors du match de Championnat de France contre Monaco dimanche dernier.

Il devait effectuer son retour en sélection avec laquelle il n’avait plus évolué depuis le 29 mars à Khartoum face au Soudan, lors de la 4e journée des qualifications.

Pour sa part, Salomon Kalou, l’attaquant du Hertha Berlin, incertain en raison d’un deuil familial, est finalement dans le groupe.

La Côte d’Ivoire, en tête du groupe I avec 5 points, n’a pas droit à l’erreur face à la Sierra Leone, qui reste dans a foulée avec 4 pts.

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Libye: plus de 100 frappes américaines contre l’EI en un mois

Thu, 01/09/2016 - 20:48

La campagne américaine de bombardements contre le groupe Etat islamique en Libye, entamée il y a tout juste un mois et appelée à durer quelques semaines, se poursuit à un rythme « régulier », a indiqué jeudi à l’AFP une porte-parole militaire américaine.

Depuis le début de l’opération le 1er août, l’armée américaine a procédé à 108 frappes avec des drones, avions ou hélicoptères pour aider les forces du gouvernement national libyen (GNA) à reprendre aux jihadistes la ville de Syrte (centre-nord), a indiqué Robyn Mack, porte-parole du commandement des forces américaines en Afrique (Africom).

Ces frappes se poursuivent à un rythme « régulier », a-t-elle précisé, sans pouvoir dire quand l’opération se terminerait.

Le Pentagone avait assuré début août que la campagne se mesurerait en « semaines », et non en « mois ».

Les jihadistes ne contrôlent plus qu’une partie d’un quartier assiégé à Syrte, qui était leur place-forte en Libye depuis juin 2015. La ville natale de l’ancien dictateur Mouammar Khadafi est située à 450 km à l’est de Tripoli.

Les raids aériens américains ont permis aux forces du GNA de reprendre leur progression dans la ville, alors qu’elles peinaient depuis juin à déloger les combattants de l’EI.

Selon le capitaine de vaisseau Jeff Davis, un porte-parole du Pentagone, il ne reste désormais que « moins de 200 » combattants de l’EI à Syrte, qui vendront chèrement leur peau car ils sont acculés.

« Il va y avoir des combats difficiles », mais « il n’y aura plus d’EI à Syrte d’ici peu », a-t-il affirmé.

L’administration américaine n’exclut pas de continuer les opérations contre l’EI en Libye après la libération de Syrte, si le GNA en fait la demande.

« C’est une possibilité » même si « nous n’avons pas vu beaucoup d’autres endroits » en Libye ou l’EI tente de s’implanter, a déclaré le capitaine Davis.

En proie au chaos depuis 2011, la Libye est minée par des luttes de pouvoir dues aux rivalités entre milices formées d’ex-rebelles et la montée en puissance de l’EI.

Depuis des mois, le GNA gère les affaires courantes mais peine à asseoir son autorité dans l’ensemble du pays en raison de l’opposition d’un gouvernement parallèle basé dans l’est libyen.

Le chef du gouvernement national Fayez al-Sarraj s’est rendu mercredi à Syrte, sa première visite depuis le début de l’offensive de ses forces le 12 mai.

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Emeutes au Gabon: « aucun changement » pour la CAN-2017, assure la CAF

Thu, 01/09/2016 - 20:19

« Il n’y a aucun changement, on suit la situation au Gabon », a expliqué à l’AFP Junior Binyam, le directeur des médias et porte-parole de la Confédération africaine de football (CAF), interrogé au sujet des émeutes au pays hôte de la CAN-2017 (14 janvier au 5 février).

« Dans l’état actuel des choses, le calendrier communiqué par la CAF est maintenu, il n’y a pas de souci à se faire. Il y a un tirage au sort le 19 octobre prévu à Libreville, on n’y est pas encore », a ajouté Junior Binyam.

« On a les réunions annuelles de la CAF (basée au Caire) entre le 21 et le 27 septembre, toutes les commissions permanentes se réunissent, parmi lesquelles la commission d’organisation de la coupe d’Afrique des nations (…) La situation sera évaluée et discutée au moment des réunions annuelles », a-t-il encore expliqué.

