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Diplomacy & Defense Think Tank News

La nouvelle stratégie spatiale allemande et l’avenir de l’Europe spatiale

IRIS - Thu, 19/10/2023 - 17:49

En septembre 2023, six mois après l’adoption par l’Union européenne d’une stratégie spatiale pour la défense et la sécurité, l’Allemagne s’est dotée d’une nouvelle stratégie spatiale. Quelles sont les priorités de cette nouvelle stratégie spatiale allemande ? À la veille du Sommet de l’Agence spatiale européenne, qui se tiendra à Séville en novembre 2023, quel est l’avenir du modèle spatial européen ? En quoi la dimension stratégique du spatial est prise en compte par l’Allemagne ? Autant d’enjeux sur lesquels revient Gaspard Schnitzler, directeur de recherche à l’IRIS, responsable du Programme Industrie de défense et de sécurité et co-directeur de l’Observatoire de l’Allemagne.

Israël-Hamas : quelles réactions le conflit suscite-t-il auprès de Moscou et Kiev ?

IRIS - Thu, 19/10/2023 - 15:40

Les attaques lancées par le Hamas contre Israël le 7 octobre ont replacé la question du conflit israélo-palestinien au cœur du débat sur la scène internationale, éclipsant en partie la guerre russo-ukrainienne. Quel positionnement Moscou adopte-t-il à l’égard du conflit entre le Hamas et Israël et comment ce dernier est-il par ailleurs perçu au sein de la société russe ? Qu’en est-il du soutien du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Israël ? Quelles sont les conséquences du détournement des regards médiatiques et de la communauté internationale de la guerre en Ukraine vers le conflit israélo-palestinien ? Qu’en est-il de la situation en Ukraine à l’heure actuelle ? Le point de vue de Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS et spécialiste de la Russie.

 

Quel positionnement Moscou adopte-t-il à l’égard du conflit entre le Hamas et Israël ? Comment ce dernier est-il par ailleurs perçu au sein de la société russe ?

Il y a d’abord un effet d’aubaine pour Moscou. Le point focal de l’attention internationale est passé de l’Ukraine à Israël. Pour les Occidentaux, le « méchant » est aussi le Hamas et non plus seulement la Russie. Tout désintérêt relatif pour la guerre en Ukraine signifie à terme moins d’aide, moins d’attention, moins de pression des opinions publiques. En même temps, la Russie est embarrassée  pour maintenir le délicat équilibre qu’elle a plus ou moins réussi à maintenir jusqu’à présent entre d’un côté Israël, où résident de nombreux Russes devenus citoyens israéliens, qui n’imposent pas de sanctions économiques et qui limite ses livraisons d’armes à l’Ukraine; les Palestiniens, qui jouissent d’un appui traditionnel de la diplomatie russe ; la Syrie, où les russes entretiennent deux bases militaires (Tartous et Hmeimim) et l’Iran, avec lequel les liens notamment militaires se sont resserrés (livraisons de drones Shahid et construction en Russie d’une usine de ces drones). La Russie a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution qui se voulait équilibré mais qui a été refusé par les membres du Conseil parce qu’il ne comportait aucune condamnation des agissements du Hamas. Pour Moscou, un embrasement de la région ne serait pas une bonne affaire et l’obligerait à sortir de l’ambiguïté. Malgré un soutien de principe à la cause palestinienne, les exactions du Hamas en Israël ont beaucoup choqué et les manifestations de soutien de la population russe à Israël ont été à ce jour beaucoup plus importantes dans la capitale russe que les gestes de solidarité avec les Palestiniens de Gaza. La violence des réactions israéliennes pourrait changer les choses.

Dans un entretien sur France 2, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a apporté son soutien à Israël et a accusé la Russie de soutenir les opérations du Hamas. Qu’en est-il réellement ? Que traduit l’alignement de la position ukrainienne sur celle des Occidentaux vis-à-vis de la condamnation des attaques du 7 octobre ?

Volodymyr Zelensky a demandé en vain à être reçu en Israël. Il veut se montrer solidaire de la réaction d’indignation provoquée en Europe et aux États-Unis, ses principaux soutiens, face aux atrocités commises par le Hamas et impliquer la Russie dans l’attaque contre Israël. Il peut invoquer à l’appui de son accusation les liens de Moscou avec Téhéran et le soutien traditionnel de la Russie à la cause palestinienne. Si c’est de bonne guerre, on voit mal les Russes chercher à déstabiliser Israël avec lequel ils ont un modus vivendi satisfaisant, Moscou fermant les yeux à certaines conditions sur ses bombardements contre les forces des Gardiens de la révolution iranienne en Syrie, lui permettant ainsi de se ménager une sorte de zone tampon à sa frontière syrienne. Il s’agit aussi, pour le président ukrainien, de rester au premier rang des priorités diplomatiques et militaires de la « communauté internationale ». Les Israéliens, dont les préoccupations sont d’abord de panser leurs plaies et de préparer les opérations sur Gaza, ont refusé de le recevoir. Kiev craint de voir les Occidentaux, notamment les Américains, réorienter une partie de leur aide vers Israël et se désintéresser relativement de l’Ukraine. L’enjeu israélien sera sans doute plus important que l’enjeu ukrainien dans la campagne présidentielle américaine qui s’ouvre. Kiev n’a donc pas non plus intérêt à une conflagration dans la région.

La résonance du conflit israélo-palestinien sur la scène internationale semble détourner temporairement les regards médiatiques et de la communauté internationale de la guerre en Ukraine. Avec quelles conséquences ? Qu’en est-il de la situation en Ukraine à l’heure actuelle ?

Pour regagner l’attention prioritaire des Occidentaux, les Ukrainiens ont besoin que la crise avec Israël s’apaise. En attendant, ils doivent réactiver l’intérêt de l’opinion et pour cela enregistrer de nouvelles victoires ou démontrer que les choses bougent. La livraison de missiles ATACMS américains très précis et récemment utilisés avec succès semble-t-il, ainsi que le blocage d’une offensive russe du côté d’Avdiivka, leur ont fait regagner une partie de l’attention des médias. Le pire pour Kiev serait d’être soumis à une reconquête rampante par la Russie dans le silence de la « communauté internationale ».

