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Updated: 2 weeks 10 min ago

Mali : JT TM2 du 06 Octobre 2016

Fri, 07/10/2016 - 20:24
Les titres
  1. Solidarité : C’est la semaine des personnes âgées ;
  2.  Education : Le comeback du syllabaire

Source : ORTM

Categories: Afrique

Maroc: suspense complet sur le futur vainqueur des législatives

Fri, 07/10/2016 - 20:11

Les Marocains votaient vendredi pour élire leurs députés dans un scrutin serré et au résultat imprédictible, où les islamistes à la tête du gouvernement de coalition depuis cinq ans tentent de conserver la majorité face à leurs rivaux « modernistes ».

Alors que le taux de participation, traditionnellement faible, est l’un des enjeux de ce scrutin, la fréquentation des bureaux de vote est restée limitée dans l’après-midi, après la prière et la fermeture des administrations pour le week-end, a constaté l’AFP dans le centre de Rabat.

A la mi-journée, le ministère de l’Intérieur, qui supervise le scrutin, a fait état d’une participation de 10% et d’un vote se déroulant « dans des conditions normales ».

Tout au long de la journée, l’Intérieur a publié des communiqués faisant état d’incidents mineurs (une urne brisée, une charrette de foin bloquant l’accès à un bureau…), d’accusations de tricherie soulevées de part et d’autre dans des bureaux isolés. Ces accusations ont pour la plupart été démenties par le ministère.

La presse locale a rapporté qu’un candidat du Parti islamiste justice et développement (PJD) avait été agressé et blessé à la sortie d’un bureau à Rabat. Toujours selon la presse, le PJD a déposé une plainte après une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrant un homme, filmé à son insu, introduisant des bulletins dans une urne à Kenitra, dans la région de Rabat.

« Je n’arrête pas de recevoir des plaintes de nos candidats, mais jusque-là il n’y a rien de vraiment sérieux. Je reste serein et confiant », a déclaré au site d’info en ligne Telquel le Premier ministre islamiste et secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane.

– Premiers résultats en soirée –

Près de 16 millions d’électeurs ont été appelés à voter pour élire leurs 395 députés, dans 92 circonscriptions et selon un système de liste à la proportionnelle. En 2007 et 2011, l’abstention avait été très élevée (63% et 55%).

Ces législatives s’annoncent comme un face-à-face serré entre le Parti authenticité et modernité (PAM), formation libérale dirigée par Ilyas el-Omari, et les islamistes du PJD.

Les bureaux de vote doivent fermer à 19H00 locales (18H00 GMT). De premiers résultats sont attendus dans la soirée, et le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad doit s’exprimer à minuit.

En l’absence de tout sondage, interdit depuis des semaines, il était très difficile de se faire une idée des tendances vendredi soir. « Personne, mais vraiment personne n’est en mesure de dire ou de prévoir (…) les résultats de ce soir », soulignait le chercheur Abdellah Tourabi, cité par le Huffington Post, voyant cependant le PJD comme « favori ».

Le PJD avait remporté une victoire historique en novembre 2011, quelques mois après une révision constitutionnelle menée par le roi pour calmer le « mouvement du 20 février », né dans le sillage du Printemps arabe.

Le PJD reste aujourd’hui la seule formation islamiste encore à la tête d’un gouvernement dans un pays de la région.

Le parti islamiste entend décrocher un deuxième mandat pour « continuer la réforme », avec toujours en arrière-plan le « référentiel » islamique, face au PAM qui se pose en « moderniste » et défenseur de la condition féminine.

Les semaines précédents le scrutin ont été marquées par un climat de défiance, avec scandale sexuel, accusations de coup bas et d’intox de part et d’autre.

Tout en se gardant bien de prendre de front le palais royal, le PJD a accusé de façon récurrente l’Intérieur, puissant ministère régalien avec un technocrate à sa tête, de partialité et d’agissements en sous-main pour favoriser la victoire du PAM.

Le ministère de l’Intérieur s’est lui engagé à organiser un scrutin « transparent », conformément aux « directives » du roi Mohammed VI.

Sur la trentaine de partis en lice, huit ont une audience véritablement nationale et peuvent espérer obtenir un groupe parlementaire, dont la Fédération de la gauche démocratique (FGD) et le parti Istiqlal, parti historique de la lutte pour l’indépendance.

PAM et PJD ont d’ores et déjà exclu toute alliance commune dans un futur gouvernement, alors que beaucoup d’observateurs pointent les possibles difficultés pour former la future majorité.

Selon la Constitution, le roi nomme le Premier ministre au sein du parti arrivé en tête des élections.

Categories: Afrique

Comment Alger protège le djihadiste Iyad Ag-Ghali avec l’aide de Paris

Fri, 07/10/2016 - 20:02
Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste Ansar Eddine, à Kidal, au Mali, en août 2012. CRÉDITS : ROMARIC OLLO HIEN/AFP C’est un geste de courtoisie diplomatique et militaire dont on se souviendra longtemps au ministère français de la défense. En 2014, alors qu’elle avait Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Eddine à portée de fusil, la France a choisi de prendre l’avis d’Alger avant d’agir, plutôt que de le « neutraliser » ou de le capturer vivant.

Pas si peu fiers de cette marque de considération, les Algériens envoient àParis un message aussi clair que l’eau de roche : « Ne vous occupez pas d’Iyad. Nous en faisons notre affaire. »

On connaît bien la suite de cette consultation franco-algérienne : Iyad Ag-Ghali en a tiré profit pour disparaître des écrans radar. Mieux, le chef djihadiste a reconstitué Ansar Eddine, sorti, comme tous les autres mouvements djihadistes, du Sahel, zone déstabilisée par l’opération militaire française « Serval » de janvier 2013.

A la tête d’une « katiba »

A la différence des autres figures emblématiques du djihad sahélien importés d’Algérie, tels Mokhtar Belmokhtar ou feu Abou Zeid, Iyad Ag-Ghali est un notable touareg malien. Il a pu ainsi se servir de cette qualité d’autochtone pour élargir la base de recrutement de ses combattants au-delà de la seule communauté touareg. Résultat : on trouve aujourd’hui encore dans les rangs d’Ansar Eddine, non seulement des djihadistes étrangers, mais aussi des ressortissants maliens appartenant à différents groupes ethnolinguistiques tels que les Bambara, les Peuls, les Soninké.

Amadou Koufa, le leader du Front de libération du Macina (FLM), tout dernier-né des groupes djihadistes maliens, implanté dans la région de Mopti, au centre du pays, fut d’ailleurs un prédicateur proche du chef d’Ansar Eddine. Dans sa stratégie de reconstitution de son mouvement, qui n’est en réalité qu’une sorte de katiba d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Iyad Ag-Ghali a également pu compter sur ses contacts pour s’approvisionner en Libye, pays devenu une sorte de supermarché à ciel ouvert d’où partent toutes sortes d’armes et de munitions en circulation dans la bande sahélo-saharienne.

