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Diplomacy & Defense Think Tank News

Eurostat, Excédent de 58,9 milliards € des échanges courants

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Selon une étude d'Eurostat du 5 juillet, le compte des opérations courantes de la balance des paiements de l'Union européenne a enregistré un excédent de 58,9 milliards € (1,6% du PIB) au 1er trimestre 2017, en hausse par rapport à l'excédent de 52,9 milliards (1,4% du PIB) du 4e trimestre 2016 et à celui de 57,4 milliards (1,5% du PIB) du 1er trimestre 2016.

Eurostat, Espagne, France et l'Italie destinations touristiques phares dans l'Union

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Selon une étude d'Eurostat du 7 juillet, dans l'Union européenne, le tourisme est avant tout une affaire intérieure. Environ 90% des nuitées touristiques dans l'Union sont le fait de résidents des États membres.

Culture, Fêtes de la San Fermín à Pampelune

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Jusqu'au 14 juillet, les fêtes de la San Fermín battent leur plein à Pampelune. Navarrais et touristes habillés en blanc et rouge parcourent la ville au rythme de concerts de musique folklorique, de jazz, de txistu (flûte basque), de feux d'artifice, de défilés, de bals populaires, de représentations théâtrales.

Culture, Festival d'été à Dubrovnik

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Jusqu'au 25 août, Dubrovnik accueille le plus ancien et le plus célèbre des festivals croates, intégré en 1956 à l'Association européenne des festivals. Le festival reçoit acteurs, danseurs, musiciens, compositeurs, et orchestres qui se produisent au cœur des bâtiments historiques de la ville.

Culture, Festival de Jarocin

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Du 14 au 16 juillet, la ville de Jarocin accueille son festival de rock et de punk. Créé en 1980, il était l'un des plus grands festivals alternatifs du Pacte de Varsovie. Depuis la chute de l'URSS, il n'est plus l'événement militant qu'il était, mais reste une référence en Europe de l'est, avec des têtes d'affiche internationales.

Culture, Festival de Benicassim

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Le Festival international de Benicàssim (FIB) est consacré aux musiques indépendantes pop, rock et électroniques. Créé en 1995, il se déroule du 13 au 16 juillet.

Culture, Les Francofolies de La Rochelle

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 10/07/2017 - 02:00
Les Francofolies, la grand-messe de la chanson française, se tiennent du 12 au 17 juillet à la Rochelle avec des concerts de Renaud, Christophe Maé, Julien Doré, Black M, DJ Snake, Vianney, -M-, Camille, Soprano, Kungs, MHD, Tryo, Gauvain Sers, Boulevard des airs, Michel Jonasz, Benjamin Biolay, Albin de la Simone, Juliette Armanet, Tété.

Three Scenarios for the Qatar Crisis

SWP - Mon, 10/07/2017 - 00:00

On 5 June 2017 Saudi Arabia, the United Arab Emirates (UAE), Egypt and a number of allied states broke off diplomatic relations with Qatar and imposed a partial blockade. Their stated demand was for Qatar to cease its support for “terrorist” groups and its policy of “destabilising” other countries. With Qatar rejecting the charges as baseless, the prospects for resolution appear thin. The most conceivable scenarios are forcible replacement of the Qatari leadership, peaceful resolution between the parties, or consolidation of the rift between two camps in the Gulf. Germany and other European states should avoid taking sides, but should assert three fundamental demands: the conflict parties must respect national sovereignty and the proportionality required by international law, refrain from instrumentalising the fight against terrorism, and prevent the dispute spilling over into other conflicts in the region.

The South Caucasus and Iran in the Post-Sanctions Era

SWP - Mon, 10/07/2017 - 00:00

The lifting of international nuclear-related sanctions on Iran in January 2016 was enthusiastically welcomed by the Islamic Republic’s neighbours in the South Caucasus. Armenia, Azerbaijan, and Georgia have hoped that Iran’s rapprochement with the West and the unfreezing of some hundred billion dollars worth of assets abroad would lead Iran to step up its trade and investment activities in the Caucasus, especially in the energy and transport sectors. However, the anticipated benefits have been slow in coming, as Iran has shown reluctance to fund infrastructural projects in the Caucasus. On the other hand, there have been positive developments in trade and tourism flows and the power transmission sector. On the whole, although Iran is interested in closer economic cooperation with the South Caucasus, it relies on the region’s countries to provide the momentum and secure the resources necessary to achieve this goal.

