La situation reste tendue à Katogota et Kamanyola depuis la matinée de ce mercredi 3 décembre dans le Sud-Kivu. Les Forces armées de la RDC (FARDC) et l'AFC-M23 se disputent depuis mardi le contrôle de ces localités, situées respectivement dans les territoires d'Uvira et de Walungu, le long de la RN5 à environ 50 km au sud de Bukavu.
Les combats ont repris tôt le matin à Katogota avant de s'étendre à Kamanyola, où les affrontements persistaient à la mi-journée.
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Mgr Donatien Bafuidinsoni, évêque d’Inongo, a publié mardi 2 décembre une lettre ouverte intitulée « Nos vies ont-elles encore de la valeur ? », appelant à des mesures urgentes pour lutter contre les naufrages récurrents dans la province de Maï-Ndombe.
L'Assemblée nationale a déclaré recevable la proposition de loi portant protection et promotion des droits des personnes du troisième âge, lors de la plénière du lundi 1er décembre. Initiée par le député Dédé Mopasa, élu d'Idiofa au Kwilu, cette loi définit le troisième âge à partir de 60 ans révolus, conformément aux recommandations des Nations unies. Elle vise à instaurer un cadre juridique solide pour garantir leurs droits et leur accès aux services sociaux de base.
Mesures phares proposées
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La CDPA publie un communiqué cinglant après le discours de Faure Gnassingbé. Elle y dénonce une démocratie de façade, une paupérisation massive et un régime « centralisé et autoritaire ». Elle appelle à la libération des prisonniers politiques et à une refonte complète des institutions, exhortant le peuple à se lever.
COMMUNIQUÉ DE LA CDPA
Discours sur l’état de la nation en trompe-l’œil :
quand la mise en scène remplace la démocratie
La CDPA a écouté avec lucidité le discours de monsieur Faure GNASSINGBE devant les députés. Derrière les formules bien tournées et la rhétorique de réforme, se dissimule une tout autre réalité : le Togo s’enlise dans une crise institutionnelle dissimulée par des artifices langagiers, sur fond de paupérisation massive et de régression démocratique assumée.
La CDPA a noté que ce discours proclame l’avènement de la 5[e] République comme un tournant historique. Mais ce tournant, loin d’être démocratique, est le fruit d’une révision constitutionnelle imposée sans référendum populaire. C’est donc un maquillage institutionnel au service d’un pouvoir verrouillé. L’Assemblée nationale reste l’apanage d’une seule famille politique, les contre-pouvoirs sont muselés, et le processus de refondation s’est fait sans la participation du peuple. La démocratie revendiquée n’est qu’une façade d’un régime centralisé, autoritaire, et farouchement fermé à la moindre idée d’alternance.
Monsieur Faure GNASSINGBÉ a évoqué l’équité, la justice sociale, la proximité. Mais comment parler d’équité quand sept Togolais sur dix vivent sous le seuil de pauvreté ? Quand les inégalités d’accès à l’eau, à l’énergie, à la santé ou à l’éducation entre Lomé et les zones rurales atteignent des sommets ? Aucun chiffre, aucun objectif, aucun plan concret n’a été annoncé pour inverser la tendance. Pire, le projet de loi de finances 2026, examiné dans une précipitation organisée, consacre l’essentiel des ressources à la dette et aux frais de fonctionnement, au détriment des investissements sociaux. Le peuple togolais n’a plus besoin de discours : il attend des actes.
Le discours se félicite du rôle du Togo comme médiateur régional et promoteur du panafricanisme. Mais quelle crédibilité accorder à un État silencieux face aux coups d’État constitutionnels ? À un régime qui réprime l’opposition chez lui, mais appelle au dialogue ailleurs ? À un gouvernement qui chute dans tous les classements mondiaux de gouvernance, de transparence et de liberté de la presse ? Le respect des droits humains à l’intérieur est le premier fondement de toute légitimité internationale. Le régime l’a manifestement oublié.
Le discours aligne des slogans économiques, mais les engagements budgétaires restent flous. La dette publique atteint 68 % du PIB, contractée au nom des Togolais, sans débat public, avec des emprunts à court terme qui hypothèquent l’avenir. Le secteur privé est étouffé par la corruption, l’arbitraire administratif, et une confiance absente. Sans justice fiscale, sans lutte réelle contre la prédation, sans accès équitable au crédit : il n’y aura pas de transformation, seulement la reproduction d’un système inégalitaire.
L’annonce de grâces présidentielles pourrait être saluée. Mais le silence assourdissant sur les prisonniers politiques interroge. Journalistes emprisonnés, syndicalistes réprimés, lanceurs d’alertes arbitrairement arrêtés ; mais aucune loi d’amnistie générale n’est proposée. On ne construit pas la paix en enfermant les voix dissidentes ; de même, on ne parle pas de justice quand on pratique la répression à tout vent.
