Les grandes familles : KAFANDO, OUEDRAOGO, ILBOUDO et BANDE à Komsilga, Kienfangué, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Ziniare, Kombissiri, Lomé, Etats-Unis, Canada
Messieurs KAFANDO Mahama, Poko Pierre, Tanga Issa, Saidou, Moussa, Tambila Idrissa, Rasmané et Boureima à Komsilga et Ouagadougou
Les familles alliées : TIENDREBEOGOO, OUEDRAOGO, BOUDA, NONGUIERMA, OUANGA, SONGZABRE, SANFO, KOANDA, SIRIMA, ILBOUDO, NACOULMA, ZONGO, COMPAORE, NIKIEMA, SAM, à Ouagadougou, Goby, Saponé, Balolé, Banfora, Singuedin (Tanghin-Dassouri), Tampoussoumdi (Komki-Ipala).
Les veuves : Raogo Rosalie ILBOUDO et Kitamanegda Jacqueline SAM
Les enfants :
• Marie Hélène, Commerçante au Yaar de la Cité AN II à Ouagadougou
• Pascal, Chauffeur à Ouagadougou
• Ambroise, Directeur à la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) à Lomé, Ancien Dgcoop au Ministère chargé de l‘Economie et des Finances
• Madeleine à Nagrin (Ouagadougou)
• Clémentine à Balolé
• Bernadette, Ingénieure des sciences infirmières et obstétricales à l'Hôpital Sourou SANON de Bobo Dioulasso,
• Laurence, Sage-femme d'Etat au CHR de Ziniaré,
• Suzanne à Ouagdougou
• Blandine à Yagma (Ouagadougou)
• Marguerite à Ouagadougou
• Patindé Maxime, Etudiant en pharmacie à l'Université Saint Dominique d'Afrique de l'Ouest à Doulougou
et les petits enfants
Vous renouvellent leurs remerciements pour les multiples marques de solidarité, de compassion et de soutien lors du rappel à Dieu de leur regretté Frère, Oncle, Beau-frère, Beau-père, Epoux, Père et Grand-père,
dans sa 89ème année à Komsilga (Province du Kadiogo) et vous convient aux cérémonies tenant lieu de funérailles chrétiennes selon le programme suivant :
Vendredi 08 novembre 2024
20h00 : Veillée de prière à l'Eglise Notre Dame de Fatima de Komsilga
Samedi 09 novembre 2024
08h30 : Célébration eucharistique à l'Eglise Notre Dame de Fatima de Komsilga
10h30 : Bénédiction de la tombe du défunt dans la cour familiale du quartier Silmissin de Komsilga
A partir de 12h00 : Salutations d'usage
Dimanche 10 novembre 2024
08h30 : Messe anniversaire de décès à l'Eglise Notre Dame de Fatima de Komsilga
« Près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat » Psaume 129-07
Union de prière
Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), les deux avocats, Me Gontrand Somé et Me Christian Kaboré qui avaient été enlevés le 10 octobre 2024 sur l'axe Dédougou-Bobo-Dioulasso par un groupe armé terroriste sont désormais libres de leurs mouvements.
Selon l'AIB dans sa publication de ce mardi 5 novembre 2024, les deux avocats sont sains et saufs et devraient rallier Ouagadougou ce mardi soir.
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Source : Agence d'information du Burkina
Dans un communiqué rendu public ce mardi 5 novembre 2024, le Bâtonnier et le Conseil de l'Ordre ont confirmé la libération des deux avocats, Maître Christian Patrick Léonard KABORÉ et Maître Gontran SOME WALE, après vingt-six jours de captivité.
Ils avaient été enlevés le 10 octobre 2024 sur l'axe Dédougou-Bobo-Dioulasso.
Le Barreau burkinabè a saisi l'occasion pour adresser "ses vives félicitations et ses remerciements aux plus Hautes Autorités du pays dont le Chef de l'État ainsi qu'aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité pour s'être investis au quotidien et sans relache pour retrouver les confrères et obtenir leur libération inespérée, puis leur remise à leurs familles, sains et saufs."
Retrouvez l'intégralité du communiqué dans le document ci-après.
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Seize officiers des forces armés burkinabè ont été radiés selon des décrets circulant sur les réseaux sociaux depuis le 4 novembre 2024. Parmi eux, l'ancien président de la Transition, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, l'ancien chef d'Etat-major de la Gendarmerie Nationale, le Lieutenant-Colonel Evrard Somda, l'ancien commandant du COTN, le Colonel Didier Bamouni, etc. Des raisons évoquées sont entre autres, l'atteinte à la dignité militaire, des actions d'intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes en vue de déstabiliser le pays, la prise d'armes contre l'Etat et pour nuire à la défense nationale. Ci-après la liste des seize officiers radiés et les raisons de leur radiation.
1- Lieutenant-colonel DAMIBA Paul Henri Sandaogo
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par des actions d'intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes en vue de favoriser leurs entreprises contre le Burkina Faso.
2- Colonel BAMOUNI Didier Yves
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une entreprise de démoralisation des Forces armées ou des populations ayant pour objet de nuire à la défense nationale.
3- Lieutenant-colonel OUATTARA Cheick Hamza Tidiane
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
4- Lieutenant-colonel SOMDA Evrard
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
5- Lieutenant-colonel SANOU Souleymane
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
6- Lieutenant-colonel KEITA Boubakar
Radié des cadres des Forces armées nationales pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
7- Lieutenant-colonel OUEDRAOGO Sidpassamdé Wilfried
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
8- Lieutenant-colonel TOGUYEN Malick Damandi
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
9- Magistrat-Commandant ZORMA Pousbila Alphonse
Radié pour faute jugée particulièrement grave ayant consisté à favoriser une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par des actions d'entreprises de complot.
10- Commandant OUEDRAOGO Tegawendé Cheick Oumar
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
11- Commandant AOUBA Abdoul Aziz
Radié des cadres des Forces armées nationales pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
12- Capitaine OUEDRAOGO Arnaud Ulrich
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
13- Capitaine OUATTARA Aboubacar
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
14- Capitaine COULIDIATI Bahapouguini
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
15- Capitaine MAIGA CHRISTOPHE ANDRE NICAISE SOULEYMANE
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
16- Lieutenant KINDA Abdoul-Razak
Radié pour faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l'armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l'Etat et de nuire à la défense nationale.
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Burkinabè d'origine et citoyen Américain, Jean Bouda, réside aux Etats-unis d'Amérique depuis 2002. Dans cet entretien qu'il nous accorde, il décrypte les enjeux de la présidentielle américaine de ce 5 novembre 2024. Très prudent sur le nom de celui (Harris ou Trump) qui l'emportera, il assure que la victoire de l'un ou de l'autre sera déterminée par de nombreux facteurs, notamment l'actualité économique, l'inflation, la politique, les événements mondiaux, la guerre Russie-Ukraine, l'état de l'économie.
Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter ?
Jean Bouda : Je suis Jean Bouda, Burkinabè d'origine et citoyen Américain résident aux USA depuis 2002.
Comment appréciez-vous le déroulement de la campagne électorale ?
