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Afrique

Nord-Kivu : environ 500 ménages sommés de vider leurs habitations par les rebelles du M23

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 29/02/2024 - 00:09


Deux quartiers de l’agglomération de Bambo, chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) sont vidés de leurs habitants depuis trois jours, sur instruction des rebelles du M23. D'après les notables locaux, joints sur place mercredi 28 février par Radio Okapi, il s'agit de cinq cents ménages des quartiers Lubango et Makengele.

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Maniema : la société civile s'oppose aux nouvelles affectations du personnel de la santé

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 23:49


La nouvelle dynamique de la société civile dans la province de Maniema a dénoncé, mercredi 28 février, les nouvelles affectations collectives du personnel de la santé opérées par le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa.


Le président de cette structure citoyenne, Michel Yuma Kasonda, indique que cette décision de l'autorité provinciale viole celle du directeur de cabinet du Président de la République, portant interdiction, entre autres, de tous mouvements du personnel à tous les niveaux :

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Enterrement de vie de jeune fille : Un phénomène qui a la cote auprès des futures mariées à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:46

Fête ou activité qui marque la fin de la vie de célibataire avant de se mettre la corde au cou, l'enterrement de la vie solitaire est de plus en plus à la mode chez les Burkinabè. En grande pompe ou de façon symbolique, chacun fait selon ses moyens. Même si le concept concerne tout futur(e) marié(e), à Ouagadougou, c'est une pratique qui se constate en majorité chez les filles.

La notion d'enterrement de vie célibataire est née dans les pays anglo-saxons. Même si elle concerne l'homme et la femme, au Burkina Faso, ce sont surtout les filles qui enterrent leur vie de jeune filles. Soirée en boîte, dîners entre copines, jeux coquins ou voyages, il y a plusieurs types d'enterrement de vie de jeune fille. Pour certaines, ce sont des soirées surprises organisées par leurs amies ou proches. D'autres décident de prendre en main elles-mêmes, l'organisation de leurs enterrements de vie de jeune fille.

Annick Timboué Gouba et ses copines pour son enterrement de vie de jeune fille

Fatimata Ouédraogo épouse Komy a organisé son enterrement de vie de jeune fille en 2021, une semaine avant son mariage. Elle a alors passé une journée entière avec sept copines dans un complexe hôtelier hors de Ouagadougou. « Nous avons bien mangé, bien dansé puis nous avons fait une séance de photos », explique -t-elle. Selon elle, son mari, fiancé à l'époque, n'y voyait pas d'inconvénient vu qu'elle fêtait la fin de son célibat avec ses amies. Elle n'a pas de souvenir exact de ce qu'elle a dépensé ce jour mais elle pense n'avoir pas excédé 50.000 francs CFA pour ce moment entre amies. Ses copines ont pris en charge leurs tenues et l'une d'entre elle lui a offert un gâteau. « Cette étape n'est pas réellement importante avant de se marier puisqu'elle n'est pas obligatoire. Mais elle est quand même une source de joie et de célébration avec ses amies et proches », indique Fatimata qui précise que c'est un choix personnel.

Les différents types de gadgets proposés par Bernice Timboué pour les cérémonies comme des couronnes, des pantoufles, des peignoirs, des écharpes...

Dame X, mariée depuis décembre 2020, a aussi enterré sa vie de jeune fille. Sa copine lui a organisé une fête surprise à quelques jours de son mariage. Pour elle, ce fut un moment agréable qui lui a permis de déstresser au regard des différentes préoccupations à gérer pour l'organisation du mariage. Comme elle, Annick Timboué Gouba s'est vu offrir une fête surprise par sa belle-sœur (sœur de son mari) qui organise ce type d'évènements en collaboration avec ses copines. « Elle m'a fait une surprise à laquelle je ne m'attendais pas. Ce sont les yeux fermés, qu'elles m'ont emmenée sur le lieu et j'étais très contente. Nous avons d'abord fait des photos avec des accessoires dans un jardin, avant de nous rendre dans une chambre bien décorée où nous avons fait de petits jeux intéressants. C'était à trois jours de mon mariage et ça m'a réellement permis de déstresser. Il est vrai que je pensais à faire un enterrement de vie de jeune fille mais je voulais une fête simple », a raconté dame Annick Timboué Gouba.

Une décoration faite par Flora Compaoré Ouoba pour une soirée en chambre d'enterrement de vie de jeune fille

Cet intérêt que porte les futures mariées à l'enterrement de vie de jeune fille a créé une activité pour de nombreuses personnes qui se sont spécialisées dans l'organisation de ce type d'évènements.

L'enterrement de vie de célibataire a fait naître un business

Cette pratique représente un business en plus pour certaines décoratrices et organisatrices de mariage. Elles proposent une panoplie de gadgets pour embellir ou pimenter un enterrement de vie de jeune fille tels que des ballons, des écharpes, des peignoirs, des couronnes, des pantoufles et bien d'autres accessoires. Dans la boutique ‘‘Gadgets de mariage'' de Bernice Timboué, en plus des articles de mariages, on retrouve un important lot de gadgets féminins pour enterrement de vie de célibataire. « Actuellement, la demande est forte pour l'organisation ou l'achat d'articles pour enterrement de vie de jeune fille. Mais c'est surtout dans le mois de décembre et janvier que nous en recevons plus ». Selon elle, le plus souvent, ce sont les amies qui cotisent pour offrir une cérémonie à la future mariée. Que ce soit en vente ou en location, il est possible de s'offrir des gadgets pour une soirée entre filles. De plus, les sommes dépensées pour ces moments dépendent des activités voulues.

Bernice Kamboué affirme que le concept s'adapte au contexte africain

Flora Compaoré Ouoba fait partie des pionnières dans l'organisation des enterrements de vie de célibataire au Burkina Faso. Avec son entreprise d'évènementiels ‘‘Fête en Folie'', elle est ‘‘wedding planer'' et décoratrice d'évènements. « La plupart du temps, c'est au restaurant que les filles enterrent leur vie de jeune fille. Il est rare qu'au Burkina les filles fassent la totale c'est-à-dire restaurant-boite de nuit-chambre décorée. En général, elles font une de ces activités uniquement », nous confie-t-elle. Par ailleurs Flora Compaoré Ouoba conseille aux futures mariées de faire ce genre de cérémonies un bon moment avant le jour du mariage. « Si c'est une surprise que l'on fait à la mariée, c'est plus facile. Mais si c'est elle même qui l'organise, elle doit s'y prendre tôt pour éviter le stress inutile », pense la wedding planer.

Une pratique pas très comprise par bon nombre de personnes

Pour nos différentes organisatrices d'enterrement de vie de célibataire, cette activité n'a rien de problématique mais n'est juste pas comprise. « C'est peut-être le terme « enterrement de vie de jeune fille » qui pose problème aux gens. Cependant, en général ce sont seulement des soirées pour se retrouver entre filles et marquer son soutien à la future mariée pour ce nouveau départ », affirme Bernice Timboué, ajoutant que même si c'est étranger, le concept s'adapte au contexte burkinabè.

" Chacun organise son enterrement de vie de jeune fille en fonction de son pouvoir d'achat", Flora Compaoré Ouoba

Pour Flora Compaoré Ouoba qui a vu les débuts de ce phénomène au Burkina, l'enterrement de vie de célibataire n'est pas une pratique nouvelle dans notre société. « C'est quelque chose qui existait mais on n'avait pas donné ce nom occidental. Avant, les amies de la nouvelle mariée se réunissaient avec elle à la maison pour causer et partager un repas avant le jour du mariage. Seulement de nos jours, le concept a été modernisé », fait savoir Flora Compaoré Ouoba. Aussi, c'est une pratique mal vue parce que certains y mettent des sommes exorbitantes. « Je crois que chacun y va en fonction de son pouvoir d'achat. C'est un peu comme l'organisation du mariage, certains le feront avec 50.000 francs CFA et d'autres avec 10 millions de francs CFA » a-t-elle dit.

Même si l'enterrement de vie de célibataire ne fait pas l'unanimité, on retiendra que c'est un moyen pour ces jeunes femmes d'évacuer le stress de l'organisation du mariage.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Burkina / Fonctionnement des institutions : Le ministère de la justice relève un taux d'amélioration de 75%

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:45

Dans le rapport de performance annuelle 2023 du secteur "Justice et droits humains", l'action 10 porte sur l'amélioration du fonctionnement des institutions. Le seul produit programmé dans cette action concerne "les projets de textes nécessaires au bon fonctionnement des institutions." Ainsi, les indicateurs prévus à cet effet sont de deux ordres : d'une part, le nombre de projets de textes nécessaires au fonctionnement de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). D'autre part, le nombre de projets de textes nécessaires au fonctionnement des autres institutions. A la date du 31 décembre 2023, l'indicateur du produit affichait un taux de 75%.

