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Updated: 2 months 2 weeks ago

Mali : DIVERGENCES SUR LA GOUVERNANCE LOCALE DE LA VILLE DE KIDAL ENTRE LE GATIA ET LE HCUA

Mon, 11/07/2016 - 12:25
La CMA demande le retrait de la plateforme de la ville en vue de la mise en place des autorités intérimaires, à quand le réveil de la société civile ?

Face à un gouvernement faible devant la CMA, complaisant devant la communauté internationale et une classe politique dans son calcul de positionnement et de sollicitation de la France, c’est sur les associations de la société Civile que le peuple fonde l’ultime espoir pour sauver le Mali de la Partition. Les divergences entre le GATIA et le HCUA sur « la gouvernance locale de la ville de Kidal » et  » les droits de traversée «ne sont que la face visible de l’Iceberg. L’objectif recherché par la CMA en général et par le HCUA en particulier est de bouter hors de son hypothétique Azawad tout ce qui se rapproche de Bamako pour qu’elle puisse réaliser son vœu pieux qui n’est autre que l’indépendance.

Le HCUA, composé en majorité des Ifoghas ultra minoritaires, mais détenant les rênes de la  chefferie traditionnelle, l’Amenokal à Kidal ne veut pas sentir le GATIA, composé  très majoritairement d’Imgads et partisans d’un Mali unitaire. La Société Civile va-t-elle croiser les bras en assistant sans broncher à l’expulsion de la plateforme à Kidal par la CMA avec la complicité passive de la Communauté internationale comme ce fut le cas à Ménaka et à Anéfis ? La classe politique, toutes tendances confondues, va-t-elle s’accommoder éternellement des petits caprices de la CMA ? A quand le retour de l’administration et des FAMas à Kidal et partout au nord du Mali ?

La tension entre le GATIA et le HCUA consécutive à la gestion locale de Kidal n’est qu’un prétexte pour la CMA de demander le départ du groupe jugé pro Bamako de Kidal.  Le nœud  du problème  est la guerre de leadership entre les deux tribus les Ifoghas, minoritaires mais puissants et les Imgads majoritaires considérés comme vassaux. En prélude à la mise en place des autorités intérimaires, les Ifoghas et leurs alliés veulent se tailler la part du lion pour rester toujours maîtres des lieux, ce qui n’est pas du goût des Imgads qui militent pour une gouvernance démocratique. Les droits de traversée ont été certainement la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Sinon cette guerre de leadership couvait depuis longtemps entre le Groupe d’Auto Défense Touaregs Imgads et Alliés proche de Bamako et le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad partisan d’une indépendance totale. Devant ce spectacle désolant, la société Civile doit-elle croiser les bras en regardant le Mali se fissurer à cause des intérêts d’une infime minorité qui n’a que faire de l’unité et de la cohésion nationale ?

Non, elle doit s’opposer à tout départ de la plateforme de Kidal surtout quand ce sont les mêmes gens qui n’ont pas souci du Mali qui le revendiquent. La société Civile doit se mobiliser pour dire non à tout retrait d’un quelconque groupe sur une quelconque portion du territoire, mais aussi exiger le retour à Kidal des FAMas et de l’administration. Il faudrait de même exiger la libre circulation de tous les citoyens maliens et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national sans restriction aucune. Le combat pour la patrie est un devoir citoyen qui incombe à tout patriote épris de justice et de paix.

En définitive,  quand la nation est en danger tous les patriotes doivent se considérer comme des soldats. Vivement un réveil citoyen comme on a vu ailleurs au Sénégal avec le mouvement « y’en a marre », au Burkina Faso avec le « balai citoyen »,  pour sauver le Mali de la partition.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

Source : Inf@sept

Categories: Afrique

Mali : Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Les Plans d’actions 2016 et Programmes de coopération revus minutieusement

Mon, 11/07/2016 - 12:21
Mme Sangaré Oumou Bah, ministre de Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille

Dans le cadre de ses concertations périodiques pour mieux faire et mieux orienter les décisions prises, le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a choisi en cette année 2016 la ville de Fana pour abriter une session de brainstorming. Les travaux se sont déroulés pendant quatre jours, en même temps qu’étaient programmées des cérémonies de remise de matériels à des associations féminines et des séances de dissémination de la Loi sur la promotion du Genre aux postes électifs et nominatifs.

L’objectif principal de cette revue était de faire partager à l’ensemble des acteurs, partenaires, venus nombreux, et décideurs les résultats de l’évaluation des principales réformes engagées par le département et de rechercher les voies et moyens de renforcer la performance de ses interventions.

En l’entame de la rencontre Mme Sangaré Oumou Ba, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, dont la compétence, l’expérience et l’engagement viennent d’être reconnus par sa reconduction à son poste ministériel, a clairement défini les enjeux.

Il s’agissait de faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la Revue de juillet 2015 et de la mise en œuvre des Plans d’actions 2016 du MPFEF, en listant les réalisations majeures, les résultats obtenus, les objectifs atteints, les niveaux d’exécution technique et financière et les difficultés de mise en œuvre; de faire également le point des programmes de coopération avec les partenaires du MPFEF (ONUFEMMES, UNICEF et partenaires bilatéraux); de déterminer les problèmes et contraintes qui entravent la mise en œuvre des interventions programmées par structures, projets et programmes et de proposer des schémas alternatifs et de formuler des recommandations pertinentes pour la mise en œuvre des différents plans d’actions.

A l’issue de la Revue 2016, Mme Sangaré a pu féliciter les cadres de son département et leur partenaires présents pour leur assiduité et leur implication pour «la poursuite des différentes réformes en cours pour l’amélioration de la performance des interventions et la satisfaction des besoins des femmes, enfants et familles, bref de  nos populations».

Nous reviendrons sur les points forts des différents Projets, Programmes et Plans d’actions du MPFEF et les résultats déjà engrangés tout au long de ce mois de juillet, dont le point d’orgue sera la célébration de la Journée Panafricaine des Femmes, le 31 au Palais de la Culture.

Ramata Diaouré

22 septembre

Categories: Afrique

Mali : 6 PRESIDENTS DE PARTIS POLITIQUES DANS LE NOUVEAU GOUVERNEMENT IBK serait-il déjà en précampagne pour son second mandat ?

Mon, 11/07/2016 - 12:18
L’éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé, affirment beaucoup d’observateurs de la scène politique malienne. Attendu pour être un véritable toilettage à un moment où le Mali vient d’obtenir le renouvellement du mandat de la MINUSMA qui semble plus robuste. Avec un effectif colossal de 34 membres contre 32 dans le précédent, le nouveau gouvernement semble plus budgétivore que jamais avec seulement 7 départs et 9 nouveaux rentrants.

Les seuls faits nouveaux sont l’entrée dans le gouvernement des groupes armés signataires de l’Accord et celle des présidents des grands partis politiques  de la Mouvance Présidentielle pour compléter la liste à 6 sevrant ainsi les partis de leurs premiers responsables. Que cache cette nomination des présidents de partis dans le gouvernement ? Quels en sont les avantages et les inconvénients d’une telle option à quelques deux ans des effervescences électorales de 2018 ? A quand alors le véritable remaniement ?

C’est le jeudi 07 Juillet 2016 que le secrétaire général de la présidence de la République a rendu publique la composition du 5ème gouvernement IBK seulement en l’espace de 3 ans d’exercice du pouvoir. IBK bat ainsi le record d’instabilité gouvernementale en République du Mali de l’indépendance à nos jours. Trois constats se dégagent à l’analyse de ce nouveau gouvernement.

Le premier constat, c’est le départ de 7 ministres que sont les ministres RPM, Mamadou Frankaly Keita de l’énergie et de l’eau et Mamadou Hachim Koumaré des équipements et des transports. Le président du MPR, Choguel Kokalla Maiga de l’économie numérique, de la Communication porte-parole du gouvernement et les ministres ADEMA, Dramane Dembélé de l’Urbanisme et de l’Habitat et Cheichna Sidy Hamady Diawara des mines. Mme Sanogo Aminata Mallé de la justice et Zahabi Ould sidi Mohamed de la Réconciliation Nationale.

Le deuxième constat, c’est bien sûr l’entrée dans le gouvernement des ex mouvements rebelles signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale dont les plus caciques sont  Nina Walett Intallou de la CMA, précédemment membre de la CVJR, comme ministre de l’Artisanat et du Tourisme. Tandis que  Sambel Bana Diallo de la Plateforme et de l’APR est reconduit à l’Aménagement du Territoire et de la Population et Mohamed El Moctar qui fait son retour dans le gouvernement à la Réconciliation nationale.

Le troisième constat, c’est la présence renforcée des chefs des principaux partis de la Majorité qui sont au nombre de 6 contre 5 dans l’ancien gouvernement. Il s’agit de Tiéman Hubert Coulibaly de l’UDD, ministre de la Défense et des anciens combattants, du Pr. Tiémoko Sangaré de l’ADEMA, comme ministre des mines,  de Konimba Sidibé du MODEC, au ministère de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, de  Me. Mountaga Tall du CNID Faso Yiriwa Ton au ministère de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, de Housseini Amion Guindo de la CODEM comme  Ministre des Sports et enfin de Amadou Koïta du PS YELEN Kura comme ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne.

