You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

For Peace in Nagorno-Karabakh, More Confidence-Building Measures Needed

European Peace Institute / News - Wed, 05/07/2017 - 18:05

On June 29th, the International Peace Institute, in partnership with LINKS (Dialogue, Analysis and Research), held a meeting in Vienna titled “Nagorno-Karabakh: Can confidence-building measures help bring about a peaceful resolution of the conflict?” This is the fourth meeting organized by IPI addressing the Nagorno-Karabakh conflict.

In his opening remarks, Ambassador Günther Bächler, Special Representative of the Chairman-in-Office of the OSCE spoke about the importance of confidence-building measures and the need to engage with a wide range of stakeholders. He thanked IPI and LINKS (DAR) for hosting the event. This was also echoed by the representative of the Office of the EU Special Representative for the South Caucasus, Atanas Baltov, who reiterated the support of the EU for the work of the OSCE Minsk Group, and spoke about the work of the European Union in the context of the Karabakh conflict and conflict settlement process, particularly through its work with civil society in the framework of the EPNK program.

In a short presentation, LINKS (DAR) Executive Director, Dennis Sammut, talked about the role that confidence-building measures (CBMs) can play in the Karabakh context, addressing the questions of when, between who, on what and in what way, the work can be done.

Richard Giragosian, Director of the Regional Studies Centre in Yerevan, Zaur Shiriyev, Associate Academic fellow of Chatham House in Baku, Benyamin Poghosyan, Vice President for Research at the Armenia National Defence University, Yerevan, and Ahmed Allili, Deputy Director, Centre for Economic and Social Development in Baku shared their views on the topic with participants. The representatives of the embassies of Armenia and Azerbaijan also took the floor.

Participants in the meeting emphazised the importance of CBMs for the resolution of the Karabakh conflict, and expressed concern at the lack of progress in the peace negotiations and the deteriorating security situation on the ground. It was highlighted that CBMs are not a substitute for serious peace negotiations, but it was equally argued that CBMs were often an essential ingredient for any peace negotiations. Among the discussants were the ambassadors of Kazakhstan, Iceland, Belgium, and Cyprus; representatives of other diplomatic missions in Austria; international experts from the region and civil society representatives.

Nuages à venir sur la relation Washington-Séoul

IRIS - Wed, 05/07/2017 - 16:55

Les sourires crispés et convenus ne trompent que les naïfs. Derrière une unité de façade face à la menace nord-coréenne – le contraire eut été surprenant ! – Donald Trump et son homologue sud-coréen, Moon Jae-in, ont bien peu de terrains sur lesquels ils vont pouvoir s’entendre.

Récemment élu, le 9 mai dernier, et bénéficiant d’un soutien populaire important, le démocrate Moon Jae-in est le nouveau visage de la République de Corée. Un visage qui rompt avec ses deux prédécesseurs conservateurs, Lee Myung-bak et plus encore la présidente déchue Park Geun-hye. Un visage qui semble également déplaire à Donald Trump, le nouvel homme fort de Séoul étant très critique de l’accord sur le déploiement du bouclier antimissile THAAD – qu’il a stoppé à peine entré en fonction dans la Maison-Bleue – et se montrant disposé à renouer le contact avec Pyongyang et à réparer les dégâts avec Pékin. En clair, la visite du président sud-coréen à Washington avait tout d’une rencontre entre alliés certes cordiale – mais pas vraiment amicale. En témoigne le fait que Trump n’a pas invité son homologue dans sa résidence en Floride à Mar-a-Lago, comme il l’avait fait avec le Premier ministre japonais Abe Shinzo ou le président chinois Xi Jinping. Ambiance…

PYONGYANG MON AMOUR

Au-delà des symboles, qui ont leur importance quand on sait que le président américain y est particulièrement attaché, c’est cependant sur le fond que les divergences semblent particulièrement fortes. Dans leur communiqué officiel conjoint, les deux hommes annoncent être en accord sur la nécessité de réengager le dialogue avec Pyongyang, à condition que le régime nord-coréen lâche du lest sur la question nucléaire. Mais s’il s’agit clairement de la ligne affichée par Moon depuis son entrée en fonction, peut-on en dire autant de Trump ? En fait, bien malin celui qui peut deviner quelle est exactement la politique coréenne du président américain, tant cette dernière semble osciller au gré de l’actualité et des humeurs de l’occupant de la Maison-Blanche. Moon est venu chercher à Washington un soutien à sa politique de réengagement avec la Corée du Nord, et c’est ce qu’il a obtenu. Mais peut-il faire confiance à un partenaire qui a alterné le chaud et le froid avec tant d’insistance ces derniers mois qu’on ne sait plus vraiment quelle est la température à laquelle la situation sécuritaire dans la péninsule coréenne est jugée menaçante pour Washington ? D’ailleurs, Trump a martelé en compagnie de son invité que « la patience stratégique avec le régime nord-coréen a échoué. Honnêtement, la patience est terminée. » Réengager avec Pyongyang sur cette base relève de l’équilibrisme. Le président coréen a suffisamment d’expérience pour savoir que si le degré de confiance accordé à Pyongyang doit être proche de zéro, il est désormais à peine plus élevé dans le cas de Washington.