Selon l’ambassadeur de Libye à Paris, Alshiabani Abuhamoud – qui représente le gouvernement de Faïz Serradj – pas moins de 20 millions de munitions de toutes fabrications ont été sorties des magasins après la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011. Si certains stocks sont restés en Libye, d’autres, en revanche, ont pris le chemin de l’étranger pour se retrouverdans les mains des groupes djihadistes, de Boko Haram à Ansar Eddine, en passant par le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Ensemble, l’enrôlement de nouvelles recrues issues des communautés locales et le circuit d’approvisionnement en armes à partir de la Libye expliquent le retour en force d’Iyad Ag-Ghali sur le théâtre djihadiste malien.

Assurance-vie tribale

En dépit de la montée en puissance de la capacité de nuisance d’Ansar Eddine, le cas Iyad Ag-Ghali ne semble être la priorité ni de la France ni de l’Algérie. Encore moins du Mali, confronté à d’autres urgences. Occupés àpourchasser Mokhtar Belmokhtar, auteur de la spectaculaire attaque du site gazier d’In-Amenas en janvier 2013, les Algériens ne se préoccupent pas du chef d’Ansar Eddine, tant qu’il reste sévir au Mali. Pour des raisons différentes, celui que le spécialiste des mouvements djihadistes au Sahel, Lemine Ould Salem, présente comme un immense poète et un grand amateur de musique converti au salafisme rigoureux, n’est pas dans le viseur des forces et des services de renseignement français. En effet, à Paris on s’en tient toujours à la promesse de 2014 de l’Algérie, interlocuteur incontournable pour gagner la plus petite guerre au Sahel, de s’occuper du« cas Iyad ». Avec cette posture, Paris évite de froisser Alger, qui lui avait accordé d’énormes facilités aux premiers jours de « Serval », dont l’approvisionnement en carburant et en produits d’intendance (eau, nourriture…) des forces françaises basées sur la frontière algéro-malienne.

Mais, au-delà des considérations d’agendas cachés des uns et des autres, Iyad Ag-Ghali est un notable touareg appartenant à la puissante tribu des Ifoghas qui vit à cheval entre le Mali, le Niger et l’Algérie. Les Ifoghas ont pris une part active dans la libération des derniers otages français au Sahel (2013 et 2015), tout comme dans celle des diplomates algériens enlevés en avril 2012, au tout début de l’occupation du nord du Mali par les groupes djihadistes. Paris et Alger n’ont donc aucun intérêt à se mettre ces Touaregs-là à dos.

Bien qu’il se soit totalement investi dans le djihad sur fond d’idéologie salafiste extrémiste, Iyad Ag-Ghali est toujours considéré par sa communauté comme l’un des siens, qu’elle n’a pas perdu espoir de ramenerà la raison. Il n’est d’ailleurs un secret pour personne que le chef d’Ansar Eddine continue de jouir d’une certaine estime de la part de plusieurs dirigeants de la rébellion armée signataires de l’accord de sortie de la crise au nord du Mali, officialisé en février 2015 à Alger.

Lemine Ould Salem, auteur de Le Ben Laden du Sahel : sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar, décrypte : « Le statut de chef traditionnel d’Iyad Ag-Ghali peut expliquer la bienveillance dont il jouit encore. Certains se disent là-bas que les choses vont finir par se tasser, on trouvera alors le moyen de récupérer Iyad. »

En attendant son retour dans les rangs, Iyad Ag-Ghali se balade entre la frontière algéro-malienne et le nord du Mali qu’il arpente depuis la première rébellion touareg des années 1980.

Seidik Abba est journaliste et écrivain, auteur d’Entretiens avec Boubakar Ba, un Nigérien au destin exceptionnel, (éd. L’Harmattan, 2015).

Seidik Abbachroniqueur

Le Monde Afrique

Source : http://lemonde.fr/

Categories: Afrique

Attentat contre le président rwandais Habyarimana: l’enquête relancée en France

Fri, 07/10/2016 - 19:50

L’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, épisode déclencheur du génocide des Tutsi, n’est pas terminée: les juges ont demandé l’audition d’un ancien militaire entré en dissidence, qui accuse l’actuel chef de l’Etat Paul Kagame.

Réfugié en Afrique du Sud où il a fait l’objet d’au moins deux tentatives d’assassinat, condamné à 24 ans de prison au Rwanda, l’ancien général rwandais Faustin Kayumba Nyamwasa est aussi visé par la justice française.

En 2006, ce cofondateur de l’ex-rébellion tutsi du Front patriotique rwandais (FPR) faisait partie des neuf personnes visées par des mandats d’arrêt lancés par l’ex-juge Jean-Louis Bruguière contre des proches de Paul Kagame, un acte qui avait poussé Kigali à rompre ses relations diplomatiques avec Paris.

Si une détente s’est amorcée depuis, Kigali accuse toujours l’armée française d’avoir été impliquée dans le génocide et déplore la lenteur de la justice à juger les génocidaires exilés en France.

Sept mandats d’arrêt ont été levés après les mises en examen (inculpations) en 2008 et 2010 des protagonistes, qui veulent un non-lieu dans cette enquête, ouverte à Paris car l’équipage de l’avion abattu dans lequel se trouvait le président rwandais était français.

Le camp Kagame veut pour preuve de son innocence les expertises techniques présentées début 2012 par les juges Marc Trévidic et Nathalie Poux, qui avaient cité comme zone de tir des missiles « la plus probable » un camp alors tenu par la garde présidentielle du Hutu Juvénal Habyarimana.

Des éléments renforçant la thèse d’un attentat commis par des extrémistes hutu pour se débarrasser d’un président jugé trop modéré, comme l’a conclu une commission d’enquête au Rwanda, où le FPR a pris le pouvoir en mettant fin au génocide.

– Témoin-clé ou manoeuvre? –

Toujours officiellement visé par un mandat d’arrêt, Faustin Kayumba n’a pas été interrogé, malgré les demandes précédentes des juges français à l’Afrique du Sud. L’enquête avait été close, une première fois à l’été 2014, puis une deuxième fois début 2016, dans l’attente des réquisitions du parquet de Paris et de la décision finale des juges d’instruction.

Mais M. Kayumba, devenu un opposant à Paul Kagame, a renouvelé sa demande pour être entendu, ont rapporté à l’AFP des sources proches du dossier et judiciaire. Cette fois, il y a ajouté une déposition devant notaire, à Pretoria le 23 juin, où il met à nouveau directement en cause le président rwandais comme instigateur de l’attentat.

Au soir du 6 avril 1994, il aurait appris de la bouche de Paul Kagame lui-même que « l’avion du président Habyarimana avait été abattu par (nos) propres troupes » du FPR, selon sa déposition dont l’AFP a eu connaissance.