En tant qu'africain immigrant de la diaspora, voici mes opinions personnelles sur l'élection présidentielle aux États-Unis. Je commence par analyser les dynamiques de la campagne électorale, la stratégie des candidats, les thèmes abordés et l'impact des débats qui ont été, en général, marquées par des rivalités idéologiques, des promesses de changement et des discours insultants, qui cherchent à galvaniser les électeurs.
Ils reflètent souvent les préoccupations sociales, économiques et géopolitiques du moment : immigration, économie, le droit à l'avortement, etc. La campagne a été chaude entre le camp républicain et démocrate. Ceci a entraîné les tentatives d'assassinat de l'ancien président Donald J. Trump et, par la suite, le retrait de Joe Biden de la course à sa propre réélection.
Quel est votre pronostic sur le vainqueur ?
Je ne peux pas prédire l'avenir à l'heure-là puisque nous sommes toujours en train de voter. Les élections sont influencées par de nombreux facteurs, notamment l'actualité économique, l'inflation, la politique, les événements mondiaux, la guerre Russie-Ukraine, l'état de l'économie, et les comportements des électeurs, surtout dans les Etats-clés où il y a beaucoup d'électeurs indécis. Cela dit, les résultats peuvent varier en fonction de ces éléments et des tendances observées jusqu'aujourd'hui.
Qu'est-ce que cela va changer au sort des immigrés en Amérique ?
Le sort des immigrés en Amérique dépendra des politiques mises en place par le futur président. Mais selon mon expérience, le parti démocrate est très lent pour appliquer sa politique, comparativement aux Républicains qui appliquent rapidement leurs lois. Les deux candidats ont tous promis des réformes de l'immigration, cela pourrait affecter les lois et les pratiques concernant l'entrée, la régularisation et les droits des immigrés.
Des promesses de régularisation des sans-papiers, de réformes de la frontière ou d'un traitement plus strict et équitable des immigrés ont été au cœur des débats. Le Républicain Trump a promis des déportations massives à tous les immigrés criminels. Kamala Harris et Joe Biden n'ont pas mis beaucoup de rigueur concernant l'ouverture de la frontière sud où plus de 23 millions de migrants sont passés pour entrer. Beaucoup d'électeurs sont mécontents du flux des migrants dans les villes, ce qui pourrait coûter cher à l'électorat des démocrates.
Cette élection va-t-elle changer quelque chose dans les relations entre les USA et l'Afrique ?
Les élections présidentielles aux États-Unis peuvent influencer la politique étrangère américaine vis-à-vis de l'Afrique. Le candidat républicain Donald Trump soutient la souveraineté de chaque pays mais il est plus préoccupé pour ses concitoyens. « American first ». Il y a une position différente du côté des démocrates qui soutiennent l'aide au développement, mais en revanche veulent que les pays africains acceptent des lois comme le droit à l'avortement et les LGBTQ+.
Les partenariats commerciaux africains ne seront pas trop impactés. Par contre, les enjeux géopolitiques peuvent être impactés surtout si les démocrates venaient à l'emporter. Par exemple, le cas de l'AES. Un président américain plus axé sur le multilatéralisme pourrait renforcer les relations avec l'Afrique et encourager davantage d'investissements en Afrique, tandis qu'un autre pourrait privilégier des relations bilatérales ou réorienter la politique en fonction des enjeux de sécurité. Tout dépendra des priorités de l'administration élue.
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Chimène Ilboudo conjugue bien ses études en génie civil et sa carrière sportive en taekwondo. Passionnée depuis son adolescence par cette discipline sportive, elle se fixe de grands objectifs, notamment représenter le Burkina Faso sur la scène internationale. Dans cet article, la taekwondoïste revient sur ses débuts dans ce sport, les difficultés ainsi que ses ambitions.
Depuis sept ans, Chimène consacre une grande partie de sa vie au taekwondo, une discipline qu'elle découvre grâce à son amour pour les mangas et son attrait pour les sports de combat. Elle entre dans le monde du taekwondo avec l'envie d'apprendre à se défendre, mais très vite, cette motivation se transforme en une véritable passion. Dès sa première séance, elle est poussée par son maître à suivre un programme de combattants, signe évident de son potentiel.
« Je me souviens de ma première séance comme si c'était hier. C'était assez complexe comme tout début. Etirements, mouvement de base, coups de pied, léger combat. Arrivée au combat, malgré que j'étais débutante, je ne m'en sortais pas mal et c'est là que le maître a décidé de me faire suivre petit à petit le programme de combattants », se rappelle-t-elle.
Inspirée par des mentors tels que Ibrahim Maïga et Fayçal Sawadogo, Chimène s'efforce chaque jour de perfectionner son art. « Ils sont vraiment des modèles à suivre à travers leurs exploits considérables, étant nos devanciers je m'inspire beaucoup d'eux et de leurs conseils pour m'améliorer surtout en matière de combats », indique-t-elle.
En 7 ans dans le Taekwondo, Chimène Ilboudo a remporté plus d'une vingtaine de médailles d'OrNote: ">Lire aussi : Open de Sekone : « J'étais la seule à moins de 67 kg, donc j'ai combattu dans la catégorie des plus de 73 kg » Chimène Ilboudo, médaillée d'or
Afin d'atteindre le niveau de ces modèles, Mlle Ilboudo a un emploi du temps très rigoureux. Un footing matinal de 45 minutes, suivi d'étirements et d'entraînements intensifs en salle le soir. Cet équilibre entre ses études, sa carrière sportive et sa vie personnelle est le fruit d'une organisation minutieuse, où la discipline est reine. Chimène ne participe peut-être pas encore régulièrement à des compétitions internationales, mais elle aspire à représenter fièrement le Burkina Faso sur la scène mondiale. Elle rêve de remporter un titre continental, un défi qu'elle se fixe avec la conviction que rien n'est impossible pour ceux qui travaillent dur. Pour elle, chaque défaite est une leçon. « Le découragement est un état d'âme et vaincre cet état d'âme c'est d'accepter l'échec et assumer mes responsabilités. Je demande toujours à Dieu de me donner une nouvelle énergie et je résiste au découragement en retournant au combat », se confie-t-elle.
Forte seulement de sept ans dans ce domaine, Chimène Ilboudo a remporté pas mal de distinctions. Elle a été championne du Burkina en juniors et vice-championne du Burkina en senior 2019. A Dakar, elle a été médaillée d'argent à l'Open international Max solutionne et médaillée d'or lors des finales de ligue de Dakar en 2020. Elle a été également en quart de final lors des championnats d'Afrique de Dakar, l'année d'après. En 2022, elle perd malheureusement en quart de finale du championnat d'Afrique de Kigali, mais rattrape le tir en étant médaillée d'or à la coupe de l'ambassadeur de Corée, médaillée d'or à l'Open de Sokone à Dakar, médaillé d'or à l'Open de Thiès à Dakar, médaillée d'or au Championnat national du Sénégal, médaillée d'or à l'Open du Sénégal, médaillée d'Argent à l'Open International du Sénégal. En 2023, elle participe jusqu'en quart de final du challenge grand prix de Dakar, de l'Open international de Dakar et du championnat d'Afrique d'Abidjan. En 2024, elle a été médaillée d'or à l'Open de Sokone et aussi à l'Open de Thiès.
