You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Royaume-Uni, Visite de Theresa May aux Etats-Unis et en Turquie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Les 27 et 28 janvier, Theresa May, Première ministre britannique, s'est rendue aux Etats-Unis et en Turquie. Elle a évoqué l'impulsion nouvelle à donner après le Brexit aux relations que le Royaume-Uni entretient avec ces pays, notamment en matière commerciale.

Suède, La Suède accueillera le sommet social en novembre

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Le 23 janvier, le Premier ministre suédois Stefan Löfven a annoncé que son pays accueillera un sommet social le 17 novembre à Göteborg qui se concentrera sur les questions d'emploi et de croissance équitables.

Conseil de l'Europe, Rapport annuel de la Cour européenne des droits de l'Homme

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Lors de la conférence de presse annuelle de la Cour européenne des droits de l'Homme le 26 janvier, le président Guido Raimondi a dressé le bilan de l'année 2016 et a indiqué que, après deux années de baisse, le nombre d'affaires entrantes avait considérablement augmenté.

Conseil de l'Europe, Nicos Anastasiades déterminé à résoudre le problème chypriote

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
La résolution du problème chypriote, sur la base des valeurs du Conseil de l'Europe, du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales constitue une condition sine qua non pour renforcer la sécurité démocratique de l'Europe et de la Méditerranée orientale, a déclaré Nicos Anastasiades, Président de Chypre, le 24 janvier.

Conseil de l'Europe, La liberté des médias gravement menacée dans plusieurs pays européens

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) s'est inquiétée le 24 janvier des violences croissantes qui visent depuis deux ans des journalistes en Europe, notamment en Turquie et en Crimée.

Etudes/Rapports, Niveau record de participants pour les 30 ans d'Erasmus

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Le 26 janvier, la Commission a présenté son rapport annuel sur le programme d'éducation et de formation Erasmus +. En 2015, il a permis à 678 000 Européens d'étudier, de se former, de travailler et de faire du bénévolat à l'étranger, un nombre jamais atteint auparavant.

Etudes/Rapports, Rapport sur l'espace européen de la recherche

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Le 26 janvier, la Commission européenne a publié un rapport dans lequel elle évalue la progression de la mise en oeuvre de l'espace européen de la recherche (EER).

Etudes/Rapports, Rapport sur les progrès réalisés par le plan d'action sur l'économie circulaire

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Le 26 janvier, la Commission européenne a présenté un rapport rendant compte des progrès réalisés un an après l'adoption du Paquet sur l'économie circulaire. Elle a également fourni des orientations aux Etats membres pour la conversion des déchets en énergie et proposé une amélioration de la législation sur certaines substances présentes dans les équipements électriques et électroniques.

Etudes/Rapports, Rapport sur la citoyenneté européenne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Le 24 janvier, la Commission européenne a publié son rapport sur la citoyenneté européenne qui présente 5 actions pour renforcer cette citoyenneté, dont une campagne de sensibilisation et un renforcement du corps européen de solidarité.

Culture, Fêtes de Saint Blaise à Dubrovnik

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Du 1er au 9 février se tiennent à Dubrovnik, en Croatie, les traditionnelles festivités de Saint Blaise. Depuis l'année 972 cette fête célèbre le Saint patron de la ville.

Culture, Festival de photographie politique à Helsinki

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Du 3 février au 29 avril, le Musée finlandais de la photographie organise un festival de photographie politique intitulé "Post-food" consacré à des photographies engagées qui soulignent les dimensions politiques, sociales et environnementales de la nourriture.

Culture, La Folle Journée de Nantes

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Du 1er au 5 février aura lieu la Folle Journée de Nantes, un festival consacré à la musique classique. Le thème de cette édition sera celui du "rythme des peuples". Une attention particulière sera accordée dans ce cadre à la danse.

Culture, Londres : "A cabinet of rarities"

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Jusqu'au 27 juillet, le Collège Royal des physiciens organise l'exposition "A cabinet of rarities" qui se penche sur Sir Thomas Browne, physicien et philosophe du XVIIème siècle, et sa collection d'objets scientifiques qui révèle une perspective fascinante sur la recherche scientifique et médicale à cette époque.

Culture, Carnaval de Viareggio

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/01/2017 - 01:00
Du 5 au 28 février se tient le carnaval à Viareggio, en Italie. Considéré comme l'un des plus impressionnants d'Europe, cet événement est reconnu pour ses chars.

Monde arabe : le grand chambardement

IRIS - Fri, 27/01/2017 - 18:41

Yves Aubin de La Messuzière est diplomate, ancien ambassadeur au Tchad, en Irak, en Tunisie et en Italie. Il répond à nos questions à propos de son ouvrage “Monde arabe, le grand chambardement” (Plon) :

– Quels facteurs expliquent les mouvements de contestation qui secouent les pays arabes depuis 2011 ?
– Seule la révolution tunisienne a abouti sur une transition démocratique… Pourquoi ?
– Vous estimez que le danger au Moyen-Orient ne sera plus incarné par l’Iran mais par l’Arabie Saoudite. Pourquoi ?

