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Hivatáspróbáló idők: a Kolozsvári Televízió 27 évéről a Sajtóklubban

Kolozsvári Rádió (Románia/Erdély) - Thu, 09/02/2017 - 10:25
„Visszaléptem, amikor lejárt a mandátumom… Nem tudtam már szót érteni, együttműködni a stúdió igazgatójával, teljesen másképp láttuk azt, hogy mit kellene tennünk, mi a feladatunk, mik a prioritásai egy területi stúdiónak. Elhalmozott a sokszor indokolatlanul kiadott papírmunka” (Pákay Enikő l...

Hommage à Tzvetan Todorov

IRIS - Thu, 09/02/2017 - 10:23

Tzvetan Todorov nous a malheureusement quittés. Il ne sera plus là pour combattre par sa lucidité généreuse l’obscurantisme moderne. Les hommages qui lui ont été rendus ont laissé de côté un aspect important de son œuvre : une approche philosophique des questions géostratégiques. Je republie le portrait que j’en avais dressé dans « Les intellectuels intègres » en 2013 et recommande la lecture des livres de Tzvetan, toujours actuels et utiles pour la compréhension du monde contemporain.

Tzvetan Todorov est né en 1939 à Sofia, en Bulgarie. Élevé dans un milieu intellectuel, il étudie les lettres modernes et commence à enseigner. Afin de poursuivre sa formation, il vient à Paris en 1963, avec l’idée d’y rester un an. « La France me paraissait le pays de la liberté et de la civilisation… Et avoir un équilibre entre matériel et spirituel »[1].

Roland Barthes est son directeur de thèse consacrée aux Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, qu’il soutient en 1966. Entré en 1967 au CNRS, il obtient la nationalité française en 1973. En 1981, il épouse la romancière Nancy Huston, d’origine canadienne.

Après avoir fondé et dirigé le Centre de recherche sur les arts et le langage à l’EHESS, il devient directeur de recherche du CNRS en 1987. Il est directeur de recherche honoraire depuis 2005.

Il est membre du Comité de soutien de l’association Primo Lévi, destinée à aider les personnes réfugiées en France ayant été victimes de la torture ou de la violence politique dans leur pays d’origine, et également président de l’association Germaine Tillion qui divulgue l’œuvre et le message de la grande résistante dont il dit que l’exemple l’a amené à l’engagement politique. En 2008, Tzvetan Todorov a reçu le prix du Prince des Asturies en sciences sociales et en 2011, celui de la critique de l’Académie française.

Quatre de ses ouvrages concernent plus précisément le champ géostratégique : Mémoire du mal, tentation du bien, écrit peu après la guerre du Kosovo, Le Nouveau Désordre mondial, rédigé après celle d’Irak, La Peur des barbares, publié avant l’élection de Barak Obama et Les Ennemis intimes de la démocratie en 2012. Ces livres signés par un historien et philosophe permettent de « décloisonner » la discipline, lui apportent un regard extérieur et neuf.

Todorov estime par exemple que la guerre du Kosovo, loin de combattre le principe d’épuration ethnique, l’a fait triompher en rendant impossible la cohabitation entre les populations serbes et kosovares. Il remet en cause la vision dominante où les Serbes auraient tous les torts et où l’UCK (l’Armée de libération du Kosovo) verrait les siens totalement oubliés, et s’élève contre le manichéisme selon lui héritier des crimes totalitaires qui divise l’humanité en deux moitiés étanches : les bons et les mauvais, nous et les autres.

À propos de la guerre d’Irak, il rappelle que la guerre préventive est une innovation particulièrement contestable dans la vie internationale moderne. « Si on impose la liberté aux autres, on les soumet, de même que si on leur impose l’égalité, on les juge inférieurs »[2].

Selon lui, au Kosovo comme en Irak, il y eut une guerre illégale, une politique de force et des arguments contestables. « Dans les pays totalitaires, la vérité est systématiquement sacrifiée à la lutte pour la victoire. Dans un État démocratique, le souci de vérité doit être sacré ; sont en jeu les fondements mêmes du régime. » Todorov en profite pour développer le concept de « puissance tranquille », c’est-à-dire une puissance non agressive, au service de projets collectifs définis de façon multilatérale.

La Peur des barbares est une réponse aux théories sur le choc des civilisations mais également à ceux qui essayent, y compris à gauche, de montrer que l’islam n’est pas intégrable à nos sociétés. Alors que la majorité des émigrés actuels est d’origine musulmane, en Europe, attaquer les immigrés est politiquement incorrect. Pourtant critiquer l’islam est perçu comme un acte de courage, rappelle Todorov, les musulmans sont réduits à l’islam, lui-même réduit à l’islamisme politique, lui-même réduit au terrorisme.