Le défi de l'équité, de l'innovation et de l'amélioration de nos système éducatifs

Institut Montaigne - Fri, 07/07/2017 - 19:33
Date: Lundi 24 Juillet 2017Description: L'Institut Montaigne et OCP Policy Center organisent conjointement un séminaire regroupant des experts marocains et français sur le thème de l'éducation, une problématique fondamentale pour nos deux pays.Au Maroc comme en France, l'enseignement primaire s'est généralisé, pour les jeunes filles, comme pour les jeunes garçons, dans les zones urbaines comme dans les zones rurales. Au Maroc comme en France, se pose désormais le défi de l'équité de nos systèmes éducatifs.Ceux-ci partagent en outre des défis communs que cette collaboration tentera d'éclairer.Seront donc abordés deux aspects prioritaires pour l'amélioration des systèmes éducatifs des deux pays : l'équité et la qualité de l'enseignement à l'école primaire et le rôle du numérique dans l'apprentissage des fondamentaux.Adresse: OCP Policy Center, Rabat

NDDL. « Je reste convaincu de son absolue nécessité »

Fondapol / Général - Fri, 07/07/2017 - 17:41

Bruno Hug de Larauze, Pdg d’Idea à Saint-Nazaire et président du Club des Trente, réaffirme dans une note son soutien au projet. Alors que les champs autour de Notre-Dame-des-Landes s’apprêtent à accueillir des milliers d’opposants ce week-end, Bruno Hug de Larauze, Pdg d’Idea et président du Club des Trente, publie une note d’une quarantaine de pages […]

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La libération de Benghazi change-t-elle la donne en Libye ?

IRIS - Fri, 07/07/2017 - 17:38

Mercredi 5 juillet, le maréchal Haftar a annoncé la libération de la ville de Benghazi des djihadistes. Le point de vue de Kader Abderrahim, chercheur à l’IRIS, sur la situation en Libye et sur l’organisation terroriste Daech.

Dans quel contexte a eu lieu cette libération de Benghazi ?

La bataille de Benghazi a commencé il y a déjà près de trois ans, lancée comme un défi, voire une provocation, par le maréchal Khalifa Belqasim Haftar. Dans le contexte de l’époque, le maréchal déclarait vouloir libérer la Libye de la présence de groupes islamistes ou terroristes. Haftar a en partie gagné puisque la défaite des terroristes islamistes à Benghazi marque pour lui un succès incontestable.

Cette libération de Benghazi intervient aussi dans un contexte où les divisions n’ont jamais été aussi fortes entre les différentes factions libyennes. Concernant le contexte politique, le Premier ministre Faïez Sarraj, reconnu par la communauté internationale, est très fragilisé et cette victoire du maréchal Haftar, qui n’a jamais reconnu le gouvernement de Sarraj, vient l’affaiblir encore davantage.

Ceci étant, pour la population libyenne, cette libération de Benghazi ne change pas fondamentalement la situation sécuritaire car les Libyens restent pris en otage soit par les dizaines milices, soit par les groupes terroristes, soit par les bandes mafieuses. La question de la sécurité pour la population est donc loin d’être réglée et la défaite des terroristes à Benghazi ne changera pas beaucoup de choses sur le fond.

Face à la division profonde du pays, où en sont les négociations entre les différentes parties ? Quel rôle joue la communauté internationale ?

Un nouvel émissaire des Nations unies, le libanais Ghassan Salamé, a été nommé il y a quelques jours. Sa principale mission consistera à tenter de réamorcer un dialogue entre les différentes factions libyennes. Ghassan Salamé ne connaît pas bien le terrain libyen, il s’était plutôt illustré en Irak et sur d’autres terrains de conflit. Le dossier libyen est donc un véritable défi pour lui. Il va falloir qu’il mette en œuvre toute sa finesse politique et diplomatique pour pouvoir rassembler autour de la même table tous les acteurs de cette guerre civile libyenne.

Ceci étant, Salamé a pour avantage d’être plutôt proche des monarchies du Golfe, notamment des Émirats arabes unis. Ces derniers avec l’Égypte sont les deux acteurs importants dans la situation libyenne actuelle puisque les Émiratis ont livré des armes au maréchal Haftar. Salamé a donc peut-être un point d’entrée par leur biais, pour éventuellement obtenir des Émirats qu’ils suspendent provisoirement les livraisons d’armes. Aujourd’hui, la Libye a en effet moins besoin d’armes que de diplomates.

