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Ce qui attend l'Amérique latine

Le Monde Diplomatique - Mon, 20/02/2017 - 13:53

Le décès du dirigeant historique de la révolution cubaine Fidel Castro a plongé dans l'affliction une grande partie des progressistes latino-américains. De l'Argentine au Venezuela, une droite atlantiste et libérale accumule depuis quelque temps les victoires. Doit-elle également se réjouir de l'arrivée au pouvoir du nouveau président américain Donald Trump ?

René Francisco Rodríguez. – « Las ideas llegan más lejos que la luz » (Les idées portent plus loin que la lumière), 1989 estudiorenefrancisco.com

« Trump ! » Lorsqu'on l'a interrogé sur son candidat préféré à la présidentielle américaine, la réponse du chef d'État équatorien Rafael Correa a surpris. Le milliardaire américain n'avait-il pas attaqué les migrants, promis de construire un mur à la frontière avec le Mexique pour empêcher l'arrivée « de violeurs et de trafiquants de drogue », proclamé l'urgence d'en finir avec l'« oppression » au Venezuela ou encore annoncé son intention de revenir sur la politique d'ouverture de son prédécesseur concernant Cuba ? « Le gouvernement des États-Unis mène une politique qui évolue très peu et dont les effets sont quasiment les mêmes depuis toujours », observait M. Correa. Aucun changement à attendre avec M. Donald Trump, donc ? Au contraire : « Il est tellement grossier qu'il va provoquer une réaction en Amérique latine, ce qui pourrait renforcer la position des gouvernements progressistes de la région ! » (TeleSur, 29 juillet 2016).

La boussole stratégique dont hérite le nouveau président américain compte trois aiguilles. Elles portent les noms de « prospérité », « sécurité » et « démocratie et gouvernance ». Toutes trois pointent vers le même horizon.

Passage de témoin

Dans le sabir du département d'État, « travailler à la prospérité » latino-américaine implique d'y signer autant d'accords de libre-échange (ALE) que possible. Le président George W. Bush avait négocié des ALE avec le Panamá et la Colombie ? Son successeur a repris le flambeau en déployant toute son énergie pour en garantir l'approbation par le Congrès. Et ce en dépit d'une forte opposition démocrate, en partie motivée par les assassinats de syndicalistes en Colombie.

La quête de prospérité s'entend également comme un synonyme de « réformes néolibérales » : austérité, dérégulation, réduction des droits de douane, etc. Depuis une quinzaine d'années, ce programme s'est avéré plus délicat à imposer : les pays de la région se sont peu à peu émancipés de l'« aide » du Fonds monétaire international (FMI), dont les programmes d'ajustement structurel avaient entraîné un fléchissement de la croissance et une augmentation de la pauvreté au cours des années 1980 et 1990. L'administration de M. Barack Obama a néanmoins conditionné son aide aux pays les plus pauvres à la mise en œuvre de réformes profitant aux investisseurs étrangers. Comme avec l'Alliance pour la prospérité — une mise à jour du plan Puebla-Panamá promu par M. Bush —, lancée fin 2014 avec les pays du « triangle nord » de l'Amérique centrale (Salvador, Guatemala et Honduras).

Dans le domaine de la sécurité, la stratégie actuelle de Washington découle des programmes militaires de contre-insurrection et de lutte contre la drogue des administrations précédentes. Lors des mandats de M. William Clinton (1993-2001) et de M. Bush (2001-2009), des milliards de dollars ont été consacrés au plan Colombie, une vaste offensive militaire contre le trafic de cocaïne (1). Résultat : des milliers de morts, des millions de déplacés, et… peu d'impact sur la production de drogue.

Or non seulement le plan a été maintenu, mais il a servi de modèle à d'autres « partenariats », avec le Mexique (initiative de Mérida) et avec l'Amérique centrale (Central America Regional Security Initiative). Mêmes causes, mêmes résultats : des vagues de violence sans précédent, qui ont fait d'innombrables morts chez les criminels présumés mais également dans la population, notamment au sein des mouvements sociaux.

