ALGER- L’Armée nationale populaire (ANP) oeuvre à renforcer ses capacités militaires et à optimiser ses moyens dissuasifs, pour faire face à toute tentative d’atteinte à la souveraineté de l’Algérie et à sa sécurité nationale, a affirmé le Général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, vendredi, au 2ème jour de sa visite à Tamanrasset dans la 6ème Région militaire.
« Préserver l’image de l’Algérie sur le plan régional et international est une mission noble assignée à ses fidèles fils, qui ont le rôle, le devoir et la responsabilité de l’assumer amplement, (d’autant plus) que nous vivons dans un monde instable et insécurisé (où) les exemples sont palpables, avérés au passé proche et lointain et confirmés de nos jours.
Ce qui nous incite au sein de l’ANP, avec le soutien de son Excellence le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, à renforcer nos capacités militaires et à optimiser ses moyens dissuasifs, pour faire face à toute tentative d’atteinte à la souveraineté de l’Algérie et à sa sécurité nationale », a souligné Gaïd Salah.
Après avoir tenu une rencontre d’orientation avec les cadres et personnels de la Région, le général de corps d’Armée, en compagnie du général-major Meftah Souab, commandant de la 6ème RM, a présidé une réunion de travail au siège du Commandement de la Région, en présence de l’état-major de la Région, des commandants des secteurs opérationnels et leurs états-majors, ainsi que les chefs d’unités.
A l’entame de la rencontre, le général de corps d’armée a suivi un exposé portant sur la situation globale de la Région, présenté par le commandant de la Région, suivi par des présentations des commandants des secteurs opérationnels et des responsables des différents corps de sécurités.
Le général de corps d’Armée a prononcé, par la suite, une allocution d’orientation dans laquelle il a réitéré « l’importance vitale de cette Région militaire et le rôle efficace des unités déployées le long des frontières, dans la sécurisation du pays de tous les fléaux, à leur tête le terrorisme, le crime organisé et la contrebande de tous genres ».
A la veille de la célébration du cinquante-cinquième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le Général de corps d’Armée a tenu à marquer une halte, en mémoire des grands sacrifices consentis par la génération de Novembre, pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance.
« Sachez qu’au moment où vous défendez votre terre dans cette région vitale du territoire national, l’Algérie s’apprête à célébrer dans quelques jours le cinquante-cinquième anniversaire du recouvrement de son indépendance nationale. Une commémoration qui exige de nous tous de marquer une halte de réflexion afin de partager avec notre peuple la joie de célébrer cette
mémorable fête nationale. Une halte de respect et de révérence envers de grands hommes, à qui Allah a donné la force de volonté et de détermination, a guidé au devoir de la glorieuse Révolution populaire, bénie par Dieu, et a aidé à accomplir son parcours triomphal. Une Révolution phare avec de grandes aspirations et de nobles objectifs, principes et valeurs », a souligné Gaïd Salah.
« L’indépendance de notre pays a été obtenue avec le sang et les larmes, et il vous revient aujourd’hui de la préserver et le devoir d’ancrer ces fondements et de renforcer ses capacités », a-t-il soutenu.
Gaïd Salah a, par la suite, visité l’école des cadets de la nation où il a suivi un exposé global sur ses missions, présenté par le commandant de l’école avant d’inspecter certaines structures administratives et pédagogiques de l’école.
L’école des cadets de la nation de Tamanrasset est la dixième école réalisée durant ces dernières années. Etant un collège d’enseignement moyen (CEM) d’une capacité de 800 places pédagogiques, cette école entamera la formation des cadets à partir de l’année scolaire 2017/2018.
Helmut Kohl vient de disparaître.
Nous venons d’apprendre la disparition de l’ancien homme politique allemand Helmut Kohl. Chancelier fédéral de 1982 à 1998, il avait été l’un des principaux artisans de la réunification allemande.
