1. Un programme à maturité qui arrive au bon moment
Le Rafale, depuis son entrée en service dans les années 2000, ne s’est pas exporté. En effet, l’avion n’était pas encore éprouvé au combat – c’est le cas aujourd’hui -, ses capacités étaient encore limitées en termes notamment de missiles et de radars, et les Américains proposaient des avions, certes en fin de vie, mais éprouvés au combat et à des coûts inférieurs au Rafale.. La concurrence était alors trop forte. Aujourd’hui, l’avion a fait ses preuves en Libye, en Afghanistan au Mali ainsi qu’en Syrie. Il est également arrivé à maturité en termes de capacité de radars et de missiles. Les Américains préfèrent, en outre, proposer le F-35, avion plus moderne, mais aussi plus cher, non éprouvé au combat, et qu’ils ne proposent pas à tous les pays. Parallèlement, le concurrent européen du Rafale, l’Eurofighter tarde à acquérir sa capacité d’attaque au sol, le Gripen suédois est moins performant et une partie de sa technologie est dépendante des Etats-Unis. Reste comme concurrent crédible les avions russes, qui concurrençaient le Rafale en Inde, mais les capacités de soutien et de maintenance des Russes laissent aujourd’hui à désirer. Le Rafale s’impose donc comme la meilleure option en 2016.
2. L’Inde : des contrats toujours au long cours
L’annonce de l’achat par l’Inde de 36 avions de combat vient à l’issue d’une négociation de contrat de plus de quatre ans. En janvier 2012, l’Inde avait annoncé son intention d’acheter des Rafale dans le cadre d’un appel d’offres où Européens, Américains, Russes et Français s’affrontaient. En première intention, les Indiens souhaitaient acheter 126 avions, parmi lesquels, 108 devaient être fabriqués en Inde. Les conditions imposées par les Indiens étaient très contraignantes à mettre en œuvre, et augmentaient le coût des avions. Finalement, le président indien Modi a décidé, l’année dernière, d’opter pour l’achat de 36 avions fabriqués en France même si le contrat donnera lieu à des accords de compensation à hauteur de 50% du contrat. Ce type de contrat, avec compensations et transferts de technologie, est habituel aujourd’hui dans les transferts d’armement, mais un an de négociations a encore été nécessaire. Ce qui pourrait apparaitre comme « le roman de la vente du Rafale à l’Inde » n’est toutefois pas exceptionnel pour les habitués des négociations de contrats d’armement avec l’administration du ministère de la Défense indien. Sa bureaucratie est, en effet, très lourde, mais d’une certaine manière démocratique, et les avis sont souvent divergents entre les différents services concernés.
3. La vente d’armes, une règle : ne pas confondre le rôle de l’Etat et celui de l’industriel
La vente de Rafale à l’Inde qui succède à celles conclues avec le Qatar et l’Egypte ne doit pas uniquement son succès à l’avion de Dassault. Des ventes de sous-marins à l’Australie, d’hélicoptères à la Pologne et à la Corée du sud, pour ne citer que quelques exemples, ont précédé le contrat avec l’Inde. La France a, ces cinq dernières années, enfin réussi à organiser son système de soutien et de promotion à l’exportation. Cela restera notamment au crédit du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. La recette de ce succès est pourtant simple. A l’Etat le rôle de l’Etat, celui d’inscrire la vente d’armes dans le cadre de la politique étrangère et de défense de la France, de développer, si nécessaire, la notion de partenariat stratégique, et de jouer le rôle d’assistance en maitrise d’ouvrage si l’Etat acheteur le souhaite, en s’appuyant sur les compétences de la Direction générale de l’armement (DGA). A l’industrie pour sa part, le rôle de présenter l’offre technique et de négocier prix, accords de compensation et transferts de technologie, sous le contrôle de l’Etat français dans ce dernier cas. Cela nécessite bien évidemment une bonne coordination entre l’industriel et l’Etat, coordination qui certes ne semblait pas acquise entre le gouvernement français et Dassault il y a cinq ans, mais qui s’est avéré très efficace à l’usage. Tout le monde avait toutefois intérêt à ce que le Rafale s’exporte, comme les autres armements français, afin de soulager le budget de la défense tout en préservant la compétitivité de l’industrie de défense française. Cette compétitivité est elle-même la clé de notre capacité à préserver une politique souveraine.
