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Un court-métrage hongrois nominé aux Oscars

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 26/01/2017 - 15:29
Mindenki (Sing en anglais), réalisé par Kristóf Deák, est en lice pour décrocher l’Oscar dans la catégorie Live Action Short Film.

Le film de Kristóf Deák poursuit sa belle carrière en se qualifiant face à 70 concurrents pour la nomination à la grand-messe du cinéma mondial, les Oscars qui se dérouleront le 26 février. Il a déjà remporté le Grand Prix au Festival du film Short Shorts à Tokyo, le People’s Choice Award au Festival international du film de Toronto dans la catégorie enfants, ainsi qu’un prix au Chicago International Children’s Film Festival.

Ce court-métrage relate une histoire vraie qui remonte à 1991, rappelle la presse hongroise. Il raconte en vingt-cinq minutes les remous provoqués dans une classe par l’arrivée d’une nouvelle élève, sur fond de concours de chorale. La fin du film est saisissante.

Lors de la 89e cérémonie des Oscars, Mindenki sera en compétition aux côtés de Timecode, Silent Nights, Ennemis Intérieurs (France) et La Femme et le TGV (Suisse, avec Jane Birkin).

Sing (Mindenki) | trailer from Kristof Deak on Vimeo.

Categories: PECO

Hórekord Oroszországban, tömegkarambolok Lengyelországban

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 26/01/2017 - 15:23
MOSZKVA. Öt autóbusz és negyvennégy személygépkocsi rekedt a hóban az oroszországi, nyugat-szibériai Altaji körzet autóútjain - közölte csütörtökön az orosz rendkívüli helyzetek minisztériuma. Lengyelországban két közúti balesetben összesen 76 jármű ütközött össze az ország északi és déli részét összekötő A1 autópályán.

« Penser l’homosexualité demeure problématique dans les contextes est-européens »

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 26/01/2017 - 15:21
Le symposium international « Homosexualité communiste 1945-1989 » aura lieu à Paris du 30 janvier au 3 février prochain. Entretien avec Mathieu Lericq, chercheur en études cinématographique à l’université d’Aix-Marseille, initiateur de cet événement. Cet article fait l’objet d’une publication commune avec l’association Kino Visegrad, site d’information et de diffusion du cinéma centre-européen dans l’espace francophone. Pouvez-vous nous présenter le symposium en quelques mots ?

Co-organisé avec l’historien Jérôme Bazin et le sociologue Arthur Clech, le projet « Homosexualité communiste 1945-1989 » a pour vocation d’étudier les différentes formes sociales, politiques, légales et artistiques dont l’homosexualité a été la cible pendant la période communiste. Nous avons décidé, afin de réévaluer les clichés qui peuvent courir en Europe occidentale sur cette période, de comprendre la place et le rôle historiques des populations gaies et lesbiennes en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, en Union Soviétique, etc.

L’événement central du projet est une conférence internationale, qui se tiendra à Créteil et à Paris les 2 et 3 février 2017. Nous avons invité plus d’une trentaine de chercheurs-ses venu-e-s du monde entier à venir interagir autour des enjeux liés à l’histoire des homosexualités dans les régimes socialistes, et ainsi écrire un pan méconnu de notre histoire européenne.

Mais il était aussi important pour nous d’ouvrir ces débats auprès de publics plus divers, en organisant des projections et des rencontres dans différentes lieux de la capitale. En ce sens, le public parisien pourra découvrir l’œuvre magnifique de Károly Makk, Un autre regard (1982), qui a été le premier film réalisé en Hongrie communiste à parler franchement de l’amour entre femmes. De plus, nous avons invité deux artistes, l’estonien Jaanus Samma et les polonais Karol Radziszewski, pour parler de leurs démarches à l’égard de la mémoire « queer » dans leurs pays respectifs. La rencontre avec Karol Radziszewski, à la galerie 22,48m2 le 3 février à 20h, viendra d’ailleurs clôturer le projet.

Pourquoi avoir choisi la période communiste et s’être focalisé sur les pays d’Europe centrale et orientale ?

