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Updated: 2 months 2 weeks ago

Mali : Vive Tension au marché Dibida : Les commerçants du marché Dibida s’opposent à l’opération Ami Kane

Sat, 30/07/2016 - 17:59

Des jeux de cailloux, pierres les commerçants détaillants ont barré les voies d’accès dudit marché.selon certaines sources Un policier et un agent de la garde nationale ont été blessés au niveau de la grande mosquée. La circulation est gérée par les jeunes et les apprentis chauffeurs, les policiers ont quitté leurs postes.

Categories: Afrique

Journaliste détenu au Cameroun depuis un an: RFI « supplie » Yaoundé

Sat, 30/07/2016 - 17:43

La présidente de Radio France Internationale (RFI), Marie-Christine Saragosse, a « supplié » samedi Yaoundé de « mettre un terme au calvaire » du correspondant de la radio arrêté au Cameroun il y a un an précisément et accusé de complicité avec le groupe terroriste Boko Haram.

« Je supplie les autorités camerounaises, par humanisme, mais aussi par esprit de rigueur, de mettre un terme au calvaire de notre correspondant », a déclaré Mme Saragosse sur les ondes et le site de la radio publique française très écoutée en Afrique francophone.

Ahmed Abba, correspondant de RFI en langue haoussa à Maroua, chef-lieu de l’extrême-nord du Cameroun, avait été interpellé le 30 juillet et transféré 15 jours plus tard à Yaoundé.

« Je suis inquiète parce que – on l’a appris plus tard – il a été d’abord détenu en secret, puis il a subi des tortures », a commenté Mme Saragosse.

Le journaliste est poursuivi pour « complicité d’actes de terrorisme » et « non-dénonciation d’actes de terrorisme » devant le tribunal militaire de Yaoundé.

Il lui est reproché de ne pas avoir partagé avec les autorités des informations qu’il a collectées sur certains membres du groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui mène des attaques dans le nord du Cameroun.

Le journaliste, qui risque la peine capitale, a plaidé « non coupable ».

« Quand on parle d’accusations de cette gravité, elles doivent être étayées », a poursuivi Mme Saragosse. « Aujourd’hui, je dis, il y a un procès le 3 août qui risque d’être encore un procès technique puisqu’au fond, il n’y a pas eu d’instruction, il n’y a pas de liste de témoins, il n’y a pas de dossier. »

« Commettre une erreur judiciaire, c’est s’affaiblir face aux terroristes », a-t-elle conclu, affirmant sa « solidarité » avec le Cameroun dans la lutte contre Boko Haram.

Reporters Sans Frontières (RSF) a une nouvelle fois réclamé vendredi « la libération immédiate » du correspondant camerounais de RFI, dénonçant une « détention arbitraire et abusive ».

Categories: Afrique

Burundi: manifestation à l’appel du pouvoir contre la France et l’ONU

Sat, 30/07/2016 - 16:33

Le gouvernement du Burundi a organisé samedi une manifestation devant l’ambassade de France à Bujumbura, pour manifester son hostilité à la résolution de l’ONU adoptée vendredi à l’initiative de la France et prévoyant le déploiement de 228 policiers dans le pays.

En mobilisant près d’un millier de leurs partisans dans les rues de la capitale, les autorités burundaises ont montré qu’elles n’entendaient pas se soumettre facilement à cette résolution.

Premier officiel à réagir, le représentant permanent burundais auprès des Nations unies, Albert Shingiro, a donné le ton. « Inimaginable de croire qu’une résolution non consensuelle puisse être appliquée sans le respect du sacro-saint principe de la souveraineté » du Burundi, a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Clairement « organisée par le pouvoir », selon une source diplomatique occidentale à Bujumbura interrogée par l’AFP, cette manifestation est partie de la place de l’indépendance en plein centre-ville de la capitale, pour se diriger vers l’ambassade de France.

Le maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, et de nombreux hauts cadres du parti au pouvoir (Cndd-FDD), de l’administration et des députés figuraient au premier rang des manifestants.

Encadrés par de nombreux policiers, ceux-ci ont organisé un sit-in de plusieurs minutes devant l’ambassade, en lançant des slogans hostiles à la France et au déploiement de la future force de police prévue par la résolution de l’ONU.

« Le peuple burundais dit non à la résolution 2303 de l’ONU », proclamait l’une des pancartes brandies par les manifestants, selon des photos publiées par les médias burundais.

« La France a besoin de Casques bleus pour sa sécurité. Plus de 100 personnes tuées à Nice », pouvait-on lire sur une autre pancarte, en référence à l’attentat de Nice (sud-est de la France) qui a fait 84 morts le 14 juillet.

« La France veut envoyer des hommes armés au Burundi pour commettre un génocide comme au Rwanda en 1994 », accusait une troisième.

La manifestation s’est toutefois déroulée dans le calme. « C’était très bon enfant, il n’y a eu aucun problème », a expliqué l’ambassadeur de France, Gerrit van Rossum, interrogé par l’AFP au téléphone depuis Nairobi.

– ‘Ils vont tout faire pour refuser’ –

« Il y a une incompréhension profonde sur le rôle de la France au Conseil de sécurité. Mais ça n’a aucun lien avec les relations bilatérales. Et puis cette résolution est bonne pour le Burundi », a ajouté l’ambassadeur, qui est descendu dans la rue pour parler aux manifestants et tenter de faire passer ce message.

Les manifestants ont également défilé devant l’ambassade du Rwanda – pays que Bujumbura accuse d’entraîner des rebelles burundais – pour lui témoigner leur hostilité.

Le Conseil de sécurité a voté vendredi une résolution proposée par la France et prévoyant le déploiement progressif de 228 policiers de l’ONU au Burundi, pour tenter d’y ramener le calme et de faire respecter les droits de l’Homme.

Ce petit pays d’Afrique des Grands lacs est plongé dans une grave crise émaillée de violences, qui ont fait plus 500 morts, depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril 2015 sa candidature pour un troisième mandat, avant d’être réélu en juillet.

Les policiers de l’ONU seront envoyés à Bujumbura et dans tout le Burundi « pour une période initiale d’un an ». Et leur mandat pourra être prolongé ou modifié si la situation empire.

Ce texte demande au gouvernement burundais de « coopérer pleinement » avec la force de police onusienne. Il risque toutefois de se heurter à son refus, celui-ci n’ayant pour l’instant accepté d’accueillir que 50 policiers.

« Ils vont tout faire pour refuser, pour que la résolution ne soit pas suivie d’effets », prévient la même source diplomatique. « Il suffit de regarder les observateurs de l’Union africaine: ils devaient être 200, ils sont 30 ou 40 ».

Le gouvernement burundais a accepté en principe le déploiement de 100 observateurs et 100 experts militaires envoyés par l’Union africaine, mais seuls 32 observateurs et 14 experts sont effectivement sur le terrain.

Bujumbura peut compter sur le soutien de certains membres du Conseil de sécurité. Lors des négociations autour de cette résolution, la Chine, la Russie, l’Angola, l’Egypte, et le Venezuela ont insisté sur la nécessité d’obtenir au préalable un accord du pouvoir burundais.

L’envoi de ces 228 policiers aurait pourtant le mérite de « rassurer » les Burundais, estime la source diplomatique interrogée par l’AFP, qui décrit une situation caractérisée par « l’intimidation, la peur, la répression » et évoque une « population tétanisée ».

Categories: Afrique

Le Maroc ne renonce pas à ses droits sur le Sahara occidental

Sat, 30/07/2016 - 16:09

Le roi du Maroc Mohammed VI a déclaré samedi que la récente décision de son pays de réintégrer l’Union africaine (UA) ne signifiait pas le renoncement du royaume à ses droits sur le Sahara occidental.

Le roi a tenu un discours télévisé à l’occasion du 17e anniversaire de la fête du trône au cours duquel il a abordé de nombreux thèmes dont l’épineux dossier du Sahara occidental.

« La décision du Maroc de réintégrer sa famille institutionnelle africaine ne signifie en aucune manière le renoncement du royaume à ses droits légitimes ou la reconnaissance d’une entité fictive dénuée des attributs les plus élémentaires de souveraineté », a-t-il déclaré en référence au Sahara occidental, contesté par le royaume et les indépendantistes du Front Polisario.

Rabat, qui considère cette ex-colonie espagnole annexée en 1975 comme une partie de son territoire, propose une large autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario, soutenu par Alger, réclame un référendum d’autodétermination.

Mi-juillet, le Maroc a exprimé sa volonté de regagner l’UA qu’il avait quittée en 1984 pour protester contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique proclamée par le Polisario.

« Si certains ont tenté de faire de 2016 une année décisive, le Maroc a, pour sa part, réussi à en faire l’année de la fermeté concernant la préservation de son intégrité territoriale », a poursuivi Mohammed VI en référence à la récente brouille avec l’ONU après des propos de son secrétaire général Ban Ki-moon.

M. Ban avait parlé d' »occupation » du Sahara occidental lors d’une visite dans un camp de réfugiés sahraouis en Algérie en mars. En représailles, Rabat avait expulsé la majeure partie des membres civils de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso).

Si le Maroc a récemment accepté le retour d’un tiers des membres expulsés, le Conseil de sécurité a réclamé mardi la poursuite du retour progressif de ses experts, déplorant que la Minurso « n’ait pas encore atteint sa pleine capacité de fonctionner ».

