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Updated: 2 months 2 weeks ago

Tombouctou: un jihadiste demande pardon pour la destruction des mausolées

Mon, 22/08/2016 - 14:00

Un jihadiste malien a demandé pardon lundi à son peuple en plaidant coupable, à l’ouverture de son procès historique à la CPI, de la destruction en 2012 de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, appelant les musulmans à ne pas imiter ces actes « diaboliques ».

C’est une avalanche de premières pour ce procès qui devrait durer une semaine: le premier pour destruction de patrimoine culturel, le premier où un accusé plaide coupable, le premier pour un jihadiste présumé et le premier lié au conflit malien.

« Votre Honneur, j’ai le regret de dire que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent est véridique et reflète les événements », a affirmé Al Faqi Al Mahdi, environ 40 ans, après la lecture des charges: « je plaide coupable ».

Le Touareg est accusé d’avoir « dirigé intentionnellement des attaques » contre neuf des mausolées de Tombouctou et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia entre le 30 juin et le 11 juillet 2012.

« Je me tiens devant vous dans cette enceinte plein de remords et de regrets », a-t-il ajouté. Il s’est dit « fort contrit de mes actes et de tous ces préjudices que cela a causé à mes êtres chers, à mes frères et à ma mère patrie, la République du Mali, et aux membres de l’humanité aux quatre coins du monde ».

– ‘Page noire’ –

Fondée au Ve siècle par des tribus touareg, Tombouctou est devenue un grand centre intellectuel de l’islam et a connu son apogée au XVe siècle.

En tant que chef de la Hisbah, la brigade islamique des moeurs, il aurait ordonné et participé aux attaques contre les mausolées, détruits à coups de pioche, de houe et de burin.

« Ces bâtiments étaient les plus connus de Tombouctou et faisaient partie de son héritage historique, ils faisaient partie de l’histoire du Mali et de celle du monde », a affirmé la procureure Fatou Bensouda.

« C’est un crime qui porte un coup aux valeurs universelles que nous devons tous protéger », a-t-elle ajouté. « Ce qu’il s’est passé à Tombouctou est une page noire dans l’histoire de la ville ».

Pour soutenir sa déclaration liminaire, le bureau du procureur a diffusé des images de jihadistes, kalachnikov à l’épaule, haches et pioches à la main, faisant tomber par pans entiers les murs en terre crue.

Une interview d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi accordée à des médias français et des images satellites, prises avant et après les destructions, ont également été montrées.

– Neuf à 11 ans de prison –

L’accusation affirme que cet homme aux petites lunettes était un membre d’Ansar Dine, qui fait partie des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ 10 mois en 2012, avant d’être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013.

Les personnages vénérés enterrés dans les mausolées valent à Tombouctou son surnom de « Cité des 333 saints » qui, selon des experts maliens de l’islam, sont considérés comme les protecteurs de la ville, susceptibles d’être sollicités pour des mariages, pour implorer la pluie ou lutter contre la disette.

L’accusation va demander une peine comprise entre neuf et 11 ans de détention, a affirmé un membre du bureau du procureur. L’accusé s’est engagé à ne pas faire appel si la condamnation rentre « dans cette échelle », a précisé un de ses avocats.

Ahmad Al Faqi Al Mahdi a assuré avoir été à l’époque « sous l’emprise d’une bande de leaders d’Al-Qaïda et d’Ansar Dine »: « il me reste à lancer un message à tous les musulmans du monde entier, qu’ils résistent à ce genre d’actions dont les conséquences n’ont pas de limites et pas de bénéfices ».

« C’est mon espoir que les années que je vais passer en prison me permettrons de me purger des esprits diaboliques qui avaient pris possession de ma personne », a-t-il ajouté.

Les ONG maliennes ayant fait le déplacement à La Haye ont apprécié les déclarations de l’accusé. « Il n’est jamais trop tard de dire pardon… Mais nous voudrions que la procureure continue ses investigations sur d’autres crimes qui ont été commis à Tombouctou, surtout sur les femmes », a affirmé à l’AFP Bakary Camara, secrétaire général de l’Association Malienne des Droits de l’Homme.

Categories: Afrique

Mali : Youssouf Guindo porte-parole du mouvement mali en marche : «L’opposition doit reconnaître les mérites du gouvernement»

Mon, 22/08/2016 - 13:32
Youssouf Guindo, le porte-parole du Comité Mali en Marche lors de sa conférence de presse Les efforts du chef de l’Etat doivent être salués. C’est la substance des propos tenus par le porte-parole du Mouvement Mali en Marche, Youssouf Guido. Ce dernier estime que l’opposition malienne se doit de reconnaître le mérite du gouvernement. 

Sans ambages, le Mouvement Mali en Marche, à travers son porte-parole M. Youssouf  Guindo, est revenu sur les actions menées par le régime IBK, avant de se prêter aux questions des journalistes sur la bonne marche du pays.

À en croire M. Guindo, le Mali se porte de mieux en mieux, en témoigne  la position de premier pays dans la  production  du  coton. Mieux, selon lui, le Mali vient d’avoir l’agrément qui lui permet d’exporter des marchandises vers les Etats membres  de l’Union l’européenne à partir de l’aéroport international Modibo Kéita.

Des avancées dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), M Guindo fait cas de l’ordonnance portant statut général des militaires qui vient d’être adopté par le conseil des ministres passé. Ce statut, explique-t-il, vise à combler les insuffisances de  l’ancien qui date de 2002. Et de préciser que l’adoption du présent  projet d’ordonnance participe de la mise en œuvre de la LOPM et contribuera à améliorer davantage les conditions de travail du personnel des Forces Armées (FAMa).

S’agissant de l’opération des déguerpissements, le Mouvement Mali en Marche accorde sa confiance et son soutien au Gouverneur Sacko Aminata Kane. Selon le Mouvement, c’est une action salvatrice de rendre notre capitale propre : «Qu’on ne s’en prenne pas à Madame le Gouverneur, c’est nos élus locaux qui ont permis ce désordre, cette installation anarchique. C’est à eux qu’il faut manifester nos colères, non pas par la violence, mais dans les urnes lors des élections communales».

Pour ce qui est de la gouvernance démocratique, le Mouvement Mali en Marche exhorte l’opposition à faire preuve d’objectivité : «L’opposition doit reconnaître les mérites du gouvernement».

Fombus

Source : Le Débat

Categories: Afrique

Mali : Majorité présidentielle : Amadou Koïta marque déjà son territoire

Mon, 22/08/2016 - 13:16
M. AMADOU KOITA ministre du portefeuille de la Jeunesse et de la Construction citoyenne A peine arrivé, le président du Parti Socialiste Yelen Kura a changé la donne en faveur de la majorité présidentielle en témoigne des mobilisations de soutien au président de la République. Aussi, son appel au calme et ses sensibilisations dans le cadre de l’opération de déguerpissement ont été respectés par les jeunes commerçants du Mali. Ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne et président du PS Yelen Kura, Amadou Koïta  dont son départ de l’opposition pour rejoindre la majorité avait suscité des débats à l’époque, commence à se faire une place au soleil au sein de la coalition qui soutien le président IBK.

Leader charismatique  et doté d’une capacité de mobilisation exceptionnelle, le jeune Koïta a en si peu de temps, prouvé à l’opinion nationale publique que son boss IBK peut compter sur lui. Parmi  les actes posés dans ce sens, nous pouvons citer entre autres : l’organisation d’un grand meeting en faveur de la paix et de la réconciliation nationale qui a non seulement réuni les partis de la majorité, mais aussi ceux  de l’opposition et la société civile.

Après ce grand succès, Koïta et Moussa Timbiné, porte parole des mouvements AN KA BEN et AN TE SON ont mobilisé des milliers de Maliens à travers une grande marche pour manifester leur  soutien sans faille au président de la République et son gouvernement. Lors de cette marche grande marche du 30 juillet 2016, les marcheurs ont aussi réaffirmé leur soutien aux FAMas et à la paix dans notre pays.

En plus de ces actes de mobilisation, le ministre de la Jeunesse  et de la Construction citoyenne a également posé d’autres actions majeures notamment ses appels et ses sensibilisations à l’endroit des jeunes à ne pas s’opposer à l’opération de déguerpissement. A titre d’exemple, ils a rencontré le mercredi 10 août 2016 au Foyer de Quinzambougou, les représentants des familles fondatrices de Bamako, le coordinateur des chefs de quartiers, les leaders des jeunes et des femmes de la Commune II pour échanger sur la notion de la citoyenneté.

Au cours de cette rencontre, le président du PS Yelen Kura  a invité ses interlocuteurs à soutenir ami Kane dans sa noble mission, celle de faire de Bamako une ville coquette.