Mais comme dans tous domaines, l'étudiante en génie civil dit rencontrer des barrières qui l'empêchent de toujours mener à bien sa passion. « Je rencontre d'énormes difficultés notamment le manque de ressources financières pour mes entraînements et surtout ma participation aux compétitions internationales. En outre, je salue mon club l'AS Douane de Dakar qui me permet de travailler au même titre que les Sénégalais. Mon entraîneur, maître Omar Diabaté, présente une vraie leçon d'intégration sous régionale devant laquelle je m'incline », déclare-t-elle.
Elle rêve de représenter le Burkina Faso aux Jeux OlympiquesLe taekwondo n'est pas seulement un sport pour Chimène, c'est une école de la vie. Ce sport lui apprend la persévérance, le contrôle de soi et la discipline, des qualités qu'elle applique aussi bien dans sa vie sportive que personnelle. A l'entendre, ses entraînements lui permettent non seulement de garder la forme physique mais aussi de maintenir un bien-être mental, évacuant le stress et toute négativité.
« Le taekwondo m'a appris à garder mon sang froid en toute circonstance de la vie. Il m'a permis d'être beaucoup plus responsable et sérieuse dans tout ce que je fais. En gros, j'ai appris la courtoisie, la discipline, la maîtrise de soi, la persévérance et le respect. La pratique de ce sport me permet également d'évacuer mon stress, de libérer mon esprit de toute négativité et me permet d'être toujours en forme », indique-t-elle.
Avec son regard tourné vers l'avenir, Chimène Ilboudo rêve de participer aux Jeux olympiques, de porter haut les couleurs de son pays et d'inspirer la prochaine génération.
Aux jeunes filles qui aspirent à pratiquer le taekwondo, elle prodigue des conseils à savoir s'armer de courage et de sérieux pour parvenir à leurs rêves : « Tu aspires à être une grande championne, reste loin des garçons pendant cette période et tu te concentres pour y parvenir. Avec la persévérance et la détermination, on parvient à beaucoup de choses. N'ayez pas peur du regard des autres sur vos choix et vivez votre passion de la meilleure des façons. »
En dehors des combats, Chimène nourrit d'autres passions, notamment la cuisine et les voyages, où elle trouve plaisir à découvrir de nouveaux horizons.
Hanifa Koussoubé
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Il fut l'un des militants infatigables du Rassemblement démocratique africain (RDA). Anticolonialiste, anti-impérialiste, panafricaniste convaincu, administrateur rigoureux et intègre, Dominique Kaboré est un personnage qui a marqué l'histoire du Burkina Faso. Des luttes pour l'indépendance aux luttes pour l'unité africaine en passant par les luttes pour la reconstitution de la Haute Volta, il s'y était résolument engagé.
Yemdaogo Dominique Kaboré est né à Barman, village situé à 30 km de Ouagadougou, sur la route Ouagadougou - Yako, dans les années 1920. Il est envoyé à « l'école du blanc » en 1926 de force par le chef de canton, un recrutement que le commandant du cercle de l'époque a institué. C'est avec des larmes et tristesse que ses parents le conduisent à l'école à l'âge de 9 ans. Élève brillant, il entre avec succès à l'école régionale de Ouagadougou. En 1933, alors qu'il n'avait que 14 ans, il quitte Ouagadougou pour la Côte d'ivoire où il fréquente l'Ecole primaire supérieure de Bingerville.
En 1936, Dominique Kaboré passe avec succès son concours d'admission à l'école William- Ponty -le point de rencontre des élèves brillants de l'AOF- où étaient formés des instituteurs, des médecins et des administrateurs, premières élites ouest africaines. Il était passionné de la chose publique et a choisi d'étudier l'administration à William-Ponty, pour en comprendre les rouages et assurer dans le futur un service de qualité aux Voltaïques.
De William-Ponty à Abidjan
Après de brillantes études à William-Ponty, Dominique est envoyé en 1940 comme fonctionnaire à Abidjan, au cabinet du gouverneur pour occuper le poste de chef du bureau du gouverneur. « Il occupera le poste de chef du bureau du personnel de la Côte d'Ivoire et de la Haute-Volta, puis celui de chef des services administratifs du gouvernement général de l'AOF. II travaillera avec plusieurs gouverneurs (une dizaine), de 1940 à 1949.
Militant infatigable du RDA
Même étant dans le cabinet du gouverneur, Dominique Kaboré s'engage en politique pour défendre les droits des Noirs bafoués et exiger la fin du colonialisme, l'indépendance des pays africains et appeler à l'unité africaine. Il est membre du conseil constitutif du RDA, parti fondé à Bamako en 1946 et affilié au Parti communiste français (PCF). II est aussi membre Des Groupes d'études communistes (GEC) et secrétaire général de la ligue de la lutte contre l'ignorance en Côte d'Ivoire, une formation culturelle affiliée au RDA. En relation constante avec Philippe Zinda Kaboré, il milite activement pour la reconstitution de la Haute Volta. Ils s'envoient des lettres pour parler de la nécessité que la Haute Volta soit reconstituée dans ses limites territoriales, pour exiger la fin des travaux indigènes, la reconnaissance des droits aux indigènes ; ce que Philippe Zinda Kaboré plaidera de toutes ses forces à l'Assemblée nationale française. Celui-ci trouvera la mort mystérieusement, jeune, sans goûter aux fruits de son combat.
Le RDA était connu pour son anti-colonialisme mais surtout pour ses liens étroits avec les communistes français. C'est aussi un parti panafricaniste qui entend réaliser l'unité africaine. Après les élections législatives de 1948 pour l'Assemblée nationale française, Houphouet Boigny, leader du RDA, en sort fragilisé et isolé. On parle de fraudes électorales qui ont occasionné son échec. Pour remédier à son isolement, Il fait un repli tactique en s'écartant des idéaux du RDA pour composer avec le gouvernement progressiste de Mendes qui vient d'arriver au pouvoir. On assiste alors à un désapparentement du RDA avec le parti communiste français le 8 octobre 1950. Houphouet Boigny fait alliance avec le parti de François Mitterrand, l'Union démocratique socialiste et de la résistance (UDSR) qui lui promit de grandes réalisations en Côte d'Ivoire. Dominique Kaboré désapprouve ce repli tactique et reste constant sur sa position anti-colonialiste et panafricaniste. Même ayant perdu les élections de 1948, il reste populaire auprès des Mossis de la Côte d'Ivoire qui éprouvent une vive sympathie pour le RDA. Le RDA étant devenu indésirable et gênant pour Houphouet Boigny et ses nouveaux amis, Dominique Kaboré est sommé de quitter la Côte d'Ivoire et contraint de s'exiler en Guinée, dans la forêt de Kissidougou.
Les élections de 1948 furent les dernières auxquelles il a participé, préférant plutôt servir son pays dans l'administration plutôt que dans la politique. Il sera le directeur de cabinet de Joseph Conombo en France…et après commandant de cercle de la ville de Bobo Dioulasso, ministre de la fonction publique sous le gouvernement de Sangoulé Lamizana et secrétaire d'État à la présidence du Faso avant de s'éteindre le 16 mars 1972.