Trois éléments principaux nous ont poussés à choisir cette sphère géographique. D’une part, nous avions envie de contrevenir à une certaine ignorance qui fait souvent de l’Europe centrale et orientale la proie de clichés en France; il s’agissait donc d’inviter des chercheurs de tous horizons à se poser la question : comment vivait-on en tant qu’homosexuel, c’est-à-dire de marginalisé, de l’autre côté du Rideau de fer ? D’autre part, nous avons souhaité nous intéresser à une histoire qui reste à écrire, une histoire dont les sources et les archives peinent encore à être rendues disponibles, une histoire que nous soupçonnons pourtant riche. Penser l’homosexualité demeure encore problématique dans les contextes est-européens, et nous espérons que l’organisation d’un tel colloque puisse faire évoluer les choses dans le sens d’une réappropriation de cette histoire sociale. Enfin, nous avons décidé de traiter d’un tel large spectre géographique (de Berlin à Moscou, de Gdansk à Bucarest, en passant par Belgrade et Tallinn), pour mieux percevoir les points communs et les différences qui existaient, à partir de l’influence stalinienne (sur le plan politique) jusqu’aux différentes racines mythologiques (sur le plan culturel).

Cette volonté de braquer le regard vers l’Est nous a également décidé à travailler à la publication d’un numéro spécial de DIK Fagazine (n°11, version bilingue anglais-français), qui est publié à l’occasion de la conférence.




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Le programme propose-t-il aussi des films hongrois, tchèques, polonais ou slovaques ?

Oui, absolument. En dehors du film Un autre regard, projeté au Brady le 30 janvier à 20h, un film documentaire inédit sera projeté; il s’agit des Années secrètes, un film de Mária Takács réalisé en 2009. Il s’agit d’une enquête sur l’amour lesbien pendant le communisme en Hongrie. Il est composé d’interviews extrêmement utiles et émouvantes pour penser la complexité de la situation des femmes sous Kádár. Il sera projeté le 2 février à 20h au cinéma Luminor. L’artiste polonais Karol Radziszewski a également décidé de montrer des extraits de son documentaire Kisieland au cours du débat qui aura lieu au centre LGBT le 1er février à 17h. D’autres films auraient pu être montrés, comme Le Malentendu de Piotr Majdrowicz (1978) ou Coming-out de Heiner Carow (1989). Je persiste à croire que ces films nous disent quelque chose aujourd’hui, non seulement sur le traitement de l’homosexualité, mais aussi sur les formes diverses d’expression sexuelle et politique que la société civile dans son ensemble avait pu développer pendant la période communiste.

Le site du projet : www.eastqueerconference.wordpress.com
Le programme en ligne

Categories: PECO

Eurogroup meeting - January 2017

Council lTV - Thu, 26/01/2017 - 15:21
https://tvnewsroom.consilium.europa.eu/uploads/council-images/thumbs/uploads/council-images/remote/http_7e18a1c646f5450b9d6d-a75424f262e53e74f9539145894f4378.r8.cf3.rackcdn.com/b863bf68-977e-11e5-b3f1-bc764e084e2e_361.55_thumb_169_1481728833_1481728830_129_97shar_c1.jpg

EU Finance Ministers of the eurozone meet in Brussels on 26 January 2017 to discuss Greece's economic adjustment programme, recommendations for the euro area in 2017, interim results of the IMF Article IV consultation with the euro area and Lithuania's and Spain's draft budgetary plans.

Download this video here.

Categories: European Union

Konzultáció a Kreatív Európa programról

Kultúrpont - Thu, 26/01/2017 - 15:03
Az Európai Bizottság konzultációt indít a Kreatív Európa program jövőjéről.
Categories: Pályázatok

Brazil kulturális mobilitási finanszírozási kézikönyv

Kultúrpont - Thu, 26/01/2017 - 15:02
Az On the Move és az Embaixada Cultural kézikönyvet jelentetett meg Kulturális mobilitási finanszírozási kézikönyv – Brazília címmel.
Categories: Pályázatok