En 2022, l'indicateur de l'action "Amélioration du fonctionnement des institutions" était "l'indice de perception de la corruption". Et selon le rapport Transparency International publié en janvier 2022, cet indice était de 40 sur 100. Toujours pour la même année, le Burkina Faso a été classé 77e sur 180 pays classés.

Pour faire reculer la corruption en 2023, le ministère de la justice a travaillé à la mise en œuvre du produit programmé dans le cadre de l'action suscitée. Ainsi, pour ce qui est du premier indicateur qui porte sur "le nombre de projets de décrets nécessaires au fonctionnement de L'ASCE-LC", la cible qui était fixée à 2 n'a pas été atteinte. A la date du 31 décembre 2023, un projet de décret avait été élaboré par l'ASCE-LC. Il portait sur la mise en place d'un dispositif de veille et la mise en oeuvre des recommandations, des audit/contrôle et des rapports.

Pour ce qui est du deuxième indicateur, portant sur "le nombre de projets de textes nécessaires au fonctionnement des autres institutions", la cible a été atteinte. En effet, le rapport révèle que la Cour de cassation et la Cour des comptes ont transmis au Ministère de la justice et des droits humains, chargé des relations internationales, leurs avant-projets de loi organique portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de ces institutions ainsi que les procédures applicables devant elles."

Sur les 30 millions fcfa prévus pour la mise en œuvre du produit de cette action, 20 millions ont été consommés, ce qui porte le taux d'exécution financière à 66,66%.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina : L'association des femmes détentrices de clubs PMUB dénonce un prélèvement de 5% sur leurs commissions

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:40

L'association des femmes détentrices de clubs PMUB a rassemblé ses membres devant le siège de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour exprimer son mécontentement concernant le prélèvement de 5% sur les commissions. Selon la présidente de l'association, 0,2% est prélevé sur le chiffre d'affaires depuis des années au titre des impôts.

« Ce directeur général n'a jamais voulu nous rencontrer depuis qu'il a été nommé. Il refuse de nous rencontrer pour comprendre nos difficultés. Cela fait 35 ans que nous travaillons avec la LONAB. On nous a fait comprendre que les 0,2% qui sont prélevés sont destinés aux impôts. En ce mois de février, on vient nous dire qu'en plus des 0,2%, il y a 5% qui seront prélevés pour les impôts. Nous avons donc dit nous payons deux fois les impôts. Et on dit maintenant que les 0,2% sont pour les timbres. Si c'était un prélèvement de 1%, on pouvait comprendre, mais jusqu'à 5%, nous n'allons pas accepter. Nous avons énormément de charges. Nous ne pourrons pas supporter les dépenses si ça continue. Les comptes ont été arrêtés le 20 février. Et trois jours après, ils paient les femmes. Nous constatons qu'ils ont coupé les 5%. Ils ont vite fait le paiement pour pouvoir couper l'argent. Nous sommes des partenaires. Avant toute décision, nous devons discuter et trouver un consensus. Mais on ne peut pas se lever et couper l'argent sans vraiment chercher à discuter avec nous », a lâché Isabelle Coulibaly, conseillère de la présidente de l'association, sur un ton de colère.

Isabelle Coulibaly, conseillère de la présidente de l'association des femmes détentrices de clubs PMUB

Les responsables de la LONAB ont rencontré une délégation des femmes autour de 9h. A l'issue de la rencontre, les femmes disent que le directeur général de la LONAB a promis leur revenir le vendredi 1er mars 2024.

« Il nous a reçues. Nous avons exposé notre problème. Il a dit qu'il a bien écouté et qu'il est désolé de ce qui arrive mais que lui aussi a un conseil d'administration. Qu'il va lui soumettre la question. Mais qu'il va nous revenir le vendredi 1er mars. Et il pense que tout le monde sera satisfait. Voilà ce qu'il a dit. Nous avons posé plusieurs questions concernant notre situation, dont la coupure des 5% que nous n'arrivons pas à comprendre. Il a dit que la mesure vient d'en haut. Donc que ce sont les impôts. Nous lui avons dit que depuis 34 ans, les impôts ont été coupés à 0,2%. Il nous a dit que cela fait 24 ans que cela devrait être appliqué mais que c'était la LONAB qui payait. Les femmes ont dit qu'elles ne peuvent pas parce que les charges sont énormes. Nous avons des vendeuses à payer et aussi le loyer. Le loyer des locaux devient de plus en plus cher », a dit la conseillère de la présidente de l'association à la sortie de la rencontre avec les responsables de la Loterie nationale burkinabè.

Les femmes chantant l'hymne national pour exprimer leur mécontentement

Elle espère qu'un consensus sera trouvé pour le bon fonctionnement de leur partenariat.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Kongo-Central : 9 députés provinciaux renoncent à leurs mandats

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 23:38



 

Neuf élus provinciaux sur les trente-six proclamés provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont renoncé, mercredi 28 février, à leurs sièges à l’assemblée provinciale du Kongo-Central.


L'annonce a été faite par le président du bureau provisoire de l'organe délibérant provincial, Thomas Yobila, à l'issue d'une séance plénière. Ces députés ont été élus à la fois au niveau national et provincial. Ils ont donc opté pour siéger à l'Assemblée Nationale.

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Conseil des ministres : Le gouvernement dissout l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:35

(Ouagadougou, 28 février 2024). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté des dossiers importants au titre de plusieurs départements ministériels, selon le ministre d'Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et des modalités de répartition et de prélèvement de la cotisation ainsi que les délais de son versement à la Caisse nationale d'assurance maladie universelle. Pour le ministre d'Etat Bassolma BAZIE, ce décret permettra à toutes les couches sociales de notre pays d'être prises en compte et surtout de faire face, de façon efficace à la question sanitaire.

« Ce n'est pas au départ, une obligation pour les populations dans la mesure où il faudra enregistrer les acteurs qui sont concernés. Si vous ne vous êtes pas fait enregistrer, pour le moment, vous n'êtes pas concernés par la situation. L'autre élément, c'est la temporalité de la mise en œuvre qui va se faire sur une période d'essai », a soutenu M. BAZIE. Il a invité l'ensemble des acteurs du privé, du secteur informel et du public, à s'engager afin que leur santé soit prise en charge de façon adéquate.

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, une communication orale a été faite au Conseil sur la dissolution de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts à la suite d'un mouvement d'humeur d'une partie de l'unité, le 21 février dernier à la Direction générale des Eaux et forêts.

« Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu'elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest. L'unité a opposé une fin de non-recevoir. Elle a donc été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage, le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie. Après moults tractations, l'unité a été désarmée », a expliqué le ministre Roger BARO.

Pour lui, les faits constatés sont très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts. Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l'Unité. Les 165 éléments qui sont rentrés en mouvement, a dit M. BARO, seront sanctionnés conformément aux textes.

En rappel, l'unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts a été mise en place en 2023, puis rendue opérationnelle à partir du deuxième semestre de la même année avec un effectif de 250 hommes.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Santé / Alimentation : Les dangers de la conservation des aliments dans les récipients en plastique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:30

Les récipients en plastique font partie intégrante des ustensiles de cuisine. On les utilise à souhait pour manger et boire ou encore garder de la nourriture et souvent au réfrigérateur. Toutefois, l'utilisation des plats en plastique pour la conservation des aliments chauds ou encore de certains aliments comporte des risques pour la santé des consommateurs. Yasmine Zerbo diététicienne, nous apprends que les récipients en plastique exposés à une certaine température, peuvent devenir cancérigènes.

Tous les aliments ne sont pas faits pour être conservés dans les récipients en plastique, car en plus de porter atteinte à leur goût, ces récipients peuvent provoquer des problèmes de digestion et un mal être. C'est ce qu'affirme Yasmine Zerbo, diététicienne, face à l'utilisation courante des plats en plastique dans les ménages. Elle explique que la mélamine-formaldéhyde, employée dans l'industrie plastique, comporte des risques pour la santé.

Yasmine Zerbo, diététicienne, recommande les plats en inox, en verre et en céramique pour la conservation des aliments

« Cette substance présente dans le plastique est réputée cancérigène. Les récipients en plastique peuvent provoquer plusieurs cancers comme celui du sang, de la prostate, des testicules et bien d'autres maladies chroniques telles que des troubles du système nerveux, des atteintes au système reproductif, une insuffisance pondérale à la naissance et des maladies thyroïdiennes », fait comprendre la diététicienne.

les plats en céramique sont conseillés pour les repas chauds

Parmi les aliments qu'il faut éviter de garder dans les plats plastiques, figurent les œufs. En effet, les œufs peuvent être porteurs de bactéries telle que la salmonelle. « Des bactéries ont tendance à se multiplier au contact du plastique », soutient Yasmine Zerbo. Il en est de même pour la mayonnaise. La conservation des soupes chaudes dans des boites en plastique est également à proscrire car les particules de plastique peuvent être transférées dans le repas pendant le stockage. Ainsi, la diététicienne recommande de laisser refroidir les soupes avant de les renverser dans des récipients en plastique, pour éviter qu'elles ne s'altèrent et que les bactéries y prolifèrent.