Bertrand Ouédraogo (collaborateur)
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Référence
- Désiré Kaboré, Dominique Kaboré, lettres ouvertes, les paroles immortalisées
– Albert Salfo Balima, légendes et histoire des peuples du Burkina Faso,1948,1956
Ce 5 novembre 2024, 244 millions d'Américains sont appelés aux urnes pour élire leur président pour les quatre prochaines années. Ils devront porter leur choix soit sur Kamala Harris du Parti démocrate, première vice-présidente afro-asiatique, soit sur Donald Trump du Parti des républicains et ancien président. En plus d'élire leur président, les Américains vont voter pour renouveler leur Chambre des représentants, ainsi qu'un tiers du Senat. Pour vivre l'évènement, l'ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, Joann M. Lockard, a convié plusieurs personnalités autour d'un petit déjeuner au sein de l'ambassade.
C'est dans une ambiance conviviale et chaleureuse, que diplomates, anciens ministres, hommes politiques, hommes de médias et personnalités aux profils divers, se sont retrouvés en cette matinée du 5 novembre 2024, à l'occasion des élections présidentielles américaines.
La présente élection met aux prises, Kamala Harris qui défend un programme axé sur la justice sociale, les droits des minorités et l'innovation verte, et Donald Trump qui veut rallier les électeurs en défendant une politique nationaliste, promettant de lutter contre l'inflation et de renforcer la sécurité des citoyens américains.
Les Américains votent chaque quatre ans, le premier mardi du mois de novembre, pour élire celui qui va conduire les destinées de leur nation. Il faut noter qu'aux États-Unis, les électeurs désignent d'abord 538 Grands électeurs, qui à leur tour désigneront le prochain président. Et pour être élu président, il faut au moins recueillir le soutien de 270 Grands électeurs.
Lire aussi : Élections aux États unis d'Amérique : En quoi nous concernent-elles ?
Depuis Georges Washington, premier président des États-Unis qui n'a pas jugé nécessaire de briguer un troisième mandat, un amendement de la constitution interdit à tout président de briguer plus de deux mandats successifs.
Dans son adresse aux convives, l'ambassadeur Joann M. Lockard a traduit l'attachement des États-Unis d'Amérique à la démocratie. C'est pourquoi, depuis environ 250 ans, sans discontinuité, le peuple a l'occasion de faire librement le choix sur la personne qui va conduire les rennes du pays. Elle a fait un rappel historique de l'instauration des élections, du mode de désignation du président, de la durée des mandats et du droit de vote qui a évolué avec le temps.
Les résultats des élections présidentielles américaines, seront connus dans les jours à venir.
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Deux documents attribués au ministère de l'Economie et des Finances faisant état de l'ouverture de sessions d'investissement en ligne à gains rapides sont diffusés sur les réseaux sociaux. Selon le ministère, il n'en est rien. Ce sont de faux documents aux fins de spoliation des citoyens, alerte la direction de communication et des relations presse dudit ministère.
Il s'agit de deux avis au public. L'un a pour objet : « Ouverture des sessions d'investissement en ligne à gains rapides ». Il contient beaucoup de coquilles qui doivent attirer l'attention des internautes. Le nom du ministère a connu un changement lors du remaniement du 1er août 2024. Il n'existe plus d'appellation « Prospective ».
Cet « avis au public » précise que le ministère est en partenariat avec « des entreprises spécialisées dans les crypto-monnaies ». Au Burkina Faso, les ministères fonctionnement directement avec le Trésor public ou des banques partenaires bien connues.
Le contact WhatsApp est également un élément qui montre que ce document n'est pas authentique. Et il faut noter que l'avis n'est pas daté.
Le deuxième document contient la mention : « Grille d'investissement et de rendement ». On peut voir les différents niveaux d'investissement (bronze, argent, or, platine, diamant, élite et prestige), les montants d'investissement (allant de 15 000 à 100 000 conformément à chaque niveau d'investissement) et le rendement après 2h30 (des montants allant de plus de 100 000 à 460 000).
Certes le gain semble rapide mais il ne provient pas du gouvernement. « Le ministère de l'Économie et des finances tient à rassurer l'opinion qu'il n'est nullement associé à cette initiative qui n'est autre que de l'arnaque et invite les citoyens à dénoncer les auteurs et les complices de telles pratiques auprès des autorités compétentes », précise la direction de la communication et des relations presse du ministère.
Les internautes doivent redoubler de vigilance lorsqu'ils tombent sur ce genre d'offres qui proposent un gain facile sur Internet. Avant de postuler ou soumettre sa candidature, il faut s'assurer de la véracité des avis.
Cryspin Laoundiki
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La Fédération burkinabè de cricket (FBC), a tenu son assemblée générale élective le 2 novembre 2024 à Ouagadougou. La famille du cricket burkinabè a élu par acclamation Ibrahim Ndiaye président de la Fédération burkinabè de cricket, avec 11 voix sur 11. Les travaux se sont déroulés sous la supervision de Daouda Sanga et Dr Prosper Kaboré, représentants du ministère des Sports et des Loisirs.
Les délégués des clubs, ligues, districts des provinces et de Ouagadougou ont répondu présents pour mettre en place leur bureau exécutif, le 2 novembre 2024. Au préalable, les représentants du ministère en charge des Sports et des Loisirs ont rappelé à l'assemblée, les conditions de mise en place d'une fédération, le code électoral. A la suite, un bureau de séance de quatre personnes a été mis en place. Le bureau de séance a procédé aux vérifications des mandats des délégués en les appelant individuellement à la table pour montrer leurs documents. Le suffrage a donné 11 votants, soit 11 voix. Le mode de scrutin choisi est celui par liste, avec comme président Ibrahim Ndiaye. La liste du bureau exécutif a été portée à la connaissance de l'assemblée, et le présidentiable Ibrahim Ndiaye a été invité a présenté son programme de mandat. Sur ce, les votes pouvaient commencer, avec un bulletin unique sur lequel l'électeur écrit « Oui » ou « Non » dans un isoloir aménagé à cet effet, avant de le mettre dans l'urne.
L'assemblée générale électiveAprès le passage de tous les votants, le bureau de séance a procédé aux décomptes des bulletins et aux dépouillements, 11 voix, 11 oui, plébiscitant Ibrahim Ndiaye et son bureau, avec un ban nourri dans la salle. C'est un nouveau président tout ému, qui s'est ensuite prononcé. « Je remercie le ministère des Sports et des Loisirs de nous donner ce quitus pour renouveler notre bureau exécutif après celui du 13 mai 2023. Nous allons œuvrer à vulgariser cette discipline depuis la base, c'est-à-dire dans les écoles et les lycées, accorder une grande place à la formation des coachs, des arbitres. Nous allons la rendre attractive et compétitive sur le plan international. En plus de notre partenaire le ministère en charge des sports, nous allons chercher d'autres partenaires. Nous devons tendre vers une société sportive et nous atteler à la finalisation de notre affiliation à la Fédération internationale de cricket. Au terme de notre mandat quadriennal, nous voulons que le cricket soit parmi les dix meilleures disciplines sportives au Burkina », a fait savoir Ibrahim Ndiaye.
Le bureau exécutif de la Fédération burkinabè de cricketLes représentants du ministère des sports, se sont dit satisfaits du processus du vote qui s'est déroulé avec la plus grande rigueur et dans le respect des règles. Ils ont dit être impressionnés par le programme ambitieux du président et ont insisté sur un bon modèle de management, le travail en équipe et dans la cohésion.