Helmut Kohl avait écrit deux articles dans la revue Politique étrangère, disponible sur la plateforme Persée. Le premier, en 1981, avait trait à l’Ostpolitik. Le second, en 1989, portait sur « la question allemande et la responsabilité européenne ». Il se ponctuait par un vibrant appel à la coopération franco-allemande :
« L’Europe de l’avenir ne peut se faire sans une étroite concertation franco-allemande. Dans la période de l’après-guerre, la France et l’Allemagne ont fourni l’exemple unique de deux peuples voisins ayant parcouru qui les a menés d’une rivalité destructrice pour l’Europe entière à une entente également bénéfique pour les autres partenaires européens. Ce chemin, nous continuerons de le parcourir à l’avenir. »
Son ouvrage L’Europe est notre destin. Discours actuels (Éditions de Fallois, 1989) a par ailleurs fait l’objet d’une recension écrite par Jean Klein dans notre revue (Politique étrangère, n° 1/1990).
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Jeudi 15 juin, de nouvelles négociations se sont déroulées entre la Grèce, les ministres des Finances de l’Eurogroup et le Fond monétaire international. L’analyse de Rémi Bourgeot, économiste, chercheur associé à l’IRIS.
Cette réunion marque-t-elle une avancée dans la résolution de la crise en Grèce ? L’appel d’Aléxis Tsípras pour un allègement de la dette grecque peut-il enfin être entendu ?
À court terme, le but de cette réunion était de débloquer la prochaine tranche d’aide dans le cadre du troisième programme, de 86 milliards d’euros, qui avait été mis en place en 2015. La négociation a ainsi abouti à l’allocation de 8,5 milliards d’euros.
La question d’un allègement de la dette a toujours été source de problème. Cependant, par rapport aux négociations antérieures, la nouveauté aujourd’hui est que le Fond monétaire international (FMI) avance vraiment l’idée de cet allègement de dette. Mais, dans le même temps, il s’est retiré du programme et n’accepte de le réintégrer qu’à condition que les Européens, notamment l’Allemagne, reconnaissent la nécessité d’un allègement de dette. Or, pour Berlin, il est important que le FMI soit inclus dans l’accord de façon à ménager le Bundestag.
La solution trouvée est donc alambiquée. Le FMI reviendrait dans le programme en échange d’une promesse de prendre en compte la question de l’allègement de la dette l’an prochain. Pour autant, le FMI ne participe pas financièrement pour l’instant mais seulement en termes d’expertise ; il a certes accepté de contribuer à hauteur d’un peu moins de 2 milliards mais c’est un accord suspendu, pour plus tard. Autrement dit, à court-terme le FMI ne contribue pas financièrement mais participe à l’accord d’un point de vue institutionnel.
L’Allemagne est-elle ouverte à revoir sa position inflexible face aux pressions du FMI, voire de la France ? Le sort de la Grèce dépendra-t-il des élections fédérales allemandes de septembre prochain ?
Quasiment tout le monde est en faveur d’un allègement de la dette grecque, d’un niveau actuel d’environ 180% du PIB du pays. Au vu de la situation économique grecque, il est évident que cette dette n’est pas finançable à long terme.
Le problème est que la question de l’allègement est un tabou fondamental en Allemagne, aussi bien au sein de la population, très critique des plans de sauvetage, qu’au sein d’une large partie du monde politique. Le gouvernement allemand souhaite ainsi repousser cette question au lendemain des élections fédérales de septembre. L’insistance du FMI sur la question de l’allègement de la dette a évidemment influencé Berlin, qui a dû quelque peu transiger pour débloquer à court-terme la tranche d’aide à la Grèce. L’Allemagne a donc trouvé une sorte de compromis avec le FMI et les autres responsables européens, consistant à aborder concrètement la question de l’allègement de la dette en 2018.