J’ai lu… « Diplomatie de combats », ouvrage de Jean-Maurice Ripert

IRIS - Thu, 19/10/2023 - 12:08

La diplomatie est-elle un sport de combat ? Faut-il croire à la morale en politique ? Comment protéger les droits humains ? La responsabilité de protéger légitime-t-elle le droit d’ingérence ? Pascal Boniface échange avec Jean-Maurice Ripert autour de ses Mémoires « Diplomatie de Combats » publiés aux Presses de la cité : des récits de combats qu’il a mené du Pakistan à la Russie, en passant par la Chine, pour défendre valeurs et idées qui lui sont chères.

Les stocks stratégiques de métaux critiques

IRIS - Wed, 18/10/2023 - 22:40

Séminaire organisé, en collaboration avec Enerdata et Cassini, dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME), mené pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées.

Autour de :

– David Amsellem, cartographe, docteur en géopolitique et co-fondateur du cabinet Cassini Conseil

– Emmanuel Hache, directeur scientifique de l’OSFME et directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)

– Frédéric Jeannin, chercheur au sein du programme Climat, énergie et sécurité de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)

– Roman Vinadia, chef de projet et analyse géopolitique, cabinet Cassini Conseil.

Animé par Sami Ramdani, enseignant-chercheur en géopolitique de l’énergie et des matières premières à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Health and Peace: The Future of International Emergency Health Responses during Violent Conflict

European Peace Institute / News - Wed, 18/10/2023 - 21:10

Recent health emergencies such as the 2018–2020 Ebola crisis in DRC, in conjunction with the early stages of the COVID-19 pandemic, demonstrate the importance of health responses that take the local context into account, especially in settings that are already affected by violent conflict. When humanitarian health responses fail to understand and adapt to their impact on conflict dynamics, they risk exacerbating those dynamics, impeding the health response, and placing health workers at risk. As healthcare becomes increasingly and globally politicized, it is more crucial than ever to recognize the links between health and peace and promote a more deliberate approach to delivering emergency health responses in violent conflict environments.

In this context, this paper first discusses the global normative environment for emergency health responses in situations of violent conflict and proposals to strengthen the links between international health and peace activities, especially the GHPI. Second, it examines the concepts at the core of the GHPI initiative and considers their operationalization in violent conflict environments. Third, it summarizes the emergency health response to the 2018–2020 Ebola epidemic in eastern DRC, how it interacted disastrously with conflict dynamics, and the lessons learned from the experience. Finally, it highlights several risk areas that emergency health interventions working at the humanitarian-peace nexus in conflict will likely face and considers options for mitigating their impact.

The paper concludes by offering the following recommendations, aimed at supporting the further development of the conceptual framework for the health and peace agenda and informing the operationalization of the GHPI and similar initiatives.

  • WHO should develop the GHPI conceptual framework further, including by elaborating on when health actors should pursue peace-responsive programming and how they should coordinate with peace and security actors, as well as the relationship between the GHPI and political processes.
  • WHO should design a strategy to operationalize the GHPI in violent conflict settings, including by developing tools, guidance, and training on conflict-sensitive analysis and programming; identifying the political skills required of those leading the implementation of such programming; and clarifying how to manage ethical dilemmas.
  • The Executive Office of the Secretary-General should conduct a formal assessment of the Ebola emergency coordinator position during the 2018–2020 Ebola crisis.
  • The UN Department for Safety and Security should review security risk assessment processes and safety and security measures and develop an inventory of safety and security measures that could be used in place of armed security.
  • The UN Department of Peace Operations should review operational guidance for armed escorts and area security during site visits.

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Palestine-Israël : une montée des tensions mortifères

IRIS - Wed, 18/10/2023 - 16:14

Les Géopolitiques de Nantes des 29 et 30 septembre 2023 avaient placé le conflit israélo-palestinien au centre des débats, quelques jours avant que les attaques terroristes du Hamas soient commises sur le territoire israélien le 7 octobre dernier.

Thomas Vescovi, historien et chercheur indépendant, spécialiste de la société israélienne et de ses interactions avec la population palestinienne, avait répondu à nos questions : quelle place occupe la non-résolution du conflit israélo-palestinien dans la crise démocratique israélienne ? Le serpent de mer d’une solution à deux États est-elle encore réaliste ? Quelles conditions permettraient une résolution du conflit de manière pérenne ? Ses réponses mettent en perspective la situation tragique d’aujourd’hui.

Les Géopolitiques de Nantes sont organisés par l’IRIS et le Lieu Unique, avec le soutien de Nantes métropole.

Vidéo tournée le 30/09/2023

L’Occident, les valeurs universelles et Gaza

IRIS - Tue, 17/10/2023 - 18:35

La différence d’intensité des réactions de l’Occident à l’invasion de l’Ukraine et aux bombardements israéliens sur Gaza suscite une accusation de « deux poids, deux mesures » de la part des pays du Sud global. Ces protestations risquent de raviver la dichotomie « West vs. the Rest » et de saper la crédibilité des positions géopolitiques adoptées par les puissances occidentales. L’analyse de Pascal Boniface.

 

Ein Afrika oder zwei?

SWP - Thu, 12/10/2023 - 14:11

 

Noch vor fünfzehn Jahren wurde in europäischen Ministerien Nordafrika und der Rest des Kontinents strikt getrennt betrachtet und behandelt. In jüngerer Zeit mehren sich dagegen die Rufe, westliche Regierungen sollten Afrika endlich als Gesamtkontinent begreifen. Die weit verbreitete Unterscheidung zwischen Nord- und Subsaharaafrika, die sich auch in separaten Abteilungen in Ministerien widerspiegelt, sei eine künstliche und ein Überbleibsel kolonialer Denkweisen. Das Schubladendenken erschwere den Umgang mit politischen Herausforderungen, die beide Seiten der Sahara verbinden – wie etwa Migration oder Jihadismus. Tatsächlich meinen wir im akademischen und politischen Sprachgebrauch mit „Afrika“ meist implizit die Teile des Kontinents, die südlich der Sahara liegen. Sollte die zukünftige deutsche Afrikapolitik also Nordafrika explizit miteinbeziehen?

