« Si on veut contraindre les partis à s’ouvrir, à se renouveler, la proportionnelle est la pire des solutions », prévient le politologue alors que le débat s’est ouvert après le premier tour des législatives. PROPOS RECUEILLIS PAR CARL MEEUS On s’oriente vers une majorité absolue de la République en marche, avec quelques 400 députés. […]
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Die Bundeswehr engagiert sich als Teil der VN-Mission MINUSMA im westafrikanischen Mali. Mit diesem Einsatz stellt Deutschland erstmals seit über 20 Jahren wieder ein umfangreiches Kontingent für eine Friedensoperation der Vereinten Nationen. Dabei ist das multilaterale Krisenmanagement der VN derzeit in ganz unterschiedlichen Konfliktkontexten gefordert. Die Bundesregierung sollte prüfen, wie Deutschland sich umfassender und strategischer als bisher an solchen Missionen beteiligen kann. Denn eine Reihe von Gründen spricht dafür, dieses Engagement zu verstetigen, zu priorisieren und auszubauen. Das betrifft Fragen von Strategie, Personalpolitik, Ausbildung und Ausrüstung.
Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.
Los retos en materia de ciberseguridad demandan la adaptación del marco legislativo y la efectiva implantación de las medidas operativas establecidas en los Planes Estratégicos.
Logistics support is both critical to the safety and health of peacekeepers and vital to success at every stage of a peace operation—especially in the high-threat environments where both UN and regional peace operations are increasingly deployed. Contemporary peace operations are based on logistics partnerships, with support provided by a range of actors including states, international organizations, and commercial contractors.
This report focuses on logistics partnerships that support UN operations and regional peace operations in Africa. Drawing on two UN missions and fifteen regional operations in Africa, it describes, compares, and traces the evolution of these two kinds of logistics partnerships and provides recommendations for improving them. For UN operations, it recommends that the UN:
For regional peace operations in Africa, it recommends that external logistics partners:
Emmanuel Macron rend visite à un Maroc en proie à des tensions internes, tandis que Jean-Yves le Drian, ministre des Affaires étrangères, s’est rendu à Alger. Le point de vue de Kader Adberrahim, chercheur à l’IRIS.
Quels sont les intérêts stratégiques que le président français va chercher à développer avec le Maroc ? La récente réintégration de ce dernier dans l’Union africaine ouvre-t-elle la porte à un partenariat plus poussé avec la France et l’UE ?
La visite du président de la République française au Maroc est toujours importante et attendue. En l’occurrence, il s’agit de la première visite à l’étranger d’Emmanuel Macron en dehors de Berlin.
Aujourd’hui, les intérêts français au Maroc restent très importants, bien que la France y soit en train de perdre du terrain – tout comme en Algérie – au profit de la Chine. Il y a malgré tout plus de 70 000 Français vivant au Maroc et 38 entreprises du CAC 40 qui y sont installées. Le royaume présente donc des enjeux économiques et commerciaux, ainsi que de population puisque des centaines de milliers de Marocains sont installés en France.
Cette relation privilégiée franco-marocaine continue d’être importante mais pour autant, on ne peut plus dire que la France reste le seul partenaire du royaume. En effet, depuis quelques années, le Maroc a décidé de diversifier ses partenariats afin de sortir de ce tête-à-tête avec la France. La réintégration du Maroc dans l’Union africaine montre qu’il cherche à avoir des relations avec à la fois le continent africain et le continent européen. Les dirigeants marocains voient bien que l’Europe est en crise depuis maintenant dix années et qu’elle a beaucoup de mal à en sortir. Il y a également eu des tensions diplomatiques entre l’Europe et le Maroc sur un certain nombre de questions, comme les visas, la question du Sahara, les droits humains… Les Marocains ont donc décidé de diversifier leurs partenariats pour éviter d’être totalement liés à une relation exclusive.