Les élections se sont déroulées sous la supervision de Daouda Sanga(gauche) et Dr Prosper Kaboré du ministère en charge des sports.Le bureau exécutif de la Fédération burkinabè de cricket compte 11 membres, avec 2 commissaires aux comptes. Le vice-président est Daouda Soré, le secrétaire général Moussa Ouédraogo, le secrétaire général chargé de l'organisation Sanlé Da.
Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)
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La Fédération burkinabè de floorball a tenu à Ouagadougou le 3 novembre 2024 son Assemblée générale élective (AGE). Une AGE dans le cadre des renouvellements des structures dirigeantes des sports et des loisirs, à l'instar des autres fédérations. La famille du floorball burkinabè, à l'issue de ses travaux, a élu par acclamation Adama Koanda et son bureau par 12 voix sur 12. L'AGE, s'est déroulée sous la supervision de deux agents du ministère en charge des sports, Adama Balima et Christian Héma.
La Fédération burkinabè de floorball a à peine 12 mois d'existence. Elle a été portée sur les fonts baptismaux le 16 septembre 2023. Les superviseurs du ministère en charge des sports ont lu à l'assistance les conditionnalités de l'élection : code électoral, récépissés des clubs et mandats valides, mode de scrutin. Avant l'entame proprement dite du processus électoral, le président Koanda est revenu succinctement sur les quelques activités menées par la fédération dans le laps de temps d'une année. Il s'est agi du bilan des activités, les championnats nationaux séniors et U17, qui ont eu lieu les 16 et 17 décembre 2023, les finales des championnats nationaux tenus avec 22 équipes venant de 12 clubs en hommes et dames, en provenance de quatre régions : le Plateau central, le Centre-ouest, le Sud-ouest et le Centre, et tout récemment il y a eu les finales des championnats séniors en hommes et en dames les 21 et 22 septembre 2024.
Les délégués de l'Assemblée générale élective.À la suite du bilan plutôt élogieux pour une jeune fédération, un bureau de séance de quatre personnes a été mis en place. Il a eu à vérifier les documents du collège électoral qui comprend les clubs, les districts, les ligues et les identités des votants. Le décompte des voix des votants a donné 12 voix. Le président-candidat, M. Koanda a brossé à l'assistance son programme électoral. Sur ce, les élections pouvaient commencer. Il s'est agi d'un scrutin par liste du candidat, avec un bulletin unique, où le votant inscrit « Oui » ou « Non ».
Au terme du processus, les dépouillements ont donné 12 voix sur 12, avec des acclamations de la salle.
Le nouveau président Adama Koanda s'est réjoui de l'aboutissement heureux de l'AGE. Il a fait savoir que pendant les quatre ans, il va travailler en symbiose avec son équipe, à la consolidation des acquis, poursuivre la vulgarisation de la discipline qui n'est pas encore bien connue. Le Bureau exécutif (B E) de M Koanda est composé de 19 membres et deux commissaires aux comptes. Il compte trois vice-présidents, le secrétariat général est assuré par Tégwendé Louis Nonguierma et le secrétariat général à l'organisation par Abdoulaye Konaté, la trésorerie du B E échoit à Mme Nadège Somda.
L'AGE s'est déroulée sous la supervision de deux représentants du ministère en charge des sports, Adama Balima(gauche) et Christian Héma.Le problème de l'Association burkindi de floorball(ABF), une aile dissidente dans le floorball, n'a pas été occulté. Le président Koanda a informé l'assemblée qu'il a eu à convier l'ABF pour des échanges, dans la perspective de son intégration dans le B E, mais cette dernière ne s'est pas montrée coopérative, elle campe sur ses positions en voulant faire un diktat sur la composition du bureau exécutif. Les superviseurs du ministère en charge des sports, a félicité l'organisation impeccable du processus électoral, ils ont exhorté le président et son bureau à maintenir le même engagement et la même volonté qui les ont guidés pour créer cette fédération afin de la faire grandir, ils invitent le B E, à travailler dans un climat apaisé par la concertation permanente.
Barthélemy KABORE
(Collaborateur)
La deuxième édition des Journées régionales de l'agroécologie des Hauts-Bassins se tient du 5 au 7 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso. Ces journées sont organisées par la direction régionale de l'agriculture des Hauts-Bassins, avec l'appui du projet de « Protection et réhabilitation des sols pour améliorer la sécurité alimentaire (ProSol) ». Cette édition 2024 est placée sous le thème : « Quelles contributions de l'agroécologie à la sécurité alimentaire ? ».
Au cours des trois jours de travaux, il est prévu des panels, des débats et des témoignages, qui seront tenus par les acteurs du domaine tels que des cadres de l'administration, des chercheurs et agriculteurs. Les différentes communications vont permettre aux différents acteurs de réfléchir sur la contribution de l'agroécologie à la sécurité alimentaire au Burkina Faso et particulièrement dans les Hauts-Bassins. Il est prévu également des expositions dans la cour de la maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon, en vue de faire découvrir aux participants la richesse des initiatives menées par les acteurs.
Les participants présents à la cérémonie de lancement des Journées régionales de l'agroécologieLes expositions concernent, entre autres, les produits issus de l'agriculture agroécologique ainsi que les produits et services qui facilitent la mise en œuvre de l'approche agroécologique notamment des pépiniéristes, des fournisseurs d'engrais organiques et biopesticides et des fabricants d'équipements agricoles, etc. Cette deuxième édition des Journées régionales de l'agroécologie des Hauts-Bassins se tient dans un contexte marqué par la rareté des ressources financières. « C'était un challenge pour nous l'organisation de cette édition. Malgré la modestie des moyens et la rareté des partenaires, nous avons pu relever le défi de l'organisation de cette édition », a confié le directeur régional de l'agriculture des Hauts-Bassins, Éric Pascal Adanabou.
Le directeur régional de l'agriculture des Hauts-Bassins, Éric Pascal Adanabou, se réjouit de la tenue de cette deuxième éditionCette deuxième édition des Journées régionales de l'agroécologie des Hauts-Bassins réunit les acteurs autour d'un thème essentiel et porteur de solutions. Il s'agit du thème : « Quelles contributions de l'agroécologie à la sécurité alimentaire ? ». Ce thème s'inscrit, selon les organisateurs de l'évènement, en continuité de la réflexion initiale sur l'état des lieux et les perspectives de l'agroécologie dans les Hauts-Bassins, lors de la première édition. Il s'agira, cette fois-ci, d'examiner la manière dont cette approche peut renforcer la sécurité alimentaire pour les communautés des Hauts-Bassins.
Promouvoir l'agroécologie au Burkina Faso
Aujourd'hui plus que jamais, l'agroécologie retient l'attention à travers le monde, confronté aux crises climatiques, aux défis de sécurité alimentaire et aux pressions économiques qui pèsent lourdement sur nos systèmes agricoles. Le contexte environnemental actuel du Burkina Faso est caractérisé par la dégradation de sols et l'amenuisement des ressources en eau, la perte de la biodiversité et la récurrence des sècheresses et inondations.
L'approche agroécologie apparaît ainsi comme une réponse adaptée à la sauvegarde du patrimoine naturel, au maintien des productions et à l'amélioration de la qualité de vie des populations.