Wachsende Verknüpfung

Tatsächlich haben die Krisen des letzten Jahrzehnts regionale Konfliktkomplexe entstehen lassen, die schon bestehende trans-saharische Verbindungen offengelegt und neue geknüpft haben. Dazu zählen der Zusammenhang zwischen dem Libyenkrieg 2011 und der Krise in Mali 2012; die ständige Zirkulation von Waffen und Kämpfern zwischen Libyen, Tschad und dem Sudan; der Nilwasserkonflikt zwischen Äthiopien und Ägypten; oder auch die Animositäten innerhalb der Afrikanischen Union (AU) zwischen Marokko und Algerien, die sich stark aus dem ungelösten Westsaharakonflikt und Rivalität um Einfluss in Subsahara speisen. Auch der neue militärische Interventionismus nicht-westlicher Staaten wie der Türkei, Russlands und der Vereinigten Arabischen Emirate verbindet afrikanische Konflikte nördlich und südlich der Sahara.

Migrationsbewegungen, die seit 2015 von europäischen Regierungen als immer dringlicheres Problem wahrgenommen werden, sind ein weiteres offensichtliches Bindeglied zwischen den Subregionen. Nordafrikanische Staaten sind selbst Herkunftsländer, für Migranten und Flüchtlinge aus dem Süden aber sowohl Transitländer auf dem Weg nach Europa, als auch wichtige – und problematische – Zielländer.

Hinzu kommt ein gewachsenes Interesse insbesondere der Maghreb-Staaten für den Rest des Kontinents. Marokko engagiert sich seit über einem Jahrzehnt stärker und weitgehend erfolgreich in Subsahara-Afrika: wirtschaftlich, diplomatisch, entwicklungs-, religions- und nicht zuletzt sicherheitspolitisch. Algerien knüpft seit einigen Jahren ebenfalls wieder an seine in der Vergangenheit einflussreiche und prestigereiche Rolle an, die in der Unterstützung von zahlreichen Unabhängigkeitsbewegungen auf dem Kontinent gründete.

Ein verbindendes Element ist überdies die geplante Afrikanische Kontinentale Freihandelszone – bis auf Libyen haben alle nordafrikanischen Staaten das Rahmenabkommen ratifiziert. Diese soll perspektivisch Zollschranken weitgehend abbauen, um Handel, Produktion und kontinentale Wertschöpfungsketten zu stärken. Darüber hinaus sind die nordafrikanischen Staaten über verschiedene subregionale Wirtschaftsorganisationen wie COMESA und CEN-SAD verbunden. Marokko hat Interesse am Beitritt zur Westafrikanischen Wirtschaftsunion ECOWAS signalisiert, Tunesien hat bereits Beobachterstatus. Denn im Gegensatz zu dieser Organisation existiert die Union du Maghreb Arabe (UMA) nur mehr auf dem Papier.

Nicht zuletzt hat die Konnektivität zwischen Subsahara-Afrika und Nordafrika zugenommen. Das gilt in erster Linie für den nahezu fertig gestellten Transsahara-Highway. Im Gespräch sind aber auch zwei Gaspipelines von Nigeria über Marokko und über Algerien nach Europa.

Beständige Gräben

Trotz solcher enger werdenden Verbindungen gibt es aber auch weiterhin wichtige Unterschiede und fortbestehende Gräben zwischen Nordafrika und dem Rest des Kontinents, die auch für die deutsche Politik relevant sind.

Wichtige Megatrends erfassen die beiden Subregionen auf sehr unterschiedliche Weise: hinsichtlich Urbanisierung, demographischer Transition und Internetdurchdringung sind nordafrikanische Staaten den meisten Ländern in Subsahara-Afrika – mit Ausnahme Südafrikas und Botswanas – weit voraus. Dies gilt auch für so genannte menschliche Entwicklung, wie sie im Human Development Index gemessen wird. Umgekehrt befinden sich jedoch die am schnellsten wachsenden Volkswirtschaften des Kontinents südlich der Sahara – was bedeutet, dass sich auch die Gesellschaften dort dynamischer entwickeln dürften als diejenigen Nordafrikas. Hinsichtlich der staatlichen Verfasstheit existieren ebenfalls erhebliche Unterschiede: Mit der Ausnahme Libyens handelt es sich in Nordafrika um Staaten mit starken Sicherheitsapparaten, die das Gewaltmonopol über das gesamte Staatsgebiet ausüben. Überdies finden sich in Subsahara-Afrika nach wie vor eine gute Handvoll von Demokratien sowie eine Reihe hybrider politischer Systeme, während seit der Machtübernahme des tunesischen Präsidenten 2021 ganz Nordafrika autoritär oder – im libyschen Fall – von Milizen regiert wird.

Politische und gesellschaftliche Trends breiten sich innerhalb Nord- bzw. Subsaharaafrikas aus, versanden aber in der Sahara - in beiden Richtungen. Deutlich wurde das insbesondere im „Arabischen Frühling“ 2011, aber auch in den Militärputschen, die seit 2020 vor allem in Westafrika um sich greifen. Das zeigt nicht zuletzt, dass es in beiden Subregionen jeweils gemeinsame öffentliche Räume gibt – aber keine, die den gesamten Kontinent miteinander verbinden. Nordafrikanische Staaten sind durch ihre arabischsprachige Medienlandschaft miteinander und mit dem Nahen bzw. Mittleren Osten verbunden; südlich der Sahara ist politische Diffusion jeweils zwischen frankophon bzw. anglophon geprägten Ländern besonders stark.

Nordafrikanische Bevölkerungen, die mehrheitlich an der Mittelmeerküste leben, sehen sich Großteils nicht als „Afrikaner“, sondern eher dem arabischen, mediterranen oder muslimischen Kulturraum zugehörig. Ein Ausdruck davon ist der weiterhin starke Rassismus, der sich in den letzten Jahren auch immer wieder in Kampagnen gegen Arbeitsmigrant*innen niederschlug. Regierungen pflegen ein instrumentelles Verhältnis zu ihrer afrikanischen Identität: sie wird für politische Zwecke auf AU-Ebene betont, sonst aber – mit der Ausnahme Marokkos – heruntergespielt.