Homme d’écoute, sa force de mobilisation et sa capacité de communication font aujourd’hui de lui un maillon essentiel de la mouvance présidentielle.

Y. Doumbia

Source : Le Débat

Categories: Afrique

Mali : Non, Madame la Gouverneure, ceci n’est pas une affaire personnelle !

Mon, 22/08/2016 - 13:08
«Dame de fer», «femme de rigueur», «de poigne», «coriace, «Mousso Kissê»… C’est visiblement pour faire honneur à son rang et ces qualificatifs pour le moins flatteurs que la nouvelle gouverneure du District a fait du déguerpissement une affaire purement personnelle.

L’erreur ! Bien évidemment, on ne gouverne pas avec le cœur mais avec  la raison et le bon sens.

Qu’on se le dise : tout le monde aspire à une ville propre où il fait bon vivre. Tout le monde, y compris les «occupants anarchiques», serait fier de retrouver «Bamako la coquette» (l’attribut date du temps colonial), mais à quel prix ? A celui de l’injustice, de la barbarie, des émeutes et affrontements dans un pays déjà chancelant?  C’est visiblement la voie qu’a choisie la nouvelle gouverneure.

Mais à y voir de très près, c’est surtout le souci de plaire et rester conformes aux préjugés favorables qui lui sont attribués à tort ou à raison, que la nouvelle «Maîtresse» du District sévit à l’heure actuelle. Et elle commet l’erreur de trop parler, d’offenser en outre ses victimes. Pour tout dire, elle les humilie par ses propos jugés désobligeants  dans une société que l’on sait à dominance,  phallocrate, religieuse et conservatrice.

Dépossédés de tous leurs biens acquis de longue lutte et suite à d’ultimes sacrifices, les voilà maintenant blessés dans  leur amour propre. Et l’Homme en général et Malien en particulier à ce stade, a très peu de chose à perdre, pour ne dire, rien du tout ! Et on le sait, celui qui a tout à gagner n’a absolument pas intérêt à se mesurer à celui qui n’a rien à perdre. Moins prosaïquement, l’Etat malien a tout à gagner à préserver la quiétude à Bamako en ces temps qui courent.

Cette assertion explique en grande partie le radicalisme, voire le phénomène djihadiste. Tenez  par exemple: les dégâts dits collatéraux, à savoir la mort de civils non-combattants suite aux bombardements des alliés en Irak, Syrie, Libye entre autre, ont engendré des kamikazes et des extrémistes religieux très violents… Ils n’ont plus rien à perdre parce qu’ils ont déjà tout perdu. Passons !

«Occupants anarchiques» dit la nouvelle Gouverneure du District. Un terme inapproprié dans de nombreux cas. Mais en admettant qu’il en soit ainsi, chercherait-elle à combattre l’anarchie par l’anarchie ? Si oui, c’est la voie royale vers le chaos.

Il importe qu’elle dépassionne le débat, et surtout qu’elle abandonne sa carapace de «Mousso Kissè». C’est à ce prix qu’elle pourra gouverner sainement. Ce ne sont pas les Familles Fondatrices de Bamako qui renieront cette sagesse. Et pour cause : Le jour où le Tout- Puissant Mogo Naba de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) se rendit dans le Vestibule des Niaré, il demanda aux hommes regroupés sur place à voir le chef. Ceux-ci lui montrèrent le «maigrichon» assis là-bas au fond. L’étonnement du Mogo-Naba n’était pas feint. Comment dit-il, un chef peut être aussi effacé alors qui lui, Tout-Puissant Mogo-Naba est littéralement vénéré chez lui par les siens. Le Patriarche des Niaré le prit en aparté et lui expliqua les raison de son effacement.

C’est lui dit-il, «parce que je suis à la tête d’hommes fiers, orgueilleux, bagarreurs et intrépides. Chacun d’eux est à mesure de se tailler un royaume à l’image du tien. Mais ici, ils ne demandent qu’une chose : le respect. C’est la raison de mon humilité à leur égard et c’est  à ce prix que je les gouverne dans la sérénité.».

B.S. Diarra

Source : La Sentinelle

Categories: Afrique

Mali : Malien du riz (samariz) 2016 : «Nous voulons qu’à partir de ce salon, le riz ‘Made in Mali’ soit accessible à tous les Maliens» dixit Abdoul Berthé

Mon, 22/08/2016 - 13:04
L’agence de communication et de production ‘’ENTYS EVENT’’, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, l’Office du Niger et l’APCAM, organisera du 11 au 17 décembre 2016  la 1ère  édition du Salon Malien du Riz (SAMARIZ) à Ségou. Dans une interview, le conseiller technique de l’initiateur, Abdoul Berthé, nous explique en long et en large les ambitions de ce salon.

 Le Débat : Pourquoi un salon exclusivement dédié au riz ?

Abdoul Berthé : Le Salon du riz est une initiative d’ENTYS EVENT communication en collaboration avec l’Office du Niger, le ministère de l’Agriculture et les organisations paysannes qui évoluent dans le secteur du riz. Donc, l’ensemble de ces acteurs se sont donné la main pour lancer ce salon. Ce salon sera un espace de communication entre les consommateurs locaux et les entrepreneurs agricoles maliens, afin de leur permettre de s’investir dans l’agriculture en vue de réduire le coût du riz et autres produits agricoles au Mali.

Cela veut dire que nous avons un potentiel agricole très important dans le domaine du riz. Si nous voulons valoriser le riz malien, nous nous sommes dit qu’il faut un salon qui donne l’opportunité aux organisations paysannes, à l’Office du Niger, au ministère de l’Agriculture, aux entrepreneurs agricoles locaux, de valoriser davantage ce secteur.

Ce qui est déplorable, c’est que jusqu’à présent, on parle de l’Office riz à Ségou. Mais, malheureusement, nous ne voyons pas de ‘’Made in Mali’’ sur nos différents sacs de riz qui sont vendus sur les marchés. Dans nos marchés, il y a que du riz thaïlandais, brésilien. Donc, ce salon sera aussi un facteur pour que les Maliens puissent consommer le riz local. Et pour que les Maliens consomment le riz local, il faudrait d’abord que ce riz soit disponible. Nous allons, durant ces sept jours, exposer les différentes variétés de riz disponibles au Mali. Nous allons donner également la chance aux entrepreneurs agricoles d’exposer leurs produits. L’opportunité sera donnée aussi aux organisations paysannes de parler du riz malien.

Pour inciter les jeunes à s’investir davantage dans ce secteur, il faudrait d’abord que l’Etat mette d’abord ce secteur et ce produit en valeur. Et si les gens ne voient pas le riz malien dans les marchés maliens, nous dirons que l’existence de l’Office n’a pas de sens. Nous voulons qu’à partir de ce salon, l’Etat malien, les organisations paysannes réfléchissent  à une nouvelle stratégie pour que le riz ‘’made in Mali’’ soit accessible à tout le monde.

Pour cette 1ère édition, nous visons d’abord les Maliens et pour la 2ème   édition, nous allons inviter les pays de la sous-région ; pour la 3ème   édition, notre souhait est que le riz malien soit exporté vers les autres pays d’Afrique de l’Ouest et l’Europe.

Les produits importés sont souvent moins chers que les produits locaux sur les marchés, quelles mesures envisagez-vous par rapport au prix du riz ?

Le constat est amer. C’est vrai que les prix des produits que nous cultivons sont chers. Je pense que c’est à nous jeunes de sensibiliser davantage les autorités maliennes face à cette  triste réalité. Les mesures que nous allons prendre, nous allons d’abord passer par la sensibilisation, mettre à contribution les structures de communication, les journalistes, les médias pour qu’on continue davantage à sensibiliser nos autorités et les inciter à investir davantage dans ce secteur.

Si réellement, la quantité produite n’est pas suffisante, il s’agit d’inciter les producteurs locaux à produire de façon suffisante pour que ce riz soit accessible aux Maliens à des prix raisonnables. Cela passe nécessairement par des subventions. L’Etat dit souvent qu’il accorde des subventions aux organisations paysannes, mais nous aussi, nous avons fait une enquête et nous avons vu que cette subvention n’est pas suffisante pour que le prix du riz soit à la portée des Maliens.

Si on se donne la main, les acteurs et les médias pour mieux faire, je pense que le prix du riz local serait moindre par rapport aux autres. C’est vraiment une question de vision et de politique, vu que l’Etat a adopté une politique agricole, elle doit être ressentie par les Maliens à travers le panier de la ménagère. Si le coût est très élevé, naturellement on va vers les autres riz. Mais, si l’Etat fait un effort dans ce sens, les Maliens l’auront facilement et cela est valable pour tous les autres secteurs agricoles. Le riz est beaucoup plus consommé que le maïs, le mil. Etant donné que les Maliens consomment beaucoup de riz, l’Etat doit faire un effort pour que ce riz soit accessible. Mais cela passe obligatoirement par l’implication de tous et par la sensibilisation.