« Les planificateurs sont Paul Kagame, James Kabarebe (actuel ministre de la Défense) et Charles Kayonga », les deux derniers faisant partie des mis en examen. « Ces trois utilisaient un réseau distinct et secret de communications en ayant recours à des émetteurs-récepteurs portables », accuse encore Faustin Kayumba, qui donne aussi les noms de deux exécutants, les mêmes que ceux visés dans l’enquête.

De son côté, Faustin Kayumba se met lui-même hors de cause et réfute les versions des témoins du juge Bruguière, dont certains s’étaient rétractés.

Avocat, avec son confrère Bernard Maingain, des sept mis en examen, Me Leon Lef Forster fustige « une énième manoeuvre dilatoire qui vise à retarder un non-lieu inéluctable ». « C’est un opposant assumé, dont le but est de nuire avant la prochaine présidentielle », prévue en 2017 et à laquelle Paul Kagame briguera un troisième mandat.

Pour les avocats de parties civiles interrogés par l’AFP, Faustin Kayumba doit être interrogé par les juges.

« Il a au moins autant de crédit que les autres », estime Me Emmanuel Bidanda, qui défend la famille d’un membre de l’équipage du Falcon 50 du président Habyarimana.

« Ce document est intéressant mais insuffisant. Il faut un interrogatoire contradictoire », soutient aussi Me Jean-Yves Dupeux, avocat de deux enfants de Juvénal Habyarimana.

« Nous espérons qu’il n’y aura aucun obstacle diplomatique », ajoute de son côté Me Philippe Meilhac, l’avocat de la veuve de l’ex-président, Agathe Habyarimana.

Categories: Afrique

Libye: combats meurtriers à Syrte, un journaliste néerlandais tué

Sun, 02/10/2016 - 23:24

Un journaliste néerlandais a été tué dimanche en Libye en couvrant les combats entre les forces du gouvernement d’union nationale (GNA) et l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) à Syrte, selon une source médicale.

Huit soldats des forces loyalistes et au moins 10 jihadistes ont été tués dans les affrontements qui ont éclaté dimanche dans ce bastion de l’EI que les troupes loyalistes tentent de reprendre depuis cinq mois.

« Un journaliste néerlandais a été tué aujourd’hui, touché à la poitrine par un sniper de l’EI alors qu’il couvrait les combats à Syrte », a indiqué à l’AFP le docteur Akram Gliwan, porte-parole de l’Hôpital central de Misrata où sont soignés les blessés des forces progouvernementales.

Il a précisé qu’il s’agit du journaliste Jeroen Oerlemans et que sa dépouille « se trouve actuellement à l’hôpital » de la ville de Misrata, située à quelque 200 km à l’ouest de Syrte et siège du commandement des forces du GNA.

Oerlemans travaillait en Libye notamment pour l’hebdomadaire belge Knack, qui confirme sa mort.

La mort du journaliste survient alors que de nouveaux combats ont éclaté dimanche à Syrte (450 km à l’est de Tripoli).

L’hôpital de campagne installé par les forces du GNA à Syrte a fait état de la mort de huit soldats loyalistes. En outre, l’Hôpital central de Misrata dit avoir admis 57 combattants pro-GNA blessés.

« Nos forces progressent » dans le quartier où se sont retranchés les derniers combattants de l’EI, et ont combattu un groupe « qui tentait de fuir » la ville, ont indiqué les forces progouvernementales dans un communiqué.

« Au moins dix cadavres » de jihadistes ont été trouvés, ont-elles ajouté.

Sur Twitter, l’EI a dit avoir infligé des pertes aux forces pro-GNA donnant un bilan de 64 morts ou blessés.

Lancée le 12 mai, l’opération de reconquête de Syrte progresse par à-coups, l’armée lançant régulièrement de nouvelles offensives entrecoupées de périodes de calme.

Samedi, les avions militaires des forces du GNA ont effectué « six sorties » pour préparer le terrain « à l’avancée des troupes » vers le réduit jihadiste situé dans l’est de la ville. Ces dernières sont également soutenues par des frappes américaines, dont le nombre s’élèvent à 177 depuis le 1er août, selon le centre de commandement pour l’Afrique (Africom).

Les forces pro-GNA ont reconquis la majeure partie de la ville mais les combats ont fait plus de 450 morts et quelque 2.500 blessés au sein de ces forces. Le bilan des morts dans les rangs des combattants de l’EI reste inconnu.

Une défaite de l’EI à Syrte serait un coup dur pour le groupe extrémiste qui a connu des échecs militaires en Irak et en Syrie ces derniers mois.

Jeroen Oerlemans est le premier occidental et le deuxième journaliste à trouver la mort en couvrant les combats à Syrte. Le journaliste libyen Abdelqader Fsouk avait été tué en juillet dernier.

Categories: Afrique

Libye: combats meurtriers à Syrte, un journaliste néerlandais tué

Sun, 02/10/2016 - 21:20

Un journaliste néerlandais a été tué dimanche en Libye en couvrant les combats entre les forces du gouvernement d’union nationale (GNA) et l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) à Syrte, selon une source médicale.

Huit soldats des forces loyalistes et au moins 10 jihadistes ont été tués dans les affrontements qui ont éclaté dimanche dans ce bastion de l’EI que les troupes loyalistes tentent de reprendre depuis cinq mois.

« Un journaliste néerlandais a été tué aujourd’hui, touché à la poitrine par un sniper de l’EI alors qu’il couvrait les combats à Syrte », a indiqué à l’AFP le docteur Akram Gliwan, porte-parole de l’Hôpital central de Misrata où sont soignés les blessés des forces progouvernementales.

Il a précisé qu’il s’agit du journaliste Jeroen Oerlemans et que sa dépouille « se trouve actuellement à l’hôpital » de la ville de Misrata, située à quelque 200 km à l’ouest de Syrte et siège du commandement des forces du GNA.

Oerlemans travaillait en Libye notamment pour l’hebdomadaire belge Knack, qui confirme sa mort.

La mort du journaliste survient alors que de nouveaux combats ont éclaté dimanche à Syrte (450 km à l’est de Tripoli).

L’hôpital de campagne installé par les forces du GNA à Syrte a fait état de la mort de huit soldats loyalistes. En outre, l’Hôpital central de Misrata dit avoir admis 57 combattants pro-GNA blessés.

« Nos forces progressent » dans le quartier où se sont retranchés les derniers combattants de l’EI, et ont combattu un groupe « qui tentait de fuir » la ville, ont indiqué les forces progouvernementales dans un communiqué.

« Au moins dix cadavres » de jihadistes ont été trouvés, ont-elles ajouté.

Sur Twitter, l’EI a dit avoir infligé des pertes aux forces pro-GNA donnant un bilan de 64 morts ou blessés.