Regierungen in Subsahara-Afrika wiederum nehmen das zunehmend starke Auftreten der großen nordafrikanischen Staaten in Subsahara-Afrika als potentielle Gefahr wahr. Dies wurde deutlich am Widerstand gegen Marokkos Aufnahme in die ECOWAS Ende der 2010er Jahren, bei der neben dem Westsahara-Konflikt vor allem die Sorge vor ökonomischer Dominanz eine Rolle spielte. Auch bei Wahlen von AU-Kommissar*innen gibt es oft Bestrebungen, ein Übergewicht nordafrikanischer Vertreter*innen zu verhindern.

Gewicht der direkten Nachbarschaft

Aus deutscher und europäischer Perspektive schließlich spielt vor allem die direkte geographische Nachbarschaft Nordafrika und Südeuropas eine Rolle für Wahrnehmungen und Politiken. Die Stabilität der südlichen Nachbarstaaten ist ein unmittelbareres europäisches Interesse als diejenige von Staaten im südlichen Afrika. In der europäischen Migrationspolitik spielen die südlichen Mittelmeeranrainer eine wesentlich wichtigere Rolle bei der Externalisierung als die meisten anderen Transit- und Herkunftsländer. Überdies zeigen sich rund ums Mittelmeer zunehmend ähnliche Herausforderungen mit Blick auf den Klimawandel, wie etwa steigende Wassertemperaturen, Wassermangel und Waldbrände. Diese verlangen nach gemeinsamen Maßnahmen der Mittelmeeranrainer.

Die nordafrikanischen Staaten sind, ebenfalls aufgrund der geographischen Nachbarschaft, seit Jahrzehnten schon in ein Geflecht von bi- und multilateralen außenpolitischen Frameworks der EU eingebunden. Dazu gehören die bilateralen Wirtschafts- und Handelsabkommen im Rahmen der Euro-Mediterranen Partnerschaft, die Aktionspläne der Europäischen Nachbarschaftspolitik sowie multilaterale Regulations- und Infrastrukturprojekte, die die Union für das Mittelmeer in Bereichen wie Klimaschutz und Konnektivität vorantreibt. Diese Instrumente lassen sich mehrheitlich nicht auf den gesamten Kontinent ausweiten. Insbesondere die Handelsabkommen mit nordafrikanischen Staaten unterscheiden sich in ihrer Tiefe und Ausgestaltung teilweise stark von jenen mit Ländern in Subsahara-Afrika, nicht zuletzt, weil immer mehr europäische Firmen Produktionsstätten nach Marokko und Tunesien verlagern. Das deutsche Handelsvolumen mit den sechs nordafrikanischen Staaten ist fast doppelt so groß wie jenes mit dem Rest des Kontinents, Südafrika ausgenommen. Mit anderen Worten: europäische politische und wirtschaftliche Interessen sind in Nordafrika und Subsahara-Afrika anders gelagert.

Die deutsche Afrikapolitik wird den gesellschaftlichen Unterschieden und politischen Gräben zwischen dem Norden und dem Rest des Kontinents also auch weiterhin Rechnung tragen müssen. Es ist nicht anachronistisch, den Zusammenhängen nordafrikanischer Staaten und Gesellschaften mit dem Mittelmeerraum und dem Mittleren Osten ein mindestens ebenso großes analytisches Gewicht einzuräumen als jenen mit dem subsaharischen Afrika. Die traditionellen bürokratischen Trennlinien lediglich gegen neue Schubladen auszutauschen, die solche Zusammenhänge ignorieren, wäre wenig zielführend. Vielmehr geht es darum, lösungsorientiert und pragmatisch auf die wachsenden unterschiedlichen Zusammenhänge zwischen Nord- und Subsahara-Afrika zu reagieren. Dies gilt insbesondere in der Sicherheitspolitik und bei der Konfliktbearbeitung in der nördlichen Hälfte des Kontinents – perspektivisch aber auch bei Aspekten wie Lieferketten und Handelsströmen. Gerade in diesen Themenfeldern wäre es sinnvoll, Expertise zu beiden Seiten der Sahara problemorientiert und in flexiblen Formaten zusammenzubringen. Das könnte etwa bedeuten, zum Umgang mit akuten Konflikten wie im Sudan einen temporären Arbeitsstab einzurichten, in den Referent*innen zu Ländern wie den Vereinigten Arabischen Emiraten, Ägypten, Libyen und Tschad einbezogen werden. Oder, dass die deutschen Botschafter und Botschafterinnen in Nordafrika auch mal zum alljährlichen Austausch ihrer Kolleg*innen in Subsahara-Afrika eingeladen werden.

 

Die Verantwortung für die in den Beiträgen und Interviews vorgetragenen Inhalte, Meinungen und Quellen liegt bei den jeweiligen Autor*innen.

Dr. Wolfram Lacher ist Wissenschaftler in der SWP-Forschungsgruppe Afrika und Mittlerer Osten und ein Projektleiter von Megatrends Afrika. Dr. Isabelle Werenfels ist Senior Fellow in der SWP-Forschungsgruppe Afrika und Mittlerer Osten.

What role for aid for trade in (Deep) PTA Relations: empirical evidence from gravity model estimations

While recent preferential trade agreements (PTAs) cover an increasingly broad range of policy areas beyond their traditional competence for reducing bilateral tariffs, little is known about the implications of this new emphasis on interactions with other trade-related policy measures. We approach this gap by examining the effectiveness of bilateral aid for trade (AfT) in deep North–South PTA relations. To this end, we use a structural gravity model for bilateral panel data of 29 OECD DAC countries and 144 developing countries from 2002–2015 and find that the marginal effect of AfT decreases as the policy areas of a PTA expand. Further investigation of the underlying mechanisms suggests that the observed trade-off between PTA depth and AfT effectiveness may be due to compliance with the non-tariff provisions contained in deep PTAs. We find two lines of reasoning plausible. First, compliance efforts appear to consume large fractions of AfT and thus reduce AfT available for potentially more effective projects, as we do not observe an alignment of AfT in deep PTAs. Second, since we also observe heterogeneity in interactions across donors, depending on their specific project portfolios, AfT provided by high-income PTA partners could well be used to redirect exports to third countries with comparatively fewer bilateral obligations. Donor countries should therefore carefully weigh compliance costs to developing countries against the non-trade benefits of common deep PTAs, and accurately identify financial and technical assistance needs together with their PTA partners.