Cavale de Salah Abdeslam en Belgique: reconstitution de la fusillade à Forest

RFI (Europe) - Thu, 26/01/2017 - 14:52
Une reconstitution a eu lieu ce jeudi 26 janvier dans l'une des dernières caches de Salah Abdeslam en Belgique. C'est le seul suspect toujours en vie des attentats de novembre 2015 à Paris. Cette reconstitution était menée dans le cadre de l'enquête, dans un appartement de la rue du Dries, à Forest, en région bruxelloise. Sur place, des policiers francais et belges, comme lors de l'opération menée il y a un presque un an.
Categories: Union européenne

Orbán: Újra naggyá lehet tenni az Európai Uniót

Eurológus - Thu, 26/01/2017 - 14:51
Brüsszelben rosszul mennek a dolgok, még az irány is rossz – mondta Brüsszelben a miniszterelnök.

Orbán: Újra naggyá lehet tenni az Európai Uniót

EU Pályázati Portál - Thu, 26/01/2017 - 14:51
Brüsszelben rosszul mennek a dolgok, még az irány is rossz – mondta Brüsszelben a miniszterelnök.
Categories: Pályázatok

Mintegy 1500 munkás sztrájkolt a győri Audiban

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 26/01/2017 - 14:50
GYŐR. Az Audi Hungaria Zrt. tizenegyezer-ötszáz munkavállalója közül mintegy ezerötszázan vettek részt az Audi Hungaria Független Szakszervezet (AHFSZ) által kezdeményezett figyelmeztető sztrájkban csütörtökön kilenc és tizenegy óra között.

Eltűnt két lány a galántai nevelőintézetből

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 26/01/2017 - 14:48
GALÁNTA. Két eltűnt 16 éves lány után nyomoz a galántai rendőrség. Katarína Široká és Klaudia Kristína Stráňavová január 25-én tűnt el. A rendőrség felkutatásukhoz a lakosság segítségét kéri.

Brexit: le projet de loi sur la sortie de l'UE divise les parlementaires

RFI (Europe) - Thu, 26/01/2017 - 14:41
Le gouvernement britannique présente ce jeudi 26 janvier un projet de loi pour déclencher l'article 50 et débuter le processus de retrait de l'UE. Le secrétaire d'Etat chargé du Brexit David Davis a annoncé qu'il s'agirait d'un texte très simple. Mais les parlementaires qui doivent l'adopter ont, eux, prévenu qu'ils feraient tout pour compliquer le processus en déposant des amendements tandis que d'autres entendent voter contre par principe.
Categories: Union européenne

Tunézia: A Tanács újabb évre elrendelte 48 személy vagyoni eszközeinek befagyasztását

Európai Tanács hírei - Thu, 26/01/2017 - 14:40

A Tanács 2017. január 27-én újabb egy évre, azaz 2018. január 31-ig elrendelte 48 olyan személy vagyoni eszközeinek a befagyasztását, akik a tunéziai állami pénzeszközök hűtlen kezeléséért felelősek, illetve olyan személyek és szervezetek vagyoni eszközeinek befagyasztását, akik az előbbiekkel kapcsolatban állnak.

A szankciókat eredetileg 2011. január 31-én vezették be Zine El Abidine Ben Ali korábbi elnökkel, a feleségével és 46 további személlyel szemben. A Tanács úgy ítélte meg, hogy az állami pénzeszközök hűtlen kezelése miatt egyrészt a tunéziai nép nem részesül azokból az előnyökből, melyek a gazdaság és a társadalom fenntartható fejlődéséből származnak, másrészt az az ország demokratikus fejlődését is aláássa. A vagyoni eszközök befagyasztására vonatkozó korlátozó intézkedéseket 2011 óta évente megújítják.


A határozatot 2017. január 28-án hirdetik ki az EU Hivatalos Lapjában. A határozatot a miniszterek a Gazdasági és Pénzügyi Tanács (ECOFIN) keretében vita nélkül fogadták el.