Le Togo n’a pas besoin de discours rédigés par des plumes talentueuses. Il a besoin de rupture. De courage. De démocratie réelle. Le peuple n’est pas dupe : il voit, il vit, il souffre et il réclame non des hommages à ceux qui gouvernent, mais des comptes rendus à ceux qui subissent. Il exige qu’on ouvre les vannes d’une démocratie vivante, participative, équitable.
La CDPA appelle solennellement à :
· la libération immédiate de tous les prisonniers politiques ;
· la relecture urgente de la loi de finances 2026 pour en faire un outil de justice sociale ;
· la retraite politique des tenants d’un régime en place depuis plus de soixante ans ;
· la refondation constitutionnelle participative, menée avec le peuple et non contre lui.
Peuple togolais, lève-toi : la démocratie l’exige.
Lomé, le 3 décembre 2025
LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA CDPA
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Le discours prononcé le 2 décembre 2025 par Faure Gnassingbé, en sa qualité de président du Conseil des ministres, continue de susciter de vives réactions au sein de la classe politique togolaise. Parmi les voix les plus critiques, celle de Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais, qui a publié dans la soirée du 2 décembre un long commentaire sur sa page Facebook, dénonçant un discours qu’il qualifie de « propagande » et « en déphasage complet avec la réalité quotidienne des Togolais ».
Selon Nathaniel Olympio, plusieurs passages du discours présidentiel illustrent, selon lui, le fossé grandissant entre les déclarations officielles et la situation sur le terrain. Il cite notamment l’affirmation : « Chaque citoyen doit sentir que sa voix compte ». Pour l’opposant, cette phrase contredit les pratiques observées dans le pays.
Il évoque « la répression systématique » des manifestations citoyennes et politiques ainsi que l’absence de consultation populaire lors de l’adoption de la nouvelle Constitution : « Lorsqu’on a remplacé la Constitution, on n’a pas consulté les citoyens par référendum. Donc sa voix ne compte pas », écrit-il.
Le chef du Parti des Togolais revient également sur la déclaration présidentielle selon laquelle « l’opposition n’est pas un adversaire ». Nathaniel Olympio estime que cette assertion est en totale contradiction avec les réalités politiques : « On comprend pourquoi l’opposition est traitée comme un ennemi », déclare-t-il, citant une longue liste de figures politiques ou d’activistes arrêtés ou condamnés ces dernières années.
Selon lui, environ « 150 détenus politiques » seraient actuellement incarcérés au Togo.
L’autre point vivement critiqué concerne l’engagement réitéré de Faure Gnassingbé à faire de la lutte contre la corruption « une priorité absolue ». Pour Nathaniel Olympio, cet engagement n’a jamais été suivi d’effets concrets : il rappelle que l’Inspection générale des finances (IGF) avait mis en cause, en 2021, plusieurs acteurs dans un scandale portant sur plus de 500 milliards de francs CFA dans le secteur des hydrocarbures.
« Aucun compte ne leur a été demandé et ils sont libres », déplore-t-il.
Dans sa conclusion, Nathaniel Olympio appelle à un sursaut national et affirme que « les Togolais ne veulent plus de cette mascarade, ne veulent plus de ce régime, ne veulent plus de cette dictature ».
Une prise de position qui intervient au moment où le pays traverse une nouvelle phase politique marquée par la mise en place de la Ve République et par des tensions persistantes entre le pouvoir et l’opposition.
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Le Mouvement international des droits de l’enfant, de la femme, de l’homme veuf et de leur promotion sociale (MIDEFEHOPS) a lancé, à Kindu lundi 1er décembre, le projet « Appui à la préparation opérationnelle pour le pool des risques 4 en RDC ». Objectif : mieux préparer la communauté face aux risques d’inondations.
Le 1er décembre dernier, le Conseil d’administration de l’université de Paris a approuvé une hausse des frais d’inscriptions ciblant les étudiants étrangers non-européens. Cette mesure, […]
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Le club anglais de football Sunderland a annoncé, mardi 02 décembre, qu’il ne libérera pas les joueurs Noah Sadiki et Arthur Masuaku avant le 15 décembre afin qu'ils rejoignent la sélection nationale congolaise.
Les médias en ligne et les journaux publiés ce mercredi 3 décembre 2025 ont commenté l'annonce des Forces armées de la RDC (FARDC) qui confirment la reprise de plusieurs villages dans le Sud-Kivu à la suite de violents combats contre le M23-AFC.
À Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, le tribunal militaire de garnison a rendu, lundi 1ᵉʳ décembre, un verdict sévère après deux semaines d’audience. Sept prévenus ont été condamnés à la peine de mort, tandis que d’autres écopent de lourdes peines allant jusqu’à vingt ans de servitude pénale.
Deux militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) ont été tués mardi 2 décembre par des soldats de l’armée ougandaise (UPDF) lors d’une fusillade à Djugu-centre, à 75 km au nord de Bunia en Ituri ; un autre soldat FARDC est grièvement blessé.