A la question +existe-t-il un plan B ?+, Junior Binyam a répondu: « Ce n’est pas le moment de faire ce débat-là ».

L’annonce de la réélection controversée du président sortant Ali Bongo mercredi en fin de journée par la commission électorale a déclenché une nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville et dans d’autres villes du pays.

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Emeutes au Gabon – « Aucun changement » pour la CAN-2017, assure la CAF

Thu, 01/09/2016 - 20:09

« Il n’y a aucun changement, on suit la situation au Gabon », a expliqué à l’AFP Junior Binyam, le directeur des médias et porte-parole de la Confédération africaine de football (CAF), interrogé au sujet des émeutes au pays hôte de la CAN-2017 (14 janvier au 5 février).

« Dans l’état actuel des choses, le calendrier communiqué par la CAF est maintenu, il n’y a pas de souci à se faire. Il y a un tirage au sort le 19 octobre prévu à Libreville, on n’y est pas encore », a ajouté Junior Binyam.

« On a les réunions annuelles de la CAF (basée au Caire) entre le 21 et le 27 septembre, toutes les commissions permanentes se réunissent, parmi lesquelles la commission d’organisation de la coupe d’Afrique des nations (…) La situation sera évaluée et discutée au moment des réunions annuelles », a-t-il encore expliqué.

A la question +existe-t-il un plan B ?+, Junior Binyam a répondu: « Ce n’est pas le moment de faire ce débat-là ».

L’annonce de la réélection controversée du président sortant Ali Bongo mercredi en fin de journée par la commission électorale a déclenché une nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville et dans d’autres villes du pays.

Categories: Afrique

Emeutes au Gabon: « aucun changement » pour la CAN-2017, assure la CAF

Thu, 01/09/2016 - 19:10

« Il n’y a aucun changement, on suit la situation au Gabon », a expliqué à l’AFP Junior Binyam, le directeur des médias et porte-parole de la Confédération africaine de football (CAF), interrogé au sujet des émeutes au pays hôte de la CAN-2017 (21 janvier-12 février).

« Dans l’état actuel des choses, le calendrier communiqué par la CAF est maintenu, il n’y a pas de souci à se faire. Il y a un tirage au sort le 19 octobre prévu à Libreville, on n’y est pas encore », a ajouté Junior Binyam.

« On a les réunions annuelles de la CAF (basée au Caire) entre le 21 et le 27 septembre, toutes les commissions permanentes se réunissent, parmi lesquelles la commission d’organisation de la coupe d’Afrique des nations (…) La situation sera évaluée et discutée au moment des réunions annuelles », a-t-il encore expliqué.

A la question +existe-t-il un plan B ?+, Junior Binyam a répondu: « Ce n’est pas le moment de faire ce débat-là ».

L’annonce de la réélection controversée du président sortant Ali Bongo mercredi en fin de journée par la commission électorale a déclenché une nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville et dans d’autres villes du pays.

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Gabon: Ali Bongo rejette la responsabilité des émeutes sur l’opposition

Thu, 01/09/2016 - 18:33

Pris à partie par la communauté internationale et l’opposition, le président gabonais Ali Bongo affichait jeudi sa fermeté, rejetant la responsabilité des violences qui ont fait trois morts après l’annonce de sa réélection sur des « groupuscules formés à la destruction », le gouvernement annonçant un millier d’interpellations.

« La démocratie s’accorde mal des succès autoproclamés, des groupuscules formés à la destruction. La démocratie s’accommode mal de la prise d’assaut d’un parlement et de la télévision nationale », a déclaré Ali Bongo Ondimba lors d’une brève allocution au palais présidentiel.

« Les élections ont rendu leur verdict (…) Qui a perdu? Un groupuscule dont le seul projet était de prendre le pouvoir pour se servir du Gabon et non servir le Gabon », a encore accusé le fils et successeur d’Omar Bongo, en visant Jean Ping, son principal rival à la présidentielle, qui était parvenu à rallier d’autres candidats importants de l’opposition.

L’annonce de sa réélection mercredi en fin de journée par la commission électorale a déclenché une nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville et dans d’autres villes du pays.