Le thé ou le café chauds ne doivent pas non plus être pris dans des verres en plastique. Il est plus approprié de les prendre dans des tasses en porcelaine ou encore de les garder dans des thermos en inox. Aussi, conserver les fruits dans du plastique fait qu'ils s'abiment beaucoup plus vite et perdent leurs qualités nutritionnelles. Eviter également de conserver les crudités déjà découpées dans des boites en plastique car elles vont rapidement se ramollir et flétrir. Les garder plutôt dans un contenant en verre. Les yaourts, et les plats en sauce doivent autant que faire se peut, être gardés dans des récipients en verre, en céramique ou en inox, car le plastique en plus d'altérer leur goût, augmente le risque de prolifération bactérienne et la perte des valeurs nutritionnelles, fait remarquer la diététicienne Yasmine Zerbo.

les plats en inox sont aussi recommandés pour la conservation des aliments chauds

En somme, elle recommande d'éviter autant que possible d'exposer les aliments chauds au plastique. Et pour éviter tout risque, elle invite à adopter des récipients fabriqués à base de matériaux comme le verre, la céramique, la fonte, l'inox ou encore la pierre, car ceux-ci ne posent pas de problème de migration de substances nocives pour la santé du consommateur.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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LINAFOOT play off : FC Les Aigles du Congo renforce son ossature

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 23:25


En prévision de la phase de play off, le FC Aigles du Congo a renforcé son comité, son staff technique et l’effectif de joueurs. La cérémonie de présentation a eu lieu mardi 27 février à Kinshasa. 


Le nouveau comité est marqué par la nomination de Junior Kiaku et Glady Bokese comme manager général et manager général adjoint.


Concernant l'effectif des joueurs, trois nouveaux attaquants ont intégré le groupe:

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Burkina / Médias : Dans les coulisses du "Tribunal de l'actualité", une des émissions phares de 3TV/Watt Fm

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:25

Diffusée pour la première fois sur la radio Watt FM en 2016 et à la télévision 3TV en 2018, l'émission ‘'Tribunal de l'actualité'' connaît une attractivité certaine au sein de l'opinion nationale. Chaque matin à 8h, de lundi à vendredi, des invités, appelés ''convoqués'', sont reçus pour parler de l'actualité nationale et internationale. Ou par moments, ce sont deux journalistes du média, désignés comme juges de siège, qui analysent l'actualité burkinabè et au-delà. Chaque émission représente donc une « audience », dirigée par le président, qui n'est autre que le modérateur de l'émission. Nous avons pu assister à l'audience du vendredi 23 février 2024. Reportage !

Habituellement, ‘'Le tribunal de l'actualité'' est animé par trois journalistes, avec l'animateur principal appelé ‘'président du tribunal'' et les deux autres, ‘'juges'' en vue de refléter l'image réelle d'un tribunal. Vendredi 23 février 2024, en l'absence du juge Bernard Bougouma, le président du tribunal Serge Kaboré était accompagné du juge Geoffroy Vaha.

Ambassda Paul Sandwidi, analyste politique et ancien maire de commune était le convoqué du jour. Gouvernance, sécurité et diplomatie, c'est le sujet enrôlé pour cette audience. « Ils sont très peu, ceux qui acceptent se prononcer sur ce genre de sujet dans le contexte actuel. C'est l'une des principales difficultés de cette émission », nous confie le juge Geoffroy Vaha à son arrivée à 7h47 mn, quelques temps après le « convoqué », c'est-à-dire l'invité.

Après quelques temps passé dans son véhicule devant le bâtiment R+3 qui abrite le média, le convoqué est invité par les agents de la sécurité à prendre place dans la salle d'attente. Le regard plongé dans sa tablette, l'ancien maire de la commune de la Tensobentenga, dans la province du Kouritenga, région du Centre-est, s'informe sur l'actualité. Il est un habitué des plateaux-télé, mais le stress zéro n'existe pas, a-t-il laissé entendre. C'est pendant ces moments d'échanges que le président du tribunal Serge Kaboré fait son apparition. L'homme à la silhouette filiforme, vêtu d'un jean noir et d'un habit manches longues de même couleur, arborant une cravate marron, fait son entrée et nous salue avant de continuer dans son bureau, le bras droit chargé de sa veste noire qui sera enfilée pour la présentation.

L'arrivée du Juge Geoffroy Vaha

7h50mn, le chrono tourne, l'heure de l'émission avance à grands pas. Comme il est de coutume, le convoqué du jour est appelé pour le maquillage. En moins de 5mn, il ressort de la salle dédiée avec un visage encore plus pétillant. C'est l'œuvre de Noëllie Pacodi, une passionnée du métier, en service au sein de la télévision 3TV depuis deux ans. Elle vient tous les jours à 6h pour ne repartir qu'à 14h. « Nous sommes deux, ce qui nous permet de nous relayer très facilement », a-t-elle confié après avoir libéré le convoqué, qui s'est directement installé sur le plateau de l'émission avant l'arrivée du président et le juge.

7h56, les deux animateurs sortent, à leur tour de la salle de maquillage. Ils s'installent et échangent avec le convoqué, question de le mettre dans le bain, avant le lancement du jingle pour l'émission, dans les conditions du direct. Les techniciens aussi s'affairent pour une bonne retransmission à cet effet. Ces derniers, de leur salle, communiquent avec les occupants du plateau. Rien ne leur échappe, même un bouton mal agencé d'une chemise est vite signalé.

Le convoqué du jour, Ambassda Paul Sandwidi, dans la salle de maquillage en attendant le début de l'émission

Moctar Lompo est un opérateur synthé. Il est chargé de mettre toutes les écritures à la télé, notamment les noms des invités et des animateurs pendant leur apparition à l'écran. Il ressort du studio au pas de course, avec une feuille où est écrit le nom du convoqué. Il est allé se rassurer avec le présentateur s'il n'y a pas d'erreur d'orthographe sur le nom du convoqué du jour. Pendant qu'il consigne le nom du convoqué sur sa machine, un autre technicien de la même cabine commence le décompte, de trois, pour lancer le plateau à zéro. Le silence s'installe. Le président du tribunal, le regard braqué sur le chronomètre installé dans le studio, agence sa cravate après interpellation des techniciens.

8h00, l'émission commence. Le président du tribunal présente le convoqué du jour avant de donner la parole au juge au siège pour son avant-propos, selon la tradition de l'émission. Le juge Vaha commente l'adoption de la loi portant conditions d'entrée et de sortie du Burkina. Puis, dans le vif du sujet, le convoqué est soumis à des questions, suivies par moments de commentaires, notamment du juge Vaha.

Noëllie Pacodi travaille à 3TV depuis deux ans maintenant

C'est Lookman Sanfo qui a la paternité de ce nom ‘'Tribunal de l'actualité''

Après l'émission, nous avons rencontré le juge Vaha dans son bureau. Il est l'un des acteurs qui ont baptisé l'émission ‘'Tribunal de l'actualité''. Au milieu de plusieurs livres, l'économiste de formation (une maîtrise en économie) revient sur la genèse de l'émission. Pour l'ancien pensionnaire de l'université de Cocody, en Côte d'Ivoire, le premier numéro de l'émission est passé à la radio Watt FM le 13 juin 2016, puis à la télévision 3TV en mars 2018. Mais le concept ‘'Tribunal de l'actualité'' a été choisi par Lookman Sanfo, premier président du tribunal, a confié le juge Vaha. « On convient que le tribunal est le lieu où sont jugées les affaires. On voulait un cadre qui soit celui où on interroge dans toute leur profondeur, les sujets d'actualité avec les acteurs concernés ou des personnes ressources. Cela pour que le téléspectateur ou l'auditeur se fasse une idée. Celui qui vient n'est pas invité, c'est un convoqué pour établir le parallèle avec la réalité d'un tribunal. On se fait appeler ‘'juges au siège'' parce qu'on sait que dans un tribunal, il y a les magistrats au siège et les magistrats de parquet. Nous sommes-là pour questionner le convoqué du jour, le pousser dans ses retranchements pour avoir sa version sur les faits. C'est une manière de donner des clés de lecture à l'auditeur ou au téléspectateur pour mieux comprendre et décortiquer l'actualité qu'il reçoit. C'est le principe premier de l'émission », a-t-il expliqué. Cette manière d'analyser l'actualité en vue d'éclairer davantage l'opinion s'inscrit dans le sens du slogan de l'émission qui est : « Ne condamnez jamais l'actualité sans l'avoir jugée ».

