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Updated: 1 week 6 days ago

Mali : Le gouvernement du Mali menace l’opposition démocratique.

Mon, 06/06/2016 - 18:24
Choguel Kokalla Maïga ministre de la communication

1- le 26 mai, lors d’une interview sur RFI, ( lien ci1dessous), Tiébilé Dramé regrette qu’il n’y ait ni paix ni réconciliation, un an après la signature de l’Accord d’Alger. Il parle de la détérioration de la situation sécuritaire, de l’instabilité qui se « métastase » dans la sous- région.

http://www.rfi.fr/emission/20160526-mali-tiebile-drame-caracterise-dirigeants-autisme

2- une semaine après, le vendredi 3 juin, le Gouvernement répond à Tiébilé Dramé: Choguel Maïga parle « d’insécurité résiduelle »,  reproche à Dramé de  » démobiliser le Mali et les Maliens et le menace:  » il y a des limites à ne pas franchir » ( voir lien ci-dessous)

http://www.rfi.fr/emission/20160603-choguel-maiga-tiebile-drame-nord-mali-boubacar-keita-paix-reconciliation-terrorism

3- le 5 juin: la CEDEAO livre son analyse: l’organisation sous -régionale exprime sa vive préoccupation, face à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, marquée par la recrudescence des attaques terroristes….. ». Elle ajoute que  » cette situation constitue une menace pour l’ensemble de la sous-région » ( crainte de la métastase…).  Sur Kidal:  la CEDEAO « exprime son indignation face à la situation à Kidal où, un an après la signature de l’Accord, le Gouvernement et les Forces de Défense et de Sécurité du Mali n’ont toujours pas accès pour une sécurisation complète du territoire national et exige que cette situation prenne fin ». Sur Kidal. Dramé soulignait qu’un an après Alger, cette région échappe toujours au contrôle de l’État et qu’à 10 kms de Tombouctou, il n’y a plus d’État ». En conclusion, on peut dire que la CEDEAO rejoint les analyses de l’opposition; et si la déclaration finale du sommet de Dakar (4-5 juin 2016) est, comme le dit M. Nimaga, inspirée par IBK, pourquoi donc le Gouvernement  et Choguel menacent-ils l’opposition ( » il y a des limites à ne pas franchir »)? ——————————–
Mahamadou Cissé Paris

Categories: Afrique

Mali : Message de l’Ambassadeur Paul Folmsbee à l’occasion du Ramadan

Mon, 06/06/2016 - 17:32

Au nom de l’Ambassade américaine à Bamako et du peuple américain, je tiens à exprimer mes vœux les plus sincères au peuple malien pour un Ramadan béni et paisible.

Je voudrais vous inviter à vous joindre à moi afin de prier pour la paix et la concorde universelles, et pour le bonheur et la prospérité dans un monde apaisé et tolérant. En cette terre hospitalière du Mali, j’ai eu le grand plaisir de prendre part à un iftâr chaleureux et convivial l’année dernière. Je vous souhaite a vous et à vos familles la même chose. Je suis profondément honoré d’être ici dans votre pays en tant que représentant du peuple et du gouvernement américains.

«Ramadan Kareem», mes vœux les plus sincères de Ramadan à tous les Maliens.

Categories: Afrique

Mali : Communique de l’EDM-SA : Avis de coupure d’électricité

Mon, 06/06/2016 - 17:25

En raison des travaux de remise en service du 2ème transformateur du poste de Kalaban-Coro afin d’améliorer la qualité du service dans la distribution d’électricité, la Société Energie du Mali-S.A informe son aimable clientèle que le courant sera coupé dans les quartiers suivants : le samedi 28 mai de 07 h à 17 h 00 à Kalaban-Coro, Kalaban-Coura, Niamacoro, une partie de Daoudabougou, Baco-Djicoroni ACI Sud et Ouest, Kabala, Tièbani. La reprise du service normal pourra intervenir plutôt que prévue, les abonnés sont priés de considérer les installations comme sous tension. Sachant que cette coupure d’électricité momentanée causer des désagréments, la   Société Energie du Mali-S.A présente d’avance ses sincères excuses à son aimable clientèle.

La Direction Générale

Source: EDM SA

Categories: Afrique

Mali : Quinzaine de l’Environnement : La jeunesse de Kayes exprime son ras-le-bol

Mon, 06/06/2016 - 17:15

(image archive)

La cité des rails abrite depuis quelques jours, la quinzaine de l’environnement, organisée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable. Ecartée de l’organisation de la quinzaine de l’environnement, les jeunes de Kayes ont tenu à faire connaitre leur mécontentement.

Ils ont  profité de la venue de l’épouse du chef de l’Etat pour exprimer leur désapprobation. Les jeunes  ont bruyamment manifesté à l’aéroport Kayes Dag-Dag,avec des pancartes à la main sur lesquelles on pouvait lire «Stop à la non considération  des jeunes, nous sommes des jeunes conscients, la jeunesse n’a pas été impliquée ». D’habitude considérée comme des jeunes passifs, « le réveil »  brutal de la jeunesse kayesienne constitue un désaveu cinglant pour les organisateurs, qui auront beaucoup de mal à faire passer leur message. La quinzaine,à coup sûr, porte un plomb dans l’aile. En tout état de cause, cette manifestation est un avertissement sans pour les autorités, qui doivent désormais demander l’avis de la jeunesse dans tout ce qu’elles entreprendront à Kayes. Que cela tienne pour dit. Comprendra qui pourra.

Abdrahamane Sissoko
Le pays
Categories: Afrique

Le Niger promet de « laver l’affront » après l’attaque de Boko Haram

Mon, 06/06/2016 - 16:51

Le Niger lavera l' »affront » subi vendredi par son armée, qui a perdu trente hommes dans une attaque massive du groupe islamiste nigérian Boko Haram à Bosso, une localité du Niger proche du Nigeria, a promis son ministre de la Défense, Hassoumi Massoudou.

« Il faudra continuer à se battre, il faudra que cet affront soit lavé, il n’y a rien à faire, il faut que ce soit vengé! », a lancé dimanche le ministre aux soldats de la garnison de Bosso, selon des images de la télévision d’Etat diffusées lundi.

A Bosso, le ministre a visité « des positions militaires » en compagnie de plusieurs chefs de l’armée et du général nigérian Lamidi Adeosun, patron de la force multinationale contre Boko Haram (Nigeria, Niger, Cameroun, Tchad).

Le ministre a également sillonné la ville pour voir « l’ampleur des dégâts » causés par les insurgés islamistes, a souligné la télévision, sans cependant diffuser l’ensemble des images des « dégâts » enregistrés. On peut toutefois voir sur ces images un camion de transport de troupes de l’armée calciné et une ville fantôme, vidée de ses quelque 20.000 habitants et réfugiés nigérians.

« C’est terrible, tout le Niger pleure », a déploré le ministre, qui s’est dit « profondément meurtri » après la visite du champ de bataille. Ce qui s’est passé « sera malheureusement gravé dans l’histoire de notre peuple », a-t-il dit.