En renforçant ainsi la présence des chefs des partis dans le gouvernement, le Président IBK serait déjà dans la logique des élections présidentielles de 2018. Par cette option, il a voulu donner un signal fort à la CMP pour qu’elle siffle le grand rassemblement autour de sa candidature probable pour un second mandat. Y réussira-t-il ? Pas très sûr. Premier inconvénient, en sevrant les partis de leurs présidents cela jouerait forcement sur leurs activités et risqueraient d’éloigner les militants à la base de leurs responsables dans le cas où ces chefs de parti travailleraient plus pour le gouvernement que pour leurs formations politiques respectives. Le second  inconvénient est l’inimitié  qu’un ministre président de parti peut se faire en n’étant pas capable de satisfaire à toutes les demandes pressantes des militants et  des cadres du parti dont chacun voudrait qu’il occupe tel ou tel poste du nouveau département.

Les frustrés des nouvelles nominations du ministre président pourraient compliquer demain, non seulement la mobilisation des militants du parti, mais aussi et surtout risqueraient d’être la locomotive des laisser pour compte à même de se faire entendre par un vote sanction contre le choix de leurs présidents de partis. Le troisième inconvénient, est la politisation à outrance de l’administration. Il est à craindre que chaque président de parti ne fasse en sorte que leurs cadres bons ou mauvais soient promus pour non seulement financer le parti, mais aussi entretenir les nombreux militants qui rodent autour du premier responsable. On sacrifiera forcément donc la qualité sur l’Autel des intérêts partisans. L’autre inquiétude qu’on ne peut s’empêcher de relever est la question de savoir si oui ou non les représentants des ex mouvements rebelles ont-ils la légitimité de leurs bases ? Leur rentrée réussira-t-elle à éteindre le feu des revendications de leurs mouvements ?

Le seul avantage à notre avis, c’est que la rentrée des chefs de partis peut permettre de rassembler autour du Chef d’Etat, d’éteindre l’incendie du mécontentement au sein de la majorité pour n’ouvrir qu’un seul front, celui contre l’Opposition.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

Source : Inf@sept

Categories: Afrique

Mali : Rétrospective : Réaction du RPM après la signature de l’Accord d’Alger en 2006 sous ATT (Suite et fin)

Mon, 11/07/2016 - 12:17
Législatives maliennes : la victoire du RPM confirmée officiellement « Comment va se faire le cantonnement ? Ne sait-on pas que les insurgés qui ont quitté Kidal, le 23 Mai, ne sont plus seuls dans les grottes ? Quelles armes, quelles munitions vont être restituées ? Par qui ? Comment ?

Les dignes Maliens de la région de Kayes n’ont-ils pas des motifs suffisants d’entrer en rébellion contre l’Etat et demander, eux aussi, des négociations sous le couvert de Bush ou de Chirac ? Ils n’ont qu’à escarper le Tambaoura, tirer quelques coups, et ils vont être pris au sérieux… Alors, quid de la nation malienne ? Les conditions de vie à Kayes ne sont-elles pas aussi drastiques qu’à Kidal ? Ne sont-ce pas les enfants de Kayes qui meurent tous les jours que Dieu fait, dans la traversée de la méditerranée, à la recherche de l’Eldorado européen, pour ensuite venir investir dans leur terroir ? Faites un tour dans cette région et vous ne finirez pas de compter les innombrables réalisations faites par les immigrés qui n’ont jamais demandé le moindre copeck à l’Etat.

Et, pendant ce temps, pourra-t-on se soumettre aux caprices de quelques individus sous l’arme du chantage ? Qu’adviendrait-il du Mali, si les enfants d’une région ne devaient travailler majoritairement que dans leur région d’origine ? Quid de l’unité nationale ? Ces différents points ne sont pas abordés dans le discours de l’Etat. Pendant ce temps, les insurgés attendent. Ils acculent l’Etat. Ils veulent montrer que l’Etat ne tient pas ses engagements, que le Pouvoir en place n’est pas un interlocuteur crédible. Pendant ce temps, le Pouvoir ferme les yeux sur les intentions réelles de ses vis-à-vis qui, justement depuis le petit matin du 23 Mai, ne sont plus que de simples insurgés, mais une « alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le Changement ». Et c’est l’acte fondateur de la future entité de Kidal.

Les Maliens savent ce que veut dire une « Alliance », tout comme ils savent aussi ce que veut dire le « changement ». Mais quelle alliance pour quel changement ? A ces points s’ajoute le fait que dans l’obsession d’avoir un deuxième (pas second) mandat, le Pouvoir ne veut pas de troubles. Alors pas du tout. La politique politicienne n’est pas forcément du côté que l’on croit. En réalité, l’Etat est entrain de fournir aux insurgés les moyens de leur autonomie future. C’est avec les moyens de l’Etat que ceux qu’on désigne aujourd’hui sous le vocable d’insurgés vont s’organiser. Ils ne sont qu’à une étape de leur dessein dont l’enjeu ultime est « la large autonomie pour la région de Kidal ».

Le topo est simple : les jeunes de Kidal vont être recrutés dans les différents corps de l’armée, les cadres seront recrutés et formés et demain, quand jaillira le pétrole, il n’y aura qu’à sonner le rassemblement. Il s’agit bien d’une équation à plusieurs inconnues dont la résolution passe par l’affirmation, sans aucune malice, sans aucune argutie, de la force de l’Etat dans le cadre indiscutable de la Nation malienne qui, bien que fragile, existe quand même. Et il n’est plus sûr que le genre d’ «Accord » dit d’Alger vienne pour le conforter.

Hélas».

Ibrahima MAIGA

Secrétaire à la communication du BPN RPM.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

Source : Inf@sept

Categories: Afrique

Mali : Poliscopie Il urge de réhabiliter la route Sévaré – Gao

Mon, 11/07/2016 - 12:15

Longue d’environ 550 km, la route Sévaré – Gao est dans un état piteux. En effet, réalisée sous la Deuxième République, cette route est aujourd’hui totalement délabrée. Les nids de poule y sont devenus de véritables pièges à lion. Le macadam est quasiment inexistant sur une bonne proportion de la voie.

Une situation qui arrange bien les narco-jihadistes dans leurs basses besognes de pose de mines sur cet axe combien stratégique du Mali. Cette situation s’est traduite, entre autres, par une flambée des frais de transport. Faut-il rappeler que la jeunesse de Gao a, par le passé, marché contre cet état de fait? Un accord avait été trouvé entre les jeunes et les transporteurs, grâce au concours de l’Imam de la Cité des Askia.

De 22 000 FCFA, les frais de transport Gao – Bamako furent ramenés à 19 000 FCFA. Autre conséquence de la dégradation avancée de l’axe, les rares cars qui s’y risquent passent souvent 48 heures sur le trajet. A cause des pannes très fréquentes, qui peuvent durer … 24 heures.

Il faut dire que le non-respect de la réglementation sur la charge à l’essieu n’a pas peu contribué à l’endommagement de l’axe, une désagrégation accélérée, avec l’entrée dans la danse des engins roulants de la MINUSMA. Les autorités compétentes seraient bien inspirées de réhabiliter cette route, dont l’importance économique et sociale n’est plus à démontrer. Sans compter que c’est le cordon ombilical qui relie le sud et le nord du pays.

Reste la sécurisation des travaux de réhabilitation. Elle peut être assurée par les forces armées du Mali, aidées par la MINUSMA, dont le mandat vient d’être relu et renouvelé, et la force Barkhane, si tant est que celles-ci veulent réellement contribuer à la stabilisation du Mali.

Yaya Sidibé

 

22 septembre

Categories: Afrique

Mali : Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme 200 déclarations de soupçons reçues par la CENTIF 24 dossiers transmis à la justice, avec 4 condamnations

Mon, 11/07/2016 - 12:11

Le phénomène de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme a pris des proportions démesurées dans notre pays. Tenez-vous bien, depuis sa prise de fonction à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), il y a deux ans seulement, le Président de cette structure, l’ancien ministre Marimpa Samoura, a déjà reçu 200 déclarations de soupçon de blanchiment de capitaux et de financement terrorisme.

Sur lesquelles 24 dossiers ont été transmis à la justice, qui ont connu 4 condamnations lors de la dernière session des Assises de la Cour d’Appel de Bamako. Ces informations ont été données par le Président de la CENTIF lors de l’atelier de sensibilisation à l’intention des journalistes sur ces phénomènes, le 7 juillet dernier à la Maison de la presse.

Face à l’importance du fléau dans notre pays, le Président de la CENTIF a invité les populations à l’éveil des consciences et à avoir le courage de dénoncer les soupçons de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Selon lui, ce n’est pas égoïste que de dénoncer ceux qui font la fraude fiscale ou ceux qui se livrent à des détournements de deniers publics.