This week marks 15 years since Eritrea’s opposition politicians and independent journalists saw freedom. In September 2001, Eritrean security forces arrested 11 government officials, 10 journalists, and numerous other dissidents, all of whom had one thing in common – they had criticized President Isaias Afeworki’s leadership. None of them have been seen since.
ExpandEritrean refugees hold placards during a protest against the Eritrean government outside their embassy in Tel Aviv, Israel May 11, 2015.
None have been charged with a crime. They have now been held in incommunicado and indefinite detention for fifteen years. They have never been visited by family members. International calls for their release have been wholly ignored. Information from prison guards and others over time has trickled out, suggesting that several have died in captivity. In June, Osman Saleh, Eritrea’s foreign minister gave hope to family members and friends when he stated to Radio France Internationale (RFI) that “they are alive”.
Eritrea is one of the worse abusers of human rights in Africa. It has no functioning legislature, no opposition parties, and no independent media. National service, where people are forced to work for the military or in other government positions, is intended to last for 18 months but is often much longer –a decade or more – and harsh, with almost non-existent pay. Arbitrary detention is commonplace, particularly for those who try to evade national service. Many Eritreans report torture in detention. There is no rule of law, and there are restrictions on movement within many parts of Eritrea – for Eritreans and foreigners alike. Thousands of Eritreans flee their country each year to Ethiopia, Sudan, and Europe seeking a better future.
In June 2016, a UN Commission of Inquiry determined that abuses committed by the Eritrean regime are likely to constitute crimes against humanity. The Commission of Inquiry report will be presented to the UN General Assembly for consideration on October 27.
Over the past two years, the EU and several countries have broken with the isolationist approach historically adopted on Eritrea and opened renewed dialogue and partnerships.
On this anniversary of Eritrea’s crackdown, the EU and Eritrea’s other new-found friends should push for information about the whereabouts of those arrested in September 2001. If they are still alive, they should be charged and tried fairly and impartially, or released immediately.
For their family members, information about their well-being and whereabouts is long overdue. And for the Eritrean government, the move would signal they are serious about starting to implement reforms that they have spoken about but not delivered on.
It would be a particularly important signal to give ahead of the UN General Assembly’s debate.
Sudanese men at the funeral of Salah Sanhouri, 26, who was killed during protests by security forces on September 27, 2013, pray over his body. Protests over subsidy cuts on fuel and food have been taking place across Sudan since September 2013.
© AP Photo/Khalil Hamra, File(Nairobi) – Sudanese authorities have yet to provide justice to victims of a violent crackdown on anti-austerity protesters in Khartoum in September 2013, the African Centre for Justice and Peace Studies (ACJPS), Amnesty International, and Human Rights Watch said today.
“Although it seems like Sudan has succeeded in sweeping the horrific violence of September 2013 under the carpet, victims’ families still demand justice,” said Mossaad Mohamed Ali, executive director at ACJPS. “The UN Human Rights Council, currently holding a session on Sudan, should press Sudan to hold those responsible to account for the appalling bloodshed on the streets of Khartoum and other towns, and provide meaningful justice to victims of killings, assaults and other abuses.”
Sudanese authorities responded with a violent crackdown to large-scale protests that swept the country following the announcement of austerity measures on September 22, 2013, with security forces and armed men allied to them using live ammunition, tear gas, and batons.
As many as 185 protesters and other civilians were killed, most of them shot in the head or chest, ACJPS and Amnesty International found in a joint study published in September 2014. Hundreds were injured and more than 800 others arrested, some held for weeks. Human Rights Watch research showed that many detainees were subjected to torture and other ill-treatment, that many journalists and human rights defenders were beaten, and that female protesters were sexually assaulted by security forces.
Although Sudan established three state commissions of inquiry, no findings have been made public. All attempts to gain access to the findings have been unsuccessful. In September 2014, the United Nations independent expert on Sudan stated that the information provided by the government “does not provide evidence of a thorough and independent investigation.”
In November 2015, a Justice Ministry official announced that an investigation by the ministry had found that just 86 protesters were killed and that four security officers had been arrested in connection with these deaths.
