JYLD est à Abidjan depuis vendredi. Jeudi, le Conseil de sécurité des Nations unies a renouvelé pour une dernière année sa mission de maintien de la paix dans ce pays. En avril 2017, les 6900 casques bleus commenceront leur retrait.
Ce samedi, le ministre français a déposé une gerbe près de la plage de Grand-Bassam lieu d'une attaque terroriste le 13 mars, puis il s'est rendu à l'Etoile du Sud, un hôtel ciblé lors de l'attaque qui avait fait 19 victimes.
Les FFCI plus puissantes. Vendredi, il y a confirmé la montée en puissance des forces françaises de Côte d'Ivoire (FFCI): "cet été, les FFCI passeront d’un peu plus de 580 à 900 hommes et constitueront la Base Opérationnelle Avancée de la façade Ouest de l’Afrique. Avec les Forces Françaises de Djibouti et les Forces Françaises des Emirats Arabes Unis, vous et vos successeurs constituerez ainsi l’un des trois réservoirs de troupes françaises."
Et le ministre de préciser: "Les FFCI ne sont pas si nombreuses par leur volume, mais elles sont complètes, autonomes, réactives et efficaces. Avec la création cet été d’une compagnie du génie et d’une batterie d’artillerie, ainsi que d’un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, cet aspect sera encore renforcé, car il est au coeur de la notion de base opérationnelle avancée que je viens d’évoquer. Tous ces petits détachements auxquels je tiens à rendre hommage sont absolument indispensables pour fournir aux Forces Françaises en Côte d’Ivoire leur puissance globale, leur agilité, leur autonomie et évidemment leur supériorité."
Et sur les BOA: "Chacun dans sa région sera capable de soutenir et de renforcer notre dispositif militaire en déploiement ou capable d’intervenir sur une nouvelle crise, après avoir reçu si nécessaire les renforts appropriés de métropole. En d’autres termes, ces Bases opérationnelles avancées (BOA) seront les forces d’intervention immédiate et les points d’entrée de l’armée française dans ces différentes régions. En plus de ces trois réservoirs de forces, notre dispositif en Afrique comprendra deux pôles opérationnels de coopération au Sénégal et au Gabon, chargés de mettre en oeuvre les actions de formation et de conseil au profit des pays africains voisins."
Ce n'est un secret pour personne : l'Afrique regorge de ressources naturelles, qu'elles soient minérales, animales ou végétales. Est-elle pour autant riche de celles-ci ? Là non plus, la réponse ne fait aucun mystère. Et pour cause : les matières premières extraites des sous-sols africains sont intégrées en aval des chaînes de production mondialisées par des acteurs multinationaux, qui les exportent brutes vers d'autres continents pour y être transformées. C'est au cours de ces processus de transformation que se crée à l'extérieur une valeur qui échappe aux producteurs africains.
Cette étape manquante dans la chaîne d'export international est pourtant doublement bénéfique, puisqu'elle permet de retenir une proportion substantielle de profits sur le continent, tout en dynamisant l'activité économique locale, source d'emplois pour les populations et de travail pour les entreprises. C'est le cas de l'industrie du bois, dont l'exemple doit servir de leçon tant il est flagrant et terriblement représentatif du gigantesque manque à gagner des économies africaines.
Diversification économique
Comme les minerais, le pétrole, la faune et la flore, le bois est une ressource précieuse pour notre économie, mais aussi et surtout pour la préservation de notre biodiversité et de notre patrimoine. Or, les trois quarts de la production du bois africain partent vers l'Asie par le biais de près de trois cents entreprises, qui génèrent un chiffre d'affaires annuel estimé à 6 milliards de dollars. À l'image de Madagascar, qui a perdu 80 % de sa surface forestière en un siècle, 9 millions d'hectares de forêts ont ainsi disparu en Afrique entre 2000 et 2013, une quantité trop importante pour être légale.
La déforestation se limite à 0,02 % par an grâce à la courageuse politique nationale mise en œuvre pour protéger les forêts gabonaises
Outre les conséquences désastreuses sur l'environnement et les populations locales, cette exploitation déraisonnable de nos ressources représente également l'équivalent de 10 milliards d'euros de recettes fiscales évanouies pour les pays producteurs, d'après les estimations de la Banque mondiale. Avec 88 % de son territoire recouvert de forêt et 8 % de la production mondiale de bois en sa provenance, le Gabon demeure l'un des pays d'Afrique les plus menacés par la déforestation. Pourtant, ce phénomène se limite à 0,02 % par an grâce à la courageuse politique nationale mise en œuvre depuis plus de quinze ans pour protéger les forêts gabonaises.