La Minurso a été déployée en 1991 afin de veiller au respect du cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario et d’organiser un référendum.

Categories: Afrique

Burundi: manifestation à l’appel du pouvoir contre la France et la résolution de l’ONU

Sat, 30/07/2016 - 14:52

Le gouvernement du Burundi a organisé samedi une manifestation devant l’ambassade de France à Bujumbura, pour manifester son hostilité à la résolution de l’ONU adoptée vendredi à l’initiative de la France et prévoyant le déploiement de 228 policiers dans le pays.

Les autorités burundaises n’ont pas réagi officiellement à l’adoption de cette résolution. Mais elles ont montré, en mobilisant près d’un millier de leurs partisans dans les rues de la capitale, qu’elles n’entendaient pas s’y soumettre facilement.

Clairement « organisée par le pouvoir », selon une source diplomatique occidentale à Bujumbura interrogée par l’AFP, cette manifestation est partie de la place de l’indépendance en plein centre-ville de la capitale, pour se diriger vers l’ambassade de France.

Le maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, et de nombreux hauts cadres du parti au pouvoir (Cndd-FDD), de l’administration et des députés figuraient au premier rang des manifestants.

Encadrés par de nombreux policiers, ceux-ci ont organisé un sit-in de plusieurs minutes devant l’ambassade, en lançant des slogans hostiles à la France et au déploiement de la future force de police prévue par la résolution de l’ONU.

« Le peuple burundais dit non à la résolution 2303 de l’ONU », proclamait l’une des pancartes brandies par les manifestants, selon des photos publiées par les médias burundais.

« La France a besoin de Casques bleus pour sa sécurité. Plus de 100 personnes tuées à Nice », pouvait-on lire sur une autre pancarte, en référence à l’attentat de Nice qui a fait 84 morts le 14 juillet.

« La France veut envoyer des hommes armés au Burundi pour commettre un génocide comme au Rwanda en 1994 », accusait une troisième.

La manifestation s’est toutefois déroulée dans le calme. « C’était très bon enfant, il n’y a eu aucun problème », a expliqué l’ambassadeur de France, Gerrit van Rossum, interrogé par l’AFP au téléphone depuis Nairobi.

« Il y a une incompréhension profonde sur le rôle de la France au Conseil de sécurité. Mais ça n’a aucun lien avec les relations bilatérales. Et puis cette résolution est bonne pour le Burundi », a ajouté l’ambassadeur, qui est descendu dans la rue pour parler aux manifestants et tenter de faire passer ce message.

– ‘Ils vont tout faire pour refuser’ –

Les manifestants ont également défilé devant l’ambassade du Rwanda – pays que Bujumbura accuse d’entraîner des rebelles burundais – pour lui témoigner leur hostilité.

Le Conseil de sécurité a voté vendredi une résolution proposée par la France et prévoyant le déploiement progressif de 228 policiers de l’ONU au Burundi, pour tenter d’y ramener le calme et de faire respecter les droits de l’Homme.

Ce petit pays d’Afrique des Grands lacs est plongé dans une grave crise émaillée de violences, qui ont fait plus 500 morts, depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril 2015 sa candidature pour un troisième mandat, avant d’être réélu en juillet.

Les policiers de l’ONU seront envoyés à Bujumbura et dans tout le Burundi « pour une période initiale d’un an ». Et leur mandat pourra être prolongé ou modifié si la situation empire.

Ce texte demande au gouvernement burundais de « coopérer pleinement » avec la force de police onusienne. Il risque toutefois de se heurter à son refus, celui-ci n’ayant pour l’instant accepté d’accueillir que 50 policiers.

« Ils vont tout faire pour refuser, pour que la résolution ne soit pas suivie d’effets », prévient la même source diplomatique. « Il suffit de regarder les observateurs de l’Union africaine: ils devaient être 200, ils sont 30 ou 40. »

Le gouvernement burundais a accepté en principe le déploiement de 100 observateurs et 100 experts militaires envoyés par l’Union africaine, mais seuls 32 observateurs et 14 experts sont effectivement sur le terrain.

Bujumbura peut compter sur le soutien de certains membres du Conseil de sécurité. Lors des négociations autour de cette résolution, la Chine, la Russie, l’Angola, l’Egypte, et le Venezuela ont insisté sur la nécessité d’obtenir au préalable un accord du pouvoir burundais.

L’envoi de ces 228 policiers aurait pourtant le mérité de « rassurer » les Burundais, estime la source diplomatique interrogée par l’AFP, qui décrit une situation caractérisée par « l’intimidation, la peur, la répression » et évoque une « population tétanisée ».

Categories: Afrique

Sao Tomé et Principe: s’ouvrir au tourisme sans perdre son âme

Sat, 30/07/2016 - 13:37

Des plages de rêve, une nature luxuriante, une capitale pittoresque, un pays en paix: le petit archipel africain de Sao Tomé et Principe s’ouvre tout doucement au tourisme, avec la volonté d’attirer des devises sans perdre son âme.

« C’est un paradis sur terre et il y a très peu de touristes », raconte Ana Secio, une Portugaise d’une trentaine d’année, en villégiature avec son fiancé dans l’un des douze bungalows de Praia Inhame, sur une plage sous les palmiers tout en bout de route à la pointe sud de l’île de Sao Tomé.

« Les gens sont très accueillants malgré la pauvreté. C’est un pays très sûr », ajoute la jeune femme, salariée de la TAP, la compagnie aérienne portugaise, qui contemple le coucher de soleil les pieds dans l’eau face à l’île de Rolas où passe la ligne de l’Equateur.

Coût de la nuitée dans ce jardin d’Eden: 70 euros petit déjeuner compris – plus que le salaire minimum mensuel local.

Des plages sous les cocotiers, au pied de collines et montagnes luxuriantes, écrin reconnu de biodiversité entre les plantations de cacao, de café et d’huile de palme: à 45 minutes d’avion du Gabon, l’ancienne colonie portugaise dispose de nombreux atouts pour séduire les expatriés et la classe moyenne émergente des pays africains, voire des Européens qui auraient déjà vu le Cap Vert, autre destination lusophone d’Afrique de l’Ouest.

Autre élément en faveur d’un tourisme qui se veut évidemment durable, écologique et culturel: la mémoire d’un peuple conservée dans les « roças », les anciennes plantations, et une petite capitale, Sao Tomé, aux faux airs de La Havane, avec ses vieilles bâtisses coloniales et l’avenue Marginal qui longe la baie et où les motos-taxis circulent à 30 à l’heure pour des courses à 200 dobras (80 centimes d’euros).

L’hospitalité des habitants est une évidence dans une démocratie pacifiée qui fait figure d’exception par rapport à d’autres pays d’Afrique centrale, malgré les accusations de fraude lors du premier tour du scrutin présidentiel le 17 juillet.

La vie n’est pourtant pas de tout repos pour les pionniers locaux de l’industrie touristique dans ce pays d’à peine 200.000 habitants.

– « Leve, leve » –

« On a du mal à trouver des gens bien formés, cuisinier, réceptionniste, serveur. Pour investir, j’emprunte de l’argent à la banque locale à des taux très élevés, à 24%. Je négocie pour avoir un taux de 14% », souligne le propriétaire du Praïa Inhame de Porto Alegre, Manuel Nazaré, un ingénieur agronome qui s’est lancé dans l’aventure il y a trois ans et demi.

Autre handicap: le minuscule aéroport international de Sao Tomé – une piste en bord de mer, un aérogare grand comme une gare de province – n’est desservi que par quelques compagnies africaines et une seule européenne, la TAP. Le vol direct aller/retour au départ de Lisbonne coûte au minimum 850 euros par personne.

De fait le tourisme se développe « leve, leve » (doucement, doucement), selon l’expression préférée des Santoméens adeptes d’un mode de vie tranquille et sans stress: avec un peu plus de 18.000 visiteurs en 2014 contre 8.000 en 2010, le tourisme représente 14% du PIB, d’après les chiffres de la Direction du tourisme. Des ressources bienvenues dans un pays pauvre qui dépend à 90% de l’aide internationale.

Du Premier ministre Patrice Trovoada, qui rêve de développer du logement chez l’habitant type Airbnb plutôt que des grands hôtel, aux principaux acteurs de cette activité émergente, le consensus est total: il ne faut pas ouvrir en grand les portes aux visiteurs, pour respecter la tranquillité d’un pays dont l’immeuble le plus haut ne dépasse pas six étages, dixit M. Trovoada.

« Sao Tomé et Principe c’est un lieu très spécial », affirme Joao Carlos Silva, propriétaire hyperactif de la « roça » de Sao Joao de Angolares, héritage familial qu’il a transformé en restaurant, chambre d’hôtes, résidence artistique, école d’hôtellerie, « centre de tourisme écologique », « nouvelle plantation de cacao et de café »…

« Il faut faire un tourisme intelligent, créatif, soutenable, pour des gens qui aiment visiter la population, la culture, l’histoire. Non au tourisme de masse! C’est le principe fondamental », ajoute le chef-cuisinier au bandana rouge qui anime des émissions culinaires sur la télévision portugaise, avec des plats à base de produits locaux: mangue, papaye, ananas, cacao…

Outre ces acteurs locaux, quelques étrangers – le groupe portugais Pestana, le millionnaire sud-africain Mark Shuttleworth – investissent à Sao Tomé et Principe, l’un des derniers bastions du tourisme hors des sentiers battus.