La question de savoir quelle attitude adopter si Pyongyang oppose une fin de non-recevoir à cette doléance – et ce sera sans doute le cas – n’est pas non plus soulevée, parce que c’est justement sur ce point que Washington et Séoul sont en total désaccord. Moon souhaite renouer le dialogue, coûte que coûte, parce que c’est l’absence de dialogue qui a pourri tout effort de négociation depuis une décennie, et c’est sur cette base que la question nucléaire pourra être abordée. Mais côté américain, on semble faire de la dénucléarisation de la Corée du Nord un préalable à toute négociation. Bref, les deux alliés vont avoir du mal à s’entendre, et on attend presque avec impatience les réactions américaines si Moon réussit son pari, à savoir renouer le dialogue avec Kim Jong-un. Le président sud-coréen est resté en retrait sur ce point à Washington, sans doute conscient que ce n’était ni le moment, ni le lieu, pour détailler sa stratégie nord-coréenne. Affaire à suivre donc.

« STILL MADE IN KOREA »

Si le dossier nord-coréen est plus épineux que jamais, c’est cependant sur la relation avec la Corée du Sud que Donald Trump a jeté des braises, en critiquant vivement l’accord de libre-échange entre les deux pays, qui selon lui profite plus à Séoul qu’à Washington. Le diagnostic n’est pas mauvais, les chiffres l’attestent, et sur ce point le constat de Trump ressemble à celui qu’il avait fait avant d’annoncer le retrait des États-Unis du TPP. La méthode laisse cependant sérieusement à désirer, et aura des conséquences fâcheuses sur la relation entre les deux Etats. « Nous sommes en train de renégocier un accord commercial qui sera, je l’espère, équitable pour les deux parties », a précisé le président américain. Allusion faite à l’accord actuel, signé sous l’administration Bush et entré en vigueur en 2012, pendant la présidence Obama, et que Trump a qualifié d’ « horrible ». Côté coréen, cet accord n’est pas perçu de la même manière, l’excédent commercial n’en étant que renforcé.

Mais Trump a demandé une plus grande ouverture du marché sud-coréen dans des secteurs comme l’automobile et l’acier, espérant que les consommateurs coréens roulent dans des voitures américaines. Dans ces deux secteurs, la balance commerciale est très fortement à l’avantage de la Corée du Sud, qui exporte en très grande quantité vers les États-Unis. En clair, l’accord « équitable » espéré par Trump se résume à un rétablissement de cette balance, et donc soit à la mise en place de mesures protectionnistes côté américain, soit à la hausse des importations de produits américains en Corée du Sud. Dans les deux cas, ces déclarations auront très peu de portée, sinon à faire du tort à la relation entre les deux pays.

Les habitudes de consommation des Coréens, qu’on peut qualifier de patriotisme économique, ne vont pas être modifiées simplement parce que le président des États-Unis en a émis le souhait. Ou alors c’est très mal connaître la société sud-coréenne – et ne nous voilons pas la face, c’est de cela dont il s’agit. De l’autre côté, renforcer le protectionnisme américain vis-à-vis des importations de produits coréens serait non seulement une violation de l’accord de libre-échange entre les deux pays, mais aurait en plus pour conséquence de pousser Séoul vers d’autres partenaires économiques et commerciaux, la Chine en tête. On comprend dès lors pourquoi Moon a préféré rester silencieux sur ce sujet sensible, pour ne pas contredire son hôte, et en pensant sans doute que l’idée lui passera.

MOON N’EST PAS LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE

Et il ne le sera jamais. Pas plus qu’il ne représente les intérêts de la Chine quand il se déplace à Washington. C’est pourtant à Pékin que Donald Trump semble s’être adressé lors de la déclaration conjointe, plus qu’à son allié sud-coréen, qui ne s’y attendait sans doute pas. A moins justement que Trump n’ait cherché, en pointant du doigt les responsabilités de Pékin sur les sanctions à l’égard de Pyongyang, à faire pression sur son invité. Car Moon est désireux d’apaiser les tensions de son pays avec la Chine, très fortes depuis que le THAAD est venu s’inviter dans les débats sécuritaires dans la région. Trump a un agenda, Moon a le sien, et ils ne convergent que sur quelques éléments de langage.