"Új" helikopterek a rendőrségnek

Air Power Blog - Thu, 26/01/2017 - 14:33

A rendőrség ma hivatalosan átvette „új” MD902-es helikoptereit, és bejelentette, hogy február 1-el kivonják a közel négy évtizede szolgáló Mi-2-es típust a szolgálatból. A ritka madárnak számító, NOTAR megoldású típus öt példánya mintegy négy milliárd forintból került Magyarországra az eredeti üzemeltető, a baden-württembergi rendőrség állományából egy cseh közvetítő cégen keresztül.

Az R903-as a külváros fölött.

 Ferihegyi iskolakörön, a kísérő szemszögéből.

Bemutató az 1-es terminál előtt.

 Jól látható a függőleges stabilizátorok beépítési szöge, illetve aktuális kitérítése.

Kötelékrepülés.

Zord


Categories: Biztonságpolitika

Magyar állami segítséggel újulnak meg a székelyföldi templomok

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 26/01/2017 - 14:32
SZÉKELYUDVARHELY. Székelyföldi iskolák és templomok felújításának a támogatását jelentette be Soltész Miklós, az Emberi Erőforrások Minisztériumának egyházi, nemzetiségi és civil társadalmi kapcsolatokért felelős államtitkára egy csütörtöki székelyudvarhelyi sajtótájékoztatón.

Catherine Byaruhanga: Ugandan troops accused of raping children

BBC Africa - Thu, 26/01/2017 - 14:26
Ugandan soldiers stationed in the Central African Republic face accusations that they have been raping local women and girls.
Categories: Africa

Référendum contre les JO : « une fièvre démocratique s’est emparée de la population »

HU-LALA (Hongrie) - Thu, 26/01/2017 - 14:14
Des jeunes militants de « Momentum Mozgalom » (Mouvement Momentum) ont lancé une collecte de signatures dans le but d’organiser un référendum national contre la candidature de Budapest aux Jeux Olympiques d’été de 2024. La campagne NOlimpia a démarré en trombe le week-end dernier et compte déjà plus de 50 000 signatures. Elle doit en récolter 138 000 en trente jours. Le compte-à-rebours a commencé.

« Les Jeux semblent être une aubaine pour la Hongrie mais à long terme cela va réduire les investissements dans la santé, l’éducation ou les réformes sociales. Nous ne pouvons pas nous le permettre en ce moment ». Voilà comment le directeur de la campagne Nolimpia –  qui dénonce aussi le risque de corruption –  justifie en deux phrases l’initiative de Momentum Mozgalom. « La Hongrie est gouvernée par Orbán depuis maintenant sept ans, le pays est de moins en moins démocratique et la corruption n’a jamais été aussi élevée à tous les niveaux de la société ».

Le pays devrait dépenser plus de dix millions d’euros pour financer des infrastructures qui n’auront plus raison d’être après les Jeux. Cela même alors que les systèmes de santé et d’enseignement publics sont défaillants, que le salaire moyen se situe aux environs de sept cent euros et que 40 % de la population vit ou est menacé de vivre dans la pauvreté. « Ce sont les gens qui doivent décider des questions budgétaires car ce sont tous les citoyens qui, à la fin de la journée, vont passer à la caisse tandis que c’est l’oligarchie d’Orbán qui va profiter de ces investissements. Avec ce projet de référendum, nous voulons nous emparer de ces problématiques et montrer au régime que les Hongrois n’acceptent plus le status quo. Les JO ne devraient-ils pas célébrer vingt ans de succès plutôt que vingt ans de corruption et d’apathie politique ? ».

Contrairement aux apparences, le mouvement « Momentum » ne sort pas du néant. Fondé et présidé par un jeune juriste de vingt-sept ans, András Fekete-Győr, cela fait bientôt deux ans que des jeunes entre vingt et trente ans – venus de tout horizon et de toute formation – réfléchissent aux moyens de bâtir une société hongroise plus égalitaire et plus démocratique. Momentum se revendique avant tout comme un mouvement hongrois, même si un grand nombre de ses membres a étudié et/ou travaillé à un moment de leur vie à l’étranger. Leur but : se constituer en parti politique avec un programme politique, sociétal et économique crédible en vue des élections législatives de 2018.