En parallèle, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian s’est rendu à Alger les 12 et 13 juin. S’agit-il pour la France de ménager la susceptibilité de ces deux pays rivaux ? La France a-t-elle un rôle à jouer sur la question du Sahara occidental ?
Il y avait de l’inquiétude côté marocain car pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait beaucoup parlé de l’Algérie, notamment avec sa fameuse déclaration à Alger de « crime contre l’humanité » à propos de la colonisation. Le Maroc se demandait donc si Emmanuel Macron n’avait pas plutôt un tropisme algérien.
La visite du ministre des Affaires étrangères qui intervient juste avant celle du président au Maroc est une manière d’envoyer des signaux clairs en disant : « oui, le président va à Rabat mais il va venir également à Alger très prochainement et nous n’oublions pas notre relation particulière avec l’Algérie ». Dans cette rivalité ancienne entre l’Algérie et le Maroc, les deux pays tentent toujours d’obtenir de la France un statut privilégié. Le locataire de l’Élysée doit donc toujours assurer un jeu d’équilibriste entre les frères ennemis du Maghreb.
Concernant la situation du Sahara occidental, la France a certes les moyens d’intervenir sur la question mais elle ne le fera pas car elle ne souhaite se fâcher ni avec le Maroc, ni avec l’Algérie, bien que l’on sache pourtant que la France a toujours soutenu la position marocaine. Aujourd’hui, on ne voit pas comment sortir de cette crise devenue chronique. La France va donc se tenir à égale distance de ce dossier particulièrement sensible au Maroc et également très délicat à gérer en Algérie.
Cette visite française se déroule dans un contexte tendu au Maroc, en proie à des révoltes dans la région du Rif. Quelles en sont les raisons ? Le gouvernement marocain peut-il être mis en difficulté face ce mouvement ?
Il s’agit de la crise la plus grave à laquelle est confrontée le Maroc depuis l’accession au trône de Mohamed VI en 1999. La situation s’est dégradée et est aujourd’hui inquiétante. Cette crise n’est pas bien gérée de la part du gouvernement marocain puisqu’aucun dialogue n’est amorcé avec les dirigeants de la contestation dans le Rif. Ces derniers ont pourtant émis des revendications en termes social, de droits humains, d’emplois, etc. Certains endroits de cette région aride, enclavée et montagneuse, sont dépourvus d’hôpitaux, de maternités et ont très peu d’industries installées. Les jeunes y ont très peu de perspectives.
Or, on assiste à une répression et à l’arrestation des dirigeants de ce mouvement, qui ont été déférés en pleine nuit à Casablanca devant un tribunal de première instance. Il aurait sans doute été préférable que le gouvernement envoie au contraire des signaux d’apaisement. L’État doit envoyer un signal fort, par exemple en libérant soit une partie, soit l’intégralité des dirigeants de ce mouvement pacifiste, afin d’entamer un véritable dialogue et sortir de cette crise.
La manifestation importante qui a eu lieu dimanche dernier à Rabat a rassemblé au-delà des Rifains. Il existe au Maroc cette sensation de « hogra », c’est-à-dire d’abus de pouvoir de la part de l’administration et de tous les symboles de l’État, doublé d’une corruption endémique. Il ne faudrait pas que ce mouvement du Rif puisse faire la jonction avec d’autres mouvements de contestation ailleurs dans le pays car cela pourrait amener à une situation nouvelle, peut-être équivalente à celle vécue par le monde arabe en 2010-2011.
Le président français, Emmanuel Macron, va effectuer son deuxième déplacement en Afrique en un mois, après avoir reçu à Paris les présidents ivoirien et sénégalais. En conformité avec son annonce de campagne électorale, il fait ainsi du continent africain une priorité.