Many victims’ families have tried to bring private prosecutions, but the groups know of no prosecutions that have concluded. The groups know of only one case – involving the killing of a pharmacist, Sarah Abdelbagi, who was shot outside her home in Omdurman during the protest – that advanced to trial. A policeman was convicted of her murder, but his conviction was overturned on appeal in May 2014 for lack of evidence.
“The government’s response has been to deny the scale of the violence and to claim that there is not sufficient evidence to identify and prosecute the attackers, a response that denies the victims’ rights and encourages impunity,” said Daniel Bekele, Africa director at Human Rights Watch. “The government needs to publicly admit the scale of the killings and the role of its security forces.”
Sudan’s Ministry of Justice has attempted to settle cases by paying money (diya) to the families of the 86 victims identified in government investigations, which would be an insufficient remedy for these violations and would not constitute a sufficient guarantee of non-repetition.
The government has failed to ensure full, thorough, and effective investigations and prosecutions of those responsible for the killings. Even where investigations have proceeded and prosecutions are pending, in around 16 cases, a patchwork of immunities protect security and law enforcement officers from criminal prosecution, posing additional hurdles to justice.
“The September 2013 crackdown remains an ugly symbol of Sudan’s use of lethal force against peaceful protesters, and the lack of accountability for human rights abuses,” said Sarah Jackson, deputy regional director at Amnesty International. “Human Rights Council member states currently considering Sudan’s appalling rights record should loudly push the country to take victims’ rights seriously.”
Les USA poursuivent leur effort d'équipement des forces armées africaines en moyens ISR. En mai dernier, j'avais consacré un post (lire ici) aux programmes en cours.
Le Pentagone vient de diffuser un avis de fourniture de Cessna 208B à trois pays pour doper leurs capacités ISR dans le cadre de la lutte antiterroriste. Lire ci-dessous:
"Cessna Aircraft Co., Wichita, Kansas, has been awarded a $23,998,813 firm-fixed-price contract for the Building Partnership Capacity C-208B Intelligence, Surveillance and Reconnaissance Program. Contractor will provide six Cessna 208B Grand Caravan EX aircraft, three spare Pratt & Whitney PT6A-140 engines, and aircraft spares and ground handling equipment to the U.S. Africa Command and Pacific Command areas of responsibility in support of counterterrorism measures in Chad, Cameroon, and the Philippines. Work will be performed at Wichita, Kansas, and is expected to be complete by Sept. 30, 2017. This contract involves pseudo foreign military sales. This award is the result of a sole-source acquisition. National Defense Authorization Act Section 2282; and fiscal 2016 counterterrorism partnerships funds in the amount of $23,998,813 are being obligated at the time of award. Air Force Life Cycle Management Center, Wright Patterson Air Force Base, Ohio, is the contracting activity (FA8620-16-C-4016)."
Tchad et Cameroun sont engagés dans la lutte contre Boko Haram. Même si le nombre d'appareils par pays n'est pas spécifié, on peut penser que chacun recevra 2 Cessna Grand Caravan. En octobre 2015, deux avions ISR de ce type avaient été livrés au Niger par les Etats-Unis.
“L’intérêt supérieur de l’enfant”: Article 3 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.« Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale» (Convention Internationale des Droits de l’Enfant, article 3.1)
La Convention internationale des droits de l’enfant étant nécessairement rédigée en termes génériques la jurisprudence des cours européennes (Cour de justice de l’union européenne et Cour européenne des droits de l’homme) prend une importance toute particulière :en l’espace de quelques jours la Cour de Justice de l’Union européenne vient de rendre deux arrêts significatifs. Un parent d’un mineur ou ayant la garde exclusive d’un enfant mineur, cette personne fut-elle ressortissante d’un pays tiers a des droits en matière de séjour. Ces deux arrêts viennent s’ajouter à un grand nombre d’arrêts nécessitant la consultation de guides (cf.infra « Pour en savoir plus »)
Affaire C-133 /15Un ressortissant d’un Etat tiers parent d’un mineur cotoyen de l’Union devrait avoir accès à un permis de séjour.Un Etat membre de l’UE ne devrait pas pouvoir refuser automatiquement le droit de séjour à un ressortissant de pays tiers qui a la garde effective d’un mineur citoyen de l’UE, a conclu l’Avocat général devant la Cour de justice le 8 septembre dernier, remettant ainsi en cause une pratique en vigueur aux Pays-Bas. Cette affaire concerne huit mères de famille qui sont ressortissantes de pays tiers. Leurs enfants en bas âge ont la citoyenneté de l’UE tout comme leur père. Au motif qu’ils n’avaient pas de titre de séjour valide aux Pays-Bas, les autorités leur ont refusé l’aide sociale et/ou les allocations familiales. Aujourd’hui la justice néerlandaise demande à la Cour si l’Etat membre peut refuser à ces mères le droit de séjour sur son territoire alors qu’elles s’occupent de leurs enfants.