Le centre de la capitale était quadrillé jeudi par les forces de l’ordre, notamment aux abords de l’Assemblée nationale, incendiée mercredi, et du QG de M. Ping, pris d’assaut dans la nuit. Les grands axes étaient dévastés, bordés de bâtiments incendiés et jonchés de restes de barricades. Près de l’Assemblée, la police a tiré en fin de matinée des lacrymogènes pour empêcher tout attroupement.

Des pillages étaient toujours en cours à la mi-journée dans des quartiers populaires de la capitale, selon la police. Mais les centres névralgiques du pouvoir étaient sécurisés par un imposant dispositif. Les communications internet ne fonctionnaient pas depuis mercredi soir.

« Sur Libreville, il y a entre 600 et 800 interpellations, et 200 à 300 sur le reste du pays », a annoncé le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya. Il a également déploré « la mort de trois personnes ». Jean Ping – réfugié dans un lieu inconnu – avait fait état d’au moins deux personnes tuées dans l’assaut contre son QG de campagne dans la nuit de mercredi à jeudi.

« Pour l’instant, nous faisons uniquement du maintien de l’ordre. Lorsque le moment sera venu, nous prendrons des mesures pour rétablir l’ordre sans équivoque », n’a pas hésité à prévenir le ministre de l’Intérieur.

– Militants auditionnés –

L’armée a fouillé le QG de M. Ping « de fond en comble », a indiqué à l’AFP un des responsables de l’opposition, l’ancien vice-président Didjob Ding Duvungui, qui se trouvait lui-même dans un groupe d’une dizaine de personnes en attente de transfert au siège de la gendarmerie pour y être auditionnées. La plupart sont d’anciens hauts responsables de l’ancien régime d’Omar Bongo, comme M. Ping lui-même, longtemps ministre avant un passage à la tête de l’Union africaine.

De 500 à 600 militants ont ainsi été emmenés par les forces de l’ordre du QG de campagne de l’opposition, a-t-il assuré à l’AFP.

Mercredi en fin d’après-midi, la commission électorale avait annoncé la réélection du président sortant pour un deuxième septennat avec 49,80% des suffrages, devant M. Ping (48,23%), 73 ans.

Cet écart marginal représente une différence de 5.594 voix, sur un total de 627.805 inscrits, dans ce petit pays pétrolier d’à peine 1,8 million d’habitants.

Ali Bongo, 57 ans, devrait sa réélection à son score écrasant dans son fief familial, le Haut-Ogooué, où il aurait obtenu 95,46% pour plus de 99% de participation. Selon le camp de M. Ping, celui-ci avait une avance de plus de 60.000 voix avant les résultats officiels et contestés du Haut-Ogooué.

Le régime d’Ali Bongo se trouvait jeudi sous la pression de la communauté internationale qui appelle à un arrêt des violences et à un nouveau comptage des votes du scrutin de samedi.

Comme l’opposition, l’Union européenne, la France et les États-Unis ont demandé la publication des résultats de tous les bureaux de vote du Gabon (environ 2.500).

La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a évoqué jeudi une crise profonde » et a appelé les différentes parties « au calme ».

Par la voix de son président François Hollande, la France, ancienne puissance coloniale, a appelé « toutes les parties à la retenue et à l’apaisement, ce qui suppose un processus garantissant la transparence sur les résultats du scrutin ».

A la présidence, le porte-parole d’Ali Bongo, Alain-Claude Bilie-Bye-Nze, ne semblait pas apprécier ces conseils: « Nous faisons les élections en fonction de la loi gabonaise (qui prévoit la publication des résultats par région). Les pressions internationales doivent tenir compte de la loi gabonaise: ce ne sont pas elles qui vont la changer ».