Lancée le 12 mai, l’opération de reconquête de Syrte progresse par à-coups, l’armée lançant régulièrement de nouvelles offensives entrecoupées de périodes de calme.

Samedi, les avions militaires des forces du GNA ont effectué « six sorties » pour préparer le terrain « à l’avancée des troupes » vers le réduit jihadiste situé dans l’est de la ville. Ces dernières sont également soutenues par des frappes américaines, dont le nombre s’élèvent à 177 depuis le 1er août, selon le centre de commandement pour l’Afrique (Africom).

Les forces pro-GNA ont reconquis la majeure partie de la ville mais les combats ont fait plus de 450 morts et quelque 2.500 blessés au sein de ces forces. Le bilan des morts dans les rangs des combattants de l’EI reste inconnu.

Une défaite de l’EI à Syrte serait un coup dur pour le groupe extrémiste qui a connu des échecs militaires en Irak et en Syrie ces derniers mois.

Jeroen Oerlemans est le premier occidental et le deuxième journaliste à trouver la mort en couvrant les combats à Syrte. Le journaliste libyen Abdelqader Fsouk avait été tué en juillet dernier.

Categories: Afrique

Libye: 18 morts dans des combats à Syrte entre loyalistes et l’EI

Sun, 02/10/2016 - 20:37

Huit soldats des forces loyalistes et au moins 10 jihadistes ont été tués dimanche dans des combats à Syrte, bastion du groupe Etat islamique (EI) que tente de reprendre depuis cinq mois le gouvernement libyen d’union nationale.

« Nos forces progressent » dans le quartier où se sont retranchés les derniers combattants de l’EI, et ont combattu un groupe « qui tentait de fuir » la ville, ont indiqué les forces progouvernementales dans un communiqué.

« Au moins dix cadavres » de jihadistes ont été trouvés, ont-elles ajouté.

Dans les rangs des forces du gouvernement d’union nationale (GNA), huit soldats ont trouvé la mort, selon la page Facebook de l’hôpital de campagne installé par ces forces à Syrte.

Vingt-quatre combattants pro-GNA, blessés dans les affrontements dimanche, ont été admis à l’hôpital de Misrata, une ville située à mi-chemin entre Syrte et Tripoli où se trouve le commandement de ces forces.

Lancée le 12 mai, l’opération de reconquête de Syrte progresse par à-coups, l’armée lançant régulièrement de nouvelles offensives entrecoupées de périodes de calme.

Samedi, les avions militaires des forces du GNA ont effectué « six sorties » pour préparer le terrain « à l’avancée des troupes » vers le réduit jihadiste situé dans l’est de la ville. Ces dernières sont également soutenues par des frappes américaines, dont le nombre s’élèvent à 177 depuis le 1er août, selon le centre de commandement pour l’Afrique (Africom).

Les forces pro-GNA ont reconquis la majeure partie de la ville située à 450 km à l’est de Tripoli, mais les combats ont fait plus de 450 morts et quelque 2.500 blessés au sein de ces forces. Le bilan des morts dans les rangs des combattants de l’EI reste inconnu.

Une défaite de l’EI à Syrte serait un coup dur pour le groupe sunnite ultraradical qui a connu des échecs militaires en Irak et en Syrie ces derniers mois.

Categories: Afrique

Libye: 18 morts dans des combats à Syrte entre loyalistes et l’EI

Sun, 02/10/2016 - 18:32

Huit soldats des forces loyalistes et au moins 10 jihadistes ont été tués dimanche dans des combats à Syrte, bastion du groupe Etat islamique (EI) que tente de reprendre depuis cinq mois le gouvernement libyen d’union nationale.

« Nos forces progressent » dans le quartier où se sont retranchés les derniers combattants de l’EI, et ont combattu un groupe « qui tentait de fuir » la ville, ont indiqué les forces progouvernementales dans un communiqué.

« Au moins dix cadavres » de jihadistes ont été trouvés, ont-elles ajouté.

Dans les rangs des forces du gouvernement d’union nationale (GNA), huit soldats ont trouvé la mort, selon la page Facebook de l’hôpital de campagne installé par ces forces à Syrte.

Vingt-quatre combattants pro-GNA, blessés dans les affrontements dimanche, ont été admis à l’hôpital de Misrata, une ville située à mi-chemin entre Syrte et Tripoli où se trouve le commandement de ces forces.

Lancée le 12 mai, l’opération de reconquête de Syrte progresse par à-coups, l’armée lançant régulièrement de nouvelles offensives entrecoupées de périodes de calme.

Samedi, les avions militaires des forces du GNA ont effectué « six sorties » pour préparer le terrain « à l’avancée des troupes » vers le réduit jihadiste situé dans l’est de la ville. Ces dernières sont également soutenues par des frappes américaines, dont le nombre s’élèvent à 177 depuis le 1er août, selon le centre de commandement pour l’Afrique (Africom).

Les forces pro-GNA ont reconquis la majeure partie de la ville située à 450 km à l’est de Tripoli, mais les combats ont fait plus de 450 morts et quelque 2.500 blessés au sein de ces forces. Le bilan des morts dans les rangs des combattants de l’EI reste inconnu.

Une défaite de l’EI à Syrte serait un coup dur pour le groupe sunnite ultraradical qui a connu des échecs militaires en Irak et en Syrie ces derniers mois.

Categories: Afrique

Les observateurs de l’UE au Gabon étaient sur écoute, assure un hebdo français

Sun, 02/10/2016 - 18:18

Les services secrets gabonais ont placé sur écoute des membres de la mission d’observation déployée par l’Union européenne pour l’élection du 27 août et dont les conversations attestent de leurs doutes sur la sincérité du résultat, affirme l’hebdomadaire français Le Journal du Dimanche.

L’article du JDD, intitulé « Watergate au Gabon », a été qualifié d’opération d' »enfumage » par les autorités gabonaises. La mission « n’avait pas d’information comme quoi elle était sous écoute », a déclaré une porte-parole de l’UE.

L’hebdomadaire mentionne des extraits d’une vingtaine d’enregistrements, sans préciser comment il les a obtenus, et écrit qu’une des personnes écoutées a « formellement identifié sa propre voix ».

Pour le journal, « les conversations enregistrées révèlent de lourdes suspicions de trucage » de la présidentielle, officiellement remportée par le président sortant Ali Bongo Ondimba face au candidat de l’opposition Jean Ping.

« Ils sont en train de chercher comment tricher et que ça ne se voit pas trop », déclare fin août un membre de la mission de l’UE, non identifié, selon un de ces extraits. « Des urnes sont en cours d’acheminement à Libreville et vont faire la différence », ajoute-t-il.

Le 30 août, le responsable de la sécurité de la mission européenne signale à un interlocuteur qu’il y a eu « des modifications de chiffres cette nuit sur Wikipedia ». « Ils ont gonflé la population du Haut-Ogooué ! C’est pas encourageant », poursuit-il.