Il a exhorté les soldats à avoir « le moral relevé »: cette « guerre, nous l’emporterons », a-t-il lancé.

« Des centaines d’assaillants » du groupe Boko Haram ont attaqué vendredi soir le poste militaire de reconnaissance de Bosso, tuant 30 militaires nigériens et 2 militaires nigérians, selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense.

Il s’agit d’une des attaques les plus meurtrières menées par Boko Haram au Niger depuis que ce pays est entré en guerre contre les insurgés en février 2015. Le 25 avril 2015, Boko Haram avait anéanti une position militaire sur le lac Tchad, faisant 74 morts, dont 28 civils. Trente-deux soldats avaient également été portés disparus.

Vendredi, les éléments de Boko Haram « ont pris le contrôle de la ville temporairement aux cris de Allahou Akbar (Dieu est le plus grand, ndlr) », avant d’en être « délogés » par des renforts de l’armée le lendemain matin, selon une source sécuritaire nigérienne.

Ils ont brûlé des édifices publics et emporté des vivres, des médicaments et des véhicules, a précisé Elhaj Aboubacar, un habitant de Bosso, joint par l’AFP par téléphone.

Des milliers d’habitants ont fui la ville pour « des zones plus sûres », a indiqué de son côté lundi une source onusienne ayant requis l’anonymat.

Dans un communiqué, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey a souligné lundi que eau, nourriture, abris et soins médicaux étaient « les besoins les plus urgents » pour ces déplacés.

Selon Ocha, les missions d’aide humanitaire vers Bosso sont pour le moment « suspendues » pour des « raisons de sécurité ».

L’attaque de vendredi intervient alors que la Force multinationale mixte s’apprête à lancer une offensive « décisive » contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad.

Bosso est un petit bourg à un jet de pierre du Nigeria dans le bassin du lac où les éléments de Boko Haram se sont installés après avoir été chassés de plusieurs de leurs fiefs dans le nord-est du Nigeria.

Categories: Afrique

Nigeria: le président Buhari à Londres pour des raisons de santé

Mon, 06/06/2016 - 15:15

Le président nigérian Muhammadu Buhari a embarqué lundi pour Londres, reconnaissant des problèmes de santé, mais il s’est voulu rassurant malgré l’annulation de plusieurs déplacements récemment.

« J’ai déjà dit aux Nigérians que je partais pour 10 jours pour faire examiner mon oreille », a-t-il déclaré aux journalistes au moment de monter à bord de l’avion présidentiel à Abuja, la capitale, avec son médecin personnel.

La présidence a annoncé dimanche soir que M. Buhari, 73 ans, avait « une otite persistante » et qu’on lui avait conseillé de consulter un otorhinolaryngologiste dans la capitale britannique, « à titre purement préventif ».

Le vice-président Yemi Osinbajo dirigera le pays en son absence, comme le prévoit la Constitution.

L’état de santé de M. Buhari fait l’objet de nombreuses rumeurs. Mais la présidence nigériane a toujours été très réticente à communiquer sur les maladies de ses hôtes par le passé.

L’ancien président Umaru Musa Yar’Adua est décédé dans l’exercice de ses fonctions en 2010, des suites d’une maladie des reins entourée du plus grand secret.

Au terme d’une période de flottement, son vice-président, Goodluck Jonathan, est devenu président par intérim.

L’ancien dictateur militaire Sani Abacha est également mort au pouvoir en 1998. D’une crise cardiaque, selon la version officielle, mais jusqu’à présent les rumeurs persistent quant à la cause exacte de son décès.

Un journaliste nigérian a fait remarquer lundi à M. Buhari que les Nigérians étaient particulièrement inquiets quand leurs présidents tombaient malade, au vu de l’histoire récente. Ce à quoi le chef de l’Etat a rétorqué: « Y a-t-il qui que ce soit qui ne tombe jamais malade? »

M. Buhari a annulé trois visites ces deux dernières semaines: Une à Lagos, la capitale économique, une dans le sud pétrolifère du pays, théâtre depuis le début de l’année d’une série d’attaques de rebelles, et un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Il est aussi apparu affaibli lors d’un sommet sécuritaire à Abuja le 14 mai et lors d’une intervention télévisée pour le premier anniversaire de son accession au pouvoir, le 29 mai.

Categories: Afrique

Mali : Blocage dans le processus de paix : Le gouvernement et les groupes armés s’accusent

Mon, 06/06/2016 - 14:51

La 9ème réunion du Comité de suivi de l’accord d’Alger, qui devait se tenir le week-end dernier à Bamako, a été reportée une nouvelle fois. Le gouvernement et les groupes armés ne sont pas parvenus à un compromis autour du processus de mise en place des autorités intérimaires. Aucune date n’est pour le moment fixée. Mais la Plateforme et la CMA ont décidé de suspendre leur participation aux travaux des sous-comités qui étaient prévus pour les 1er et 2 juin derniers et du comité de suivi.

La réunion d’Alger qui s’est achevée en début de semaine avait pour but de «lever les blocages» dans le processus. Au final, elle n’a pas permis de faire bouger les lignes.

Dans un communiqué conjoint, la CMA et la Plateforme ont décidé de suspendre leur participation aux sous-comités. Du coup, la 9ème réunion du Comité de suivi de l’accord a été reportée.

Les mouvements armés reprochent au gouvernement «son manque de volonté à trouver des solutions consensuelles à la mise en place des autorités intérimaires et pour la suite de la mise en œuvre de l’accord». Ils exigent que ces autorités intérimaires soient «installées en priorité dans toutes les régions du Nord».

Une position que récuse le gouvernement, pour qui, les groupes armés font «une mauvaise interprétation» du texte de l’accord. Selon la partie gouvernementale, «la mise en place des autorités intérimaires concerne en premier lieu les communes où existent des dysfonctionnements dans les conseils communaux».

Avec Tamani
Le débat

Categories: Afrique

Mali : Enseignement supérieur : Vers une restriction des pouvoirs des Recteurs ?

Mon, 06/06/2016 - 14:44

L’université de Bamako, qui est l’une des plus jeunes universités de l’Afrique occidentale, a ouvert ses portes en 1996. Pour résorber les difficultés récurrentes auxquelles l’enseignement supérieur était confronté à savoir les effectifs pléthoriques, le déficit d’enseignants, le chevauchement des années universitaires, le manque de support administratif et pédagogique…en juillet 2011, des reformes ont été entreprises pour aboutir à la création de plusieurs entités universitaires. Et cela par le biais de la scission de l’université de Bamako qui regroupait dans le temps toutes les facultés. Depuis lors, l’ancienne université de Bamako compte quatre universités dirigées par des recteurs.

