"...Az idei Honvédelem Napja az állománygyűlést követően meglepetéssel is szolgált, ugyanis Dani Zoltán, a szerb hadsereg magyar származású, nyugállományú ezredese tett látogatást a győri alakulatnál, aki a délszláv háború idején véghez vitt, szakmai körökben mára legendássá vált tettéről osztotta meg élményeit a hallgatósággal. 1999. március 27-én, a NATO Jugoszláv Szövetségi Köztársaság ellen indított légitámadásakor ugyanis Dani Zoltán, a Belgrádot védő 3. Légvédelmi Rakétaosztály parancsnokaként megsemmisített egy bombázó harci repülőgépet az Észak-atlanti Szerződés szervezetének erőiből.
Noha hazánk ekkor már NATO tagállam volt, de Dani ezredes olyan szakmai felkészültségről, hivatástudatról és leleményességről tett tanúbizonyságot, ami minden légvédelmi rakétás számára tiszteletet parancsol, s egyszersmind hitet is táplál, hogy elavultnak vélt technikával is lehet meglepetést okozni a korszerűbb fegyverrendszerrel rendelkező ellenségnek. Dani Zoltán ugyanis Sz-125M Nyeva légvédelmi rakétarendszerrel, valamint egy átalakított P-18-as radarral semmisítette meg a korábban sebezhetetlennek tartott F-117-es lopakodót, köszönhetően professzionális taktikájának, valamint annak, hogy a támadó fél nem fordított kellő figyelmet a korszerűtlen fegyverrendszerek elleni védelemnek.
Túlzás nélkül állítható, hogy a lebilincselő – egyszerre humoros, és rendkívül tartalmas – előadás bearanyozta az idei Honvédelem Napját a 12. Arrabona Légvédelmi Rakétaezrednél."
Forrás: MH12/raketaezred.hu/Sályi Gergő törm.
Véhicules des observateurs européens le long de la ligne administrative (Archives B2 – Crédit : EUMM Georgia 2013)
(BRUXELLES2) La situation en Géorgie s’est tendue après l’incident mortel, survenu le long de la « ligne administrative » entre l’Abkhazie et la Géorgie. Un homme est, en effet, mort jeudi (19 mai) après une fusillade au point de passage Khurcha-Nabakevi (district de Zugdidi).
Fusillade sur la ligne de démarcation
L’information a été confirmée par les observateurs européens de la mission d’observation EUMM Georgia. Selon des témoins locaux contactés par les observateurs européens, ce sont les forces de sécurité armées d’Abkhazie qui ont tiré. Elles auraient traversé le pont qui sert de point de passage, en direction du territoire administré par Tbilissi.
Collecte d’information en cours
Les observateurs européens sont sur place. Il s’agit principalement de faire un suivi de la situation, de collecter des informations puis « d’informer directement les institutions de l’UE et les États membres ». « La mission restera sur le terrain aussi longtemps que nécessaire » précise-t-on au QG de la mission à Tbilissi.
La convocation du mécanisme de prévention est urgente
EUMM demande également « instamment que les enquêtes approfondies soient menées dans les meilleurs délais ». Et elle appelle toutes les parties à éviter toute action qui pourrait aggraver la situation. Les observateurs européens ont souligné « l’urgence supplémentaire » de « la reprise rapide » du mécanisme de prévention et de réponse aux incidents (IPRM) de Gali (voir encadré).
La responsabilité russe
Le ministre géorgien des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, un « acte criminel » dont « l’entière responsabilité incombe à la Fédération de Russie (qui a) le pouvoir de contrôle effectif de la région ». L’incident montre « la nécessité d’établir des mécanismes de sécurité internationales » a-t-il affirmé.
Une augmentation des tensions perceptible depuis plusieurs semaines
Les participants de la 66e réunion du Mécanisme de prévention et de réponse aux incidents (IRPM) à Ergneti (voir encadré), avaient déjà exprimé il y a quelques jours (le 16 mai) leur inquiétude sur une tension croissante. Ils notaient notamment pour la période d’avril une « forte augmentation » du nombre de détentions, surtout « en comparaison avec le nombre relativement faible » d’arrestation pendant la « période précédente », y compris pendant les vacances de Pâques. En février, Kęstutis Jankauskas, le chef de la mission européenne rappelait que « les tensions sont fréquentes et EUMM a un rôle clé pour éviter que cela ne dégénère ». Lire : La présence européenne en Géorgie pas superflue (Jankauskas)
(Leonor Hubaut)
Le mécanisme de prévention et de règlement des incidents (IRPM)
Créé en 2009, dans le cadre des discussions internationales de Genève, ce mécanisme permet aux acteurs présents (ONU, OSCE et EUMM) d’étudier les problèmes quotidiens de la population des zones occupées en Abkhazie et en Ossétie du Sud, de servir de médiateur et d’essayer de trouver des solutions. Il embrasse tous les effets du conflit. Cela peut aller de problèmes concrets — accès aux champs, irrigation… —, aux problèmes plus sensibles de détentions de personnes prises à travers les lignes de démarcation. L’IRPM se réunit actuellement uniquement à Ergneti, sur la ligne de démarcation avec l’Ossétie du sud. Les réunions organisées à Gali, au nord-ouest de la Géorgie, sur la ligne de démarcation avec l’Abkhazie, ne sont plus organisées depuis 2014.