C'est ainsi que le gouvernement a adopté en février 2023 la Stratégie nationale de développement de l'agroécologie. Cette stratégie 2023-2027 vise à renforcer l'agroécologie comme une solution durable pour l'agriculture nationale et une contribution solide à la sécurité alimentaire de notre pays.
Les échanges au cours de ces journées seront donc l'occasion d'approfondir ces enjeux et d'envisager des réponses concrètes. Les réflexions au cours des travaux vont s'orienter sur la contribution des acteurs à l'atteinte des objectifs de l'Offensive agropastorale et halieutique à l'horizon 2025. « Nous sommes dans un contexte de l'Offensive agropastorale et halieutique et toutes les contributions de nature à booster la production agricole au niveau des Hauts-Bassins sont les bienvenues », a justifié l'organisation de cette deuxième édition le directeur régional de l'agriculture des Hauts-Bassins, Eric Adanabou.
Ces journées visent la promotion de l'agroécologie dans la région des Hauts-Bassins. Le directeur régional de l'agriculture des Hauts-Bassins, Éric Pascal Adanabou, a traduit ses remerciements à tous les acteurs et partenaires pour leurs multiples actions dans l'organisation de ces journées, notamment au ProSol. Ce projet est financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement et mis en œuvre par la GIZ. A la cérémonie de lancement de ces journées, c'est le coordonnateur régional du ProSol, Ahmed Sanon, qui a représenté le coordonnateur du Cluster transformation des systèmes agroalimentaires de la coopération allemande.
La photo de familleIl a rappelé que l'agroécologie, qui constitue un modèle agricole résilient et adaptatif, est au centre des préoccupations de la coopération allemande et de nombreux autres partenaires internationaux. « Au cœur des efforts déployés pour promouvoir une agriculture durable et résiliente, le Cluster transformation des systèmes agro-alimentaires de la Coopération allemande, regroupant huit projets engagés pour un appui structurel au monde agricole, se réjouit de pouvoir accompagner cette initiative. Cela témoigne de notre engagement à soutenir l'agriculture burkinabè et à renforcer sa résilience face aux défis actuels », a souligné Ahmed Sanon. Tout en réitérant la disponibilité de la coopération allemande à contribuer au succès et au rayonnement de ce cadre de concertation, il a témoigné sa volonté de faire de l'agroécologie un pilier central pour le développement durable dans les Hauts-Bassins et au-delà.
Il a par ailleurs salué les partenaires qui accompagnent l'organisation de cette activité notamment le ministère de l'Agriculture, le ministère de l'Environnement, le projet FAIR Sahel, l'IFDC à travers son projet Soil Values, le projet PAPEA du consortium HELVETAS-SNV ainsi que les collectivités territoriales et la société civile. C'est le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, qui a représenté le gouverneur des Hauts-Bassins à cette cérémonie.
Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, félicite les organisateurs pour l'organisation de ces journéesPour sa part, il a rappelé que les pratiques agroécologiques sont en plein développement au Burkina Faso et ces journées constituent un cadre de partage d'expériences et de valorisation de l'agroécologie et sont en phase avec les actions mises en œuvre par l'Offensive agropastorale et halieutique. Il a par ailleurs souhaité que les échanges lors de ces travaux soient à la hauteur des attentes et aboutissent à des recommandations réalistes et réalisables pour l'avenir de l'agroécologie au Burkina Faso.
Romuald Dofini
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L'abbé Modeste Kafando, le nouveau vicaire de la paroisse Sacré Cœur de Donsin (dans le Plateau central), ordonné prêtre en 2011, est de retour avec la 4e édition de son « Livret de méthodologie d'études : Clés de réussite pour élèves ». La dédicace a été présidée ce mardi 5 novembre 2024 à Ouagadougou par le directeur général du Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA), Abraham Abassagué, et la directrice générale du livre et de la lecture publique, Laurence Zoungrana.
Le prêtre-écrivain semble être bien motivé dans l'écriture comme dans la pastorale. Après une première, une deuxième et une troisième édition qui ont rencontré l'assentiment du public national et international, il vient d'éditer la quatrième.
La dédicace du livret s'est tenue ce mardi 5 novembre 2024 au Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) à Ouagadougou, en présence de paroissiens, d'acteurs du monde de l'éducation, de la famille et de passionnés de la lecture.
C'était en présence de Abraham Abassagué, directeur général du CENASA, représentant du ministre d'Etat, en charge de la culture, et de la directrice générale du livre et de la lecture publique, Laurence Zoungrana.
S'agissant du livret, objet de la présence dédicace, il faut dire qu'il est composé de deux sections comptant 65 pages. Le livret a été présenté par Maxime Bako, enseignant en communication. Selon lui, c'est un guide méthodologique, bien écrit très facile à lire. Cette quatrième édition, parue aux éditions Ettore, a été revue et enrichie, dit-il. Sur les pages 11 et 12, l'auteur donne à ses lecteurs un avant-goût du contenu du livret, et insiste sur l'importance et la place de l'apprentissage et de la discipline dans la réussite scolaire.
Dédié aux élèves, étudiants, ainsi qu'à tout apprenant, « Livret de méthodologie d'études : Clés de réussite pour élèves » est né de la volonté de son auteur de les aider à mieux étudier pour réussir leurs études scolaires et académiques. Poursuivant la présentation de l'œuvre, Maxime Bako souligne que l'auteur propose une voie à suivre si l'on veut être excellent dans ses études.
L'abbé Modeste Kafando, auteur de « Mon livret de méthodologie d'études : Clés de réussite pour élèves »« Et en la matière, il parle des clés variées anciennes et nouvelles, présentant les différents processus ouvrant davantage aux apprenants à qui le sacre est un élément caractéristique. C'est-à-dire prendre des notes pendant les cours et de les assimiler avec la plus grande aisance. La gestion de son horaire, de son planning en dehors des classes, toute chose qui pourrait éviter des pertes de temps », détaille l'enseignant en communication. Il ajoute à cela un autre aspect, celui de la bonne disposition mentale de l'apprenant, de son bon état physique et son hygiène alimentaire. La liste n'est pas exhaustive.
Abraham Abassagué, directeur général du CENASA et président de la cérémonie de dédicaceLa sortie de ce livret est à féliciter, selon la directrice générale du livre et de la lecture publique, Laurence Zoungrana, et le directeur général du CENASA, Abraham Abassagué. Pour le représentant du ministre, M. Abassagué, la production de l'abbé Kafando est un plus pour notre patrimoine et permettra de s'assurer que les enfants vont lire quelque chose de sain, qui porte nos valeurs. Et à la directrice générale du livre et de la lecture publique, Laurence Zoungrana, d'ajouter que le livret vient renforcer également la bibliothèque nationale. Tout en saluant la solidarité de l'abbé Modeste Kafando pour le fait qu'il a offert gracieusement 108 exemplaires pour les centres publics de lecture, elle a souhaité qu'il puisse trouver toujours du temps pour ces genres d'ouvrage d'utilité publique. C'est d'ailleurs pour cela que l'auteur a lancé un appel à contribution afin de pouvoir imprimer au moins un milliers d'exemplaires pour les enfants PDI ou vulnérables. Le livret est disponible dans toutes les surfaces de vente des livres au prix unitaire de 3 000 FCFA.