Précisons que l’idée d’un effacement d’une partie de la dette est totalement rejetée par l’Allemagne. On parle donc plutôt d’un abaissement supplémentaire des taux d’intérêts payés aux créditeurs européens et d’un allongement des maturités. C’est déjà ce qui a été fait à plusieurs reprises mais à chaque fois, les négociations étaient dramatiques. D’où l’idée de la France de rendre cela plus systématique en liant le montant des remboursements à la situation économique de la Grèce, notamment son niveau de croissance, afin d’éviter des négociations de dernière minute, souvent aussi théâtrales que chaotiques.
Après plusieurs années de coupes budgétaires drastiques, dans quelle situation se trouve aujourd’hui la Grèce au niveau économique et politique ?
La situation est globalement très mauvaise pour la Grèce. Depuis le début de la crise, elle a perdu un quart de son activité économique, ce qui rend le poids de la dette d’autant plus insupportable. Le gouvernement actuel est arrivé sur la base d’un rejet des mesures d’austérité liées aux plans d’aide. Toutefois, après avoir gagné un référendum contre les conditions européennes, Alexis Tsipras avait dû capituler en acceptant des mesures d’austérité supplémentaires.
Aujourd’hui, on observe une amélioration, à la marge. La Grèce est revenue à la croissance économique et elle a réussi à afficher un excèdent budgétaire primaire – c’est-à-dire en dehors des paiements d’intérêts sur la dette – de l’ordre de 4%, soit un montant très supérieur à ce qui était attendu. Ce sont donc des signaux positifs. Le problème est que ce redressement fragile provoque un jugement trop optimiste de la part de l’Allemagne quant aux capacités de remboursement de la Grèce. Ainsi, paradoxalement, la relative amélioration de la situation économique grecque a rendu les négociations d’autant plus compliquées.
Les signaux de redressement restent ancrés sur une base d’affaiblissement économique extrême. En dépit de l’accord actuel et des projets d’allègement de dette à partir de 2018, la Grèce restera sous forte pression politique et financière. Il s’agit donc plutôt de lisser ses remboursements pour éviter des négociations trop dures qui nuisent à la crédibilité européenne.
ALGER- Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins, Dr Mohamed Bekkat Berkani a indiqué jeudi que l’application du système de contractualisation entre les Caisses nationales des Assurances Sociales et les établissements hospitaliers était la « solution idoine » pour améliorer la qualité des services et rationaliser les dépenses en matière de soins.
Lors d’une conférence organisée par le Front El Moustakbel sous le thème « financement du secteur sanitaire », le Dr Bekkat Berkani a affirmé que le système de financement actuel des établissements hospitaliers était « dépassé », relevant l’impératif d’appliquer le système de contractualisation qui contribue à améliorer la qualité des services et rationaliser les dépenses en matière de soins.
Après avoir salué le travail accompli par les caisses d’assurance sociale et le bilan positif réalisé cette année, le même responsable a appelé à tirer profit de ce bilan pour appliquer le système de contractualisation entre ces caisses et les établissements hospitaliers d’une part, et entre les caisses et les cliniques privées d’autre part.
Pour ce qui est de la contractualisation avec le secteur privé, le Dr Bekkat Berkani a relevé l’impératif de financer uniquement les services qui ne sont pas fournis par le secteur public en vue d’asseoir une complémentarité entre les deux secteurs.
Concernant les compétences nationales de la diaspora, le président du Conseil national de l’Ordre des médecins a appelé à rechercher les moyens pour profiter des connaissances de ces compétences au service du pays, dans la mesure où plusieurs d’entre elles sont « prêtes à accomplir cette mission ».
Il a ajouté que l’on ne peut prétendre à l’amélioration du secteur sanitaire et à la rationalisation des dépenses en matière de soins sans « s’interesser aux ressources humaines » et ouvrir le dialogue avec les différents corps en dehors des activités syndicales, et ce à travers l’organisation de rencontres régionales qui permettent aux différents corps d’exprimer leurs préoccupations professionnelles et de désigner des représentants pour les exposer au ministère.