What role for aid for trade in (Deep) PTA Relations: empirical evidence from gravity model estimations

While recent preferential trade agreements (PTAs) cover an increasingly broad range of policy areas beyond their traditional competence for reducing bilateral tariffs, little is known about the implications of this new emphasis on interactions with other trade-related policy measures. We approach this gap by examining the effectiveness of bilateral aid for trade (AfT) in deep North–South PTA relations. To this end, we use a structural gravity model for bilateral panel data of 29 OECD DAC countries and 144 developing countries from 2002–2015 and find that the marginal effect of AfT decreases as the policy areas of a PTA expand. Further investigation of the underlying mechanisms suggests that the observed trade-off between PTA depth and AfT effectiveness may be due to compliance with the non-tariff provisions contained in deep PTAs. We find two lines of reasoning plausible. First, compliance efforts appear to consume large fractions of AfT and thus reduce AfT available for potentially more effective projects, as we do not observe an alignment of AfT in deep PTAs. Second, since we also observe heterogeneity in interactions across donors, depending on their specific project portfolios, AfT provided by high-income PTA partners could well be used to redirect exports to third countries with comparatively fewer bilateral obligations. Donor countries should therefore carefully weigh compliance costs to developing countries against the non-trade benefits of common deep PTAs, and accurately identify financial and technical assistance needs together with their PTA partners.

What role for aid for trade in (Deep) PTA Relations: empirical evidence from gravity model estimations

While recent preferential trade agreements (PTAs) cover an increasingly broad range of policy areas beyond their traditional competence for reducing bilateral tariffs, little is known about the implications of this new emphasis on interactions with other trade-related policy measures. We approach this gap by examining the effectiveness of bilateral aid for trade (AfT) in deep North–South PTA relations. To this end, we use a structural gravity model for bilateral panel data of 29 OECD DAC countries and 144 developing countries from 2002–2015 and find that the marginal effect of AfT decreases as the policy areas of a PTA expand. Further investigation of the underlying mechanisms suggests that the observed trade-off between PTA depth and AfT effectiveness may be due to compliance with the non-tariff provisions contained in deep PTAs. We find two lines of reasoning plausible. First, compliance efforts appear to consume large fractions of AfT and thus reduce AfT available for potentially more effective projects, as we do not observe an alignment of AfT in deep PTAs. Second, since we also observe heterogeneity in interactions across donors, depending on their specific project portfolios, AfT provided by high-income PTA partners could well be used to redirect exports to third countries with comparatively fewer bilateral obligations. Donor countries should therefore carefully weigh compliance costs to developing countries against the non-trade benefits of common deep PTAs, and accurately identify financial and technical assistance needs together with their PTA partners.

Humanitäre Hilfe für die Palästinenser*innen trotzdem fortsetzen?

Bonn, 12.10.2023. Der Angriff, der am Samstag aus dem Gaza-Streifen auf Israel und seine Bürger*innen begann, ist aufs Schärfste zu verurteilen. Ohne Wenn und Aber. Er zielt bewusst und in grausamer Weise auf unschuldige Zivilisten und verstößt fundamental gegen internationales Recht. Vor dem Hintergrund der jüngsten Entwicklungen in der Region kommt der Angriff nicht vollkommen überraschend, auch wenn ihn die westlichen Geheimdienste zu diesem Zeitpunkt und in diesem Umfang offensichtlich nicht erwartet haben. Auf keinen Fall sollte sich der Westen nun zu vorschnellen Reaktionen hinreißen lassen. Die Unterstützung der Palästinenser*innen insgesamt und dauerhaft einzustellen wäre nicht richtig; zumindest humanitäre Hilfe sollte weiterlaufen.


Ein Hintergrund des Angriffs ist eine Initiative, die die Vereinigten Staaten und Saudi-Arabien kürzlich auf dem G20-Gipfel in Indien vorgestellt haben. Sie besteht darin, einen Handelskorridor aus Bahnstrecken, Häfen und Flughäfen von Indien über Saudi-Arabien, die Vereinigten Emirate (VAE) und Israel nach Europa und Nordamerika zu errichten. Zum einen soll er ein Gegenstück zum chinesischen Projekt einer „neuen Seidenstraße“ von China über Russland und Zentralasien nach Europa und Afrika bilden und somit den Einfluss von China und Russland auf große Teile der Welt begrenzen. Zum anderen soll der Korridor die Golfstaaten stärker an den Westen binden und den alten Konflikt zwischen ihnen und Israel abbauen.


Schon seit Wochen gab es Warnungen, dass die Palästinenser*innen in der Westbank und im Gaza-Streifen die Verlierer*innen einer Annäherung zwischen Israel und Saudi-Arabien sein könnten. Im Falle einer Annäherung zwischen Israel und den Golfstaaten hätten sie nur noch Rückendeckung aus Syrien und dem Iran, da sich auch viele andere arabische Länder wie Marokko und Jordanien in den letzten Jahren mit Israel arrangiert haben.


Der andere Verlierer wäre Iran, der sich seinerseits gerade erst auf einen von China vermittelten Prozess der Aussöhnung mit Saudi-Arabien eingelassen hatte. Hiervon hätten Syrien, der Jemen und die Palästinenser*innen profitiert: Syrien und der Jemen, weil Saudi-Arabien und der Iran in diesen Ländern gegnerische Kriegsparteien unterstützen, und die jeweiligen Kriege möglicherweise an Intensität nachgelassen hätten – und die Palästinenser*innen, weil eine gemeinsame Front von Iran und Saudi-Arabien ihnen den Rücken gegenüber Israel gestärkt hätte.