Remise symbolique d'un exemplaireYvette Zongo
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« Acquis et défis de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Guibaré (province du Bam, Burkina Faso). » C'est sur ce thème que Souleymane Sankara a soutenu sa thèse de doctorat en géographie, ce mardi 5 novembre 2024, à l'université Joseph Ki-Zerbo. La présidence du jury était assurée par Pr François de Charles Ouédraogo. Sur la même table que lui, Pr Ousmane Nébié et Pr André Marie Soubeiga, respectivement directeur et co-directeur de thèse. Pr Sokemawou Koudzo et Pr Mariam Myriam Zongo étaient les rapprteurs. Pr Nadège Compaoré elle, officiait en tant qu'examinateur. Après présentation de son document de plus de 350 pages, l'impétrant a été élevé au grade de docteur avec la mention Très honorable.
La thèse de Souleymane Sankara s'inscrit dans un contexte où l'Etat burkinabè a lancé l'offensive agro-sylvo-pastorale. « C'est une thèse à cheval sur plusieurs programmes. Le programme de conservation des eaux et des sols, l'agriculture de conservation. La nouvelle méthodologie ici vient compenser la première. Il y a des recoupements par rapport aux principes. Et en faisant le point, certains d'entre eux peuvent être pris en compte pour nourrir le programme de conservation des eaux et des sols. Et si on s'appuie sur la notion d'avantage comparatif, on peut retenir certains principes de l'agriculture de conservation, qui viendront en soutien aux programmes déjà existants au programme de conservation des eaux et des sols », a laissé entendre Pr Ousmane Nébié.
« Souleymane Sankara est un étudiant que j'ai encadré il y a plus de trente ans », Pr Ousmane NébiéParlant d'agriculture de conservation, il s'agit d'un système qui met simultanément en œuvre trois principes. « Le premier, c'est le travail minimal du sol en ne le labourant plus. Le deuxième consiste à faire une couverture permanente du sol. Le troisième, consiste à l'association de cultures variées de sorte à ce que la diversité culturale puisse se faire correctement », a résumé l'impétrant. Au terme de ces recherches, ce dernier est parvenu à la conclusion selon laquelle l'agriculture de conservation améliore les revenus des producteurs de la commune de Guibaré, et contribue à assurer une sécurité alimentaire des producteurs qui l'ont adoptée. Il est aussi ressorti que l'agriculture de conservation contribue à la protection de l'environnement, à travers l'accroissement de la biodiversité, la récupération des terres dégradées, etc.
« En 1993, j'ai soutenu une maîtrise sur les enjeux fonciers dans deux villages du Passoré. En 2015, j'ai fait un master en géographie », Souleymane SankaraEn termes de perspectives, deux thèmes de recherche : les facteurs incitatifs et les facteurs de blocage. Dans un second temps, le doctorant a proposé la mise en place d'une plateforme de concertation. « Elle devra réunir les producteurs et les structures d'appuis. L'objectif est de mettre en place des stratégies pour vulgariser l'agriculture de conservation dans la zone cible, en fonction des limites identifiées » a-t-il dégagé. A la question de savoir quelle stratégie mettrait-il en place pour ce faire si toutefois il était ministre de l'agriculture, Souleymane Sankara soutient qu'il aurait mis l'accent sur la mobilisation des ressources. « Il se trouve que nos travaux s'inscrivent déjà dans le cadre de la stratégie de formation et de l'agroforesterie, opérationnelle depuis 2023 au Burkina. Si j'étais un responsable du ministère, j'aurai misé sur la mobilisation des ressources, pour mettre en œuvre cette stratégie, en cohérence aux résultats auxquels je suis parvenu » a-t-il proposé.
Le désormais Dr en géographie, son épouse et les jurés de sa thèse, ensemble sur la photo de familleEn l'élevant au grade de docteur en géographie, le jury a estimé que le fruit de ses recherches était satisfaisant. « Son travail prouve qu'il a fait le terrain pendant de longs séjours. Les résultats sont originaux et doivent être vulgarisés au bénéfice des paysans et producteurs. Le jury a jugé bon de lui attribuer la mention Très honorable, ce qui signifie que le travail était de la taille d'une thèse de bonne qualité », a justifié Pr François de Charles Ouédraogo, tout en l'invitant à prendre en compte les observations faites par les jurés.
« Il y a une reprise dans l'introduction de la partie 1 et l'introduction du chapitre 1. Il faut revoir cette partie », Pr François de Charles OuédraogoErwan Compaoré
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Dans un communiqué publié ce mardi 5 novembre 2024 sur sa page Facebook, la Gendarmerie nationale annonce le démantèlement de réseaux de présumés auteurs de braquages à mains armées.
En effet, selon le même communiqué, la Brigade Ville de Gendarmerie de Yagma a au cours du mois d'octobre 2024 reçu de nombreuses plaintes de braquages à mains armées et de vols. Une enquête a alors été ouverte et, après investigations, treize (13) personnes ont été interpelées pour des faits de braquage dans la ville de Ouagadougou.
Ces malfrats âgés de 18 à 26 ans opéraient dans les quartiers Bassinko, Gambre-yaaré, Marcoussis et Yagma et particulièrement dans les boutiques, les voies non éclairées et les abords des auberges.
Le mode opératoire consistait à menacer leurs victimes au moyen d'armes à feu, d'armes factices et d'armes blanches pour les déposséder de leurs motos, téléphones portables, argent et autres objets de valeur. Les motos volées sont ensuite soit vendues en l'état, soit dépiécées avant d'être vendues.
Après perquisition, le matériel suivant a été saisi :
– Cinq (05) pistolets automatiques dont deux (02) factices,
– Des couteaux,
– Quatre (04) motos,
– Des pièces de motos
– Un (01) ordinateur portable
Les treize (13) présumés auteurs seront présentés à Monsieur le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance OUAGA I. Par ailleurs, les investigations se poursuivent pour non seulement retrouver quatre (04) autres délinquants en cavale mais aussi pour démanteler d'autres réseaux.
La Gendarmerie nationale saisit l'occasion pour interpeller ceux qui sont légalement détenteurs d'armes à feu à prendre toutes les précautions afin que ces armes ne se retrouvent entre les mains de leurs progénitures ou de bandits.
La Gendarmerie Nationale, tout en remerciant la population pour sa franche collaboration, l'invite à redoubler de vigilance et à poursuivre les dénonciations aux numéros verts suivants :
16 ou 80 00 11 45 : Gendarmerie Nationale
1010 : Centre National de Veille et d'Alerte
17 : Police Nationale
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Source : Page Facebook de la Gendarmerie nationale
L'International fertilizer development Center (IFDC), en collaboration avec le programme « Soil Values » et les acteurs nationaux du Hub organise deux jours d'atelier à Ouagadougou du 5 au 6 novembre 2024. Le premier jour sera consacré à la compréhension du Hub régional et de ses rôles, à la collecte d'informations sur les initiatives liées aux engrais et à la santé des sols et à la priorisation de l'engagement du Hub au Burkina Faso. Le deuxième jour se penchera sur l'élaboration du plan d'action et les activités futures à conduire.