C’est une pratique disproportionnée a constaté l’Avocat général Maciej Szpunar. Selon lui les autorités nationales ne devraient pas priver, dans de telles situations des enfants de la jouissance effective « de l’essentiel des droits attachés à leur statut de citoyen européen ». Par ailleurs si la question posée par la juridiction néerlandaise de savoir qui a la garde effective des enfants est pertinente, c’est aux autorités compétentes qu’il convient de le vérifier, et non au parent qui assure la garde. Dans cette affaire ce sont les mères qui s sont vu confier la garde et ce, de manière définitive, a souligné l’avocat général. L’avocat général a rappelé également qu’au-delà du respect du principe de proportionnalité, c’est l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit être pris en compte.
Affaire C-165/14 et C-.304/14 des antécédents pénaux ne peuvent justifier à eux seuls le refus du séjour d’un parent de pays tiers ayant la garde exclusive d’un mineur de l’UE .Non seulement il ne peut se voir refuser automatiquement un permis de séjour mais il ne peut se voir expulser au seul motif de ses antécédents pénaux, si ce refus ou cette expulsion obligent le mineur à quitter ce pays.. Une éventuelle expulsion du pays doit être proportionnée et justifiée par son comportement personnel qui doit constituer dans ce cas « une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de l’Etat membre d’accueil ».
C’est ce qui ressort de l’arrêt rendu le 13 septembre par la Cour de Justice de l’Union qui était interrogée par la Cour suprême d’Espagne et la Chambre de l’Immigration et de l’asile du Tribunal supérieur de Londres. Dans ces affaires jointes, deux ressortissants de pays non membres de l’UE ayant la garde exclusive de mineurs citoyens de l’Union se sont vus respectivement refuser un permis de séjour et notifier une décision d’expulsion par ce deux Etats membres d’accueil du seul fait qu’ils avaient des antécédents pénaux . Les juges nationaux demandaient à la Cour notamment si ce motif peut justifier à lui seul un refus du droit de séjour ou une décision d’expulsion.
Dans son arrêt la Cour répond par la négative, suivant ainsi les conclusions de l’aocat général : la règlementation d’un Etat membre qui imposent automatiquement ces mesures du seul fait des antécédents pénaux du parent non-UE est contraire au droit de l’Union, si ces mesures obligent le mineur, citoyen de l’UE, à quitter le territoire de celle-ci. En effet le mineur en question bénéficie du droit de circuler et séjourner dans tout le territoire de l’UE de par son statut de citoyen de l’UE garanti par le Traité. Une législation nationale qui a pour effet de priver des droits garantis parce statut est donc contraire U Traité. De plus ce même mineur s’il n’est pas ressortissant de l’Etat membre où il réside, et les membres de sa famille(y compris les parents non membre UE) bénéficient des droits de séjour et de libre circulation garantis par la directive sur la liberté de circulation et le droit de séjour des citoyens de l’UE (Directive 2004/38/CE).
Une dérogation à ces droits peut toutefois être justifiée par des motifs d’ordre public et de sécurité publique, mais doit, dans ce cas, respecter le principe de proportionnalité et être justifiée par le comportement de la personne concernée lorsque ce comportement « constitue une menace réelle ; actuelle et suffisamment grave pour l’Etat membres d’accueil ».. Pour évaluer si une telle dérogation se justifie et si elle doit se traduire par un refus de permis de séjour ou, si la personne est déjà sur le territoire, par une décision d’expulsion, les autorités et les juges nationaux devront tenir compte de critères tels que la gravité de l’infraction commise, la durée du séjour ou l’âge, l’état de santé, la situation économique et familiale, l’intégration sociale et culturelle ou l’intensité des liens avec le pays d’origine, en mettant toujours en balance les intérêts en présence, dont notamment l’intérêt supérieur du mineur concerné.