Categories: Afrique

Mali : Cour Pénale Internationale (CPI) : Me Moriba Diallo membre du Comité de défense et inscrit sur la liste de permanence de conseils

Sat, 30/07/2016 - 11:41
Me Moriba Diallo L’ancien rapporteur de la Commission constitutionnelle de 1992 et ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats du Mali, Me Moriba Diallo, est désormais membre du Comité de défense de la Cour pénale internationale (Cpi). C’était à la faveur de l’Assemblée générale des avocats de cette juridiction internationale, le 1er juillet dernier, à la Haye, aux Pays-Bas. Auparavant, le Mali était à l’honneur avec l’inscription de ce grand avocat sur la liste de permanence des Conseils de la Cpi depuis le 13 avril dernier. Ce qui honore donc tout le peuple malien, à commencer par l’ensemble du monde de la justice.

Me Moriba Diallo n’est donc pas un inconnu de la juridiction malienne. Il exerce le métier d’avocat depuis le 14 avril 1982 et il a toujours cette profession avec dignité et détermination. Il fut délégué présidentiel par l’Association internationale des jeunes avocats en Mauritanie, fondateur et 1er président de la Ligue africaine des droits de l’homme et des peuples, section Mali.

Il est nécessaire de rappeler que la Cour pénale internationale (Cpi) a vu le jour le 17 juillet 1998 par l’adoption du traité de Rome, mais entrée en vigueur le 1er juillet 2002. Cette première juridiction pénale internationale, très respectueuse, juge les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre. La Cpi participe donc à une lutte mondiale visant à mettre un terme à l’impunité et s’emploie à amener les auteurs des crimes à répondre de leurs actes et à contribuer à empêcher que ces crimes ne se répètent. Aujourd’hui, la Cpi compte près de 800 membres issus de 100 pays à la Haye. “Pour des sociétés sortant de conflits majeurs, la justice est une condition essentielle à la stabilité, au développement équitable et à une paix durable. Le statut de Rome garantit aux victimes, aux accusés et sous certaines conditions aux suspects, le droit de se faire assister d’un Conseil. A cette fin, la Cour s’efforce de leur proposer une liste de conseils hautement qualifiés qui sont inscrits sur cette liste au niveau de la Cpi. Ceux-ci doivent avoir au moins 10 ans d’expérience du procès pénal comme juge, avocat, procureur ou exercé des fonctions analogues, pratiquer couramment l’anglais et le français et avoir un casier judiciaire conforme” précise Me Moriba Diallo. Avant de déclarer : “la section d’appui aux conseils qui est une structure au sein du greffe de la Cpi, examine les dossiers de candidature avant de les transmettre à un jury de trois membres qui examine les qualifications du candidat et prend alors ses résolutions par consensus”.

Depuis le 30 juin dernier, il existe l’Association du barreau de la Cpi (Abcpi). Le 1er juillet dernier, les 600 conseils et le personnel d’appui ont mis en place un bureau dirigé par David Hooper du barreau Anglais, ainsi que huit comités.

A.B.HAÏDARA
Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Secteur minier : Une grève de cinq jours à partir du 8 août 2016

Sat, 30/07/2016 - 11:39
Pr Tiémoko Sangaré Le nouveau ministre des Mines La section nationale des mines et des industries (Secnami) de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) à travers un préavis de grève déposé le 18 juillet dernier, décide d’observer une grève de revendication et de protestation de cinq jours (120 heures). Le préavis fait état de 11 points de revendications.

Autre les élections consulaires de la Chambre des mines du Mali qui vont droit vers l’impasse, voici un autre dossier épineux laissé au nouveau ministre des Mines, Thiémoko Sangaré, qui devra faire face à la colère des syndicalistes du secteur des mines qui ont décidé d’observer une grève de cinq jours du 08 au 12 août inclus.      Selon le préavis de grève dont nous détenons copie, cette grève concerne toutes les filières de l’activité minière, notamment les sociétés minières et géologiques, les sous-traitants, les cimenteries et toute l’administration minière et industrielle évoluant sur le territoire malien. Ce que reflète d’ailleurs le contenu des revendications qui intéressé toutes ces filières.

En effet, il est exigé la levée immédiate de la suspension de travailleurs syndicalistes à Robex Nampala ; le respect strict des termes de l’accord intervenu entre le Cnpm, le ministère des Mines et la Secnami ; l’adoption et l’insertion d’un plan social dans la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologiques et hydrogéologiques en République du Mali ; l’amélioration demandée des conditions de vie et de travail dans les cimenteries conformément à ladite convention collective ; l’instauration immédiate de la prime de découverte ; le paiement intégral immédiat et sans convention de 24 mois d’arriérés de primes dus aux contractuels licenciés à l’Aurep ; le reclassement du personnel du Pdrm conformément aux dispositions légales ; l’amélioration des conditions de vie et de travail dans les structures de l’administration minière et industrielle ; l’élargissement du champ d’application de la convention collective des mines aux sociétés sous-traitantes évoluant sur les sites miniers ; l’arrêt immédiat des actes de sabotage et d’intimidation liés à la grève ; l’arrêt de la violation de la liberté syndicale et enfin la réintégration immédiate du travailleur Oumar Cissé licencié abusivement de la Chambre des mines, malgré le refus par la Direction du Travail et le ministère de tutelle d’autoriser ce licenciement qui ne semble pas fondé au vu des griefs évoqués.

C’est au vu de ces points de revendication non satisfaits que la section nationale des mines et des industries (Secnami) de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) a décidé de déclencher un mouvement de protestation en arrêtant le travail le 08 août à 00 heure pour ne reprendre que le 13 août à 00 heure, soit cinq jours de grève.

                                                                               A.B.N.
Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali : Après ce qui s’est passé à Nampala et Kidal : “Le Gouvernement est dépassé par la situation”, selon l’Urd

Sat, 30/07/2016 - 11:36
Une vue du presidium lors de la conférence de presse Toute la nation s’est indignée par la barbarie et l’atrocité des faits, mais aussi indignée par la communication désastreuse entretenue autour de cette tragédie par le Gouvernement”. Ainsi s’exprimait le 1er vice-président de l’Urd, Pr Salikou Sanogo, dans son exposé liminaire à l’occasion du point de presse organisé par son parti le lundi dernier, 25 juillet 2016, à la Maison de la presse pour “partager avec les journalistes les préoccupations de l’Urd suite aux graves événements survenus à Nampala et à Kidal la semaine dernière “, dira-t-il.

l’occasion de ce point de presse, cinq cadres politiques du parti de la poignée de mains (Urd) étaient face aux journalistes. Outre le 1er président du parti chargé d’introduire les débats, le Pr Salikou Sanogo, ancien ministre, il y avait Ibrahima N’Diaye 2è vice-président, ancien ministre et ex-maire du district de Bamako, Me Demba Diallo, avocat, secrétaire à la Communication de l’Urd et ancien ministre, l’Honorable Seydou Diawara, président de Groupe parlementaire de l’Urd à l’Assemblée nationale et membre du Bureau exécutif national du parti, et Me Boubacar Karamoko Coulibaly, avocat, lui aussi vice-président au niveau du Bureau exécutif national de l’Urd. C’est dire qu’il y avait de la représentation de qualité, avec des cadres pétris dans le moule de l’expérience. Qu’ont-ils alors dit ?

Deux points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre : D’abord la situation à Nampala et ensuite celle à Kidal. Ce qui constitue d’ailleurs les deux points chauds de l’actualité de cette semaine. Mais les responsables de l’Urd ont tenu à préciser que par respect à la mémoire des victimes et par solidarité avec leurs familles et amis, ils ont “humblement attendu la fin du deuil national pour convier les journalistes à cet exercice”.

En ce qui concerne Nampala, le parti du chef de file de l’opposition rappelle qu’il a condamné ces actes, présenté ses condoléances aux familles des militaires tombés sur le front et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Une minute de silence a d’ailleurs été observée “en la mémoire des vaillants soldats tombés sur le champ de l’honneur“, pour répéter les propos du Pr Salikou Sanogo.

L’occasion a été mise à profit par l’Urd qui a dénoncé ce qu’elle considère comme “une communication désastreuse entretenue autour de cette tragédie par le Gouvernement “.Après avoir rappelé que le maire de Nampala, interrogé par la presse nationale et étrangère avait démenti les propos  du ministre de la Défense et de son homologue de la Communication tendant à faire croire que Nampala était sécurisé, le Pr Salikou de dire que: ” …vouloir rassurer tout un peuple, après des faits aussi graves qu’intolérables, par des mensonges grotesques, constitue le pire des mépris qu’un régime peut avoir envers son peuple”.

Dans la foule et sur la base des déclarations du Gouvernement, une série de questions ont été soulevées par l’Urd concernant les événements douloureux de Nampala et dont chacune reste à ce jour sans réponse, selon les cadres de l’Urd qui étaient face à la presse. Par exemple : “Que cache-t-on au peuple ? Pourquoi on n’a pas suffisamment outillé nos forces armées ? Devons-nous assister à l’assassinat lâche et barbare de nos vaillants soldats ? Qu’a-ton fait de la Loi de programmation militaire votée à l’unanimité par les députés de l’Assemblée nationale ? “. Ces questions, ils disent les adresser au Président IBK pour qu’il en réponde publiquement. Tout comme il lui a été demandé de préciser “les amis du Mali” dont il parle et qui empêchent notre pays de se doter de l’armement aérien. “S’il les désigne nommément, nous ferons notre devoir patriotique d’aller les voir pour leur demander le pourquoi avant de les convaincre que notre pays a besoin d’armer ses militaires pour sécuriser le territoire” a fait entendre Me Demba Traoré.