« Nous arrivons ici très tôt le matin », affirme Moctar Lompo, opérateur synthé

Mais l'une des difficultés majeures, selon le juge Vaha, réside dans le choix des invités. Il y a souvent la réticence, mais le tribunal fait de son mieux pour tenir le pari de la diffusion quotidienne. « L'émission a grandi en notoriété. Quand on appelle un potentiel convoqué, rarement on nous a dit qu'on ne connaît pas l'émission », raconte-t-il, saluant au passage l'engagement des animateurs pour tenir l'émission, du lundi au vendredi. A en croire le juge, beaucoup de personnalités nationales et internationales sont passées devant le tribunal de l'actualité. « Il y a certains grands noms, après les passages ici, ils disent qu'ils se sentent soulagés. Ils disent que le passage devant le tribunal de l'actualité équivaut à une dure épreuve. A cause de l'audience et de la qualité des journalistes qui sont en face », révèle M. Vaha. Il révèle qu'il avait le journalisme dans l'âme alors qu'il a fait des facultés de sciences dures. « Je me suis donné les moyens de faire ce métier », affirme-t-il. L'ancien journaliste de la télévision privée Canal 3 a suivi une formation en journalisme en vue de maîtriser les B.A BA du métier.

Le début de l'émission

Quid du choix des sujets ?

Serge Kaboré est journaliste à la télévision privée 3TV depuis 2021. Il a rejoint l'équipe du tribunal de l'actualité en 2022, en tant qu'intérimaire du président. Il est confirmé président depuis septembre 2023. Selon ses explications, le choix des sujets se fait à l'issue de grandes concertations. « C'est la veille médiatique. On a jusqu'à l'après-midi pour choisir l'actualité et les personnes à convoquer. Mais il n'est pas rare qu'on soit au téléphone après 1h ou 2h du matin, en cas de bouleversement de l'actualité, en vue de changer de sujet. Cela est arrivé plusieurs fois », a-t-il dévoilé avant de préciser que les choix se font de manière collégiale. L'émission se prépare la veille, a ajouté le juge Vaha. « Nous sommes des journalistes, on lit beaucoup, on s'informe. En discutant de l'actualité, on fait des propositions et après, on tranche ensemble », a poursuivi le juge. « S'il y a des sujets que nous ne comprenons pas, nous prenons le temps d'appeler nos amis qui sont spécialistes en la matière. Nous leur expliquons que nous ne maîtrisons pas très bien le sujet et on leur demande de nous outiller pour que nous puissions être à la hauteur », a-t-il complété.

Le président du tribunal, Serge Kaboré, se réjouit du bon déroulement des émissions

Du Tribunal de l'actualité au tribunal de la justice

C'est l'histoire d'une dame qui a été condamnée par la justice après son passage sur l'émission Tribunal de l'actualité. « On a une dame qui était venue dénoncer des affaires de parcelles, incriminant directement le maire. Après, on a appelé le maire en question pour l'entendre aussi. Il dit qu'il a suivi l'émission et qu'il aimerait même venir donner les détails parce qu'il n'est pas d'accord avec ce que la dame a dit. Mais il a demandé l'enregistrement pour mieux se préparer. A notre grande surprise, il n'est pas venu. Il a convoqué la dame en justice et elle a été condamnée », cite le juge Vaha, déplorant cette situation.

« Je me rappelle un convoqué, narre-t-il encore, qu'on a invité après son point de presse. On l'avait tellement cuisiné (bousculé dans le jargon) qu'après l'émission, sachant qu'il ne s'était pas bien défendu, est entré dans une colère noire. Et il m'a dit que je l'ai piégé. Qu'il a cru qu'on était amis ». « Si c'était pour venir me mettre la honte comme cela en direct, il ne fallait pas m'inviter », nous a-t-il lancé. Je lui ai dit qu'il connaît bien l'émission, on vient pour défendre ses positions. Il a dévalé l'escalier sans nous dire au-revoir se souvient encore le juge.

Mais selon Geoffroy Vaha, l'émission a aussi permis à beaucoup de personnes d'avoir des gratifications après leur passage. « Nous avons reçu des retours dans ce sens. Nous recevons aussi des conseils pour une amélioration », a-t-il conclu.

« On lit beaucoup pour pouvoir être au diapason de l'actualité », affirme le juge Geoffroy Vaha

‘'Le Tribunal de l'actualité'', une émission populaire et consensuelle

Valérie Traoré, journaliste à la télévision Canal 3, a fait ses travaux de recherches sur l'émission « Le Tribunal de l'actualité ». Selon l'ancienne étudiante de L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC), l'émission a une grande notoriété. Il est ressorti que toutes les personnes interrogées en 2021 à Ouagadougou dans le cadre de ses recherches, disent connaître ‘'Le tribunal de l'actualité'' de 3TV et Watt FM. « Il y a 66% des hommes qui suivent Le tribunal de l'actualité contre 34% de femmes », a-t-elle démontré. Pour la présentatrice télé, l'émission contribue à l'ancrage de la gouvernance politique au Burkina Faso. « La plupart des gens que nous avons interrogé, avouent avoir appris beaucoup de choses à travers l'émission Le tribunal de l'actualité » nous a-t-elle confié.

Valérie Traoré

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Aux États-Unis, la nomination d'un envoyé spécial pour le Soudan suscite la polémique

RFI /Afrique - Wed, 28/02/2024 - 23:22
La nomination lundi par le département d’État de Tom Perriello pour occuper le poste d’envoyé spécial au Soudan fait débat. Ancien diplomate dans les Grands Lacs et notamment en RDC, il doit appuyer les efforts américains pour mettre fin à la crise, aider à faire cesser les combats et à assurer un accès humanitaire sans entraves. Mais pour des élus républicains, cette décision n’est pas assez forte et intervient trop tard.
Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 février 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:20

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et modalités de répartition, de prélèvement de la cotisation et des délais de son versement à la Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU).

Ce décret vise à disposer de sources de financement pérennes du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) en vue d'assurer son opérationnalisation. La création de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle s'inscrit dans la mise en œuvre de la Convention n°102 de 1952 de l'Organisation internationale du travail (OIT), concernant la sécurité sociale.

L'adoption de ce décret permet de démarrer la mise en œuvre du RAMU au profit des Volontaires pour la défense de la Patrie, des paramilitaires, des travailleurs du public et du privé et des autres couches de la population, conformément à la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d'assurance maladie universelle au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l'Alliance des Etats du Sahel.

La Charte du Liptako-Gourma établissant l'Alliance des Etats du Sahel met en place une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle entre les Etats parties. Elle offre un cadre juridique et opérationnel dans la lutte contre l'insécurité au Sahel.
Ce projet de loi permettra au Burkina Faso d'agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Christophe
BAZIVAMO, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja au Nigeria.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets. Il s'agit :
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire major ;
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;
du décret portant nomination à titre normal au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L'adoption de ces décrets permet d'assurer une bonne gestion des carrières des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire inscrits au tableau
d'avancement, conformément au décret
n°2017-0876/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant conditions générales d'évaluation, de notation et d'avancement du personnel de
la Garde de sécurité pénitentiaire et au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d'avancement dans les corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, tenue le 03 février 2024, à Riyad au Royaume d'Arabie Saoudite.

La Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a été créée afin de mener une action collective organisée à plusieurs niveaux, et de lancer des initiatives efficaces en vue de combattre le terrorisme à travers la mise en œuvre de dynamiques innovantes.

Cette rencontre a permis aux participants d'échanger autour de la stratégie de la CIMCT, du bilan des réalisations marquantes de ladite coalition au cours de l'année 2023 et la présentation de nouvelles initiatives relatives à la formation, à la fourniture d'équipements militaires et de bourses d'études.

Les participants ont convenu de la création d'un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le ministre de la Défense du Royaume d'Arabie Saoudite a réaffirmé l'engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme et a annoncé un appui de cent millions (100 000 000) de Rials au profit du Fonds de soutien de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme.

En marge de cette rencontre, la délégation burkinabè a eu un entretien avec le Vice-ministre saoudien de la défense, sur la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Elle a également effectué une visite au Salon mondial de la défense dénommé « World Defense Show », organisé par l'Autorité générale des industries militaires du Royaume d'Arabie Saoudite.

II.2. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 7ème session ordinaire du Comité régional de pilotage du projet Autonomisation de la femme et dividende démographique au Sahel (SWEDD), prévue le 29 février 2024 à Ouagadougou.
L'initiative SWEDD est construite sur la base d'un modèle d'appropriation par les pays et privilégie le faire-faire et le recours aux compétences nationales. Elle regroupe 12 pays d'Afrique au sud du Sahara dont le Burkina Faso.

Cette session est précédée de la session technique conjointe regroupant les coordonnateurs des unités de gestion du projet, la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et les agences de mise en œuvre.
La 7ème session ordinaire du SWEDD permettra de dresser le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l'année écoulée, d'examiner et adopter les priorités pour l'année 2024 et procéder au renouvellement des instances de gouvernance.

II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première conférence sur les stratégies de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), tenue du 15 au 17 janvier 2024 à Nairobi au Kenya.

