Cinq éléments de soutien aux groupes terroristes arrêtés à Skikda , Blida et Oran a annoncé ce vendredi un communiqué du ministère de la défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’Armée Nationale Populaire, en coordination avec les éléments de la Gendarmerie Nationale et de la Sureté Nationale, ont arrêté le 15 juin 2017, cinq (05) éléments de soutien aux groupes terroristes à Skikda/5°RM, Blida/1°RM et Oran/2°RM », lit-on dans le communiqué susdit.
Des détachements de l’ANP, apprend-on de même source, ont découvert deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et une quantité de munitions à Adrar/3°RM et une cache contenant trois (03) bombes artisanales, des moyens de détonation et divers objets à Tipaza/1°RM.
Le 14 juin 2017, au cours de la visite du président français au Maroc, l’Élysée a indiqué que ce dernier recevrait séparément l’émir du Qatar et le prince héritier d’Abu Dhabi à Paris, en vue de faire baisser les tensions dans la région.
L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont décrété un blocus à l’encontre de l’émirat du Qatar, lui reprochant de soutenir le terrorisme. Cette décision est lourde de conséquences, bien plus importantes encore que la rupture des relations diplomatiques. Cela faisait très longtemps qu’une telle sentence internationale n’avait pas été prononcée. Une dégradation de la situation dans une région où les tensions sont déjà très fortes serait extrêmement négative, non seulement pour les pays concernés, mais également pour le reste du monde.
Quelle est l’origine du conflit entre l’Arabie saoudite et le Qatar ? Paradoxalement, c’est le fait qu’ils soient tous deux des pays sunnites et wahhabites qui les oppose. Le petit émirat a toujours voulu se distinguer de son voisin plus grand et plus puissant et a donc cultivé une politique différente pour exister sur la scène internationale. Ainsi depuis plus de vingt ans, l’émirat multiplie les initiatives pour exister face aux Saoudiens, qui se sentent à leur tour défiés par ce qu’ils considèrent comme une simple extension de leur royaume.
Dans cet esprit, le Qatar a lancé la chaîne Al Jazeera qui agace les monarchies du Golfe. L’émirat a également soutenu les printemps arabes, alors que les monarchies du Golfe y étaient opposées. De plus le Qatar soutient les Frères musulmans, tandis qu’aux yeux du royaume saoudien, l’islam politique est une aberration, voire une menace. Enfin, les Saoudiens reprochent aux Qataris d’entretenir de bonnes relations avec l’Iran, alors qu’eux voient en Téhéran une menace existentielle. Le Qatar a effectivement de bonnes relations de voisinage, entre autres raisons parce qu’il partage un gigantesque champ de gaz naturel avec l’Iran, mais y voit là également une façon de se distinguer de l’Arabie saoudite.
Les accusations de soutien au terrorisme sont très graves et largement exagérées. Les Frères musulmans constituent un mouvement politique que l’on peut éventuellement combattre politiquement mais ce n’est en aucun cas un mouvement terroriste. Quant à l’Iran, bien que l’on puisse avoir des différends sur la nature du régime, il est faux de dire que Téhéran soutient le terrorisme. Ces accusations n’ont en réalité que pour but de disqualifier les Qataris.
Pour expliquer cette crise, l’élément le plus récent reste la visite de Donald Trump en Arabie saoudite. Les Saoudiens étaient très critiques à l’égard du président Barack Obama pour trois raisons majeures. Tout d’abord, ils lui reprochaient d’avoir lâché très rapidement Hosni Moubarak, sapant de la sorte la garantie de sécurité américaine. La monarchie estimait notamment que le pacte du Quincy – selon lequel les Américains, en échange de l’accès au pétrole saoudien abondant et bon marché, garantissaient la sécurité du régime -, était remis en cause par le fait qu’un allié aussi solide et docile qu’Hosni Moubarak ait été abandonné si rapidement par Washington. Ensuite, la découverte de gisements importants de gaz de schiste et de pétrole aux États-Unis rendait ces derniers moins dépendants des matières premières énergétiques saoudiennes, remettant donc encore en question le pacte du Quincy. Enfin et surtout, l’accord sur le nucléaire iranien et la réconciliation qu’Obama a entamé avec l’Iran était insupportable pour les Saoudiens.
Dès lors, les Saoudiens, conscients de l’aversion de D. Trump à l’égard de l’Iran, s’étaient réjouis de son arrivée au pourvoir. Ce dernier a effectué sa première visite bilatérale en Arabie saoudite, alors qu’habituellement, un président américain l’accorde au Canada ou au Mexique. À cette occasion, D. Trump a signé d’importants contrats, dont 110 milliards de contrats d’armements, relançant ainsi les tensions et la course aux armements dans la région. Les Saoudiens ont toutefois été rassurés et confortés, ce qui n’est pas sans lien avec la mise en place d’une politique relativement agressive à l’égard du Qatar.