Il revient longuement sur l’affaire des caricatures danoises en estimant que si le but des rédacteurs du journal danois avait été de provoquer une réaction violente de la part de certains musulmans et en conséquence un rejet par le pays de sa minorité musulmane, déjà en butte aux attaques du parti d’extrême droite, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Il dégage une réflexion sur l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction. Si on a beaucoup évoqué Voltaire à l’époque, Todorov rappelle que ce dernier s’opposait aux institutions dominantes – l’État et l’Église – alors que les militants actuels reçoivent l’appui et l’encouragement des ministres et des chefs de partis au pouvoir. Lui qui a fui un régime totalitaire rappelle aussi que l’amalgame devient choquant lorsque ces combattants pour la liberté s’assimilent eux-mêmes aux dissidents des pays communistes en Europe de l’Est. « Ceux-ci pouvaient payer leur audace par plusieurs années de déportation, là où ceux-là risquent de se voir accueillis à la table du chef de l’État. Il est un peu excessif, à tout le moins, de vouloir bénéficier à la fois des honneurs réservés aux persécutés et des faveurs accordées par les puissants. »

Dans son dernier livre Les Ennemis intimes de la démocratie, il note que dans la Bulgarie communiste où il a vécu jusqu’à l’âge de 24 ans, l’absence de liberté touchait bien sûr les choix politiques, mais également des aspects qui n’avaient aucune signification idéologique : le lieu de résidence, le métier ou même les préférences pour tel ou tel vêtement. Le mot « liberté » était valorisé par le régime mais cela servait à en dissimuler l’absence. C’est donc avec inquiétude qu’il a vu en 2011 le terme « liberté » devenir une véritable marque pour des partis politiques d’extrême droite et xénophobes en Europe.

Toujours sur la question de l’islam, Todorov remarque : « On PARLE beaucoup en Occident du danger que représente l’islamisme pour les pays d’Europe ou d’Amérique du Nord, ce qu’on VOIT en revanche, ce sont les armées occidentales qui occupent les pays musulmans ou qui y interviennent militairement. » De fait, il dénonce l’hostilité face à l’islam, soigneusement entretenue par les pouvoirs politiques et les médias. Ainsi, lorsque le président de la République estime que la communauté française veut se défendre pour préserver son mode de vie, il note que le mode de vie des Français a changé de manière spectaculaire au cours des cent dernières années sous la pression de nombreux facteurs comme le recul de l’agriculture et la montée de l’urbanisation, l’émancipation des femmes et le contrôle des naissances, les révolutions technologiques et l’organisation du travail. Les contacts avec la population étrangère sont à cet égard un facteur plutôt marginal, conclue-t-il en rappelant que la culture étrangère de loin la plus influente en France est celle des États-Unis.

Les livres de Todorov passent l’épreuve du temps. Ils forment une véritable œuvre, pertinente intellectuellement et marquée par un véritable humanisme appliquant de façon universelle les principes de même nom.

[1] Propos recueillis par Olivier Barrot, « Un livre, un jour », France 3, 12 novembre 2002.

[2] Tzvetan Todorov, Le Nouveau Désordre mondial, p. 31

Hollande envisage une Journée nationale de commémoration de tous les génocides

L`Express / Politique - Thu, 09/02/2017 - 10:20
"Une Journée nationale pourra être dédiée à la mémoire du génocide" arménien, a déclaré le président de la République mercredi soir lors du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France.
Categories: France

Westuganda: Unruhen und Ausschreitungen

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 09/02/2017 - 10:00
Der innere Friede im Einflussgebiet des Rwenzururu-Königreiches in Westuganda in Gefahr. Wiederholte Gewaltausbrüche forderten in den vergangenen drei Jahren über 300 Menschenleben.

Comment est élu et quels sont les pouvoirs du président de la République fédérale allemande ?

Toute l'Europe - Thu, 09/02/2017 - 09:49
Exerçant une fonction essentiellement honorifique, le président de la République allemand n'en demeure pas moins une importante figure morale dans le système politique de l'Allemagne.
Categories: Union européenne

Press release - EU job-search aid: €1.8m for 800 former retail workers in the Netherlands - Committee on Budgets

Parlement européen (Nouvelles) - Thu, 09/02/2017 - 09:42
EU job search aid worth €1,818,750 for 800 former retail workers in the Netherlands was approved by the Budgets Committee in a vote on Thursday. The workers were made redundant by six retail trade companies which recently went bankrupt in the Drenthe and Overijssel regions. The European Globalisation Adjustment Fund (EGF) aid still needs to be approved by Parliament as a whole, on 14 February and by the Council of Ministers, on 17 February.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Union européenne

Press release - EU job-search aid: €1.8m for 800 former retail workers in the Netherlands - Committee on Budgets

Europäisches Parlament (Nachrichten) - Thu, 09/02/2017 - 09:42
EU job search aid worth €1,818,750 for 800 former retail workers in the Netherlands was approved by the Budgets Committee in a vote on Thursday. The workers were made redundant by six retail trade companies which recently went bankrupt in the Drenthe and Overijssel regions. The European Globalisation Adjustment Fund (EGF) aid still needs to be approved by Parliament as a whole, on 14 February and by the Council of Ministers, on 17 February.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: Europäische Union

Press release - EU job-search aid: €1.8m for 800 former retail workers in the Netherlands - Committee on Budgets

Európa Parlament hírei - Thu, 09/02/2017 - 09:42
EU job search aid worth €1,818,750 for 800 former retail workers in the Netherlands was approved by the Budgets Committee in a vote on Thursday. The workers were made redundant by six retail trade companies which recently went bankrupt in the Drenthe and Overijssel regions. The European Globalisation Adjustment Fund (EGF) aid still needs to be approved by Parliament as a whole, on 14 February and by the Council of Ministers, on 17 February.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2017 - EP

Press release - EU job-search aid: €1.8m for 800 former retail workers in the Netherlands - Committee on Budgets

European Parliament (News) - Thu, 09/02/2017 - 09:42
EU job search aid worth €1,818,750 for 800 former retail workers in the Netherlands was approved by the Budgets Committee in a vote on Thursday. The workers were made redundant by six retail trade companies which recently went bankrupt in the Drenthe and Overijssel regions. The European Globalisation Adjustment Fund (EGF) aid still needs to be approved by Parliament as a whole, on 14 February and by the Council of Ministers, on 17 February.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