Cette Conférence avait pour objectifs d'identifier des domaines stratégiques à fort impact potentiel pour les investissements prioritaires visant à faciliter et à accélérer la mise en œuvre complète, efficace et inclusive de la ZLECAf et de fournir une plateforme d'apprentissage par les paires sur la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de la ZLECAf.

A l'issue des travaux, des recommandations ont été formulées à l'endroit des Etats membres et partenaires de la ZLECAf et des Communautés économiques régionales de développement. Il s'agit entre autres :
de renforcer les capacités financière et technique des comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAf ;

d'intégrer les orientations stratégiques ZLECAf dans les politiques et plans nationaux de développement ;
de réviser les stratégies ZLECAf pour prendre en compte les différentes innovations de l'accord ZLECAf ;
de développer les liens entre les lignes aériennes et entre les lignes maritimes de transport.

II.4. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion consultative des secrétaires généraux des Commissions nationales et à la 44ème session du Conseil exécutif de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture (ICESCO), tenues du 16 au 18 janvier 2024 à Djeddah, au Royaume d'Arabie Saoudite.

Ces rencontres ont eu pour objectif de renforcer le rôle des Commissions nationales lors des préparations et la mise en œuvre des plans d'actions, projets et programmes de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture.
La délégation burkinabè a rappelé lors de ces rencontres le contexte difficile qui prévaut au Burkina Faso et réitéré sa reconnaissance à l'ICESCO qui, depuis le début de la crise sécuritaire au Sahel, a toujours accompagné le Gouvernement burkinabè à travers le financement de nombreux projets dans les domaines de l'éducation, la culture, la santé et la recherche.

II.5. Le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement a fait au
Conseil une communication relative à un mouvement d'humeur d'une partie des éléments de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts (USI-EF).
L'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts a été créée par décret n°2023-0277/PRES-TRANS/PM/MEEA du 22 mars 2023 portant organisation du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement.
Dans le cadre des opérations de sécurisation des massifs forestiers, une mission de cette unité spéciale a été déployée le vendredi 16 février 2024 dans le secteur Ouest du Burkina Faso.

Le dimanche 18 février 2024, le Commandement a décidé de la suspension de l'opération et de l'exécution d'une autre mission dans la région du Centre-Ouest.
Des éléments de l'USI-EF, dans un acte de défiance, ont voulu poursuivre la première mission. Rappelés à Ouagadougou, ils ont alors enclenché un mouvement d'humeur par le blocus de la direction générale des Eaux et forêts et la séquestration de leur Directeur général.

De l'analyse des faits, comportements et actes, il ressort dix types de fautes dont cinq sont classées dans la catégorie de fautes graves à extrêmement graves, aux termes de l'article 110 du Règlement de discipline générale et Code de déontologie du cadre paramilitaire des Eaux et forêts.
Face à cet acte d'indiscipline notoire, le Conseil décide de la dissolution de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts sans préjudice des sanctions encourues par les éléments reconnus fautifs.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso aux 13ème Jeux africains, prévus du 03 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

Les jeux africains sont une compétition sportive multidisciplinaire qui visent à promouvoir le sport africain de haut niveau et à encourager les échanges culturels entre les Etats membres de l'Union africaine. Ces jeux sont également une opportunité pour promouvoir les meilleurs talents sportifs du continent.
Ces 13ème jeux africains, placés sous le thème « Vivre le rêve africain » regroupent 54 pays du continent.

Le Burkina Faso est inscrit à ces jeux dans 15 disciplines sportives à savoir : l'athlétisme, le badminton, le basketball 3x3, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le handball, le judo, le karaté do, la lutte, la natation, le rugby, le taekwondo, le tennis et le tennis de table.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Monsieur Thomas SAVADOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Responsable du Programme budgétaire n°155 « Fonds de soutien patriotique », cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Madame Léontine ZAGRE, Mle 28 153 C, Administrateur civil,
2ème classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 28 130 D, Administrateur civil,
1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Mahamad MICHARA, Mle 28 143 S, Administrateur civil,
1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Mamouna KABRE/OUEDRAOGO, Mle 57 718 A, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommée
Conseiller technique du ministre délégué chargé de la Sécurité ;
Monsieur Panongbnéyan Pierre Emmanuel OUEDRAOGO,
Mle 41 017 H, Professeur certifié, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Kouka Jérémie OUEDRAOGO, Mle 28 124 J, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil,
1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D,

Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil, 1ère classe,
6ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Siaka COULIBALY, Mle 216 577 L, Juriste, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur des Hauts-Bassins ;

Monsieur Antoinnéwendé Elie Dieudonné KABORE, Mle 303 493 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur du Centre-Sud ;
Monsieur Hékon Emmanuel OUATTARA, Mle 308 645 D, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ziro.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Haut-Commissaire de province :
Monsieur Désiré BADOLO, Mle 200 281 M, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Sourou ;
Monsieur Mathieu TINGUERI, Mle 105 298 S, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Comoé.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfet de département :
Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 220 597 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Loumana, province de la Léraba ;
Monsieur S. Léonard GOUGOU, Mle 324 231 C, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Koubri, province du Kadiogo ;

Monsieur Nebgniga OUEDRAOGO, Mle 240 704 J, Officier de police, est nommé Préfet du département du Soudougui, province du Koulpélogo ;
Monsieur Saïdou Moustapha OUEDRAOGO, Mle 200 234 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gaongo, province du Bazèga ;
Monsieur Félix BAYE, Mle 212 069 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Bama, province du Houet ;

Monsieur Adama ZOUNDI, Mle 229 963 Z, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Dandé, province du Houet ;
Madame Agnès Biriaza SOMDA, Mle 74 414 Z, Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de Faramana, province du Houet ;

Monsieur Herman MILLOGO, Mle 220 623 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Fo, province du Houet ;
Monsieur Ousmane BARRY, Mle 212 003 L, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koundougou, province du Houet ;
Monsieur Sié PODA, Mle 324 091 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Banzon, province du Houet ;

Monsieur Sié Emile DA, Mle 260 540 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koloko, province du Kénédougou ;
Monsieur Ouroudjin HEMA, Mle 103 902 Y, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Kourignon, province du Kénédougou ;
Madame Fatoumata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 95 846 N,
Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de N'Dorola, province du Kénédougou ;

Monsieur Kongna Zoumana TRAORE, Mle 212 134 F, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Samorogouan, province du Kénédougou ;
Monsieur Boukaré ZOMODO, Mle 105 304 W, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Yako, province du Passoré ;
Monsieur Alou GORO, Mle 280 357 C, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Falagountou, province du Séno ;

Monsieur Mamoudou DICKO, Mle 91 946 M, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Nassoumbou, province du Soum ;
Monsieur Moussa dit Eric SAWADOGO, Mle 201 129 D,
Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Sebba, province du Yagha.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels, ministériels et des collectivités territoriales ;
Madame Fatou Angélique BESSIN/KOUNOUYINI, Mle 246 716 H,
Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des conférences et des voyages officiels ;
Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du courrier et de la valise diplomatique.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Lohé Seydou COULIBALY, Mle 112 404 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;
Monsieur Innocent TIENDREBEOGO, Mle 219 270 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne Responsable des marchés de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Youssouf SAWADOGO, Mle 324 961 S, Assistant en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Dieudonné KOYENGA, Mle 57 421 V, est nommé à titre sélectif Inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 26 juillet 2023.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire pour compter du 18 juillet 2023 :
Monsieur Daouda BARRY, Mle 203 370 Z ; - Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M ; - Monsieur Claude N. OUEDRAOGO, Mle 203 367 X ;
Monsieur Arzouma Oscar OUEDRAOGO, Mle 203 368 L.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre normal au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
Monsieur Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A, pour compter du 13 juillet 2020 ;
Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, pour compter du 13 juillet 2020 ;
Monsieur Mahamoudou PACERE, Mle 240 044 J, pour compter du 13 juillet 2022.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D, pour compter du 13 juillet 2022 ;
Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, pour compter du 14
septembre 2023 ;
Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, pour compter du 14 septembre
2023 ;
Monsieur Ousséini ZABRE, Mle 88 503 T, pour compter du 14 septembre 2023 ;
Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, pour compter du 14 septembre
2023 ;

Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, pour compter du 14 septembre 2023.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE
Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou ;
Monsieur Issouf ROUAMBA, Mle 92 060 H, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Dédougou ;

Monsieur Wendékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, catégorie U, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique des Cascades ;
Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée
Directrice régionale de la Santé et de l'hygiène publique des Hauts-Bassins.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conservateur d'archives, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective ;
de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) et de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;

de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL).

A. MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane ZOUNGRANA, Mle 29 788 G, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural ;
Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Madame Safiata SORGHO/OUBDA, Mle 304 894 W, Conseiller en gestion du patrimoine culturel.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Mahamadi OUARE, Mle 105 197 U, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Yalgo ;

Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Gorom-Gorom ;
Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 N, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Bogandé ;
Monsieur Sidiki GANAME, Mle 304 101 X, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Titao.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Boureima HANRO, Président de l'Association des animateurs pour le développement agropastoral et la promotion d'hygiène et de l'assainissement dans la Gnagna ;
Madame Fati WARADIOFETT, Présidente de l'Association des femmes battantes du secteur minier de l'Oudalan ;
Monsieur Tidiane Réné BARRY, Président de la Chambre des mines du Burkina Faso ;

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L'AGENCE DE L'EAU DU LIPTAKO

Monsieur Jean Modeste BANDE, Mle 223 596 C, Ingénieur du génie rural.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Romain S. YAMEOGO, Responsable de l'entreprise Bonswendé YAMEOGO, Administrateur représentant les usagers de l'eau au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K,
Inspecteur principal des eaux et forêts, Président du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO, Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural.
Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Kayaba OUEDRAOGO, Mle 91 349 M, Ingénieur en agriculture.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Rasmané SANKARA, Mle 200 544 D, Conseiller des affaires économiques ;
Monsieur Ousmane GANABA, Mle 88 655 D, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique :
Monsieur Issa GUIRE, Mle 206 904 N, Médecin.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Amadou SANOGO, Président de la délégation spéciale de la commune de Bilanga ;
Monsieur Boukaré COMPAORE, Président de la délégation spéciale de la commune de Yondé ;

Monsieur Saïdou KAFANDO, Président de la délégation spéciale de la commune de Dargo ;
Monsieur Samadé Léonard GOUGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Gayéri ;
Monsieur Sény POGBINA, Président de la délégation spéciale de la commune de Mansila.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Yacouba SAMBARE, Surintendant HSE à la mine de SEMAFO Boungou ;
Monsieur Yenkiéni LANKOANDE, Président de l'Union communale des maraîchers de Bilanga (UCOMAB/TAK'N TA).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AGENCE DE L'EAU DU GOURMA

Monsieur Romuald ILBOUDO, Mle 379 608 F, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural.
Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Adama ZIDOUEMBA, Président de l'Association des maçons Namalguedzanga du Namentenga ;
Madame Mariam IDANI/LIDO, Présidente de l'Association Boyaba II de Diapangou ;
Madame Sétou KOURAOGO, Secrétaire générale du Groupement Wend-Yam de Koupèla.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil,
Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d'administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Categories: Afrique

Santé : « Si vous avez des problèmes émotionnels qui créent des problèmes physiques en vous, essayez la guérison pranique », Bénédicte Sawadogo, guérisseuse pranique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 23:10

La guérison pranique est une médecine alternative qui soigne sans médicament et sans contact physique entre le praticien et le malade. Elle prend en charge des pathologies physiques, émotionnelles et mentales. Dans cet entretien qu'elle nous a accordé au Centre de guérison pranique, Bénédicte Wend Puiré Sawadogo, journaliste, écrivaine et guérisseuse pranique, nous parle de cette pratique qui, de prime abord, intrigue. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Comment êtes-vous venue à la guérison pranique ?

Bénédicte Sawadogo : J'allais dire que c'est un coup du hasard. J'anime une émission sur la spiritualité à radio Burkina qu'on appelle « Au cœur des mystères révélés ». C'est une émission au cours de laquelle je reçois plusieurs personnes du monde spirituel, mystique de l'Afrique, de l'Orient. Dans cette dynamique, un jour mon chef de service m'a demandé si j'ai déjà reçu les guérisseurs praniques.

Je lui ai demandé ce que c'était. Il m'a donné un numéro, j'ai appelé le monsieur, je me suis présentée et il m'a invitée au Centre de guérison pranique où j'ai pu constater ce qui s'y faisait. Puis, je les ai invités à mon émission. Je les ai reçus quatre ou cinq fois et ce qu'ils disaient m'intéressait vraiment. À l'époque aussi, j'étais dans un tourbillon émotionnel et comme la guérison pranique gère les problèmes émotionnels, mentaux, physiques, je me suis dit que j'en avais besoin.

Dans un premier temps, j'ai été déchargée de beaucoup de problèmes émotionnels. Et il m'a dit que je peux me faire former. Par pure curiosité, je suis venue un week-end, j'ai participé à la formation. De la curiosité, je suis passée à la pratique. J'ai été mystifiée, j'ai été impressionnée par ce que j'ai appris et depuis lors, je suis devenue guérisseuse pranique. Je me soigne moi-même, mes proches ; j'ai des patients ici, au Canada, en France, aux Etats-Unis. J'ai beaucoup de patients que j'aide par la guérison pranique.

Quelles sont les pathologies que la guérison pranique soigne ?

La guérison pranique aide dans toutes les pathologies, vraiment sans prétention. Des plus petits maux de tête jusqu'aux cancers. En plus des pathologies physiques, il y a les pathologies émotionnelles, les pathologies mentales parce qu'en guérison pranique, il y a ce qu'on appelle la psychothérapie. C'est-à-dire qu'on soigne les émotions. On travaille sur les centres d'énergie. Selon les écoles, il y en a qui parlent de sept centres d'énergie, d'autres de neuf, de onze et même de douze. Au niveau de la guérison pranique, on parle de onze centres d'énergie principaux.

On nettoie, on soigne. Le principal, c'est le plexus solaire qui est un peu comme le « moteur », on va dire comme ça, qui distille l'énergie un peu partout. Du coup, si lui est malade, tous les autres sont un peu atteints. En guérison pranique, avant de traiter quelqu'un qui a une pathologie physique, je traite d'abord son état émotionnel. Je le détends, je le mets à l'aise avant de traiter sa pathologie physique. La plupart du temps, quand vous nettoyer le centre d'énergie qui est concerné, la personne se sent soulagée.

Vous êtes au Burkina et vous avez des patients un peu partout dans le monde. Comment les soignez-vous ?

La guérison pranique est une médecine alternative avec laquelle on soigne sans médicament, sans toucher le patient et à distance. C'est-à-dire que c'est sur le corps éthérique qu'on travaille. Il faut savoir qu'on a plusieurs types de corps, il y a le corps éthérique, le corps astral, etc. En guérison pranique, on travaille surtout sur le corps éthérique, ce n'est pas visible à l'œil nu ; les clairvoyants peuvent le voir et les caméras spécialisées.

Pour soigner quelqu'un à distance, j'ai besoin de savoir son nom, sa localité, son âge (c'est bon de savoir l'âge pour savoir quel type de protocole appliquer). Si j'ai ces trois éléments, je le traite comme s'il était devant moi. On dit toujours que c'est l'intention qui guide l'action, ça veut dire que l'énergie coule là où va l'intention. Si j'ai envie de vous soigner, je mets mon intention sur vous et c'est vous que je soigne, même s'il y a deux ou trois personnes qui ont le même nom que vous, mon intention est sur vous.

Ça fait un peu mystique, non ?

C'est quoi le mystique ou le mystère ? C'est l'inconnu, l'ignorance qu'on appelle mystère. Si c'est mystique pour vous, c'est parce que vous ne connaissez pas. C'est scientifique, ce n'est pas du tout mystique, ce n'est pas maléfique, c'est véritablement scientifique. Je suis quelqu'un de profondément religieux, je suis chrétienne catholique, j'ai un attachement profond à Dieu parce que je suis dixième enfant de mes parents et on m'a appelée Wend Puiré.

Je suis la dîme de ma famille à Dieu, donc j'ai un lien étroit avec Dieu. Donc quand vous dites mystique, je ne me reconnais pas dedans. C'est scientifique et c'est prouvé. Quand vous appelez quelqu'un au Canada avec votre téléphone, est-ce que c'est mystique ?

Note: ">Lire aussi : Burkina/Santé : La guérison pranique, une alternative pour les malades

Arrivez-vous réellement à guérir ceux qui sont malades ?

En toute humilité, je vais dire que ce n'est pas moi qui guéris, je ne suis qu'un canal. Avant de commencer à traiter les gens, je fais une prière où j'invoque les anges, les êtres de lumière, tous les êtres supérieurs. Ce n'est pas moi guéris, je n'en ai pas la capacité, mais je sais que je suis un être spirituel avec une intelligence divine. Donc je sais que Dieu passe par nous pour toucher ces personnes. Mais de par de ce que je fais, il y a un impact positif sur la personne qui reçoit.

Avez-vous une anecdote à nous raconter, un exemple de quelqu'un qui a été guéri après des séances avec vous ?

Il y a beaucoup de cas. Il y a une dame qui m'a appelée un jour pour me dire qu'elle souffre de maux de cœur, hypertrophie du cœur. Elle est allée à l'hôpital, on lui a dit que son cœur est gros. Je lui dis que je vais essayer de sonder pour voir comment sont ses centres d'énergie. Je sonde la dame et je vois qu'elle a beaucoup de problèmes émotionnels. Elle a beaucoup de soucis. Elle dit qu'elle se sent fatiguée tout le temps et qu'elle a une anémie. Je lui demande si elle a fait un examen pour l'anémie. Elle me répond que oui, mais le médecin dit que ce n'est pas le plus important, le plus important c'est l'hypertrophie du cœur.