Comment comptez-vous mobiliser les paysans autour de ce salon ?

La mobilisation des paysans est déjà faite car nous sommes avec les organisations paysannes. Qui parle de salon du riz, parle déjà des organisations paysannes. Sans ces organisations paysannes, il ne peut y avoir de salon du riz. Nous sommes avec les délégués de l’Office du Niger qui travaillent directement avec les organisations paysannes et les délégués sont dans l’organisation de ce salon, et font partie de la commission d’organisation. Ils vont activer leurs réseaux.

La seconde mobilisation passe par les médias. Durant tout le mois de novembre et décembre, nous allons continuer à multiplier les actions pour que les acteurs et entrepreneurs agricoles fassent le déplacement à Ségou. Nous invitons la population surtout les femmes à venir visiter ce Salon, à échanger avec les productrices et producteurs de riz. Cela va être un marché gagnant-gagnant parce que certains auront des opportunités, à savoir comment faire pour que le riz produit à l’Office du Niger soit disponible dans leurs marchés.

Quelles sont les mesures prises par rapport aux stands, car ils sont souvent trop chers pour certains agriculteurs ?

Si vous voyez que nous sommes en train de monter des dossiers de sponsoring, pour aller vers les entreprises agricoles, c’est pour que les femmes et hommes au niveau rural, qui n’auront pas les moyens de prendre des stands, puissent eux aussi exposer leurs produits. Si ces entreprises agricoles donnent de l’argent pour qu’on organise le salon, nous allons affecter une partie de ce budget à la confection des stands qui seront mis à leur disposition. 150 stands sont prévus au total.

Propos recueillis par Y. D

Le Débat

Categories: Afrique

Mali : Trophée quama awards Miriam Makeba Bamako 2016: L’événement est prévu du 29 septembre au 2 octobre

Mon, 22/08/2016 - 12:55
La 4e édition du trophée QUAMA AWARDS MIRIAM MAKEBA Bamako 2016 aura lieu du 29 septembre au 2 octobre dans notre capitale.

En prélude à ce grand événement, les organisateurs ont animé une conférence presse pour informer l’opinion nationale et internationale  sur l’état des préparatifs, ainsi que les objectifs généraux de l’événement.  C’était le vendredi 19 août 2016 à l’hôtel Salam, en présence du commissaire général, Tosso Hugues Bem, et Ousmane Kola N’Daou, chargé diplomatique. 

Selon les organisateurs, l’édition 2016 sera placée sous le signe de la réconciliation des peuples, de la paix et la cohésion sociale au Mali. Aux dires des initiateurs, Queen Africa Media Music Awards (QUAMA AWARDS Bamako 2016), symbole d’une nouvelle Afrique où les compétences de la femme sont inéluctables, porte une seule identité. La cérémonie sera l’occasion pour les organisateurs de récompenser les meilleures actrices des médias et les vedettes chanteuses de la musique de l’Afrique et de sa diaspora.

Selon Ousmane Kola N’Daou, avec le contexte actuel, avec les enjeux sécuritaires de la sous-région, la fracture sociale grandissante, les tensions intercommunautaires, «il nous semble plus que nécessaire de sensibiliser à la nécessité du dialogue interculturel et de la compréhension  mutuelle. La rencontre sera donc une opportunité pour véhiculer des messages pour la paix, l’unité et la cohésion sociale au Mali et ailleurs ; de promouvoir le dialogue interculturel au niveau national, dans la sous-région et au plan  international, en vue d’éliminer les tensions raciales, d’encourager l’égalité des sexes et de renforcer le rôle des femmes dans les médiations».

Et de poursuivre : «elle sera l’opportunité de mobiliser les jeunes en faveur de la promotion des valeurs liées à la paix, de contribuer à la compréhension mutuelle entre les cultures et à l’orientation des jeunes des communautés, de poser les bases de l’orientation des femmes dans le processus du règlement des conflits entre les peuples».

Plusieurs activités sont prévues dans le programme, à savoir le Salon spécial d’exposition, de promotion et de vente des produits des partenaires ; une caravane des reines de la chanson en Afrique pour la réconciliation au Mali ; une nuit traditionnelle des reines de la chanson en Afrique pour la tolérance et la paix au Mali ; une soirée de  remise de prix Miriam Makeba MAMA Africa pour la cohésion sociale au Mali et un Méga concert d’apothéose.

Quama Awards, à travers sa scène 100% femme, porteuse de vie, veut briser les barrières et créer des opportunités pour la compréhension  mutuelle et la tolérance ; réduire les tensions entre les individus, groupes et communautés ; favoriser l’égalité des sexes et renforcer le rôle des femmes pour le changement social ; inaugurer une nouvelle forme d’expression de dialogue et encourager les femmes  de la chanson en Afrique aux médiations.

 

AMT

Source : Le Débat

Categories: Afrique

Mali : Jeu de mots, jeu trouble: Les failles juridiques d’une décision

Mon, 22/08/2016 - 12:48
L’opération de déguerpissement dans la Commune II du District de Bamako

Une occupation dite anarchique, est par définition une installation non-autorisée par une administration légitime. Nul besoin alors d’avertissement pour procéder au déguerpissement dudit occupant. Tel n’est pas le cas de celui autorisé. Un détail qui change tout.

Mais dès l’instant où un pouvoir légitimement constitué (politique et/ou administratif) accorde l’autorisation, l’on ne saurait parler d’occupation anarchique. Le déguerpissement de cet occupant doit alors respecter une procédure légale: un avis écrit, une mise en demeure si persistance il y a  un délai d’évacuation, et éventuellement un dédommagement. Le manquement à ces règles procédurales peut entrainer une action judiciaire et la réparation des préjudices.

Dans le cas qui nous concerne aujourd’hui, des occupants ont été abusivement taxés «d’anarchiques» au mépris de l’autorisation en bonne et due forme délivrée par l’administration (les collectivités décentralisées constituent le prolongement de l’Etat Central, donc légitimes). En somme, la même autorité politique devrait, au préalable, annuler les autorisations par voie administrative (lettre), accorder un délai conséquent aux personnes concernées avant de procéder à la démolition et au déguerpissement. Rien de cela n’a été fait.

Les victimes (celles disposant d’autorisation) peuvent, dès à présent, d’abord dans l’immédiat, procéder à un constat d’Huissier, se regrouper au sein d’un collectif, et entamer une procédure judiciaire contre l’Etat pour abus de pouvoir, destruction de biens d’autrui et demander réparation. Même un Avocat fraîchement sorti de l’école gagnera pareil procès.

B.S. Diarra

Source : La Sentinelle

Categories: Afrique

Mali : Abdoullah Coulibaly, président du CNOSAF face à la presse: «Le sommet est une chance pour le Mali…»

Mon, 22/08/2016 - 12:38
Archive Pour faire le point de l’état d’avancement des préparatifs  et donner une plus grande visibilité à des activités  mises en œuvre dans le cadre des préparatifs du 27 e sommet France-Afrique -que notre pays abrite du 14 au 17 janvier 2017-, le comité national d’organisation était face aux hommes de médias.

C’était le samedi dernier à la Maison de la presse. Elle était animée par Abdoullah Coulibaly, président du comité national d’organisation.

Pour le président du comité national d’organisation, le choix du Mali  d’abriter le 27e sommet Afrique –France 2017 relève d’une volonté politique forte des autorités françaises et maliennes appuyée par celle de leurs homologues africains. Par ce choix, selon lui, les chefs d’Etat d’Afrique et de France en font un symbole de visibilité du Mali, au sortir de la grave crise multidimensionnelle de 2012.

L’occasion était bonne pour le président d’énumérer quelques avantages de la tenue du sommet dans notre pays : «La chance pour le Mali, dans le cadre de l’organisation à lui confiée du sommet, c’est qu’en le choisissant pour organiser le sommet, les chefs d’Etat d’Afrique et de France ont voulu donner au Mali la chance de retrouver toute sa place sur la scène internationale». Sur le plan local, il a noté que ce sommet offrira au Mali des opportunités, celle d’abord de créer un environnement social davantage consensuel, avec la volonté des autorités de faire de ce sommet l’affaire de tous les Maliens. En plus, selon lui, ce sommet favorisera aussi des centaines d’opportunités concrètes pour toutes les couches sociales, notamment les opportunités d’emploi, de contact…

Au total, entre 2000 à 3000 personnes dont 35 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Bamako. Le secrétaire général de l’Onu, le président de la commission de l’Union européenne et de l’Union africaine seront aussi au rendez-vous.