800 activistes répartis dans la capitale

Mais pour l’heure, l’enjeu est de motiver les Budapestois : « Êtes-vous favorable à ce que la Municipalité retire la candidature de Budapest à l’organisation des Jeux d’été de 2024 ? ». Depuis son lancement le 19 janvier, la campagne NOlimpia a mobilisé plus de huit cents « aktivistak » en vingt-cinq points de Budapest. Ils informent, interpellent, sensibilisent, mais surtout invitent les Budapestois à signer la pétition qui permettrait au référendum de prendre forme. Pourquoi seulement les habitants de Budapest alors qu’il s’agit du budget de l’Etat ? La Commission électorale en a décidé ainsi et le mouvement doit donc réunir un minimum de 138 000 signatures en un mois.

Crédit photo : Momentum Mozgalom / Facebook

« J’étais apolitique, mais pour la première fois j’ai vraiment envie de m’investir dans un mouvement politique », raconte un membre qui préfère ne pas donner son nom, lors d’une soirée organisée par Momentum au Corvin Club à l’occasion du démarrage de la campagne. « Momentum fait sens, cristallise positivement les aspirations de la jeunesse hongroise et propose des solutions crédibles sans tomber dans l’idéologie naïve et béate. Il y a de la diversité au sein des fondateurs, nous avons des économistes, des avocats, des ingénieurs…et l’organisation elle-même est profondément fondée sur le débat, c’est très démocratique ».

« 138 000 signatures, ce n’est pas assez » fait remarquer un autre militant, Sebestyén, étudiant en architecture. Et András, étudiant en psychologie et également activiste pour cette campagne, de rajouter : « Il nous en faut au moins 180 000. Je suis convaincu que les gens qui travaillent à la Commission électorale de Budapest font bien leur boulot, mais on ne sait jamais ce dont le gouvernement est capable pour rendre une signature caduque. Une lettre ou un chiffre qu’ils n’arrivent pas à lire pourrait suffire à la rendre invalide. » 50 000 signatures ont été recueillies en cinq jours et les gens ne cessent d’affluer aux stands pour signer.

Cette campagne sous le feu nourri des médias pro-gouvernementaux ne semble pas provoquer de tensions au sein de la population, comme en témoigne András et Sebestyén : « La question de la participation aux JO n’est pas particulièrement clivante, en cela qu’un grand nombre de Budapestois, qu’ils soient de droite, de gauche, jeunes ou moins jeunes, peuvent se mettre d’accord sur l’impact économique négatif de l’organisation des Jeux sur leur porte-monnaie déjà peu fourni. Tout le monde n’est bien évidemment pas d’accord avec notre proposition, mais si nous avions voulu organiser un référendum en rapport avec les migrants, nous aurions fait face à beaucoup plus d’hostilité. Mise à part quelques incidents isolés, les gens sont plutôt bienveillants ».

« Nous avons appuyé là où ça fait le plus mal »

Toute la campagne s’articule autour d’une stratégie de communication très propre aux Millénials, à grand renforts de vidéos interactives, de mèmes et d’évènements postés sur les réseaux sociaux. A peine une semaine après sa sortie publique, la page facebook de la campagne « NOlimpia » réunissait déjà quelques 25 000 likes tandis que celle de « Momentum Mozgalom » en compte environ 18 000. Mais la tête du mouvement, András Fekete-Győr, affirme que les seniors sont aussi nombreux à les soutenir. Lors du lancement de leur campagne de pétition très médiatisée à Blaha Lujza Tér, « beaucoup de retraitées insistaient pour prendre des selfies avec moi et me félicitaient chaleureusement pour ma première interview donnée la veille à ATV », se remémore-t-il.