Il convient de rappeler qu’au Mali, le recteur est nommé par décret pris en conseil des Ministres après appel à candidature. Son mandat est de cinq ans renouvelable une seule fois. Il est assisté d’un vice-recteur, d’un Secrétaire Général et des services administratifs et techniques propres. Le recteur a autorité sur l’ensemble des personnels en fonction à l’université. Il exerce à leur égard le pouvoir hiérarchique ainsi que les pouvoirs disciplinaires et de nomination. En cas de faute grave commise dans l’exercice de ses fonctions, le Recteur peut être démis de ses fonctions par le ministre chargé de l’enseignement supérieur.


Cependant il nous revient que, dans le but de réduire les pouvoirs des recteurs de nos différentes universités, le département de tutelle est en phase de modifier les projets de décrets portant modification de certaines dispositions des décrets fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement des universités du Mali. En effet, le département souhaiterait désormais avoir un contrôle sur les services les plus stratégiques des rectorats. Il s’agirait notamment des services financiers et ceux en charge du patrimoine. Sans occulter la possibilité pour le ministre de tutelle de révoquer un recteur pour des raisons autres que celles prévues dans le cadre de la faute lourde. ‘’Soit pour incompétence ou pour incompatibilité d’humeur par exemple’’. Il s’agira plus ou moins d’ouvrir une boite de pandore qui était jusque là fermée et qui limitait, au grand bonheur des recteurs, le champ d’action du ministre de tutelle.

À en croire un acteur bien éclairé du secteur de l’enseignement supérieur de notre pays, si jamais lesdites modifications des projets de décrets sont validées en conseil des Ministres, les recteurs ne seront désormais que de simples figurants obligés de se pliier à toutes les exigences du Ministre de tutelle. Selon ce dernier, cela va sans doute entrainer des disfonctionnements qui vont rétrogradés notre système d’enseignement supérieur en arrière. Visiblement très en colère, ce dernier estime que le Ministre Tall est en train de vouloir mettre en application des stratégies pour remplir les caisses de son parti. « En Côte d’Ivoire, au Niger et dans plusieurs autres pays, le Recteur à un rang de Ministre. Je pense que le Mali doit en faire autant afin que nos universités puissent produire les résultats escomptés », a-t-il insisté. En guise de conclusion, notre interlocuteur dira que le Ministre Tall veut faire de nos universités des vaches laitières qu’il pourra traire à sa guise.

Selon une autre source bien informée, la modification de ces décrets trouve une explication plus ou moins rationnelle dans l’inefficacité de certains recteurs et leur incapacité à faire face aux défis de leurs structures respectives. Des autorités qui se retrouvent ainsi intouchables malgré leurs insuffisances. D’où la nécessite de réadapter les textes en fonction d’une culture de résultats. Toujours selon notre interlocuteur, cette révision pourrait également s’expliquer par les cas d’abus constatés chez certains recteurs, sciemment ou involontairement, dans le cadre de la gestion de certains dossiers.

Entre la restriction des pouvoirs de certains (les recteurs), logique d’un point de vue, et l’extension des pouvoirs du ministre de tutelle sur des entités universitaires se voulant de plus en plus autonomes avec les risques d’instrumentalisation…devrait se trouver la quintessence de ce débat qui nous réserve de multiples rebondissements dans les semaines à venir.

KANTAO Drissa
Le flambeau

Categories: Afrique

Mali : A Kidal, une ONG fait la pluie et le mauvais temps

Mon, 06/06/2016 - 14:32

La population vient une nouvelle fois de manifester à Kidal. Lassée d’attendre l’établissement d’une administration pérenne et le retour à un quotidien décent, la ville a exprimé pacifiquement son ras-le-bol. Ses pseudos  administrateurs jouent la politique du pire, tantôt en détruisant l’aéroport, tantôt en claquant la porte du Comité de Suivi des Accords à Bamako. Les Kidalois réclament a minima une juste distribution des ressources et la fin des passe-droits.

La ville de Kidal est aujourd’hui gouvernée par des dirigeants illégitimes. Des groupes signataires se sont approprié la ville  et empêchent le retour des services de l’Etat. Plus de police, plus d’école. A la place, des coordinations sécuritaires, des medersas, des comités, des commissions humanitaires … et quelques ONG.

Il faut savoir  que l’on ne s’improvise pas humanitaire à Kidal, même avec tout le savoir-faire requis. Pour œuvrer dans le domaine sanitaire, éducatif ou encore de l’eau il est nécessaire d’avoir été adoubé par une ONG locale qui fait la pluie et le beau temps. Il s’agit de SOLISA.

Derrière l’acronyme de « Solidarité pour le Sahel », une organisation toute acquise aux intérêts d’un clan : celui des familles Ag Intallah et Ag Albacher, toutes proches de Iyad Ag Ghaly …  Intamadou Ag Albacher était conseiller communal de Tin Essako et président de l’Assemblée régionale de Kidal. Il dirige aujourd’hui la commission humanitaire de la ville, placée sous la coupe d’Attayoub Ag Intallah, qui fut jadis maire de Kidal. Ce dernier se sert de SOLISA  pour répartir l’aide humanitaire. Pourquoi l’Etat malien l’a-t-il dépossédé de son passeport diplomatique ?  Probablement à cause de ses liens trop étroits avec le leader d’Ansar Dine.

A Kidal, personne n’ignore que le propre frère d’Ag Albacher, Ablil, était un trafiquant de drogue et d’armes notoire. Arrêté en 2010, il avait été reconnu comme tête de pont d’un vaste trafic … qui n’a toujours pas cessé depuis. Il est devenu l’un des hommes les plus riches du HCUA ! De là à cogérer le trafic de médicaments avec son frère il n’y avait qu’un pas. La mise hors service de l’aéroport par quelques uns de ses compères du HCUA a constitué une formidable aubaine pour ce réseau. Pire encore, il canalise l’aide alimentaire pour nourrir ses propres combattants, chose impensable et tellement contraire à l’éthique humanitaire.

Quel bilan pour SOLISA ? On ne peut que s’étonner que cette structure soit devenue incontournable pour négocier les autorisations d’activité délivrées aux autres ONG, les faire accepter dans certains villages, déterminer et sécuriser les itinéraires de convois humanitaires ou les missions de prospection …

Sécuriser face à quelle menace ? Celle d’Ansar Dine évidemment. SOLISA est la seule ONG à évoluer sur les terres du groupe terroriste. Etrange et inquiétant … SOLISA joue un double jeu, cela ne fait plus aucun doute. La canalisation des vivres, la délivrance de permis et la sanctuarisation de territoires tiennent davantage de pouvoirs de police que de l’action humanitaire. Il y a là une ambigüité à lever sans tarder.  La population de Kidal qui vient de marcher pacifiquement est manipulée par les complices d’Ag Ghaly. Elle aspire légitimement à la justice sociale et réclame désormais la vérité.

