Le président des Etats-Unis Donald Trump a suspendu vendredi par décret le programme américain d'admission de réfugiés, l'un des plus ambitieux dans le monde pour l'accueil de victimes de conflits. Créé par une loi du Congrès en 1980, le programme fédéral de réinstallation de réfugiés a permis d'accueillir aux Etats-Unis quelque 2,5 millions de personnes, selon l'institut de recherches Pew.
La remise de galons aux élèves de la 312e promotion "Sergent Maurice Delestre" de l’ENSOA a eu lieu jeudi soir. Les élèves (de recrutement direct) étaient 291 sur les rangs (photos ENSOA).
Aux côtés du drapeau de l’ENSOA était présent celui du Régiment de Marche du Tchad (au sein duquel a servi le parrain de promotion). Ce régiment, stationné à Meyenheim (68) depuis 2010, est l’héritier du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad. Le régiment de Marche du Tchad a été créé en Afrique du nord 1943, sous l’impulsion du futur maréchal de France Philippe Leclerc de Hautecloque.
Le parrain. Le sergent Maurice Delestre (1928-152) s'est engagé à l’âge de 17 ans dans l’armée de Terre au titre des Troupes Coloniales. Il a débuté sa carrière comme militaire du rang au 15e régiment de Tirailleurs Sénégalais (15e R.T.S) alors stationné dans le Constantinois, en Algérie. Affecté, le 30 mars 1951, à Nam Dinh (Tonkin), au 1er Bataillon de Marche du 24e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (1/24e RTS), il a trouvé la mort le 4 mai 1952, à la tête de ses muongs, en attaquant le village de Pho Tam (Tonkin).
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Donald Trump n’aime pas l’Europe et le dit tout Haut. Tout Haut l’Europe dit qu’elle n’aime pas Donald Trump ! (suite) . Dans le précédent article nous avions souligné que par la voix de Merkel et Hollande l’Europe avait répondu aux propos tonitruants de Donald Trump et ainsi bien marqué les lignes rouges, propos peu remarqués et peu commentés par les médias. Tous les deux viennent de récidiver à Berlin le 27 janvier dernier. Le contenu diffère peu, mais l’intention institutionnelle est évidente ; ils s’adressent à leurs partenaires de l’UE en vue des prochaines rencontres déjà programmées.
Dans un paysage bouleversé par l’élection du président américain, ils renouvellent leur vision commune. Pour le sommet e Malte de début février, ils veulent convaincre tous les Etats membres, y compris ceux de l’est et du groupe de Visegrad, de la nécessité quasi vitale pour l’Europe de prendre en commun les décisions qui s’imposent et de les mettre en œuvre. Est visé également la déclaration qui sera prononcée à Rome le 25 mars pour le soixantième anniversaire de la signature du Traité fondateur, le traité de Rome. Cette déclaration doit confirmer et consolider les orientations déjà définies à Bratislava puis au Conseil européen de décembre dernier en matière notamment de défense et de croissance économique.
La déclaration de Berlin de Merkel et Hollande se laisse résumer en peu de mots, mais chacun a son importance (pour le texte intégral, cf. « Pour en savoir plus ).
« Face aux nombreux défis internes et externes, nous avons besoin d’un engagement commun clair en faveur de l’Union européenne (…) et des valeurs de nos démocratie »a dit Angela Merkel lors de la déclaration commune aux côtés de François Hollande. A Rome les européens devront répondre au défi « d’une Europe nouvelle dans un monde incertain »a déclaré François Hollande, jugeant « « qu’aujourd’hui plus que jamais , l’Europe doit être politique. Parlons très franchement, il y a le défi que pose la nouvelle administration américaine, par rapport aux règles commerciales, par rapport aussi à ce que doit être notre position pour régler les conflits dans le monde ».3 Nous devons bien sûr parler à Donald Trump (…) mais nous devons aussi le faire avec une conviction européenne et la promotion de nos intérêts et de nos valeurs, c’est pourquoi il est si important de non seulement nous concerter, mais aussi de nous rapprocher, c’est ce que nous avons à faire à Malte et à Rome » rapprocher.
Depuis notre dernier article, une nouvelle perception concernant l’élection du président américain fait son chemin : c’est un risque mais c’est aussi une chance. C’est cette compréhension de la situation qu’ a exprimée l’Institut Jacques Delors, nous l’avons vu. Cette fois ci il convient de citer le professeur Michaël Foessel dans un article publié dans libération du 27 janvier « un ennemi qui tombe à pic. Avec Trump, l’Union européenne a trouvé ce qui lui a si cruellement manqué dans son histoire récente : une idéologie extérieure à combattre. »
-. Point de presse et déclaration commune à l’issue de la rencontre http://www.elysee.fr/http://www.elysee.fr/
-. Un ennemi qui tombe à pic pour l’Europe http://www.liberation.fr/debats/2017/01/26/un-ennemi-qui-tombe-a-pic-pour-l-europe_1544247
Une campagne visant à ce que la Californie fasse sécession, dans la foulée de l'arrivée au pouvoir du nouveau président républicain Donald Trump, gagne du terrain: les soutiens d'une telle mesure ont été autorisés à récolter des signatures pour qu'elle soit soumise au vote.