Lire aussi :
Construit par le chantier Bath Iron Works, le destroyer USS Zumwalt a été livré le 20 mai à la flotte américaine. Premier d’une série de trois bâtiments furtifs conçus pour l’action littoral, le DDG 1000 avait vu sa construction débuter en 2009. Il sera mis en service officiellement au mois d’octobre avant de rejoindre sa base de San Diego.
Ce n'est qu'une étape mais l'annonce de plusieurs candidatures (six ou huit) - dont deux candidats pour l'ensemble du réseau (sept établissements en France dont ceux de Lorient, Brest et Saint-Quay Portrieux) - à la reprise des hôtels et restaurants des Gens de mer entretient l'espoir d'un nouveau départ. « On sent une grande solidarité autour de nous. Il ne se passe pas un jour sans que l'on nous demande si on va s'en sortir », soupire Marianne Gosse, qui gère l'établissement lorientais depuis quatorze ans.
Written by Loïc Burton
The Kurds are often hailed as the West’s most reliable partner in the fight against the Islamic State. From its victories in the border town of Kobani in Syria and in Sinjar in northern Iraq, the Kurds have taken advantage of the chaos in the region to get closer to achieving their dream of statehood.
On March 17, after the Syrian Democratic Forces (SDF)—under the umbrella of the Kurdish Democratic Union Party (PYD)—managed a streak of military victories, Kurdish leadership declared a federal region across much of northern Syria called Rojava. This in an attempt to formalize the semiautonomous zone controlled by Kurdish forces after five years of war, while falling short of complete independence from Damascus.
As a key ally in the coalition against ISIS, Syrian Kurds are in a much stronger position to bargain for their political autonomy. However this is anathema to both the Syrian and Turkish governments. The former—reinvigorated thanks to the Russian intervention—now believes that it could regain control over all of the country while the latter fears that increased Kurdish self-governance might increase tensions with its own Kurdish restive minority.
In Iraq, Masoud Barzani, president of the Iraqi Kurdistan Region, has announced his intentions of holding a referendum on independence by the end of the year—a first step toward achieving full-fledged statehood. However, some believe the referendum will be used to distract the population from more pressing problems such as the region’s flailing economy.
In February 2014, as a result of a dispute with Baghdad, the Kurdistan Regional Government (KRG) was cut off from its share of the federal budget. In June, with the emergence of ISIS, security spending skyrocketed while an influx of 2 million refugees and internally displaced persons added pressure to its infrastructure and service delivery. The final blow occurred in mid-2014 with the global drop in oil prices hitting the region particularly hard—oil revenues account for as much as 80–90% of the KRG’s budget.
In addition to these recent developments, the KRG struggles with perennial issues. In a population of 5.2 million, 1.4 million are on the government payroll Moreover the practice of “ghost-employees”—arms of the government claim more staff than they actually have to inflate their budgets—is widespread. All these factors combined create an unsustainable economic situation and threaten to stall the momentum gained against ISIS: security services are currently only paid every four months.
Looking beyond the borders of Syria and Iraq, Turkey is the most concerned about the Kurds for the reasons aforementioned. As its fight against the Kurdistan Worker’s Party—to which the PYD has close ties—in Turkey’s southeast intensifies, Ankara has bombed Kurdish fighters in Syria and allegedly tacitly helped ISIS to prevent Syrian Kurds from forming a contiguous entity along its southern border.
Turkey’s downing of a Russian fighter jet in November 2015 has put Ankara and Moscow at odds with each other. Since then, Russia has been much more inclined to support Syrian Kurds and the PYD, allowing the Rojava administration to establish its first overseas representative office in Moscow in February 2016.
Finally, the U.S. relation with the Kurds is complex: although the Kurds are reliable allies, Kurdish aspirations for autonomy complicate America’s strategic interests. Indeed, in addition to the risk of seeing the fragmentation of Iraq, American support for Syrian Kurds has increased tensions between the U.S. and Turkey—which allows the U.S. to use its military bases to conduct operations in the region.
Kurds are independent political actors whose interests are not always aligned with Washington. The coming months are essential for the future of their polity and the region as a whole.
Recommended Readings
Anne Barnard, “Syrian Kurds Hope to Establish a Federal Region in the Country’s North,” The New York Times (Mar. 16, 2016).
Zach Beauchamp, “America’s Kurdish problem: today’s allies against ISIS are tomorrow’s headache,” Vox (Apr. 8, 2016).
“Why Iraqi Kurdistan Is Struggling to Pay Its Bills,” Stratfor (Jan. 28, 2016).
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