Paul-Louis Koné

Categories: Afrique

Mali : Quartier Bamako-coura en Commune III du District de Bamako : La visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta objet de moult commentaires

Fri, 03/06/2016 - 09:25
le Président de la Commission Défense à l’Assemblée Nationale du Mali, Monsieur Karim Keïta Les habitants de Bamako-coura qui ont reçu la visite du fils du président de la République, l’Honorable Karim Kéïta, le jeudi 19 mai dernier, n’en reviennent toujours pas. Pourquoi cette visite de l’Honorable député dans cette circonscription qui n’est pas celle où il a été élu ? Ne cessent encore de s’interroger des hommes et des femmes que le fils du président de la République est venu saluer ce jour-là aux environs de 17 heures.

Ce sont, en effet, ses Tontons du grin situé en face du siège de l’ADEMA-PASJ, qu’il était venu saluer dans un cadre strictement privé. Il a ensuite fait le déplacement auprès des Tontons de deux autres grins situés dans les parages. Djibril Sy et votre fidèle serviteur lui ont servi de guides lors de ces « visites de courtoisie » rendues aux Tontons, mais aussi à tous ceux qui avaient accouru, des quatre coins du quartier, pour serrer la main de l’Honorable député.

En toute humilité et dans le respect

Voilà qu’une visite strictement privée s’est transformée en un mini-bain de foule. Tous semblaient être séduits par la grande humilité, la courtoisie et le respect dans les propos mais aussi par le dynamisme du jeune député que la plupart des Tontons, Tantis et autres n’avaient vu hormis à la télé.

Rappelons qu’à son arrivée, l’Honorable député avait été reçu dans le bureau de Youssouf Sidibé dit Youssoufa, où un bref échange d’amabilités a eu lieu. Cela en présence, outre du maître des lieux, Youssoufa, des deux personnes susmentionnées. Là, au nom de l’ensemble des Tontons, Tantis et autres, ceux-ci ont remercié l’Honorable Karim Kéïta pour « cette visite aux Tontons » et loué le courage et la détermination du président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale suite aux visites de terrain qu’il vient d’effectuer dans les régions du nord du pays et à Mopti. A cette occasion, des vœux ont été formulés pour un retour rapide de la paix dans le septentrion et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Cette visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta, qui a été hautement appréciée, continue encore de faire l’objet de moult commentaires dans ce quartier populaire. 

MF

Source : L’Intelligent Mali

Categories: Afrique

Mali : Le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, denonce : « Les terroristes bénéficient de la complicité au sein des mouvements signataires des accords »

Fri, 03/06/2016 - 09:24
Face à l’escalade meurtrière au nord, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, ne mâche plus ses morts. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le diplomate tchadien  dénonce certains forfaits surtout le  fait que les terroristes « bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords ».

En l’espace de dix jours fin mai, six Tchadiens et cinq Togolais ont péri dans des embuscades probablement menées par des groupes jihadistes. Le 31 mai, une attaque a tué un autre Casque bleu à Gao, ainsi que trois prestataires de services maliens. Soixante-dix casques bleus sont morts dans le bourbier malien depuis près de trois ans. Nommé au début de l’année en remplacement du Tunisien Mongi Hamdi, le patron de la Minusma, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, dresse un tableau sans concession de la situation. Il dénonce sans détour que les groupes terroristes «  bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords… »

Quant aux conflits intercommunautaires,  M.Annadif trouve que « partout où ils s’entretuent, c’est parce que l’État est absent. On doit également faire face aux coupeurs de route, qui profitent eux aussi de l’absence de l’État. C’est très dangereux, car ce phénomène descend du Nord vers le Centre, et même vers le Sud ».

Il enfonce le clou en soutenant  qu’ «  il peut arriver aussi que des gens proches du gouvernement instrumentalisent eux aussi telle ou telle communauté. Il y a une brèche, et certains essayent de s’y engouffrer ».

Il finit par reconnaissance par les insufissances de la force onusienne au Mali. « Nous manquons de moyens adéquats pour faire face à la situation. Nous attendons un appui en équipements. Cet appui relève des pays contributeurs de troupes, mais 80% de ces contributeurs ne remplissent pas leurs engagements, par manque de moyens plus que par manque de volonté. Ces pays ont besoin d’aide bilatérale. Nous avons demandé à leurs partenaires de les aider, car cela ne pourra pas durer », assène-t-il.

“On est devant un constat : l’accord de paix n’avance pas, j’ai peur qu’on puisse arriver à un blocage”, a déclaré M. Annadif lors d’une conférence de presse, deux jours après une double attaque contre la Minusma à Gao.

“La meilleure façon de combattre les terroristes, de les isoler, c’est la mise en oeuvre effective de l’accord de paix. Et toute minute, tout temps perdu pour la mise en oeuvre de cet accord est autant de temps gagné par les ennemis de la paix”, a affirmé le diplomate tchadien, en allusion à l’absence de l’Etat et de l’administration dans une bonne partie du nord du Mali.
Pour faire face à la menace terroriste, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU estime que la MINUSMA doit changer d’attitude. « Nous-mêmes au niveau de la MINUSMA, nous devrions faire notre autocritique (…) pour qu’on soit plus proactif, plus dissuasif. Dans un tel environnement, il faut qu’on montre ce dont on est capable », a poursuivi M. Annadif.

AMC

 

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Face à la montée en puissance de l’opposition : Que font les 70 partis politiques de la majorité qui disent soutenir IBK ?

Fri, 03/06/2016 - 09:22
Amadou Koita , président (PS) Yeleen Kura C’est un simple meeting que la majorité avec son allié du jour, le PS Yeleen Kura (alors dans l’opposition), a animé pour répondre à la « marche pour le Mali » de l’opposition républicaine du samedi 21 mai dernier qui a mobilisé quelque 50 000 personnes, aux dires des organisateurs. Alors que du côté de la majorité, la salle de 3 000 places du palais de la Culture avait eu de la peine à être remplie lors de ce meeting, l’on se demande maintenant, au vu également de la pression de l’opposition exercée sur le pouvoir IBK, que font les 70 partis politiques qui disent soutenir le chef de l’Etat ? A part quelques leaders politiques qui mouillent réellement le maillon, la majorité fait preuve d’une simple figuration sur cette liste des partisans du chef de l’Etat alors même qu’elle est adossée aux délices du pouvoir.

Cela doit être la grande désolation du côté du pouvoir IBK qui, apparemment, manque de répondants au sein de la majorité pour faire face aux critiques acerbes de l’opposition sur la « mal gouvernance ». Alors même qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2013, de très nombreux leaders de formations politiques se sont transportés à la résidence d’IBK à Sébénikoro pour signifier leur allégeance à celui qui était alors arrivé en tête du scrutin susmentionné.