Le consortium Institut international d'agriculture tropicale (IITA), International fertilizer development center (IFDC), Africa plant nutrition institute (APNI), Office chérifien de phosphate Afrique (OCP-Africa), l'Université polytechnique Mohamed 6 (UM6P), a officiellement lancé le 26 juin 2024, le Hub régional pour les engrais et la santé des sols pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel.
Le Hub vise à améliorer la santé des sols et la productivité agricole à travers la région. Il est hébergé sur le campus de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) à Ibadan, au Nigéria, avec un financement initial de la Banque mondiale et d'OCP-Africa.
Dr Poulma Louis Yaméogo représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'AgricultureLe rôle principal du Hub est de fournir une assistance technique au développement et à la mise en œuvre d'investissements dans les engrais et la santé des sols dans les pays de l'Afrique de l'Ouest y compris la Mauritanie et le Tchad. Il est destiné aux pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel afin d'améliorer la santé des sols à long terme et la gestion de la fertilité pour un rendement et une rentabilité accrue, une utilisation efficace des ressources (nutriments, eau, main-d'œuvre, semences) et la résilience au climat.
Après son lancement, le Hub régional passe maintenant à la phase de mise en œuvre qui est l'organisation des ateliers nationaux dans les pays.
Pour Dr Poulma Louis Yaméogo, représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'agriculture, le Hub est une occasion pour l'ensemble des acteurs du secteur de l'agriculture de se réunir et de réfléchir sur les actions à mener pour faire face à la forte dégradation de la terre. Il pense que cet atelier est le bienvenu. Car, il est nécessaire que des réflexions soient menées en vue de trouver des solutions pour la préservation de la santé des sols.
Selon Dr Boubacar Diagana, directeur du département impact de l'IFDC global et représentant de l'IFDC au Sénégal, en 2050, il va falloir nourrir 10 milliards de personnes dans le monde.
Dr Boubacar Diagana directeur du département impact de l'IFDC global et représentant de l'IFDC au Sénégal« La population croît et les besoins alimentaires également. Donc, il faudrait produire pour nourrir toutes ces personnes. Nous constatons que la terre connaît un problème de dégradation. La terre se dégrade à un rythme rapide. La santé des sols est primordiale. Elle doit passer par l'utilisation raisonnée et équilibrée des engrais et une bonne pratique paysanne. Donc, au niveau ouest-africain, il y a cette initiative qui vise à coordonner tous nos efforts pour pouvoir protéger les sols », a-t-il indiqué
Rama Diallo
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Ouagadougou abrite du 4 au 6 novembre 2024, l'atelier national de validation de l'avant-projet de loi portant code de l'urbanisme et de la construction au Burkina Faso. 72 heures durant, la cinquantaine de participants constitués d'acteurs de la chaîne foncière, les collectivités territoriales et de ceux intervenant dans le domaine de la construction et de l'urbanisation (ingénieurs en génie civil, architectes, urbanistes, etc.) vont passer en revue les différentes composantes du document, en vue d'apporter des amendements pour le parfaire. L'objectif visé à travers la relecture de ce cadre législatif, est d'alléger les procédures et de rationaliser les structures pour une meilleure appropriation et une facilité d'exploitation par les citoyens.
L'ancien code de l'urbanisme et de la construction est en vigueur depuis 2006. En 18 ans, plusieurs évolutions en lien avec les techniques et technologies de construction ainsi que les modalités d'aménagement urbain ont été enregistrées. Sur le plan législatif, l'adoption de lois portant sur la promotion immobilière, la copropriété des immeubles bâtis, sur le régime foncier rural et la loi portant réorganisation agraire et foncière, sont autant de nouvelles réalités auxquelles il faut s'adapter dans le domaine de l'urbanisme.
Et Mikaïlou Sidibé, ministre de l'habitat et de l'urbanisme, d'ajouter que la démographie galopante et la densification continue des villes, posent la nécessité de repenser le traitement des déchets, l'évacuation des eaux pluviales pour éviter les inondations, le stationnement dans les centres urbains ainsi que la nécessité de la prise en compte de l'efficacité énergétique dans le bâtiment. C'est au regard de tous ces aspects, que le ministère en charge de l'habitat et de l'urbanisme a entrepris depuis mai 2024, la relecture des textes contenus dans la loi.
Mikaïlou Sidibé, ministre de l'urbanisme et de l'habitatDes innovations qui seront apportées au nouveau code
Le nouveau code de l'urbanisme et de la construction va comporter trois grandes parties que sont l'aménagement urbain, l'architecture et le contrôle. Entre autres innovations introduites dans ce nouveau code il y a la mise à disposition d'un nouvel outil de planification urbaine, le Plan d'urbanisme de détails (PUD), qui prend en compte les capacités financières des collectivités ; une règlementation claire sur la voirie urbaine et le drainage des eaux pluviales afin de prévenir les inondations. A cela s'ajoutent la prise en compte de la problématique du stationnement dans la planification urbaine et les opérations de construction ; la prise en compte aussi de l'efficacité énergétique dans les bâtiments. Aussi, l'avant-projet de loi prévoit la création d'une commission nationale de sécurité immobilière pour se prononcer sur les cas de démolition ainsi que d'un centre technique du bâtiment.
Autres innovations, l'introduction de nouvelles opérations d'urbanisme telles la requalification urbaine, la restauration urbaine pour répondre aux réalités économiques et sociales du pays ; ainsi que des actes de construction comprenant des autorisations de construction tel le permis de modifier pour les travaux à exécuter sur les constructions existantes, lorsqu'ils ont pour effet d'en changer l'usage, de modifier leur aspect extérieur ou volumétrique, leur structure ou de créer des niveaux supplémentaires et des autorisations d'exploiter tel le certificat d'occuper qui est une alternative au certificat de conformité exigée pour les ouvertures des établissements dans des bâtiments déjà existants ne pouvant plus disposer de certificat de conformité.
Vue du publicUne fois les différents amendements apportés et le projet de loi validé, l'ambition du ministère de l'Urbanisme, est de mettre à la disposition du pays, un code de l'urbanisme et de la construction adapté, actuel mais aussi futuriste. Le texte devrait être soumis au conseil des ministres, d'ici la fin de l'année 2024, a fait savoir le ministre Mikaïlou Sidibé.
Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Bonaventure Paré
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La grande Famille TIEMTORE, TIENDREBEOGO, GUIGMA, ILBOUDO, COMPAORE, KALMOGHO, ET SIMPORE
Les familles alliées : YAGUIBOU, SAWADOGO, KINDA
Mr TIEMTORE Jean Pierre et ses enfants : JOSIANE, LAETICIA, FAUSTIN, ALIDA et GRACE
Très touchés par les nombreuses marques de soutiens et de sympathies lors du rappel à Dieu le vendredi 9 Février 2024 à 0uagadougou et de l'inhumation le mardi 13 Février à Ouagadougou de leur épouse, fille, sœur, mère, grand-mère Mme TIEMTORE/KALMOGHO HELENE
La famille vous informe par ailleurs de la tenue de la grande messe de requiem faisant office de funérailles chrétiennes selon le programme suivant
• Vendredi 8 novembre 2024
Veillée de prière à l'église saint François d'assise à 20h00
• Samedi 9 novembre 2024
Grande messe de requiem à l'église saint François d'assise à 7H30 mm
Que par la miséricorde de DIEU, les âmes de nos fidèles défunts reposent en paix