Press release - EU job-search aid: €1.8m for 800 former retail workers in the Netherlands - Committee on Budgets

European Parliament - Thu, 09/02/2017 - 09:42
EU job search aid worth €1,818,750 for 800 former retail workers in the Netherlands was approved by the Budgets Committee in a vote on Thursday. The workers were made redundant by six retail trade companies which recently went bankrupt in the Drenthe and Overijssel regions. The European Globalisation Adjustment Fund (EGF) aid still needs to be approved by Parliament as a whole, on 14 February and by the Council of Ministers, on 17 February.
Committee on Budgets

Source : © European Union, 2017 - EP
Categories: European Union

Paris 2024 face au mouvement olympique

IRIS - Thu, 09/02/2017 - 09:18

Pourquoi Paris a-t-elle décidé de dévoiler le slogan de sa candidature vendredi 3 février ? Quelles sont les dates clés avant la désignation de la ville qui accueillera les JO 2024 ?

Ces annonces plus précises des trois villes candidates ont eu lieu dans le cadre d’une procédure formalisée par le Comité international olympique (CIO). Dans ce cadre, Paris, Los Angeles et Budapest ont présenté le 3e et dernier volet de leur dossier de candidature dans lequel ils révèlent notamment leur vision des Jeux.

La prochaine étape des candidatures se déroulera en mai avec la visite de la Commission d’évaluation du CIO. La délégation s’intéressera notamment aux infrastructures, à la logistique, aux systèmes de transport qui seront mis en place pour l’accueil des jeux. À la suite de cette visite, un rapport sera publié au cours de l’été. Il répertoriera les points forts et les points faibles de chaque ville candidate, sans qu’il fasse pour autant office de classement. Le rapport ne vise pas à donner un avantage conséquent à un candidat par rapport à un autre.

L’étape finale aura lieu le 13 septembre à Lima. L’ensemble des membres du CIO seront réunis, à l’occasion de sa 130ème session, afin, notamment, de désigner la ville qui accueillera les Jeux olympiques et paralympiques dans le cadre d’un vote à deux tours. Il y aura 87 votants à titre individuel. Leur nombre est inférieur au nombre total des membres du CIO (95) car les représentants français, américains et hongrois sont exclus du vote pour éviter un évident conflit d’intérêts. Qui sont les membres du CIO ? La plupart sont issus du monde sportif, notamment des présidents de fédérations internationales, de comités olympiques nationaux ou encore des anciens athlètes. On retrouve également des personnalités, notamment des têtes couronnées (Emir du Qatar, Prince de Monaco, etc.). Ils voteront de manière anonyme et individuelle.

Quelles faiblesses et quels atouts séparent les trois dossiers ?

Une candidature en bonne et due forme nécessite tout d’abord un engagement conséquent des villes car les exigences du CIO sont élevées. Par exemple, le Comité exige de la ville hôte qu’elle ait 42 000 chambres d’hôtel disponibles pour accueillir les visiteurs. Plus de 1 500 d’entre elles devront être réunies sur un seul et unique site pour accueillir la famille olympique. Les JO, c’est plus de 10 000 athlètes et 25 000 journalistes présents au même moment alors que l’ensemble du monde aura les yeux rivés sur les compétitions et la ville hôte. Plus de 300 compétitions sont organisées pour deux semaines de compétition olympique, puis deux semaines paralympiques. C’est une responsabilité immense.

Les messages envoyés par les villes candidates répondent aux nouveaux critères fixés par le CIO dans le cadre de l’agenda 2020, notamment en termes de développement durable, d’héritage et d’impact sociétal. Aussi bien Budapest, Los Angeles, que Paris bénéficient d’un engagement public et privé important et des garanties financières suffisantes à la tenue des Jeux. Ils promettent que les installations ne se transformeront pas en « éléphant blanc ». Beaucoup d’articles ont récemment fait état de l’abandon des infrastructures ayant servi à la tenue des Jeux olympiques de Rio, comme le fameux stade Maracaña. Celui-ci avait été restauré pour la Coupe du monde 2014 et pour les Jeux de 2016. Il est sous-utilisé aujourd’hui.

Si Budapest, Los Angeles et Paris répondent aux critères objectifs du CIO, leurs candidatures se distinguent sur plusieurs aspects. À Paris, on prône notamment des Jeux olympiques compacts et ouverts à la ville. Car une olympiade ressemble parfois à une bulle déconnectée de la ville hôte et de la population locale. C’était notamment le cas à Londres et Rio où beaucoup d’infrastructures étaient isolées de la ville-même. Dans le cas parisien, une partie des compétitions se déroule au cœur de la ville. Les valeurs d’ouverture et de partage des jeux entre les athlètes et la population locale sont mises en avant. Et Paris peut défendre des Jeux olympiques relativement low-cost pour le contribuable puisque les seules constructions notables sont le village olympique, la piscine olympique et le centre des médias. Autre point positif : l’accessibilité. Paris est en effet l’une des villes les mieux desservies en termes de transports publics. Paris2024 annonce déjà qu’il s’agirait des Jeux les plus écolo de l’histoire.

À la différence de Paris, Los Angeles est une ville où la voiture est privilégiée aux transports publics. Dès lors, pour contrer toute critique, l’équipe de LA2024 promet de mettre à disposition un important réseau de transports en commun pour les visiteurs des Jeux. Les Californiens mettent également en avant l’image estivale et ensoleillée de la ville – leur slogan est « Follow the sun », et soulignent l’absence de risque car les infrastructures sont préexistantes. Ils insistent également sur les nouvelles technologies, issues de la Silicon Valley, qui seront mises à profit pour connecter les athlètes et le public.