« L’on ne peut assurer un traitement de qualité sans prendre en charge ces préoccupations », a-t-il souligné rappelant à ce propos les ruptures de stock de certains médicaments.
Après avoir mis en avant la nécessité d’encourager les investisseurs dans ce secteur, le même responsable à appelé à revoir le système du service civil actuel qui s’est révélé « un échec ».
Abordant la question de surcharge à laquelle font face les grands établissements hospitaliers du nord et la problématique de déplacement des citoyens en quête de qualité de services, le président du Conseil national de l’Ordre des médecins a préconisé d’encourager les médecins à « se fixer au lieu de leur affectation » en mettant en place des mesures incitatives, notamment des salaires attractifs et des logements.
Le Dr Bekkat Berkani a déploré, par ailleurs, la « saignée » qu’a subie le secteur de la Santé à travers la fuite des compétences algériennes, soulignant que « l’Algérie forme pour les pays occidentaux ». Il a appelé à mettre fin à ce problème et à trouver des « solutions urgentes face à ce problème ».
Il a également abordé la question de la maintenance des équipements médicaux et la prise en charge de la santé de proximité qu’il estime être la « solution idoine » pour garantir l’équité des soins entre les différentes régions du pays, appelant par la même occasion à la tenue d’un conseil des ministres pour rechercher des solutions aux problèmes du secteur.
ALGER- Quarante-cinq (45) narcotrafiquants ont été arrêtés par les forces de police lors d’interventions menées à Alger, Skikda, Constantine, Tlemcen et Ouargla, ayant permis la saisie de plus de 8 kg de kif traité, des psychotropes et des armes blanches, indique vendredi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
« Dans le cadre des efforts de la DGSN visant à resserrer l’étau sur les réseaux criminels qui menacent la sécurité du citoyen et de ses biens, les forces de police relavant des sûretés de wilayas d’Alger, Skikda et Constantine ont effectué des descentes ciblant, notamment, les points noirs et les lieux suspects, qui se sont soldées par l’interpellation de 43 individus impliqués dans des délits punis par la loi (possession trafic de stupéfiants et de psychotropes et port d’armes blanches prohibées) », précise le communiqué.
Lors de ces interventions, les services de police ont récupéré plus de six kg de cannabis traité, 232 comprimés de psychotropes et neuf armes blanches.
Dans des opérations distinctes, les éléments de police relevant de la wilaya de Tlemcen et de Ouargla ont interpelé deux individus et ont saisi près de deux kg de cannabis traité », ajoute la même source.
BRUXELLES- Les eurodéputés français d’Europe écologie les verts (EELV) affiliés au groupe Verts/ALE au Parlement européen ont exhorté vendredi le roi du Maroc, Mohamed VI à « prendre en compte » les aspirations de son peuple et à « ne pas réprimer » les manifestations populaires exprimant un « profond malaise social ».
« Face aux risques que font peser de telles tensions, les eurodéputés écologistes demandent au Roi Mohammed VI de prendre en compte les attentes de son peuple, et de ne pas réprimer les tentatives d’expression politique d’un profond malaise social », ont-ils déclaré, regrettant que des promesses que fait le pouvoir marocain, « seule la répression est devenue réalité ».
Ils en veulent pour preuve, l’arrestation le 29 mai dernier du leader de la contestation, Nasser Zefzafi pour des motifs « fallacieux ».
« Jugé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, il risque la peine de mort », ont-ils déploré, soulignant que, depuis, des dizaines d’autres activistes ont été arrêtés et « soumis à des brutalités policières ».
Ils ont appelé, à ce titre, les autorités marocaines à abandonner les charges contre le leader de la contestation populaire qui secoue, depuis sept mois, Al-Hoceïma, ville de la région du Rif dans le nord du Maroc.