Sur la photo de famille, qui a fait le tour du monde à la veille du second tour de la présidentielle, on voyait le candidat IBK entouré de grosses pontes du microcosme politique national. Les citer tous ici serait trop fastidieux. En tout cas, selon des membres du camp présidentiel, les soutiens d’IBK à l’époque étaient plus de 60 partis politiques. Avec sa brillante élection à la magistrature suprême du pays, ces soutiens allaient augmenter pour atteindre quelque 70 formations politiques. Certains leaders étant venus aux côtés d’IBK avec leur petite idée derrière la tête mais aussi avec de grosses ambitions pour eux même. Certains seront par la suite ministres, d’autres députés, responsables de service, etc. On a même parlé de « partage de gâteau » au moment où le régime procédait au placement de ces cadres politiques à des postes juteux de l’Etat.

Un soutien mièvre aux actions du Gouvernement

En retour, le président de la République, élu à plus de 77% des voix de l’électorat, était naturellement en droit de s’attendre à des soutiens fermes du côté de ces leaders ralliés tôt ou tard à sa cause. Mais, une fois assis dans des fauteuils douillets et dans les ors de la République, la plupart ne se sentent plus obligés de mouiller le maillot pour leur mentor. Plusieurs fois, en privé comme en public, le chef de l’Etat s’était offusqué de cette situation qui concerne aussi bien les responsables de son propre parti, le RPM, que d’autres formations qui composent la majorité présidentielle.

Sinon comment comprendre que les 70 formations politiques qui meublent cette majorité ne soient pas capables d’organiser une marche de soutien aux actions du chef de l’Etat. Comment comprendre également que l’opposition occupe totalement le terrain de la mobilisation populaire face à ce qu’on appelle la majorité présidentielle ? Voilà des interrogations que le pouvoir ne cesse de se poser au vu de la surchauffe du climat politique ces derniers temps.

Si le pouvoir est bien soutenu par cette kyrielle de formations politiques plus ou moins représentatives, c’est aujourd’hui l’occasion pour celles-ci de bander les muscles et de répondre aux accusations – fondées ou infondées – dont le régime IBK est la cible de la part d’une opposition républicaine qui a présentement le vent en poupe. Nous assistons, par contre et cela depuis longtemps, à un soutien mièvre aux actions du Gouvernement de la part de la plupart de ces formations politiques. Certainement par manque de combattants.

Le récent réveil de certains ministres, membres ou pas d’un parti politique, partis sillonner le pays réel est le signe le plus patent que l’immobilisme ne pouvait perdurer. Mais c’est d’une « marche de soutien aux actions du chef de l’Etat » que certains représentants de partis membres de la majorité présidentielle disent attendre. Afin de savoir si cette majorité forte de ses 70 formations politiques membres est aussi capable de mobiliser autant sinon plus que l’opposition avec seulement la dizaine de partis politiques qui la composent. Peut-être moins, avec le départ du PS Yeleen Kura rejoindre la majorité présidentielle.

Malicki Dembélé 

Source : L’Intelligent Mali

Categories: Afrique

Mali : Attentat : L’attaque de Gao confirme l’alerte des Américains

Fri, 03/06/2016 - 09:20
Un véhicule militaire de l’ONU, le 1er juin 2016 à Gao au Mali © STR AFP C’est avec une voiture piégée que les terroristes ont attaqué mardi soir peu avant 21 h le camp de la Minusma à Gao abritant le personnel administratif et sécurisé par les casques bleus chinois. Un changement de stratégie qu’avaient prédit les services de renseignements de nombreux pays.

D’après un témoin, la détonation du véhicule a blessé deux vigiles à l’entrée du camp. L’attaque a été suivie d’échanges de tirs, selon des riverains contactés par Sahelien.com. La ville était plongée dans le noir, après une coupure de courant qui a duré environ une heure de temps.

L’assaut a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a précisé qu’il a été exécuté par des membres d’Al-Mourabitoune, groupe du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, a rapporté mercredi SITE, organisation américaine qui surveille les sites Internet islamistes.

En avril, les services de renseignement de l’ambassade des Etats-Unis au Mali ont publié un message d’alerte sur le portail de l’ambassade d’une préparation d’attaque terroriste à Bamako. Cette alerte avait été vite prise au sérieux et donné lieu à une rencontre entre le Premier ministre et l’ambassadeur des Etats-Unis pour discuter des mesures de prévention et de lutte contre le terrorisme. Selon les proches du chef de gouvernement, la menace concernait une voiture piégée dans un lieu fréquenté par les expatriés.

MD

 

Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Politique : Temps couvert sur mon pays…

Fri, 03/06/2016 - 09:19
L’honorable Yaya Sangaré Les nouvelles sur mon pays dans les grins, dans les marchés, sur les chantiers, dans les bureaux sont extrêmement alarmantes et inquiétantes. Je vis pourtant dans ce pays depuis toujours, et j’y conserve mes racines et… ma famille et mes amis. Bref, tout sans compte bancaire à l’étranger.

Le Mali serait dans un vilain état. Beaucoup de gens le murmurent, mais il n’est pas suffisant de le dire. Il faut que des gens agissent pour le démontrer, que les plus hautes autorités le ressentent. Le Mali va très mal dit-on, même si la situation est larvée. Le ciel est couvert. Les signes d’alerte s’accumulent, tels que la grande marche des “indignés de la République” du 21 mai 2016, la cherté du panier de la ménagère, l’insécurité généralisée, l’enlisement de la crise au nord avec ses nombreux morts de soldats maliens, la mauvaise distribution de la justice, la mauvaise gestion du foncier et de nos hôpitaux, l’incapacité du gouvernement à faire face à la demande sociale, la corruption et les scandales financiers à répétition, l’impunité, les difficultés d’approvisionnement des citoyens en eau et électricité propres et régulières à coût abordable, les difficultés de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, entre autres.

Le peuple en marche, le 21 mai 2016 a alerté et reproché au gouvernement d’avoir de la peine à se réformer, à faire des économies d’échelle sur son train de vie, surtout de compter en son sein des bras cassés. Il déplore le comportement agressif, insultant, ou menaçant de certains membres du gouvernement et de chefs d’institutions assurés qu’ils sont, d’être des intouchables. Je rappelle qu’un membre de l’équipe gouvernementale doit travailler, pas pour que sa présence dans l’équipe soit remarquée, mais pour que son absence se ressente.

On me rétorquera que le gouvernement est en train de fournir de gros efforts dans un pays qui avait été plombé par une crise multigrade. Qu’il faut de la patience, de la résilience car ce sont des réformes profondes qui sont en cours dont les résultats seront durables. Mais tout se passe comme si c’est une transpiration sous la pluie.

Difficile de voir les effets. Je n’accable pas le Président de la République, ni son gouvernement. Ils ne sont pas peut être responsables de tout. Ni du passé du pays, ni des contraintes réelles de mise en œuvre du programme présidentiel. Mais ils doivent s’acquitter du devoir d’amener les maliens au bonheur et à recouvrer leur honneur malmené.

L’histoire nous enseigne que l’enfer ne tombe pas d’un coup sur tout un pays. Il y a des étapes à franchir et notre pays est en train de les franchir à toute allure. Si on n’y prend garde.