Présenté comme apolitique, le programme « de démocratie et de gouvernance » dont M. Obama passera les rênes à M. Trump vise officiellement à la consolidation des institutions et au renforcement de l'État de droit. Les câbles diplomatiques du département d'État révélés par WikiLeaks en 2010 et 2011 peignent un tableau différent : les diplomates américains recourent à des méthodes bien rodées pour affaiblir, récupérer ou éliminer des mouvements politiques gênants — entendre « de gauche » (2). Particulièrement ceux considérés comme idéologiquement proches de feu le président vénézuélien Hugo Chávez.

Mais toutes les opérations destinées à déstabiliser la gauche latino-américaine ne se caractérisent pas par leur discrétion. Le 28 juin 2009, le président du Honduras Manuel Zelaya, proche du Venezuela, était renversé par l'armée. La secrétaire d'État Hillary Clinton refusait de reconnaître le coup d'État, ce qui aurait conduit à suspendre la plupart des aides américaines. Les manœuvres de Washington contribuant à la réussite du putsch ont scandalisé la région (3), sans que cela empêche les États-Unis de soutenir les gouvernements conservateurs qui se sont succédé depuis à Tegucigalpa.

Depuis 2010, le contexte économique défavorable a affaibli l'Amérique latine, permettant à la Maison Blanche d'enregistrer d'importantes avancées. L'ennemi juré, le Venezuela, s'enfonce dans une crise économique et politique qui le prive de sa capacité à agir sur la scène internationale. Après la mort de Chávez, en 2013, les États-Unis ont fait feu de tout bois : d'un côté, le dialogue ; de l'autre, la déstabilisation, par le biais de certains secteurs de l'opposition (4). La politique d'ouverture vis-à-vis de Cuba s'accompagnait ainsi d'une attitude opposée à l'égard du Venezuela, avec un nouveau régime de sanctions à la fin de l'année 2014.

Dans le même temps, Argentine et Brésil ont basculé à droite après douze années de gouvernements progressistes. Chaque fois, l'administration Obama a apporté son concours à ces évolutions : opposition aux prêts des institutions multilatérales accordés à Buenos Aires (rapidement levée après l'arrivée au pouvoir du conservateur Mauricio Macri en 2015) et soutien diplomatique au gouvernement par intérim au Brésil alors qu'une procédure de destitution (controversée) contre la présidente Dilma Rousseff était encore en cours (5).

Ne pas déranger les entreprises

Le paysage politique a donc bien changé depuis l'arrivée de M. Obama à la Maison Blanche. Il y a huit ans, la gauche dirigeait la plupart des pays de la région ; elle proclamait son indépendance avec assurance. En remettant les clés du bureau Ovale à M. Trump, M. Obama pourra se prévaloir de nombreuses « réussites » latino-américaines auprès de ceux qui lui reprocheront ses échecs au Proche-Orient et en Europe de l'Est. Honduras, Paraguay, Argentine, Brésil : les gouvernements de gauche sont tombés les uns après les autres, et les États-Unis ont retrouvé une part de leur influence passée dans la région.

Nul ne sait quelle sera réellement l'action du nouveau président américain. Depuis le début de la campagne, il s'est montré démagogue et capricieux. Mais la composition de son cabinet éclaire néanmoins la politique probable de son administration. Deux tendances se font jour : la militarisation accrue de la politique étrangère ; l'obsession de la « menace » iranienne et de l'« islam radical » (lire l'article ci-dessous). Deux tendances qui pourraient avoir d'importantes conséquences pour l'Amérique latine.

Même s'il a critiqué l'interventionnisme américain lors de la campagne et qu'il a fustigé les « gradés » qui « ne font pas leur boulot » (CBS, 13 novembre 2016), M. Trump a nommé davantage d'anciens militaires aux plus hautes responsabilités en matière de sécurité que tout autre président depuis la seconde guerre mondiale. Les généraux à la retraite James « Mad Dog » (« chien fou ») Mattis et Michael Flynn, respectivement secrétaire à la défense et conseiller à la sécurité nationale, avaient (dit-on) tous deux été écartés par M. Obama en raison de leurs positions extrémistes et bellicistes concernant l'Iran et l'« islam radical ». Interrogé sur les menaces les plus graves pour les États-Unis, M. Mattis a répondu : « L'Iran, l'Iran, l'Iran » (6), allant jusqu'à suggérer que Téhéran se cachait derrière l'Organisation de l'État islamique (OEI). Une hypothèse audacieuse…