Les eurodéputés français ont réclamé, en outre, la libération des prisonniers politiques, la mise en oeuvre d’un véritable dialogue avec les mouvements sociaux et le respect des libertés de la presse et de rassemblement.
« Le Royaume du Maroc doit prendre en compte les aspirations de son peuple et nous soutiendrons toute initiative visant à l’apaisement », ont-ils affirmé dans leur déclaration, exhortant le président français, Emmanuel Macron et les autorités européennes à « transmettre le même message à leurs interlocuteurs marocains ».
Le Groupe des Verts/ALE au Parlement européen a, d’ailleurs, demandé à ce que la situation dans le Rif soit l’objet d’une résolution d’ »urgence » du Parlement en ce mois de Juin, afin de « mettre la lumière sur les développements que les principaux groupes politiques feignent d’ignorer » et « faire pression pour une résolution pacifique des tensions ».
Les eurodéputés français ont dénoncé, par ailleurs, l’interdiction par les autorités marocaines du tournage à Rabat d’une émission de la chaîne française France 24, accusée par le ministère marocain de la Communication de traitement médiatique « déséquilibré, non professionnel et manquant de neutralité ».
Ils ont dénoncé, en outre, les pressions politiques et économiques exercées sur les médias marocains indépendants pour « les dissuader de traiter de sujets hautement sensibles ».
« La presse étrangère n’est pas non plus en reste. Arguant de l’absence d’autorisation de tournage, les expulsions manu militari de journalistes n’ont cessé d’augmenter en 2016 », ont-ils déploré, soulignant que cette attitude qui témoigne de « la nervosité du régime » a valu au Maroc « la triste 133ème place au classement RSF pour la liberté de la presse ».
ALGER- Une cérémonie de sortie de la première promotion de « lieutenants de police » comptant 395 étudiants dont 97 femmes a été organisée jeudi soir à l’école de police Mohamed Oudhah de Ain Benian (Alger).
La cérémonie de cette première promotion baptisée du nom du martyr du devoir national, le lieutenant de police Aisou Tami, a été présidée par le Directeur général de la sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, en présence de membres du gouvernement, de cadres de la sûreté nationale et des différents corps constitués.
Après inspection de la promotion par le général-major Abdelghani Hamel, le directeur de l’établissement, le commissaire divisionnaire Abdelkader Cheraitia a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en exergue les efforts déployés sans cesse par l’institution sécuritaire en vue d’améliorer le niveau et la qualité de la formation pour davantage de professionnalisme dans l’action de la police.
Le directeur de l’établissement a salué les initiatives du Directeur général de la Sûreté nationale en faveur de la coopération sécuritaire dans le continent africain dans le cadre d’AFRIPOL dont il a été récemment élu président ».
Il s’est par ailleurs félicité du niveau et de la qualité de la formation d’une durée de 24 mois, dont a bénéficié cette première promotion de lieutenants de police suite à une promotion spéciale sur la base du diplôme.
Le commissaire divisionnaire Abdelkader Cheraitia a précisé que cette promotion avait bénéficié d’une formation théorique et appliquée de qualité dans les différentes spécialités de la police afin de leur permettre d’accomplir leur mission avec abnégation et professionnalisme, en particulier dans le domaine de la protection des personnes et des biens.
Il a à cette occasion salué le soutien accordé à l’école par les différents partenaires (experts, professeurs universitaires, spécialistes et médecins) et par le corps de la justice et les différents corps constitués.
Le directeur de l’école a appelé les diplômés à faire preuve de professionnalisme dans l’accomplissement de leurs missions de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, tout en assurant la sécurité des citoyens et de leurs biens ».
Une exhibition sportive et de techniques de combat a été présentée à l’assistance par les élèves diplômés, outre des simulations d’intervention des patrouilles de la police contre toutes formes de crimes et la projection d’une vidéo mettant en relief les moyens de lutte contre la cybercriminalité.