En ce qui concerne la situation à Kidal, les conférenciers du jour en ont tout simplement conclu que la situation a “dépassé le seuil du tolérable” selon le Pr Salikou Sanogo et “le Gouvernement a montré ses limites “ dira Me Boubacar Karamoko Coulibaly. “Il est même dépassé” ajoutera Me Demba Traoré. Et s’adressant aux journalistes sur un ton ferme, le premier vice-président de l’Urd de lancer : “Les dérives du pouvoir ont atteint un seuil dangereux mettant à nu l’incompétence du Gouvernement du Premier ministre Modibo Keïta. Nous avons alerté ! Vous avez, avec nous, dénoncé toutes les dérives à savoir la corruption, la concussion, la gabegie financière et les mensonges qui caractérisent la gouvernance actuelle de notre pays. Nous avons invité en vain le président de la République, dans l’intérêt de la Nation, à réviser de manière radicale la gouvernance qu’il a instaurée depuis son accession au pouvoir. Nous arrivons à la triste conclusion que le président de la République et son gouvernement font preuve d’incompétence patente et avérée “. C’est sans commentaire !Notons que l’Urd a précisé ne pas refuser de participer activement à la recherche de solutions aux problèmes évoqués. Mais comme l’ont déclaré ses cadres face aux journalistes, il faut que le gouvernement se mette dans la posture de les écouter.

Raison pour laquelle l’Urd ne cesse de demander des concertations nationales. “Mais des gens qui n’accusent même pas réception de nos courriers a fortiori nous répondre ne sont pas disposés à discuter avec nous” insiste l’Honorable Seydou Diawara, président du Groupe parlementaire de l’Urd.

                              A.B. N.
Source : Aujourd’hui-Mali

Categories: Afrique

Mali: un chef jihadiste arrêté dans le centre du pays

Wed, 27/07/2016 - 09:24

Le chef d’une unité du groupe jihadiste malien Ansar Dine opérant dans le centre du Mali a été arrêté mardi par les forces spéciales maliennes près de Nampala (centre), où 17 soldats maliens ont péri récemment dans une attaque, selon des sources de sécurité.

« Nos forces spéciales ont capturé aujourd’hui (mardi) vers 16H00 (locale et GMT) Mahmoud Barry, alias Abou Yehiya », qui est un des plus hauts dirigeants » d’Ansar Dine Macina, a affirmé à l’AFP un officier de la Sécurité d’Etat (SE, renseignement) dans la nuit de mardi à mercredi.

L’information a été confirmée par plusieurs sources de sécurité, précisant que l’intéressé, de nationalité malienne, est « l’émir » de la katiba (unité combattante) Ansar Dine du Macina. Il était en cours de transfèrement vers Bamako, la capitale, ont indiqué ces sources.

Il « est entre les mains de nos hommes qui sont en train de s’organiser pour l’amener à Bamako où il sera entendu », « il a pris part à plusieurs attaques contre les positions des FAMa (Forces armées maliennes) entre 2015 et maintenant », a ajouté l’officier de la SE.

Selon une autre de sécurité malienne, son arrestation s’est déroulée « entre les localités de Nampala et de Dogofri », dans la région de Ségou (centre).

De même source, « Abou Yehiya a très probablement » participé à l’attaque contre l’armée malienne à Nampala, le 19 juillet, qui a fait 17 morts et 35 blessés parmi les soldats, selon un bilan officiel.

« Depuis plusieurs jours, les forces spéciales des services du renseignement du Mali étaient à la recherche de l’individu dans la zone », a-t-elle précisé.

Le 19 juillet, des hommes armés avaient attaqué le camp militaire de Nampala (plus de 510 km de Bamako), proche de la frontière avec la Mauritanie. Le gouvernement a dénoncé une « action terroriste coordonnée » et annoncé une opération de traque des assaillants, qui avaient occupé le site pendant plusieurs heures et emporté avec eux des matériels et véhicules militaires.

L’attaque a été revendiquée par deux groupes armés, un mouvement armé peul révélé en juin – et qui s’est défendu à sa création d’être jihadiste ou indépendantiste – et le groupe Ansar Dine, de l’ex-chef rebelle malien Iyad Ag Ghaly. Le camp de Nampala a déjà été visé par plusieurs attaques meurtrières depuis janvier 2015.

Ansar Dine fait partie des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Ils ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le gouvernement, des groupes armés qui le soutiennent et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

Categories: Afrique

Mali : Attaque de Nampala : la marque de Cheikh Yahya Emir

Wed, 27/07/2016 - 08:37
Mahamoud Barry dit Cheikh Yahya Emir (Ançardin Kadiba du Macina) Mahamoud Barry dit Cheikh Yahya Emir (Ançardin Kadiba du Macina), a, selon plusieurs sources, participé à l’attaque de Nampala avec sa Katiba, c’est-à-dire son unité combattante, aux côtés  d’autres sous-groupes armés. Yahya a été financé par Iyad Ag Ghaly pour torpiller la mise en application de l’accord pour la paix et la réconciliation en procédant à des attaques ciblées des positions des Fama, de la Minusma et de Barkhane sur l’axe Niono-Tombouctou.

En effet, ses hommes, selon plusieurs habitants de Nampala, étaient au combat contre les militaires maliens. Ils étaient les plus nombreux et ce sont eux qui sont venus à motos. Ils ont été vite reconnus parce qu’ils parlent peulh, pour la plupart, une langue utilisée par la majorité des habitants de Nampala. Cheikh Yahya est très connu dans la zone, parce qu’il a réalisé, il n’y a pas longtemps, une vidéo de propagande dans laquelle il parle de l’unité des enfants du pays qui, selon lui,  doit prendre le dessus «sur nos sensibilités politiques». Il s’y exprime en peulh, puis appuie ses propos par quelques versets du Coran en rapport avec le jihad. Il parle aussi des objectifs de sa mission qui est de tout faire pour barrer la route à l’Occident qui, selon lui, ne doit pas s’installer dans un pays comme le Mali. Ladite vidéo date de deux mois, avant l’attaque de Nampala.

Plusieurs habitants de Nampala, jusqu’en Mauritanie, ont eu des échos de ses prêches. Sur le fond, nous sommes bien curieux des soi-disant jihadistes. Même en suivant leur logique, comment peuvent-ils combattre d’autres musulmans sous prétexte de faire le Jihad ? Parce que leur pratique est-elle plus pieuse que la nôtre ? Dieu a-t-il donné le droit à un musulman de juger la pratique d’un autre ? Absolument, non.

En tout cas, Cheikh Yahya Emir et certains de ses éléments étaient dans les environs de Nampala. Ils y ont été aperçus avec deux pick-up remplis de leurs combattants tués par les soldats maliens. C’est vers la zone de Youwarou que certains ont été enterrés. Certains éléments de Cheick Yahya ont attaqué une petite localité dans le cercle de Youwarou. L’attaque a  débuté aux environs de 14h GMT. Les assaillants ont occupé  la localité. L’armée, elle, s’est repliée vers Youwarou-ville. En plus de la mairie, la résidence du maire de Gathi-Loumou a été aussi incendiée. Nos sources nous informent que certains éléments de cette attaque ont participé à celle de Nampala, le 19 juillet 2016.

Békaye DEMBELE

Source : Le Reporter

Categories: Afrique

Mali : Gouvernance au Mali : la CMP donne raison au parti ADP/Maliba

Wed, 27/07/2016 - 08:35
Honorable Amadou Thiam Les confessions faites par les émissaires de  la conférence des présidents de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) à ceux de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP/Maliba) sonnent comme un déclic chez les compagnons du président de la République. Son arbitrage est attendu pour éviter le clash à l’horizon.

Plus de doute après la rencontre entre les responsables du parti ADP/Maliba et ceux de la Convention des partis politique de la majorité vendredi dernier. Le communiqué final qui a sanctionné la réunion permet de se faire une idée du malaise qui prévaut au sien des alliés du chef de l’Etat. D’abord, c’est à la demande de la conférence des présidents de la CMP que l’entrevue a eu lieu.

Puis, en l’absence du président Boulkassoum Haïdara, qui avait expressément convoqué cette rencontre, c’est le doyen de la Convention, Pr. Mamadou Kassa Traoré du parti Miria, qui a présidé les travaux. A ses côtés, l’ancien Premier ministre et président de Yéléma, Moussa Mara,  le Pr. Younouss Hamèye Dicko du RDS, Moussa Doumbia de l’APM/Maliko et Assarid Ag Imbarcaouane de l’Adéma/PASJ.

L’ordre du jour a porté sur la suspension de la participation de l’ADP/Maliba à la majorité présidentielle et sur la “motion pour le retour aux fondamentaux de notre engagement politique”, préoccupation du parti présidé par l’honorable Amadou Thiam, 2e vice-président de l’Assemblée nationale.

Les échanges ont vite pris l’allure d’un réquisitoire pour dépeindre la situation de la CMP et la gouvernance du pays. Il nous est revenu que  sans ambages, les mandataires de la CMP ont expliqué que la conférence des présidents a pris la décision de rencontrer l’ADP/Maliba dans le but de trouver les moyens de lever la mesure de suspension.