Dès 2000, l'ex-président Omar Bongo a ainsi acté la création d'un Code forestier, de treize parcs naturels et d'une Agence nationale des parcs nationaux. Ali Bongo Ondimba, actuel président de la République du Gabon, a poursuivi et étendu l'action de son prédécesseur en favorisant, dès son accession à la présidence, l'adoption d'un arsenal législatif draconien, notamment en matière d'aménagement des forêts, reboisement et certification des concessions forestières. En 2010, il lance le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) ; parmi les objectifs prioritaires à l'horizon 2025, la diversification de l'économie nationale visait à accroître la contribution des secteurs non-pétroliers tels que l'industrie, les services, l'agro-alimentaire, l'agriculture au PIB, et assurer ainsi au pays de nouveaux relais de croissance créateurs d'emplois. La réduction progressive de notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et la préservation de notre biodiversité unique au monde permettront de garantir la pérennité de cette croissance pour les générations futures.
Bien que tournée sur le long terme, cette stratégie s'est déjà avérée payante car elle a permis au Gabon d'amortir le choc conjoncturel lié à la chute des cours du pétrole. En effet, depuis 2010, les investissements directs étrangers (IDE) ont doublé, stabilisant la croissance de l'économie gabonaise autour de 5,9 % par an et favorisant la création de 60 000 nouveaux emplois. Dans son rapport du 26 février 2016, le Fonds monétaire international (FMI) n'a d'ailleurs pas manqué de « valide[r] les efforts déployés par les autorités ces dernières années afin de rendre le Gabon moins tributaire de la manne pétrolière ».
« Gabon industriel »
Le secteur du bois est une fois de plus un excellent symbole de cette mutation en cours de l'économie gabonaise. En 2009, il était le principal créateur d'emplois dans le secteur privé, avec environ 20 000 postes pourvus. Seulement, dans le même temps, il créait peu de valeur ajoutée, car 82 % de la production était exportée en grumes sans aucune transformation. Ce modèle était d'autant moins durable que la ressource était littéralement gaspillée, seul 20 % d'un arbre abattu étant exploités.
Sous l'impulsion d'Ali Bongo Ondimba, le gouvernement a pris dès 2009 la décision d'arrêter l'exportation des grumes et s'est résolument engagé dans une politique de première et deuxième transformation. Aujourd'hui, le Gabon dispose d'une Zone Économique Spéciale de rang international, dédiée en particulier à la transformation du bois. Dans ce secteur, notre Stratégie Nationale d'Industrialisation vise à créer cinq fois plus de richesse et quatre fois plus d'emplois en 2025, tout en réduisant la surface forestière exploitée de 13 à 11 millions d'hectares, afin de préserver l'équilibre écologique. Cet exemple illustre parfaitement notre crédo économique, qui est de faire plus avec moins tout en protégeant notre capital naturel pour les générations futures.
Le Gabon devrait atteindre une capacité énergétique de 1 000 MW d'ici la fin de l'année, soit le double d'il y a six ans
Tout comme la filière bois, la production d'une énergie propre est capitale pour la préservation des ressources naturelles, et joue un rôle important dans l'émergence du « Gabon industriel » qui ne peut s'opérer sans une couverture de qualité en électricité. Au cours des cinq dernières années, nous avons ainsi privilégié l'utilisation d'énergies renouvelables pour soutenir l'essor industriel de notre pays. Grâce à la construction de plusieurs barrages hydroélectriques, le Gabon devrait atteindre une capacité énergétique de 1 000 MW d'ici la fin de l'année, soit le double d'il y a six ans. En 2025, 80 % de l'électricité produite sur le territoire gabonais proviendra d'énergies renouvelables, contre 40 % actuellement. Les émissions totales de gaz à effet de serre seront réduites de 62 % par rapport à 2010, tandis que la croissance démographique atteindra 2,5 % par an.