Le problème majeur de cette politique est qu’elle risque de ne produire in fine que des perdants. Il est en effet peu probable que le Qatar change complètement de position et cède aux injonctions saoudiennes, au risque de perdre son indépendance. Les Qataris seront en effet poussés davantage dans les bras iraniens. En agissant de la sorte, les Saoudiens créent donc une prophétie auto-réalisatrice…
D’autre part, ces événements prouvent que la thèse souvent répandue selon laquelle le clivage majeur dans la région résiderait dans l’opposition sunnites/chiites n’est pas aussi exacte. Le Qatar et l’Arabie saoudite sont en effet deux puissances sunnites. L’émirat a des bonnes relations avec Téhéran et est soutenu non seulement par le Koweït et Oman mais également par la Turquie. On voit donc deux blocs pouvant éventuellement se constituer, ce qui serait très dangereux. Une fois encore, ces profondes divisions montrent bien que l’unité arabe si souvent évoquée n’est qu’un mythe.
Il est d’une importance capitale que les tensions diminuent. Pour cela, le blocus doit être suspendu et un accord doit voir le jour entre les Saoudiens, les émiratis et les Qataris, afin que chacun puisse sortir de la crise la tête haute. En ce sens, l’initiative du président français, E. Macron, de servir d’intermédiaire est excellente – Oman pourrait également jouer ce rôle, de même que le secrétaire général de l’ONU -. C’est donc honorable pour la France de tenter cette médiation sans avoir de certitudes d’y parvenir. Le clivage entre l’incendiaire Trump et le pompier Macron ne pouvait pas mieux s’illustrer.
Egy kis Afrika költözött a közelmúltban Adyvárosba. Még pénteken, rendhagyó délutánt rendeztek a Kodály Zoltán úti, Micimackó Óvodában, ahol tánc, ének és dobok hangja varázsolta el a kicsiket. A Tanzániából származó, de már Magyarországon élő Serengeti Troupe látogatott el az intézménybe, hogy önkéntes fellépőként kápráztassák el az ovisokat. A nem mindennapi afrikai program valószínűleg örök élmény marad majd, minden résztvevő számára.
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Podcastunkban a közeljövőben egy időre hanyagolni fogjuk a Trump-elnökség témáját, és a mai adásban inkább azokról a sajátos belpolitikai reakciókról beszélgettünk, melyeket az iszlamista terrorizmus váltott ki az EU-ban az utóbbi években. Szóba kerül többek között a "forró krumpli" néven ismert politikai jelenség, és a multikulturalizmus különböző megnyilvánulási formái is. A korábbi adások elérhetők itt. Jó szórakozást!
Podcastunkban a közeljövőben egy időre hanyagolni fogjuk a Trump-elnökség témáját, és a mai adásban inkább azokról a sajátos belpolitikai reakciókról beszélgettünk, melyeket az iszlamista terrorizmus váltott ki az EU-ban az utóbbi években. Szóba kerül többek között a "forró krumpli" néven ismert politikai jelenség, és a multikulturalizmus különböző megnyilvánulási formái is. A korábbi adások elérhetők itt. Jó szórakozást!
EU Finance ministers meet on 16 June 2017 in Luxembourg and are called on to agree on two banking union proposals and conclusions on non-performing loans, as well as two proposals on VAT. Ministers are due to approve country-specific recommendations on economic and fiscal policies and to close two excessive deficit procedures. They are also discussing terrorist financing and progress on the EU's capital markets union.
A Serengeti Troupe és Agorosso Győrben, a Micimackó óvoda családi délutánján varázsoltak fergeteges afrikai hangulatot a gyerkőcöknek és szüleiknek. A koncert végül közös táncolássá és énekléssé változott és a gyerekek még a hangszereket is kipróbálhatták!
Yesterday as Russia Day - the national holiday of the Russian Federation - was being celebrated, it was reported that Russian opposition figure and blogger Alexei Navalny had been arrested. The Chair of the Foreign Affairs Committee, David McAllister (EPP, DE), the Chair of the Subcommittee on Human Rights, Pier Antonio Panzeri (S&D, IT), and the Chair of the Russia Delegation of the European Parliament, Othmar Karas (EPP, AT) have made the following statement:
"We are very concerned to hear of the arrest of Alexei Navalny on Russia Day. The right to freedom of peaceful assembly plays a decisive role in the emergence and existence of effective democratic systems as it is a channel allowing for dialogue, pluralism, tolerance and broadmindedness, where minority or dissenting views or beliefs are respected...."
Immár önálló kormányrendelet szabályozza az ipari célú fás szárú ültetvények telepítését. Ennek eredményeképpen napokon belül a Vidékfejlesztési Program erdősítésre szánt támogatási keretéből az erdőnek nem minősülő, ipari faültetvények telepítésére is igényelhető forrás. A vonatkozó 135/2017. (VI. 9.) Korm. rendelet a Magyar Közlöny 2017. évi 86. számában jelent meg.
A Földművelésügyi Minisztérium (FM) a nemzeti értékek és hungarikumok gyűjtésének, népszerűsítésének támogatására nyílt pályázatot hirdet 223 millió forint keretösszeggel - közölte az agrártárca környezetügyért, agrárfejlesztésért és hungarikumokért felelős államtitkára szerdán Budapesten sajtótájékoztatón.