Général à la retraite et ancien chef du théâtre des opérations pour le continent américain, M. John Kelly pilotera le département de la sécurité intérieure. Il avait alerté le comité des forces armées du Sénat au sujet de l'Iran et de « groupes islamiques radicaux » qui, profitant de la « confusion financière qui règne entre réseaux criminels et terroristes dans la région », animeraient des cellules dans la région (12 mars 2015). Cette thèse compte d'autres partisans, dont Mme Yleem Poblete, ancienne cheffe d'état-major de Mme Ileana Ros-Lehtinen, la représentante d'origine cubaine à l'origine de la loi Countering Iran in the Western Hemisphere Act (« contenir l'Iran dans l'hémisphère occidental ») en 2012.

Avec M. Obama à la Maison Blanche, de telles idées restaient cantonnées aux marges du débat. Elles pourraient dorénavant guider la politique américaine dans la région. La lutte contre les gouvernements de gauche pourrait ainsi se justifier par les relations qu'ils entretiendraient avec l'Iran, et les programmes dits de « sécurité » bénéficier de moyens supplémentaires pour lutter contre l'« infiltration terroriste » du crime organisé. On imagine donc mal que la prochaine administration se départisse des objectifs de « sécurité » et de « promotion de la démocratie » de ses prédécesseurs. Le modèle du plan Colombie pourrait au contraire être étendu à de nouvelles régions telles que la zone de la « triple frontière », entre l'Argentine, le Brésil et le Paraguay.

Car, même si — cas peu probable — le nouveau secrétaire d'État s'opposait à la militarisation rampante de la politique régionale, il rencontrerait une double résistance : celle de la bureaucratie du département d'État, elle-même de plus en plus militarisée (particulièrement le Bureau international des stupéfiants et de l'application de la loi, aux finances confortables) ; et celle du complexe militaro-industriel, qui bénéficiera de représentants au plus haut niveau dans la prochaine administration.

Quid de Cuba ? Toute remise en question de la politique d'ouverture susciterait l'opposition d'une grande partie du monde des affaires, soucieux de profiter d'un nouveau marché. Or, s'il est un point sur lequel M. Trump a été clair, c'est qu'il ne souhaite pas compliquer la vie des chefs d'entreprise. À la décision de poursuivre sur la voie balisée par M. Obama pourrait toutefois s'en ajouter une autre : adopter une stratégie plus agressive de « promotion de la démocratie » — entendre : déstabiliser le pouvoir castriste en utilisant des méthodes d'intervention discrètes. Mais encore faudrait-il que le style « grossier » décrit par le président équatorien ne renforce pas la détermination des capitales latino-américaines à poursuivre leur émancipation par-delà leurs divergences idéologiques.

D'autres facteurs pourraient contribuer encore davatange à l'éloignement entre les États-Unis et le sous-continent. Si M. Trump devait tenir sa promesse de renégocier les accords commerciaux liant son pays et d'imposer des droits de douane sur divers produits en concurrence avec la production latino-américaine, il ferait alors plus que les présidents Chávez, Correa ou Evo Morales (le président de la Bolivie) pour lutter contre le libre-échange et la mainmise des entreprises du Nord sur la région.

Dans ce domaine, il devrait toutefois affronter l'opposition — vive — de l'élite économique de son pays. Une élite dont il a déjà nommé divers représentants au sein de son cabinet, y compris au département d'État, et qui, par ailleurs, ne manque pas de porte-voix au Congrès.