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REVUE DE LA PRESSE MALIENNE DU JEUDI 1er SEPTEMBRE 2016 : « Formation au rabais de 2.2200 élèves policiers… »

Thu, 01/09/2016 - 17:39

  • C’est le projet de loi électorale qui fait « la une » des journaux de ce jeudi 1er septembre 2016. La presse se fait l’écho des récriminations des uns et la volonté de faire passer une loi que même certains députés de la majorité contesteraient.
  • Le second sujet développé à trait à l’organisation des municipales le 20 novembre prochain. Les opposants arguent de l’insécurité endémique pour demander un report des élections.
  • Des sujets particuliers traités complèteront cette revue.
  1. La presse de ce jeudi matin traite presque unanimement la question du projet de la loi électorale qui est en discussion à l’Assemblée nationale. Ainsi Le Républicain titre : « Soumaïla Cissé demande le retrait du projet de loi électorale » ; « Le RPM accuse l’opposition », déclare L’Indicateur du Renouveau ; L’Essor rapporte que « Le projet de loi suscite la controverse ; quant à Info Matin, il titre : « De quoi l’opposition a-t-elle peur ? ».
  • Le quotidien national, L’Essor indique que « la plupart des griefs portent sur les dispositions concernant l’élection présidentielle ». En effet, il semble que c’est « l’article 147 du projet de loi (qui) suscite le plus la polémique ». Cet article stipule que chaque candidat à la présidentielle « doit recueillir la signature légalisée d’au moins 15 députés et 5 conseillers nationaux et payer auprès du trésorier-payeur un cautionnement de 35 millions de FCA remboursables à 50% pour les candidats ayant obtenu 5% au moins des suffrages exprimés lors du premier tour ». Cet article soulève un véritable tollé dans la classe politique car nombreux sont les partis qui ne satisfont pas à cette exigence. Ils seraient 3 au total : le RPM, l’URD et l’ADEMA à pouvoir répondre à cette exigence. C’est sans doute ce qui fait dire au jeune député Amadou Thiam de ADP-Maliba (récemment sorti de la majorité présidentielle) que « cette disposition qui va exclure de nombreux candidats crédibles de la prochaine élection présidentielle est injuste, inappropriée à plusieurs titres » quoiqu’il ne soit pas totalement opposé à un relèvement du parrainage et de la caution.
  • Pour Le Républicain, « le projet de loi portant code électoral est décrié par la classe politique (l’opposition comme majorité) ». Et le quotidien d’évoquer une lettre (dont il aurait une copie) qu’aurait adressée le Chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, au Premier ministre, Modibo Keita. Selon le journal, Soumaïla Cissé indique qu’«il est souhaitable de faire retirer par le Gouvernement  le présent projet de loi et d’instruire sa relecture au plus tard dans les 15 jours au sein du cadre de concertation (majorité opposition et ministre de l’Administration Territoriale ». Soumaïla soutient que ce point et plusieurs se font « sans une concertation préalable avec l’opposition politique ».
  • Ce n’est pas l’avis du RPM qui « dénonce la mauvaise foi d’acteurs ayant participé aux commissions de travail mises en place au niveau de l’administration territoriale », selon L’Indicateur du Renouveau.
  • C’est tout à fait le contraire que soutient Info Matin qui écrit qu’il s’agit «d’un réveil tardif de la part de ces formations politiques (de l’opposition) qui ont opté pour la politique de la chaise vide au moment où la question a été posée et débattue au niveau du Cadre de concertation des partis politiques avec l’Administration ». Après avoir passé en revue tout le processus de concertation sur le projet de loi, Info Matin conclut en ces termes : « aller jusqu’à souhaiter le malheur à notre pays, à l’image de certains pays voisins relève de la mauvaise foi et de l’intoxication de l’opinion de la part de ces partis qui ne doivent s’en prendre (qu’) à eux-mêmes ».