En touchant à la question commerciale avec Séoul, c’est également Pékin que l’administration Trump a en tête. D’ailleurs, l’un des conseillers économiques du président américain, Gary Cohn, a évoqué cette question avec ses interlocuteurs coréens lors de leurs rencontres à la Maison-Blanche, faisant mention des « pratiques prédatrices de la Chine », et se montrant curieux de savoir comment la Corée du Sud s’y prend avec son puissant voisin. Cette discussion est éclairante à deux égards. D’une part, elle est révélatrice des difficultés qu’éprouve la Maison-Blanche à définir sa relation économique et commerciale avec Pékin, au point d’aller demander conseil à un allié, qui est par ailleurs un pays engagé dans une relation commerciale très étroite avec la Chine. D’autre part, elle ne fait que confirmer l’idée selon laquelle l’obsession de l’administration Trump dans la région est la Chine, et que la politique asiatique de Washington est en fait une politique chinoise, tout le reste n’étant qu’accessoire. Pas nécessairement le genre de message que Moon souhaitait entendre.

UNE POLITIQUE ASIATIQUE À PLUSIEURS VITESSES ?

Donald Trump a décidé de donner un grand coup de pied dans la politique asiatique de Washington, on le sait. Et il n’a pas véritablement de ligne directrice, on ne peut que le déplorer. Mais il y a en parallèle aux gesticulations du président américain des constances, et l’alliance des Etats-Unis avec le Japon et la Corée du Sud en font partie. Lors de leur entrevue, les deux chefs d’Etat ont sans doute évoqué leurs divergences, mais ils ont choisi de les laisser de côté pendant leur déclaration commune. C’était cependant sans compter sur Donald Trump, qui a profité de cet épisode pour se mettre en position de force et mettre en avant ses exigences, sans entendre celles de son invité, comme si celles-ci n’avaient pas la moindre importance. Si la Corée du Sud n’était pas un des alliés les plus proches et les plus solides de Washington – il conviendra cependant de s’interroger sur la fiabilité et la solidité de ce partenariat à l’avenir – et si Monsieur Moon n’était pas poli et expérimenté en politique, l’incident diplomatique était proche.

Les différentes vitesses dans le traitement de la question coréenne à Washington sont également le fait de l’ancien président américain, Barack Obama, qui s’est rendu à Séoul juste après la visite de Moon aux États-Unis, pour y rencontrer des dirigeants coréens, actuels et passés. On imagine que les propos tenus par Obama n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de Trump, et que l’ancien président se voit « en mission » pour tenter de sauver la relation avec Séoul. Un vœu pieux, peut-être, mais pas nécessairement une bonne idée, qui en plus ne fait pas les affaires de Washington. Car un pays qui montre le visage d’une politique étrangère ambivalente et dissonante est un pays qui voit son influence et sa crédibilité menacées. Or, vu la situation actuelle dans la péninsule coréenne et de manière élargie en Asie, c’est justement sur ce terrain précis que les États-Unis ont de sérieux efforts à produire.

« La Corée du Nord et les États-Unis ont intérêt à maintenir une apparente tension »

IRIS - Wed, 05/07/2017 - 16:24

En quoi le tir de mardi diffère-t-il des précédents essais nord-coréens ?

Vu le temps de tir et sa distance, il semble en effet qu’on soit en face d’un essai de tir d’un genre nouveau, d’un missile balistique intercontinental. Si c’est bien le cas, la Corée du Sud serait en mesure d’attaquer, depuis son territoire, le sol américain, bien que l’Alaska ne soit pas des plus peuplés…

Mais il faut relativiser ce risque: d’une part parce que, même si le missile était effectivement capable d’atteindre l’Alaska, rien ne dit que la Corée du Nord soit capable de monter dessus une tête nucléaire, très lourde. D’autre part, parce que les deux pays ont intérêt à maintenir l’apparence d’une montée des menaces. La Corée du Nord pour se maintenir politiquement et les Etats-Unis pour justifier l’augmentation du budget de l’armée et dire aux Américains qu’ils doivent toujours mieux se protéger.

Donc le tir ne change pas fondamentalement la menace ?

Pas fondamentalement. C’est spectaculaire aujourd’hui parce que Trump est à la Maison Blanche et que Pyongyang a choisi de tirer le jour de la Fête nationale américaine, mais il n’y a pas de nouvelle menace.