Je ne voudrais pas paraître comme le prophète de malheur, encore moins comme un oiseau de mauvais augure qui prédirait le malheur pour son pays si éprouvé par le terrorisme, les violences de tous genres, car les maliens sont des amis, des frères, des parents, et je les aime tous et je voudrais les voir tous heureux à mon image à moi.

J’ai peur qu’au regard de tout ce qui se raconte que dans les jours ou mois à venir, les maliens aient à choisir entre rester et subir dans leur pays, préparer leurs effets ou ce qui en reste et fuir pour d’autres cieux plus cléments. Je présume que la majorité de la population choisira le premier cas de figure, sinon le second cas n’est en général envisagé que par des jeunes, sans famille, armés de courage et de quelques économies. Ou alors à des gens poussés à bout par la faim, la peur, ou la mort certaine.

À l’analyse de la situation ambiante, le Mali fait face à deux défis majeurs : une situation économique (microéconomie) catastrophique, et un tissu social et culturel en état de délabrement avancé. Si apparemment l’État ne manque de rien, le malien lambda commence à manquer de tout, les marmites ne bouillent plus, les jeunes manquent de travail, l’horizon s’assombrit. Ce sont, littéralement, des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent avec une part non négligeable de leurs revenus amputée, parce que les “affaires” ne marchent plus. Des “sociétés écran” se sont multipliées dans le circuit de la fourniture de services à l’administration publique en contraignant les entreprises enregistrées au fisc à mettre les clés sous le paillasson.

Vous comprenez aisément avec moi que les maliens sont habitués aux initiatives privées mais accrochées aux bras de l’état-maman. De telle sorte qu’ils ont pour beaucoup perdu l’habitude de se battre et de prévoir.

Par ailleurs, ce qui a fait du Mali, une nation enviée de par le passé, est en train de disparaître peu à peu pour être remplacé par un mélange de cultures allogènes et d’inculture généralisée dans toutes les matières pourtant essentielles à la compréhension du monde moderne d’aujourd’hui.

Le patriotisme, une infamie…

La notion de patriotisme en est même devenue infamante. Il n’y a plus, comme ce fut le cas par le passé, de réelle cohésion nationale, car il n’y a plus vraiment de sentiment général de faire partie d’une même nation, avec une histoire et des intérêts communs. Et ce qui m’inquiète le plus, c’est l’éventualité d’un affrontement entre les populations du nord et celles du sud, entre ethnies, entre les syndicats, les associations réclamant leurs droits et les hordes de voyous manipulées qui peuplent nos banlieues, violentes et prêtes à descendre dans les rues, et à saccager tout ce qui symbolise l’Etat et les richesses bâties insolemment.

Pour faire face à ces défis, notre pays souffre malheureusement de deux tares qui limiteront grandement sa capacité d’action. D’une part, nos institutions et notre classe politique donnent l’image de n’être pas taillées pour gérer des problèmes de cette ampleur. Elles donnent l’air d’avoir créé les problèmes et de les entretenir depuis toujours. Et les populations lassées, ne peuvent plus compter sur elles pour les résoudre. Car, à l’épreuve, le processus de décision politique est trop long et fastidieux pour pouvoir réagir à l’urgence d’une situation se dégradant à grande vitesse.

D’autre part, nous constatons la démotivation et la démission des hauts cadres parmi les mieux formés, les plus inventifs, les plus imaginatifs, les plus dynamiques et les plus entreprenants dans l’administration publique. Les médiocres et les laudateurs ont remplacé les plus méritants. Les compétences sont au garage ou ailleurs, en dehors du pays. On fuit le fardeau du pays pour se positionner sur le lieu du partage du gâteau “Mali”. C’est peut-être comme cela la politique telle que pratiquée sous nos cieux. Pour autant, nous nous devons de sauver notre pays qui s’il n’est pas au fond de l’abîme, est au bord du précipice. Sachez bien que la plupart de ceux qui restent à leurs postes, le sont par manque d’autres options. Sinon, ils sont constamment humiliés par des moins que rien dont le seul mérite est de posséder la carte de membre d’un parti politique tentaculaire auquel ils ne croient même pas. Alors, ce sont des gens, pour la plupart peu scrupuleux qui se retrouvent aux commandes de l’Etat, à des postes stratégiques sans structures solides pour les soutenir, et incapables de créer de la richesse et des emplois ou d’entretenir l’espoir pour les jeunes patriotes et méritants.

Le pouvoir est en train de tomber progressivement dans une forme de disgrâce à cause des écarts insupportables dans la gestion du pouvoir, tant par les dérives du parti au pouvoir, que par le zèle de certains proches d’IBK, à la limite tombés dans la malveillance contre le peuple.

Les conséquences d’une telle situation sont imprévisibles et fâcheuses : de la pauvreté partout, un chômage qui explose ; des salaires qui ne suffisent plus ; la violence qui gagne du terrain ; l’inflation des prix des prix de première nécessité et la chute vertigineuse du pouvoir d’achat, la faim, la soif….

Rien n’est irréversible dans la marche d’un peuple, car les périodes d’euphorie sont toujours suivies de périodes de doute face à la persistance des problèmes hérités du passé et à l’apparition de nouveaux. Toutes choses qui peuvent inciter les populations “désabusées” et impatientes à ‘’radicaliser’’ leurs revendications sans tenir compte des disponibilités du pays.

L’histoire nous enseigne aussi que nos populations ne meurent pas de faim et soif à cause de simples perturbations météorologiques ou d’une incapacité quelconque de leur part à dompter la terre nourricière, mais que la faim et la soif dans nos pays sont le plus souvent organisées et planifiées de mains d’hommes, via la création des conditions socioéconomiques et politiques calamiteuses…

Certains me diront que je suis pessimiste, alarmiste ou extrémiste. Peut-être le suis-je. Peut être pas. Mais, si vous êtes optimistes, alors contaminez-moi. En attendant, je ne suis pas le seul à m’inquiéter… Alors, si nous nous couchons, nous sommes morts. La menace d’une explosion sociale est sourde. Car le silence d’un peuple meurtri est comparable à celui d’un fusil chargé ; le fusil chargé ne parle que pour tuer. Alors…

Hon. Yaya Sangaré

Député à l’Assemblée nationale

Bamako

Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : En un mot : Les morts obligent Ban Ki-moon

Fri, 03/06/2016 - 09:16
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon Un mandat plus robuste et un effectif plus étoffé pour la Minusma sont les deux principales décisions que s’apprête à suggérer au Conseil de sécurité le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Mais que l’on ne s’y trompe pas : cette détermination de l’ONU à en découdre désormais avec les terroristes n’est pas pour les beaux yeux de notre pays, mais il s’agit d’endiguer les attaques meurtrières qui visent les casques bleus, nouvelle cible des ennemis de la paix. En trois ans, 70 soldats de la paix ont perdu la vie au Mali. Ce qui fait de la Minusma l’une des missions les plus meurtrières pour les casques bleus.