  • « Le parrainage des candidats est-il anticonstitutionnel ? », voilà la question que pose Le Challenger en se basant sur un arrêt de la Cour constitutionnelle datant du 1er avril 2007. Cet arrêt stipulait notamment que « les dispositions de la loi électorale du 27 septembre 1996 qui instituaient le système de parrainage des candidats à l’élection du président de la République étaient contraires à la Constitution en ce qu’elle rompait le principe d’égalité des candidats ».
  1. « Notre gouvernement veut organiser les communales dans un contexte d’insécurité et sur la base d’une loi électorale scélérate », voici les propos de Tiéblé Dramé, président du PARENA, rapportés par Le Républicain dans sa parution de ce jeudi. Le Soir de Bamako indique, de son côté, que « le scepticisme des acteurs se confirme de plus en plus » au sujet des élections municipales. En effet, écrit le journal, «à deux mois du scrutin, aucune mobilisation, aucun engouement n’est encore enregistré tant au niveau des structures en charge de l’organisation des élections qu’au niveau des partis politiques ». Le Soir de Bamako est sceptique et le fait savoir ainsi : « personne ne peut parier que cette date pourrait être maintenue et que ces élections pourraient être organisées sur l’ensemble du territoire national. Car, poursuit le journal, à la date d’aujourd’hui la situation sécuritaire ne le favorise pas ». Le journal de se demander si on ne va pas « assister à un énième report des élections communales ».
  1. Énergie du Mali SA est au-devant de l’actualité depuis quelques jours. Aujourd’hui il est question de la session de son Conseil d’administration, au moment où son partenaire stratégique Aga Khan s’est retiré. Il ressort de ce conseil que le nombre d’abonnés est passé de de 88.756 en 2000 à 400.680 en fin 2015, avec une moyenne de 50000 nouveaux abonnés par an. Il est prévu « la réalisation de nouvelles centrales thermiques dans les centres isolés de Gao, San, Tombouctou et Nioro ». Des projets sont en cours ou en projet comme « l’interconnexion avec les pays limitrophes : Ghana via Burkina Faso d’une part et la Guinée d’autre part ». En plus il y a des projets de « centrales photovoltaïques en cours de réalisation à Ségou (30MWc), Kita (50MWc) et en projet à Sikasso, Koutiala et Kati ». La situation actuelle est caractérisée par « une très forte demande de la part de la clientèle et la situation est due à la croissance de la demande bridée par les capacités de production », conclut le journal Le Combat.
  • Le Challenger qui indique qu’il y a « de gros investissements en perspectives » rapporte que « le coût des projets prioritaires pour la période 2016-2020 est estimé à 85 milliards de FCFA ».
  • Au plan sécuritaire, Nouvel Horizon évoque la « formation au rabais de 2200 élèves policiers » et pose la question « la faute au ministre de la sécurité ou au directeur du centre ? » Et le quotidien d’enchaîner sur une série de mauvaises conditions de formations : « tantes (sic) usées ; pas d’exercice de tirs sous prétexte qu’il n’y a pas de munitions ; tenues de sport facturées à 20000FCFA/recrue ; 100CFA (sic)/élément comme frais de sortie des week-ends ; pas de dotation en tenues de Maintien d’Ordre (camouflet). Bref, les conditions de vie des 2000 recrues sont exécrables ». Et le journal de poser cette question : « Dans ces conditions, ne seront-ils pas de mauvais policiers à la fin de leur formation ? » d’autant plus que, précise le quotidien, « durant les trois mois de formation militaire, les recrues n’ont même pas touché à une arme, à plus forte raison apprendre le tir ». La raison de ces conditions de travail est sans doute à rechercher dans cette précision de la Direction générale de la Police nationale : « depuis la création du corps de la police au Mali, jamais on a (sic) recruté  autant de personnes : 2200 en seul coup ».

