La ministre de la Défense du Japon, Tomomi Inada, a annoncé vendredi 28 juillet sa démission après une série de faux-pas ayant contribué à faire plonger la popularité du premier ministre Shinzo Abe. Le premier ministre comptabilise moins de 30 % de soutiens dans de récents sondages, sur fond de soupçons de népotismes.
Mme Inada a expliqué « prendre ses responsabilités » après avoir reçu un rapport selon lequel des
responsables militaires avaient illégalement dissimulé des comptes-rendus au jour le jour des soldats japonais, dans le cadre d’une mission onusienne de maintien de la paix (PKO) au Soudan du Sud .
La controverse sur ce rapport remonte à décembre, lorsque le ministère de la défense a refusé une demande de divulgation d’information pour les documents couvrant les activités de la Force d’autodéfense (FAD) au Sud-Soudan en juillet de l’année dernière, indiquant qu’ils avaient été détruits.
Le ministère a ensuite reculé, disant que certaines des données avaient été trouvées sur un ordinateur dans le bureau de l’état-major de la FAD et en divulguaient des sections.
Mais les hauts responsables de la FAD semble-t-il savaient que les FAD terrestres avait effectivement les données.
Le ministère de la Défense a déclaré vendredi qu’une enquête interne sur le scandale a révélé une série de violations de la loi impliquant le ministère et les fonctionnaires, mais a nié que Mme Inada ait joué un rôle dans la dissimulation des données.
Cette avocate de 58 ans, devenue politicienne, a assumé le portefeuille de la défense depuis le remaniement du Cabinet précédent en août de l’année dernière. Sa nomination avait été controversée en raison des ses prises de position nationalistes et révisionnistes. Comme le soulignait Le Monde en août 2016 « élue depuis 2005 du département de Fukui (centre), cette ancienne avocate est connue pour ses prises de position nationalistes, proches de celle de M. Abe. Avant de s’engager en politique, elle a notamment défendu des officiers nippons s’étant sentis diffamés par les écrits de l’écrivain Kenzaburo Oe sur leur comportement pendant la bataille d’Okinawa, en 1945.Depuis son entrée au Parlement, elle multiplie les prises de position révisionnistes, niant le massacre de Nankin par l’armée impériale japonaise en 1937 ou l’existence des femmes dites « de réconfort ». En 2015, année des 70 ans de la fin de la guerre, elle a plusieurs fois appelé à ne pas s’excuser. Membre de l’organisation ultranationaliste Nippon Kaigi, elle a également rejeté l’emploi du mot « invasion » pour qualifier l’action du Japon en Asie et défend les visites au controversé sanctuaire Yasukuni, qui honore les soldats morts pour la patrie, parmi lesquels des criminels de guerre. Mme Inada est également favorable à la révision de la Constitution. »
Mme Inada voyait aussi sa position fragilisée depuis la campagne pour les élections municipales de Tokyo. Le 27 juin 2017, Mme Inada avait déclaré qu’un candidat de son parti bénéficiait de l’appui du ministère de la défense et des forces d’autodéfense. Comme celles-ci sont censées être politiquement neutres, cette déclaration a été très critiquée, et cela a forcé le premier Ministre Abe et Inada à présenter leurs excuses
COUP DUR
Cette démission est un coup dur pour le premier ministre japonais qui doit conduire un remaniement ministériel la semaine prochaine pour justement redresser sa popularité défaillante. C’est le sixième ministre qui doit partir en raison d’un scandale depuis que Shinzo Abe est revenu au pouvoir fin 2012. En avril, Masahiro Imamura a démissionné de son poste de ministre de la reconstruction et des catastrophes pour avoir déclaré que c’était « une bonne chose » qu’en mars 2011 le tremblement de terre et le tsunami avaient frappé la région de Tohoku plutôt que la ville de Tokyo.
Avant le renoncement de Mme Inada, réclamé depuis des semaines par l’opposition, un autre coup dur avait atteint M. Abe : une défaite historique de sa formation aux élections à Tokyo.
Jamais le PLD, qui domine la vie politique nippone depuis 1955, n’y avait connu un tel fiasco : il n’a réussi à conserver que 23 des 127 sièges de l’Assemblée de la métropole, souligne Karyn Nishimura-Poupée, correspondante au Japon de l’Agence France Presse.
Parmi les successeurs potentiels d’Inada, l’agence de presse Kyoto cite le nom d’Itsunori Onodera, qui fut ministre de la défense pendant près de deux ans, à partir de la fin 2012, date du retour de Shinzo Abe au pouvoir. L’affaire des rapports d’activité des Forces d’autodéfense japonaises au Soudan du Sud a conduit le général Toshiya Okabe, chef d’état-major des forces terrestres, à décider de démissionner, ont rapporté des médias japonais.
Cette affaire porte aussi un coup dur à la réforme des forces armées souhaitée par Shinzo Abe. En effet les documents qu’a cachés Mme Inada avaient enregistré la détérioration de la situation sécuritaire au Sud-Soudan et leur divulgation l’an dernier auraient pu entraver la pression du gouvernement pour prolonger la participation des troupes dans la mission de l’ONU et attribuer de nouvelles responsabilités de sécurité éventuellement plus risquées, souligne The Japan Times.
De tels documents sont importants au Japon où la population est fortement sensible aux risques que peuvent prendre les forces armées à l’étranger et à leur éventuelle implication dans un conflit, ce qu’une grande majorité de Japonais ne souhaitent pas. De tels documents ne vont donc pas dans le sens d’un apaisement des tensions autour du rôle des forces armées japonaises en mission à l’étranger et risquent au contraire d’encore renforcer les préventions pour leur donner un rôle accru hors du Japon. C’est donc un nouveau coup porté à Shinzo Abe dont le but ultime, s’agissant la politique de défense et qu’il porte depuis son premier passage raté à la tête du gouvernement en 2006-2007, est de parvenir à réformer la Constitution pacifiste entrée en vigueur en 1947 et jamais réformée depuis.