Comme la Monusco au Congo démocratique, dotée d’une brigade d’intervention, notre gouvernement avait toujours souhaité que le mandat de la Minusma soit renforcé par des interventions musclées contre les terroristes. Mais tant que les victimes étaient des Maliens, le Conseil de sécurité se montrait sourd et s’en tenait à la résolution créant la Minusma, qui a tout l’air d’une force sans âme. Aujourd’hui, la triste réalité du terrain rattrape les Nations unies. M. Ki-moon crie même haro sur le baudet. Il accuse les mouvements armés d’être les complices des terroristes.

Vivement donc la Minusma renforcée au service d’une plus grande sécurité pour tous au Mali.

DAK

Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : Quand des rumeurs d’un remaniement /réaménagement paralyse le travail gouvernemental : IBK attendu pour renouveler (ou pas) sa confiance au Premier ministre Modibo Kéïta – Mohamed Ag Erlaf, Hamadou Konaté et Soumeylou Boubèye Maïga aux aguets.

Fri, 03/06/2016 - 09:13

Annoncé partant depuis plusieurs mois déjà, le Premier ministre Modibo Kéïta demeure toujours en place et rien n’indique qu’il sera remercié dans les jours à venir. Au contraire. Selon les dernières nouvelles, son sort n’est plus scellé et son bail à la Primature est même en voie de renouvellement pour plusieurs mois encore. Vrai ou faux ? Seul le chef de l’Etat, le seul décideur en la matière, pourrait édifier sur le départ ou non de son Premier ministre. En tout cas, au moment où les rumeurs d’un remaniement/réaménagement de l’équipe Modibo Kéïta III se font de plus en plus persistantes, paralysant même l’action gouvernementale, IBK se doit de libérer ses ministres de l’anxiété d’une éventuelle sortie du Gouvernement et l’opinion publique du fardeau de ces rumeurs qui ralentissent de surcroit l’activité économique.

En cas d’un éventuel départ de Modibo Kéïta, ils sont, principalement, trois personnalités à être dans la course pour la Primature. A savoir, le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlag, le ministre de la Solidarité, de l’Action Sociale et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté et, enfin, l’ancien ministre de la Défense d’IBK, Soumeylou Boubèye Maïga. Voici, en effet, trois sérieux prétendants à la succession du Premier ministre Modibo Kéïta, si celui-ci venait à être remercié par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta.

Les trois personnalités dans le starting-block pour la Primature

S’agissant du ministre Mohamed Ag Erlaf, sa probable nomination à la Primature avait été évoquée, une première fois, au lendemain de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, intervenue à Bamako le 15 mai et le 20 juin 2015. Après cet événement capital dans la vie de la nation, plusieurs observateurs avaient pensé à la nécessité pour le chef de l’Etat de « frapper un coup fort » dans le sens du retour de la confiance entre le Gouvernement et les ex-Mouvements rebelles, principalement, la CMA. En nommant à la Primature ce ressortissant de la région de Kidal.

Cela, compte tenu du rôle important et de la mission patriotique que le ministre Ag Erlaf n’a de cesse joué depuis la fin de la rébellion des années 90. Ce grand commis de l’Etat a été plusieurs fois ministre dans des Gouvernements successifs de l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré. Avant de diriger, sous le régime ATT, la puissante Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT) dotée d’un fonds de plusieurs milliards FCFA. C’est une personnalité connue pour sa générosité et sa connaissance approfondie des réalités du Mali, nord comme sud. Il apparait dès lors comme une sorte de trait d’union entre le nord et le sud du pays.

Quand au ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté, il semble se plaire plutôt dans son rôle de numéro 2 du Gouvernement à la tête d’un super ministère dont l’action est déterminante dans ce Mali convalescent. En tête des sondages, il y a de cela quelques semaines, il a été récemment talonné par les deux autres prétendants précités. Toutefois, son éventuelle nomination à la Primature ne devrait point surprendre ; dès lors que cette personnalité intègre et exigeante bénéficie de la confiance totale du chef de l’Etat, IBK. C’est dire qu’il a encore toutes les chances de succéder à Modibo Kéïta au cas où ce dernier est appelé à faire ses valises.

Après le récent voyage express (aller-retour en 72 heures) à Paris de l’ancien ministre Soumeylou Boubèye Maïga, les rumeurs sont allées dans tous les sens. Si pour les uns, c’est la France qui exigerait sa nomination à la Primature, pour les autres, c’est bien le chef de l’Etat lui-même qui veut, désormais, la présence de ce grand stratège à ses côtés. Cela, compte tenu de la situation sécuritaire qui se dégrade au jour le jour et du front social et l’atmosphère politique qui s’échauffent. Favori des sondages il y a deux semaines seulement, il est récemment retombé au même niveau que ses présumés concurrents, à savoir les ministres Mohamed Ag Erlaf et Hamadou Konaté. Toutefois, il garde encore ses chances pour prendre les rênes de la Primature en cas de départ de l’actuel titulaire du portefeuille.

Mamadou FOFANA
Source : L’Intelligent Mali

Categories: Afrique

Mali : Transhumance politique à Koutiala : Des militants de l’Adéma-PASJ virent au RPM

Fri, 03/06/2016 - 09:11
La salle du palais de la culture La transhumance politique est toujours d’actualité : des militants de l’Adéma-PASJ avec armes et bagages débarquent au RPM, précisément la section de Koutiala. Pour accueillir ses nouveaux militants, le parti majoritaire organise ce samedi dans la capitale de l’or blanc une conférence de section. A l’occasion, il est attendu une forte délégation du BPN du RPM. L’accueil de ses militants de l’Adéma par le RPM n’arrangera certainement pas la collaboration entre les deux partis au sein de la Convergence des partis de la majorité.

O.D

 

KOULIKORO : le prix de la viande a enregistré une hausse

Le prix de la viande a enregistré une hausse hier matin à Koulikoro. La viande avec os est désormais vendue à 2200 francs au lieu de 2000 alors que le filet est passé lui de 2500 à 3000 FCFA. Cette augmentation fait suite à l’avertissement lancé par l’association des bouchers de Koulikoro qui a menacé de revoir à la hausse le prix de la viande si elle n’obtient pas de subvention de l’état durant le carême.

 

BOA-MALI

Une cotation en bourse hors pair

 

Le mardi 31 mai 2016 s’est tenue à l’hôtel Salam de Bamako, la cérémonie de première cotation en bourse des actions de la Bank of Africa-Mali à la cote de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). En quatre heures, les offres ont atteint le plafond en bourse, soit 7 %.

 

Cette introduction en bourse fait suite à l’ouverture de son capital au public en décembre 2015 par une offre publique de vente de 400 000 nouvelles actions sur les 8 pays de la zone Uémoa. Les 400 000 actions ont été entièrement souscrites en une journée. La demande globale a été 7 fois supérieure à l’offre de départ.

La première cotation vient marquer la fin du processus d’introduction en bourse de BOA-Mali qui a démarré le 17 décembre 2015. Il nous a été rapporté qu’en quatre heures d’opérations la BRVM a été obligée de mettre fin à l’offre.