Concernant l’état d’avancement des préparatifs, le président est rassurant. Selon lui, tout sera prêt avant le jour J.

En prélude au sommet, plusieurs activités sont prévues notamment l’organisation d’un Forum économique regroupant les hommes d’affaires africains et français, un forum de la jeunesse et un forum de l’entreprenariat féminin. Les recommandations de ces trois rencontres seront présentées au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du 14 janvier 2017.

Pour une mobilisation totale autour du sommet, un projet de mobilisation sociale a été élaboré par le comité national d’organisation. Ce projet porte sur plusieurs programmes notamment l’assainissement et le nettoyage, l’organisation d’ateliers de formation éducation à la citoyenneté, formation pour le reboisement et l’aménagement des espaces verts. L’objectif de ce projet est de susciter un engouement populaire autour du sommet dans un contexte économique, social et sécuritaire tendu. Il vise aussi à sensibiliser les acteurs stratégiques et la population sur les enjeux de la réussite du sommet pour le Mali.

Y . D

Source : Le Débat

Categories: Afrique

Mali : Le Mali au secours des Famas en otage

Mon, 22/08/2016 - 12:36
Tieman Hubert Coulibaly Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibali, s’est montré très circonspect sur le sujet, lors de sa sortie sur les antennes de l’Ortm. L’invité des confrères de la télévision nationale s’est en effet habilement gardé d’être loquace sur le cours des démarches pour faire libérer les cinq soldats maliens apparus sur une vidéo diffusée par leurs preneurs d’otage djihadistes. Il n’en demeure pas moins, pour qui sait lire entre les lignes, que les négociations ont bel et bien été entamées pour leur retour en vie. Seulement voilà : de toute évidence on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs.

Et si leur élargissement devrait intervenir elle se fera selon toute vraisemblance dans la douleur de devoir  élargir des djihadistes en retour.  Aussi est-on en droit de supposer que les échanges se feront en faveur de l’Imam Barry, le détenu terroriste récemment présenté au public comme un Émir d’Ansar Dine dans la partie sud du Mali.

C’est tout le sens apparemment de l’exhibition spectaculaire dont il a été l’objet au lendemain de l’épisode de Nampala, démarche qui visait tout simplement à donner la preuve aux siens qu’il est en vie. Reste à savoir si sa libération sera du goût de certains voisins du Mali car la nuisance djihadiste dépasse de loin les frontières de notre pays. En attestent les attaques de Grand-Bassam et de la frontière burkinabé.

Contrôleurs aux abois

Le Premier ministre Modibo Keita sait que ses jours sont comptés à la Primature. Mais avant de prendre congé de ses fonctions il voudrait probablement ne laisser aucune ardoise en souffrance, aucune équivoque sur son passage. Il a ainsi, selon nos sources, personnellement commandité un audit de l’ensemble des structures  relevant de son institution : des services rattachés aux projets, entre autres, aucune d’entre elles ne sera épargnée par les limiers démarchés par le chef du Gouvernement.

De même source, la mission, confiée à l’institution du Vérificateur général n’épargne même pas les structures de contrôle. Il en est ainsi du Contrôle Général des Services Publics, un service de contrôle affilé à la Primature, mais dont la gestion est en train d’être passée au peigne fin par un organe de contrôle jouissant de plus d’autonomie, quoique concurrent.

La démarche pourrait-elle aussi avoir pour intention la mise à nu des indélicatesses de quelques prédécesseurs à la deuxième institution de la République ? Wait and see !

Le petit mur du peuple

Les députés de l’Assemblée nationale du Mali ont été pour la énième fois les cibles d’une attaque en règle, depuis le début de l’opération de la  Gouverneure de Bamako, Ami Kane. C’était en début de semaine dernière. La poursuite des déguerpissements ont en effet provoqué l’ire des éternels abonnés du Rail-Da, qui n’ont eu d’autre recours que de s’en prendre violemment aux pauvres élus aux moyens de jets de pierres, des injures, invectives sur fond de détermination indescriptible à forcer les passages et vandaliser l’institution parlementaire.

Contenus de justesse par les forces de l’ordre, les vandales justifient leurs intentions destructrices par les seules rumeurs d’une soi-disant loi en gestation en appui aux déguerpissements en cours. Il faut dire que ce n’est pas une première. L’Assemblée a toujours été le petit mur d’un certain peuple qui le prend pour bouc-émissaire de tous ses malheurs.

Après le putsch militaire d’Amadou Haya Sanogo et comparses, par exemple, l’institution a été l’objet d’un long siège à coups de campagne de dénigrement concoctée par les ramifications politiques de la junte. Cela malgré le fait qu’elle ait bénéficié de la caution de la communauté internationale pour poursuivre ses missions dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel.

Sur une nappe phréatique énigmatique

Les représentants du peuple sont peut-être assis sans le savoir sur une mer invisible. Ce sont les travaux de réhabilitation de l’hémicycle qui ont permis de le révéler, a en croire des sources proches de l’hémicycle. Arrivés pratiquement à la toute dernière étape du projet financé par Istanbul, les ouvriers et maçons turcs sont tombés sur un obstacle jusqu’ici insurmontable : de l’eau qui jaillit abondamment de toutes parts depuis les profondeurs de la fondation.

*La conséquence est que le phénomène a occasionné un grand retard sur les délais de finition de l’ouvrage initialement annoncés pour juillet.  Car, les ingénieurs turcs, de sources concordantes, ne parviennent pas encore à maîtriser le phénomène qui commence à endommager plusieurs nouvelles installations de la principale salle des délibérations.

Interrogés par nos soins, un responsable du chantier        a fait savoir que l’endroit en question a toujours été alimenté par les eaux de pluie et que les constructeurs du bâtiment n’en avaient pas tenu compte pour le combler de suffisamment de bétons. Dans tous les cas, l’énigme persiste.

Préjugés de ministre sur magistrats

Le tout nouveau ministre de la Justice Garde des Sceaux à la réputation d’un homme qui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais il est tout aussi vrai qu’en confondant loquacité et éloquence il risque de se faire hara-kiri dans un monde judiciaire qu’il donne l’air de méconnaître, malgré son expérience relativement solide. En tout cas, c’est l’impression que donne Me Konaté  lorsqu’il se livre à des sorties peu prudentes sur les magistrats, les enfants les plus choyés de la République.

Lors d’une récente sortie alambiquée dans les médias, le Garde des Sceaux s’est exprimé par des propos très menaçants à leur endroit avec à la clé des allusions à leurs verdicts motivés par des intérêts sordides. En clair, dans la déclaration à lui attribuée par un confrère de la place, Me Konaté a en substance prévenu que sa sanction sera  impitoyable contre les magistrats indélicats.

Une menace de nature à outrer les intéressés, qui seront sans doute tentés de réagir en lui prouvant leur place dans le fonctionnement du système judiciaire malien. Surtout que les comportements auxquels allusion est faite sont souvent entretenus par les avocats dont le rôle se limite de plus en plus à servir d’intermédiaires entre leurs clients et ceux des magistrats qui se prêtent au jeu de troquer les verdicts contre…

 

Les Abeilles et la manne d’Ibk

S’il est d’équivoque à lever dans la foulée de la brillante élection du députe Adema de Baraouéli, c’est sans doute la partition jouée par le président de la République dans la complétion desdites législatives partielles. Tandis que l’opposition s’interroge et s’offusque de l’appel d’Ibk en faveur du candidat de la majorité, les Adémistes cherchent quant à voir clair dans la destination d’un certain apport financier ayant suivi le soutien déclaré du chef de l’Etat.

Dans le sillage de son appel, en effet, l’information, telle une traînée de poudre, a couru quant à un appui conséquent du locataire de Koulouba pour booster la campagne du candidat de la majorité resté dans la course du second tour des législatives partielles, Boureima Dicko en l’occurrence. La manne n’est visiblement jamais parvenue à destination car le directoire du Parti de l’Abeille, interpellé sur la question lors d’une récente réunion, n’a point attesté de la réception d’un montant en provenance de Koulouba. Ce qui n’est du reste point étonnant car un candidat soutenu par la plus haute autorité du pays a forcément des QG de campagne que lui-même ignore.

Le ministre dans la cellule de ‘Ras Bath’

Arrêté dans le cadre d’une interpellation par les services judiciaires du Camp I de la Gendarmerie nationale, Ras Bath, l’animateur sulfureux de Radio Maliba Info a connu deux lieux de détention en moins d soixante-douze heures, selon nos sources. Du camp où il a connu un bref séjour, il a été transporté à un autre endroit secret qui pourrait bien être les locaux de la DGSE, à en juger par les propos de ses avocats.