Né le 29 septembre 1943 à Hadjout (Tipaza), le défunt Aisou Tami (père de quatre enfants) a rallié les rangs de la sûreté nationale le 20 avril 1965 en qualité d’agent de sécurité avant de suivre des études à l’école de police de Sidi Belabbes et d’être affecté le 20 novembre de la même année au service de la sûreté publique de la wilaya d’Alger.
Le 31 décembre 1968 il rejoint les agents de l’ordre public où il a été bénéficié de plusieurs promotions en reconnaissance de son abnégation dans le travail.
Le 21 novembre 1993, alors qu’il se rendait à son lieu de travail, il a été surpris par des tirs nourris de deux terroristes qui lui ont tendu une embuscade devant son domicile à Bainem.
Les autorités tunisiennes sont parvenues vendredi matin à un accord avec les manifestants d’El-Kamour, dans le sud du pays, où un sit-in a dégénéré en heurts le mois dernier et bloqué la production de pétrole.
Avec la médiation de la puissante centrale syndicale UGTT, l’accord a été signé à Tataouine (500 km au sud de Tunis) en présence du ministre de l’Emploi, Imed Hammami, et de représentants des manifestants, selon des images en direct de Radio Tataouine.
« Cet accord satisfait tout le monde (…) et sera très bénéfique pour Tataouine et la Tunisie », a déclaré M. Hammami.
« Les demandes des jeunes de Tataouine vont être remplies » en termes d’emplois dans les sociétés pétrolières et de création d’un fonds d’investissement notamment, et la station de pompage de pétrole d’El-Kamour va reprendre « immédiatement » ses activités, a-t-il ajouté.
Selon les autorités, la production de pétrole est quasiment à l’arrêt à Tataouine en raison des mouvements sociaux. Depuis près de trois mois, des habitants de Tataouine réclament une meilleure répartition des richesses et des recrutements prioritaires dans les
sociétés pétrolières.
Fin mai, le sit-in d’El-Kamour, site pétrolier situé à deux heures de route de Tataouine en plein désert, a dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. Un manifestant a été tué par un véhicule de la gendarmerie, « accidentellement » selon les autorités, ce qui a provoqué une flambée de violences et des marches de solidarité.
Vendredi matin, sous les applaudissements, c’est le père du manifestant tué qui a signé l’accord au nom des protestataires, « un geste noble de leur part », a dit le ministre de l’Emploi.
M. Hammami a aussi salué le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi, qui se trouvait à ses côtés, en le qualifiant de « meilleur médiateur possible ».
Aux termes de l’accord, la route d’El-Kamour, bloquée par le sit-in, doit rouvrir et les manifestations à travers le gouvernorat de Tataouine doivent cesser.
Toutefois, à El-Kamour même, « les tentes resteront sur place jusqu’à ce qu’on commence à appliquer les mesures » promises, a dit après la signature Tarek Haddad, porte-parole du mouvement de contestation.
Les mouvements sociaux sont fréquents en Tunisie depuis la chute de la dictature en 2011. Les évènements d’El-Kamour sont les plus sérieux depuis janvier 2016, date à laquelle le pays a connu sa plus importante contestation sociale depuis la révolution après la mort d’un jeune lors d’une manifestation pour l’emploi à Kasserine, une autre région défavorisée.
Initiated in 1987 with only 11 participating and 3,200 students, Erasmus has gradually evolved to encompass not only studying abroad, but also teaching, training and voluntary work abroad. It is still going strong today. More than 4 million people are expected to participate in this programme between 2014 and 2020, and benefiting from Erasmus + is becoming increasingly simpler.
Commissioner for Education and Culture, Youth and Sport Tibor Navracsis recently announced two new online features that will help Europeans to have a more efficient Erasmus experience. First, the Erasmus + mobile app will allow participants to do most of the paperwork online and on a single website instead of sometimes tedious procedures in both the host and the receiving institution. It will also include a local tips section, as well as some language learning features linked to the Erasmus + Online Linguistic Support platform. The European Commission also launched the Erasmus + Online meeting point, for those who want to exchange their views on the programme, or would like to share Erasmus + related events.