«Pour les Maliens, c’est normal qu’un agent des douanes ou qu’un travailleur des impôts puisse construire des maisons par ci et par là. Sur quelle base? Entre celui qui doit payer 10 millions d’impôt et qui s’arrange à payer seulement 2 ou 5 millions à l’Etat et celui qui le dénonce, qui est le plus égoïste?», s’est-il interrogé, appelant à l’éveil des consciences avant que le phénomène ne détruise notre économie.

Il également a relevé que le blanchiment ne se limitait pas à la vente de la drogue. Selon lui, le phénomène a gangréné tous les secteurs d’activité de notre pays. C’est pourquoi il a en a appelé à la vigilance afin de démasquer ces malfrats. D’où l’idée de ce partenariat qu’il a scellé avec la presse, pour informer et sensibiliser l’opinion sur ce danger qui mine notre société. Selon lui, en initiant cet atelier, il s’agissait d’imprégner les journalistes du concept de blanchiment.

«Comment comprendre que la Côte d’Ivoire et le Sénégal, plus industrialisés que le Mali, paient respectivement à l’UEMOA 30 et 15 milliards FCFA sur la base de leurs importations et que notre pays ne paie que 5 milliards de FCFA? Cela veut dire que notre pays importe moins que ces deux pays. Il y a quelque chose qui ne va pas. Nous devons tous prendre notre responsabilité et agir», a-t-il déclaré.

Rappelons que la CENTIF a pour mission le traitement et la transmission d’informations en vue de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. A ce titre, elle «est chargée notamment de recueillir, d’analyser, d’enrichir et d’exploiter tout renseignement propre à établir l’origine ou la destination des sommes ou la nature des opérations ayant fait l’objet d’une déclaration ou d’une information reçue, au titre des dispositions des articles 15, 36, 43, 70, 79, 80, 86 et 111 de la Loi sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, reçoit également toutes autres informations utiles nécessaires à l’accomplissement de sa mission, notamment celles communiquées par les autorités de contrôle ainsi que les officiers de police judiciaire, qu’elle traite, le cas échéant, comme en matière de déclaration d’opération suspecte, peut demander la communication, par les assujettis ainsi que par toute personne physique ou morale, d’informations détenues par eux et susceptibles de permettre d’enrichir les déclarations de soupçons».

La CENTIF est la seule structure habilitée à recevoir les déclarations de soupçon au Mali. On ne peut lui opposer le secret professionnel dans l’exercice de ses missions. Elle doit en retour garantir la confidentialité des informations qu’elle reçoit des assujettis. Elle traite et analyse immédiatement les informations recueillies et procède, le cas échéant, à des demandes de renseignements complémentaires auprès du déclarant, des autres assujettis, des Cellules de Renseignement Financiers étrangères ainsi que de toute autorité publique et / ou de contrôle.

Lorsque ses investigations mettent en évidence des faits susceptibles de relever du blanchiment du produit d’une activité criminelle ou du financement du terrorisme, la CENTIF saisit le Procureur de la République. C’est ce sens qu’elle a déjà transmis à la justice 24 dossiers, sur lesquels il y a déjà eu 4 condamnations à des peines diverses.

Youssouf Diallo

22 septembre

Categories: Afrique

Mali : Chronique du web : Cybersécurité et concentration, les grandes manœuvres ont commencé

Mon, 11/07/2016 - 12:10
La 4ème révolution industrielle est lancée à plein tube ; les géants de la nouvelle économie sont embusquées et cherchent, par tous les moyens, à avaler les petits et même certains concurrents gênants dans le même secteur d’activité. C’est la concentration qui semble être la tendance pour envisager l’avenir dans un univers très concurrentiel marqué par l’innovation et la résilience aux variations imprévisibles du marché.

Tenez, le tchèque Avast Software a annoncé la semaine dernière le rachat de son concurrent néerlandais AVG Technologies pour un montant de 1,3 milliard de dollars. Nous sommes, bien entendu, dans le secteur des antivirus et l’utilisateur moyen de l’outil informatique est familier avec ces deux produits. Ce faisant, AVAST prend une sérieuse option pour occuper une place stratégique de leader sur le marché de la cybersécurité notamment en matière d’IoT. Il entend ainsi coiffer au poteau les géants américains Symantec, MacAfee ou encore le russe Kapersky. Selon un article publié le 07 juillet dernier sur le site de FrenchWeb,

« Une fois finalisée, cette opération (de rachat) le mettra à la tête d’une base d’utilisateurs de 400 millions (dont 160 millions sur mobile) ».  Qui cracherait sur un tel potentiel quand on sait que toutes les études sérieuses prédisent l’explosion du mobile ! Les pays en développement sont le terrain où cette explosion aura le plus de retentissement avec un taux de pénétration viral du mobile. Vince Steckler, CEO à Avast Software est fier de son coup : «Nous sommes dans une industrie aux changements rapides.

Cette acquisition va nous donner l’amplitude et la profondeur technologique nécessaires pour devenir un fournisseur de sécurité de premier ordre». Selon les spécialistes du secteur, cette acquisition est aussi la réponse à la récente acquisition de son concurrent Symantec qui a racheté en juin Blue Coat, un autre acteur dans la cybersécurité, pour 4,65 milliards de dollars. Les analystes estiment que « Au vu des parts de marché à prendre sur un marché en pleine croissance, la tendance est logiquement à la concentration ».

Ces grandes manœuvres, comme nous l’écrivions plus haut, procèdent d’une guerre de positionnement pour être les leaders dans le secteur du mobile et de l’Internet des objets (IoT), connus pour être les deux secteurs en plein essor en terme de sécurisation des données. Un expert Frenchweb, Olivier Ezratty, soutient que « Ce sont par exemple 2,3 millions de nouveaux dangers qui ont été identifiés sur Android en 2015 selon le Mobile Malware Report Q4 2015 de G-DATA ».

Rien qu’en 2015, les cyberattaques ont progressé de 51% en 2015, d’après une étude du cabinet PwC.  En engloutissant AVG, Avast espère créer de meilleurs services de sécurité pour des secteurs d’activités comme les petites et moyennes entreprises. Mais par stratégie, AVAST maintient le flou sur son intention d’intégrer ou non AVG dans ses propres offres de logiciels de sécurité ou continuer à les proposer séparément. Pour les profanes,

Avast est un logiciel antivirus créé à la fin des années 1980, tandis qu’AVG Technologies s’est lancée en 1991 et emploie 1 000 personnes dans douze bureaux à travers le monde. AVG est cotée à la bourse de New York (NYSE) et Avast au Nasdaq. Les deux sociétés sont basées en République

Tchèque. Le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’AVAST vient de réussir un coup de génie qui, a priori, est économiquement stratégique et lui ouvre, avec les honneurs dus à son nouveau rang, la cour des grands de la nouvelle économie.

Serge de MERIDIO

Source : Inf@sept

Categories: Afrique

Mali : Brève présentation des nouvelles entrantes au gouvernement

Mon, 11/07/2016 - 12:03

Trois nouvelles dames font désormais partie du gouvernement de la République du Mali depuis la semaine dernière, faisant passer la représentation féminine à ces hauts postes nominatifs à huit sur trente-quatre contre six sur trente-deux auparavant. Nous vous les présentons en quelques lignes.

La nouvelle titulaire du département des l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop, est en terrain connu, étant Ingénieure des Construction Civiles de formation. Sa riche expérience professionnelle l’a d’ailleurs déjà amenée souvent à traiter de dossiers qui relèvent désormais de sa gouvernance, comme la gestion de l’axe ferroviaire Bamako – Dakar. Après des débuts professionnels à la Direction du Génie Rural, où elle restera neuf ans en tant que Chargée d’Etudes, Mme Traoré rejoint la Direction Générale des Marchés Publics, d’abord comme Chargée de Mission, puis Sous – Directrice des Marchés et Délégations de Service Public et enfin Directrice Générale Adjointe, poste qu’elle occupait lors de sa nomination, le 7 juillet dernier.

Mme Nina Wallet Intalou, femme d’affaires et politicienne touareg Licenciée en droit public, est notre nouvelle ministre de l’Artisanat et du Tourisme. Cette militante du MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad), indépendantiste convaincue jusqu’à ces deux dernières années, avait été élue Maire de Kidal en 1997, mais avait du renoncer à siéger pour cause de menaces islamistes. Le 14 octobre 2015, elle est nommée membre de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), dont elle était 1ère Vice – Présidente jusqu’à son entrée au Gouvernement.