« Histoire du petit livre rouge » – 3 questions à Pascale Nivelle

IRIS - Fri, 27/01/2017 - 11:58

Pascale Nivelle, journaliste, ancienne correspondante de Libération à Pékin (2006-2009), écrit aujourd’hui dans M, le magazine du Monde et Elle. Elle répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Histoire du petit livre rouge », aux éditions Tallandier.

Vous expliquez que Le petit livre rouge a pour origine l’angoisse d’une bureaucratie. Pouvez-vous développer ?

Les origines du « petit livre rouge » datent du début des années 1960, lorsque les dirigeants des journaux de Chine ont l’obligation de diffuser à longueur de colonnes la pensée de Mao Zedong, ou Mao Tsé-Toung comme on disait à l’époque. C’est un véritable casse-tête. L’œuvre du Grand Timonier, composée de ses discours, ses entretiens avec différentes personnalités, ses écrits et poèmes depuis une quarantaine d’années, est rassemblée dans quatre tomes épais : « Les Œuvres choisies » du président Mao. En tirer chaque jour des aphorismes ou des extraits compréhensibles pour les masses chinoises, sans s’attirer les foudres du Parti communiste (PCC), est un exploit. C’est pourquoi les gratte-papiers des journaux chinois ont eu l’idée de compiler des formules ou des textes courts, pour en faire des « catalogues ». En 1962, un employé du journal de l’Armée de Libération, en visite chez ses confrères de Tianjin, une ville proche de Pékin, tombe sur un lexique de ce genre. Les « pensées » du président sont classées par thèmes. Elles sont claires et précises. Le visiteur enthousiaste repart avec le « catalogue », qu’il confie à une collègue, avec la mission d’en faire un vrai livre. Elle s’en acquitte vaillamment, et, trois ans plus tard, avec la bénédiction de Mao qui a suivi l’affaire de près, la version quasi définitive du petit livre rouge est prête. Trente-trois chapitres et trois-cents pages : il tient dans la poche et dans la main, et, avec sa couverture en plastique rouge, résiste à toutes les intempéries. Chaque soldat en est équipé et doit l’apprendre par cœur.

On est à la veille de la Grande Révolution culturelle prolétarienne lancée par Mao pour retrouver le pouvoir. Depuis 1959, destitué de son titre de président de la République, il est contesté à l’intérieur du PCC à cause du Grand Bond en avant, sa calamiteuse révolution industrielle soldée par une immense famine. Avec sa femme Jiang Qing, une ancienne actrice de Shanghai, et son ministre des armées Lin Biao, il fomente sa Révolution culturelle, prétexte à des purges massives. Son arme de propagande est l’opuscule rouge, nommé en Chine Les Hautes Instructions ou les Citations du Président Mao Tsé Toung. Il va d’abord fanatiser la jeunesse : les fameux gardes rouges vont en faire leur bible, leur manuel de guerre civile. Mao l’appelait sa « bombe spirituelle ».

Le petit livre rouge a-t-il été le livre le plus vendu au monde ?

Après l’armée et les gardes rouges, chaque Chinois a été équipé du « petit livre », ce qui représente plusieurs centaines de millions d’exemplaires… Puis Mao a voulu exporter sa Révolution culturelle dans le monde entier. Le « petit livre rouge », en différentes éditions, a été traduit en cinquante-deux langues dont l’espéranto, et été exporté dans cent-cinquante pays, sur tous les continents. On peut dire qu’après la Bible des chrétiens, c’est le plus grand best-seller de tous les temps, tiré à deux milliards d’exemplaires selon les chercheurs occidentaux, et cinq milliards selon l’agence officielle Chine Nouvelle !

On peut parler d’un record, surtout au regard de la brièveté de la vie de cet ouvrage : en 1979, trois ans après la mort de Mao, quand son rival du début des années 60, Deng Xiaoping, est arrivé au pouvoir, le « petit livre rouge » fut interdit par une directive du PCC. Ce « poison » a permis la « distorsion de la pensée de Mao » et a causé un « grand tort », en permettant à la Bande des quatre d’exercer « une influence pernicieuse » … Cent millions d’exemplaires ont été détruits. Mais on continue d’en voir beaucoup aujourd’hui en Chine. Entre les exemplaires historiques, dont le prix atteint plusieurs milliers d’euros chez les antiquaires, et les innombrables copies destinées aux touristes, le « petit livre » de Mao est omniprésent. Tout comme son auteur, embaumé dans son mausolée place Tian’anmen et emblème des billets de banque chinois.