July 31, 2017 (JUBA) – South Sudan's armed opposition forces under the command of Major General Emmanuel Yangu reportedly attacked Lanyi garrison after heavy fighting with pro-government forces and allegedly killed eight of the regime soldiers.
The rebels, in a statement, also claimed they captured huge quantities of arms and ammunition captured in good condition, which included one military truck and one 14.5 “totally destroyed”.
“A rescue convoy which tried to come from Lui to Lanyi has also been totally destroyed. Lanyi town is now under full control of SPLA/M IO forces,” reads the statement extended to Sudan Tribune.
Sudan Tribune could not independently verify the rebels' claims as phone numbers of area officials and lawmakers were switched off.
The rebel deputy chief of staff for training, Lt. Gen. Wesley Welebe Samson congratulated the gallant rebels and their commander for what he described as “job well done” in defeating the army troops.
“We SPLA/M IO forces will continue to defend the innocent civilians in all areas under our control and will fight in self-defense whenever any of our locations are attacked. I once again advise the governor of Amadi state and his President Salva Kiir to stop the looting of food, burning of houses and raping of innocent civilians who have nothing to do with this current war,” said Welebe.
The official, in a statement, accused the governor of Amadi state of allegedly using food as a weapon by denying relief food distribution to the armed opposition faction-controlled areas, which he said contravened international humanitarian law and law on armed conflicts.
“As I speak now, the whole population of Amadi state is still starving without food as governor of Amadi state, Joseph Ngere has stopped aid workers from taking relief supplies to areas controlled by SPLA/M IO, though we in SPLA/M IO have granted free movement to all humanitarian workers,” claimed the official in the statement.
“As such, the innocent civilians, women, children and elderly persons are in urgent need of food, medicine, shelter, seeds and tools,” he added.
In a separate development, the rebel claimed their forces captured government garrisons at Bamure and Jale in Kajokeji County on July 29, 2017, after the pro-government army attacked their locations.
“I extend my congratulations to the gallant SPLA/M IO Division 2 “B” commander and all our forces under his command for bringing Bamure and Jale under our control,” Welebe further stated.
The official claimed people of Yei, Kajokeji, Lanya, Bamure, Jale and Morobo are starving without food and urgently needed medicine.
“I appeal to international community to provide food and medicine to the suffering population in the above-mentioned areas,” he added.
Meanwhile, the armed opposition faction said the Juba government must fully recommit itself to an immediate permanent ceasefire, agree to revive the peace agreement with full participation and inclusion of all the warring and political parties and start a new genuine implementation of the 2005-signed peace agreement.
The rebels also urged total demilitarization of Juba, immediate deployment of the joint integrated police to Juba town as per the signed peace agreement, stop operationalization of the 32 states with immediate effect and form a committee to look into this matter as per the previous communiqué from the regional bloc (IGAD).
The South Sudanese civil war broke out in mid-December 2013 after President Kiir accused his former deputy Machar of plotting a coup, which the latter vehemently denied.
However, a peace deal signed in August 2015 led to the formation of a coalition government but was again devastated by fresh violence that broke out in July last year.
(ST)
July 31, 2017 (KHARTOUM) - The visiting Archbishop of Canterbury discussed on Monday the issue of demolished churches with the governor of Khartoum state where local authorities are accused of targeting the different Christian groups.
In statements to the press following the meeting, Governor Abdel Rahim Hussein said that Sudanese used to coexist and tolerate each other beyond the religious divides, adding that 90% of Christian school students in Sudan are Muslims.
He further pledged to resolve all the obstacles facing the construction of churches in line with the urban planning norms.
"Within the framework of the housing plan and services, there are standards for places of worship whether they are mosques or churches, according to geographical area and population census," he said.
The Sudanese authorities say demolished churches are established without administrative authorizations, while the different Christian communities raise the difficulty of obtaining the building permits when they submit an application for the construction of a church.
Last May, Khartoum State authorities on Sunday demolished a church in Soba Al-Aradi suburb, 19 km from the capital, despite pledges by Sudanese government officials to stop Churches' demolition.
Sudanese authorities earlier this year endorsed a plan to demolish some 27 churches including Soba Al Aradi church, pointing they are not officially recognised as churches.
The head of Anglican Church discussed the matter with President Omer al-Bashir on Sunday and expressed hope that Christians are treated in the same manner they do for Muslim in the United Kingdom
"In England, the Church of England often seeks to protect Muslims when they are under pressure," Welby added. He further said that he expected the same in Sudan when it comes to protecting Christians.
In a separate statement, the foreign ministry said the Archbishop of Canterbury was received by the Minister Ibrahim Ghandour on Monday. It further said that Justin Welby expressed his thanks and appreciation to the Government and the people of Sudan for their warm hospitality.
(ST)
Törökország orosz rakétakomplexumokat vásárol, hogy katonailag elképzelhetővé váljon a NATO-ból való kilépés. Az amerikai védelmi minisztérium szóvivője szerint aggódnak a török rakétavédelem NATO-tól való függetlenítése miatt.
Közel 600 embert tartóztattak le Törökországban az elmúlt egy hét folyamán, akik a gyanú szerint kapcsolatban állhatnak a tavalyi puccskísérlet megszervezésével vádolt Fethullah Gülen mozgalmával.