Derzeit haben Deutschland und Marokko den gemeinsamen Vorsitz beim Global Forum on Migration and Development (GFMD) inne. Das diesjährige Treffen findet im Juni 2017 in Berlin statt. Das Forum ist wichtiger denn je: Flucht und Migration nehmen zu, die Wanderungsformen vermischen sich, und die Regierungen können die damit verbundenen Herausforderungen immer weniger im Alleingang bewältigen. Gleichzeitig ist die internationale Zusammenarbeit in der Migrationspolitik schwach, fragmentiert und wenig wirksam. Zu ihrer Stärkung kann die Berliner Konferenz einen Beitrag leisten. Das Treffen bietet der Bundesregierung zudem einen Ansatzpunkt, um die eigene Rolle bei der Gestaltung der internationalen migrationspolitischen Kooperation auszuweiten.
Jakab Anriett Judit írása
Évről évre cikkek százai hívják fel a figyelmet a gyermekmunkára, ami még ma is számtalan helyen nyomon követhető a világban. A gyerekek kizsákmányolása nem új keletű probléma, talán egyidős a történelemmel. Gondoljunk akár a római kori rabszolgaságra, az Angliai textilipar gyermekáldozataira, a holocaust alatt náci gyárakban dolgozó gyerekekre és ez csak néhány példa a múlt sötét fejezeteiből. Ha azt hisszük ma már ez nem így van, nagyot tévedünk. Számtalan gyermek dolgozik még ma is, legtöbben olyan helyeken, ahol egészségük, és életük is a nap minden percében veszélyben van. Alapvető jogaikat nem ismerik, de ha ismernék, sem tehetnének semmit. Életkörülményeik kilátástalanok, gyakran tőlük függ az egész család megélhetése, és a kényszerű gyermekmunka az egyetlen anyagi bevételt jelenti. A világ nem változott annyit, mint gondolnánk, írásos feljegyzések a gyerekmunkáról már 1830-ből maradtak fent Angliából, Amerikából 1850-ből. Fejlett társadalmakról beszélünk, és ha ma megkérdeznénk valakit, hogy van-e gyermekmunka ezen országokban, a válasz nagy valószínűséggel a nem lenne. Hiszen a gyermekmunka fogalma összemosódik a bányák, rizsföldek, üzemek és gyárak világával, és nem is jut eszünkbe, hogy ezen felül számos gyerek végez kényszermunkát. De a koldulásra, prostitúcióra kényszerített gyerekek még ezekben a fejlett országokban is megtalálhatóak. Számukat nehéz lenne megbecsülni, az illegalitás miatt pontos adatokkal nem rendelkezhetünk. Az Unicef felmérései szerint viszont világszerte 215 millió gyerek dolgozik, de a nagyfokú látencia miatt ez a szám még ettől is magasabb is lehet.
Voici un livre indispensable. Il s'adresse bien sûr à ceux qui observent le Moyen-Orient mais plus largement à ceux que les affaires internationales ou l'histoire intéressent. En effet, alors que trop souvent les journalsites ou les observateurs se contentent de remonter une ou deux décennies pour "expliquer" les causes des conflits en cours, si les plus sérieux pensent à remonter à l'empire Ottoman, voici une somme qui remonte tout simplement aux origines.
Le sous-titre (Histoire des frontières et des territoires) indique d'ailleurs l'objectif : il s'agit d'une histoire politique de ce qui est aujourd'hui le Moyen-Orient. La politique se traduisant bien sûr par les pouvoirs et les dominations, mais surtout par les "frontières" qui séparent ces territoires. D'où la notion de seuil qui désigne aussi bien les séparations géographiques que mentales, ces dernières étant héritées de millénaires d'histoire.
Une longue introduciton de 45 pages interroge cette notion de Moyen-Orient, "centre du monde" et "région convoitée qui n'existe pas" (passons sur la distinction inconfortable entre Proche- et Moyen-Orient, assez familière aux français -en tout cas aux lecteurs d'égéa- mais totalement absente des commentateurs itnernationaux).
Le premier chapitre sur "L'enfance des marges" décrit la période vaquant du IVè millénaire au VIIè siècle avant JC. 50 pages documentées qui nous rappellent que la région fut d'abord lieu de passage avant de donner naissance aux premières civilisations du monde.
Nous passons ensuite à l'Antiquité, dans un deuxième chapitre de 60 pages, "Entre Occident et Orient, le dualisme impérial, VIIè siècle av, VIè siècle ap JC". Perses, Romains, Byzantins se succèdent selon des formes impériales variées.
Dès lors, la montée en puissance de l'islam constitue une rupture profonde, décrite dans le troisième chapitre, "Le mirage de l'unificaiton islamique (VIIè - XVè siècle)". 90 pages passionnantes qui démontrent la persistance des différences.
Le chapitre suivant intègre la question turque et l'arrivée de l'Europe, c'est-à-dire des dominants extérieurs à la région. Intitulé "Des Ottomans à la captation européenne (1517-1921)", il sera déjà plus familier au lecteur contemporain.
Enfin, le dernier chapitre (Les bornes de la Nation, 1921-2016) décrit en une centaine de pages la façon dont la question nationale, issue des représentations modernistes européennes du siècle précédent, a toute les difficutlés à s'incarner dans ce Moyen-Orient pluriel.
Signalons un cahier centrale de 88 pages de cartes en couleur (s'il vous plait!) sans compter les nombreuses cartes N&B dispersées tout au long du texte, une bibliographie impressionnante et évidement solide, une langue agréable à lire et sans le jargon prétentieux de bien des spécialistes : mais quand on démontre une telle érudition, nul besoin de poudre aux yeux. Félicitations donc à l'auteur, jeune docteur agrégé et chercheur à l'université d'Aix Marseille mais aussi professeur aux Ecoles de Saint-Cyr Coetquidan.
Les seuils du MOyen Orient, Olivier Hanne, éditions du Rocher, 539 pages, 26 euros.
O. Kempf