Nul n’est besoin de rappeler la longue histoire qui unit la France à l’Afrique, ses pages parfois glorieuses et parfois honteuses, ses bienfais et ses méfaits. Mais, ce socle historique ne peut être suffisant pour déterminer l’avenir des relations franco-africaines. En Afrique francophone, la France ne bénéficie plus du monopole stratégique, économique et culturel dont elle disposait auparavant. L’Afrique est entrée de plain-pied dans la mondialisation et multiplie les partenariats avec des puissances non européennes. C’est une opportunité pour les pays africains et un challenge pour la France. À cette dernière de le relever. De son côté, la France ne peut pas se contenter de son pré-carré francophone et doit également se tourner vers l’Afrique anglophone et lusophone.
Au sein de la zone sahélienne, où va se rendre E. Macron, la véritable bataille à mener – et à gagner – par la France et ses partenaires africains est celle de la sécurité et du développement. Ces deux voies ne sont pas antagonistes mais, au contraire, fondamentalement complémentaires. Il faut agir sur les deux fronts de manière simultanée afin de provoquer un cercle vertueux : une sécurité qui permet le développement, gage lui-même de sécurité, et non pas se laisser entraîner dans le cercle vicieux de l’insécurité et du sous-développement.
La France bénéficie d’une présence militaire ancienne de soutien à la sécurité et la stabilité au sein du Sahel et du Sahara, renouvelé après 2013 et l’opération Serval. Lors de sa visite aux troupes françaises à Gao, E. Macron a déclaré : « J’agirai en Afrique en toute transparence loin des réseaux de connivence ». Il n’y a qu’envers l’Afrique que de tels propos sont régulièrement émis, soit pour les justifier, soit pour les critiquer. Il faut « simplement » traiter l’Afrique comme les autres pays, dans le même esprit de partenariat aux intérêts réciproques.
Né une génération après les indépendances de 1960, E. Macron doit éviter les discours largement ressassés sur le passé et ceux dépassés de culpabilisation qui arrangent et déresponsabilisent les élites dirigeantes en Afrique sans régler les problèmes de fond politiques et économiques. Il ne s’agit pas de nier l’Histoire mais de se projeter vers un avenir où chacun assume sa part de responsabilité immédiate et future.
L’Afrique a besoin de moins d’État si cela signifie une bureaucratie étouffante et paralysante mais plus d’État s’il s’agit de mettre en place les infrastructures nécessaires. La consolidation des administrations est indispensable afin d’éviter un retour aux clans et tribus de la période précoloniale. Les armées des pays africains doivent être non seulement plus professionnelles mais également plus nationales avec des bases moins ethnico-régionales ou religieuses.
La lutte contre le terrorisme ne doit pas plus justifier aujourd’hui les manquements à la bonne gouvernance, au respect des droits de l’homme et à l’État de droit que ne le faisait la lutte contre le communisme hier. Cette dernière a permis de blanchir le soutien à des régimes détestables qui ont laissé des héritages catastrophiques, source de nombreux maux actuels. Les pratiques flagrantes de corruption qui discréditent les régimes, désespèrent les jeunes, en les poussant à la rébellion, au trafic divers ou à l’immigration, doivent être combattues.
Le combat indispensable contre le terrorisme ne peut se faire en acceptant les pratiques délétèrent qui le nourrissent. La France n’a pas à choisir les régimes africains à leur place mais, au moment où elle connaît un renouvellement de son personnel politique de très forte magnitude, elle ne peut soutenir de façon inconditionnelle tous les régimes africains. Elle doit avoir des relations avec tous mais conserver ses distances avec certains. Il faut surtout, dans les pays où la démocratie est encore imparfaite, développer les liens avec la société civile. Il ne s’agit pas ici de moralisme mais de realpolitik.
Article co-signé avec Ahmedou Ould Abdallah, ancien Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et président du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le Sahara Sahel (Centre4s).
La crisis qatarí nos recuerda que el Golfo Pérsico sigue albergando latencias geopolíticas capaces de perturbar los mercados energéticos mundiales.
Du lundi 12 au samedi 17 juin, cinquante jeunes gens, actifs et étudiants, âgés de 20 à 30 ans, participent au 101e cycle IHEDN-Jeunes, ...