Où donc le célébrissime animateur a- t-il reçu la visite surprenante d’un ministre de la République ? Difficile de le dire, mais nos sources sont formelles : le ministre en question, toutes affaires cessantes, s’est rendu à la cellule de Mohamed Youssouf Bathily et, tenez-vous bien, à des heures indues de la nuit. Nos sources parlent de 2 heures du matin et précisent par ailleurs que le passage du membre du gouvernement en question s’explique par les simples présomptions d’un usage malencontreux du téléphone par le détenu.

Après avoir pris connaissance d’une impressionnante vague d’appels à l’aide en faveur de l’animateur sur les réseaux sociaux, l’autorité s’est dite convaincue qu’elle est déclenchée depuis la cellule, mais les fouilles n’ont finalement rien détecté. C’est l’explication plausible des perturbations constatées sur Facebook et Viber.

La Rédaction

Le Temoin

Categories: Afrique

Mali : BREVES INFOSEPT : Le Comité national d’organisation du sommet Afrique- France fait le point des préparatifs

Mon, 22/08/2016 - 12:06
Bamako accueillera les 13 et 14 janvier 2017 le 27ème  sommet Afrique-France. Le Comité national d’organisation mis en place à cette occasion était face à la presse le samedi 20 août 2016  à la Maison de la presse pour échanger avec les hommes de médias sur l’état des préparatifs des activités qui se réaliseront en marge de ce sommet.

Il ressort de cette rencontre que les préparatifs vont bon train. Pour relever les défis de cette organisation,  il faut retenir que différentes stratégies ont été mises en place par le Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France. Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’hébergement mis en place avec la disponibilité de 2198 chambres dans 61 établissements hôteliers situés à moins de 30 minutes du CICB, site du sommet. Il y a aussi le plan de mobilisation sociale qui emploiera plus de 4000 jeunes avec l’implication de 500 SOTRAMAS. A ceci, il faut ajouter le « programme Bozo » qui mobilisera aussi des centaines de jeunes pour le nettoyage des deux rives du fleuve Niger sur une longueur de plus de 20 km à Bamako. A retenir enfin que le Comité national d’organisation de ce Sommet dispose d’une enveloppe de plus de 3 800 000 000 de FCFA pour les réalisations des différentes activités. Alors, vivement la mobilisation de tous pour la réussite de ce Sommet qui est une chance pour le Mali de retrouver toute sa place sur la scène internationale.

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Le Haut Conseil des Collectivités pour l’élaboration d’une charte  de l’environnement au Mali

Le siège du Haut Conseil des collectivités Territoriales a servi de cadre le  jeudi 18 aout 2018 à la tenue d’un atelier en vue de l’élaboration d’une charte de l’environnement au Mali. La rencontre a été présidée par le 2ème vice-président de ladite institution, du représentant de l’ONG Helvetas Swiss intercorporation,  des membres du bureau du Haut conseil des collectivités et des conseillers nationaux. Il faut noter que la charte de l’environnement, se fondant dans un cadre légal et réglementaire constituerait pour tous les usagers l’instrument de guide le plus partagé. Il s’agit de prendre en charge les grands défis régissant la gestion de l’environnement. Les objectifs de la charte seront de fixer le principe de protection et de conservation de l’environnement, de déterminer le principe de précaution et de prévention de l’environnement et de gestion efficiente des ressources. Il s’agira aussi d’illustrer les devoirs et les droits de chaque citoyen à vivre dans un environnement sain, de ressortir le principe de pollueur-payeur et les rôles des différents acteurs.

Il faut enfin retenir que dans le domaine de l’environnement, le Haut conseil des Collectivités dans le titre XII de la Constitution, de par ses missions peut faire des propositions au gouvernement pour toute question concernant la protection de l’environnement. D’où l’initiative de cet atelier pour l’élaboration d’une charte de l’environnement au Mali.

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Adoption par le Conseil des ministres d’un projet de décret portant création de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)

Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des ministres du vendredi 19 aout 2016 a pris un projet de décret portant création et organisation de la Commission nationale malienne pour l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). La Commission nationale pour l’UNESCO est un organe consultatif créé par un décret du 21 mars 1996 auprès du ministre chargé de l’Enseignement supérieur. Elle constitue le cadre institutionnel permettant d’associer aux travaux de l’UNESCO les différents acteurs nationaux de l’éducation, de la recherche scientifique et de la culture.

Le présent projet de décret crée une commission nationale chargée d’assurer la liaison, l’information et le suivi des relations du Mali, à la fois, avec l’UNESCO et l’ISESCO. Il fixe enfin la composition, l’organisation ainsi que les modalités de fonctionnement de cette commission. Il a été question également de l’adoption des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Secrétariat général de la Commission nationale malienne pour l’Organisations des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). Les présents projets de texte visent à adapter le cadre juridique et institutionnel du Secrétariat général de la Commission nationale pour l’UNESCO à ses nouvelles missions. Ils créent, sous la forme d’un service rattaché à durée indéterminée, le Secrétariat général de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ISESCO. Ces projets de textes fixent aussi l’organisation et les modalités de fonctionnement de ce Secrétariat. L’adoption des présents projets de texte contribuera à renforcer la coopération entre le Mali l’UNESCO d’une part, et d’autre part entre le Mali et l’ISESCO.

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5ème édition du prix malien de la Qualité : Pour promouvoir l’excellence dans les unités industrielles

Cette année encore, l’Agence Malienne de Normalisation et de promotion de la Qualité (AMANORM) récompensera l’entreprise malienne qui aura le plus faire excellé dans le domaine de l’industrie. Concernant aussi bien les unités industrielles publiques que privées, la 5ème édition du prix malien de la Qualité sera cette année un des rendez-vous phares de l’entreprenariat au Mali. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 26 août 2016 à 18 heures, date limite de candidature au siège de l’AMANORM à Hamdallaye ACI 2000, rue 276, porte 87, près de la DFM du Ministère de l’Education Nationale. Le sponsor officiel n’est autre que Togouna Agro-Industrie, un des fleurons de l’industrie malienne à renommée sous-régionale. Notons enfin, que ce concours se tient sous l’égide du ministère du développement industriel.

Source : inf@sept

Categories: Afrique

CPI: un jihadiste malien demande pardon pour la destruction des mausolées de Tombouctou

Mon, 22/08/2016 - 12:01

Un jihadiste malien a demandé pardon lundi à son peuple en plaidant coupable, à l’ouverture de son procès historique à la CPI, de la destruction en 2012 de mausolées classés au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, appelant les musulmans à ne pas imiter ces actes « diaboliques ».

 

C’est une avalanche de premières pour ce procès qui devrait durer une semaine : le premier pour destruction de patrimoine culturel, le premier où un accusé plaide coupable, le premier pour un jihadiste présumé et le premier lié au conflit malien.

 

« Votre Honneur, j’ai le regret de dire que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent est véridique et reflète les événements », a affirmé Ahmad Al Faqi Al Mahdi, environ 40 ans, après la lecture des charges : « je plaide coupable ».

 

Passé des dunes du Sahara à celles de la mer du Nord au pied desquelles se dresse la CPI, le Touareg Ahmad Al Faqi Al Mahdi est accusé d’avoir « dirigé intentionnellement des attaques » contre neuf des mausolées de Tombouctou et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia entre le 30 juin et le 11 juillet 2012.

 

« Je me tiens devant vous dans cette enceinte plein de remords et de regrets », a-t-il ajouté : « je suis fort contrit de mes actes et de tous ces préjudices que cela a causé à mes êtres chers, à mes frères et à ma mère patrie, la République du Mali, et aux membres de l’humanité aux quatre coins du monde ».

 

Transféré par le Niger à la fin de l’année 2015, l’accusé, habillé d’un costume sombre et d’une chemise rayée, a également promis que « cette faute commise sera la première et la dernière ».

 

– ‘Page noire’ –

 

Fondée au Ve siècle par des tribus touareg, Tombouctou est devenue un grand centre intellectuel de l’islam et a connu son apogée au XVe siècle.

 

En tant que chef de la Hisbah, la brigade islamique des moeurs, il aurait ordonné et participé aux attaques contre les mausolées, détruits à coups de pioche, de houe et de burin.

 

« Ces bâtiments étaient les plus connus de Tombouctou et faisaient partie de son héritage historique, ils faisaient partie de l’histoire du Mali et de celle du monde », a affirmé la procureure Fatou Bensouda.

 

« C’est un crime qui porte un coup aux valeurs universelles que nous devons tous protéger », a-t-elle ajouté : « ce qu’il s’est passé à Tombouctou est une page noire dans l’histoire de la ville ».