Budapest, dont l’envergure est moindre que ses concurrentes, fait figure d’outsider. Elle dispose de moins d’infrastructures déjà construites et doit surtout faire face à un mouvement de contestation populaire qui réclame la tenue d’un référendum. À titre de comparaison, la candidature de Paris semble bénéficier d’un plus large consensus auprès de ses habitants avec entre 65 et 70% d’opinions positives selon les sondages. Rappelons également que tous les principaux candidats à l’élection présidentielle française ont apporté leur soutien à Paris2024.

Les JO ont perdu en popularité ces dernières années. De nombreux Brésiliens s’étaient notamment soulevés contre la tenue des derniers jeux à Rio. Dans quel contexte le CIO devra-t-il nommer le futur hôte des Jeux olympiques ?

Le CIO se trouve dans un contexte de crise et fait face à une double contradiction. La première contradiction est stratégique. D’un côté, le CIO doit faire face à des critiques grandissantes sur le gigantisme et le gaspillage lié aux olympiades. Certains Etats acceptent en effet de financer la venue des Jeux au détriment d’autres investissements publics qui pourraient être plus profitables à la population. C’est le cas, par exemple, des Jeux d’Athènes (2004), de Pékin (2008) ou de Sotchi (2014) où les efforts de financement public se comptent en dizaines de milliards d’euros. Le CIO, qui récupère désormais plus de 5 milliards d’euros de revenus à chaque olympiade, en reverse une partie (autour d’1,4 milliards) au comité d’organisation mais la redistribution reste inégalitaire, surtout que ces revenus ne sont pas imposés . En réponse à ces dérapages financiers, de moins en moins de villes acceptent d’accueillir les Jeux. Le CIO s’est retrouvé avec seulement 2 candidats pour les JO 2022 et 3 pour les JO 2024. Ces dernières années des villes comme Boston, Hambourg, Cracovie, Munich ont retiré leurs candidatures après des mouvements populaires d’opposition. Le CIO est traumatisé par cette tendance et a adopté un ensemble de réformes (l’Agenda 2020) qui répond à une volonté de rationaliser les Jeux. En conséquence, les critères d’héritage et de durabilité sont désormais mis en avant par les villes candidates.

En parallèle de cette volonté d’humaniser les Jeux, le CIO a un intérêt stratégique fondamental qui est l’expansion du mouvement olympique. Cette expansion est en cours depuis sa création en 1894. Le CIO reste une ONG à but non-lucratif qui a constamment besoin de légitimité et de reconnaissance comme l’organe suprême en matière sportive. Ce besoin est lié au fait qu’aucune reconnaissance officielle de la part des autorités publiques n’a été formalisée à ce jour. À l’avenir, d’autres organisations privées pourraient développer leur propre système de compétition sportive international. De plus, les scandales de corruption ou de dopage organisé, les critiques liées à sa politique d’équilibriste dans l’affaire du dopage organisé russe, mettent en cause la légitimité du CIO. Bref, le mouvement olympique a besoin de s’étendre. C’est ce qui explique qu’aujourd’hui plus de 200 délégations nationales, dont des entités non-reconnues par l’ONU, sont acceptées par le CIO. C’est pourquoi aussi de nouvelles disciplines sont rajoutées au programme olympique pour accroitre la popularité des Jeux. C’est aussi pourquoi le CIO va chercher à atteindre de nouveaux marchés, dont ceux des pays dits « émergents », toujours dans le but d’asseoir la suprématie de l’organisation sur le sport mondial.

Cette expansion de l’olympisme a un effet contradictoire car il rend les Jeux de plus en plus difficiles à organiser. En voulant s’universaliser, le mouvement olympique exclut, de fait, la possibilité à de nombreux pays d’accueillir les Jeux. La contradiction stratégique se trouve ici. Pour prendre un exemple parlant : jamais un pays africain n’a accueilli les Jeux et cette perspective semble s’éloigner, compte tenu des exigences croissantes du CIO.
La seconde contradiction est d’ordre plus politique. Le CIO a un certain nombre d’intérêts et de critères objectifs dans l’accueil des Jeux, et les rapports de la Commission d’évaluation les expriment de façon très claire.

Or, ce n’est pas le CIO qui attribue les Jeux à telle ou telle ville, mais les membres du CIO, c’est-à-dire une assemblée de 95 individualités, qui ne vont pas forcément suivre les intérêts de l’olympisme. Certains vont plutôt prendre en compte les intérêts des athlètes, d’autres d’une discipline sportive, d’autres d’un pays en particulier, et d’autres d’intérêts d’ordre plus privé. Ces membres, cooptés, votent de façon anonyme et ne représentent qu’eux-mêmes. C’est pourquoi les décisions d’attribution des Jeux peuvent être déconnectées de l’intérêt du sport, ou de l’intérêt général (déjà difficilement définissable). C’est ce qui a conduit à de nombreuses affaires de corruption au CIO ou dans des fédérations sportives comme la FIFA. Face à ce constat, le CIO souhaite répondre notamment en envisageant une nouvelle formule d’attribution des Jeux basé sur des consultations informelles avec des villes potentiellement candidates.

Dans ce contexte de crise, pourquoi Paris devrait-elle accueillir les Jeux de 2024 ?