Ce mouvement jeune a-t-il donc une chance de réussir à fédérer la société hongroise ? « L’intérêt que la campagne NOlimpia a suscité au sein de la population est tellement fort qu’il nous dépasse presque, dit-il. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la rue, on a l’impression qu’une fièvre démocratique s’est emparée de la population, explique András Fekete-Győr. En même temps, c’est un thème qui regroupe tous les sujets importants auxquels la Hongrie est confrontée depuis quelques années : la corruption, les dépenses publiques, la jeunesse, la relation ville-campagne, le sport, etc. Nous avons l’impression que les gens ont placé un grand espoir en nous et tout le monde attend désormais avec impatience la réaction du gouvernement qui reste muet. En même temps, nous avons appuyé là où ça fait le plus mal : Orbán ne s’attendait certainement pas à ce que la jeunesse s’organise politiquement au point de retourner contre lui une thématique censée accroître sa popularité. Le miroir aux alouettes a été révélé et le gouvernement se retrouve aujourd’hui dans une position délicate », conclut-il. Bien sûr, si le nombre de signatures nécessaires est atteint, il restera un gros morceau, le référendum lui-même, un exercice où le Fidesz a échoué en octobre.

Crédit photo : Momentum Mozgalom / Facebook

Categories: PECO

Le monde contre l'isolationnisme de Donald Trump

Coulisses de Bruxelles - Thu, 26/01/2017 - 14:11

Donald Trump altermondialiste ? De fait, en signant, lundi 23 janvier, trois jours après sa prestation de serment, une ordonnance retirant la signature des États-Unis du traité de libre-échange transpacifique (TPP) liant douze pays de la zone Asie-Pacifique, le nouveau président américain donne satisfaction à tous les opposants au libre-échange de la planète. D’autant que l’enterrement du TPP signifie aussi la fin de la négociation du TAFTA ou TTIP, son équivalent euro-américain, qui était en cours de –difficiles- négociations depuis 2013 entre les deux premières puissances économiques et commerciales du monde.

Trump veut aller plus loin encore en confirmant son intention de renégocier l’ALENA, l’accord de libre-échange conclu en 1994 entre son pays, le Mexique et le Canada, et d’instaurer des barrières douanières punitives afin de décourager les importations qui menaceraient des emplois américains. Ce faisant, il violerait les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), un autre ennemi des altermondialistes, ce qui peut laisser craindre à terme un retrait américain de cette organisation fondée en 1994 et un retour à l’unilatéralisme américain qui consistait à sanctionner les pays qui ne se plier pas à ses exigences. L’administration Trump semble donc prête à déclencher une guerre commerciale contre le reste de la planète afin de faire prévaloir ses intérêts : « America first », comme l’a clamé le président républicain lors de son discours inaugural. Même si les altermondialistes de gauche s’en défendront, ce protectionnisme nationaliste et agressif est l’enfant naturel du rejet du libre-échangisme. Trump le sait et surfe sur cette vague de défiance d’une partie des opinions américaine et mondiale.

La fin de 70 ans de politique commerciale américaine

Ce faisant, il tourne le dos à 70 ans de politique commerciale américaine qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a consisté à promouvoir le libre-échange, non seulement parce que l’économie américaine en profitait, mais aussi parce que Washington considérait qu’il s’agissait d’un facteur de paix par la contribution qu’il apportait au développement. On peut être critique de certains effets de la mondialisation, mais il est difficile de nier qu’il a sorti la majorité de la planète de la misère absolue et a mis fin à la domination sans partage de l’occident.

Ce retour au protectionnisme des années 20-30, celui-là même qui a mené le monde à la guerre, est non seulement inquiétant, surtout si l’on ajoute à cela le probable retrait américain de l’accord de Paris sur le changement climatique, la remise en cause de l’utilité de l’OTAN, son scepticisme à l’égard de l’avenir de l’Union européenne ou son agressivité à l’égard de la Chine, mais totalement à contretemps : les États-Unis connaissent une forte croissance qui a effacé les effets de la crise financière de 2007 et sont, désormais en situation de plein emploi, même s’il y a d’importantes poches de pauvreté dans le pays.