Comment expliquer l’engouement, proche de l’hystérie, de tout un groupe d’intellectuels français, en faveur de Mao Tsé-Toung ?

Cela reste un mystère, que les intéressés ont désormais eux-mêmes du mal à expliquer. L’édition française du « petit livre rouge » est arrivée en décembre 1966, par le canal de l’ambassade de Chine à Paris, et a fait un tabac. Dans La Chinoise, Jean-Luc Godard a très bien filmé le fanatisme des étudiants français, pour beaucoup issus de la bourgeoisie, autour cet ouvrage. Pendant quelques années, les maos hexagonaux en ont fait leur bréviaire, leur pensée unique, leur manuel de vie, comme en Chine. Dans tout le quartier latin, à commencer par l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm d’où est parti le mouvement maoïste, on s’est mis à brandir et réciter le « petit livre rouge ». Quand on sait qu’il a été conçu pour des militaires chinois illettrés, cela ne manque pas de sel…

En France, et dans beaucoup d’autres pays, certains ont imité « la campagne des jeunes instruits envoyés à la campagne » en Chine. Si les jeunes Chinois n’avaient d’autre choix, les étudiants maoïstes français, eux, étaient des embrigadés volontaires. Ils se sont enrôlés dans les fermes et les usines, pour exporter la révolution de Mao. Quarante ou cinquante ans après, on peine à comprendre cet aveuglement, compte tenu des atrocités de la Révolution culturelle en Chine. Il faut préciser qu’elles n’étaient pas connues par les intellectuels maoïstes. Beauvoir, Althusser, Barthes, Sollers, Glucksmann, et bien d’autres, ont été fascinés par Mao, qui les invitait généreusement à visiter son paradis de la Révolution. Et tous sont tombés dans le panneau de la propagande. Tous, sauf un : Pierre Ryckmans, alias Simon Leys, qui a dénoncé la Révolution culturelle dans un livre paru en 1971 : Les Habits neufs du Président Mao. Mis au ban de l’intelligentsia européenne, il dû attendre plus de dix ans avant d’être écouté et reconnu.

Cet engouement aveugle, qui a des racines dans la déception provoquée à gauche par le rapport Khrouchtchev en 1956, reste cependant un grand mystère. Contrairement à la Chine, où il est une relique respectée, plus personne ou presque ne défend le « petit livre rouge » en France. Repentis, silencieux ou carrément passés sur l’autre rive de leurs convictions de jeunesse, les anciens maos ont rangé les Citations du Président Mao Tsé-Toung tout au fond de leurs bibliothèques, quand ils ne l’ont pas jeté.

Syrie : La Turquie, acteur clé des négociations

IRIS - Fri, 27/01/2017 - 10:58

Quels enseignements tirer de la conférence d’Astana entre la délégation syrienne et celle de l’opposition ?

Indépendamment des faibles résultats obtenus, le fait qu’une réunion entre le régime syrien et une partie des groupes rebelles ait pu se tenir constitue tout d’abord une première victoire. La reprise des quartiers orientaux d’Alep, à la fin du mois de décembre, marquant l’avancée du régime syrien et de ses alliés, a indéniablement créé un électrochoc, notamment dans les rangs des rebelles. Elle a, de ce fait, rendu nécessaire et possible la réunion au sein de la capitale du Kazakhstan.

Les trois parrains des négociations étaient bien sûr présents à Astana : la Russie, la Turquie et dans une apparente moindre mesure, l’Iran, même si sa délégation a été politiquement très active. En ce qui concerne l’opposition, une délégation représentant les principales factions rebelles était présente avec la participation de 13 chefs militaires à l’exception, bien sûr, des groupes qualifiés de terroristes. Ces derniers n’étaient pas conviés à ce début de processus de négociations, auxquelles ils s’opposent en outre par principe.

Cela étant posé, on peut constater que certains groupes rebelles présents à la table des négociations étaient qualifiés de terroristes par Moscou il y a quelques semaines encore. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, ce qui indique la volonté de la Russie de parvenir assez rapidement à des avancées.

Si les résultats de ces pourparlers restent ténus, ils ne constituent qu’une première étape avant un deuxième rendez-vous qui se tiendra à Genève le 8 février prochain, dans le cadre de l’ONU cette fois. A Astana, les accords trouvés concernent avant tout la confirmation de la volonté que le cessez-le-feu initié le 30 décembre soit appliqué. Cette décision ne signifie certes pas que tous les combats seront stoppés, mais un processus s’engage. Une deuxième décision importante concerne l’aide humanitaire. Des efforts seront mis en œuvre pour la faire parvenir dans les zones et villes encore assiégées par les forces du régime, la majorité, ou par des groupes rebelles.