Hauptnutznießer des Angriffs auf Israel ist natürlich die Hamas, die sich innerhalb der Palästinensischen Gebiete, aber vor allem auch international, wieder als Speerspitze des Widerstands gegen Israel darstellen kann. Es profitieren zudem der Iran sowie möglicherweise China und Russland, auch weil der Kampf im Nahen Osten die Aufmerksamkeit der Weltöffentlichkeit vom Ukraine-Krieg ablenkt. Alle drei Länder haben kein Interesse an einer Annäherung zwischen Saudi-Arabien und Israel, die den Einfluss des Westens im Nahen Osten wieder stärken könnte. Es ist vor diesem Hintergrund durchaus vorstellbar, dass der Iran die Hamas zu dem Angriff auf Israel ermutigt hat. Darüber hinaus werden die bewaffneten Auseinandersetzungen dazu führen, dass die Reihen innerhalb der beteiligten Länder geschlossen werden und interne Auseinandersetzungen – wie zum Beispiel in Israel über die Justizreform – in den Hintergrund treten.


Verlierer des Angriffs sind hingegen Israel insgesamt und der Westen – auch weil die Annäherung zwischen Israel und den Golfstaaten nun in den Sternen steht und Fokus vom Ukraine-Krieg abgelenkt wird. Ebenso wird aber die palästinensische Bevölkerung im Gaza-Streifen Schaden nehmen, die unter der Herrschaft der terroristischen Hamas lebt und viel mehr als die Hamas selbst unter dem israelischen Gegenangriff leidet.


Genau deshalb sollte die humanitäre Unterstützung der Bewohner*innen im Gaza-Streifen nicht dauerhaft beendet werden. Diese hatte nie zum Ziel, die Hamas zu stärken, sondern die Zivilbevölkerung vor den schlimmsten Auswirkungen der Hamas-Herrschaft wie auch der Blockade des Gazastreifens durch Israel zu bewahren. Auch diese war in Teilen völkerrechtswidrig. Es war und ist die historische Verantwortung des Westens, dafür zu sorgen, dass die Bevölkerung im Gazastreifen, die ja auch nur teilweise hinter der Hamas steht, Zugang zu Wasser, Nahrung, Gesundheitsdienstleistungen und Bildung behält. Genau hier setzte die deutsche Entwicklungszusammenarbeit schon bisher an, und sie lief vor allem über das Rote Kreuz, die Europäische Union und internationale Organisationen.


Zudem ist es überhaupt nicht im Interesse des Westens, die Polarisierung zwischen Israel und den Palästinenser*innen zu vertiefen. In vielen Ländern würde darunter die Sympathie für den Westen leiden. Ohnehin wird ihm vielerorts Scheinheiligkeit vorgeworfen: Er verteidige nur die Rechte der Menschen in Israel und der Ukraine und ignoriere das Leiden der Menschen in Palästina, Syrien, dem Jemen und anderen Ländern.


Und auch aus ethischen Gründen kann es nicht darum gehen, jetzt vorschnell alle Unterstützung der Palästinenser*innen einzustellen. Richtig ist: Die Hamas war und ist eine terroristische Vereinigung. In ihrer historischen Verantwortung gegenüber Israel müssen Deutschland und Europa stets gründlich prüfen, welche Maßnahmen der Unterstützung möglicherweise doch der Hamas in die Hände spielen. Hierunter darf aber die palästinensische Bevölkerung nicht noch zusätzlich leiden. Deutschland und Europa müssen auch langfristig den Israelis und den Palästinenser*innen zur Seite stehen. 

Humanitäre Hilfe für die Palästinenser*innen trotzdem fortsetzen?

Bonn, 12.10.2023. Der Angriff, der am Samstag aus dem Gaza-Streifen auf Israel und seine Bürger*innen begann, ist aufs Schärfste zu verurteilen. Ohne Wenn und Aber. Er zielt bewusst und in grausamer Weise auf unschuldige Zivilisten und verstößt fundamental gegen internationales Recht. Vor dem Hintergrund der jüngsten Entwicklungen in der Region kommt der Angriff nicht vollkommen überraschend, auch wenn ihn die westlichen Geheimdienste zu diesem Zeitpunkt und in diesem Umfang offensichtlich nicht erwartet haben. Auf keinen Fall sollte sich der Westen nun zu vorschnellen Reaktionen hinreißen lassen. Die Unterstützung der Palästinenser*innen insgesamt und dauerhaft einzustellen wäre nicht richtig; zumindest humanitäre Hilfe sollte weiterlaufen.


Ein Hintergrund des Angriffs ist eine Initiative, die die Vereinigten Staaten und Saudi-Arabien kürzlich auf dem G20-Gipfel in Indien vorgestellt haben. Sie besteht darin, einen Handelskorridor aus Bahnstrecken, Häfen und Flughäfen von Indien über Saudi-Arabien, die Vereinigten Emirate (VAE) und Israel nach Europa und Nordamerika zu errichten. Zum einen soll er ein Gegenstück zum chinesischen Projekt einer „neuen Seidenstraße“ von China über Russland und Zentralasien nach Europa und Afrika bilden und somit den Einfluss von China und Russland auf große Teile der Welt begrenzen. Zum anderen soll der Korridor die Golfstaaten stärker an den Westen binden und den alten Konflikt zwischen ihnen und Israel abbauen.


Schon seit Wochen gab es Warnungen, dass die Palästinenser*innen in der Westbank und im Gaza-Streifen die Verlierer*innen einer Annäherung zwischen Israel und Saudi-Arabien sein könnten. Im Falle einer Annäherung zwischen Israel und den Golfstaaten hätten sie nur noch Rückendeckung aus Syrien und dem Iran, da sich auch viele andere arabische Länder wie Marokko und Jordanien in den letzten Jahren mit Israel arrangiert haben.


Der andere Verlierer wäre Iran, der sich seinerseits gerade erst auf einen von China vermittelten Prozess der Aussöhnung mit Saudi-Arabien eingelassen hatte. Hiervon hätten Syrien, der Jemen und die Palästinenser*innen profitiert: Syrien und der Jemen, weil Saudi-Arabien und der Iran in diesen Ländern gegnerische Kriegsparteien unterstützen, und die jeweiligen Kriege möglicherweise an Intensität nachgelassen hätten – und die Palästinenser*innen, weil eine gemeinsame Front von Iran und Saudi-Arabien ihnen den Rücken gegenüber Israel gestärkt hätte.