Je commence par un traitement de psychothérapie. Les deux premières séances, j'ai traité son cœur, mais à la 3e séance, quand je l'ai sondée, la qualité de ce que j'ai envoyé ne me plaisait pas. Je me suis demandé si ce n'était pas l'anémie son problème. J'ai changé de protocole et j'ai commencé à traiter l'anémie. Au bout de quatre, cinq séances, elle m'appelle pour me dire qu'elle se porte beaucoup mieux. Au bout de la 10e séance, elle m'appelle et me demande qu'on arrête. Je lui demande pourquoi.

Elle me dit qu'elle se sent mieux. Je lui demande si c'est parce qu'elle n'a pas les moyens pour continuer, elle me dit qu'elle se porte vraiment mieux. J'ai compris que si son cœur était gros, c'est parce que son taux d'hémoglobine était bas, donc le cœur pompe, il se bat pour pomper. C'est pour dire que son cœur n'avait aucun problème, c'est le manque de sang. Quand j'ai traité l'anémie, fait le nettoyage du sang, au bout de dix séances, elle n'avait plus rien.

À quel moment faites-vous la part des choses en reconnaissant vos limites et la nécessité de faire recours à la médecine conventionnelle ?

En réalité, la guérison pranique et la médecine conventionnelle sont complémentaires. La médecine conventionnelle soigne le corps physique et la guérison pranique soigne le corps éthérique. Quand on est guérisseur pranique, on n'interfère pas dans la prescription de l'hôpital. Mais sachez seulement que la guérison pranique aide vraiment. Il y a des médecins qui sont guérisseurs praniques. Mon fils est médecin et il est guérisseur pranique.

Connaissez-vous des échecs ?

Oui, il y a des cas d'échec. Mais les cas que j'ai vus, c'était des personnes en fin de vie. Quand quelqu'un est en fin de vie, on a l'impression que son énergie vitale ne répond plus. Ce n'est pas que c'est nous qui donnons l'énergie quand on pratique les soins, c'est votre propre énergie qu'on nettoie et on active.

Mais ressentez-vous lorsque ces personnes sont en fin de vie ?

Je ne sais pas si je vais dire que je ressens. Il y a eu un cas pour lequel on m'a sollicitée, mais je n'étais pas du tout motivée à traiter la dame. Je n'avais pas trop de motivation, mais je crois que c'est parce qu'elle était en fin de vie. On n'était pas trop connectées.

Vous vous connectez au corps éthérique du patient pour le soigner. Ne craignez-vous pas d'être contaminée ?

Il y a des cas de contamination. Moi par exemple, je suis très sensible à l'énergie, je ressens les cas de contamination. Quand je reçois un patient qui est vraiment mal en point, pendant le traitement, je salive beaucoup et on m'a dit que c'est dû à la contamination. Et je ressens l'énergie de la personne sur moi, ce qui fait que je suis obligée de me laver avec du sel tous les jours pour décharger un peu.

C'est pour éviter les contaminations qu'on utilise l'alcool à 70° qu'on pulvérise pour nettoyer le corps éthérique. Avant que l'alcool ne touche mon corps physique, il passe d'abord par mon corps éthérique. Par moments, on utilise aussi des encens pour chasser les énergies sales et négatives autour de nous.

Si vous avez le pouvoir de vous connecter au corps éthérique de quelqu'un pour le nettoyer, est-ce que vous ne pourrez pas lui faire du mal si vous le souhaitez ?

Ça ne se fait pas. On pense au mauvais karma. Il y a des protocoles qu'on donne. On sait que par exemple si on veut activer le chakra du cœur, on ne l'active jamais par devant mais toujours par derrière. Si vous l'activez par devant, la personne peut piquer une crise. Si tu as de mauvaises intentions, tu peux le faire, mais tu vas le payer cher. C'est une école spirituelle, on nous enseigne à faire de bonnes choses, on nous enseigne à avoir de bonnes vertus, la compassion, la bienveillance. Et puis les êtres supérieurs, les êtres de lumière sont avec nous, donc on n'a pas intérêt à faire ça.

Ça ressemble à de la sorcellerie…

Pas du tout, ce n'est pas de la sorcellerie.

On peut être croyant de n'importe quelle religion et pratiquer la guérison pranique ?

Bien sûr, il y a des musulmans avec nous, des chrétiens catholiques, des protestants, des animistes.

Pour « nettoyer » quelqu'un, ça prend combien de séances ?

Normalement, ça dépend des pathologies. Il y a des pathologies, en une seule séance, la personne n'a plus besoin de vous. Et il y a des pathologies dont le traitement va de six mois à un an. Quand on prend une pathologie comme le glaucome, ça prend du temps.

Mais le glaucome, ça ne se guérit pas ?

Ah mais si. La plupart des personnes qui ont un glaucome ont connu des problèmes émotionnels qu'ils ont refusé de voir. Et leur subconscient a commencé à créer une cécité. C'est tout. Toutes les pathologies, en tout cas 90% des pathologies, ont une explication émotionnelle.

Quand vous voyez quelqu'un qui souffre de colopathie par exemple, c'est quelqu'un qui est trop dans la rétention, qui est limite rancunier ; on m'a fait quelque chose, il faut que je rembourse. Non pourquoi ? Lâche. Autant tu retiens dans le cœur, autant le ventre aussi retient. Donc toutes les pathologies ont des causes la plupart du temps émotionnelles. Quand vous voyez quelqu'un qui fume, il n'a pas confiance en lui.

Et donc vous pouvez faire arrêter la cigarette à quelqu'un par la guérison pranique ?

Correctement. C'est de l'addiction. Il y a la cigarette, l'alcool, la drogue. On peut le nettoyer, de sorte qu'il ne veuille même plus sentir l'odeur. On a reçu quelqu'un ici et en une seule séance, Dr Kambiré (responsable du centre de guérison pranique, ndlr) l'a soigné. En une seule séance, il a arrêté de fumer, or c'est quelqu'un qui fumait depuis plus de quatorze ans. Et pour ça seulement, il a décidé de devenir guérisseur pranique.

Combien coûte la séance ?

Ça dépend. Il n'y a pas de prix fixe. Ça dépend des pathologies. Il y a des pathologies où il faut traiter quatre fois dans la journée ; d'autres, c'est une fois chaque deux jours. Il y a aussi des pathologies où on peut aller sur un mois de traitement. Généralement, quand je prends un patient, je lui propose un mois de traitement. Mais je lui dis qu'on va d'abord sur cinq séances. Si au bout de cinq séances, ça va, je n'ai pas besoin de prendre de l'argent. Mais si au bout de cinq séances, ça ne va pas, on continue, on ajoute cinq autres séances, parce que le mois c'est environ 12 séances. Le tarif varie.

Quand c'est un traitement émotionnel, il y en a qui proposent 10 000 F CFA par séance parce que tu prends le temps de nettoyer correctement la personne, de l'énergiser, donc ça prend plus de temps et c'est épuisant pour nous-mêmes guérisseurs praniques. Il y a des gens qui pensent que c'est facile, pourtant c'est difficile. Personnellement, je ne dors pas avant minuit, parce que quand je rentre à la maison, j'ait toujours des patients à traiter. La journée, je travaille, donc je ne peux pas mélanger mon travail et la guérison pranique. C'est quand je rentre que je traite les gens.

Epuisez-vous votre énergie en traitant les autres ?

Il y a des cycles de respiration qu'il faut faire. Si vous ne le faites pas, vous vous épuisez. Avant de commencer une séance de traitement, il y a des cycles de respiration pour protéger son aura, de sorte que le patient ne reste pas permanemment connecté à vous. Et quand on finit le traitement, il faut couper le lien entre le patient et vous.

Hier, il y a une dame qui m'a appelée pour me dire qu'elle ne se porte pas bien. J'ai décidé de la sonder et dès que j'ai commencé, j'ai eu très mal au ventre. Or la minute d'avant, je n'avais rien. Et la dame ne m'a pas dit qu'elle a mal au ventre. Alors je lui demande si elle a mal au ventre et elle me dit oui. Je lui ai dit « yaako » (mot de compassion, ndlr), parce que la douleur que j'ai ressentie était vraiment grande. Mais ce n'est pas tous les guérisseurs praniques qui ressentent les énergies de la même façon. Moi je suis vraiment perméable, donc il faut que je me décontamine toujours, sinon je me rends malade. Il y a des exercices de méditation à faire pour nettoyer son corps éthérique.

Que direz-vous à ceux qui hésitent à tester la guérison pranique pour se soigner ?