Face aux provocations de Kim Jong-Un, que peuvent faire les Américains et les Sud-coréens ?

Le nouveau président sud-coréen n’a pas intérêt à hausser le ton face à Pyongyang, car il ne veut pas risquer de compromettre ses relations avec la Chine. Donald Trump, de son côté, a choisi d’augmenter la pression sur Pékin. Personne ne veut faire un pas vers une réelle agression, car tous savent qu’ils ont beaucoup à y perdre. Ce qui est sûr, c’est que le régime Nord-coréen ne renoncera jamais à son programme d’armement nucléaire, car le régime ne veut pas subir le sort de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein.

Yihadismo en Europa: matar para dividirnos

Real Instituto Elcano - Wed, 05/07/2017 - 12:31
Comentario Elcano 33/2017 - 5/7/2017
Fernando Reinares

Los últimos actos de terrorismo en Europa Occidental son consecuencia directa de una movilización yihadista sin precedentes. Estamos ante un reto para la seguridad interior y un desafío para la cohesión de nuestras sociedades abiertas.

Negotiating the implementation of peacebuilding: a challenge for the transition to peace and democracy

The success of peacebuilding not only depends on the effective negotiation of peace agreements, but essentially also on how negotiations fare during the practical implementation of peacebuilding policies on the ground. Negotiations are thus a central part of the daily business of United Nations (UN) peacebuilding operations. International actors play an important part in these negotiations, not only as facilitators between conflict parties, but as an own party with the political agenda to promote peace and democracy. Yet the impact of negotiations between international actors and domestic elites on the success of peacebuilding has only received limited attention so far. Given the mixed success of UN peacebuilding operations in promoting peace and democracy in post-conflict contexts, this neglect is a missed opportunity to search for avenues that could make peacebuilding more sustainable. This Briefing Paper therefore engages with the role of negotiations in implementing peacebuilding policies and their impact on peacebuilding success. It particularly scrutinizes the challenges that international actors confront during a negotiation process and which constrain the prospects of reaching proclaimed goals of peace and democracy. Several aspects of negotiation processes either limit international actors in pushing through their demands or provide domestic elites with ample leeway to pursue interests not necessarily aligned with peacebuilders’ goals. These challenges to negotiation processes need to be carefully taken into account when planning a peacebuilding intervention. The findings of this Briefing Paper rest on a fine-grained process tracing of external-domestic interactions in four policy fields at the local level in Kosovo. The following messages need to be kept in mind regarding the role of negotiations in peacebuilding:
  •  Peacebuilding is a constant negotiation process. Negotiations do not stop after the conclusion of a peace agreement; peacebuilding goals and practice continue to be negotiated at every step of policymaking. Thus the success of peacebuilding also depends on how negotiations fare during implementation.
  • During such negotiation processes particular challenges arise for international actors vis-à-vis domestic actors: the reconciliation of the diverging goals of peacebuilders and domestic elites; mutual dependencies on both sides; the balance between flexibility and long-term strategies; and the selectivity of international engagement.
In light of these challenges, international actors need to:
  • Be aware of the need for compromise but make sure that compromises do not undermine overall peacebuilding goals. Issues for negotiation need to be selected strategically with a view to ensuring the best outcome of a peacebuilding policy.
  • Be aware of the need for contingency planning while finding a balance between flexibility and strategic long-term thinking. Fast-changing security environments may require strategic readjustment, but arbi­trary ad hoc changes in priorities must be avoided.

Criminality in the sports betting market: which challenges?

IRIS - Wed, 05/07/2017 - 11:45

Pim Verschuuren is a research fellow at IRIS, coordinator of the EU Programme PreCrimBet. He answers our questions about the release of the final PreCrimBet report dealing with the prevention of criminal risks linked to sports betting market:
– What are the 6 key findings of the PreCrimBet programme ?
– What are the key recommandations to protect the betting market from criminal risks ?

Last Exit Basel III

SWP - Wed, 05/07/2017 - 00:00

Following the global financial crisis, in 2009 the world’s major economies (G20) quickly agreed on stricter rules for financial markets. Heads of government tasked the Basel Committee on Banking Supervision (BCBS) with developing a new framework for the capitalisation and liquidity of globally active financial institutions and the agreement (Basel III) was signed in December 2010. A crucial area that was left to be finalized later were final rules on the use of banks’ internal risk models. While it has been the US government’s intention to restrict risk models the EU made it clear that it would not agree to additional rules leading to increased regulatory capital requirements. After a long stalemate in the negotiations, chances now seem to increase for an agreement in fall 2017 between European and US representatives in the Basel Committee. The Trump administration might be willing to meet the EU halfway and grant Europe’s ailing banks greater freedom in calculating risk. But the price could be high: the US wants more leeway in national interpretations of the Basel framework. The European Commission, which will have to give its agreement in Basel, needs to be aware of the risks this poses to the stability of its own banking market.