“Every euro that we invest in Erasmus+ is an investment in the future — in the future of a young person and of our European idea. I cannot imagine anything more worthy of our investment than these leaders of tomorrow. As we celebrate the 9 millionth person to take part, let’s make sure we are 9 times more ambitious with the future of the Erasmus+ programme.”, Juncker said. This might be why so many Europeans love this programme. It is education based, future oriented, and is also a formative and pleasant experience for the participants. Erasmus + can also be more than a formative experience: it is an origin story for at least 1 million young Europeans. The cross-border programme is said to be responsible for at least 1 million babies, and a study shows that over a quarter of the participants meet their long-term partner while studying or doing an internship abroad.
Umberto Eco, one of the most respected European writer and semiologist of his time, famously told “The Guardian” that “the Erasmus idea should be compulsory – not just for students, but also for taxi drivers, plumbers and other workers. By this, I mean they need to spend time in other countries within the European Union; they should integrate”. To him, the “Erasmus couples” and the “Erasmus babies” are “the first generation of young Europeans”. Beyond the successes in terms of skill training or language training, it is the creation of this new brand of Europeans that we should celebrate. It is a “concrete achievement” Robert Schuman was talking about. The legacy of Erasmus + can not be undone, and it should be extended to its full potential.
Rémi Petitcol
Sources:
http://www.francetvinfo.fr/culture/livres/erasmus-le-grand-succes-de-l-ue_2235387.html
http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-1574_en.htm
https://www.reuters.com/article/us-eu-students-babies-idUSKBN1941PX
https://www.theguardian.com/world/2012/jan/26/umberto-eco-culture-war-europa
The following is the obituary for Robert P. Brown Jr.:
Richard P. Brown Jr., 96, a lawyer and a decorated Naval officer in World War II, died May 29 at his home in Chestnut Hill.
Mr. Brown retired as a partner at Morgan Lewis in 1988 after completing a distinguished 40-year career at the law firm. He held many leadership positions at Morgan Lewis, including serving on the firm’s Long Range Planning Subcommittee in 1962, which oversaw the modern transformation of the firm.
He also headed Morgan Lewis’ litigation practice from 1967 to 1978 and helped develop the firm’s acclaimed product liability practice.
After his retirement, Mr. Brown continued to volunteer as a judge pro tem, appointed to conduct settlement conferences in cases pending in the Philadelphia Court of Common Pleas, and did so until the age of 92.
He served as chairman of the International Law Section of the American Bar Association and as chairman of the Probate and Trust Law Section of the Philadelphia Bar Association.
Raised in the East Falls section of Philadelphia, he graduated as the valedictorian of his class at the William Penn Charter School, with honors from Princeton University, and from the University of Pennsylvania Law School.
In World War II, he received six Campaign Stars as a Naval officer, serving first as a junior gunnery officer on the battleship Alabama in the North Atlantic and South Pacific, and later on the staff of the Commander, Amphibious Force Pacific Fleet. He participated in the invasions of the Marianas, Iwo Jima and Okinawa and was awarded the Bronze Star medal in the fall of 1945. At Iwo Jima he observed from shipboard the raising of the American flag on top of Mount Suribachi.
He served on and chaired many nonprofit boards, among them the University of Pennsylvania, the William Penn Charter School, and WHYY, Inc. He also served on the board of Fidelity Bank.
Mr. Brown was a member of numerous international organizations, including the Council on Foreign Relations, the International Peace Institute, the American Foundation for the University of the West Indies, the Foreign Policy Research Institute, the Eisenhower Fellows, International House Center, and the World Affairs Council of Philadelphia.
In 1974, he headed the first group of Americans to tour China after President Nixon persuaded Mao Tse-tung to open relations with the United States.