Pour en savoir plus :principales sources d’information
-.Manuel de droit européen en matière de droit de l’enfant http://www.echr.coe.int/Documents/Handbook_rights_child_FRA.PDF
-. Comment consulter la jurisprudence des cours européennes http://www.echr.coe.int/Documents/Handbook_rights_child_FRA.PDF
-. Droit européen relatif aux droits de l’enfant : le nouveau guide pratique de l’Agence des Droits fondamentaux de l’UE et du Conseil de l’Europe http://fra.europa.eu/fr/press-release/2015/droit-europeen-relatif-aux-droits-de-lenfant-le-nouveau-guide-pratique-de-lagence
-. Texte intégral de la Convention internationale des droits de l’enfant http://www.humanium.org/fr/convention/texte-integral-convention-internationale-relative-droits-enfant-1989/
-. Texte de l’arrêt de la Cour affaire C-165/14 (FR) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=183270&pageIndex=0&doclang=FR&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=702028 (EN) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=183270&pageIndex=0&doclang=EN&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=702028
-. Conclusions de l’avocat général Affaire C-165/14(FR) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=174103&pageIndex=0&doclang=fr&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=702028 (EN) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=174103&pageIndex=0&doclang=EN&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=702028
-. Communiqué de Presse Affaire C-165/14 et 304/14 http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2016-02/cp160012fr.pdf
-.Texte de l’arrêt de la Cour affaire C-304/14 (FR) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d5b61b55f4892d425d9d85d8ba147e12de.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4Pa3qOe0?text=&docid=183271&pageIndex=0&doclang=fr&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=782718 (EN) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d5b61b55f4892d425d9d85d8ba147e12de.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4Pa3qOe0?text=&docid=183271&pageIndex=0&doclang=EN&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=782718
-. Conclusions de l’avocat général (FR) C-304/14 http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d5b61b55f4892d425d9d85d8ba147e12de.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4Pa3qOe0?text=&docid=174102&pageIndex=0&doclang=fr&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=782718 (EN) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d56f2096668db4446ba61fed6e085d0b98.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4Pa3qOe0?text=&docid=174102&pageIndex=0&doclang=EN&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=783541
-. Demande préjudicielle affaire C-304/14 (FR) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d56f2096668db4446ba61fed6e085d0b98.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4Pa3qOe0?text=&docid=157031&pageIndex=0&doclang=fr&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=783541 (EN) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d56f2096668db4446ba61fed6e085d0b98.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4Pa3qOe0?text=&docid=157031&pageIndex=0&doclang=EN&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=783541
– . Conclusions de l’avocat général affaire C-133/15 (FR) https://www.doctrine.fr/d/CJUE/2016/CJUE62015CC0133
-. Demande de décision préjudicielle (FR) https://www.doctrine.fr/d/CJUE/2015/CJUE62015CN0133
-. Texte de la Directive 2004/38/CE (FR) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex%3A32004L0038 (EN) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=celex%3A32004L0038
Dans la nuit du 19 au 20 septembre, peu après l’annonce faite par l’armée syrienne de la fin de la trêve prévue par un plan russo-américain négocié une semaine plus tôt, un convoi humanitaire, « résultat d’un long processus d’autorisation et de préparations pour venir en aide à des civils isolés », a été attaqué dans le […]
Cet article Syrie : Qui sont les responsables de l’attaque d’un convoi humanitaire près d’Alep? est apparu en premier sur Zone Militaire.