Brexit und europäische Verteidigung

SWP - Wed, 05/07/2017 - 00:00

Großbritanniens Austritt aus der EU, den London im März 2017 beantragt hat, wird auch die Verteidigungspolitik in Europa betreffen. Traditionell organisieren die europäischen Staaten ihre Verteidigung national und in verschiedenen Foren: in der EU, der Nato und in kleineren Formaten. Der Brexit wird die Funktionsweise dieser Formate und ihr Zusammenwirken verändern. Die Folgen für die Gemeinsame Sicherheits- und Verteidigungspolitik der EU (GSVP) werden sich jedoch in Grenzen halten. Die Nato könnte von einem stärkeren Engagement der Briten profitieren, ebenso die kleineren Formate. Gleichzeitig besteht die Gefahr einer politischen Fragmentierung, die wiederum die politische und militärische Handlungsfähigkeit der Europäer zu schwächen droht.

Jahresbericht 2016

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 05/07/2017 - 00:00
Der Jahresbericht gibt wieder Zeugnis von vielen Aktivitäten, herausragenden Ereignissen und Projekten, von der hohen Sachkompetenz und Expertise der Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter und ihrem weltweiten Engagement für Demokratie, Menschenwürde, Freiheit und Rechtsstaatlichkeit. Sie alle haben unseren großen Dank mehr als verdient.

Madrid-Barcelone, poker menteur au risque de l’Espagne

IRIS - Tue, 04/07/2017 - 18:13

Le 1er octobre 2017, les autorités de Barcelone – le gouvernement dit de la « Généralité catalane » et sa majorité parlementaire (composée du Parti démocratique de Catalogne ; de la Gauche républicaine de Catalogne et du parti d’extrême gauche, CUP-Candidature d’unité populaire) – ont décidé d’organiser un référendum sur l’indépendance. À Madrid, le gouvernement a d’ores et déjà fait savoir qu’il mettrait tout en œuvre pour empêcher cette consultation. Selon la formule consacrée pour décrire les évènements politiques répondant à une dynamique similaire, « un choc de train » est d’ores et déjà programmé.

Les deux acteurs du drame sont enfermés dans un autisme à hauts risques. Bien que répondant au bluff pratiqué par les joueurs de poker, il est porteur d’accident aux conséquences imprévisibles mais en tous les cas dommageables à l’Espagne comme à la Catalogne. Le président de la Généralité, Carles Puigdemont, a officialisé le 9 juin 2017 ses intentions séparatistes. Sa coalition « Junts por el si » en a rappelé la date et les objectifs mardi 4 juillet, dans les locaux du « Teatre nacional de Catalunya ». Les électeurs inscrits sur les listes électorales de la Généralité catalane auront à répondre à une question relative à l’autodétermination de la Généralité catalane. Le gouvernement central a de son côté rappelé qu’il empêcherait avec tous les moyens dont il dispose la tenue d’un vote inconstitutionnel. Des avertissements ont d’ores et déjà été envoyés aux entreprises qui accepteraient de répondre aux appels d’offre pour fournir urnes, bulletins, enveloppes et isoloirs.

Côté nationaliste catalan, on avance le droit imprescriptible à décider démocratiquement qui serait reconnu par la Charte des Nations unies et les résolutions relatives au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Sont cités à l’appui de cette thèse les référendums organisés à ce sujet au Québec, province canadienne, et en Ecosse, partie du Royaume-Uni. Les responsables de la coalition indépendantiste signalent par ailleurs qu’il n’est pas question pour Barcelone d’abandonner l’Union européenne, l’euro et le dispositif Schengen. Ces messages ont été colportés aux quatre coins du monde occidental par les membres actuels du gouvernement catalan, comme par Artur Mas, initiateur de la proposition de rupture avec Madrid et l’Espagne.