Intrusion chinoise

Au milieu de toutes ces interrogations, une certitude : la principale menace pour l'hégémonie américaine dans la région proviendra de Chine. L'accroissement des investissements et des prêts de l'empire du Milieu aux pays latino-américains a contribué à éroder le poids financier et économique de Washington. Les échanges commerciaux ont bondi d'environ 13 milliards de dollars en 2000 à... 262 milliards de dollars en 2013, propulsant la Chine au deuxième rang des destinataires des exportations régionales. Si les investissements chinois soulèvent les mêmes problèmes sociaux et environnementaux que ceux des États-Unis, ils ne comportent en général pas de clause de contrepartie politique locale — une différence de taille. L'expansion économique de la Chine dans la région a donc représenté une aubaine pour les gouvernements progressistes, puisqu'elle leur a permis de mettre en œuvre des politiques sociales audacieuses. Entre 2002 et 2014, la pauvreté en Amérique latine a baissé de 44 à 28 %, après avoir augmenté au cours des vingt-deux années précédentes.

Si le ralentissement de la croissance chinoise a eu un impact négatif sur la région, Pékin semble déterminé à prendre de plus en plus de place dans les domaines économique et politique. La décision de M. Trump de dénoncer le partenariat transpacifique (TPP) offre de nouvelles perspectives pour le commerce et les investissements chinois, comme le président Xi Jinping n'a pas manqué de le souligner fin novembre lors d'un voyage au Chili, en Équateur et au Pérou. Face à une administration américaine imprévisible et potentiellement hostile, qui a déclaré son intention de résister à l'influence chinoise en Asie de l'Est, l'appel de M. Xi à une « nouvelle ère de relations avec l'Amérique latine (7) » dénote son ambition stratégique de développer ses relations commerciales et diplomatiques dans l'« arrière-cour » américaine.

(1) Lire Hernando Calvo Ospina, « Aux frontières du plan Colombie », Le Monde diplomatique, février 2005.

(2) The WikiLeaks Files : The World According to US Empire, Verso, Londres, 2016.

(3) Cf. « “A new chapter of engagement” : Obama and the Honduran coup » (PDF), Nacla Reporting on the Americas, North American Congress on Latin America, New York, janvier 2010.

(4) Lire « Au Venezuela, la tentation du coup de force », Le Monde diplomatique, avril 2014.

(5) Lire Laurent Delcourt, « Printemps trompeur au Brésil », Le Monde diplomatique, mai 2016.

(6) Mark Perry, « James Mattis' 33-year grudge against Iran », Politico Magazine, New York, 4 décembre 2016.

(7) Matt Ferchen, « What's new about Xi's “new era” of China-Latin America Relations ? », The Diplomat, 26 novembre 2016.

Highlights - DROI Delegation to Vietnam, 20-24 February 2017 - Subcommittee on Human Rights

The European Parliament’s Subcommittee on Human Rights will go to Vietnam from 20-24 February 2017 and the main objective of the DROI mission is to assess the human rights situation in the country. The DROI delegation, composed of Pier Antonio Panzeri, Head of the Delegation, S&D; Lars Adaktusson, EPP; Adam Kosa, EPP; Soraya Post, S&D; David Martin, S&D and Beatriz Becerra Basterrechea, ALDE, will hold meetings with National Assembly committees, government ministries, UN agencies, and NGOs.

Vietnam adopted a new constitution in 2013 and in 2015 the National Assembly passed new laws on the Penal Code, Criminal Procedure Code, Law on Custody and Detention and Law on investigative bodies. However, their application has been postponed.

The Delegation will also raise the EU-Vietnam Free Trade Agreement and the human rights impact assessment with the Vietnamese authorities.


Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Union européenne

Airbus: Múzeumba kerülnek az A320, az A340 és az A380 prototípusai

JetFly - Mon, 20/02/2017 - 13:49
Az Air&Cosmos újság a napokban tette közzé a hírt, miszerint rövidesen múzeumba kerülnek az A320-as, az A340-es és az A380-as utasszállító repülőgépek prototípusai.
Categories: Biztonságpolitika

Ismét enyhén csökkent a munkanélküliség

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Mon, 20/02/2017 - 13:33
POZSONY. Januárban 8,64 % volt a nyilvántartott munkanélküliség mértéke Szlovákiában. Ez azt jelenti, hogy az előző hónaphoz viszonyítva 0,12 százalékponttal, az egy évvel korábbi adatokhoz képest pedig 1,75 százalékponttal csökkent – közölte Marián Valentovič, a Munkaügyi, Szociális és Családügyi Központ vezérigazgatója.