Ali Bongo Ondimba était d'ailleurs à New-York, le 22 avril dernier, pour signer l'Accord de Paris sur les changements climatiques adopté en décembre 2015. Au-delà du seul cas gabonais, il a tenu à rappeler la promesse faite par les pays industrialisés, lors de la COP21, d'engager 100 milliards de dollars pour aider le continent africain à lutter contre le réchauffement climatique, alors qu'il n'est responsable que de 4 % des émissions de gaz à effet de serre – 0,02 % pour le Gabon. « Une question de sécurité régionale » pour l'Afrique, selon le président de la République, qui pointe du doigt l'augmentation des températures de 1°C ces quarante dernières années dans la zone sahélo-saharienne.
Progrès socio-économiques
Le nouveau modèle de développement promu par Ali Bongo Ondimba concilie donc croissance économique, bien-être social et préservation de l'environnement, pour offrir à tous les Gabonais une véritable égalité des chances. Au cours des six dernières années, nous avons engagé les réformes sociales qui ont permis l'égalité d'accès aux soins élémentaires à près d'un million de personnes. Le maillage intégral du territoire à travers l'extension continue du réseau routier assure désormais aux populations un égal accès aux opportunités commerciales et à l'emploi car nous sommes convaincus que l'augmentation de l'offre de travail contribue à promouvoir l'inclusion des populations.
Les bailleurs de fonds internationaux saluent la pertinence des choix économiques du Gabon pour sortir d'une économie de rente pétrolière
Cette dimension inclusive de la croissance économique s'inscrit dans une vision prospective consacrée dans la loi portant « Orientation du développement durable » promulguée le 1er août 2014 par le chef de l'État. Le texte entérine définitivement l'intégration totale des dimensions économique, sociale et environnementale dans la mise en œuvre des politiques publiques au Gabon. Les bailleurs de fonds internationaux, au premier rang desquels le FMI, s'accordent aujourd'hui pour saluer la pertinence des choix économiques du Gabon pour sortir d'une économie de rente pétrolière.
Plus encore que cette reconnaissance, les progrès socio-économiques enregistrés par le Gabon au cours de ces cinq dernières années plaident définitivement en faveur d'une croissance verte et durable. L'expérience gabonaise en la matière constitue une rupture qui doit servir d'inspiration aux pays africains, dont les économies sont trop souvent exclusivement adossées sur les industries extractives, et également, j'en suis convaincu, aux pays développés qui réfléchissent actuellement aux modalités de mise en œuvre d'une transition énergétique économiquement vertueuse.
Maixent Nkani Accrombessi/http://www.jeuneafrique.com/321886/societe/vers-croissance-verte-inclusive-economies-africaines/
By Shakhawat Liton
Apr 30 2016 (The Daily Star, Bangladesh)
The dead do not feel anything, but those who survive do. The horrendous experience of the insensitive test after rape. The courtroom insults during trial because a draconian law permits the accused to question the victim’s character. The families suffer no less humiliation as they wait for justice. While nations around the world have overhauled relevant laws with provisions that shield the rape victims, ours still favour the offender instead. Isn’t it time we were a little more sensitive towards the victims of a crime now regarded as a crime against society? In the wake of Tonu murder after suspected rape, The Daily Star tries to shed some light on all these aspects.
Today, we run the third and final instalment of the three-part series.
She was gang raped by railway employees at the railway rest room in Kolkata while travelling in India on February 26, 1998.
The incident triggered outrage. Maitree, a network of 42 women’s groups and NGOs in Kolkata, moved to Kolkata High Court seeking compensation for the 27-year old Shefali Begum (name changed to protect her identity).
The Kolkata HC in 1999 gave her 1 million rupees compensation for the humiliation she had undergone. But the Railway Board, which was asked to pay the compensation, challenged the order in the Supreme Court.
The Supreme Court in January 2000 upheld the HC verdict and said: “Even those who are not citizens of this country and come merely as tourists will be entitled to the protection of their lives in accordance with the constitutional provisions.”
When the apex court ordered for the compensation, the criminal case against the rapists was still on in the lower court.
The judgement was very significant because such a huge amount was never given to a rape victim in India and that too awarded to a foreigner.
In numerous cases, Indian High Courts in different states and the Supreme Court have ordered the state governments concerned to pay compensations to rape victims for their failure to protect their dignity.
In India, the compensation process is independent of the trial process.
In Bangladesh the situation is different than that of countries like the UK and the USA. The government of Bangladesh does not need to pay compensation to a rape victim for its failure to protect the victim’s fundamental rights as a woman.
“As far as I know, there is no such case in which the government has compensated the rape victim,” said advocate Fahmida Akhtar, case manger of Bangladesh National Women Lawyers Association, an organisation that works for women who have been victims of sexual violence and abuse.
