Longtemps opposée à ce principe, la Banque centrale du Nigeria a indiqué ce mardi son intention d'introduire un taux de change plus flexible pour la devise nationale le naira, qui est aujourd'hui arrimé au dollar américain. Les modalités de ce nouveau régime de change devaient être dévoilées dans les prochains jours.
Cet article Nigeria : la Banque centrale va introduire un régime de change plus flexible est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Sous réserve des ratifications par ses membres de l’accord signé le 19 mai, le Monténégro devrait officiellement devenir le 29e membre de l’OTAN, à peine dix ans après son indépendance. Bien qu’un contingent monténégrin participe de façon volontaire à la mission de l’OTAN en Afghanistan, l’invitation faite au petit Etat balkanique (650.000 habitants) n’a pas vraiment de rapport avec les capacités militaires d’une armée comptant au total 2000 hommes. Elle prend en revanche tout son sens du point de vue de l’OTAN à trois niveaux.
D’abord, à l’échelle du Monténégro, on s’attend à ce que cette intégration, comprise en parallèle du processus d’intégration européenne, pousse le pays à se réformer non seulement militairement mais aussi au niveau de l’Etat de droit. La petite taille du Monténégro lui permet de passer à travers les gouttes malgré des dirigeants politiques (le Premier ministre Milo Djukanovic est au pouvoir depuis 25 ans) notoirement impliqués dans des affaires très obscures.
Ensuite, on estime que l’intégration des pays des Balkans au sein de l’OTAN réduit d’autant la possibilité d’un nouveau conflit dans la région. C’est tout le sens des appels du pied de l’organisation en direction de la Serbie, qui participe au programme de partenariat pour la paix mais n’envisage pas d’intégrer l’OTAN, moins de 20 ans après avoir été la cible de ses bombardements. Bien qu’un conflit soit aujourd’hui très improbable, on regarde avec inquiétude la Croatie se réarmer sous l’égide de l’OTAN pendant que la Serbie se fournit en armements du côté de la Russie afin de maintenir un équilibre des forces.
Enfin, cette intégration permet à l’OTAN de faire savoir qu’elle est toujours active et utile, un message à peine voilé envoyé à la Russie. Dans le contexte post-Ukraine dans lequel la Russie a eu recours à la force comme en Géorgie pour geler son étranger proche, chaque camp est pris dans un dilemme de sécurité. La Russie voit tout élargissement de l’OTAN comme une menace directe d’autant plus insupportable qu’elle méconnaît les promesses qui lui avaient été faites en 1991. De son côté, les membres de l’OTAN de l’Est de l’Europe comme la Pologne, la Roumanie et les pays baltes, sont de plus en plus inquiets de l’attitude belliqueuse de Moscou. L’activation récente d’une base de lancement de missiles en Roumanie doit se comprendre dans ce contexte.
La Russie a qualifié l’intégration du Monténégro dans l’OTAN de « provocation ». Le Monténégro et la Russie entretiennent en effet des relations très étroites tant les capitaux russes ont inondé la sublime côte monténégrine. Un tiers des sociétés enregistrées au Monténégro sont détenues par des capitaux russes, en particulier dans l’immobilier et le tourisme. Toutefois, il est fort probable que la réaction russe se contente d’être verbale puisque le Monténégro ne représente pas un enjeu vital pour Moscou, ni politiquement, ni économiquement, ni géographiquement. Au surplus, son principal atout dans les Balkans n’est pas tant le Monténégro que la Serbie.
Pour finir, du côté du Monténégro, l’intégration dans l’OTAN ne va pas de soi auprès de l’opinion publique. Les partis serbes pro-russes ont mené une intense campagne à la fois contre ce rapprochement, puis pour l’organisation d’un référendum sur la question, alors que les sondages montrent une opinion très divisée. L’inamovible Premier ministre Milo Djukanovic n’entend pas céder à cette requête et considère que les élections générales d’octobre prochain feront office de référendum. A condition qu’elles soient libres et sincères, ce qui est loin d’être garanti.
L’idée avait été évoquée il y a quelques jours par le Haut-représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique, Mme Federica Mogherini, lors d’un conférence de presse donnée aux côtés de Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan. Et elle vient d’obtenir de recevoir l’accord des ministres des Affaires étrangères des 28 pays […]
Cet article Des garde-côtes libyens seront formés dans le cadre de l’opération européenne « Sophia » est apparu en premier sur Zone Militaire.