Être la ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques comporte plusieurs aspects positifs. Les JO constituent tout d’abord l’évènement sportif le plus populaire et le plus médiatisé. Environ 200 délégations olympiques sont accueillies pour un moment de convivialité et de fête. La ville hôte attire, durant deux semaines, l’attention du monde entier. Pour elle et pour le pays tout entier, les olympiades constituent une occasion de rayonner. Les JO permettent également un moment de partage au niveau national et de promotion de la pratique sportive. En termes d’image, toutefois, les Jeux procurent un prestige indéniable. Ils peuvent permettre au pays d’améliorer ses relations diplomatiques et de promouvoir l’innovation, l’ouverture, la modernité ou certaines valeurs comme le partage.

En ce qui concerne le volet économique, certaines villes ont profité de l’accueil des Jeux olympiques pour se mettre en avant, signer des contrats et attirer des nouveaux investisseurs. Cependant, les études sur les impacts d’un tel évènement relativisent ses retombées positives. Elles sont d’abord éphémères, et se heurtent à un potentiel coût d’opportunité : si ces investissements étaient consentis pour d’autres occasions, ne seraient-ils pas encore plus bénéfiques ? In fine, l’intérêt purement économique des Jeux reste à démontrer.

Dans certains cas comme Barcelone, Sydney et, dans une moindre mesure, Londres, les ville hôtes ont profité des évènements pour réaménager certains quartiers grâce à la construction de nouvelles infrastructures. À Paris, le village olympique sera en Seine-Saint-Denis. Ce sera l’occasion de créer un nouvel espace urbain et de rendre accessibles de nouveaux logements. Le coût de l’organisation pour Paris et Los Angeles reste important dans l’absolu (environ 6,5 milliards d’euros). Le budget sécurité sera fort et certains dépassements sont à prévoir (comme pour toutes les olympiades récentes). Mais, compte tenu du faible taux de constructions à réaliser, on peut estimer que les dérapages budgétaires resteront limités. À l’instar d’une personne lambda qui organise un évènement ou une soirée, la ville qui organise les JO ne cherche pas à gagner de l’argent, mais plutôt à en retirer du prestige par la tenue d’un évènement planétaire.

Alors qu’une attaque à l’arme blanche s’est récemment produite aux abords du Louvre, la situation sécuritaire ne risque-t-elle pas de sanctionner Paris et de remettre en cause sa capacité à assurer correctement la sécurité pendant les JO ?

La sécurité est peut-être le souci principal pour la communication de Paris 2024 en amont du vote des membres du CIO. Deux arguments vont à l’encontre de cette crainte. D’une part, les risques sécuritaires actuels touchent également les États-Unis et la Hongrie. D’autre part, les services de sécurité français ont une certaine expérience dans la lutte contre le terrorisme. Toutefois, au regard de l’hypermédiatisation des attaques terroristes, la moindre action d’un ou plusieurs individus malintentionnés d’ici septembre aura un impact considérable sur l’image de Paris 2024.

DERÍTSD FEL ÉS SEMMISÍTSD MEG! - IV.

Air Base Blog - Thu, 09/02/2017 - 08:49

Az 1983-ban megalakult Szu-22-es század magába szívta az akkor végzett fiatal műszakiak többségét, tiszteket, tiszthelyetteseket egyaránt. A század mindennapjait bemutató sorozatban Kiss Dezső visszaemlékezése következik.

Kiss Dezső 1983-ban végzett a Kilián György Repülő Műszaki Főiskola sárkány-hajtómű szakán, azon belül is a sugárhajtóműves csoportban.

Kiss Dezső főhadnagy

- 1979-ben kezdtük. Addig az volt a rend a Kiliánon, hogy az egyik évben belsőégésű motorral kezdtek azok, akikből helikopteresek lettek, a másik évben sugárhajtóművel, akik később kiszolgálták a vadászezredeket. 1979-ben két tancsoport indult, hogy a majdani igényeket ki tudják szolgálni és a korfa miatt is – emlékezett vissza a volt taszári mérnök-műszaki a kezdetekre.

Megjelölhettünk két helyet, hogy az avatás után hova szeretnénk kerülni, aztán vagy sikerült, vagy nem. Két barátommal együtt Taszárra kértük magunkat, a többiek parancsra jöttek. Volt egy idősebb állomány, akik más repterekről kerültek oda. Ők mentek ki az első műszaki csoporttal átképzésre. Az ő tudásuk rakódott ránk, csikókra. Aztán ahogy gyűlt a tapasztalatunk és ők előreléptek, úgy léptünk mi a helyükre.

Főiskolai hallgatóként.

Viszonylag gyorsan és szerencsésen jártam végig a műszaki ranglétrát. Részlegparancsnok lettem, aztán csoportparancsnok, ami együtt járt az ügyeletes mérnöki szolgálattal. Az ügyeletes mérnök felel a teljes műszaki kiszolgálásért – gépek előkészítése, töltése, újrafegyverzése, javítása – a repülések során hallgatja a rádióforgalmazást, és ha kell, azonnal műszaki tanácsokat ad. A Műszaki Ellenőrző Szolgálat (MESZ) főellenőreként oktattam és ellenőriztem is, majd MESZ főnök lettem. Aztán amikor összevonták az ezredet és a századot, vissza kellett lépnem, MESZ ellenőr lettem. Ez nagyon nem tetszett. 1997-ben eljöttem, de akkor meg is szűnt a század. Budapestre kerültem a vezérkarhoz, nyugállományba a Honvédelmi Minisztérium sajtóosztályának helyettes vezetőjeként mentem 2007-ben. Azután még a Zrínyi Miklós Nemzetvédelmi Egyetem (most Nemzeti Közszolgálati Egyetem) sajtótitkára voltam, majd a Zrínyi Kht-nál dolgoztam egészen 2015-ig.