Diala Thiény Konaté

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Ali Bongo: « la démocratie s’accommode mal de la prise d’assaut d’un parlement »

Thu, 01/09/2016 - 17:22

Le président gabonais Ali Bongo a tancé jeudi l’opposition qui conteste sa réélection, jugeant que « la démocratie s’accommod(ait) mal de la prise d’assaut d’un parlement », tandis que son ministre de l’Intérieur annonçait un millier d’interpellations depuis mercredi soir.

« La démocratie s’accorde mal des succès autoproclamés, des groupuscules formés à la destruction. La démocratie s’accommode mal de la prise d’assaut d’un parlement et de la télévision nationale », a déclaré Ali Bongo Ondimba au palais présidentiel lors d’une allocution à la presse de moins de quatre minutes.

« Les élections ont rendu leur verdict (…) Qui a perdu? Un groupuscule dont le seul projet était de prendre le pouvoir pour se servir du Gabon et non servir le Gabon », a encore accusé le fils et successeur d’Omar Bongo, en visant Jean Ping, son principal rival à la présidentielle, qui durant la campagne est parvenu à rallier d’autres candidats importants de l’opposition.

Le chef d’Etat – dont la réélection a été annoncée mercredi en fin de journée par la commission électorale – a été suivie dans la nuit d’émeutes meurtrières et de pillages à Libreville et dans d’autres villes du pays. Dans la capitale notamment, le parlement a été incendié par des manifestants.

« Sur Libreville, il y a entre 600 et 800 interpellations, et 200 à 300 sur le reste du pays », a déclaré le ministre gabonais de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya, lors d’une brève conférence de presse tenue jeudi à l’issue de l’allocution du président Ali Bongo au palais présidentiel.

« Nous déplorons la mort de trois personnes, dont les identités seront données rapidement quand elles seront établies », a ajouté le ministre.

M. Moubelet-Boubeya a également déploré des pillages dans des supermarchés tels que Prix Import, ou encore dans les établissements de la chaîne Ckdo. Il a également fait état d’immeubles saccagés.

Le régime d’Ali Bongo se trouvait jeudi sous la pression de la communauté internationale qui appelle à un arrêt des violences et à un nouveau comptage des votes du scrutin de samedi.

« Nous faisons les élections en fonction de la loi gabonaise. Les pressions internationales doivent tenir compte de la loi gabonaise: ce ne sont pas elles qui vont la changer », a réagi jeudi le porte-parole d’Ali Bongo, Alain-Claude Bilie-Bye-Nze.

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Gabon: Hollande « condamne les violences » et réclame la « transparence »

Thu, 01/09/2016 - 16:40

Le président français François Hollande a exprimé jeudi « sa profonde inquiétude » après une nuit de pillages et d’émeutes au Gabon, déclenchés par la réélection contestée du président sortant Ali Bongo Ondimba.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat français « condamne avec la plus grande fermeté les violences et les pillages ainsi que les menaces et attaques portées contre les partisans des principaux candidats ».

Il « appelle toutes les parties à la retenue et à l’apaisement, ce qui suppose un processus garantissant la transparence sur les résultats du scrutin », contestés par l’opposition.

Le centre de Libreville était quadrillé jeudi par les forces de l’ordre, notamment aux abords de l’Assemblée nationale, incendiée mercredi, et du QG du principal candidat de l’opposition Jean Ping, pris d’assaut dans la nuit, ont constaté les journalistes de l’AFP. Selon l’opposition, plusieurs centaines de militants ont été interpellés par les forces de l’ordre après l’assaut.

Des pillages étaient toujours en cours à la mi-journée dans des quartiers populaires de la capitale, selon la police. Aucun bilan officiel des violences n’a été publié mais Jean Ping a assuré que deux personnes avaient été tuées dans l’assaut de son QG.

A Paris, le porte-parole de l’Etat-major des armées a souligné que les quelque 450 soldats français au Gabon avaient reçu pour instruction « d’éviter un malentendu » et « donc de limiter les déplacements ».

« Il y a de la tension au Gabon, c’est une affaire interne gabonaise », a ajouté le colonel Patrick Steiger, au cours d’une conférence de presse.

Comme l’opposition, l’Union européenne, la France et les Etats-Unis ont demandé la publication des résultats de tous les bureaux de vote du Gabon (environ 2.500).

« Des résultats ont été publiés hier. Il y a un doute sur leur sincérité », a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault en réclamant « la publication des résultats, bureau par bureau ».

Mercredi en fin d’après-midi, la commission électorale avait annoncé la réélection du président sortant pour un deuxième septennat avec 49,80% des suffrages devant son rival Jean Ping (48,23%), 73 ans, ex-cacique du régime du défunt Omar Bongo, le père d’Ali.

Cet écart marginal représente une différence de 5.594 voix, sur un total de 627.805 inscrits, dans ce petit pays pétrolier d’à peine 1,8 million d’habitants.

Ali Bongo, 57 ans, devrait sa réélection à son score écrasant dans son fief familial, le Haut-Ogooué, où il aurait obtenu 95,46% pour plus de 99% de participation. Le taux de participation national était lui de 59,46%.

Quelque 14.000 ressortissants français vivent au Gabon, ancienne colonie française, selon le Quai d’Orsay, et des élus se sont inquiétés jeudi de leur sécurité.