Tous les spécialistes du monde de l’Environnement au Mali connaissent Mme Kéita Aida Mbo, nommée ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable jeudi dernier. Elle est sans conteste à ce poste «la femme qu’il faut à la place qu’il faut», pour avoir occupé pendant plus d’une décennie celui de Conseillère Programmes et de Point Focal Pauvreté et Environnement au Bureau bamakois du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cette spécialiste des impacts du changement climatique, des causes profondes de la vulnérabilité des communautés à celui-ci, de la gestion des ressources naturelles et du renforcement des capacités de résilience des systèmes de production agro-pastoraux sera donc comme «un poisson dans l’eau» dans ses nouvelles fonctions. Il est à signaler que, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une dame dirige aujourd’hui un département ministériel dont son conjoint avait également eu la charge il y a quelques années, Mme Kéita Aida Mbo étant l’épouse de l’ancien ministre Nancouma Kéita.

Nous vous souhaitons bon vent et pleine réussite dans vos nouvelles missions Mesdames!

Ramata Diaouré

22 septembre

Categories: Afrique

Mali : Nouvelle équipe gouvernementale Les Pro-ATT, la CMA, la Plateforme et les autres

Mon, 11/07/2016 - 11:50

L’équipe gouvernementale dirigée par Modibo Kéita a été réaménagée pour la 5ème fois le jeudi 7 juillet dernier. Ils sont désormais 34 ministres à y figurer, parmi lesquels 8 femmes contre 6 dans le précédent Gouvernement. 9 nouvelles têtes font leur entrée. Parmi les entrants, on trouve des pro-ATT, des membres des groupes armés, de la CMA et de la Plateforme, et d’autres bords politiques.

En effet, c’est un Gouvernement de large ouverture que dirige désormais le Premier ministre Modibo Kéita. Il rassemble, hormis l’opposition, tous les courants politiques de notre pays. Des partisans de l’ancien Président de la République, ATT, exilé à Dakar, y font leur entrée. Un fervent défenseur d’ATT après le coup d’Etat de 2012 y fait ses premiers pas, dans sa jeune carrière politique, dans une équipe gouvernementale.

Après le coup d’Etat de mars 2012, Amadou Koïta avait croisé le fer au sein du FDR contre la bande à Sanogo, pour défendre la République et le retour à l’ordre constitutionnel. Il a été de tous les combats pour défendre son mentor, ATT, après sa chute. On se rappelle récemment son combat pour son retour dans le cadre du Rassemblement pour la paix au Mali, un mouvement qui regroupe les partisans des différents Présidents successifs au Mali.

Un signal pour la réconciliation nationale? Koita hérite du portefeuille de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne. Il va s’atteler à la mobilisation de la jeunesse malienne, avec la redynamisation récente du Service national des jeunes (SNJ). Le ministre Baby voit donc son département scindé en deux au profit de Président du PS Yeelen Kura. Il ne va désormais plus s’occuper que de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Autre signal fort pour la réconciliation nationale, c’est l’entrée dans le Gouvernement Modibo Kéita 5 de l’ancienne rebelle Nina Walett Intallou, la Présidente des femmes du MNLA. Elle va désarmer pour promouvoir l’Artisanat et le Tourisme maliens, deux secteurs qui souffrent fort de l’impact de la crise. Son entrée au Gouvernement divise également le département de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, qui va uniquement s’atteler désormais à la promotion de la Culture malienne, en deux.

L’autre groupe armé, la Plateforme, se voit attribuer un 2ème portefeuille ministériel, avec l’arrivée de Mohamed El Moctar à la tête du ministère de la Réconciliation Nationale en lieu et place de Zahabi Oul Sidi Mohamed. Il en est à sa 2ème expérience gouvernementale après son passage au ministère de la Culture sous le régime ATT.

Dans le Gouvernement réaménagé, deux nouvelles femmes (voir ci-dessous) amènent à 8 le nombre de dames dans l’équipe gouvernementale. Il s’agit de Mme Traoré Seynabou Diop, qui remplace Mamadou Hachim Koumaré au ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, et de Mme Kéita Aïda M’Bo, qui hérite du département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable en lieu et place d’Ousmane Koné, qui permute au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat. Il y remplacera Dramane Dembélé, chassé du Gouvernement.

Le Président du CNID, Me Mountaga Tall, permute lui aussi au département en charge de la Communication où il remplace Choguel Kokala Maïga, mis à la porte, tout comme Cheickna Seydi Amadi Diawara, débarqué du Gouvernement au profit du Président de l’ADEMA, le Pr Tiémoko Sangaré, désormais locataire du ministère des Mines.

Le département d’Abdel Karim Konaté se déconnecte de l’Industrie au profit du nouvel entrant, Mohamed Ali Ag Ibrahim, qui s’occupera du Développement Industriel de notre pays. L’Enseignement Supérieur retrouve la Recherche Scientifique, avec comme titulaire Mme le Pr Assetou Founè Samaké Migan.

Parmi les nouvelles têtes, on retrouve Malick Alhousseini, Président du COREN. Il remplace Mamadou Frankaly Kéita au ministère de l’Energie et de l’Eau, celui-ci payant cash sa gestion calamiteuse de la pénurie d’eau à Bamako et environs et les coupures intempestives d’électricité.

Autre entrée remarquable, celle du désormais avocat au Barreau de Paris, Me Mamadou Ismaila Konaté, qui remplace Mme Sanogo Aminata Mallé au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux.

Youssouf Diallo

22 septembre

Categories: Afrique

Soudan du Sud: violents combats à l’arme lourde dans Juba

Mon, 11/07/2016 - 11:38

De violents combats, accompagnés de fortes explosions, ont opposé lundi matin dans la capitale sud-soudanaise Juba les forces loyales au président Salva Kiir aux ex-rebelles du vice-président Riek Machar, ont rapporté plusieurs témoins et sources diplomatiques à l’AFP.

Une source diplomatique occidentale a confirmé à l’AFP de violents combats dans la matinée vers l’aéroport et le quartier de Tomping, impliquant de l’artillerie lourde. L’ambassade des Etats-Unis à Juba a pour sa part fait état de « combats sérieux entre le gouvernement et les forces d’opposition » à Juba.

Categories: Afrique

Mali : CAN U20, Burkina Faso-Mali 0-0 : VICTOIRE IMPéRATIVE POUR LES AIGLONS À BAMAKO

Mon, 11/07/2016 - 09:53

«Notre objectif, c’était de ne pas perdre ce match à domicile et,  surtout, ne pas prendre de buts. Nous allons bien nous préparer pour aller chercher la qualification à Bamako comme on l’a déjà fait au Congo lors du deuxième tour des éliminatoires».

Ces propos du technicien burkinabé, Moussa Sanogo résume parfaitement le sentiment général des supporters du Faso après le match nul concédé par les Etalons juniors contre les Aiglons, samedi au compte de la manche aller du troisième et dernier tour des éliminatoires de la CAN U20, Zambie 2017. Pour les supporters burkinabé, ce match nul face au Mali est un bon résultat dans la mesure où tous les média ouagalais prédisaient une défaite de la sélection locale. Nombre de journaux du Faso pensaient même que les Aiglons allaient plier l’affaire dès cette première manche. C’est dire si la presse locale a été surprise par le nul obtenu par les protégés de Moussa Sanogo «Falcao» contre les juniors maliens.

Aussi, le match livré par le capitaine Lookman Boni Dopanga et ses coéquipiers a fait du boom au cœur des supporters du Faso qui voient du coup les Etalons juniors rééditer l’exploit réalisé au tour précédent contre les Congolais, c’est-à-dire, un match nul qualificatif, voire une victoire à Bamako. Mais les juniors burkinabés ont-ils les moyens de barrer la route aux Aiglons lors de la manche retour ?

S’il est difficile d’imaginer les protégés de Baye Bah laisser filer la qualification à domicile après avoir accroché leurs adversaires à Ouaga, force est d’admettre que le nul 0-0 ne constitue pas une garantie pour les nôtres. Et pour cause, les Aiglons doivent impérativement gagner dans deux semaines à Bamako pour être sûrs de se qualifier pour la phase finale. Pendant ce temps, les Etalons juniors peuvent se contenter d’un nul avec des buts pour valider leur ticket pour la Zambie. Tout se jouera donc à Bamako lors de la manche retour et les Aiglons doivent faire beaucoup attention au piège du match nul.  Cela est d’autant plus vrai que comme indiqué plus haut, la sélection du Faso a surpris tout le monde en faisant presque jeu égal avec le capitaine Abdoul Karim Danté et ses coéquipiers, samedi au stade du 4 Août de Ouaga.