1983, tisztavatás a Kossuth téren.

*

- A Szu-22-eseket az oroszok rakták össze és volt egy átvételi csoport, amelyik azt mondta, hogy tessék, a tiétek és ekkor mi átvettük. Az összeszerelésbe csak akkor szálltunk be, amikor sürgetett az idő, mert 1984. április 1-én hadrendbe kellett állni a típusnak. Érdekesség volt, hogy az egykori szakközépiskolás osztálytársaim addigra lettek sorkötelesek, és 1984-ben hozzánk kerültek. Kijelöltem közülük egy szakaszvezetőt és mondtam, hogy ne legyen gond, mert gépeket szerelünk össze, nem érünk rá velük foglalkozni. Rendben is volt minden.

Mi örültünk, mert gyakorolhattunk és egyben élmény is volt, hiszen az ember nem minden nap szerelhet fel szárnyat, futót, nem mindennap szintezhet. Bár később erre is volt példa, hogy amikor túlhúzták a fiúk, ki kellett szintezni. Egy gép egy hét alatt megvolt. Utána volt egy normál hajtóműpróba. Bemelegítettük, megnéztük, hogy hozza-e a paramétereket, akasztottuk a fáklyát. Durran? Durran. Azután volt egy műszeres hajtóműpróba, amikor az összes rezsimen végigment az ember, minden paramétert külön-külön ellenőrizve. A hajtóműhöz nem nyúlhattunk, csak alapjáratot, fordulatszámot, indítási időket állítottunk.

A 2010-es kecskeméti repülőnapon a 01-es Szu-22-es mellett.

A mi korosztályunk sok mindent munka közben tanult meg. Az elején volt ebből egy kis súrlódás. Hiába volt idősebb és zseniális szervező a századparancsnokunk, a géphez nem értett annyira, mert az ő korosztálya mást tanult, máshoz értett. A Szuhoj komplexitása már más előképzettséget kívánt. Előfordult, hogy a kiterített rajzokat és a szabályzatot tanulmányoztuk, amikor ő bejött az irodába, hogy mi van, nem dolgozunk, csak papírokat nézegetünk? Hát, mi ezzel kezdjük, ha enélkül állunk neki és úgy javítunk, az nem lesz jó – válaszoltuk.

„Ahogy a szakmában, úgy a játékban is gyúródtunk. Ha mi elengedtünk egy gépet útvonalra, másfél-két órát számolhattunk, mire visszajött. Addig már csak a feszültség leengedése miatt is játszottunk. Például háromféle sakkot. Beleszólóst, belenyúlóst és beülőst. Az egész csapat sakkozott. Volt, hogy az első lépést nem tudtam megtenni, valaki már sakkozott helyettem.”

Az időszakos munkákhoz nagyon jók voltak a szabályzatok, magyarul és oroszul egyaránt. Sokat jelentett az, hogy kint tanultunk. Sokkal nehezebb dolguk volt azoknak, akik itthon tanulták, mert a tanulás mellett elhívták őket ilyen-olyan katonai feladatokra, szolgálatba.  Nem is voltak olyan erősek az üzemeltetésben, mint mi. Krasznodarban a tanulás mellett mi csak a focival foglalkoztunk, például minden hétfőn kihívtuk a líbiaiakat. Volt egy kolléga, aki nem annyira szeretett csavarogni, városba járni. Inkább megrajzolta nagyban mindkét üzemanyag-szivattyú metszeti rajzát, amit aztán itthon is használtunk például oktatáshoz, hibajavításhoz.

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- Ahogy haladt előre az idő, úgy kezdtek előjönni a hibák. A Szu-22-es hajtóműve külön indítóhajtóművel indult, nem elektromos motorral. Ha a pilóta rányomott az indítógombra, beindult egy kis 150 lóerős, centrifugálkompresszoros szerkezet, és egy bolygókerekes házon keresztül hajtani kezdte a hajtóművet. Ez alul volt a segédberendezés ház alján és a szívócsatornájának valamint a fúvócsövének is volt egy-egy áramvonalazó lemeze, amit elektromotor nyitott az indítás kezdetén és zárt, amikor a gázkar alapjárat fölé került. Volt egy nyitott helyzeti mikrokapcsolója, amely blokkolta az indítást nehogy tűz keletkezzen, ha nem nyílt ki teljesen. A használat során a rudazata egy idő után elállítódhatott. Éppen a parancsnokkal, Balogh Imrével történt, hogy indított, én álltam mellette a létrán. Nyomja a gombot, semmi. Néz rám, mi van? Mondom egy pillanat. Odamentem, belerúgtam a zárba és hallom, hogy indít. A parancsnok néz, hogy nem csinált semmit. Én igen. Nyitva volt már a redőny, csak a mikrokapcsoló volt kopott.

„Volt egy gyári orosz ember, Tolja. Mivel garanciás volt a gép, mi szavaToljának hívtuk. Ő maradt legtovább az oroszok közül, akik először sokan voltak. Aztán a fele hazautazott, aztán a maradék fele is, végül kettő maradt. Amikor a hajtóműproblémák megoldódtak egyikük elment, csak a Tolja maradt. Egyszer kicsúszott egy villáskulcs a kezéből és beesett a repülőgép dupla fala közé. Egy délutánon át játszottunk, hogy kiszedjük onnan. Ő egy belógatott mágnessel fentről halászott, mi pedig egy gumikalapáccsal lentről kocogtatva segítettük, amíg meg nem lett a kulcs.”