 

Les langues se délient

Sans surprise, les émissaires d’ADP/Maliba ont eu un écho favorable, car  les représentants de la CMP ont reconnu la pertinence des arguments détaillés dans le document du parti, en particulier sur les points relatifs aux dysfonctionnements de la majorité présidentielle et la gouvernance.

Plus réconfortant pour la délégation du parti frondeur : les envoyés de la CMP ont démontré sans démagogie que les arguments de l’ADP-Maliba étaient “en grande partie partagés mais que, par souci d’unité nationale, il était préférable de maintenir la cohésion au sein de la majorité”.

Ainsi, sous le couvert de la cohésion, les responsables de la CMP ont plaidé pour que le parti revienne sur sa décision et retourne dans la famille de la Convention pour la majorité présidentielle. Et la promesse ferme a été donné de pouvoir trouver le moyen de corriger les dysfonctionnements dans le regroupement.

Au finish, une audience a été sollicitée auprès du chef de l’Etat dans le but de lui faire part des préoccupations de l’ensemble des membres de la majorité présidentielle. Les émissaires du parti ADP/Maliba souhaitent se référer à des consultations nationales de l’ensemble des structures de base avant de prendre toute autre décision.

Alpha Mahamane Cissé

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ALLIANCES POLITIQUES – Sale temps pour la majorité : le Monade quitte la CMP aujourd’hui

 

Le Mouvement national pour le développement (Monade/Faso gneta) va informer ce mercredi le directoire de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) de la suspension de ses activités dans cette coalition. Jamais deux sans trois.

 

Après trois ans de collaboration avec le président, les militants du Mouvement national pour le développement (Monade/Faso gneta) décident de prendre leurs responsabilités. Les responsables du parti n’apprécient pas la gouvernance actuelle des affaires de l’Etat par un petit groupe et à l’inertie de la majorité présidentielle. Le Monade a soutenu IBK, car le parti croyait au projet dont il était porteur, “Le Mali d’Abord”, indiquent des sources proches du comité directoire. “Trois ans après, le parti assiste impuissamment une gouvernance incapable de faire face aux préoccupations du peuple…”

“La gestion d’IBK est caractérisée par la gabegie, le népotisme et l’implication de la famille présidentielle dans la gestion des affaires publiques. Nous ne pouvons pas être complices du mépris du peuple et de mauvaise gouvernance”, martèle un responsable du parti. Et de rejeter énergiquement ce Mali des scandales exigeant des sanctions judiciaires contre les coupables de détournements de derniers publics.

Le Mouvement national pour le développement estime qu’il est temps de faire le ménage pour écarter ceux qui ternissent l’image du Mali et leur action politique. C’est pourquoi, les militants demandent au comité exécutif d’informer les structures du retrait du parti à la CMP. Une correspondance sera déposée aujourd’hui.

Après l’ADP/Mali, c’est au tour du Monade de prendre ses responsabilités. Un coup dur pour la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle et pour le président de la République en perte de vitesse.

Artisan de la victoire du président, cette volonté de revenir aux fondamentaux des engagements politiques pour offrir plus de paix, de prospérité et de partage aux Maliens dans le désespoir aura sans doute des répercussions sur la gouvernance d’IBK en cette période difficile.

Maliki

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali :Litige foncier à Yirimadjo : Baba Boré Djiré veut détourner la propriété de l’ex-international malien Oumar Guindo

Wed, 27/07/2016 - 08:34
Le litige foncier, véritable bombe à retardement au Mali, est la conséquence d’une mauvaise gestion des autorités communales et administratives. Chaque jour apporte son lot d’affaires foncières devant les juges. Cette fois-ci, à Yirimadjo, c’est l’ancien international malien, Oumar Guindo, non moins défenseur malien en Coupe d’Afrique «Tunisie 1994» et son ex-locataire, Baba Boré Djiré, qui sont à couteaux tirés pour une parcelle.

Les faits

 

Le défenseur malien en Coupe d’Afrique «Tunisie 1994», Oumar Guindo, est propriétaire d’une concession TF à Yirimadjo. Selon lui, en partance pour la Coupe d’Afrique 1994, il avait donné en location sa concession inachevée à un mécanicien qui l’avait transformée en garage auto. «Après avoir passé six ans sans payer un centime, je l’ai fait sortir de ma maison pour y habiter moi-même», a-t-il confié.

 

Le mécanicien n’ayant pas digéré ce qu’il considère comme une couleuvre, a voulu transformer le titre foncier de Guindo en sa propriété. «Lorsque j’ai adressé une lettre à cet effet au maire de la commune VI du District de Bamako, là, je me suis rendu compte qu’un certain Nassoko, agent d’impôt, serait à l’origine de la tentative d’usurpation de ma concession», détaille Guindo.

 

Le procès est prévu pour le mercredi, 27 juillet 2016, au Tribunal de la commune VI du District de Bamako. Toutefois, les autorités maliennes sont interpellées à prendre à bras-le-corps l’affaire, afin que le TF de l’ex-international malien reste le sien.

Ibrahima DIA

Source : Le Reporter

Categories: Afrique

Mali : Mali : la mécanisation de l’agriculture n’est pas pour demain

Wed, 27/07/2016 - 08:33
Forte de ses 80 % au sein de la population, l’agriculture malienne est toujours caractérisée par l’utilisation de moyens traditionnels par la majeure partie des populations rurales.

La mécanisation tant souhaitée du secteur agricole par les hautes  autorités demeure un vaste chantier dont sa réalisation prendra encore du temps. Il suffit de faire un tour dans le Mali profond pour se rendre compte de cette évidence.

La quasi-totalité des producteurs utilisent encore la daba, au mieux des cas la charrue. Et pourtant la Banque mondiale parle de plusieurs milliards injectés dans le secteur pour la recherche et la technologie. Mieux notre pays a affecté 15 % de son budget au secteur depuis 2014, sans oublier la subvention des intrants et tout récemment de l’octroi de 1000 tracteurs à des producteurs.

Au Salon international de l’agriculture (Siagri-2016), le chef de l’Etat avait clairement affiché sa volonté de passer à l’utilisation des machines en lieu et place de la daba. Aujourd’hui cette volonté se manifeste pour quelques rares producteurs nantis, sinon la réalité du terrain est tout autre.

Le 14 juin dernier lors d’une mission dans la région de Sikasso, nous avons interrogé quelques producteurs de Kaminèbougou, un petit village situé à une centaine de kilomètres de Sikasso, sur l’effet de l’effort du gouvernement en termes d’investissement et de subvention pour booster le secteur et permettre la mécanisation.

La  réponse est globalement celle-ci : “A part ce que nous entendons à la radio et à la télé, nous ne sentons rien ici. Et généralement nous ne donnons pas trop d’importance aux promesses des chefs de Bamako, car dans la plupart des cas elles finissent en queue de poison”.

“Je suis moi-même un gros producteur de ce village, dit un autre habitant de la même localité, nous avons offert l’année dernière plus de 700 tonnes de coton à la CMDT, mais j’avoue que tout se fait ici à la daba et dans les conditions pénibles, le chef de zone de Kignan pourrait en témoigner”.

Que doit faire le gouvernement ? Nos interlocuteurs répondent : “Les chefs à Bamako doivent venir sur le terrain pour voir de visu les réalités. Ils ne doivent pas s’enfermer dans les bureaux climatisés et prendre des décisions qui ne nous profitent pas”.

Une chose est sûre : aujourd’hui il est nécessaire d’auditer les fonds injectés dans la mécanisation qui ne profite visiblement pas aux vrais acteurs. En attendant, la fin programmée de la daba s’éloigne un peu plus.

Zoumana Coulibaly

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Election de Bakary Togola à la présidence du RECAO : Le Mali est à l’honneur

Wed, 27/07/2016 - 08:31
Bakary Togola le patron de l’APCAM L’élection de M. Bakary Togola à la présidence du Réseau des Chambres d’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest (RECAO)  n’est surprenante pour personne.  Quand on sait que celui-ci s’est toujours investi pour faire  de l’Agriculture un levier  du développement dans  l’espace francophone de l’Afrique. Avec cette désignation consensuelle, les professionnels du monde agricole viennent de montrer un bel exemple  de démocratie qui doit servir de leçon.

Ainsi, c’est à la faveur d’un atelier de capitalisation et de partage des expériences que s’est  tenue la 7ème Assemblée générale du Recao. C’était la semaine passée à l’Hôtel Olympe de Bamako.  Celle-ci s’est soldée par  la mise en place d’un nouveau bureau avec comme président le malien Bakary Togola. Quant aux   postes des vice-présidences, ils sont respectivement  occupés par  le nigérien   Salifou Mahamane et le guinéen Mamadou Bobo Diallo.

S’adressant  à l’assistance, le tout nouveau  président  a d’abord remercié ses pairs pour la confiance placée en sa personne et dans  la même foulée, des remerciements ont été faits à l’endroit du président de la République du Mali par M. Bakary Togola. Pour lui, l’accompagnement des plus hautes autorités au service du développement de l’Agriculture dans  son pays n’a jamais fait défaut. « Pour notre part, nous accompagnerons aussi le gouvernement » a souligné le président de l’Apcam. Il a également plaidé qu’il en soit de même pour les autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Refusant désormais de se réclamer un malien tout court,  le président Bakary Togola a dorénavant plusieurs nationalités, au regard de l’intérêt qu’il accordera à chaque pays membre du réseau. Aux dires du président, sans l’Agriculture et l’Elevage, aucun de ces pays n’ira loin dans son développement économique.