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Mali : Régime d’IBK : Un tableau sombre

Thu, 01/09/2016 - 15:55
En septembre 2013 avec l’accession d’IBK au pouvoir l’espoir de tout un peuple renait. Devant un parterre de chefs d’Etat et de Gouvernement il retient son souffle et tient un discours qui rappelle ses prises de position très tranchant quand il était le chef de l’exécutif sous le régime du président Konaré.

IL dira à qui veut l’entendre que le Mali ne se laissera plus faire, qu’il fera tout pour que le Mali retrouve sa place dans le concert des grandes nations. Pour nombre de ses pairs, pour ses compatriotes l’heure du Mali a sonné. Mais très rapidement le pouvoir devient un tonneau vide.

Mais déjà les premiers désaveux commencent quand des anciens Ministres de Alpha qui  sont soupçonnés de trainer des casseroles   sont nommés Ministre dans le premier gouvernement présidé par Oumar Tatam Ly. L’homme de la BCEAO  entreprend immédiatement des mesures draconiennes pour réduire la corruption. Il décide alors de mettre fin à la nomination des directeurs généraux de ne choisir les Directeurs des services centraux et autres directeurs généraux que sur la compétence et l’intégrité morale   . Ces mesures faut –il le rappeler vont permettre  à des technocrates apolitiques d’occuper des postes liés à leurs compétences. Ces mesures n’étaient pas du goût du pouvoir qui a estimé que  ces dispositions ne font pas la promotion des cadres du parti et de ses alliés politiques. Contre mauvaise fortune le pouvoir va faire bon cœur.

Au moment de la lutte pour le pouvoir IBK avait dit à hua et à dia que désormais   les nominations se feront selon les mérites. Ta tam joue à la prudence par rapport à la délicate question de Kidal la ville rebelle. Il laisse d’abord ses Ministres   aller tâter le terrain. Sur les conseils de prudence des forces internationales il décide de  patienter à Gao.   De retour de Kidal les Ministres qui ont été hués par la foule sont bien obligés de lui avouer que le terrain n’est pas  propice pour une visite. Il comprend alors que la résolution de la crise de Kidal est politique il décide de renoncer à la conquête de la ville par la force et regagne la capitale.   Il interdit aux employés des administrations de consacrer leurs temps autour du thé  inutilement.

Avec Ly  les Maliens pensaient que c’est une nouvelle ère qui commence. Il n’hésitera pas à demander la déchéance  des Ministres corrompus et incompétents. Il se retrouve entre le marteau du président et l’enclume du parti. Sevré du soutien du président de la République il rend le tablier et retourne à la BCEAO avec ses compétences et  son intégrité morale. Les raisons du départ de Ly seront confirmés par l’obstination du président de s’offrir un avion présidentiel. Avec l’achat de l’avion éclate le premier scandale   du régime IBK car on ne saura jamais le montant exact de l’avion présidentiel.  Ce que les Maliens mettaient sur le compte de ses détracteurs son  goût immodéré du   luxe  se confirme. S’y ajoute le scandale de l’équipement des forces armées.

Des journaux de la place parlent de détournement à la pelle. Ce concert de casserole oblige le FMI a dépêché une mission dirigé par Christian Josz. Après cette tempête un vent d’espoir souffle à nouveau  sur le Mali. Mais très rapidement d’autres scandales éclatent l’affaire des engrais frelatés qui sera suivie de l’acquisition dans des conditions sulfureuses de plus de 1000 tracteurs. Le régime IBK s’enfonce alors dans la démence du désordre. Sur le plan sécuritaire les lignes ne bougent pas. Les complexes hôteliers     Byblos de Sevaré, la terrasse à Bamako, l’hôtel Radisson Blu sont attaqués. Les attaques terroristes   se déplacent du nord vers le sud. Cependant l’arrivée du General Salif Traoré suscite un vent d’espoir.

L’accord d’Alger censé mettre fin à 4 ans d’impasse piétine.

Le GATIA et la CMA se livrent un duel à mort pour le contrôle de Kidal sans le pouvoir central.

Badou S. Koba

Source : Le Carréfour

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