Típushiba volt, hogy a törzsben az 1-es és 5-ös számú puhafalú tartályok elkezdtek folyni a bekötéseknél. Mivel nem tudták elég gyorsan pótolni a puhafalú tartályokat, hogy az üzemképességet biztosítsuk, egyszerűen kiiktattuk őket. Eleve ment egy átkötő cső a feltöltés miatt az egyik tartályból a másikba, arra raktunk egy csövet, kitakarítottuk a puhafalú tartály helyét, lezártuk, megoldottuk a szellőzést, kiszámoltuk a súlypontot és rendben volt a dolog. Igaz, 400 literrel kevesebbel kellett számolni, amíg meg nem érkeztek az új puhafalúak. Addig a helye üresen állt, de a rendszer tökéletesen működött.

Ma már máshogy terveznek egyes dolgokat. Volt például egy elektromágneses szelep, ami állandóan üzemi feszültséget kapott, ami nem volt jó, mert melegedett és elromolhatott. El is romlott. Ez a pilóta előtti, bonyolult idős gyakorláshoz használt függöny kapcsolója volt. A helyes az lett volna, ha nincs állandó feszültség alatt, csak amikor bekapcsolják, és akkor teszi a dolgát. Miután kezdett elhasználódni, „amperszag” lett a kabinban. Jöttek sorban a leszálló pilóták, hogy füst van a kabinban, holott csak az a szerencsétlen szelep várta, hogy végre dolgozhasson, csukják már be azt a függönyt.

NDK-s Szuhojok Taszáron.

Ha valamit nem jól csináltunk, a gép rögtön büntetett. Egyszer valaki felcserélt egy 0,052-es fúvókát egy 0,054-esre. Indításkor azonnal pompázsolt a hajtómű és forszázskapcsoláskor is félelmetes volt. Amikor a kelet-németek nálunk jártak a Szu-22M4-eseikkel, nem hoztak az indítórendszerhez melegebb éghajlatra való fúvókát. Ami gyárilag bent volt, az hosszabb ideig engedte felpörgetni a hajtóművet, mert hidegebb időre volt tervezve. Nálunk meleg volt, ráadásul a gépek a fekete betonon álltak, jó meleg volt alattuk és egyik sem indult. A német műszakiak egy kissé maguk alá kerültek, de aztán a segítségünkkel megoldották. Jött egy Ancsa a fúvókákkal és egy rakomány sörrel. Kicserélték a fúvókákat és máris dübörögtek a gépeik.

„Mi műszakiak mindig azt mondtuk, hogy amit látsz, azt biztos nem tudod megfogni. Minden csavar dróttal volt biztosítva. Egy olajcserénél nem láttad a csavart és, ha nem volt szerencséd, akkor a körmöd alá bement a 0,8-as biztosítódrót, mire reflexből visszahúztad a kezed, ekkor belement a kézfejedbe, közben csorgott rajtad az olaj.”

Egy alkalommal a kétszáz órás átvizsgáláskor előjött egy üzemanyagrendszerrel kapcsolatos hiba. A srácok kiakadtak, hogy addigra már éveket üzemeltettünk, miért nem jött elő és miért nem tudják megoldani. A szabályzat szerint ki kellett hívniuk a MESZ-t, hogy segítsen megoldani a problémát. Az üzemanyagrendszerben eléggé otthon voltam, nekiálltunk hibát keresni. Kiderült, hogy amikor 1984-ben feltették a szárnyat a gépre, felcseréltek két vezérlő üzemanyagcsövet, ami által megváltozott a kifogyasztási sorrend. Ha négy póttartállyal kellett volna felszállnia annak a gépnek, akkor jöhetett is volna vissza rögtön, mert nem jó sorrendben fogyasztott volna ki. A szárnyak alatti póttartályokból később fogyasztott volna, mint a törzs alattiakból, ami nem jó a súlypont szempontjából. Ez azért nem derült ki addig, mert az a gép úgy volt fegyverezve, hogy nem kellett a négy póttartály. Csak az időszakos vizsgánál kellett függeszteni mind a négyet és ellenőrizni a kifogyasztási sorrendet.

A kifogyasztás túlnyomással volt megoldva. Volt egy elosztó szelep, amely szabályozta, hogy mennyi legyen a túlnyomás a gerinctartály felett, mennyi a szárnytartályok felett, mennyi a szárnypóttartályok és mennyi törzs-póttartályok felett. Az így elosztott túlnyomás határozta meg az erősebb kutya elvén, hogy melyik tartályból megy el először az üzemanyag, ami középre a súlypontban lévő kifogyasztó tartályba került. A kifogyasztási sorrendet úgy ellenőriztük, hogy kivittük a gépet, és minden feltöltő csonkba beraktunk egy műszert. A műszerállásokat üzem közben leolvastuk és felírtuk, hogy rendben vannak-e.

A Szu-22-esen volt semleges gáz rendszer is, ha „történelmileg úgy alakul”, hogy a gép háborúba megy. Ahogy fogy a gép üzemanyaga, úgy megy a helyére a nitrogén, amit a gép egy tartályban vitt magával. Így mivel nem üzemanyaggőz és oxigén keverék van a kerozin felett, nem robban be. Ezt a rendszert nem töltöttük, mert nem volt értelme, csak ellenőriztük.