 

Représentant le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, le Pr Youssouf Sanogo n’a pas raté l’occasion d’avouer sa satisfaction par rapport  à cette élection de Bakary Togola. Il  s‘est aussi réjoui par le fait que les représentants des chambres ont fait de l’Agriculture leur principal créneau. C’est pourquoi,  la franche collaboration qu’ont toujours entretenue les Départements de l’Agriculture et de l’Élevage et la Pêche  avec les Chambres seront toujours maintenue.  Parlant de ce bureau consensuel, le Représentant  du Ministre dira que les élus de ces chambres consulaires ont fait preuve de maturité en donnant ce beau exemple de démocratie à nos dirigeants. Au président Bakary Togola, le Pr Youssouf Sanogo  a fait comprendre que cette nouvelle responsabilité qui lui vient d’être confiée est grande et exaltante. Pour ce faire, l’accompagnement du Ministère ne sera à la traine dans l’accomplissement de ces nouvelles missions dans tout l’espace de l’Afrique de l’Ouest.

Soulignons qu’aux termes des trois jours de travail, les participants ont formulé certains nombres de recommandations. Il s’agit entre autre de réaliser une étude sur la capitalisation des expériences de mise en place des interprofessions au niveau des pays membres du RECAO ; de finaliser le guide de mise en place des OIP au niveau de la zone Uemoa ; de partager les expériences des Organisations Interprofessionnelles (OPI) (success stories) à travers des missions pays ; de se positionner auprès des Gouvernements et des Organismes Inter-Gouvernementaux pour porter et promouvoir le rôle des Chambres Nationales d’Agriculture et la mise en place des OIP. Toujours, comme recommandations ; les participants sont convenus  de diversifier les sources de financement du RECAO à travers d’autres partenaires techniques et financiers et que sont la Banque Ouest Africaine pour le Développement (BOAD), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Union Européenne, Agence Française de Développement, CEDEAO ; d’organiser régulièrement une Bourse Régionale des Produits Agricoles en collaboration avec l’UEMOA, la CEDEAO et le CTA ; d’accompagner le processus de restructuration de la Chambre Nationale d’Agriculture de la Côte d’Ivoire ; d’actualiser le plan stratégie du RECAO et dynamiser le réseau de communication du RECAO (produire et diffuser un bulletin d’informations).

Soulignons que cet atelier  a réuni trois (03) représentants de chaque chambre nationale d’Agriculture des pays membres du Recao. Ceux-ci sont entre autres le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger et le Togo.  Egalement, la  présente rencontre a enregistré les présidents des comités de pilotage de la Guinée Bissau et du Sénégal ainsi que  les représentants des interprofessions des filières coton, riz, bétail/viande, mangue, oignon/échalote et pomme de terre du Mali.

A titre de rappel, la coordination du Recao est présentement gérée par le malien Kassoum Dembélé avec son siège au Mali.

Diakalia M Dembélé

Source : L’Informateur

Categories: Afrique

Mali : Echos des regions avec studio tamani : SIKASSO: tension entre deux villages frontaliers

Wed, 27/07/2016 - 08:28
Conflit foncier à la frontière Mali-Côte d’Ivoire. La gestion d’une mare qui se trouve dans cette zone a suscité une tension entre les habitants du village de Kapaga dans la commune de Zegoua au Mali et ceux de Pogo en Côte d’Ivoire. Pour apaiser la tension, une délégation des autorités traditionnelles et locales de Kadiolo a effectué un déplacement le week-end dernier à Pogo. A la suite des discussions, les protagonistes se sont engagés à enterrer la hache de guerre.

SEVARE: une tentative d’attaque déjouée

Une tentative d’attaque a été déjouée lundi par les forces de sécurité. De sources locales, ce sont des individus lourdement armés qui sont arrivés en provenance de la Libye qui voulaient attaquer la ville. Suite aux contrôles douaniers à Konna, leurs véhicules ont été saisis. Ces arrestations auraient permis à la police de Sévaré de découvrir un arsenal d’arme de guerre avec ces individus. Les enquêtes sont en cours pour éclaircir cette affaire.

 

KAYES : rencontre sur l’accaparement des terres

Les autorités de Kayes ont participé hier matin à une table ronde sur la problématique de l’accaparement des terres. Organisée par la plate-forme des organisations paysannes de Kayes, cette rencontre vise à informer et échanger sur le projet de loi concernant le foncier au Mali.

 

BOUGOUNI: séance de travail sur les violences basées sur le genre

Un apprentissage sur les violences basées sur le genre a débuté hier à Bougouni. Durant deux jours, les participants vont identifier les causes et conséquences de la pratique et proposer des solutions pour lutter contre ce fléau en milieu scolaire. La session a été organisée par le centre d’animation pédagogique de Bougouni.

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Quand les communautés de Ber accueillent les autorités maliennes

Wed, 27/07/2016 - 08:23
C’est une journée historique et pleine d’émotion qu’ont vécue la délégation régionale et les communautés de Ber dimanche dernier : la mise en eau du BAG de traversée de Didi, instrument d’importance capitale pour lier les communautés du Haoussa à celles du Gourma. On se rappelle qu’en 2014, suite aux attaques intempestives et au banditisme grandissant, le BAG de Didi avait été immobilisé. Deux ans après que la confiance s’est instaurée entre les parties signataires de l’accord pour la paix, les uns et les autres, dans un consensus total, ont décidé de rendre opérationnel le métal sur eau.

Pour la circonstance, le Moc a mobilisé tous les acteurs, autorités administratives, militaires, responsables politico-militaires des mouvements ainsi que la Minusma et Barkhane à venir témoigner de cet acte de portée majeure qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord, la restauration de la confiance entre les différentes communautés et en plus, il va contribuer au désenclavement de cette zone. Les communes de Lafia, Ber, Hamzakoma et Serrerez, qui sont les bénéficiaires directes, ont pris part à l’événement. Une gestion concertée de toutes les parties sera faite autour du BAG. Ainsi, pendant deux mois, la traversée sera gratuite grâce à l’appui en carburant de l’Etat, à travers les Fama qui ont remis 1000 litres cet après-midi à Alhousseyni Al Goulam, pour une utilisation rationnelle afin de soulager les nombreux usagers nostalgiques de Ber. Le Directeur de cabinet du gouverneur a été ovationné dans cette partie de sa circonscription qu’il n’a pas visitée depuis 3 ans. L’espoir renaît ainsi de pouvoir donner la chance à la paix tant recherchée.

 

 À la traque des coupeurs de route (Goundam)

 

La semaine passée, les jeunes de Nianbourgou ont mis hors d’état de nuire le chef des gangs de la route de Goundam qui voulait, dans une de ses opérations, attaquer ledit village. Le Monsieur, après avoir vidé ses deux cartouchières, s’est retrouvé impuissant devant des jeunes déterminés à ne plus recevoir de tels visiteurs. Alors, il a été saisi et mis à la disposition de la gendarmerie. Après plusieurs auditions, il a reconnu avoir participé à toutes les attaques contre les Fama, y compris la dernière qui a fait 4 militaires tués. Ressortissant d’Acharane, il a dénoncé plusieurs de ses camarades de la localité et actuellement, 2 autres sont aux arrêts et les interpellations continuent. Il faut espérer  que la dynamique enclenchée entre l’ensemble des parties soit porteuse d’espoir pour tous les usagers de ce tronçon qui, hier, était appelé la route de la mort.

 

 

 

Semaine noire

 

Familles endeuillées ! Nation endeuillée ! Frères d’armes endeuillés ! Tous sont morts pour Nous. Les Leçons de la vie sont les meilleures pour les Humains. Il y a trois choses à retenir -1. Il est avéré que notre problème malien n’est pas d’avoir signé un bon ou mauvais accord. Non ! Malgré l’accord, nous sommes un Peuple meurtri. Or, tout le monde est conscient que la guerre n’est pas l’alternative. Sauf, preuve contraire de mon contradicteur. 2. C’est amer de le dire, mais il faut le dire. Il est avéré aussi que le problème n’était pas lié non plus à la gouvernance d’ATT. Comparez Nampala et Aguelhok. Vous verrez la vérité. Nampala, Sokolo, Diabaly (Ségou) et Léré (Mopti), nous les avons en partage avec le voisin mauritanien. Questions : qui a pu donner des informations sur des moments d’inattention de notre Armée ? Ce qui arrive à un être humain (somnolence involontaire), peut parfaitement arriver à une Organisation. Les terroristes, où sont-ils partis ? Quelle destination ont-ils prise ? 3. Faisons attention aux revendications qui se réclament de l’Islam. C’est une couverture facile pour nous tromper. En vérité, le Mali fait l’objet d’un plan de déstabilisation bien conçu quelque part.  Comment y remédier? Un forum ou des concertations ? Quelle issue ? Un président et une Assemblée nationale sont élus et dont les mandats sont en cours. Admettons qu’on trouve un consensus avec les concertations, avec remise en cause de l’accord d’Alger. Dites-moi, quelle solution pour le Nord ? Nous sommes une Nation surplombée par des Résolutions onusiennes complexes !  La seule alternative de sortie de crise est notre cohésion pour éviter les dangers de 2012. Sortons des intérêts partisans !  Notre problème n’est plus un problème de bon ou mauvais accord.