De nombreux acteurs jouent un rôle en Libye : l’Égypte, les Émirats arabes unis, la Turquie, le Qatar et, dans une moindre mesure, l’Algérie. Tous ces pays devraient être à un moment ou à un autre associés à un processus politique, qui devra parvenir dans un premier temps à faire cesser les combats et, dans un second temps à trouver un compromis politique entre les différentes factions libyennes et arriver à la reconnaissance d’un gouvernement légitime. Ce sera un travail de longue haleine mais Ghassan Salamé a toutes les qualités pour parvenir à un succès.

Il est intéressant de voir qu’il n’y a eu aucune réaction de la communauté internationale suite à la libération de Benghazi, à l’exception de la Russie qui s’est réjouie de la défaite des terroristes. Même si la communauté internationale, notamment la France, soutient Faïez Sarraj, elle joue aussi double-jeu ambigu en souhaitant ménager l’avenir. Par ailleurs, il n’est pas certain que le maréchal Haftar soit populaire parmi les Libyens puisque c’est un militaire suscitant l’inquiétude d’avoir une pratique politique peu différente de celle du colonel Mouammar Kadhafi.

Cette nouvelle défaite de Daech, ajoutée à des difficultés dans d’autres régions, montre-t-elle que l’organisation est sur le déclin ?

Incontestablement, Daech subit un recul. En revanche, il est encore trop tôt pour parler de déclin. L’organisation terroriste accuse un recul militaire indéniable car partout, elle perd des positions : en Irak, en Syrie et aujourd’hui en Libye.

Pour autant, politiquement rien n’est réglé dans ces pays-là. D’autant plus que la stratégie de Daech depuis déjà au moins une année – lorsque l’organisation avait anticipé ces défaites militaires – consiste à se redéployer sur d’autres terrains, notamment en Afrique et surtout en Asie, où les attentats se multiplient. Il faut donc rester très prudent car la défaite du groupe terroriste est loin d’être acquise.

EU-phoria & Macron-mania: A Global Equation

IRIS - Fri, 07/07/2017 - 15:34

Bouts of market optimism are rarely named after French presidents, but we live in unusual times. In financial jargon, “Macron” seems to refer to a long-awaited political process by which the Euro zone’s flaws are expected to be fixed once and for all, by means of a political leap towards federalism. Although this hope has failed to translate into a stock market rally so far, many comments seem to follow the same kind of logic as the one that played out when Mario Draghi rocked the ECB’s deathly status quo, in 2012. The political process currently at play is of a clearly different nature however.

Reports suggesting the imminence of a Franco-German grand economic plan for Europe are inaccurate, but they are interesting in what they say about the political anxiety created by populism. There is some piquant irony in the rosy picture of EU politics that many British and American media outlets have been painting since the French election. Until recently, a bleak view of the euro was the norm, and the scenario of an EU collapse was even gaining traction. This sudden shift might point to the depth of the domestic divide over Brexit and Donald Trump’s presidency respectively, more than to a true change of heart about the EU.

The ongoing tensions between Angela Merkel and Donald Trump go beyond the latter’s disturbing rhetoric or his controversial decision to withdraw the United States (US) from the Paris climate agreement. They include different interests in terms of international trade — an issue which began to be raised long before Trump stepped in. The reduction of this debate to a moral opposition between free trade and protectionism is somewhat simplistic. The German Chancellor herself is developing an increasingly defensive stance, not so much in terms of trade of course – since her country enjoys a current account surplus close to 9 percent of GDP -, as in terms of strategic investments.

As Germany has become somewhat disillusioned with China, Merkel recently warned that “Seen from Beijing, Europe is an Asian peninsula.”[i] She made clear that she intends to have a say over Chinese investments in Germany, after the outcry sparked by Midea’s acquisition of Germany’s iconic robot manufacturer KUKA last year. Meanwhile, a German-Chinese partnership has been presented by many commentators as an alternative to US leadership, ahead of the G20 meeting in Hamburg. As with European issues, the questioning of the US global role often comes with a great deal of confusion.

The hope for a strong Franco-German push towards European federalism seems to be part of this global equation. Macron is taking account of Germany’s reassessment of its global and European role. At the latest EU summit in Brussels, he championed the notion of a “protective Europe,” which of course is music to French ears. Meanwhile, he cautiously focused on issues that are of concern to Germany too: anti-dumping, the overhaul of Chinese investments, posted workers from central Europe. These issues antagonized several EU member states, especially central European ones and northern Europe’s smaller open economies which have no interest in such restrictions. While Macron begins to challenge the European status quo, he clearly avoids confronting his German counterpart, especially when it comes to the country’s macro-economic coordination with its neighbours, whether in terms of labour costs, fiscal policy or public investments.