Mariano Rajoy, du Palais de la Moncloa, a multiplié les mises en garde. La Constitution espagnole autorise l’organisation de référendums « régionaux » sous réserve d’un feu vert donné par le Parlement national espagnol. Le Parti populaire (PP), formation du président du gouvernement espagnol, est totalement opposé à l’organisation de cette consultation. Comme d’ailleurs à toute réforme de la Constitution accordant des droits élargis à la Catalogne. En saisissant le Tribunal constitutionnel, le PP avait fait capoter en 2010 toute perspective de statut d’autonomie rénové reconnaissant le caractère national de la Catalogne. Les rumeurs d’un recours par Madrid à l’article 155 de la Loi fondamentale, la suspension de l’autonomie existante par l’autorité centrale, se font de plus en plus entendre.

Le pire est-il l’hypothèse la plus pertinente ? Rien n’est moins sûr. Il ne faut pas désespérer de la culture transitionnelle héritée des années fondatrices de la démocratie. Certes les nouvelles générations, à Barcelone comme à Madrid, abusant des libertés si chèrement acquises, contestent les compromis des années 1976-1978. Au Parti populaire, on a oublié Adolfo Suarez et Manuel Fraga. Au sein de la Gauche républicaine catalane on ne parle plus de Josep Tarradellas. Au Parti démocratique de Catalogne, on préfère passer sous silence Jordi Pujol. Au Parti communiste et à Podemos, on a oublié Santiago Carrillo, Rafael Alberti et la Pasionaria. Les socialistes andalous ont tourné les pages de Ramon Rubial le basque et de Joan Reventos le catalan.

George Orwell, peu de temps après la fin de la guerre civile espagnole, avait rendu un hommage posthume à la Catalogne républicaine[1]. « L’ennemi », avait-t-il écrit, venait en dernier. La priorité c’était « le bois à bruler, les vivres, le tabac ». Les politiques d’aujourd’hui auraient-ils relégué au second plan ressources et compétences pour donner le premier rôle à l’ennemi ? Les Catalans, si l’on en croit les sondages, sont en attente d’une troisième voie[2]. Rien à voir avec Tony Blair mais beaucoup avec l’exigence adressée aux responsables politiques, ou prétendus tels, d’imagination constitutionnelle pour mettre « le bois à brûler, les vivres et le tabac » avant l’ennemi. La maire de Barcelone, Ada Colau, « leader » d’un parti regroupant la gauche contestataire, refuse de participer à une consultation non négociée avec Madrid. Podemos rejette la sécession, tout en approuvant le principe d’une consultation populaire. Au-delà de ces positions exprimant un malaise plus qu’une troisième voie, il y a depuis le 18 juin 2017 une proposition très concrète. Celle faite par le nouveau Secrétaire général du PSOE, Pedro Sanchez, de changer la Loi fondamentale afin de la fédéraliser et de permettre la reconnaissance dans son article 2 de la Catalogne comme nation[3]. À suivre donc… Même si les uns et les autres ont exclu au grand soir du 1er octobre, tout recours aux armes.

[1] George Orwell, « Hommage à la Catalogne », Paris, 10/18 n°3147
[2] Voir El Pais, 16 avril 2017, sondage Demoscopia
[3] Proposition figurant dans le livre publié par Josep Borrell, Los idus de octubre, Madrid, Catarata, 2017

Le G5 anti-djihadiste peut-il venir à bout du terrorisme au Sahel ?

IRIS - Tue, 04/07/2017 - 17:46

Dimanche 2 juillet, les chefs d’État du Mali, du Tchad, de la Mauritanie, du Niger et du Burkina Faso étaient à Bamako, en présence également d’Emmanuel Macron, pour lancer une force anti-djihadiste dans le Sahel. Le point de vue de Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS.

Cette alliance pour le Sahel est-elle une initiative inédite sur le continent africain ? A-t-elle vraiment les moyens d’être efficace ?

Ce n’est pas complètement inédit puisque quatre pays – le Nigéria, le Cameroun, le Tchad et le Niger – avaient déjà entrepris une action conjointe pour lutter contre Boko Haram. Ceci étant, ce G5 Sahel regroupant le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, affiche davantage d’ambition en prévoyant une force de 5 000 hommes, pour un montant d’un peu plus de 400 millions d’euros. Cette initiative est importante car elle témoigne de l’existence de forces africaines régionales. Cela montre aussi qu’il y a des problèmes d’insécurité croissante dans ces cinq pays. Cette force va s’ajouter à Barkhane, la Minusma, ainsi qu’aux forces anti Boko Haram.