Le lendemain, la victoire d’Ali Bongo est proclamée avec moins de 6.000 d’avance, grâce à un score de 95% dans le Haut-Ogooué (sud-est), fief de la famille Bongo, où la participation annoncée est de 99,93% des voix.

« Ils ont fait exactement ce que j’espérais qu’ils n’allaient pas faire », commente la chef adjointe de la mission de l’UE dans un échange cité par le JDD.

Pendant deux jours, des émeutes et des pillages ont éclaté dans le pays faisant trois morts selon le gouvernement et plusieurs dizaines selon l’opposition. Nombre de familles cherchent encore des parents disparus au moment des violences.

Jean Ping avait alors saisi la Cour constitutionnelle qui a rejeté son recours et Ali Bongo a officiellement été investi mardi pour un deuxième mandat.

Venus à l’invitation du gouvernement, les observateurs européens s’étaient montrés très critiques à l’issue du processus électoral, affirmant officiellement que l’analyse des résultats révélait « une évidente anomalie ».

Vendredi, le gouvernement gabonais avait annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la mission de l’UE au motif de « dysfonctionnements dommageables » en son sein.

Le ministre de la Communication Alain-Claude Bilie-By-Nze a donc estimé dimanche que l’article du JDD n’était qu’un « contre-feu ». « C’est de l’enfumage pour maquiller l’implication de certains observateurs de l’Union européenne en faveur de l’opposition », a-t-il ajouté. « Cette mission est sortie de son rôle: elle n’a été ni neutre, ni impartiale. »

L’UE a rejeté ces accusations, assurant que sa mission avait travaillé en respectant les principes de « neutralité et de non interférence ». Les observateurs européen, ont « travaillé, comme toujours, dans la pleine transparence en communiquant avec toutes les parties », a ajouté la porte-parole de l’UE.

Categories: Afrique

Mali : Déclaration du Mouvement vert jaune rouge suite à la déclaration de l’Ambassadeur des USA au Mali

Sun, 02/10/2016 - 17:49
Excellence Paul Folmsbee, ambassadeur des Etats-Unis au Mali, le Mouvement vert jaune rouge, par ma voix voudrais bien vous exprimer toute sa surprise  par votre récente sortie à l’allure d’une injonction au Gouvernement malien. Au Mali, en Afrique et dans le monde, nombreux sont les citoyens maliens qui ont été étonnés par votre déclaration préliminaire à la presse le mardi 27 septembre 2016. Sans tenir compte du fait que le Mali, par la célébration du 56ème anniversaire de son indépendance le 22 septembre 2016, a voulu rappeler au monde entier sa souveraineté, vous avez décidé, sans preuve, d’ordonner à son Gouvernement de « mettre fin à tous liens à la fois publics et privés avec le GATIA, un groupe de milice armée qui ne contribue pas à ramener la paix dans le nord du Mali ». Autrefois, cité parmi les meilleurs élèves de la démocratie en Afrique, vous convenez avec nous que le Mali peine de nos jours à être un état souverain. Chaque jour que Dieu fait, la souveraineté du  pays de Modibo Keita souffre des actes de certains de ses partenaires sur la scène internationale. Les velléités d’un état chimérique de l’Azawad n’est qu’un  prétexte fallacieux qui cache mal les véritables enjeux géopolitiques et géostratégiques qui placent de façon malheureuse notre pays dans l’actualité. Excellence, Monsieur l’Ambassadeur, nous saluons les Etats-Unis pour l’amitié témoignée à notre pays depuis l’accueil mémorable du Président Modibo Kéita par le Président Kennedy et surtout pour l’engagement du peuple américain aux côtés du peuple malien dans ses efforts de développement. Représentant d’un peuple ami du peuple malien, nous constatons que votre récente sortie est des plus ambiguës et montre le degré de votre neutralité dans la crise communautaire qui oppose les Imghad aux Ifoghas. Par votre déclaration vous cachez difficilement votre partie pris pour un des belligérants : La CMA. Excellence Monsieur l’Ambassadeur, votre récente sortie que nous qualifions de plus hasardeuse vient de nous convaincre des difficultés du Mali à rétablir une paix durable sur son territoire, à Kidal. Un proverbe  malien nous enseigne qu’on ne pourra jamais retrouver une aiguille, tant qu’elle est sous le pied de celui qui la cherche. Le Mali peut et doit douter de la sincérité de certains de ses amis qui se disent engager à l’aider à rétablir  son intégrité territoriale  et à y faire régner une paix durable, afin d’y prendre à bras le corps le développement global et intégré. « Le GATIA, un groupe de milice armée qui ne contribue pas à ramener la paix dans le nord du Mali », avez-vous estimé. Non, nous constatons que les victoires incontestables du GATIA sur les protégés des occidentaux, rendant du coup caduc le fameux Accord d’Alger,  dont les difficultés de mise en œuvre nous enseignent qu’il n’est qu’un ramassis de désaccords, vous a rendu fébrile. Excellence Monsieur l’Ambassadeur des USA au Mali, vous représentez dans notre pays l’une des plus grandes puissances internationales. Par conséquent, vous avez à votre disposition plusieurs canaux d’informations qui doivent vous aider à éviter d’emboucher la trompette de la CMA, en devenant à tord l’avocat défenseur des sécessionnistes. Excellence Monsieur l’Ambassadeur, votre déclaration a été fortement influencée par la propagande mensongère des ennemis de la paix au Mali, et non moins tuteurs des terroristes, quand ils ne le sont pas eux-mêmes. Excellence vous êtes l’ambassadeur d’une nation qui croit en Dieu, à la vérité et à la justice. Par votre déclaration, vous faites une grosse injustice au Mali et au GATIA. Excellence Monsieur l’Ambassadeur, vous rendrez un grand service au Mali en l’aidant à assurer la présence de son administration et de son armée sur tout le territoire, afin que les services sociaux de base soient une réalité partout et pour tous. Bamako, le  2 octobre 2016 Yagaré Baba Diakité Président du Mouvement  Vert-Jaune-Rouge
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Mali : La page facebook de maliactu est plus regardée que le JT de l’ORTM

Sun, 02/10/2016 - 15:42
Diffusée par voie hertzienne, l’ORTM Télévision nationale ne touche aujourd’hui que 15 % du territoire malien.

l’ORTM est devenu la télévision navet de Bozolla, terme désignant l’ensemble des programmes jugés comme ayant une valeur culturelle moindre ou approximative, par rapport à l’ensemble des émissions télévisuelles proposées, dont l’objectif serait, avant tout, de proposer des sujets racoleurs, des reportages et des émissions sur ces chapiteaux qu’animent les groupes politiques de la mouvance, destinées à endormir le peuple, plutôt que de lui fournir des informations sur des sujets qui intéressent son avenir et celui du pays, ou des informations internationales, importantes par leurs répercussions sur son destin.