For more than 20 years, until the age of 94, he volunteered as a driver, transporting cancer patients to and from area hospitals.
He is survived by his friend, companion and confidant, Vivian W. Piasecki; two nieces and a nephew. He was married for 36 years to Virginia H. Curtin who died in 2001.
A Memorial Meeting for Worship, will be held at 11 a.m. Friday, June 16, at the William Penn Charter School, 3000 West School House Lane, Philadelphia, followed by a reception in the Brown family home that Mr. Brown donated to Penn Charter in the 1970s. – WF
Chestnut Hill Local
June 6, 2017
By Pete Mazzaccaro
PARIS- Les représentants de 144 pays et l’Union européenne (UE) ont adopté jeudi au siège de l’Unesco à Paris un ensemble de directives opérationnelles visant à protéger les artistes et les contenus culturels sur internet.
L’objectif principal de ces directives est d’aider les pays à veiller à ce que les artistes et les producteurs bénéficient pleinement et équitablement du potentiel des technologies de l’information aux étapes de la création, production et distribution.
Selon un communiqué de l’organisation onusienne, les directives répondent à la nécessité de garantir une offre de contenus culturels sans discrimination quant à la provenance, la langue ou les facteurs sociaux.
Elles réaffirment également la nécessité de respecter les droits de l’homme dans l’environnement numérique, notamment la liberté d’expression, la liberté artistique et l’égalité des genres, a-t-on ajouté, indiquant qu’elles sont le fruit de cinq années de recherche et de débat avec des experts, des gouvernements et la société civile sur les défis et le potentiel créés par l’expansion des réseaux sociaux et des contenus générés par les utilisateurs, la prolifération des appareils multimédias et l’émergence de puissantes entreprises opérant sur le web.
Le rapport de l’Unesco « Repenser les politiques culturelles » avait relevé que la révolution numérique a profondément transformé les industries culturelles, au moment où les infrastructures nécessaires (les appareils et la connexion Internet) ne sont pas disponibles pour tout le monde et les artistes n’ont pas toujours les connaissances techniques pertinentes .
Le texte adopté met en relief la nécessité de protéger la liberté sur internet tout en garantissant la juste rémunération des producteurs de contenus fait depuis peu l’objet d’une attention accrue, en particulier grâce à la société civile.
Lundi dernier, lors d’une rencontre à l’Unesco de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC), qui représente quatre millions d’artistes à travers le monde, plusieurs représentants de la société civile ont demandé à la communauté internationale de renforcer la législation dans le monde entier.
Blida- Deux mille personnes dont des responsables, des élus locaux, des personnalités sportives et artistiques ont partagé jeudi au stade de Mustapha Tchaker la table de l’iftar avec deux mille orphelins et veuves, une image qui reflète la solidarité avec les différentes catégories de la société.
Vers 18H30, les invités ont commencé à se diriger vers le stade de Mustapha Tchaker qui abrite pour la deuxième fois depuis le début de Ramadan un iftar collectif pour plus de 2.000 personnes.
Plusieurs personnalités artistiques et sportives ont affirmé qu’ils n’ont pas hésité à accepter l’invitation notamment lorsque il s’agit des enfants orphelins qui veulent être entourés et soutenus.
Le président de l’Association Kafil El Yatim (le parrain de l’orphelin) a remercié tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette journée notamment les jeunes bénévoles qui n’ont ménagé aucun effort durant toute la semaine pour le bon déroulement de cet iftar collectif.
Le stade de Mustapha Tchaker, rappelle-t-on, avait accueilli début juin en cours une table de l’iftar au profit de mille enfants atteints de trisomie et des nécessiteux et ce à l’occasion de la journée internationale de l’enfant.
Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi était présent à cet événement ainsi que des personnalités artistiques et sportives à l’instar de Atika, Zineb Arras, le chanteur Yazid, le journaliste Mourad Boutadjine et le sélectionneur de l’équipe nationale Lucas Alcaraz.