Asked, ZI Khan Panna, a Supreme Court lawyer, says they do not need to pray to the court seeking compensation from the state in sexual violence case as the offenders are made to pay compensation, if necessary.
“The court certainly will order the state to compensate the victims if the situation arises,” he told The Daily Star.
Advocate Fahmida Akhtar says special tribunals dealing with offences against women and children, in some cases, have ordered the accused to compensate their victims.
“But the path to the compensation is long, as the accused filed appeals with the higher courts against the tribunal’s orders. Disposal of the appeals takes a long time,” she told The Daily Star.
Eminent jurist Shahdeen Malik says many countries compensate rape victims. Bangladesh should also take responsibility for compensating the rape victims, he added.
“Jurisprudence in this regard should evolve,” he told The Daily Star referring to the practice in India.
The Supreme Court, in the State vs. Md. Moinul Haque and Others case in 2000, emphasised the need for compensating the victims for their rehabilitation.
It, however, observed that victims of rape should be compensated by giving them half of the property of the rapists should be given to the victims to rehabilitate them.
At present, the Woman and Child Oppression Prevention Act 2000 empowers tribunals set up under this law to hold trial of the sexual crimes against women and children for compensating the victims.
As per the law says, the tribunal may imposes any monetary fine on convicted persons and order the district collector to sell the confiscate the convicted person’s movable and immovable assets and sell them on auction. Then the collector will deposit the money to with the tribunal that will award the money to the victim as compensation.
But the completion of the process may take a long time if the convicted person files an files appeal.
So, there is no scope for a sex crime victim to get any compensation before the conclusion of her case.
PRACTICE IN OTHER COUNTRIES
A rape victim in UK is entitled to get compensation from the government. To provide the compensations to blameless victims of violent crimes including rape, the government has set up Criminal Injuries Compensation Authority–CICA.
People who have been physically or mentally injured can apply to the CICA for compensation ranging from £1,000 to £500,000.
A victim of sexual assault or rape has a right to claim compensation. The CICA in its official website says rape is a horrendous experience to endure and it can have a life long physical and psychological effect on the victim – although compensation will never put things right or reverse what has happened it can still come as invaluable financial help for treatment and counselling should you need it. Claiming compensation can help a rape victim gain back control and closure, it states.
In the United States, rape is generally prosecuted as a crime at the state level. U.S. The principal victim compensation programs for rape victims are found at the state level. However, the most significant victim compensation programs at the state level are funded by the federal Crime Victims Fund, which was established by the federal Victims of Crime Act of 1984.
A rape victim in Hong Kong is also entitled to get compensation from the state under the Criminal and Law Enforcement Injuries Compensation Scheme.
Under the Crime Victim Protection Act, a rape victim in Taiwan, a rape victim and victims of sexual assault crimes and family members of deceased victims get compensation.
INDIAN JUDICIARY SET EXAMPLES
In March, 2014, India’s Supreme Court has ordered the West Bengal government to pay 5 lakh rupees to a tribal woman who was gang-raped in January on orders of village elders.
The judges said the state had failed to protect the victim’s fundamental rights as a woman.
“No compensation can be adequate nor can it be of any respite for the victim but as the State has failed in protecting such serious violation of a victim’s fundamental right, the State is duty bound to provide compensation, which may help in the victim’s rehabilitation,” it stated.
In the Llatest case, in February this year, the Supreme Court directed all states and Union Territories to formulate a uniform scheme to provide compensation to the victims or dependents who have suffered loss as a result of such crime.
“Indisputable, no amount of money can restore the dignity and confidence that the accused took away from the victim. No amount of money can erase the trauma and grief the victim suffers. But this aid can be crucial in the aftermath of the crime,” said a SC bench headed by Justice MY Eqbal.
In this case, the court ordered the Chhattishgarh government to grant a compensation of Rs 8,000 per month compensation to an 18- year old blind girl who was subjected to sexual violence.
The SC also refused to stay the orders of Chhattishgarh High Court in which the convict was sentenced to seven years of rigorous imprisonment.
The trial court awarded him the accused seven year a jail sentence of seven years for raping a 18-year-old the blind and illiterate girl on the false promise of marriage. The order was upheld by the Chhattishgarh High Court.
The apex court said the states should consider and formulate programmes for such victims in the light of the scheme framed in Goa which provides compensation of up to Rs 10 lakh.