Surtout, le monde a profondément changé en vingt ans : les États-Unis ne sont plus la seule superpuissance de la planète. La Chine a définitivement émergé, tout comme l’Inde, l’Asie, l’Océanie ou l’Amérique latine, et l’Union s’est considérablement renforcée, tant sur le plan commercial, qu’économique, politique et monétaire. Le XXIe siècle ne sera non seulement pas blanc et occidental, mais encore moins américain, même si les États-Unis demeurent une puissance qui compte. C’est d’ailleurs en tenant compte de cette nouvelle réalité géopolitique que Barack Obama s’est lancé dans la négociation de grands accords régionaux, après l’échec du multilatéralisme porté par l’OMC, afin que le capitalisme du XXIe siècle soit occidental et non chinois. Le TPP, négocié pendant huit ans avant d’être signé en 2015 avec le Canada, le Mexique, le Chili, le Pérou, le Japon, la Malaisie, le Vietnam, Singapour, le Brunei, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, soit 40 % de l’économie mondiale, était un accord dit de nouvelle génération qui visaient non seulement à baisser les droits de douane (déjà fort bas), mais aussi à harmoniser les normes entre ces pays. Le TAFTA obéissait à la même logique. Il s’agissait en fait d’une vraie stratégie de containment (endiguement) de la Chine visant à lui imposer un modèle largement occidental.

Un containment appliqué aux Etats-Unis

Si ce retrait américain pose des défis au reste du monde, notamment en termes de sécurité, il offre aussi des opportunités aux puissances rivales. Ainsi la Chine, qui s’est livrée à un vibrant plaidoyer pro-libre-échange lors du forum de Davos, a la fermer intention de prendre le leadership en Asie. L’Australie a d’ailleurs révélé que les autres signataires du TPP allaient essayer de le sauver et de l’étendre à la Chine, à l’Indonésie voire à d’autres pays. Une perspective qui n’est pas sans danger pour les États-Unis, comme l’a immédiatement souligné le sénateur John McCain, puisque cela va lui offrir « l’opportunité de réécrire les règles économiques au détriment des travailleurs américains ». Le TPP instrument conçu contre les Chinois se retournerait donc contre ses créateurs...

L’Union européenne, elle aussi, a un coup à jouer dans cette nouvelle donne géopolitique. Comme vient de le dire Cecilia Malmström, la commissaire européenne au commerce, l’Europe n’a aucune intention de suivre la voie américaine du repli sur soi : « le succès de l’Union repose sur l’ouverture de nos sociétés. Ceux qui pensent qu’au XXIe siècle on peut retrouver sa puissance en reconstruisant des frontières, en réimposant des barrières douanières, en restreignant la libre circulation des frontières, sont condamnés à échouer ». Elle veut donc ratifier le plus vite possible le CETA, l’accord commercial conclu avec le Canada, qui complète toute une série de traités de même nature déjà conclus, et accélérer ceux qui sont en cours de négociation. Dès l’élection de Trump, les Japonais, inquiets de se retrouver isolés face à la Chine, se sont d’ailleurs précipités à Bruxelles pour demander une conclusion rapide de l’accord qu’ils négocient depuis deux ans. Hasard du calendrier, l’Union va renforcer son arsenal de rétorsions destiné à lui permettre de riposter si un pays lui livre une guerre commerciale, en profitant du départ prochain de la Grande-Bretagne, hostile par principe à toute défense commerciale. Il était temps d’en terminer avec une certaine « naïveté » européenne, pour reprendre l’expression de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, l’Union ayant longtemps eu tendance à se laisser maltraitée par ses partenaires.

Bref, Donald Trump a pris le risque, inimaginable il y a encore quelques mois, que le reste du monde applique aux États unis une politique de containment, vu le danger qu’ils représentent désormais pour la stabilité de la planète.

Categories: Union européenne

A tavalyi béremelkedés volt a legjelentősebb az utóbbi hat évben

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - Thu, 26/01/2017 - 14:09
POZSONY. A szlovákiai bérek az utóbbi hat évben legnagyobb mértékben 2016-ban emelkedtek. A Platy.sk portál elemzéséből, amelyben a múlt évben több mint 70.000 alkalmazott bérét hasonlították össze, kiderül, hogy a bruttó alapbér tavaly a 2015-ös évivel összevetve 4,8 százalékkal nőtt. Az átlagos alapbér 2016-ban bruttó 920 eurót ért el.

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