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- Hétfőn előzetes felkészítések voltak hajózóknak és műszakiaknak egyaránt. Ha volt is repülés, akkor az időszakos utáni berepülés volt, más nem. Az elején kedd és csütörtök volt a fő repülési nap. Amíg meg nem lett a jártasság, addig nappal repültek megosztva a MiG-21PF századdal, a két bisz század meg átmenetet tudott repülni vagy éjszakait. Ha nagyon kellett a repült idő, akkor pénteken is volt repülés. Szerdán a kedden kijött hibákat javítottuk. Közben meg kellett csinálni az 5-25 órás ellenőrzéseket is. Amíg a puhafalú tartállyal kapcsolatos problémák nem jöttek, addig viszonylag jól tartottuk az üzemképességet.

„Az egytonnás felderítő konténer tartóját előre felraktuk, mert egyébként esély sem volt teljesíteni a normát. Ez a bekötésekkel együtt többórás munka volt. Azonban az egy tonna pluszsúllyal nem volt jó leszállni, bár megjegyzem, hogy az orosz úgy csinálta, hogy bírja a gép. Láttam olyan fotót, hogy a futószár villája el volt repedve egy állandó konténeres orosz gépen. Üzemelt a gép, csak be volt jelölve a repedés. Nálunk ilyen nem volt, mert mi mindig leszereltük konténereket, csak a tartót hagytuk fönn. Sokkal többet dolgoztunk, mint az ő műszakijaik, de cserébe tovább üzemeltettük a gépet.”

A pilóták tolták rendesen, miután már belejöttek. Amikor láttuk a géppárt egy méteren elcsattogni a beton fölött, már mi is azt hittük, hogy leért, lelki szemeinkkel már láttuk a szikrákat, de nem volt gond. Aztán az idő előre haladtával, ahogy a pilóták, mi is szereztünk tapasztalatot. Elkezdődtek az áttelepülések. Több géppel, harcszerűen, Mi-8-asokkal és Mi-24-es kísérettel. Amikor a gépágyús lövészet volt soron, áttelepültünk Mezőkövesdre egy hónapra. Mivel az ideiglenesen hazánkban állomásozók is igényt tartottak a lőtérre, mi csak szombat-vasárnap jutottunk hozzá. Hétköznap ugyan hazajöttünk, de a család dolgozott, nem sokat láttuk őket. Akkor felmerült az éjszakai repülés kérdése, és máris állandó éjszakások voltunk. Aztán jött az átmeneti repülés. Szombat délután háromkor, amikor minden rendes ember kocsmába vagy esküvőre megy, mi ballagtunk befelé, előkészítettünk és utána volt egy barátságos bombavetés este hattól éjjel egyig. Miután hajnalban letakartuk a gépeket, inkább felültem a Rigára és elmentem horgászni, mint hogy felverjem a családot.

Mérnök-műszaki szolgálat, Taszár. Mészáros József százados (sárkány-hajtómű), Petre Dezső százados (fegyver), ..... István mérnök-hadnagy (rádió), Kiss Dezső százados (sárkány-hajtómű), Dobor István mérnök-őrnagy (elektromos-műszer-oxigén), Hornyák János hadnagy (rádió), Réffi Ferenc mérnök-százados, Matók János mérnök-főhadnagy (rádió).

Egymást segítettük a többiekkel. A többség akkor házasodott, egymás után születtek a gyerekek. A fluktuáció alacsony volt. Aki el akart menni az 3-4 év után távozott, de a mag maradt végig. A rendszerváltáskor is többen távoztak, amikor az új tiszti és tiszthelyettesi fogadalmat alá kellett írni. Ez is lehetőség volt a kiválásra. Rendszerváltáskor ment a pletyka, hogy akinek orosz felsége van, vagy kint tanult a Szovjetunióban, az nem maradhat, de ebből persze semmi nem volt igaz. Dolgoztunk, éltük a mindennapi életünket és közben lezajlott a rendszerváltás.

Joe Galloway-jel, a We were soldiers írójával Norfolkban.

Szakmai szempontból nem sok minden változott. A repülőgép ugyanúgy repült, a szabályzatok ugyanazok voltak. Ami viszont sokat dobott a hangulaton, hogy voltak nemzetközi repülőnapok Kecskeméten és nálunk is. Büszkék voltunk és láthattuk mi is a nyugati technikát. Például amikor az F-16-os a Szuhoj mellé állt. Amire az orosz azt mondta, hogy elfér az a szegecs a határrétegben, azt az amerikai tükörsimára készítette…

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- 1995 nyarán az amerikaiak megjelentek Taszáron, nézték a helyeket, aztán novemberben megérkeztek. Ezután már csak kevés repülés volt, kellett a hely az amerikai harcjárműveknek és harckocsiknak. Nem nagyon maradt hely például a gurulásra. A Pápára áttelepült Szuhojokat heti váltásban repültette a busszal átszállított állomány. A 03-as volt a PG utolsó nagyjavított Szu-22-ese. Az még idejött, Taszárra, de akkor a század már nem létezett.

Kiss Dezső családjában mindenkinek megvan a maga érdeklődési területe.

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Fotó: Kiss- és Balogh-archív

A cikk nyomtatott változata az Aeromagazin 2016. decemberi számában jelent meg.


Categories: Biztonságpolitika

Dr Thanos Dokos writes in Kathimerini on Greek-Turkish relations, 08/02/2017

ELIAMEP - Thu, 09/02/2017 - 08:44

You can read here the article on Greek-Turkish relations which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 8 February  2017 [in Greek].

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