This story was originally published by The Daily Star, Bangladesh
By Asfiya Aziz
Apr 30 2016 (Dawn, Pakistan)
When young Bisma died in a traffic jam en route to Civil Hospital in Karachi last December, there was a media frenzy. To onlookers it looked like frenzy, devoid of principles – a burgeoning show of power by the media, the right to information overshadowing all other rights. Lately, media debate on similar issues often cross the same boundaries. The gap between what a decent society expects from their media, and what media is able to provide, appears to be widening under the myriad pressures of business and political interests.
Media organisations` business models often appear to determine to what extent basic journalistic skills of accuracy, objectivity and timeliness are stretched or strained.
Step-by-step codes of ethics are often seen as `stifling` and `inadequate` for the mercurial field of 24-hour news reporting. Regardless of business pressures, one must recognise that there is little distinction between the media`s and an individual`s responsibilities.
Both share the same societal responsibilities, and must also share a mutual understanding of ethics. A principle-based approach, therefore, may be a viable alternative framework for journalists to practise in the line of duty. Perhaps we might borrow from other fields to develop an ethics code for journalism.
Bioethics is a subject that devises standards of behaviour when dealing with living beings. One of many theories in this field is Principlism, articulated by T.L. Beauchamp and J.F. Childress in The Principles of Biomedical Ethics. The principles put forward in this book, and currently most practised, include: respect (for individual autonomy); justice; beneficence; and non-maleficence.
For practical purposes, these are rephrased as: be respectful; be fair; be kind (do good); and do no harm. Like medicine, journalism also requires constant (often quick) judgement calls to be made, and therefore needs to develop a set of principles to apply to daily situations.
Analysing the unfortunate case of Bisma from a bioethical standpoint leads us to some interesting observations. The core principles stated here were (in some form) already at work but there still remains a need to formalise such principles, to inculcate them into journalists` decision-making processes.
That day, the principle of `respect` for an individual was absent despite the intention to adhere to it. While the media protested the lack of respect for an average person`s life, they were themselves disrespectful by being invasive; evident in the coverage of her body, and her father`s distress on being pressed to comment seconds after his child had passed away.
Later, commentary shifted to speculations on the family`s economic conditions, some newscasters affecting pity when describing their modest dwelling. They disrespected mourners, zooming in on women struggling to hide their faces from the media glare. The right to information and freedom of the press are poor defences when in conflict with vulnerable parties` rights to respect, privacy and choice.
The principle of `justice` was present, as this story became newsworthy due to a perceived lack of justice and accountability. Whether the media was fair to all parties is, however, a moot point. The coverage drew attention to the state of reporters` skills of maintaining objectivity and taking all parties` positions into account. As surfaced later, some doctors and the administration of Civil Hospital denied there was any obstruction to the hospital that day. Their position was hardly part of the day`s coverage. As journalists demand justice for the people, they still need to remain judicious or `be fair` in their own decision-making. One can also argue that central to the media campaign was the principle of `beneficence`; the media advocating for the individual in particular and the public at large, suffering at the hands of perceived VIP cul-ture. `Non-maleficence` (or `do no harm`) is often a tricky principle to negotiate. The incident had escalated into a full-scale media frenzy forcing the provincial government to do damage control at a time when they were already receiving flak on other issues of governance. The question of media`s intent arises: were they doing this for the benefit of the victim and the public, or to do harm to the government and those VIPs involved? Objective analysis is an essential skill for a journalist if analysis points towards a party`s negligence or incompetence, the journalist bears a responsibility to expose such misdemeanours. However, this still remains a judgement call, which must be guided by the principle of non-maleficence and by examining one`s intent, to determine the limits of reporting.
Perhaps if journalists were to test and adapt bioethical principles in their own practices, and media organisations could reach consensus on the most ef fective and relevant principles in the field, journalism in Pakistan may finally adopt a code of ethics which practitioners could own and uphold. The writer is a joumalist with a special interest in bioethics.
This story was originally published by Dawn, Pakistan
Au cours de ces derniers mois, il a été rapporté que l’État islamique (EI ou Daesh) a eu recours, à plusieurs reprises, à des armes chimiques, notamment contre les combattants kurdes. En novembre 2015, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé que du gaz moutarde (ou Ypérite) avait été utilisé quelques semaines plus […]
Cet article Irak : Les conseillers militaires occidentaux exposés aux armes chimiques de Daesh? est apparu en premier sur Zone Militaire.