Le coût supérieur à 400 millions d’euros par an sera pour l’instant financé à hauteur de 50 millions par l’Union européenne (UE) ; chacun des cinq États membres apportera 10 millions d’euros ; tandis que la France apportera, en complément de Barkhane, un peu moins de 10 millions d’euros. Il reste toutefois un manque à gagner financier majeur, notamment du fait de la position américaine. En effet, bien que Donald Trump ait accepté au Conseil de sécurité un vote favorable à cette force, il n’a pas donné le mandat des États-Unis donc cette force ne bénéficie d’aucun financement de la part des Nations unies. Reste donc à combler ce manque à gagner financier, qui pourrait être trouvé auprès des membres de l’UE, en particulier de l’Allemagne.

Les États-Unis refusent d’aider financièrement cette initiative pour deux raisons. D’une part, Donald Trump veut globalement réduire tous les appuis aux organisations internationales et aux actions militaires des Nations unies. D’autre part, il considère que l’intervention de cette force du G5 renvoie davantage aux intérêts stratégiques français qu’américains. Peut-être est-ce une raison pour laquelle Emmanuel Macron a invité le président états-unien pour le 14 juillet, afin de faire avancer ce dossier.

Quel est l’état de la menace terroriste sur les territoires des pays de ce G5 ?

Il ne s’agit pas uniquement de menace terroriste mais plus généralement d’une monté croissante de l’insécurité. En particulier, la région du centre du Mali est totalement insécurisée du fait de conflits locaux qui réapparaissent entre les éleveurs et les agriculteurs, entre les autochtones et les allogènes, entre les migrants et les sédentaires, etc. Se rajoutent les différentes factions djihadistes qui font front commun sous la responsabilité principale d’Ansar Dine dirigé par Iyad Ag Ghali. Des alliances apparaissent entre Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, Aqmi, la katiba Macina peul… Aujourd’hui, ces groupes rattachés à Al-Qaïda s’allient et rendent les actions terroristes davantage possibles.

Le Mali a failli à assurer ses fonctions régaliennes. La police, la gendarmerie et les militaires ne parviennent plus à assurer la sécurité. Les problèmes de fonds demeurent à cause de l’absence de lien entre sécurité et développement et le terreau du terrorisme se trouve notamment dans le chômage des jeunes, le trafic de drogues…

Ce qui est nouveau, c’est que l’insécurité et le terrorisme ne concernent plus simplement le centre du Mali mais également les pays limitrophes, à savoir le Burkina Faso et le Niger.

Quel rôle joue la France dans la lutte et la coopération anti-terroriste en Afrique ?

La France joue un rôle majeur dans ces pays étant pour la plupart francophones et qui ont toujours fait partie des zones privilégiées d’intervention française. La France a été la première présente au Mali avec l’opération Serval lorsque les djihadistes ont menacé Bamako à l’époque du président Hollande. Cette opération Serval est devenue l’opération Barkhane d’envergure régionale, regroupant environ 4 000 hommes et avec un coût de 600 millions d’euros par an. L’effort français est donc très important.

La France joue également un rôle central puisqu’en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, elle a fait passer plusieurs dossiers, dont le G5 Sahel. Paris cherche aussi à intégrer les pays membres de l’UE ; la forte alliance entre Emmanuel Macron et Angela Merkel rend l’Allemagne plus ouverte à l’idée que les questions sécuritaires sont aussi du ressort de l’Europe et pas simplement de la France.

Reste à gagner la guerre contre le terrorisme. Endiguer des actions terroristes ne signifie pas éradiquer le terrorisme. La France est certes présente pour longtemps avec Barkhane mais les défis majeurs concernent la mise en place de projets de développement qui créent un tissu économique permettant aux jeunes de s’insérer sans entrer dans des réseaux mafieux et terroristes ; la mise en place de systèmes décentralisés de sécurité, etc.

Actuellement, seules des batailles ont été gagnées mais pas la guerre contre le terrorisme et il reste beaucoup de points d’interrogation sur l’appui de la France à cette initiative du G5. L’Africanisation des forces armées est une priorité si l’on ne veut pas que les troupes d’intervention ne soient perçues avec le temps comme des troupes d’occupation. Sur le terrain, on sait aussi que les forces africaines sont souvent – à l’exception du Tchad et du Niger – peu efficaces, notamment les troupes du Mali.

Bericht aus Berlin: „Mehr Sicherheit ist möglich!“

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 04/07/2017 - 13:53
Vor welchen Herausforderungen steht Deutschland in Punkto innerer Sicherheit? Was sind geeignete Maßnahmen um Straftaten zu verhindern? Der Bayerische Innenminister und CSU-Spitzenkandidat für die Bundestagswahl Joachim Herrmann, MdL, bezog dazu in Berlin Stellung.