 

Les révélations troublantes de Fahad

 

Fahad Almahmoud, secrétaire général du Gatia à propos des combats en cours à Kidal : «Il faut l’écrire, c’est moi qui l’ai dit. Depuis la visite de Bilal Ag Achérif à Bamako, le comportement de la Cma a subitement changé vis-à-vis du Gatia à Kidal. La Cma est devenue arrogante et n’hésite pas à dire à qui veut l’entendre qu’IBK lui a donné suffisamment de moyens financiers et qu’elle n’a plus peur de qui que ce soit. Elle ne veut plus respecter aucun accord avec nous». Puis, il ajoute : «IBK a donné plusieurs garanties à Bilal quand il est venu à Bamako. Premièrement, la nomination de Mohamed Ag Erlaf comme Premier ministre en janvier 2017. Deuxièmement, il a promis à Bilal de confier la gestion de toute la zone de Kidal à la Cma. Troisièmement, il a promis d’offrir des passeports diplomatiques aux responsables de la Cma. Et quatrièmement, IBK a promis à Bilal de faire partir Gamou de la ville de Kidal en le nommant quelque part comme Ambassadeur. Sans oublier l’argent qu’il a offert à Bilal, on parle de 500 à 700 millions de Fcfa. Diakité, tu peux dire que c’est moi qui l’ai dit». Sur sa page Facebook, le secrétaire général du Gatia, Fahad Almahmoud, écrit : «Les balles payées par les millions de Koulouba sont en train d’être tirées sur nous. Récoltez ce que vous avez semé. Niamey-Kidal : les produits prescrits par le médecin étaient empoisonnés».

 

Il est très douloureux de dire la vérité au Mali

 

Selon les citoyens actifs, au Professeur Issa N’Diaye, s’ajoute Doumbia Lassine Doumbia Fakoly, Another Truth Telling Intellectual !!!! Il n’a pas du tout sa langue dans sa poche!!! L’intellectuel ne se distingue pas forcément par son diplôme !!! Pour une femme d’honneur, l’idée, même évanescente, n’effleure son esprit de construire son bien-être social sur les souffrances de ses semblables. Une femme ou un homme d’honneur n’accepte jamais les compromissions toujours sources de trahison. Une femme d’honneur, un homme d’honneur dénonce et combat l’injustice, d’où qu’elle vienne. Une femme d’honneur ne craint pas, même le “diable”, encore moins les suppôts de ce dernier. Une femme d’honneur, un homme d’honneur ne craint pas, même Dieu, car Dieu, quelles que soient ses déclinaisons, encourage les prises de responsabilités dictées par la dignité. Une femme d’honneur, un homme d’honneur ne reste pas, une demi-journée de plus aux côtés de personnes en déficit flagrant d’honneur. Une femme d’honneur, un homme d’honneur ne ment jamais  et ne soutient jamais le mensonge, ni par la parole, ni par les actes, ni par le silence. Depuis, Tatam Ly, l’ex-Premier ministre et le Colonel-major Bah N’Dao, éphémère ministre de la Défense d’IBK, y a-t-il eu une seule femme d’honneur, un seul homme d’honneur dans les gouvernements successifs sous cet homme méprisant pour son peuple, au comble du mépris ?

 

Les dindons de la farce

 

Honnêtement, à quel jeu jouent tous ces mouvements : Cma, Gatia, Plateforme, Peulhs, Dogons, Bambara… N’est-ce pas un jeu de déstabilisation continuelle du pays et de ses gouvernants actuels (que je ne dédouane pas sur les forfaitures répétées) pour permettre aux véritables occupants de profiter du chaos pour exploiter nos richesses ? Il faut que nous, Maliens, poussions la réflexion pour sauver notre Nation, par une union sacrée pour tous ceux qui veulent un Mali uni et parlons avec nos frères égarés de quelque groupe qu’ils soient, car seul Un Mali bien géré assurera un niveau de vie acceptable et paisible pour chacun d’entre nous. Détrompons-nous, personne ne fera le bonheur des Maliens que les Maliens eux-mêmes. On peut vouloir diviser, diviser jusqu’à ce que chaque Malien s’arroge sa ville, son quartier, sa maison, peut-être sa chambre à lui seul, mais est-ce qu’il va pouvoir vivre sans les autres ? Et quelle que soit la richesse engrangée par le fait de la guerre et de la division, l’emporterons-nous dans nos tombes ? Comme le disait l’autre, pourquoi se battre pour un monde qu’on quittera, quoiqu’on fasse ? Alors, mes compatriotes, laissez votre égo et pensez au pouvoir de celui qui vous a fait venir dans ce monde.

 

“Kônô chou ta kan”

Nous sommes fatigués de pleurer nos morts. Si on ne nous laisse d’autre choix que la guerre, faisons-la une bonne fois pour toute. Si Gatia peut effrayer la Cma, cela signifie que nos ennemis ne sont pas aussi forts qu’ils le prétendent et que ceux avec qui nous avons signé des accords, ne contrôlent rien en vérité ou jouent à un double jeu. Il faut essayer autre chose comme : 1-Mettre un gouvernement de combat en place. 2- Réduire les charges de l’Etat et faire des retenues spéciales sur nos salaires et autres revenus pour soutenir la guerre. 3-Sanctionner ceux qui n’ont pas fait ce qu’il fallait pour éviter, sinon minimiser les dégâts récents survenus partout au Mali. 4- Mettre un comité de crise avec tous les anciens généraux, ministres de la Défense et autres pour dégager un plan d’action. 5- Organiser une Concertation nationale avec toutes les forces vives de la nation et remettre tout en cause, y compris toutes les institutions et les accords.

 

Manga, l’usurpateur

 

Ancien ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement  (sous la transition de 2012), directeur de la télévision nationale, c’est lui qui fatiguait les gens avec la reprise des grands extraits des discours d’ATT. L’homme, qui était sur la paille pendant 18 mois, revient sur la scène. Manga Dembélé est en train de faire usurpation avec la complicité de Van Djan du Méguetan. Manga Dembélé, après des mois de chômage, est nommé en conseil des ministres du 16 mars 2016. Il a été nommé directeur du Centre d’information gouvernementale du Mali. Ce service est rattaché à la Primature. CIGM est logé à la primature. Manga Dembélé sait très bien que son poste est vide. Il guette alors le poste de directeur de la cellule de communication de la primature. Un conflit né de cette situation a poussé notre confrère Makan Koné à jeter l’éponge, parce que le Premier ministre a souhaité que Manga Dembélé soit le patron de Makan Koné, alors que les deux structures sont indépendantes. Depuis le départ de Makan Koné, Manga s’affiche partout avec le PM. Il  s’occupe des activités de la primature ; il voyage avec le Premier ministre. Alors que les textes sont clairs. Van Djan du Méguetan ferme les yeux sur cette violation des textes du pays. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y aucun texte qui dit que le directeur du centre d’information gouvernementale du Mali est aussi patron de la communication de la primature. Manga Dembélé, en bon usurpateur, occupe les deux fonctions.

Source : Le Reporter

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Mali : Quarts de finale de la Coupe du Mali : Le gouverneur de Ségou fait un rétropédalage dangereux

Wed, 27/07/2016 - 08:21
Le quart de finale que toute la population de Ségou et partant, tout le pays, attendait n’a pas eu lieu comme prévu le samedi 23 juillet au Stade Amary Daou de Ségou. Tant les Ségoviens espéraient sur une renaissance de leur football dans cette compétition, 34 ans après l’épopée des Vital Ky en Coupe du Mali. Que s’est-il passé ? Le film.

Le 2 juillet 2016, une nouvelle Ligue de football a été mise en place dirigée par Cheick Oumar Soumbounou, et reconnue une semaine après par l’association faîtière, la Fémafoot, mais que l’ancien bureau présidé par Mamadou Sow, suspendu par la Femafoot pour 10 ans, conteste. Le 16 juillet, lors des 8èmes de finales joués à Ségou entre l’AS Bakaridjan et le COB, les deux bureaux se sont réclamé organisateurs de la rencontre. Malgré les consignes de la Fémafoot, le gouverneur de Ségou a instruit à ses collaborateurs directs (Directeur du Stade, Directeur régional des Sports et Commissaire de police) de confier l’organisation à l’ancien bureau, en attendant de voir clair, étant donné qu’il était sur le point de voyager. Ce qui fut fait, sans problème et sans heurt.

 

La semaine dernière, pour les quarts de finale, le nouveau bureau, avec forte documentation, a eu une séance de travail avec le gouverneur qui a, du reste, promis de trancher le litige à la veille du match, c’est-à-dire samedi 23 juillet 2016. C’est le Commissaire de police, Mohamed Lamine Cissé, qui a appelé le nouveau secrétaire général de la Ligue, Boubacar Sissoko, vendredi 22 juillet à 12 h, pour lui dire que le gouverneur venait de leur notifier l’organisation du match devant le Directeur régional des sports et le Directeur du stade Amary Daou, et de porter l’effectif de la sécurité à 30, au lieu de 20, comme précédemment annoncé.

 

La réunion technique, dirigée par le délégué fédéral, Ibrahim Sangaré, a donc eu lieu samedi dans la matinée, quand juste après une trentaine de jeunes enfants ont fait irruption sur le gazon, empêchant les organisateurs de tracer le terrain. Ils seront bastonnés par les stadiers de la nouvelle Ligue. Le délégué fédéral en a profité pour rencontrer le gouverneur à midi, afin de lui faire part du calendrier de la Coupe du Mali, avec le protocole de la Présidence de la République qui a donné son OK pour la présence d’IBK à la finale le 13 août ! Donc, impérativement le quart de finale devait se dérouler, afin que vendredi prochain, le tirage des demi-finales soit effectif à la Télévision nationale. Ce dernier était en compagnie des arbitres pour le contrôle de présence des joueurs à 15 h, quand le directeur du stade a ramené un avis radiodiffusé, signé par le directeur de cabinet du gouverneur, reportant le match jusqu’à nouvel ordre, à cause des menaces qui planent sur le match.