Bosnian Croats Win Re-run Poll in Divided Stolac

Balkaninsight.com - Mon, 20/02/2017 - 13:26
Record turnout in the bitterly divided southern Bosnian town, where last year’s election was scrapped following violent episodes, results in victory for the main ethnic Croatian party.
Categories: Balkan News

Article - Winter challenge: how many European capitals can you recognise?

European Parliament (News) - Mon, 20/02/2017 - 13:23
General : How well do you know Europe? Find out by taking part in our winter challenge! See how many European capitals you can identify correctly.

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

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European Parliament - Mon, 20/02/2017 - 13:23
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Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

ÚJ pályázat - több mint 15 milliárd forint óvodák és bölcsődék fejlesztésére!

Pályázati Hírek - Mon, 20/02/2017 - 13:19

15,22 milliárd forintos kerettel jelent meg "A foglalkoztatás és az életminőség javítása családbarát, munkába állást segítő intézmények, közszolgáltatások fejlesztésével" című felhívás. A pályázatra önkormányzatok, költségvetési szervek, közalapítványok és az önkormányzat tulajdonában lévő vállalkozások nyújthatnak be kérelmeket a kevésbé fejlett régiók megyéjének településein. A támogatásból óvodák és bölcsődék hozzáférésének és szolgáltatásainak javítása valósítható meg. A maximális támogatás összege és a támogatási kérelmek benyújtási határideje régiónként változik. Bővebb információ és jelentkezés ingyenes előminősítésre alább!

Categories: Pályázatok

Nagyon tévednek, akik a Nyugat halálhírét keltik

Eurológus - Mon, 20/02/2017 - 13:15
Az Európai Tanács vezetője találkozott az amerikai alelnökkel, és láthatóan megkönnyebbült.

Nagyon tévednek, akik a Nyugat halálhírét keltik

EU Pályázati Portál - Mon, 20/02/2017 - 13:15
Az Európai Tanács vezetője találkozott az amerikai alelnökkel, és láthatóan megkönnyebbült.
Categories: Pályázatok

Nógrádi: igaza van Gates-nek, jöhetnek a biológiai fegyverek

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Mon, 20/02/2017 - 13:11
BUDAPEST. Aki számít, ott van Münchenben, mindenki mindenkivel tárgyal, többnyire zárt ajtók mögött, nem szivárog ki semmi, és közelednek az álláspontok – jelentette ki Nógrádi György biztonságpolitikai szakértő az M1 műsorában.

Humanitárius segélyt juttat Ukrajnának az Európai Unió

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Mon, 20/02/2017 - 12:58
BRÜSSZEL, KIJEV. Az Európai Unió 18 millió euró értékű humanitárius segélyt nyújt Ukrajna fegyveres konfliktusok által sújtott keleti országrészében élők számára - közölte Alexander Winterstein, az Európai Bizottság helyettes szóvivője hétfői brüsszeli sajtótájékoztatóján.

Macedonia Govt Talks Stuck Over Albanian Language Demands

Balkaninsight.com - Mon, 20/02/2017 - 12:56
Talks on forming a new government in Macedonia remain stuck over the issue of Albanian language demands - but both parties involved are keeping the contents of their discussions a secret.
Categories: Balkan News

Vers une sécurisation des données médicales à l’heure de l’e-santé ?

Fondapol / Général - Mon, 20/02/2017 - 12:53

Le stockage et le traitement des données médicales offrent des perspectives immenses en matière d’amélioration de l’offre de soins. Néanmoins, le bénéfice de cette révolution n’est pas sans conséquences sur la protection des données médicales. Les entreprises spécialisées dans le domaine médical collectent d’énormes quantités de données de santé à caractère personnel. Les promesses d’une prise […]

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Átvizsgálnák a menedékkérők mobiljait Németországban

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Mon, 20/02/2017 - 12:47
BERLIN. A menedékkérők hatékonyabb azonosítása érdekében törvényjavaslat készül Németországban arról, hogy a hatóságok átvizsgálhassák a menedékkérők mobiltelefonjait - jelentette hétfőn a német sajtó.