Selon un interlocuteur, le taux des offres avait atteint la limite fixée à 7 %. Ce qui témoigne la bonne marche de l’établissement bancaire et de l’économie malienne.

A noter que la BOA est la première entreprise malienne cotée en bourse et la quarantième à être listée à la BRVM. La BOA-Mali dispose d’un réseau de 54 points de vente.

O.D avec la BOA-Mali 
Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Fraude pendant les examens : L’Association des Enseignants Musulmans met les bouchées doubles

Fri, 03/06/2016 - 09:09
En vue de partager les causes et conséquences de la fraude pendant les examens pour une proposition de solutions, l’Association Malienne des Enseignants Musulmans(AMEM) a organisé samedi dernier dans la salle de l’Indépendance du Lycée Technique, une conférence-débat. Le thème, «fraude pendant les examens, causes, conséquences et propositions de solutions », aussi important qu’évocateur a été animé par M. Issoufi Dicko, Directeur de l’Académie d’Enseignement de Kati.

La fraude pendant les examens est pire que le Sida. C’est du moins ce qu’on retient de cette conférence-débat qui a été enrichie par des propositions de solution par différents intervenants au cours des débats.

Placée sous le haut parrainage du ministre de l’Education Nationale, M. Kénékou dit  Barthélémy TOGO, la cérémonie d’ouverture était présidée par  Monsieur Abou DIARRA, Conseiller Technique au Ministère de l’Education qui a salué l’initiative de l’AMEM surtout en cette fin d’année scolaire, période des examens.

L’AMEM est consciente que les enseignants doivent être une barrière  contre toute pratique de fraude pendant les examens. C’est pourquoi, dit Mahamane Touré, Président de l’AMEM dans son allocution à l’ouverture de la conférence, «la présente conférence-débat a pour objectif de sensibiliser l’ensemble des acteurs et structures  de l’éducation à savoir, les enseignants, les élèves et étudiants, les parents d’élèves, le corps administratif des écoles, les promoteurs d’écoles, les Centres d’Animation Pédagogique (CAP), les Académies d’Enseignement (AE), pour accompagner le ministre de l’Education nationale à travers le Centre National des Examens et Concours afin de relever le défi d’un examen réussi sans fraude, gage de la formation des citoyens compétents pour un développement harmonieux du pays».

Le conférencier quant à lui a insisté sur la récompense du mérite quand bien même que l’école forme les cadres de demain. Autres faits, autres réalités, les tenues indécents pendant les examens. Chose qui a été donnée tant par le conférencier que par des intervenants lors de la séance questions/réponses et contribution.

L’AMEM est une association mise en place par les enseignants de tous les niveaux et de tous les secteurs (préscolaire-fondamental-secondaire-professionnel-supérieur, du secteur public et privé et dans les medersas) pour apporter leur contribution dans l’amélioration de la qualité de l’éducation dan notre pays, gage de tout développement.

Il est utile de préciser que l’AMEM  été mise en place suite à des constants négatifs qui sont entre autres : le niveau insuffisant des élèves et étudiants maliens, la dépravation des mœurs dans les milieux scolaires et universitaires, la fraude organisée pendant les examens, la problématique de la formation des enseignants, la démission des parents d’élèves dans l’éducation de leurs enfants.

En tous les cas, cadres de l’administration scolaire, enseignants, parents d’élèves sont tous appelé à une prise de conscience et à un mouvement d’ensemble afin de bannir la fraude pendant les examens. Chose qui, à n’en pas douter, permettra de former de cadres valables afin d’assurer la relève, la jeunesse étant l’avenir de toute nation.

Samakoro KONE

Source : Le Progrès

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Mali : IBK attendu pour sortir le pays d’une longue attente qui pèse lourd.

Fri, 03/06/2016 - 09:06
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA Même si c’est vrai que ce n’est pas un nouveau Gouvernement qui viendra résoudre l’ensemble des difficultés qui se posent au pays, la nomination d’une nouvelle équipe est toujours considérée comme un signe d’espoir pour le commun des mortels. Principalement en ce moment où les difficultés s’amoncellent à un niveau jamais égalé.

Raison pour laquelle il est souhaitable voire nécessaire que le chef de l’Etat libère ses ministres du poids de l’anxiété qui les hante. Les uns n’arrivant même plus à travailler à cause de la hantise d’une éventuelle sortie du Gouvernement. Ce qui est aussi valable pour les membres de leurs cabinets, de même que pour les directeurs de services centraux et autres personnalités nommés en Conseil des Ministres.

Même une simple petite phrase du président IBK, prononcée au détour d’un discours comme ce fut le cas relativement au « retour d’Att », pourrait édifier désormais lasse sur la vie ou la fin de vie de l’équipe Modibo Kéïta.

MF

Source : L’Intelligent Mali

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Mali : “BOGOU” : L’application conçue par un jeune malien pour aider les médecins en zones isolées

Fri, 03/06/2016 - 09:05
Pour permettre aux populations des zones éloignées d’avoir accès aux consultations spécialisées sans se déplacer dans la capitale, Dr. Cheick Oumar Bagayoko a développé une application dénommée “Bogou” qui signifie “aider l’autre” en djerma et en sonrhaï, deux langues parlées au Niger et au Mali.

“Bogou est une plateforme de télé-expertise ou télédiagnostic qui permet aux professionnels de la santé (sage-femme, infirmier ou médecin généraliste) isolés, c’est-à-dire à l’intérieur de nos pays africains, devant des cas difficiles, de demander un avis d’expert à distance”, explique ce professeur d’informatique médicale.

Cette application qui existe depuis une dizaine d’années est utilisée dans les pays membres du Réseau en Afrique francophone pour la télémédecine (RAFT) ainsi qu’en Bolivie et au Népal.
Grâce à Bogou, la fréquentation des centres de santé dans les zones isolées a augmenté et les patients dépensent moins.

“Des publications scientifiques ont montré que dans les hôpitaux où l’application a été utilisée, la fréquentation a augmenté parce que les patients ont de plus en plus confiance, car on arrive à les prendre en charge”, a-t-il indiqué.

Dr. Bagayoko évoque également l’impact macro-économique de cet outil. “Sur un intervalle d’un an avec 215 patients qui ont été pris en charge grâce à l’application, il y avait une échelle d’économie de près de 65 millions F CFA”. Le patient qui devait se rendre dans la capitale, ne paye que le prix de la consultation.

Accessible via un ordinateur connecté à internet, l’application Bogou sera bientôt disponible sur téléphone portable. Les spécialistes seront donc alertés par SMS lorsqu’un cas arrive.
Selon Dr. Cheick Oumar Bagayoko, le prix “RFI Challenge App Afrique” qu’il vient de remporter permettra de finaliser cette version. Bogou est disponible en français, en anglais, en espagnol et en portugais.

Le Sahélien
Source: L’indicateur du Renouveau

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