Le manque d’intérêt et d’équilibre dans le choix de la plupart des émissions proposées et les nombreuses rediffusions, à caractère plutôt politicien et populiste, tendent à ranger cette offre parmi les déceptions de notre temps

La propagande politique à très forte dose, relayant les sorties de ceux qui travaillent à la réélection du chef, les reportages à sens unique qui durent des heures ont pris littéralement le dessus.

Aucun débat contradictoire sur les problèmes de notre société et, pour ce qui est la conception d’une télé intelligente attrayante, on peut aisément deviner que celle-ci n’apporterait rien, non plus, à la construction et à l’éducation des jeunes béninois que des professionnels sérieux de télé devraient largement prendre en compte pour la confection de leurs programmes.

Les Maliens se tournent désormais vers des alternatives, notamment les réseaux sociaux.

Ils sont des millions de Maliens à visiter, partager, commenter et liker les articles et vidéos diffusés en continue sur la page facebook du journal en ligne maliactu.net https://www.facebook.com/maliactu/.

Ce chiffre est en augmentation constate.

Ce serait, bien évidemment, la rançon des nominations partisanes dans notre pays et de la trop grande présence du pouvoir dans les institutions. L’ORTM n’a semble t-il pas échappé à la règle.

la redaction

maliactu.net

 

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Les observateurs de l’UE au Gabon étaient sur écoute, assure un hebdo français

Sun, 02/10/2016 - 11:41

Les services secrets gabonais ont placé sur écoute des membres de la mission d’observation déployée par l’Union européenne pour l’élection du 27 août et les conversations attestent de leurs doutes sur la sincérité du résultat, affirme l’hebdomadaire français Le Journal du Dimanche.

Dans un article intitulé « Watergate au Gabon », le JDD publie des extraits d’une vingtaine d’enregistrements, sans préciser comment il les a obtenus, et écrit qu’une des personnes écoutées a « formellement identifié sa propre voix ».

Pour le journal, « les conversations enregistrées révèlent de lourdes suspicions de trucage des résultats », qui ont donné gagnant le président sortant Ali Bongo Ondimba face au candidat de l’opposition Jean Ping.

« Ils sont en train de chercher comment tricher et que ça ne se voit pas trop », déclare fin août un membre de la mission de l’UE, non identifié, selon un de ces extraits. « Des urnes sont en cours d’acheminement à Libreville et vont faire la différence », ajoute-t-il.

Le 30 août, le responsable de la sécurité de la mission européenne, un certain Pierre B. qui est « la principale cible des services gabonais » selon le JDD, signale à un interlocuteur qu’il y a eu « des modifications de chiffres cette nuit sur Wikipedia ». « Ils ont gonflé la population du Haut-Ogooué ! C’est pas encourageant », poursuit-il.

Le lendemain, la victoire d’Ali Bongo est proclamée avec moins de 6.000 d’avances, grâce à un score de 95% dans le Haut-Ogooué (sud-est), fief de la famille Bongo, où la participation annoncée est de 99,93% des voix.

« Ils ont fait exactement ce que j’espérais qu’il n’allait pas faire », commente le jour-même la chef adjointe de la mission de l’UE dans un échange avec Pierre B. cité par le JDD.

Pendant deux jours, des émeutes et des pillages ont éclaté dans le pays faisant trois morts selon le gouvernement et plusieurs dizaines selon l’opposition. Jean Ping avait alors saisi la Cour constitutionnelle qui a rejeté son recours et Ali Bongo a officiellement été investi mardi pour un deuxième mandat.

Venus à l’invitation du gouvernement, les observateurs européens s’étaient montrés très critiques à l’issue du processus électoral, affirmant officiellement que l’analyse des résultats de la présidentielle en faveur d’Ali Bongo révélait « une évidente anomalie ».

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Les observateurs de l’UE au Gabon étaient sur écoute, assure un hebdo français

Sun, 02/10/2016 - 11:34

Les services secrets gabonais ont placé sur écoute des membres de la mission d’observation déployée par l’Union européenne pour l’élection du 27 août et les conversations attestent de leurs doutes sur la sincérité du résultat, affirme l’hebdomadaire français Le Journal du Dimanche.

Dans un article intitulé « Watergate au Gabon », le JDD publie des extraits d’une vingtaine d’enregistrements, sans préciser comment il les a obtenus, et écrit qu’une des personnes écoutées a « formellement identifié sa propre voix ».

Pour le journal, « les conversations enregistrées révèlent de lourdes suspicions de trucage des résultats », qui ont donné gagnant le président sortant Ali Bongo Ondimba face au candidat de l’opposition Jean Ping.

« Ils sont en train de chercher comment tricher et que ça ne se voit pas trop », déclare fin août un membre de la mission de l’UE, non identifié, selon un de ces extraits. « Des urnes sont en cours d’acheminement à Libreville et vont faire la différence », ajoute-t-il.

Le 30 août, le responsable de la sécurité de la mission européenne, un certain Pierre B. qui est « la principale cible des services gabonais » selon le JDD, signale à un interlocuteur qu’il y a eu « des modifications de chiffres cette nuit sur Wikipedia ». « Ils ont gonflé la population du Haut-Ogooué ! C’est pas encourageant », poursuit-il.

Le lendemain, la victoire d’Ali Bongo est proclamée avec moins de 6.000 d’avances, grâce à un score de 95% dans le Haut-Ogooué (sud-est), fief de la famille Bongo, où la participation annoncée est de 99,93% des voix.

« Ils ont fait exactement ce que j’espérais qu’il n’allait pas faire », commente le jour-même la chef adjointe de la mission de l’UE dans un échange avec Pierre B. cité par le JDD.

Pendant deux jours, des émeutes et des pillages ont éclaté dans le pays faisant trois morts selon le gouvernement et plusieurs dizaines selon l’opposition. Jean Ping avait alors saisi la Cour constitutionnelle qui a rejeté son recours et Ali Bongo a officiellement été investi mardi pour un deuxième mandat.

Venus à l’invitation du gouvernement, les observateurs européens s’étaient montrés très critiques à l’issue du processus électoral, affirmant officiellement que l’analyse des résultats de la présidentielle en faveur d’Ali Bongo révélait « une évidente anomalie ».

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Mali : REPORTAGE: Tidiane Ball un jeune startupper qui révolutionne le domaine de la médecine (Video)

Sat, 01/10/2016 - 21:10

Dans un Mali où les crises ont fini par ancrer l’anxiété et l’incertitude dans les cœurs, il y a certains qui continuent d’être animés par l’optimisme. Tidiane Ball fait partie de ces personnes. Médecin de formation, ce passionné de technologies a lié ses deux amours pour se forger une place dans le monde de l’entrepreneuriat.