Pour cette première manche, le sélectionneur Baye Bah a aligné la même équipe qui a étrillé la Mauritanie 4-1 à Bamako lors de la 2è journée des éliminatoires. Dès le coup d’envoi de la rencontre, les Burkinabés afficheront leurs ambitions en exerçant un pressing haut sur les Aiglons. Résultat : Bassirou Compaoré sonne la première alerte après seulement deux minutes de jeu. Parti dans le dos de la défense malienne, l’attaquant du Faso expédie une frappe puissante qui sera contrée par Siaka Bagayogo revenu en catastrophe (2è min). Galvanisé par ce départ tonique, les locaux reviennent à la charge par Zackaria Sirima, qui, effacé le dernier défenseur malien, ne parvient pas à cadrer face au gardien Samuel Diarra (7è min). Cette action provoque le coup de colère du technicien malien. Baye Bah commence à râler sur ses protégés qui ne tardent pas à réagir. Aly Mallé obtient la première occasion malienne. Peu avant le quart d’heure initial, il fausse compagnie à son garde du corps avant d’envoyer un tir puissant qui sera dévié en corner par un pied adverse (13è min). Quelques minutes plus tard, Amadou Haïdara envoie à son tour une frappe lointaine qui passe au dessus de la barre transversale (18è min). Alors que les Aiglons commençaient à avoir le contrôle du ballon, le coach burkinabé change carrément son dispositif tactique en passant du 4-4-2 en 4-2-3-1. Cette option tactique permet aux locaux de s’imposer dans l’entre jeu et d’empêcher les Aiglons de développer leur football. Logiquement, la mi-temps interviendra sur le score de 0-0.

Au retour des vestiaires, les Aiglons reviennent avec des bonnes intentions et tentent d’avoir le monopole du ballon. C’était compté sans la détermination des Etalons juniors admiratifs de combativité et qui continueront à jouer sans complexe face aux protégés de Baye Bah. A chaque fois que les attaquants maliens se rapprochaient des buts du gardien Ernest Junior Soré, ils butaient sur l’arrière-garde burkinabé. Tour à tour, Sékou Koïta, Aly Mallé et Sidiki Maïga, perdront leurs duels avec les défenseurs du Faso souvent aidés, il est vrai dans leur tâche, par le trio arbitral centrafricain. Il faut dire que la sélection nationale n’a pas non plus été brillante en deuxième période. Au contraire, elle a multiplié les pertes de balles et étalé beaucoup de lacunes qu’elle doit impérativement corriger pour espérer battre les Etalons juniors lors de la manche retour.

Le sélectionneur Baye Bah a effectué deux changements pour donner du tonus à son équipe (Mamby Koïta et Moussa Diénépo ont remplacé, respectivement Boubacar Traoré et Sékou Koïta) mais cela n’a pas suffi pour permettre aux Aiglons de prendre l’ascendant sur les Burkinabés. On notera juste ce débordement d’Aly Mallé sur le côté gauche ponctué d’un centre en retrait que le défenseur central,  Lookman Boni Dopanga a failli dévier dans ses propres buts (85è min). Les dernières minutes de la rencontre seront dominées par les Etalons juniors qui totaliseront 5 corners en l’espace de cinq minutes. C’est un avertissement pour les Aiglons.

Envoyés spéciaux
D. COULIBALY
A. SISSOKO

Samedi 9 Juillet au stade du 4 Août de Ouagadougou
Burkina Faso-Mali : 0-0
Arbitrage de Jean Marc Ganamandji assisté de Oscar Vujovic Serengapou et Jospin Luckner Malonga
Burkina-Faso : Ernest Junior Soré, Ben Aziz Zagré, Zoumana Nandji Traoré, Bassirou Compaoré (Cedric Badolo), Aboubacar Dayo, Mohamed Walid Guira, Zackaria Sirima, Yves Modeste Pakodogo (Cyrille Dominique Kpan), Lookman Boni Dopanga (cap) et Mofossé Trésor Karidioula (Ben Abou Ouattara). Entraîneur : Moussa Sanogo «Falcao».
Mali : Samuel Diarra, Abdoul K. Danté (cap), Mamadou Fofana, Siaka Bagayoko, Mohamed Sangaré, Moussa Diakité, Amadou Haïdara, Sékou Koïta (Moussa Diénépo), Sidiki Maïga, Boubacar Traoré (Mamby Koïta) et Aly Mallé. Entraîneur : Baye Ba

ILS ONT DIT…
Moussa Sanogo «Falcao», entraîneur du Faso : «Je suis entre satisfaction et inquiétude ce soir (samedi soir, ndlr). Mon équipe a bien joué mais malheureusement on est tombé sur une équipe malienne bien en place tactiquement. Ce résultat nous arrange car on n’a pas pris de buts et on ira à Bamako pour jouer notre qualification».
Baye Bah, entraîneur du Mali : «Notre objectif était d’assurer la qualification dès cette manche aller mais malheureusement on n’a pu faire mieux qu’un nul 0-0. Nous avons bien débuté la rencontre mais la suite a été moins bonne. Il va falloir hausser le niveau de notre jeu au match retour».
Abdoul Karim Danté, capitaine des Aiglons : «Aujourd’hui (samedi soir, ndlr) on a fait un mauvais match. Il y avait beaucoup de blessés, ceci explique peut-être cela. La qualification se jouera à Bamako, Inch Allah on répondra présent».
Lookman Boni Dopanga, capitaine du Faso : «Pour nous l’essentiel était de ne pas perdre contre la meilleure équipe du moment. Je pense qu’avec ce score nul et vierge on a toujours notre chance en main et on fera tout pour aller chercher notre qualification à Bamako».

LES RéSULTATS ET LE
CALENDRIER DE L’EURO

LES RéSULTATS
France-Roumanie: 2-1
Albanie-Suisse : 0-1
Pays de Galles-Slovaquie : 2-1
Angleterre-Russie : 1-1
Allemagne-Ukraine : 2-0
Pologne-Irlande du Nord : 1-0
Espagne-République tchèque : 1-0
Turquie-Croatie : 0-1
Suède-Irlande : 1-1
Belgique-Italie : 0-2
Autriche-Hongrie : 0-2
Portugal-Islande : 1-1
France-Albanie : 2-0
Roumanie-Suisse : 1-1
Angleterre-Pays de Galles : 2-1
Russie-Slovaquie : 1-2
Ukraine-Irlande du Nord : 0-2
Allemagne-Pologne : 0-0
République tchèque-Croatie : 2-2
Espagne-Turquie : 3-0
Italie-Suède : 1-0
Belgique-Irlande : 3-0
Islande-Hongrie : 1-1
Portugal-Autriche : 0-0
Suisse-France : 0-0
Roumanie-Albanie : 0-1
Slovaquie-Angleterre : 0-0
Pays de Galles-Russie : 3-0
Allemagne-Irlande du Nord : 1-0
Espagne-Croatie : 1-2
Pologne-Ukraine : 1-0
Turquie-Rép-tchèque : 2-0
Portugal-Hongrie : 3-3
Suède-Belgique : 0-1
Island-Autriche : 2-1
Italie-Irlande : 0-1

HUITIÈMES DE FINALES
Suisse-Pologne : 1-1 a.p puis 4-5 t. a. b.  (H1)
Pays de Galles – Irelande du Nord : 1-0 (H3)
Croatie- Portugal : 1-0 a.p (H2)
France – Irelande : 2-1 (H7)
Allemagne-Slovaquie : 3-0
Hongrie-Belgique : 0-4
Italie – Espagne : 2-0 (H6)
Angleterre – Islande : 1-2 (H8)

QUARTS DE FINALE
Portugal-Pologne : 1-1 a.p puis 5-3 t.a.b
Pays de Galles -Belgique : 3-1 (Q2)
Allemagne-Italie : 1-1 a.p puis 6-5 t.a.b (Q3)
France-Islande : 5-2

LE CALENDRIER
DEMI-FINALES
Allemagne-France: 0-2
Pays de Galles -Portugal :0-2

Source : L’Essor
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Mali : Promotion de la langue anglaise dans l’enseignement : LE CREDO DE L’ONG « DORE EDUCATION AND CULTURAL EXCHANGE»

Mon, 11/07/2016 - 09:51
La Faculté des langues et des sciences du langage (FLSL) de l’Université des Lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) a accueilli du 8 au 11 juillet la 1ère édition de la Conférence internationale sur l’éducation et la culture. Organisée par l’ONG britannique « Doré éducation and cultural exchange », la conférence internationale est une activité éducative et culturelle, un cadre de rencontres et d’échanges entre les enseignants et les étudiants des universités et des grandes écoles d’Angleterre et de notre pays. Elle a pour objectif de faire de l’anglais une  langue  parlée par beaucoup de personnes en Afrique en général, et au Mali en particulier. La conférence internationale sur l’éducation et la culture vise aussi à mobiliser de nombreux touristes  européens pour le Mali pour inciter les jeunes à l’apprentissage de la langue anglaise afin de booster l’école malienne et de valoriser le secteur du tourisme.

La rencontre s’adresse aux responsables des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, de l’Education nationale, de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, aux recteurs d’Universités, aux directeurs des grandes écoles et Instituts de formation, aux ambassadeurs, aux enseignants, aux élèves et étudiants, aux parents d’élèves et à la colonie britannique vivant dans notre pays. De nombreuses activités sont prévues durant les 4 jours de cette première édition de la Conférence internationale de l’éducation et de la culture. Parmi lesquelles, il y a des conférences débats animées par des directeurs d’écoles anglaises, la présentation des Institutions et programmes d’éducation anglais, des visites d’Instituts d’enseignement supérieur, des sites touristiques (Fanfanra à Siby, champ de bataille de Woyowayanko, grotte préhistorique de Koulouba, musée national), des prestations d’artistes et des chasseurs.