 

– 9 à 11 ans de prison –

 

L’accusation affirme que cet homme aux petites lunettes était un membre d’Ansar Dine, qui fait partie des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012, avant d’être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013.

 

Versé depuis son plus jeune âge dans l’étude du Coran, cet ancien directeur d’école, est décrit dans la région comme un homme réservé devenu le « shérif de la ville ».

 

Les personnages vénérés enterrés dans les mausolées valent à Tombouctou son surnom de « Cité des 333 saints » qui, selon des experts maliens de l’islam, sont considérés comme les protecteurs de la ville, susceptibles d’être sollicités pour des mariages, pour implorer la pluie ou lutter contre la disette…

 

Ce sont ces rites que les jihadistes ont tenté d’éradiquer, avant d’en venir à la destruction des mausolées, selon l’accusation.

 

L’accusation va demander une peine comprise entre 9 et 11 ans de détention, a affirmé un membre du bureau du procureur. L’accusé s’est engagé à ne pas faire appel si la condamnation rentre « dans cette échelle », a précisé un de ses avocats, Jean-Louis Gilissen.

 

Ahmad Al Faqi Al Mahdi a également assuré avoir été à l’époque, « sous l’emprise d’une bande de leaders d’Al-Qaïda et d’Ansar Dine, j’avais cédé à leurs pressions comme à une tempête de sable ».

 

« Il me reste à lancer un message à tous les musulmans du monde entier : qu’ils résistent à ce genre d’actions dont les conséquences n’ont pas de limites et pas de bénéfices », a-t-il ajouté.

 

« C’est mon espoir que les années que je vais passer en prison me permettrons de me purger des esprits diaboliques qui avaient pris possession de ma personne », a-t-il ajouté.

 

Categories: Afrique

Mali : Le Collectif des Avocats de Ras Bath face à la presse : «Ni les leaders religieux ni le Président de la République ne sont intervenus»

Mon, 22/08/2016 - 11:56
Le Juge d’instruction du 2ème Cabinet du Tribunal de Première instance de la Commune IV du District de Bamako a placé Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath sous contrôle judiciaire. Ni les leaders religieux, ni le Président de la République ne sont intervenus, comme le pense le commun des mortels. Ces informations ont été communiquées le vendredi 19 août à la Maison de la presse du Mali par le Collectif des avocats de Ras Bath. C’était en présence du Doyen du Collectif, Me Maliki Ibrahim et de deux de ses confrères, Me Abdrahamane Touré et Me Zana Koné. Il est à rappeler que le contrôle judiciaire consiste à astreindre l’inculpé à se soumettre à certaines obligations citées par le Juge d’instruction, telles que ne pas se rendre dans certains lieux, ne pas prendre la parole en public et ne pas contacter certaines personnes sans l’autorisation du Juge.

Selon Me Maliki Ibrahim, son client est un véritable patriote, engagé pour la cause de sa patrie. Mais il est traité de tout par certains, ennemi de son pays ou grand comploteur. Ras Bath est poursuivi entre autres pour outrage public à la pudeur, pour avoir violé les dispositions des articles 144, 147,148 et 149 du Code Pénal et pour avoir outragé la personne de l’ancien Procureur Général Daniel Tessougué.

Il aurait aussi proféré des propos tendant à démobiliser nos Forces armées et de sécurité, mais, pour ses avocats, il s’agit d’une contrevérité, Ras Bath ayant toujours soutenu les FAMAs dans leurs combats.

«L’avenir nous montrera que c’est un dossier vide et que ces accusations sont fantaisistes», à en croire Me Maliki Ibrahim. Selon Me Abdrahamane Touré, dans la soirée du 15 août 2016, le Service d’investigations judiciaires de la Gendermerie du Camp I, sur saisine du Procureur général près de la Cour d’Appel de Bamako, a interpellé et gardé à vue le nommé Ras Bath.

La première audition a eu lieu aux environs de 20 h45. Lors de cette audition, on lui a expliqué les faits pour lesquels une enquête était ouverte, parce que la saisine du Procureur Général ouvre une enquête, mais n’est pas une poursuite au sens juridique du terme.

Il s’agit, toujours selon Me Touré, de l’utilisation d’une terminologie à caractère sexuel et insidieux entre son client et un prêcheur du nom de Bandiougou Doumbia lors de différentes émissions. Mohamed Youssouf Bathily ayant commencé avant ces échanges musclés à parler des règles de conduite durant le mois béni de Ramadan.

En répondant à certaines questions, il ajoutera qu’une enquête est également ouverte contre les auteurs des tirs du 17 août dernier

Adama Bamba

Source : 22Septembre

Categories: Afrique

Mali : SECTEUR MINIER : Les acteurs africains se mobilisent pour une vision uniforme

Mon, 22/08/2016 - 11:42
En vue d’avoir une vision uniforme dans le secteur des mines, les acteurs miniers de l’Afrique de l’Ouest  ont  tenu, les 17 et 18 août 2016 à l’Azalaï hôtel Salam de Bamako, la réunion consultative des chambres de mines et associations minières de la sous-région. 

La cérémonie d’ouverture  était présidée par M. Lamine Alexy Dembélé, secrétaire général du ministère des Mines. Il avait à ses côtés, M. Frank Dickson Mugyeni, conseiller principal en industrie de la Commission de l’Union africaine, M. Abdoulaye Pona,  président des Chambres des mines du Mali ainsi que plusieurs autres personnalités.

  1. Abdoulaye Pona a salué l’initiative de la Commission de l’UA à travers le Centre africain de développement minier, organisateur de cette grande réunion avec les instances représentatives du secteur privé. Le président de la Chambre des mines du Mali a estimé que ce forum revêtait un caractère d’une portée historique pour l’Afrique en général et pour le Mali en particulier puisqu’il s’agissait de parler de la « Vision minière africaine » qui est une politique continentale.
    Il a salué l’esprit critique des participants qui a permis d’enrichir le document final de la «  Vision minière africaine », à travers des propositions et recommandations pertinentes.

Le secrétaire général du ministère des Mines a rappelé que la Vision minière africaine, objet de la rencontre était une initiative des ministres africains en charge du domaine, adoptée à l’issue de leur première session ordinaire tenue du 13 au 17 octobre 2008 à Addis Abeba.
Lamine Alexy Dembélé a expliqué que cette vision, depuis son adoption, a été toujours inscrite en très bonne place lors des rencontres au sommet des chefs d’Etat du continent tant au niveau de l’Union africaine que des organisations sous-régionales.  « Elle a suscité l’adhésion de toutes les institutions spécialisées africaines et internationales ainsi qu’un intérêt particulier auprès des universitaires, des praticiens du droit, des économistes, des gestionnaires et décideurs publics », a-t-il précisé.

Notant  une certaine impatience exprimée dans certains milieux africains qui estiment que beaucoup de retard a été accusé dans la mise en œuvre de la Vision minière africaine, il a assuré au nom du Mali, l’engagement à aller vite et encore plus loin dans la mise en commun des efforts afin que les ressources minières et minérales africaines puissent davantage profiter aux Africains.

Par ailleurs, Lamine Alexy Dembélé a  souligné que la recherche et l’exploitation bénéfique des ressources minières et minérales est au cœur de la politique de développement de l’économie nationale, conformément aux instructions du président de la République, et que c’est bien dans le domaine des mines que le Mali a réalisé ses meilleures performances économiques au cours des vingt dernières années. C’est aussi le secteur des mines qui a attiré les plus gros des investissements privés dans le pays.

Le secrétaire général du ministère des Mines a assuré que le processus d’incitation à l’investissement et de diversification du secteur minier va se poursuivre en rapport avec les très bonnes perspectives du secteur des ressources minières au Mali, même si « aujourd’hui certains s’emploient à étendre sur le pays une chape de plomb cyniquement appelée terrorisme ».

                                                                                                                           Mamadou Dolo

                                                                                                                      dolo@journalinfosept.com 

Source : inf@sept

     

 

Categories: Afrique

Mali : « QUE DIT LE CODE DU TRAVAIL » A PROPOS DE LA RECUPERATION DES HEURES DE TRAVAIL PERDUES POUR CAS DE FORCE MAJEURE

Mon, 22/08/2016 - 11:34
Dans la vie de l’entreprise, il peut arriver des situations pendant lesquelles le travail sera interrompu collectivement pendant des heures, voire des jours.

Cela peut survenir suite à une inondation, un incendie, un tremblement de terre, une panne des machines ou encore suite à une grève ou à un lock-out comme nous l’avons vu dans des articles précédents. Mais, est-ce que toutes ces heures perdues peuvent être récupérées ? Dans quelles conditions, la récupération des heures perdues est autorisée par la loi ?