Hauptnutznießer des Angriffs auf Israel ist natürlich die Hamas, die sich innerhalb der Palästinensischen Gebiete, aber vor allem auch international, wieder als Speerspitze des Widerstands gegen Israel darstellen kann. Es profitieren zudem der Iran sowie möglicherweise China und Russland, auch weil der Kampf im Nahen Osten die Aufmerksamkeit der Weltöffentlichkeit vom Ukraine-Krieg ablenkt. Alle drei Länder haben kein Interesse an einer Annäherung zwischen Saudi-Arabien und Israel, die den Einfluss des Westens im Nahen Osten wieder stärken könnte. Es ist vor diesem Hintergrund durchaus vorstellbar, dass der Iran die Hamas zu dem Angriff auf Israel ermutigt hat. Darüber hinaus werden die bewaffneten Auseinandersetzungen dazu führen, dass die Reihen innerhalb der beteiligten Länder geschlossen werden und interne Auseinandersetzungen – wie zum Beispiel in Israel über die Justizreform – in den Hintergrund treten.


Verlierer des Angriffs sind hingegen Israel insgesamt und der Westen – auch weil die Annäherung zwischen Israel und den Golfstaaten nun in den Sternen steht und Fokus vom Ukraine-Krieg abgelenkt wird. Ebenso wird aber die palästinensische Bevölkerung im Gaza-Streifen Schaden nehmen, die unter der Herrschaft der terroristischen Hamas lebt und viel mehr als die Hamas selbst unter dem israelischen Gegenangriff leidet.


Genau deshalb sollte die humanitäre Unterstützung der Bewohner*innen im Gaza-Streifen nicht dauerhaft beendet werden. Diese hatte nie zum Ziel, die Hamas zu stärken, sondern die Zivilbevölkerung vor den schlimmsten Auswirkungen der Hamas-Herrschaft wie auch der Blockade des Gazastreifens durch Israel zu bewahren. Auch diese war in Teilen völkerrechtswidrig. Es war und ist die historische Verantwortung des Westens, dafür zu sorgen, dass die Bevölkerung im Gazastreifen, die ja auch nur teilweise hinter der Hamas steht, Zugang zu Wasser, Nahrung, Gesundheitsdienstleistungen und Bildung behält. Genau hier setzte die deutsche Entwicklungszusammenarbeit schon bisher an, und sie lief vor allem über das Rote Kreuz, die Europäische Union und internationale Organisationen.


Zudem ist es überhaupt nicht im Interesse des Westens, die Polarisierung zwischen Israel und den Palästinenser*innen zu vertiefen. In vielen Ländern würde darunter die Sympathie für den Westen leiden. Ohnehin wird ihm vielerorts Scheinheiligkeit vorgeworfen: Er verteidige nur die Rechte der Menschen in Israel und der Ukraine und ignoriere das Leiden der Menschen in Palästina, Syrien, dem Jemen und anderen Ländern.


Und auch aus ethischen Gründen kann es nicht darum gehen, jetzt vorschnell alle Unterstützung der Palästinenser*innen einzustellen. Richtig ist: Die Hamas war und ist eine terroristische Vereinigung. In ihrer historischen Verantwortung gegenüber Israel müssen Deutschland und Europa stets gründlich prüfen, welche Maßnahmen der Unterstützung möglicherweise doch der Hamas in die Hände spielen. Hierunter darf aber die palästinensische Bevölkerung nicht noch zusätzlich leiden. Deutschland und Europa müssen auch langfristig den Israelis und den Palästinenser*innen zur Seite stehen. 

Humanitäre Hilfe für die Palästinenser*innen trotzdem fortsetzen?

Bonn, 12.10.2023. Der Angriff, der am Samstag aus dem Gaza-Streifen auf Israel und seine Bürger*innen begann, ist aufs Schärfste zu verurteilen. Ohne Wenn und Aber. Er zielt bewusst und in grausamer Weise auf unschuldige Zivilisten und verstößt fundamental gegen internationales Recht. Vor dem Hintergrund der jüngsten Entwicklungen in der Region kommt der Angriff nicht vollkommen überraschend, auch wenn ihn die westlichen Geheimdienste zu diesem Zeitpunkt und in diesem Umfang offensichtlich nicht erwartet haben. Auf keinen Fall sollte sich der Westen nun zu vorschnellen Reaktionen hinreißen lassen. Die Unterstützung der Palästinenser*innen insgesamt und dauerhaft einzustellen wäre nicht richtig; zumindest humanitäre Hilfe sollte weiterlaufen.


Ein Hintergrund des Angriffs ist eine Initiative, die die Vereinigten Staaten und Saudi-Arabien kürzlich auf dem G20-Gipfel in Indien vorgestellt haben. Sie besteht darin, einen Handelskorridor aus Bahnstrecken, Häfen und Flughäfen von Indien über Saudi-Arabien, die Vereinigten Emirate (VAE) und Israel nach Europa und Nordamerika zu errichten. Zum einen soll er ein Gegenstück zum chinesischen Projekt einer „neuen Seidenstraße“ von China über Russland und Zentralasien nach Europa und Afrika bilden und somit den Einfluss von China und Russland auf große Teile der Welt begrenzen. Zum anderen soll der Korridor die Golfstaaten stärker an den Westen binden und den alten Konflikt zwischen ihnen und Israel abbauen.


Schon seit Wochen gab es Warnungen, dass die Palästinenser*innen in der Westbank und im Gaza-Streifen die Verlierer*innen einer Annäherung zwischen Israel und Saudi-Arabien sein könnten. Im Falle einer Annäherung zwischen Israel und den Golfstaaten hätten sie nur noch Rückendeckung aus Syrien und dem Iran, da sich auch viele andere arabische Länder wie Marokko und Jordanien in den letzten Jahren mit Israel arrangiert haben.


Der andere Verlierer wäre Iran, der sich seinerseits gerade erst auf einen von China vermittelten Prozess der Aussöhnung mit Saudi-Arabien eingelassen hatte. Hiervon hätten Syrien, der Jemen und die Palästinenser*innen profitiert: Syrien und der Jemen, weil Saudi-Arabien und der Iran in diesen Ländern gegnerische Kriegsparteien unterstützen, und die jeweiligen Kriege möglicherweise an Intensität nachgelassen hätten – und die Palästinenser*innen, weil eine gemeinsame Front von Iran und Saudi-Arabien ihnen den Rücken gegenüber Israel gestärkt hätte.