Malisanté, un site qui fait le pont entre médecins et patients, ainsi que Donilab, un espace de travail collaboratif, sont deux start-up en plein essor qu’il a fondés. Sans aucune aide publique, armé de courage et d’inspiration, Tidiane Ball a déjà révolutionné le domaine de la médecine et des TICs au Mali et continue de nourrir d’autres projets innovants. À la découverte de l’univers de celui dont l’ingéniosité a été récompensée au-delà de nos frontières. Reportage.

 

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Mali: des milliers d’opposants manifestent à Bamako

Sat, 01/10/2016 - 20:30

Des milliers de personnes ont manifesté samedi contre le pouvoir à Bamako pour dénoncer la nouvelle loi électorale et la censure sur les médias d’Etat, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les manifestants, à l’appel de 13 partis d’opposition, ont marché puis tenu un rassemblement dans le centre de Bamako. Sur des pancartes et des banderoles, on pouvait lire: « ça ne va pas » au Mali.

 « La nouvelle loi électorale est mauvaise, l’opposition est censurée sur la radio télévision du Mali (publique). Le Mali est bloqué depuis trois ans », a déclaré à la presse le principal opposant Soumaïla Cissé. Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a été élu en août 2013.

Un nouveau code électoral voté le 9 septembre par les députés porte la caution exigée aux candidats pour participer à la présidentielle à 25 millions de FCFA (plus de 38.000 euros), soit deux fois et demi le montant initial.

 M. Cissé a également dénoncé une « corruption qui se généralise ». Il a estimé le nombre de manifestants à « 100.000 ».

 Selon la police, la foule était de « quelques milliers » de personnes.

La manifestation, tenue en présence d’autres responsables de l’opposition comme l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, a été encadrée par les forces de l’ordre.

« Nous manifestons aussi pour réclamer le retour au pays de l’ancien Président Amadou Toumani Touré et pour exiger des journées de concertations nationales pour sortir le pays de la crise » dans le nord du pays, a déclaré Oumar Dicko, un autre responsable de l’opposition.

 Des pancartes étaient portées par des partisans du Parti pour le développement économique et social (PDS), proche de l’ancien président Amadou Toumani Touré, exilé depuis 2012 au Sénégal.

M. Touré a été renversé le 22 mars 2012, à quelques semaines de la fin de son deuxième quinquennat, par des militaires qui l’accusaient d’incurie dans la lutte contre les groupes armés actifs dans le nord du pays.

 Il est menacé d’un procès pour « haute trahison » par le régime du président Keïta. Fin décembre 2013, le gouvernement malien l’avait notamment mis en cause pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains des groupes armés dominés par les jihadistes, qui ont contrôlé cette vaste région pendant près de dix mois, jusqu’à janvier 2013.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés de cette région par une intervention internationale lancée en janvier 2013, qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

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Les rebelles yéménites disent avoir attaqué un bateau militaire émirati

Sat, 01/10/2016 - 19:56

Les rebelles Houthis au Yémen ont affirmé samedi avoir tiré sur un navire sous commandement de l’armée émiratie qui participe à la coalition arabe appuyant le gouvernement yéménite reconnu.

L’armée émiratie a indiqué pour part qu’un navire sous son commandement avait été impliqué dans un « incident », qui n’a pas fait de victime, dans le détroit de Bab al-Mandeb, à l’extrême sud de la mer Rouge.

Les Emirats arabes unis sont membres de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite et aidant le gouvernement yéménite reconnu à combattre les rebelles chiites Houthis, qui se sont emparés il y a deux ans de la capitale Sanaa, ainsi que de plusieurs régions du pays.

Des « roquettes ont visé un navire de guerre émirati alors qu’il s’approchait des côtes de Mokha », sur la mer Rouge, ont indiqué les rebelles dans un communiqué diffusé sur leur site sabanews.net.

« Il a été complètement détruit », ont-ils ajouté.

Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle WAM, l’armée émiratie a indiqué que le navire revenait d’un voyage de routine en provenance d’Aden, plus au sud.

Elle a souligné que le navire avait été loué mais n’a pas donné plus détails, notamment s’il avait été endommagé. Elle a ajouté qu’une enquête avait été ouverte.

Grâce à l’appui de la coalition arabe, les forces gouvernementales yéménites sont parvenues à reprendre du terrain aux rebelles, mais ces derniers conservent toujours presque toute la côte sur la mer Rouge, ainsi que des pans de territoire autour de Sanaa.

Les forces loyalistes ont repris en octobre 2015 l’île de Perim, dans le détroit de Bab al-Mandeb, rétablissant leur contrôle sur cette voie maritime stratégique qui relie le canal de Suez au Golfe d’Aden et l’Océan indien.

Les rebelles gardent néanmoins des positions sur la côte qui donnent sur le détroit, secteurs où ont lieu depuis quelques jours d’intenses combats.

Trois combattants des forces loyalistes ont été tués samedi dans ces affrontements qui ont fait aussi 17 blessés, selon des sources militaires loyalistes. Cinq rebelles ont été tués selon ces mêmes sources.

L’AFP n’était pas en mesure de vérifier de manière indépendante un tel bilan, et les insurgés eux-mêmes communiquent rarement leurs pertes.

Dans la province de Jawf (nord), les forces progouvernementales ont repris samedi de larges secteurs de la ville de Ghail après des combats qui ont fait 16 morts (11 rebelles et cinq loyalistes), selon des sources militaires.

La province de Jawf, qui longe la frontière avec l’Arabie saoudite, est en grande partie contrôlée par les forces progouvernementales.

Depuis 2015, le conflit au Yémen a fait plus de 6.700 morts, dont environ la moitié de civils, selon les Nations unies.

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Somalie: au moins deux morts dans l’explosion d’une voiture piégée à Mogadiscio

Sat, 01/10/2016 - 17:47

Au moins deux personnes ont été tuées et cinq blessées samedi dans l’explosion d’une voiture piégée près d’un restaurant de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, a-t-on appris de source sécuritaire.

« Il semble que la voiture était garée devant le restaurant Blue Sky et que l’explosion a été déclenchée à distance. D’après les premières informations dont nous disposons, deux civils ont été tués dans l’explosion », a annoncé à l’AFP un responsable des services de sécurité, Mohamed Dahir.

Le restaurant borde une rue densément peuplée de Mogadiscio, près du quartier général de l’Agence nationale de renseignements (Nisa). Le restaurant est fréquenté par des civils et des membres des forces de sécurité.

« J’ai vu deux tués et cinq blessés, la plupart des civils qui passaient par là », a déclaré un témoin, Abdukadir Shilow. « C’est le chaos autour du restaurant et les forces somaliennes (de sécurité) ont bloqué la rue après l’explosion », a-t-il ajouté.

L’attentat n’a pas été immédiatement revendiqué, mais les islamistes radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont l’habitude de mener de telles opérations dans Mogadiscio.

Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), déployée en 2007 pour soutenir le fragile gouvernement somalien, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011.

Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent jusque dans la capitale.

La Somalie est censée organiser dans les semaines à venir des élections au suffrage indirect, qui devraient se solder par l’élection d’un nouveau président d’ici le 30 novembre.

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Guinée: le dialogue politique bloqué par des divergences sur les élections locales

Sat, 01/10/2016 - 16:53

Le dialogue politique national en Guinée, lancé fin septembre, a été suspendu vendredi soir jusqu’au 4 octobre après des divergences entre le pouvoir et l’opposition sur l’organisation des élections locales, a-t-on appris auprès des participants.

Ces concertations ont été lancées le 22 septembre à Conakry après la rencontre le 1er septembre entre le président Alpha Condé et son principal opposant, l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

Elles réunissent le pouvoir, l’opposition, la société civile et les partenaires internationaux de la Guinée.

Les participants s’étaient entendus au début des concertations pour discuter de plusieurs sujets dont l’application de l’accord politique du 20 août 2015, ayant permis l’organisation de la présidentielle d’octobre 2015 remportée par M. Condé, la libération de militants des deux camps détenus après des manifestations.

Le pouvoir et l’opposition ne sont pas parvenus jeudi et vendredi à s’entendre sur l’organisation des élections communales et communautaires.

Les élections communales visent l’élection des maires tandis que les scrutins communautaires concernent l’élection des chefs de quartiers et de districts, des entités intermédiaires entre le quartier et la mairie.

L’opposition s’est prononcée en faveur d’un couplage de ces élections locales, en vertu selon elle de l’accord politique du 20 août 2015, contrairement au pouvoir qui veut une organisation séparée, les communales d’abord, ensuite les communautaires.

« Nous sommes devenus quasiment un pays d’élections », a déclaré à la presse Faya Millimouno, un responsable de l’opposition qui s’est plaint qu’avec un découplage de ces scrutins, le risque est que « tous les ans, nous (ayons) une élection » en Guinée

Le ministre de l’administration du territoire, Boureima Condé, a annoncé vendredi soir la suspension des négociations jusqu’à mardi. « A défaut d’un consensus, le président du cadre de dialogue que je suis, a jugé opportun, d’arrêter », a-t-il déclaré à la presse.

Les dernières élections locales en Guinée se sont tenues en 2005. Ce scrutin, qui aurait dû se tenir en 2013, a été constamment reporté depuis, en 2014 puis en 2015, et a été récemment fixé par la Commission électorale à la fin de l’année 2016.

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Gabon: réinvesti, Bongo tente de tourner la page des violences

Tue, 27/09/2016 - 21:17

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a tenté de réconcilier un pays divisé par des violences post-électorales mardi en prêtant serment pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection contestée par son rival Jean Ping et accueillie fraîchement à l’étranger.

« Le peuple gabonais a fait le choix de la démocratie et de l’Etat de droit (…), à travers un processus démocratique reconnu par tous, y compris par les observateurs étrangers », a affirmé dans son discours d’investiture Ali Bongo, 57 ans, après avoir prêté serment main gauche sur la Constitution, main droite levé vers le drapeau vert-jaune-bleu.

Le chef de l’Etat a déploré « tous les événements malheureux qui ont suivi l’annonce des résultats du 31 août ». L’annonce de sa victoire avait alors provoqué un pic de violence de 48 heures avec des morts et des arrestations par centaines.

S’autoproclamant « président élu » et dénonçant des fraudes électorales dans un fief de M. Bongo, Jean Ping avait saisi la Cour constitutionnelle, qui a rejeté son recours.

M. Bongo a été élu avec 50,66% et 172.990 voix contre 47,24% et 161.287 voix à M. Ping, selon la décision de la Cour rappelée lors de la cérémonie d’investiture par sa présidente, Marie-Madeleine Mborantsuo.

« Un déni de droit », pour M. Ping, ancien cadre du régime d’Omar Bongo devenu porte-voix des électeurs en mal « d’alternance » dans un pays où la même famille est au pouvoir depuis 1967.

– ‘Période préoccupante’ –

« Notre pays traverse une période préoccupante de son histoire », a reconnu Ali Bongo, qui a réitéré son appel au dialogue. Un appel qui n’a reçu aucune réponse de la part de Jean Ping.

A la tête d’un pays frappé par la chute des matières premières à commencer par le pétrole, Ali Bongo a répété les grands axes de sa politique: « égalité des chances » et une économie « émergente » à l’horizon 2025.

« C’est dans ce sens que j’engagerai le gouvernement que je nommerai dans les prochains jours », a indiqué le chef de l’Etat, son porte-parole ayant parlé d’un « gouvernement d’ouverture ».

Après les convulsions post-électorales, Ali Bongo a de nouveau évoqué des réformes constitutionnelles comme « des élections à deux tours » et « la limitation de la durée des mandats électifs », sous les applaudissements de l’assistance.

« Je voudrais rassurer les partenaires internationaux, et en particulier nos partenaires traditionnels, que nous ne ménagerons aucun effort pour maintenir l’entente et l’amitié entre nos peuples », a lancé M. Bongo, dont la réélection a été accueillie fraîchement par la communauté internationale.

Quatre chefs d’Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment devant les corps constitués du Gabon, ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, Tchad, Congo, Maroc et de la Centrafrique.

La France était représentée par son ambassadeur à Libreville, tout comme les Etats-Unis.

« Qu’ils viennent ou pas, ça ne change rien puisque la France n’a plus de diplomatie. C’est Bruxelles qui donne le la », a commenté le porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nze.

En fin d’après-midi, l’opposant Jean Ping a reçu les ambassadeurs de France et des Etats-Unis ainsi que le représentants de l’Union européenne et des Nations unies, a annoncé son porte-parole.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a regretté samedi que l’examen des recours n’ait pas levé « tous les doutes » sur la réélection du président gabonais.

Les observateurs électoraux de l’Union européenne ont aussi « regretté » dimanche que la Cour constitutionnelle « n’ait pas été en mesure de rectifier de manière satisfaisante les anomalies observées » lors du scrutin présidentiel du 27 août.

« Je ne crois pas qu’on puisse dire voilà, tout est fini, ça continue comme avant, c’est toujours les Bongo qui gagnent », a indiqué à l’AFP une source diplomatique du quai d’Orsay.

« Il y a un très fort rejet du système Bongo, en particulier dans la jeunesse », selon cette même source. « Je ne suis pas sûr que Bongo soit en position de force politique aujourd’hui. On ne voit pas les messages de félicitations pleuvoir ».

« Il faut voir ce que va faire l’Union africaine maintenant. Nous, on n’a pas pris acte, on n’a pas pris note, on a dit que la décision de la Cour ne levait pas tous les doutes. Maintenant c’est une décision de l’Etat gabonais, on ne va pas la contester. Le Gabon reste un partenaire », conclut cette source.

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