Given the long-term taboos affecting European politics, this configuration is unlikely to produce the tremendous progress expected by the consensus in the foreseeable future. In July 2012, Mario Draghi’s show of force, although rhetorical too, did have concrete and immediate technical implications, as the implicit pressure exerted on long-term interest rates helped crisis-hit governments to stay afloat financially, without having to restore their monetary sovereignty. The anticipation of the purchase programme that materialized in 2015 sparked an impressive depreciation of the euro in 2014, which, along with a massive flow of liquidity, set the stage for today’s rather comforting growth figures. While Macron’s election has been seen as a momentous step on the political side of the normalization process initiated by Draghi, its actual impact remains to be seen.

Macron’s presidency has got off to an impressive diplomatic start, and there is no doubt that his election has been seen very positively in Berlin in particular. Although Macron and “Merkel IV” could agree on significant steps, like the constitution of a joint budget for the Euro zone, these innovations will probably be of a rather symbolic order. Unsurprisingly, the issue of massive fiscal transfers and debt pooling remains anathema to most German politicians and, even more crucially, to the general public, whose opposition has grown even stronger in recent years.

On the banking union front, the Italian government’s recent decision to wind down two banks of the Veneto region for a total cost of up to €17 billion in public money, without tapping senior bondholders, has been promptly interpreted by many German commentators as a breach of Europe’s so-called “bail-in” rules. These rules, which are supposed to protect taxpayer money from bank failures, would turn out to be very beneficial on the long term, since they might lead investors to take more responsibility for souring debts. Meanwhile, there seems to be little consideration for the fact that they are inapplicable on the short term. Against this background, the Euro zone’s unresolved banking crisis adds to Germany’s fears over a joint deposit insurance mechanism, the cornerstone of a genuine banking union.

Some strikingly positive comments have been coming out of Germany since Macron’s election, but their scope for Europe tends to be greatly exaggerated. Most of those comments were meant to cheer the election of an energetic pro-EU leader, whose stance appears to be in synchronisation with the German government’s views, so far…  Despite the likelihood of symbolically significant concessions, these comments are far from signalling a willingness to embark on a new type of massive and systematic transfers or risk-sharing arrangements. Quite the contrary, defiance seems to be rising on that front.

Macron is expected to make good on his promised overhaul of France’s labour market, in line with the reforms carried out throughout the Euro zone over the past fifteen years, starting with Germany’s Hartz reforms in the early 2000s. This is, however, unlikely either to unleash a wave of institutional breakthroughs or to rebalance the European economy, which, despite its recovering growth rates, remains trapped in a widespread race to the bottom. Euphoria is of little help in the face of hard choices.

[i] “Merkel warnt vor expansivem China: ‚Peking sieht Europa eher als asiatische Halbinsel‘”, Wirtschaftswoche, 29 June 2017, http://www.wiwo.de/politik/deutschland/merkel-warnt-vor-expansivem-china-peking-sieht-europa-eher-als-asiatische-halbinsel/19996276.html

Europhorie et Macron-mania… Un jeu mondial

IRIS - Fri, 07/07/2017 - 15:33

Les épisodes d’optimisme financier portent rarement le nom d’un président français mais nous vivons des temps exceptionnels, semble-t-il. Dans le jargon financier, « Macron » renvoie au processus politique par lequel les failles de la zone euro doivent être comblées une fois pour toute, au moyen d’un bond en avant fédéraliste. Bien que ces espoirs ne se soient pas traduits, pour l’heure, en rallye boursier, de nombreux commentaires suivent une logique comparable à celle qui s’était déployée lorsque Mario Draghi avait secoué le statu quo de la BCE, en 2012. Le processus politique actuellement à l’œuvre est pourtant d’une nature bien différente.

Les bruits quant à l’imminence d’un grand plan économique franco-allemand à même de changer la donne en Europe sont erronés mais ils sont tout de même intéressants, de par ce qu’ils indiquent quant à l’anxiété créée par le populisme. On peut voir une ironie assez savoureuse dans le tableau idyllique que de nombreux médias britanniques et américains donnent de la politique européenne depuis les élections françaises. Il y a peu de temps encore, une vision sombre de l’avenir de l’euro dominait et le scénario d’un effondrement de l’Union européenne commençait même à avoir le vent en poupe. Ce revirement soudain semble davantage illustrer l’importance des divisions nationales au sujet du Brexit ou de la présidence de Donald Trump qu’un véritable changement d’avis sur l’Union européenne (UE).