Hauptnutznießer des Angriffs auf Israel ist natürlich die Hamas, die sich innerhalb der Palästinensischen Gebiete, aber vor allem auch international, wieder als Speerspitze des Widerstands gegen Israel darstellen kann. Es profitieren zudem der Iran sowie möglicherweise China und Russland, auch weil der Kampf im Nahen Osten die Aufmerksamkeit der Weltöffentlichkeit vom Ukraine-Krieg ablenkt. Alle drei Länder haben kein Interesse an einer Annäherung zwischen Saudi-Arabien und Israel, die den Einfluss des Westens im Nahen Osten wieder stärken könnte. Es ist vor diesem Hintergrund durchaus vorstellbar, dass der Iran die Hamas zu dem Angriff auf Israel ermutigt hat. Darüber hinaus werden die bewaffneten Auseinandersetzungen dazu führen, dass die Reihen innerhalb der beteiligten Länder geschlossen werden und interne Auseinandersetzungen – wie zum Beispiel in Israel über die Justizreform – in den Hintergrund treten.


Verlierer des Angriffs sind hingegen Israel insgesamt und der Westen – auch weil die Annäherung zwischen Israel und den Golfstaaten nun in den Sternen steht und Fokus vom Ukraine-Krieg abgelenkt wird. Ebenso wird aber die palästinensische Bevölkerung im Gaza-Streifen Schaden nehmen, die unter der Herrschaft der terroristischen Hamas lebt und viel mehr als die Hamas selbst unter dem israelischen Gegenangriff leidet.


Genau deshalb sollte die humanitäre Unterstützung der Bewohner*innen im Gaza-Streifen nicht dauerhaft beendet werden. Diese hatte nie zum Ziel, die Hamas zu stärken, sondern die Zivilbevölkerung vor den schlimmsten Auswirkungen der Hamas-Herrschaft wie auch der Blockade des Gazastreifens durch Israel zu bewahren. Auch diese war in Teilen völkerrechtswidrig. Es war und ist die historische Verantwortung des Westens, dafür zu sorgen, dass die Bevölkerung im Gazastreifen, die ja auch nur teilweise hinter der Hamas steht, Zugang zu Wasser, Nahrung, Gesundheitsdienstleistungen und Bildung behält. Genau hier setzte die deutsche Entwicklungszusammenarbeit schon bisher an, und sie lief vor allem über das Rote Kreuz, die Europäische Union und internationale Organisationen.


Zudem ist es überhaupt nicht im Interesse des Westens, die Polarisierung zwischen Israel und den Palästinenser*innen zu vertiefen. In vielen Ländern würde darunter die Sympathie für den Westen leiden. Ohnehin wird ihm vielerorts Scheinheiligkeit vorgeworfen: Er verteidige nur die Rechte der Menschen in Israel und der Ukraine und ignoriere das Leiden der Menschen in Palästina, Syrien, dem Jemen und anderen Ländern.


Und auch aus ethischen Gründen kann es nicht darum gehen, jetzt vorschnell alle Unterstützung der Palästinenser*innen einzustellen. Richtig ist: Die Hamas war und ist eine terroristische Vereinigung. In ihrer historischen Verantwortung gegenüber Israel müssen Deutschland und Europa stets gründlich prüfen, welche Maßnahmen der Unterstützung möglicherweise doch der Hamas in die Hände spielen. Hierunter darf aber die palästinensische Bevölkerung nicht noch zusätzlich leiden. Deutschland und Europa müssen auch langfristig den Israelis und den Palästinenser*innen zur Seite stehen. 

Alexander S. Kritikos: „Geflüchtete in erlernte Jobs bringen statt zur gemeinnützigen Arbeit verpflichten“

Die Ministerpräsident*innen der Länder treffen sich in Frankfurt am Main um unter anderem über eine Pflicht zur gemeinnützigen Arbeit für Geflüchtete zu beraten. Den Vorschlag kommentiert Alexander S. Kritikos, Forschungsdirektor und Mitglied im Vorstand des DIW Berlin:

Zunehmend fordert die Politik parteiübergreifend eine Arbeitspflicht für Geflüchtete, als hätte die Politik nichts aus der Fluchtzuwanderung 2015/2016 gelernt. Fest steht: Die meisten Menschen wollen arbeiten. Das gilt für Deutsche ebenso wie für Geflüchtete. Asylbewerbende haben häufig in ihrem Heimatland in einem erlernten Beruf gearbeitet und Fähigkeiten erworben. Gleichzeitig gibt es in Deutschland aufgrund seines demografischen Problems einen erheblichen Arbeitskräftebedarf. Zweifelsohne ist es eine große Herausforderung, das Arbeitsangebot der Geflüchteten mit der Nachfrage nach Arbeitskräften in Einklang zu bringen. Aber der Aufwand lohnt. Weit mehr als die Hälfte der Geflüchteten der Jahre 2015 und 2016 hat mittlerweile eine abhängige Beschäftigung gefunden. Sie tragen heute als Steuerzahlende und Konsumierende positiv zur Entwicklung der gesamten deutschen Wirtschaft bei. 

Statt einer Arbeitspflicht das Wort zu reden, sollte die Politik in Deutschland anfangen, bürokratische Hürden für Geflüchtete abzubauen. Sie sollte die regionale Zuteilung der Geflüchteten stärker am lokalen Arbeitskräftebedarf ausrichten. Das Arbeitsverbot für Asylbewerbende sollte spätestens nach drei Monaten aufgehoben werden. Zudem ist die künftige Ausgestaltung der Sprachkurse zentral, die Unternehmen als essenziellen Bestandteil für eine gelingende Integration betrachten. Denn es ist für uns als Gesellschaft viel produktiver, wenn Geflüchtete hier in den Jobs arbeiten, die sie gelernt haben, anstatt einer gemeinnützigen Arbeit nachzugehen, die selten ihren Berufserfahrungen entspricht.

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