Si la mise en place de ces décisions sera compliquée, elle traduit la volonté d’aller de l’avant malgré les nombreux obstacles, d’autant que le cadre de la déclaration commune fait explicitement référence à la résolution 2254 adoptée à l’unanimité du Conseil de sécurité de l’ONU, le 18 décembre 2015.

Certes, elle ne constitue qu’une première étape, et l’une des difficultés réside dans l’interprétation de ce compromis. Pour mémoire, outre la mise en œuvre d’un cessez-le-feu, la résolution prévoit qu’au terme de six mois de pourparlers, le processus doit établir « une gouvernance crédible, inclusive et non-confessionnelle » veillant à la préservation des institutions étatiques et qui aura la tâche de rédiger une nouvelle Constitution. Des élections libres devront ensuite être organisées dans les dix-huit mois sous la supervision de l’ONU.

La Turquie fait partie, avec la Russie et l’Iran, des « parrains » de la négociation. Quel est son rôle dans les pourparlers ? Quels intérêts défend-t-elle ?

La Turquie se trouve dans un partenariat quelque peu asymétrique avec la Russie et l’Iran. Ces deux derniers ont en effet toujours maintenu des positions en faveur du régime syrien. La Turquie, en revanche, a soutenu la rébellion mais a opéré un changement considérable en ne faisant plus du départ de Bachar al-Assad un préalable aux négociations. Ce changement de position lui a permis de se remettre au centre du jeu diplomatique.

Si la Russie, au vu de son long engagement militaire aux côtés de Bachar al-Assad, dispose de meilleurs atouts dans la négociation, pour en initier, contrôler et animer le contenu et l’agenda, la Turquie est néanmoins un acteur indispensable. Les Turcs ont, en effet, d’étroits contacts avec de multiples groupes rebelles présents. Plusieurs d’entre eux se sont réunis, quelques jours avant la conférence d’Astana, à Ankara, avec les services de renseignements turcs. La réunion visait, en quelque sorte, à préparer ce rendez-vous décisif. Désormais, la Turquie raisonne politiquement. Si elle s’est un temps bercée de l’illusion d’une solution militaire à la crise syrienne, ce n’est plus la ligne qu’elle développe depuis le début de l’été 2016.

Les parrains partagent au moins l’idée qu’une solution politique doit être trouvée. Sur ce point, la Turquie est un acteur incontournable : sans son accord, aucune avancée significative ne peut être réalisée sur ce dossier.

La Russie et la Turquie ont longtemps eu des positions antagoniques sur le conflit syrien, l’un soutenant Bachar al-Assad, l’autre la rébellion. Quelles stratégies se cachent derrière ce rapprochement qui a surpris plus d’un observateur ?

La position obstinément défendue par la Turquie durant cinq ans à propos du conflit syrien, a contribué à l’isoler sur la scène internationale. Sa persistance à exiger le départ de Bachar al-Assad comme préalable à toute hypothétique solution politique, lui a fait perdre en crédibilité. Et ce, alors que de nombreux pays qui avaient une position similaire, comme la France, ont progressivement modifié leur approche du dossier. Pour sortir de l’isolement diplomatique, la Turquie a été contrainte de réévaluer ses positions en cessant d’exiger un départ immédiat du président syrien.

En outre, à la frontière turco-syrienne, le groupe séparatiste kurde de Syrie, le Parti de l’union démocratique (PYD), a opéré une avancée significative au cours des derniers mois. Le PYD est une franchise du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et, à l’instar de ce dernier, il est considéré comme une organisation terroriste par Ankara. Or, nous savons que la question kurde reste un paramètre essentiel, voire existentiel, pour la Turquie. Elle considère qu’un accord politique sur le dossier syrien lui permettrait de contrôler la zone kurde de Syrie, et d’éviter son expansion. Les Kurdes de Syrie gèrent en effet, de facto, deux importantes portions du territoire syrien, néanmoins séparées par une zone qui leur échappe encore. Ils aspirent à conquérir cette dernière pour réaliser une jonction entre les deux territoires. Les autorités turques veulent à tout prix les en empêcher car cela signifierait alors qu’une très large partie de sa frontière avec la Syrie passerait sous contrôle d’une entité qu’elle considère comme terroriste.

Enfin, si la Turquie a longtemps manifesté une certaine forme de complaisance à l’égard des djihadistes, on peut considérer qu’elle est désormais engagée dans une lutte implacable contre les groupes affiliés à Daech, levant ainsi toute ambiguïté sur le sujet. Cette évolution lui a permis d’acquérir un rôle important dans les pourparlers.

El sprint final de Barack Obama

Real Instituto Elcano - Fri, 27/01/2017 - 02:45
ARI 9/2017 - 27/1/2017
Carlota García Encina

¿Cuáles han sido las últimas medidas adoptadas por Barack Obama antes de abandonar la Casa Blanca?

Pages