En effet, l’Article A.134-1 de l’Arrêté d’application de certaines dispositions du Code du Travail stipule qu’en cas d’interruption collective de travail résultant de causes accidentelles ou de force majeure (accidents survenus au matériel, interruption de force motrice, pénurie de matières premières, de moyens de transport, sinistres, intempéries), une prolongation de la journée de travail pourra être pratiquée à titre de récupération des heures ainsi perdues. Toutefois, les heures perdues par suite de grève ou de lock-out ne sont pas récupérées.

La récupération de ces heures s’effectue comme suit:

  • dans la semaine ou la semaine suivante pour une demi-journée ou un jour à récupérer ;
  • dans la semaine et les deux semaines suivantes pour deux jours à récupérer ;
  • dans la semaine et les trois semaines suivantes pour trois jours à récupérer ;
  • dans la semaine et les quatre semaines suivantes pour quatre jours et plus à récupérer.

En cas d’interruption excédant une semaine, la récupération n’est possible au-delà de la limite indiquée ci-dessus que sur autorisation de l’inspecteur du travail, après avis des organisations d’employeurs et de travailleurs intéressées. La récupération des interruptions collectives de travail pour causes accidentelles ou de force majeure ne peut avoir pour effet de prolonger de plus d’une heure la durée du travail journalier du personnel.

Dans les brasseries et les fabriques de glace artificielle, la récupération des heures de travail perdues par suite de mortes saisons pourra être autorisée par l’inspecteur du travail, après avis des organisations d’employeurs et de travailleurs intéressées, dans la limite de cent heures par an et de deux heures par jour. L’employeur qui veut faire usage des facultés de récupération ci-dessus doit adresser à l’inspecteur du travail, une demande indiquant la nature, la cause et la date de l’interruption collective de travail, le nombre d’heures de travail perdues, les modifications qu’il se propose d’apporter temporairement à l’horaire en vue de récupérer les heures perdues, ainsi que le nombre de personnes auxquelles s’applique cette modification.

Les heures de récupération effectuées sont rémunérées au tarif normal.

Barou kolotigui

Source : inf@sept

Categories: Afrique

Afrique du Sud: l’opposition échoue à former des coalitions contre l’ANC

Wed, 17/08/2016 - 14:56

Le principal parti d’opposition en Afrique du Sud, l’Alliance Démocratique (DA), a annoncé mercredi qu’il ne serait pas en mesure de former de coalition municipale dans la capitale Pretoria où il avait devancé le parti au pouvoir, l’ANC.

Les discussions de la DA, un parti libéral de centre-droit, avec la formation de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF), arrivé en troisième position à Pretoria, ont échoué.

« Nous n’allons pas former de coalition ensemble », a annoncé à l’AFP James Selfe, député DA en charge des négociations pour les coalitions.

« Nous avons mutuellement convenu qu’il serait problématique de gouverner ensemble en raison des larges divergences sur l’essentiel des politiques à mener », a-t-il poursuivi.

La DA est arrivée en tête à Pretoria lors du vote du 3 août, avec 93 sièges (sur 214) contre 89 à l’ANC. Avec ses 25 sièges, l’EFF était en position de faiseur de roi.

La situation est similaire à Johannesburg, où l’ANC est arrivée à tête, mais sans majorité absolue, avec 121 sièges (sur 270) contre 104 pour la DA et 30 pour l’EFF.

Mercredi, Julius Malema, le leader populiste de l’EFF a confirmé lors d’une conférence de presse que son parti ne s’engagerait dans « aucune coalition ».

M. Malema a reconnu avoir discuté avec respectivement avec l’ANC et la DA sans trouver d’accord. Il avait par exemple posé comme préalable le départ du président sud-africain Jacob Zuma pour former une coalition avec l’ANC mais a essuyé « un non ferme » en retour.

Julius Malema a cependant expliqué que son parti voterait pour faire élire un maire DA à Pretoria et Johannesburg, expliquant que son parti était « coincé entre deux diables » mais que le parti libéral était « un meilleur diable comparé à l’ANC ».

« L’ANC n’aura pas un seul vote venant de l’EFF », a-t-il lancé qualifiant le parti au pouvoir d’organisation « soutenant la kleptocratie ».

Concrètement, si ces promesses s’appliquent ce week-end lors de l’élection des conseils municipaux, aucune majorité absolue ne devrait se dégager à Pretoria et à Johannesburg.

Des maires DA seraient ainsi élus dans ces deux villes mais ne disposeraient pas de majorité absolue pour faire voter leurs décisions et devraient trouver des points d’entente au cas par cas avec l’EFF.

« Nous avons une vision commune pour l’accomplissement de certains objectifs, je suis sûr que nous pouvons travailler ensemble », assure M. Selfe, de la DA.

Son parti pourra cependant gouverner avec une majorité absolue à Nelson Mandela Bay, la sixième métropole du pays qui engbloe la ville industrielle de Port Elizabeth, a-t-il annoncé.

« Nous avons un accord avec trois autres partis pour former un gouvernement de coalition », a-t-il indiqué.

Avec moins de 54% des voix au niveau national et la perte de sa majorité absolue dans 5 des 6 plus grandes municipalités du pays, le parti de Nelson Mandela a enregistré son pire revers électoral depuis son arrivée au pouvoir en 1994 à la fin de l’apartheid.

Plusieurs analystes estiment que les scandales de corruption qui entourent le deuxième mandat du président Jacob Zuma sont à l’origine de cette chute de popularité dans les urnes.

La semaine dernière l’ANC s’est réunie pendant plusieurs jours pour essayer de comprendre les raisons de cet échec mais a exclu toute démission de Jacob Zuma.

Categories: Afrique

Mali: saisie de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso

Wed, 17/08/2016 - 14:52

Les douanes maliennes ont saisi cette semaine plus de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso, destinées notamment au Sénégal et à la Guinée, a annoncé le chef de la brigade mobile d’intervention (BMI) des douanes Ibrahim Diakité.

M. Diakité a présenté mardi aux journalistes les résultats de cette saisie réalisée dans la nuit de lundi à mardi par des agents du poste de Zantiguila, à environ 50 km de la capitale malienne, Bamako, dans une cache aménagée à l’intérieur d’un camion.

Intrigués par le fait que « la longueur extérieure et intérieure du véhicule ne correspondaient pas », ils ont découvert dans la cache 1.254 briques de cannabis, d’un poids total de 2.106 kg, soit une valeur estimée à 3,5 milliards de FCFA (environ 5,3 millions d’euros), a-t-il expliqué.

« C’est la plus grande saisie au niveau de l’administration des douanes maliennes jusqu’à présent en matière de stupéfiants », a déclaré M. Diakité, précisant que quatre trafiquants présumés, tous maliens, avaient été arrêtés.

Ils ont avoué transporter cette quantité une à deux fois par mois en provenance du Burkina Faso – où ils ont chargé leur cargaison près de Bobo-Dioulasso (ouest) – et avoir constitué un stock dans un quartier de Bamako pour desservir la Guinée et le Sénégal, a souligné le responsable des douanes.

En mai, l’Office central des stupéfiants, une unité du ministère malien de la Sécurité intérieure, avait annoncé une saisie record de 2,7 tonnes de cannabis près de Bamako qui avait permis découvrir un réseau entre le Ghana, le Burkina Faso et le Mali.

« La drogue, saisie dans un camion, venait du Ghana, après avoir transité par le Burkina », avait indiqué Sadio Mady Kanouté, un responsable de l’Office central des stupéfiants.

Après les Amériques, l’Afrique est la région du monde « où l’on enregistre les plus fortes production et consommation d’herbe de cannabis », avec 14 % des saisies en 2014, selon le rapport mondial 2016 sur les drogues publié en juin par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Categories: Afrique

Zimbabwe: une nouvelle manifestation anti-Mugabe réprimée par la police

Wed, 17/08/2016 - 14:50

La police zimbabwéenne a dispersé mercredi à coups de gaz lacrymogène une manifestation de plusieurs centaines de personnes qui appelaient à la démission du président Robert Mugabe, à Harare, nouveau signe de la contestation qui grandit depuis plusieurs mois au zimbabwe.

Selon un journaliste de l’AFP, des officiers de police ont frappé des manifestants à coups de bâton avec de lancer des gaz lacrymogène sur la foule.

Quelque 200 personnes s’étaient rassemblées mercredi matin dans le centre de la capitale zimbabwéenne portant des fleurs en signe de paix et brandissant des panneaux « Mugabe doit partir ».