« Après avoir visité de nombreux pays en Europe, en Asie et Amérique du Nord, j’ai compris l’importance de la langue anglaise. J’ai donc cherché à savoir comment faire pour aider mon Afrique à avancer et devenir un acteur sur la scène mondiale. Je me suis rendue compte que la seule chose qui freine le développement de mon continent est que l’enseignement de la langue anglaise est secondaire dans le système éducatif des pays francophones. Je me suis donc fixée comme mission de combattre ce phénomène » estime, la directrice générale et fondatrice de l’ONG « Doré éducation and cultural exchange», la citoyenne britannique d’origine guinéenne, Mme Perry Anne Marie Doré. Selon elle, la langue de la science, de la médecine, de l’aviation, du commerce politique et de la communication internationale est l’anglais.

Déplorant que les ONG guinéennes préfèrent recruter des employés anglophones, Mme Perry Anne Marie Doré a indiqué que celles-ci n’employaient pas des Guinéens pour la simple raison qu’ils ne parlent pas anglais.  Avec un tourisme et une culture merveilleux et diversifiés que le monde attend d’embrasser, le Mali, pense la directrice générale et fondatrice de l’ONG « Doré éducation and cultural exchange», doit davantage renforcer l’apprentissage de l’anglais à ses élèves et étudiants. L’ouverture de la conférence était coprésidée par le recteur de l’ULSHB, le Pr Macki Samaké et l’ambassadeur du Royaume Uni dans notre pays, Jo Adamson Obe. Rappelons que l’Assemblée nationale, les ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, l’Université des Lettres et des sciences humaines de Bamako, les collèges britanniques sont les partenaires officiels de cette conférence internationale sur l’éducation et la culture.

L’ONG « Doré éducation and cultural exchange»  se fixe comme mission de promouvoir la culture africaine en Afrique de l’Ouest francophone et en Europe, de fournir des services aux particuliers et aux établissements scolaires et universitaires en facilitant les demandes de visas pour les étudiants et des échanges culturels entre le Mali et le Royaume-Uni.  Elle entend aussi développer la coopération entre le British Council, les écoles et les universités du Mali, fournir des services aux étudiants, aux artistes et aux jeunes espoirs du football du Mali pour leur permettre de venir au Royaume-Uni dans le but d’étudier, d’exercer leur passion et de participer aux essais et aux entraînements pour les clubs de football.

Pour les classes de la maternelle, l’ONG « Doré éducation and cultural exchange» souhaite ouvrir une petite école moderne à Bamako. Des cours du soir en anglais y seront proposés. Ainsi à travers cette 1ère édition de sa conférence internationale sur l’éducation et la culture, l’ONG britannique compte instaurer un échange culturel entre les artistes maliens (plasticiens, dramaturges, danseurs, maroquiniers, sculpteurs) et leurs homologues britanniques.
S. Y. WAGUÉ

Source : L’Essor
Categories: Afrique

Mali : Remise de matériels : L’UNICEF ANTICIPE SUR LES INONDATIONS

Mon, 11/07/2016 - 09:49
L’organisme onusien en charge de la protection et de la promotion des droits des enfants à travers le monde (UNICEF) a remis un important lot de matériels à la direction générale de la protection civile. C’était au cours d’une cérémonie tenue vendredi dans les locaux du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

L’événement était conjointement présidé le chef dudit département, le tout nouveau général de brigade Salif Traoré, et la représentante adjointe de l’UNICEF au Mali, Mme Alessandra Dentice. Ils avaient à leurs côtés le directeur général de la protection civile, le colonel Seydou Doumbia et le conseiller technique, chargé de la protection sociale, représentant le ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Amadou Diallo. Plusieurs responsables de l’UNICEF et ceux du département bénéficiaire étaient également présents.

D’une valeur estimée à environ 90 millions de Fcfa,  le lot de matériels remis est composé de 1427 bâches en plastique, 24 tentes, 2000 nattes en plastique, 2240 cartons de produits de purification de l’eau (aquatab et PUR). A ceux-ci s’ajoutent 3 motopompes, 134 pulvérisateurs d’insecticide et de produits de désinfection, 500 kits d’approvisionnement familial en eau (comprenant des conteneurs d’eau, des sceaux, du savon et des comprimés de purification d’eau).

En remettant cette importante quantité de matériels à la direction générale de la protection civile, l’organisme des Nations unies est parti d’un constat malheureux qui se produit (presque) annuellement  dans notre pays. Chaque année, la période des grandes pluies s’accompagne d’importantes inondations dans de nombreuses localités du Mali. L’UNICEF a donc jugé nécessaire d’adopter une approche proactive en pré positionnant le lot de matériels nécessaires au niveau des sapeurs pompiers.

La direction générale de la protection civile se chargera de la gestion adéquate des matériels au niveau des directions régionales, en cas d’urgence. Le lot de matériels sera stocké dans les directions régionales de la protection civile de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et le district de Bamako.

Toutefois, les donateurs précisent qu’au delà des directions régionales de la protection civile, le matériel pourra également être utilisé par les directions régionales du développement social et de l’économie solidaire et par des ONG partenaires de l’UNICEF. Il doit permettre de répondre aux besoins en eau, hygiène et assainissement et en biens non alimentaires de plus de 30.000 personnes susceptibles d’être affectées par les inondations, sur un total de 61.000 personnes à risque. Soit un taux de couverture de 50%.

Cet appui est une manifestation de la ferme volonté de l’organisme onusien de renforcer les capacités du gouvernement à répondre aux besoins des personnes à risque d’inondation en cette saison de pluies sur presque la totalité du territoire.

Visiblement satisfaite, la représentante de l’UNICEF a rappelé toute l’importance de l’événement qui s’inscrit en droite ligne du renforcement du partenariat entre l’organisme qu’elle représente et la direction générale de la protection civile. Alessandra Dentice a insisté sur l’utilité du matériel en cette période hivernale tout en espérant qu’il sera utilisé à bon escient et au bénéfice des populations.

Le général de brigade Salif Traoré a salué la symbolique de cette action de l’UNICEF, à un moment où le gouvernement est en train de prendre d’importantes décisions pour assurer la sécurité de nos compatriotes sur l’ensemble du territoire national. Il a ensuite rassuré les donateurs qu’il aura personnellement un œil sur le matériel reçu afin qu’il soit utilisé à bon escient. « L’intérêt déjà c’est d’y penser à l’avance et c’est ce que vous avez fait. Nous pensons que cela permettra de renforcer la résilience des populations », a-t-il dit en s’adressant aux responsables de l’UNICEF avant de saluer le dynamisme du partenariat avec notre pays. La remise symbolique d’échantillons de matériels a mis fin à la cérémonie.

Cette initiative de l’UNICEF s’inscrit en droite ligne du programme de coopération qui le lie au gouvernement de notre pays, notamment par rapport au renforcement des systèmes de prévention et de réponses aux crises et au renforcement de la résilience des communautés face aux crises humanitaires.
Mh. TRAORE

Source : L’Essor

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Mali : Sécurité alimentaire : LA FRANCE APPORTE UNE AIDE CONSEQUENTE

Mon, 11/07/2016 - 09:47
Le jeudi 7 juillet, l’ambassadeur de France, Gilles Huberson, et la représentante résidente du Programme alimentaire mondial (PAM) au Mali, Mme Silvia Caruso, ont signé, en présence du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadoun Konaté, un protocole d’accord pour un montant de 525 millions de Fcfa (800 000 euros).

Cette contribution permettra au PAM de mobiliser plus de 150 tonnes de produits à haute valeur nutritionnelle « Plumpy Sup » pour la prise en charge de 28 440 enfants, âgés de 6 mois à 5 ans, souffrant de malnutrition aiguë modérée. Les activités de distribution de produits nutritionnels sont accompagnées de messages clés concernant les pratiques nutritionnelles essentielles à l’attention des mères.
La malnutrition constitue un problème de santé publique majeur pour notre pays. Elle touche un enfant sur trois au Mali. Elle a des conséquences graves et durables pour les enfants qui en sont atteints.
Le programme financé par la France bénéficiera à l’ensemble du pays. Un l’accent particulier sera mis sur les régions du Nord, où l’insécurité et le dysfonctionnement des marchés empêchent les familles d’avoir accès à une nourriture suffisante.
Les interventions sont mises en œuvre au sein des centres de santé communautaires et ses agents de santé. Elles s’inscrivent dans le Programme de développement sanitaire et social (PRODESS).
Depuis 2012 (année de la crise sans précédent dans notre pays), l’aide alimentaire fournie par la France s’est élevée à 5,7 milliards de Fcfa (8,7 millions d’euros).