Hacia una Ley de Financiación de la Defensa en España

Real Instituto Elcano - Tue, 04/07/2017 - 13:41
ARI 57/2017 - 4/7/2017
Carlos Calvo y Antonio Fonfría

España precisa una ley de criterios de financiación de la defensa nacional que permita satisfacer las necesidades militares, atender el pago de programas pendientes, hacer política industrial e implantar la ortodoxia presupuestaria.

Ursula von der Leyen bei den 25. STARKE FRAUEN – STARKE WORTE: Man wächst mit den Höhen und Tiefen im Amt

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 04/07/2017 - 11:39
Für die 25. und damit Jubiläumsveranstaltung der Reihe STARKE FRAUEN – STARKE WORTE konnte die Vorsitzende der Münchner Hanns-Seidel-Stiftung (HSS), Prof. Ursula Männle, Bundesverteidigungsministerin Ursula von der Leyen gewinnen. Sie ist in einer Reihe prominenter Rednerinnen die erste Ministerin in diesem im Wesentlichen autobiographischen Format.

Letzte Ausfahrt Basel

SWP - Tue, 04/07/2017 - 00:00

Nach fast einem Jahrzehnt Finanzmarktstabilisierung droht eine Rückkehr zu Doppelstandards und falschen Anreizen für global aktive Banken. Noch unter dem Eindruck der schlimmsten Finanzkrise seit den 1920er Jahren waren sich die G20-Staaten bei ihrem Gipfeltreffen im September 2009 in Pittsburgh schnell einig geworden, dass eine umfassendere und einheitlichere Regulierung der Banken und anderer systemrelevanter Finanzmarktakteure notwendig ist. So wurde schon im Herbst 2010 ein neues Abkommen zur Regulierung der Banken (Basel III) vereinbart.

Die USA und Großbritannien übertrugen die neuen internationalen Standards zügig in nationales Recht und gingen bei der Regulierung großer Institute und einzelner risikoreicher Geschäftsbereiche sehr weit. Die EU hingegen setzte die internationalen Vorgaben nur schleppend um. Zehn Jahre nach Ausbruch der globalen Finanzkrise steht die internationale Kooperation bei der Bankenregulierung nun erneut auf dem Spiel. Das liegt zum einen am Gebaren der US-Regierung unter Donald Trump, der mit einer Deregulierungsagenda angetreten ist. Zum anderen hat die EU über Jahre internationale Regeln blockiert, um die angeschlagenen Banken der Eurozone zu entlasten.

Angesichts transatlantischer Spannungen zwischen den USA und der EU wäre ein Kompromiss bei den immer noch umstrittenen Eigenkapitalregeln für Banken ein positives Zeichen. Dennoch muss die EU darauf achten, dass ein Übereinkommen mit den USA keinen Rückschritt bei der Stabilisierung globaler Finanzmärkte bewirkt – dann nämlich, wenn den Großbanken wieder Anreize gesetzt werden, höhere Risiken einzugehen.

Les passeports du père Ubu

Fondapol / Général - Mon, 03/07/2017 - 17:46

Faire un passeport en France au XXI° siècle peut devenir une expérience hallucinante, entre modernité numérique et bureaucratie courtelinesque. Heureuse leçon de l’histoire : l’administration a un gigantesque espace de progression.   C’était dans la grisaille de l’hiver. Une envie irrépressible de soleil surgit soudain, début février. Il nous fallait agir, sous peine de risquer […]

Cet article Les passeports du père Ubu est apparu en premier sur Fondapol.

Kurz erklärt: G20?

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 03/07/2017 - 15:31
Am kommenden Wochenende trifft sich die Gruppe der zwanzig wichtigsten Industrie- und Schwellenländer – kurz G20 – in der Hansestadt Hamburg. Bei ihrem 23. Gipfel werden die Staats- und Regierungschefs, mit ihren mehr als 6.000 Delegierten im Anhang, versuchen wichtige Fragen der internationalen Politik nicht nur zu diskutieren sondern gemeinsam Lösungen zu finden.

Zum Tod Helmut Kohls: Rede Theo Waigels in Auszügen: Der schwarze Riese

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 03/07/2017 - 12:40
Nach dem Tod des großen Deutschen und europäischen Staatsmannes wurde Helmut Kohl am Wochenende in Strassburg mit einem europäischen Trauerakt geehrt. Sein langjähriger politischer Mitstreiter Theo Waigel hielt bereits 2005, anlässlich der Verleihung des Franz Josef Strauß-Preises der Hanns-Seidel-Stiftung, eine sehr persönliche Rede auf den Preisträger Helmut Kohl. Wir haben den Text für Sie auszugsweise zusammengestellt.

Pages