Selon Promise Mkwananzi, un des organisateurs du rassemblement, cette manifestation n’était qu’un entraînement pour une « grève générale » prévue le 31 août.

« Les commerces seront fermés. Tout le monde doit participer », a-t-il déclaré à l’AFP.

Après avoir dispersé la manifestation, la police anti-émeute a été déployée dans le centre-ville.

La semaine dernière, Robert Mugabe avait prévenu que les manifestations contre lui étaient « inutiles » car elles s’achevaient « dans la violence ».

« Quel est l’intérêt d’aller dans les rues avec l’intention de montrer que vous savez lancer des pierres? De viser la police avec des pierres, nous ne voulons pas ça », avait-il lancé. .

Robert Mugabe dirige d’une main de fer le Zimbabwe depuis 36 ans mais fait face à une vague de contestation inédite depuis plusieurs semaines, notamment contre sa politique économique.

De nombreux Zimbabwéens l’accusent de détruire l’économie du pays et s’opposent particulièrement à l’introduction de « billets d’obligation », une devise locale lancée en mai, à parité avec le dollar américain.

Cette mesure fait craindre un retour de l’hyperinflation qui avait laissé l’économie en lambeaux en 2008-2009, poussant le Zimbabwe à abandonner sa devise nationale.

Le gouvernement zimbabwéen, à court de devises, a également de plus en plus de mal à payer les fonctionnaires en temps et en heure.

Le mouvement de contestation a débuté sur les réseaux sociaux avec le mouvement non-partisan #ThisFlag (« Ce drapeau »), l’étendard zimbabwéen étant devenu un symbole de la grogne.

Le chef de l’état zimbabwéen a également subi des défections au sein de son propre camp, les anciens combattants, longtemps loyaux envers le président ayant dénoncé son comportement « dictatorial ».

A 92 ans, Robert Mugabe est le plus vieux chef d’Etat au monde en exercice. Il compte se représenter à la présidentielle de 2018.

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Mali: saisie de plus de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso

Wed, 17/08/2016 - 14:25

Les douanes maliennes ont saisi cette semaine plus de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso, destinées notamment au Sénégal et à la Guinée, a annoncé le chef de la brigade mobile d’intervention (BMI) des douanes Ibrahim Diakité.

M. Diakité a présenté mardi aux journalistes les résultats de cette saisie réalisée dans la nuit de lundi à mardi par des agents du poste de Zantiguila, à environ 50 km de la capitale malienne, Bamako, dans une cache aménagée à l’intérieur d’un camion.

Intrigués par le fait que « la longueur extérieure et intérieure du véhicule ne correspondaient pas », ils ont découvert dans la cache 1.254 briques de cannabis, d’un poids total de 2.106 kg, soit une valeur estimée à 3,5 milliards de FCFA (environ 5,3 millions d’euros), a-t-il expliqué.

« C’est la plus grande saisie au niveau de l’administration des douanes maliennes jusqu’à présent en matière de stupéfiants », a déclaré M. Diakité, précisant que quatre trafiquants présumés, tous maliens, avaient été arrêtés.

Ils ont avoué transporter cette quantité une à deux fois par mois en provenance du Burkina Faso – où ils ont chargé leur cargaison près de Bobo-Dioulasso (ouest) – et avoir constitué un stock dans un quartier de Bamako pour desservir la Guinée et le Sénégal, a souligné le responsable des douanes.

En mai, l’Office central des stupéfiants, une unité du ministère malien de la Sécurité intérieure, avait annoncé une saisie record de 2,7 tonnes de cannabis près de Bamako qui avait permis découvrir un réseau entre le Ghana, le Burkina Faso et le Mali.

« La drogue, saisie dans un camion, venait du Ghana, après avoir transité par le Burkina », avait indiqué Sadio Mady Kanouté, un responsable de l’Office central des stupéfiants.

Après les Amériques, l’Afrique est la région du monde « où l’on enregistre les plus fortes production et consommation d’herbe de cannabis », avec 14 % des saisies en 2014, selon le rapport mondial 2016 sur les drogues publié en juin par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

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RD Congo: un mort par balle dans la répression d’une manifestation à Beni

Wed, 17/08/2016 - 14:21

Un manifestant a été tué par balle mercredi lors de heurts avec les forces de l’ordre lors d’une manifestation anti-gouvernementale à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source hospitalière.

« Cette personne a été tuée par une balle qui est entrée par le dos sans sortir de son corps », a déclaré à l’AFP le Dr Jérémie Muhindo de l’hôpital de Beni, où plusieurs centaines de personnes manifestaient contre l’inaction des autorités contre les violences qui touchent la région depuis deux ans.

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Mali-Logements sociaux : Sécuriser les fonctionnaires

Wed, 17/08/2016 - 12:51

Il n’est rien de plus difficile pour les travailleurs maliens que d’avoir un logement à soi. Les logements sociaux tels qu’initiés par ATT ont permis à des milliers de Maliens de tous bords de s’offrir un toit. C’est assurément l’une des politiques sociales les plus visibles de ces dernières décennies même si certaines irrégularités ont été signalées çà et là dans les attributions. Il faut maintenant aller plus loin en faveur des fonctionnaires.

C’est le premier président du Mali indépendant qui a eu l’initiative de sécuriser les fonctionnaires de l’État en leur permettant d’acquérir une maison en location-vente. La Société d’Équipement du Mali, plus connue sous le nom de SEMA, a été spécialement créée à cet effet. Depuis, il y a eu la Séma 1, 2 (Gexco) et Séma Faladié qui ont permis à des centaines de fonctionnaires d’acquérir un toit dans des conditions relativement acceptables. À chaque fois, les sites se sont trouvés non loin du centre-ville et dans des zones totalement décongestionnés.

L’idée a été reprise par ATT et a donné lieu aux fameux Attbougou dont l’ampleur est beaucoup plus grande du fait de la multiplication des agences immobilières impliquées dans le projet. Ainsi, de quelques dizaines de logements de la SEMA, on est passé à des milliers avec les logements sociaux Attbougou. Ce ne sont plus les seuls fonctionnaires-cadres du pays qui sont concernés mais les Maliens de tous bords et presque de toutes les conditions.

Si l’idée de permettre aux Maliens d’accéder à la propriété foncière est très louable, les conditions d’attribution ont parfois laissé à désirer. Très souvent, les administrateurs du projet ont privilégié les parents, amis et autres membres du parti politique dans l’attribution des logements. Pire, on même vu des étudiants et des enfants accéder à la propriété. Cela dénote un certain laxisme et un favoritisme qui ont privé de vrais nécessiteux pendant qu’ailleurs des personnes qui avaient déjà une ou des maisons étaient élus aux logements sociaux. Ce laxisme a eu pour conséquence de gros retards dans le paiement des mensualités pour certaines personnes auprès de la Banque de l’Habitat du Mali (aujourd’hui assimilée par la Banque Malienne de Solidarité).

La pratique a continué après le départ d’ATT car c’est dans la culture de notre pays de donner la priorité aux relations personnelles quand c’est l’État qui est le pourvoyeur. À défaut de corriger ce défaut, il est possible de catégoriser les attributions de logements en établissant des quotas pour chaque groupe social. Ainsi on pourrait avoir des quotas pour les agents de l’État, les travailleurs du privé, les Maliens de l’extérieur etc.

Pour la circonstance, et sans créer de discrimination entre les Maliens, il faudrait pourtant donner une certaine priorité aux fonctionnaires de toutes catégories. Ce serait la meilleure façon de sécuriser les agents de l’État dont la majorité n’a pas les moyens de se construire une maison. En effet, la maison personnelle est la hantise des travailleurs maliens dont beaucoup atteignent la retraite sans pouvoir s’offrir un toit. Cette situation pousse beaucoup d’entre eux à user de méthodes frauduleuses pour pouvoir acheter un terrain (toujours à prix d’or) et le construire avec les mêmes pratiques. La corruption au Mali est sans doute prioritairement liée à l’acquisition d’une maison. Car c’est une humiliation pour chaque travailleur de ne pouvoir offrir un toit aux siens avant d’aller à la retraite ce qui, malheureusement, est le cas de tous ces fonctionnaires qui se sont interdit de voler l’État.

Si ATT a été un tant soit peu populaire, c’est grâce en partie à la politique des logements sociaux auxquels son nom est définitivement lié. Il appartient maintenant aux politiques d’apporter leurs touches personnelles à cette initiative dont beaucoup de pays africains se sont inspirés. Donner la possibilité aux fonctionnaires maliens d’acquérir un logement est le plus grand bien qu’on puisse leur faire. S’ils ont le sentiment que l’État les soutient peut-être seront-ils un peu plus loyaux à son égard.

Diala THIÉNY Konaté

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