La confrontation entre Angela Merkel et Donald Trump dépasse la question de la rhétorique abrasive du président américain et de sa décision néfaste de se retirer des accords de Paris. Elle se nourrit notamment d’intérêts divergents en matière de commerce international, un problème qui a commencé à être soulevé bien avant l’émergence politique de Trump. La réduction de ce débat à une opposition morale entre libre échange et protectionnisme est quelque peu simpliste. La chancelière elle-même développe une ligne de plus en plus défensive, non pas tant sur la question commerciale (puisque son pays jouit d’un excédent courant de 9% du PIB) qu’en ce qui concerne les investissements stratégiques.

Alors que l’Allemagne a connu une certaine déconvenue dans sa focalisation commerciale sur la Chine, Angela Merkel a récemment alerté son opinion publique sur l’expansionnisme chinois en déclarant que « Vue depuis Pékin, l’Europe est une péninsule asiatique »[i]. Elle a par ailleurs clairement indiqué qu’elle entend avoir son mot à dire sur les investissements chinois en Allemagne, à la suite de la controverse déclenchée par le rachat par le groupe chinois Midea du mythique constructeur allemand de robots KUKA, l’an passé. Pour autant, l’idée d’un partenariat sino-allemand a été présentée par de nombreux commentateurs comme une alternative au leadership américain, à l’approche du G20 de Hambourg. Tout comme les questions européennes, il semble que la remise en cause du rôle mondial des Etats-Unis s’accompagne d’une certaine confusion.

L’espoir d’une grande initiative franco-allemande pour l’Europe semble entrer dans le cadre de cette équation mondiale. Emmanuel Macron a pris en compte la révision par l’Allemagne de son rôle européen et mondial. Au dernier sommet européen, à Bruxelles, il a certes défendu l’idée d’une « Europe qui protège » mais en se concentrant sur les questions qui sont aussi devenues centrales pour l’Allemagne : les politiques anti-dumping, le contrôle des investissements chinois et l’encadrement du travail détaché en Europe. Ces questions ont profondément contrarié les pays d’Europe centrale, ainsi que les plus petits pays d’Europe du Nord qui, du fait de leur modèle économique, s’opposent à ce qu’ils voient comme des restrictions inutiles. Alors que Macron remet en cause le statu quo européen, il prend garde de ne pas affronter Berlin, en particulier en ce qui concerne la question de l’absence de coordination macro-économique de l’Allemagne vis-à-vis du reste de la zone euro en termes de coûts salariaux, de politique fiscale et d’investissements publics.

Au vu des tabous qui affectent la politique européenne, cette configuration a peu de chance de permettre les grandes avancées sur lesquelles table le consensus dans un futur proche. En juillet 2012, la démonstration de force de Mario Draghi, bien qu’étant également de nature rhétorique, avait des implications tout à fait concrètes et immédiates, puisque la pression implicitement exercée sur les taux longs avait alors permis aux gouvernements en crise de se refinancer sans avoir à restaurer leur souveraineté monétaire. L’anticipation du programme d’achats finalement mis en place en 2015 a déclenché une dépréciation majeure de l’euro à partir de 2014, qui, associée à des flux de liquidités massifs, a permis le rebond conjoncturel que l’on constate aujourd’hui. Alors que l’élection d’Emmanuel Macron a été interprétée comme le versant politique du processus de normalisation initié par Draghi, son impact réel reste à voir.

Sa présidence a commencé sur des succès diplomatiques et il ne fait aucun doute que son élection a été perçue très positivement par Berlin en particulier. Bien que Macron et « Merkel IV » aient la possibilité de se mettre d’accord sur des étapes significatives, comme la constitution d’un budget commun pour la zone euro, ces avancées ne seront probablement, d’un point de vue quantitatif, que d’une portée symbolique. De façon peu surprenante, la question de transferts budgétaires massifs et de la mutualisation des dettes reste taboue aux yeux de la plupart des responsables politiques allemands et, surtout, de la population, dont l’opposition semble même avoir crû au cours des dernières années.