L'empressement du Figaro à servir le patron de Moët Hennessy Louis Vuitton (LVMH) prêterait à sourire si M. Bernard Arnault, dirigeant de la multinationale du luxe, n'était pas lui-même propriétaire de titres aussi influents sur des secteurs différents de l'opinion française que Les Échos — acquis en 2007 contre l'avis des journalistes — et Le Parisien. À ces deux journaux, desquels il n'a rien à redouter puisque l'autopromotion et l'autocensure y opèrent sans accrocs (1), s'ajoute L'Opinion. M. Arnault finance en effet largement ce quotidien d'obédience patronale, constamment relayé par les revues de presse et doté de diverses chroniques dans l'audiovisuel malgré son lectorat rachitique. En période de luttes sociales, un tel quadrillage se remarque, car si l'œil et l'oreille s'habituent à presque tout, mieux vaut quand même ne pas trop les provoquer en postulant par exemple que chaque auditeur est un actionnaire — ou un réactionnaire — qui déteste les grévistes.
La famille Dassault, elle, semble adorer le clan Arnault. Ces trois dernières années, le quotidien détenu par M. Serge Dassault, troisième fortune de France, a consacré une rafale d'articles laudateurs et de cahiers spéciaux à la deuxième fortune du pays. Le 7 mars 2013, ce fut à l'occasion du « show tout en séduction de Louis Vuitton ». Quelques jours plus tard, la remise à M. Arnault des insignes de chevalier commandeur de l'Empire britannique par le prince Charles était elle aussi dûment relatée par Le Figaro. Le 6 mars 2014, un article très affable du même quotidien annonçait : « Bernard Arnault reçoit le prix David Rockefeller du MoMA à New York pour sa générosité ». Octobre 2014 donna l'occasion à l'ensemble de la presse, dont Le Figaro, qui sait bien ce que pèsent les budgets publicitaires de LVMH (2), de célébrer l'inauguration du bâtiment de la Fondation Louis Vuitton à Paris.
Agrémentée de photographies sublimes, l'édition du 24 octobre 2014 du Figaro Magazine confinait à la perfection. Car « quand Bernard Arnault se dévoile » (c'était le titre de l'article), sa mise à nu s'étale sur dix pages et l'expose au risque d'essuyer des témoignages critiques du genre : « Comme l'analyse sa femme, la pianiste Hélène Mercier-Arnault, “il est content que l'on ait saisi qu'il comprend les artistes, en leur donnant l'impression que tout est possible”. » Un mois plus tard, le journal de M. Dassault relève : « Bernard Arnault distingué par Forbes ». Et Le Figaro Économie du 28 octobre 2015 n'oubliera pas non plus de consacrer un article mielleux à « La leçon inaugurale de Bernard Arnault aux apprentis de LVMH ».
Le summum est toutefois atteint le 19 mai 2016. Après avoir engrangé, comme presque tous ses confrères, moult pages de publicité annonçant les « journées particulières du groupe LVMH », le supplément « Le Figaro et vous » — réceptacle privilégié des réclames de LVMH — y consacre un dossier rédactionnel qui débute ainsi : « Portes ouvertes sur le luxe. Entretien avec Bernard Arnault et son fils Antoine. » Une immense photographie des deux héros occupe la moitié supérieure de la page d'ouverture du cahier. En bas, une publicité pour le champagne Veuve Clicquot, propriété de LVMH. Bien qu'ayant pour auteurs deux journalistes du Figaro, et non un attaché de presse de la multinationale, toutes les questions rivalisent de pugnacité avec celle-ci : « Est-ce l'un des privilèges du monde du luxe que de pouvoir ouvrir ses portes tout en continuant à faire rêver ? » Faute de place, sans doute, aucune n'évoque le documentaire de François Ruffin Merci patron !, qui, à cette époque, a déjà remporté un succès inattendu (500 000 spectateurs) en détaillant une histoire nettement moins avantageuse pour M. Arnault (3).
Une semaine après le festival LVMH dans les pages du Figaro, la plupart des quotidiens nationaux, dont celui de M. Dassault, se virent empêchés de paraître au motif qu'ils avaient refusé de publier un texte du secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT). Qualifiée de « censure », la décision fut jugée inquiétante pour la démocratie. « Le projet de la CGT, projet politique, c'est qu'il n'y ait qu'un seul journal », s'étrangla Laurent Joffrin (France Inter, 26 mai), directeur de Libération, tandis que Le Figaro se présentait en « victime d'un chantage » visant à « prendre en otage le contenu éditorial des journaux pour le transformer en tribune politique » (27 mai 2016). M. Arnault, lui, s'impose quand il veut, où il veut, comme il veut, sans susciter le courroux des barons de la presse. Mais ses manières doivent être plus avenantes que celles de M. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, puisque enluminées de luxe, d'art et d'argent.