Je veux dire aux uns et autres que souvent, dans la curiosité, on découvre de belles choses. C'est parce que des gens ont été curieux qu'on a tout ce qu'on a aujourd'hui. Si vous avez des problèmes émotionnels qui créent des problèmes physiques en vous, essayez la guérison pranique. Ce n'est pas sorcier, on n'a pas l'intention de faire du mal à quelqu'un. Essayez et vous verrez que ça va vraiment vous soulager parce qu'on a beaucoup de pathologies qui, en un clic, peuvent être soulagées.

Malheureusement, les gens ne le savent pas. Quand je prends la route et je vois des personnes démentes, ça me fend le cœur parce que je me dis qu'on aurait pu récupérer ces personnes. Mais c'est parce que personne dans son environnement ne le sait. Même dans nos familles, on a des gens qui sont hyper-dépressifs, il suffit juste de nettoyer leurs centres d'énergie au niveau de la tête et de fermer, parce qu'il y a des toiles qui sont fissurées et c'est tout. Il y a des gens qui sont sujets à l'hallucination, il faut juste nettoyer et fermer, et cette personne se retrouve. J'invite tout le monde à essayer la guérison pranique.

Pour ceux qui voudraient en savoir davantage, venez-vous former. Si vous venez que vous trouvez que c'est de la sorcellerie, vous pouvez laisser. Vous ne perdez rien à essayer. Aujourd'hui j'en parle parce que la guérison pranique m'a soulagée. Quand je suis anxieuse, que j'ai de petits soucis, je m'assois, je me visualise devant moi et je me nettoie correctement et je suis au top.

Entretien réalisé par Justine Bonkoungou
Photo : Ange Auguste Paré
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L'Algérie a mené un exercice militaire d'envergure à la frontière avec le Mali

RFI /Afrique - Wed, 28/02/2024 - 23:00
L'armée algérienne a mené mardi 27 février un « exercice tactique » de grande ampleur à la frontière avec le Mali. Il a été supervisé par le chef d'état-major de l'armée nationale en personne, le Général Saïd Chanegriha. Cet exercice, qui intervient dans un contexte de fortes tensions avec le pays voisin, a aussi valeur de message adressé aux autorités maliennes de transition.
Categories: Afrique

Burkina / Entrepreneuriat féminin : Farida Sawadogo et Malicka Koanda font la promotion des cheveux naturels à travers Das'hair

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 22:00

Depuis maintenant trois ans, émerge dans le domaine des produits capillaires au Burkina Faso, l'entreprise Das'hair fondée par Farida Sawadogo et Malicka Koanda. Ces jeunes entrepreneures, étudiantes, apportent une vision unique et engagée dans le secteur des soins capillaires naturels. L'entreprise Das'hair propose des services allant des analyses capillaires aux soins sur place, en mettant un accent particulier sur le suivi personnalisé de la clientèle.

Farida Sawadogo et Malicka Koanda ont donné vie à Das'hair, non seulement comme une marque de produits capillaires, mais aussi comme un centre de soins spécialisé pour les cheveux afro. Etant étudiante en management option entrepreneuriat, Farida Sawadogo assume les responsabilités en marketing et management chez Das'hair. Sa partenaire, Malicka Koanda, étudiante en doctorat de pharmacie, elle, se concentre sur le développement et la recherche de produits capillaires.

Leur aventure entrepreneuriale a commencé lorsqu'elles ont décidé de revenir au naturel, rejoignant ainsi la tendance croissante du retour aux cheveux naturels. Confrontées au défi de comprendre et de prendre soin de leurs cheveux afro, elles ont commencé un parcours autodidacte. Cette expérience personnelle a éveillé en elles une passion pour les cheveux naturels, qu'elles ont souhaité partager avec ceux qui, comme elles, manquaient de connaissances initiales.

Selon les promotrices, plusieurs éléments concourent à rendre particulier l'entreprise Das'hair. « Premièrement, nous utilisons la matière première burkinabè, ce qui veut dire que nous valorisons les produits du terroir. Deuxièmement, de par ma formation, cela me permet de certifier que nos produits sont de qualité. Ce n'est donc pas fait n'importe comment ou avec n'importe quel type de produit. Le paque ding est choisi avec amour pour faciliter l'application et l'utilisation par la clientèle. Et également nous mettons tout l'amour qu'il faut dans ce travail parce que c'est une passion. Je ne le fais pas juste comme cela. C'est vraiment une passion pour moi de formuler ces différents produits et donner quelque chose de particulier et de qualité à toute la population. Pour décrire donc nos produits, je dirai que Das'hair c'est sécurité, qualité et efficacité », a expliqué la co-promotrice chargée du développement et de la recherche de produits capillaires, Malicka Koanda.

L'entreprise Das'hair propose plusieurs gamme de produits

A entendre la responsable en marketing et management, le suivi des clients fait également partie des particularités de leur entreprise. « Je peux dire que nous misons beaucoup sur le suivi de la clientèle. Pour nous, ce n'est pas seulement offrir des produits ou des soins, mais c'est vraiment suivre la personne durant tout le processus et ce, que ce soit celles qui veulent revenir au naturel ou celles qui peinent à revenir au naturel et qui cherchent quand même des solutions pour revenir au naturel. Donc nous essayons de communiquer au maximum sur tout ce qu'il faut savoir sur le cheveu afro », a-t-elle indiqué.

Les défis auxquels les entrepreneures font face sont entre autres les contraintes financières, la compréhension de leur vision par la population et la gestion à distance en raison de la localisation géographique différente des fondatrices. Lire la suite

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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Madagascar: l'UE émet des réserves sur la peine de castration contre les violeurs d'enfants

RFI /Afrique - Wed, 28/02/2024 - 21:36
Elle n'est pas encore promulguée, mais continue de créer la controverse. Début février, le Parlement malgache a adopté une loi prévoyant une peine de castration pour les personnes reconnues coupables de viols sur mineurs. Le lendemain, Amnesty International avait demandé aux autorités d'Antananarivo de revenir sur le texte que l'ONG estime contraire aux droits humains. Lundi 26 février, lors d'une conférence de presse, c'était au tour de la délégation de l'Union européenne dans le pays de clarifier sa position et d'émettre des réserves.
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Guinée: le journaliste Sékou Jamal Pendessa libéré, les syndicats suspendent la grève

RFI /Afrique - Wed, 28/02/2024 - 20:59
En Guinée, le journaliste Sékou Jamal Pendessa a été libéré. Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse était détenu depuis plus d'un mois pour avoir appelé à manifester contre la censure. Suite à sa libération, les syndicats ont annoncé la suspension de la grève. 
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Stade du 4 Août : Un expert en infrastructures sportives séjourne au Burkina

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 28/02/2024 - 20:40

Dans le cadre des travaux de normalisation du stade du 4 Août, un expert en infrastructures sportives séjourne à Ouagadougou depuis le lundi 26 février 2024. Il s'agit de l'Egyptien Mohamed ELSHAWARBY. Ce technicien travaillera avec les entreprises sur les travaux déjà exécutés et ceux en cours sur le site de normalisation du stade du 4 Août.

Ces séances de travail avec les différentes parties prenantes permettront de s'assurer que tous les travaux déjà effectués sont conformes au cahier de charge des instances du football international.

L'expert Egyptien va se pencher notamment sur les plans des vestiaires en vue de les valider de concert avec l'entreprise en charge des travaux. L'objectif est de « s'assurer que les travaux de rénovations du stade sont bien livrés selon les normes internationales pour pouvoir organiser des compétitions et des matchs internationaux de haut niveau », a dit Mohamed ELSHAWARBY lors d'une audience avec Monsieur le Ministre Dr Boubakar SAVADOGO.

DCRP/MSJE

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Tanzanie: l'opposition manifeste pour demander une réforme électorales en vue de la présidentielle 2025

RFI /Afrique - Wed, 28/02/2024 - 20:34
Dar es Salam, Mwanza, Mbeya, et désormais Arusha. Depuis deux mois, ces grandes villes de Tanzanie sont secouées par des manifestations de l'opposition. Celle-ci demande des réformes électorales crédibles en vue des élections présidentielles de l'an prochain. Car jusqu'ici, les négociations avec le gouvernement n'ont livré que des « réformes cosmétiques », dénonce Chadema, le principal parti d'opposition.
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Haut-Lomami : la ville de Kamina sans électricité depuis plusieurs mois

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 28/02/2024 - 19:14


La ville de Kamina et ses environs dans le Haut Lomami vivent dans le noir depuis plusieurs mois.


Toutes les turbines de la centrale de Kilubi qui alimente ces contrées sont en panne.


Des pièces défectueuses de cette centrale de Kilubi envoyées pour réparation et fabrication continuent de traîner dans les ateliers centraux de Panda à Likasi.


Conséquences : l’eau ne coule pas des robinets.  


Les prix des vivres frais ont augmenté du fait de leur rareté sur le marché.

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