 

Le délégué fédéral a expliqué au directeur du stade qu’il n’avait aucune autorisation de prendre cette initiative sans se référer à lui, car, au moment où le papier était signé, il n’y avait aucun problème de sécurité, les échauffourées s’étant vite éteintes depuis 10 heures. Mais, celui qui a failli être lynché par le public (le directeur du stade, Dasson Daou) était déjà taxé de pro-ancien bureau et se démêlait comme un beau diable pour que le match ne se joue pas (malgré les instructions du gouverneur vendredi à midi, il a ouvert l’enceinte bien sécurisée du stade Amary Daou aux jeunes manifestants toute la nuit et surtout, encore le lendemain matin, sans demander une intervention de la police).

Le gouverneur a été piégé par ses collaborateurs, alors que c’est un problème d’association et une organisation de Coupe du Mali qui appartient à la Fémafoot. Il vient de comprendre que son acte, au lieu d’éviter des menaces (il est là pour les circonscrire), en rajoute davantage. Car les Ségoviens lui ont expliqué que si leur équipe perdait le match, il en serait responsable, lui qui n’a jamais subventionné un club de football, et qui refuse le droit à la Fémafoot de décider qui elle reconnaît !

 

Boua TOURE, depuis Ségou

Source : Le Reporter

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Mali : Gouvernement : Départs sans regrets

Wed, 27/07/2016 - 08:19
Choguel Kokalla Maïga Choguel Kokala Maïga : En dehors de sa famille, son départ du gouvernement ne choque personne. Etant ministre, il a été accusé de toucher des honoraires pour le compte de son ancien service (AMRTP) et s’élevant à quelque 5 millions de Fcfa en 10 jours, soit 500.000 Fcfa par jour. Il a été accusé par des syndicalistes de l’ORTM de toucher de l’argent envoyé mensuellement par la Direction de l’ORTM, sous Baly Idrissa Sissoko. Il a arrangé le retour de Sidiki N’fa Konaté à l’ORTM, en complicité, bien entendu, avec d’autres mains invisibles.

Il voulait, jusqu’à la dernière minute, placer un proche (ou en tout cas un protégé) à la tête de l’AMAP. Cela a échoué, mais depuis, il avait fait du nouveau ‘’directeur par défaut’’ un valet de son département. Pour un oui ou un non, les journalistes étaient sermonnés. C’est à croire que Choguel voulait ramener la presse d’Etat à l’époque de l’UDPM dont il devrait être très nostalgique. C’est aussi lui qui a mis la pression sur la Direction de l’AMAP afin de se débarrasser des Drabo. Ce que le nouveau directeur, à l’esprit vengeur, a fait avec zèle, c’est le moins que l’on puisse dire.

-Hachim Koumaré, ministre de l’Equipement et des Transports : avec l’état actuel des routes, ce n’est guère étonnant qu’il ne soit plus là. Il était censé coordonner toutes les promesses chimériques imaginées à la faveur du voyage présidentiel en Chine. Mais au finish, on n’a rien vu. Il n’avait surtout pas une assise politique ; ce qui est suffisant pour être débarqué au moment où il faut faire de la place aux Al Capone. Mais surtout, aucun parent ou proche ne regretterait son départ du gouvernement, car il n’avait jamais aidé personne.

S.Haidara

 Source : Le Point
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Mali : Justice : Les juges en grève ce matin

Wed, 27/07/2016 - 08:16
Issa Traoré, président du syndicat autonome de la magistrature Le préavis de grève de 72 heures allant du 27 au 29 Juillet 2016 déposé le lundi 11 Juillet 2016 dernier par le Syndicat autonome de la Magistrature auprès du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions, est maintenu après l’échec des négociations entre les deux parties.  Sur les 27 points de revendication sur la table des négociations, 10 points seulement font objet d’accord. Non satisfait des résultats des négociations, le Syndicat autonome de la magistrature a maintenu sa grève  qui commence ce matin et cela jusqu’au 29 juillet 2016. La souffrance donc pour les affaires en instances.

Voici les doléances comportant les points de revendication suivants (en gros ceux qui ont fait objet d’accord) :

1°) le relèvement du budget du Ministère de la Justice à hauteur de 10% au moins du budget national, à compter de l’exercice 2017.

2°) L’alignement de Cour Suprême sur les institutions de même niveau au regard du principe de la séparation des pouvoirs, au point de vue des traitements et avantages, ainsi que sa dotation en moyens suffisants nécessaires à son fonctionnement et lui permettant d’assurer le respect des engagements internationaux pris au nom du Mali ;

3°) le relèvement de la grille indiciaire des magistrats de :

-350 à 750 pour le Magistrat en début de carrière ;

-1100 à 3500 pour le Magistrat de grade exceptionnel.

4°) le rehaussement des indemnités de judicature à hauteur de 800.000 FCFA pour chaque magistrat.

5°) le rehaussement des indemnités de logement à hauteur de:

– 500.000 FCFA pour le magistrat de la Cour Suprême

– 300.000 FCFA pour les autres magistrats.

6°) l’octroi de primes de responsabilité et de représentation à hauteur de:

-500.000 FCFA pour le Président de la Cour Suprême et le Procureur Général près la Cour Suprême ;

-400.000 FCFA pour les autres magistrats de la Cour Suprême ;

-350.000 FCFA pour le Premier Président de Cour d’Appel, le Procureur Général près la Cour d’Appel, les Chefs des Services Centraux du Ministère de la Justice et le magistrat en détachement ;

-300.000 FCFA pour tout autre magistrat de Cour d’Appel ou tout autre magistrat de l’Inspection des Services Judiciaires ;

-250.000 FCFA pour le Président du Tribunal de Grande Instance, le Président du Tribunal Administratif, le Président du Tribunal de Commerce, le Président du Tribunal du Travail, le Président du Tribunal pour Enfants, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance ;

-200.000FCFA pour le Président du Tribunal d’Instance, le Procureur de la République près le Tribunal d’Instance et tout magistrat en fonction dans un Service Central ou assimilé du Ministère de la Justice ;

-150.000 FCFA pour tout autre magistrat d’une juridiction de premier degré.

7°) l’octroi d’indemnités de recherche à hauteur de :

-200.000 FCFA pour chaque magistrat de la Cour Suprême et le Directeur National de l’Institut National de Formation Judiciaire ;

-100.000 pour le Directeur Adjoint et le Directeur des Etudes de l’Institut National de Formation Judiciaire ;

8°) l’octroi d’une prime de risque d’un montant de 150.000 FCFA pour tout magistrat.

9°) l’extension des dispositions du décret N° 2014-0837/PRM du 10 Novembre 2014 aux magistrats (indemnités de représentation et de responsabilité, d’eau, d’électricité, de téléphone, de résidence, primes de zone, de domesticité et autres).

10°) l’octroi d’une prime, d’installation non taxable d’un montant de 2.000.000 FCFA, au jeune magistrat au moment de son entrée en fonction.

11°) l’Intégration des primes et indemnités aux salaires.

12°) la revalorisation des pensions des magistrats à hauteur de 50 pour cent.

13°) la dotation en carburant de tous les magistrats.

14°) la réparation des dommages matériels occasionnés aux magistrats lors des évènements survenus dans la partie Nord du pays.

15°) l’élaboration d’un Plan de Carrière des magistrats et la classification des juridictions.

16°) l’élaboration du Règlement Intérieur du Conseil Supérieur de la Magistrature.

17°) le respect des dispositions de l’article 8 de la loi N° 02-054 du 16 Décembre 2002 portant Statut de la Magistrature, relatives à l’installation solennelle des chefs de juridiction et de parquet.

18°) la conception d’un programme adapté de formation de base et le soutien à la formation continue des magistrats.

19°) l’inscription du SAM au budget du Ministère de la Justice concernant les frais et charges afférents à sa qualité de membre de l’Union Internationale des Magistrats.

20°) l’octroi au SAM de sa place au sein du Conseil Economique, Social et Culturel, conformément à l’arrêt N° 76 du 15 Août 2002 de la Section Administrative de la Cour Suprême.

21°) le renforcement des mesures de sécurité.

22°) la dotation de chaque magistrat en passeport de service, en général, et particulièrement ceux de la Cour Suprême, les Présidents des Cours d’Appel, les Procureurs Généraux près les Cours d’Appel et le Directeur Général de l’Institut National de Formation Judiciaire en passeport diplomatique.

23°) la dotation des magistrats de la Cour Suprême, des chefs de juridiction et de parquet en véhicule de fonction.

24°) la dotation de chaque Cour d’Appel, de chaque Tribunal de Grande Instance et de chaque Tribunal d’Instance en véhicule d’extraction.

25°) la transparence dans l’attribution des titres de distinction et la disponibilité des critères d’avancement pour une meilleure prise en compte des magistrats.

26°) l’adoption d’un programme de logement des magistrats.

27°) l’exonération de la totalité des droits et taxes pour toute importation faite par le magistrat, chaque trois an.

Source: L’indicateur du Renouveau

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