(1) Ainsi, c'est spontanément que le directeur de la rédaction du Parisien aurait décidé d'interdire que le journal rende compte du film Merci patron !, très critique envers M. Bernard Arnault.
(2) Dix pour cent des recettes publicitaires du groupe Le Figaro en 2010.
(3) Lire Frédéric Lordon, « Un film d'action directe », Le Monde diplomatique, février 2016.
A júliusi dél-szudáni események még mindig éreztetik hatásukat. A júliusi összecsapások során több százan vesztették életüket és számos esetben brutális szexuális erőszakot követtek el. A felelősöket bíróság elé kell állítani. Az EU azt kéri, hogy indítsanak vizsgálatot a legutóbbi dél-szudáni összecsapások során elkövetett valamennyi bűncselekményre vonatkozóan annak érdekében, hogy az elkövetőket felelősségre vonják. Ezzel összefüggésben az EU ismételten a Dél-Szudánnal foglalkozó vegyes bíróság azonnali felállítására szólít fel.
Üdvözli az ENSZ Biztonsági Tanácsának 2304 (2016) sz. határozatát, amellyel a BT 2016. december 15-ig meghosszabbította az ENSZ dél-szudáni missziójának (UNMISS) megbízatását, és engedélyt adott arra, hogy az UNMISS részeként regionális védelmi erőt telepítsenek az országba azzal a feladattal, hogy biztonságos környezetet teremtsen. A regionális védelmi erő gyors telepítése fontos lépés a dél-szudáni béke és stabilitás biztosítása felé.
Az EU üdvözli, hogy az ENSZ Biztonsági Tanácsának szeptember 2–4-i jubai látogatását követően kiadott közös közleményben a dél-szudáni átmeneti nemzeti egységkormány tanúbizonyságot tett együttműködési szándékáról. Az átmeneti kormánynak maradéktalanul teljesítenie kell a közös közleményben tett vállalásait, többek között együtt kell működnie az UNMISS-szel és a regionális védelmi erővel.
Az EU nagyra értékeli, hogy az Afrikai Unió és a Kormányközi Fejlesztési Hatóság folyamatosan nyitott a párbeszédre erről a kérdésről, valamint hogy a Dél-Szudánnal szomszédos országok felelősségteljesen léptek fel a közelmúltbeli események során. Az EU ismételten felszólít minden dél-szudáni felet, hogy jóhiszeműen hajtsák végre a konfliktus rendezéséről szóló megállapodást. Az EU továbbra is kész korlátozó intézkedéseket bevezetni minden olyan személlyel szemben, aki aláássa a dél-szudáni békefolyamatot, továbbá – megjegyezve, hogy az EU régóta fegyverembargót tart fenn Dél-Szudánnal szemben – támogatja az ENSZ Biztonsági Tanácsának azon döntését, hogy amennyiben továbbra is akadályozzák az UNMISS-t feladatai ellátásában, fontolóra fogja venni újabb korlátozó intézkedések, egyebek mellett fegyverembargó bevezetését.
Az EU emlékeztet a humanitárius tevékenység függetlenségére és semlegességére, valamint arra, hogy ilyen támogatásra kizárólag a dél-szudáni lakosság legkiszolgáltatottabb helyzetben lévő csoportjainak hatalmas szükségletei alapján kerül sor. Az EU felszólítja az átmeneti nemzeti egységkormányt, hogy teljesítse a nemzetközi humanitárius jog szerinti azon kötelezettségét, hogy elősegítse a humanitárius segítségnek a konfliktus által érintett valamennyi dél-szudánihoz való gyors és akadálytalan eljuttatását, függetlenül azok etnikai, törzsi és politikai hovatartozásától, továbbá hogy maradéktalanul tiszteletben tartsa a humanitárius segítséget nyújtó szervezetek és azok személyzete jogait.
La Banque de l'Habitat de Tunisie avait indiqué très clairement lundi dans un communiqué et en conférence avoir acquis les parts de l'État - 51,6% - dans son confrère ivoirien.
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