Source : L’Essor

Categories: Afrique

Mali : Santé: La Sotelma-malitel vole au secours des CSCOM en ce mois de ramadan

Sun, 26/06/2016 - 06:35

La cérémonie de remise des dons s’est déroulée, jeudi 23 juin, à la Direction générale de Sotelma-Malitel. C’était en présence du Directeur général de Sotelma-Malitel, des responsables de la société, des représentants des CSCOM bénéficiaires et de la Fenascom. Ces dons de médicaments et de matériels médicaux ont été remis aux Centres de santé communautaires de Koulouba, Samé et de Medina-coura.

Outre, la remise des matériels de santé, la Sotelma-Malitel a réalisé des travaux de rénovation de certains centres de santé de Bamako et de l’intérieur. S’y ajoutent des forages dans certaines localités

Le Directeur de la Sotelma-Malitel, Mohamed Morchi, a demandé aux bénéficiaires de faire un bon usage des matériels avant d’assurer que sa société s’engage à perpétuer cette action au profit des populations défavorisées.

« D’autres actions humanitaires vont suivre dans les mois à venir, parce que nous allons renforcer ce côté citoyenneté de la société », a fait savoir le DG de la Sotelma-Malitel.

 

 La liste des matériels N° ARTICLES Qté 1 Microscope Electronique 1 2 Echographie 1 3 Appareil à hemocue 301 1 4 Table gynécologique 1 5 Agitateur 1 6 Spectrophotomètre 1 7 Boite d’accouchement 1 8 Bassins de lit plat 4 9 Table gynécologique locale pour les consultations post-natales 1 10 Chariot à pansement locale pour soins 1 11 Tensiomètre avec stéthoscope 1 12 Table bureau dessus bois locale 1 13 Plateau d’accouchement 1 14 Toise adulte 1 15 Paravent locale 1 16 Ciseaux droit 8 17 Pinces à Dissèque 6 18 Pinces Kocher 6 19 Haricot réniforme 21 20 Lampe gynécologique locale 1 21 lampe scialytique 1 22 Gants d’examen, 130 23 Alcool 90° 51 24 coton 60 25 Bétadine solution 44 26 Lian Scénic adulte 2 27 CRP – 100 Test 3 28 Cholestérol HDL directe 40 ml 3 29 Cholestérol LDL directe 40 ml 3 30 Glucose 4 X 100 ml 3 31 Créatinine 4 X 100 ml 3 32 Calcium OCC 4 X 100 ml 3 33 AST 3 X 100 ml 3 34 ALT / GPT 3 X 100 ml 3 35 Acide urique 4 X 100 ml 3

La rédaction

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Somalie: 11 civils tués dans une attaque shebab contre un hôtel de Mogadiscio

Sat, 25/06/2016 - 22:39

Onze personnes ont été tuées samedi dans une nouvelle attaque des insurgés islamistes somaliens shebab contre un hôtel de la capitale Mogadiscio avec un mode opératoire désormais éprouvé: l’explosion d’une voiture piégée suivie d’un commando qui pénètre dans l’établissement.

« Les forces spéciales ont mis fin à leur siège après avoir tué trois assaillants à l’intérieur de l’hôtel. Onze civils, dont deux médecins, ont été tués dans l’attaque », a déclaré à la presse le porte-parole du ministre de la Sécurité, Abdi Kamil Shukri. Outre ces victimes, l’attaque a fait une vingtaine de blessés, selon l’un des responsables des secours.

Il était environ 16H30 (13H30 GMT) samedi lorsqu’une forte déflagration a secoué la capitale somalienne, suivie d’un épais panache de fumée s’élevant dans le ciel bleu de Mogadiscio: les shebab venaient de faire exploser une voiture piégée conduite par un kamikaze contre l’enceinte de l’hôtel Naasa Hablood, situé dans la partie sud de la ville.

Dans la foulée, un photographe de l’AFP et plusieurs témoins ont entendu des tirs à l’arme automatique en provenance de la direction de l’hôtel. Cauchemar des forces de sécurité, le commando avait réussi à pénétrer dans le Naasa Hablood, un établissement souvent fréquenté par des hommes politiques et des membres de la diaspora somalienne.

Très rapidement après le début de l’attaque, le quartier avait été bouclé par les forces de sécurité somaliennes qui entamaient alors un siège de plusieurs heures. Selon un témoin, Adan Ibrahim, un nombre indéterminé de personnes a pu fuir l’hôtel grâce à une porte située à l’arrière de l’établissement.

Comme souvent, les shebab ont revendiqué l’attaque alors que celle-ci était encore en cours. « Des membres lourdement armés de la brigade commando des combattants shebab ont lancé une attaque coordonnée contre l’hôtel Naasa Hablood cet après-midi », ont-ils déclaré dans un communiqué posté sur le compte Telegram de leur antenne Radio Andalus.

Le communiqué précise que l’attaque a débuté par l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze, pour permettre au commando, dont on ignore le nombre, de pénétrer dans l’hôtel.

– Stocks d’explosifs –

Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont mené ces derniers mois plusieurs opérations en tous points similaires contre certains des hôtels les plus en vue de la capitale somalienne

L’attaque de samedi intervient un peu plus de trois semaines après celle de l’hôtel Ambassador, qui avait fait 10 morts le 1er juin. Le face-à-face entre les assaillants et les forces de sécurité avaient alors duré plus de douze heures.

Le 1er novembre dernier, une douzaine de personnes avaient été tuées dans l’attaque de l’hôtel Sahafi, situé au centre de Mogadiscio et fréquenté par des parlementaires, des fonctionnaires et des hommes d’affaires.

Plus récemment, fin février, les shebab avaient aussi attaqué l’hôtel YSL situé dans le centre-ville de la capitale somalienne avec une voiture remplie d’explosifs. Mais ils n’étaient pas parvenus à pénétrer dans l’établissement.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), déployée depuis 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions mais contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils orchestrent des opérations de guérilla et des attentats-suicides – souvent jusque dans la capitale – contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l’Amisom.

Ces derniers mois, ils ont ainsi revendiqué des opérations spectaculaires, tant à Mogadiscio que contre des bases de l’Amisom.

En janvier, les shebab avaient entièrement détruit une base du contingent kényan de l’Amisom à El-Adde, dans le sud de la Somalie, troisième attaque en quelques mois contre des bases de la mission africaine, au cours desquelles ils ont fait main basse sur de l’armement et d’importants stocks d’explosifs.

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Somalie: au moins sept morts dans une attaque shebab contre un hôtel de Mogadiscio

Sat, 25/06/2016 - 21:51

Au moins sept personnes ont été tuées samedi dans une nouvelle attaque des insurgés islamistes somaliens shebab contre un hôtel de la capitale Mogadiscio suivant un mode opératoire désormais éprouvé: l’explosion d’une voiture piégée suivie d’un commando qui pénètre dans l’établissement.

« L’attaque est terminée et tous les assaillants ont été tués », a déclaré à la presse, samedi dans la soirée, le maire de Mogadiscio, Yusuf Hussein Jimale, tout en refusant de donner des informations sur le nombre de victimes ou d’assaillants.

Selon des sources policière et médicale, le bilan de l’attaque est désormais d’au moins sept morts et plus de 20 blessés. Un précédent bilan faisait état de cinq morts.

Il était environ 16H30 (13H30 GMT) samedi lorsqu’une forte déflagration a secoué la capitale somalienne, suivie d’un épais panache de fumée s’élevant dans le ciel bleu de Mogadiscio: les shebab venaient de faire exploser une voiture piégée conduite par un kamikaze contre l’enceinte de l’hôtel Naasa Hablood, situé dans la partie sud de la ville.

Dans la foulée, un photographe de l’AFP et plusieurs témoins ont entendu des tirs à l’arme automatique en provenance de la direction de l’hôtel. Cauchemar des forces de sécurité, le commando avait réussi à pénétrer dans le Naasa Hablood, un établissement souvent fréquenté par des hommes politiques et des membres de la diaspora somalienne.

Très rapidement après le début de l’attaque, le quartier avait été bouclé par les forces de sécurité somaliennes qui entamaient alors un siège de plusieurs heures. Selon un témoin, Adan Ibrahim, un nombre indéterminé de personnes a pu fuir l’hôtel grâce à une porte située à l’arrière de l’établissement.

Comme souvent, les shebab ont revendiqué l’attaque alors que celle-ci était encore en cours. « Des membres lourdement armés de la brigade commando des combattants shebab ont lancé une attaque coordonnée contre l’hôtel Naasa Hablood cet après-midi », ont-ils déclaré dans un communiqué posté sur le compte Telegram de leur antenne Radio Andalus.

Le communiqué précise que l’attaque a débuté par l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze, pour permettre au commando, dont on ignore le nombre, de pénétrer dans l’hôtel.