Sur la question de l’union bancaire, la décision du gouvernement italien de mettre sur la table jusqu’à 17 milliards d’euros pour gérer la fermeture ordonnée de deux banques de Vénétie, sans mettre à contribution les créanciers séniors, a été interprétée en Allemagne comme une violation édifiante des règles de l’union bancaire. Ces règles, supposées protéger l’argent public lors des faillites bancaires, s’avéreraient bénéfique à terme, en responsabilisant les investisseurs. Mais il reste à prendre en compte le fait qu’elles sont inapplicables à court terme. Dans ce contexte, la crise bancaire qui continue à secouer la zone euro éloigne toujours plus la perspective d’un accord allemand sur un mécanisme commun d’assurance des dépôts, clé de voute de l’union bancaire.

Des commentaires très positifs sont certes venus d’Allemagne depuis l’élection d’Emmanuel Macron mais leur portée européenne est largement surestimée. La plupart de ces commentaires consistaient à saluer l’élection d’un leader pro-européen, dont l’approche semble être en phase avec la vision du gouvernement allemand, pour l’instant… Malgré la forte probabilité de concessions symboliques, ces commentaires n’indiquent en rien une volonté de l’Allemagne d’accepter un nouveau type de transferts massifs ou de partage du risque bancaire. Au contraire, la défiance semble plutôt croître sur ce front.

Il est attendu d’Emmanuel Macron qu’il honore ses promesses de réforme de marché du travail, sur le modèle des mesures mises en place à travers la zone euro depuis quinze ans, à commencer par les réformes Hartz en Allemagne au début des années 2000. Il est néanmoins improbable que cela engendre une vague d’avancées institutionnelles ou un rééquilibrage de l’économie européenne qui, malgré le renforcement de la conjoncture, reste enfermée dans une dynamique de nivellement par le bas. L’euphorie est de peu d’utilité face aux choix les plus difficiles.

[i]Merkel warnt vor expansivem China: Peking sieht Europa eher als asiatische Halbinsel‘”, Wirtschaftswoche, 29 Juin 2017.

Bayerische Delegation in Moskau: Europa von Lissabon bis Wladiwostok?

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 07/07/2017 - 14:43
Wirtschaftlich gesehen bringen die Sanktionen der westlichen Staatengemeinschaft gegen Russland unter dem Strich niemandem etwas. Bei einer Diskussionsrunde in Moskau mit Vertretern des Haushaltsausschusses des bayerischen Landtags und russischen Abgeordneten betonte die russische Seite, eine Aufhebung der Sanktionen sei wünschenswert. Ohne die volle Umsetzung des Minsker Abkommens blieben diese jedoch notwendig, wie bayerische Vertreter mit einem gewissen Bedauern feststellten. Ein weitergehendes Engagement der russischen und ukrainischen Seite für einen Frieden im Donbass erscheint unter den derzeitigen Umständen nach wie vor unwahrscheinlich.

Verleihung des Nachwuchsförderpreises für junge Liedermacher in Kloster Banz : Neues von den Neuen

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 07/07/2017 - 13:22
Bad Staffelstein. Die Zuschauer erleben am Wochenende wieder ein musikalisches Open-Air-Live-Spektakel auf der Wiese vor Kloster Banz. Etwa 8.000 Fans werden zum bekannten Festival erwartet, das unter dem neuen Namen „Lieder auf Banz“ stattfindet. Bereits am Donnerstag (06. Juli 2017) fand als Auftaktveranstaltung das Nachwuchspreisträgerkonzert in Kloster Banz statt. Die Hanns-Seidel-Stiftung zeichnet in diesem Jahr die Musiker und Gruppen Fee Badenius (Witten), Marcel Brell (Berlin) und Tonträger (Berlin) aus.

Containing Illicit Flows at African Borders

SWP - Fri, 07/07/2017 - 00:00

The recent rise in migration to Europe has put borders and their security back on the political agenda of the European Union and its member states. Alongside stricter control of the Union’s external borders, border security also plays a growing role in cooperation with third states. The action plan adopted by European and African heads of state and government at the Valletta summit on migration in November 2015 includes assistance for strengthening national capacities at land, air and sea borders. In particular in the immediate southern neighbourhood, this support is intended to contribute to stemming irregular migration and human smuggling. European programmes to combat illicit flows and organised crime at borders outside the EU have existed for some time, for example to interrupt cocaine smuggling via West Africa. The experience to date reveals potential pitfalls of this approach and underlines the necessity to think beyond technical border management.

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