Köszönet Bamakóból

Afrikai Magyar Egyesület - Mon, 20/02/2017 - 12:40

A bamakói sérült gyermekek megsegítésére létrehozott AEDMP egyesület vezetője KONÉ úr hálásan köszi valamennyi gyermek támogatójának és az AHU-nak a rendszeres tárgyi és pénzadomány küldését.

 

 

 

Categories: Afrika

'Russian State' Behind Montenegro Coup Plot, Prosecutor Says

Balkaninsight.com - Mon, 20/02/2017 - 12:31
Montenegro's special prosecutor has accused the 'Russian state' of involvement in the alleged coup attempt last October, amid dramatic new claims of Moscow’s involvement in bid to overthrow the pro-Western government.
Categories: Balkan News

Remarks by President Donald Tusk after his meeting with Vice President of the United States Mike Pence

European Council - Mon, 20/02/2017 - 12:09

Let me, first of all, thank you for this meeting. We all truly needed it. Too much has happened over the past months in your country, and in the EU; too many new, and sometimes surprising opinions have been voiced over this time about our relations - and our common security - for us to pretend that everything is as it used to be. And thank you for being so open and frank with me.

Today I heard words which are promising for the future, words which explain a lot about the approach of the new administration in Washington. I repaid our guest by offering honesty in my assessment of the situation; I shared our concerns and hopes. Given that I am an incurably pro-American European who is fanatically devoted to transatlantic cooperation, I could afford to be outspoken even more.

I asked the Vice President directly if he shared my opinions on three key matters: the international order, security and the attitude of the new American administration towards the European Union. Firstly, I expressed my belief that maintaining order based on the rules of international law, where brute force and egoism do not determine everything, lies in the interest of the West. And, that maintaining that order can only be enforced through a common, mutually supportive and decisive policy of the whole of the Western community. For millions of people around the world, the predictability and stability of our approach provide a guarantee or - at the very least - hope that chaos, violence and arrogance will not triumph in a global dimension. Referring to some statements made in Munich just two days ago, I would like to say clearly that the reports of the death of the West have been greatly exaggerated. Whoever wants to demolish that order, anticipating a post-West order, must know that in its defence we will remain determined.

Secondly, our security is based on NATO and the closest possible transatlantic cooperation. We must work together to modernise the forms of this cooperation. Some of them should indeed be improved. But we should also, I believe, agree on one thing: the idea of NATO is not obsolete, just like the values which lay at its foundation are not obsolete. Let us discuss everything, starting with financial commitments - but only to strengthen our solidarity, never to weaken it.

Thirdly, we are counting, as always in the past, on the United States' wholehearted and unequivocal, let me repeat, unequivocal support for the idea of a united Europe. The world would be a decidedly worse place if Europe were not united. Americans know best what great value it is to be united, and that becoming divided is the prelude to a fall. It is in the interest of us all to prevent the disintegration of the West. And, as for our continent, in this respect we will not invent anything better than the European Union.

In reply to these three matters, I heard today from Vice President Pence three times "yes"! After such a positive declaration, both Europeans and Americans must simply practise what they preach.

On Saturday in Munich, you mentioned that during your trip across Europe in 1977 with your older brother, you found yourselves at some point in West Berlin, marvelling at what you saw, then crossing through Checkpoint Charlie only to see the "shadow of repression hanging over people". As you know, I had been living under this shadow for over thirty years. What I vividly remember from my own past is how after Martial Law was imposed in Poland on 13 December 1981, President Ronald Reagan urged all Americans to light a "solidarity candle" on Christmas Eve, as he did himself. It is not difficult to imagine how this moving message of American solidarity with the oppressed Polish nation against, as Reagan said, "the forces of tyranny and those who incite them from without", helped bring back hope and the determination not to give in.

In your speech you also highlighted the historic role of some American and European leaders, including Vaclav Havel and Lech Wałęsa. I was lucky to cooperate closely with the two of them in difficult times. Similarly to us, they all believed in the purpose of cooperation and solidarity between Europe and the US. We cannot let their efforts go to waste. After today's talks it will be easier for me to believe that we will fulfil this task.

Categories: European Union

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