– Stocks d’explosifs –

Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont mené ces derniers mois plusieurs opérations en tous points similaires contre certains des hôtels les plus en vue de la capitale somalienne

L’attaque de samedi intervient un peu plus de trois semaines après celle de l’hôtel Ambassador, qui avait fait 10 morts le 1er juin. Le face-à-face entre les assaillants et les forces de sécurité avaient alors duré plus de douze heures.

Le 1er novembre dernier, une douzaine de personnes avaient été tuées dans l’attaque de l’hôtel Sahafi, situé au centre de Mogadiscio et fréquenté par des parlementaires, des fonctionnaires et des hommes d’affaires.

Plus récemment, fin février, les shebab avaient aussi attaqué l’hôtel YSL situé dans le centre-ville de la capitale somalienne avec une voiture remplie d’explosifs. Mais ils n’étaient pas parvenus à pénétrer dans l’établissement.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), déployée depuis 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions mais contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils orchestrent des opérations de guérilla et des attentats-suicides – souvent jusque dans la capitale – contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l’Amisom.

Ces derniers mois, ils ont ainsi revendiqué des opérations spectaculaires, tant à Mogadiscio que contre des bases de l’Amisom.

En janvier, les shebab avaient entièrement détruit une base du contingent kényan de l’Amisom à El-Adde, dans le sud de la Somalie, troisième attaque en quelques mois contre des bases de la mission africaine, au cours desquelles ils ont fait main basse sur de l’armement et d’importants stocks d’explosifs.

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Somalie: au moins cinq morts dans une attaque shebab

Sat, 25/06/2016 - 19:45

Au moins cinq personnes ont été tuées dans une nouvelle attaque des insurgés islamistes somaliens shebab contre un hôtel de la capitale Mogadiscio suivant un mode opératoire désormais éprouvé: l’explosion d’une voiture piégée suivie d’un commando qui pénètre dans l’établissement.

Il était environ 16H30 (13H30 GMT) samedi lorsque une forte déflagration a secoué la capitale somalienne, suivie d’un épais panache de fumée s’élevant dans le ciel bleu de Mogadiscio: les shebab venaient de faire exploser une voiture piégée conduite par un kamikaze contre l’enceinte de l’hôtel Naasa Hablood, situé dans la partie sud de la ville.

Dans la foulée, un photographe de l’AFP et plusieurs témoins ont entendu des tirs à l’arme automatique en provenance de la direction de l’hôtel. Cauchemar des forces de sécurité, le commando avait réussi à pénétrer dans le Naasa Hablood.

« Ce que nous savons, c’est qu’il y a au moins cinq victimes, dont trois gardes de sécurité, et six autres personnes sont blessées », a déclaré à l’AFP un responsable de la police, Ibrahim Mohamed, en fin d’après-midi.

A 19H00, alors que la nuit était tombée sur la capitale somalienne, des coups de feu sporadiques en provenance de l’hôtel étaient encore entendus, selon des témoins.

On ignorait en début de soirée si un ou plusieurs assaillants étaient encore retranchés dans le Naasa Hablood, un établissement souvent fréquenté par des hommes politiques et des membres de la diaspora somalienne.

Toutefois, selon le responsable policier Ibrahim Mohamed, « les forces de sécurité ont réussi à investir l’hôtel et sont en train de finir de le sécuriser ». Très rapidement après le début de l’attaque, le quartier avait été bouclé par les autorités et les journalistes étaient dans l’impossibilité de s’approcher de l’hôtel.

Par ailleurs, un témoin, Adan Ibrahim, a expliqué à l’AFP qu’un nombre indéterminé de personnes avaient pu fuir l’hôtel pendant l’attaque grâce à une porte située à l’arrière de l’établissement.

Comme souvent, les shebab ont revendiqué l’attaque alors que celle-ci était encore en cours, dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux.

« Des membres lourdement armés de la brigade commando des combattants shebab ont lancé une attaque coordonnée contre l’hôtel Naasa Hablood cet après-midi », ont-ils déclaré dans ce communiqué posté sur le compte Telegram de leur antenne Radio Andalus.

Le communiqué précise que l’attaque a débuté par l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze, pour permettre au commando, dont on ignore le nombre, de pénétrer dans l’hôtel.

– Stocks d’explosifs –

Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont mené ces derniers mois plusieurs opérations en tous points similaires contre certains des hôtels les plus en vue de la capitale somalienne

L’attaque de samedi intervient un peu plus de trois semaines après celle de l’hôtel Ambassador, qui avait fait 10 morts le 1er juin. Le face-à-face entre les assaillants et les forces de sécurité avaient alors duré plus de douze heures.

Le 1er novembre dernier, une douzaine de personnes avaient été tuées dans l’attaque de l’hôtel Sahafi, situé au centre de Mogadiscio et fréquenté par des parlementaires, des fonctionnaires et des hommes d’affaires.

Plus récemment, fin février, les shebab avaient aussi attaqué l’hôtel YSL situé dans le centre-ville de la capitale somalienne avec une voiture remplie d’explosifs. Mais ils n’étaient pas parvenus à pénétrer dans l’établissement.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), déployée en 2007 en Somalie, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides – souvent jusque dans la capitale – contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l’Amisom.

Ces derniers mois, ils ont revendiqué des opérations spectaculaires, tant à Mogadiscio que contre des bases de l’Amisom.

En janvier, ils avaient ainsi entièrement détruit une base du contingent kényan de l’Amisom à El-Adde, dans le sud de la Somalie, troisième attaque en quelques mois contre des bases de la mission africaine, au cours desquelles les shebab ont fait main basse sur de l’armement et d’importants stocks d’explosifs.

Categories: Afrique

Mali : les organisations de droits humains réclament justice pour les victimes des violences sexuelles dans le nord

Sat, 25/06/2016 - 16:39
Me Moctar Mariko Plusieurs organisations maliennes des droits de l’homme ont plaidé vendredi en faveur de la protection des droits des femmes et de leur prise en compte effective dans la résolution de la crise malienne dans le nord du pays.

La prise en compte de ces droits est indispensable pour le retour à une paix durable et à l’Etat de droit, a estimé un de leurs porte-paroles, Moctar Mariko de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), au cours d’une conférence de presse.

Les organisations des droits humains ont exhorté les autorités politiques et judiciaires maliennes à allouer des ressources suffisantes pour assurer la prise en charge médicale, sociale, psychologique, judiciaire et la fourniture de moyens de subsistances aux victimes des violences sexuelles liées au conflit dans le nord du Mali.

Elles ont souhaité que les autorités politiques et judiciaires maliennes soutiennent les organisations locales de défense des droits des femmes qui fournissent de tels services.

M. Mariko a plaidé pour « le renforcement de capacités techniques et matérielles des magistrats traitant les dossiers relatifs à ces crimes pour leur permettre de mener en toute indépendance l’instruction judicaire ».

Les mêmes organisations encouragent la communauté internationale et notamment la MINUSMA à appuyer la mise en place d’une commission d’enquête internationale, prévue à l’article 46 de l’accord d’Alger, chargée de faire la lumière sur tous les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et autres violations graves des droits humains y compris les violences sexuelles et basées sur le genre.

« En dépit des plaintes pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité déposées par nos organisations en 2014 et 2015, et les dispositions de l’Accord de paix en faveur de la protection des droits de l’homme dont l’application tarde à se concrétiser, aucune mesure significative n’a été prise en faveur des victimes de violences sexuelles », ont regretté M. Moctar Mariko et la présidente du Wildaf Mali, Mme Bintou Founè Samaké.

Au total, 113 plaintes (80 plaintes pour femmes et filles victimes en 2014 et en 2015, 33 plaintes pour victimes de crimes internationaux commis lors de l’occupation de Tombouctou) ont été déposées par les organisations de défense de droits humains par rapport aux violences sexuelles liées au conflit au Mali, ont-ils indiqué.

« A l’exception d’une trentaine d’auditions faites par les juges d’instruction en charge des dossiers, les enquêtes judicaires n’ont connu aucune avancée significative et certains suspects ont même été libérés », ont regretté les organisations de défense des droits humains. Fin

Source: Agence de presse Xinhua
Categories: Afrique

Mali : AMAP : Le nouveau patron veut nettoyer !

Sat, 25/06/2016 - 16:34

Le directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) Abdoulaye Traoré, veut passer à la vitesse supérieure. Il veut donner une autre image à cette boite, notamment avec de nombreuses réformes à mettre en œuvre.

Dès sa prise de service, le nouveau patron a pris une décision très courageuse : il a mis fin aux contrats de certains cadres qui sont déjà à la retraite. Ils ont servi avec loyauté et dignité le quotidien national L’Essor, mais continuaient de servir la maison avec des contrats.

C’est ainsi qu’ils pouvaient, par leur expertise, apporter leur touche à la correction du journal. Suite à la décision du nouveau directeur général de se passer de leurs services, ces cadres ont carrément libéré la boite, il y a seulement deux semaines. Selon nos informations, ils sont une dizaine de personnes dans ce cas dont les frères Drabo.

A.B. HAÏDARA

Source :  Aujourd’hui-Mali

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