Dans un contexte mondial marqué par une circulation exponentielle de l'information et une recrudescence des menaces dans le cyberespace, la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) du Burkina Faso fait un pas décisif vers le renforcement de ses capacités. Ce mercredi 9 juillet 2025, elle a officiellement lancé une formation en investigation sur sources ouvertes plus connue sous le nom de “OSINT'' (Open Source Intelligence), au profit de ses agents. Une démarche à la fois stratégique et symbolique, portée avec conviction par la présidente de la CIL, Dr Halguièta Nassa/Trawina. La cérémonie s'est tenue en présence du commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), le commissaire principal de police Bantida Samire Yoni.
La présidente de la CIL, Dr Halguièta Nassa/Trawina, a mis en lumière la philosophie qui sous-tend la formation de ses agents, dès l'ouverture des travaux de cet atelier d'une durée de 72 heures. Pour la CIL, il ne s'agit pas simplement de se doter de nouvelles compétences techniques, mais de s'inscrire dans une dynamique proactive axée sur la sécurité numérique et la défense des droits numériques des citoyens.
« Cette initiative ne relève pas d'un simple agenda de formation. Elle s'inscrit dans une ambition stratégique claire : celle de construire une CIL plus agile, plus réactive et plus techniquement armée pour faire face aux nouveaux défis du cyberespace », a déclaré la présidente, visiblement convaincue que l'avenir de la régulation numérique passe par la maîtrise fine des outils d'investigation.
Une alliance opérationnelle avec la BCLCC
Au cœur de cette démarche se trouve un partenariat institutionnel fort entre la CIL et la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), dont l'expertise et la collaboration ont été chaleureusement saluées. « Je voudrais exprimer toute ma gratitude au commandant de la BCLCC et à l'ensemble de son équipe. Votre disponibilité, votre rigueur et votre esprit de collaboration témoignent d'un partenariat vivant, sincère et hautement opérationnel », a affirmé la présidente de la CIL.
Et de préciser que cette convention entre les deux institutions ne se limite pas à un simple cadre administratif, mais constitue le socle d'une action conjointe, complémentaire et résolument fondée vers un numérique sécurisé, éthique et respectueux des libertés individuelles.
Le commissaire principal de police Bantida Samire Yoni, commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), a accueilli avec enthousiasme cette initiative qu'il qualifie de reflet d'un partenariat stratégique dynamique entre les deux institutions. En remerciant la présidente de la CIL pour sa vision et son engagement, il a souligné que cette session de formation matérialise une volonté commune de bâtir des institutions robustes, capables de s'adapter efficacement aux évolutions rapides et complexes du cyberespace. Pour lui, le renforcement des capacités en matière d'investigation numérique est essentiel à la résilience des structures en charge de la protection des données personnelles.
« L'investigation OSINT ou renseignement d'origine source ouverte constitue aujourd'hui un levier incontournable en matière d'enquête », commissaire principal de police Bantida Samire Yoni, commandant de la BCLCCLe commissaire Bantida Samire Yoni a mis en avant l'importance de l'OSINT, un outil désormais incontournable pour collecter et analyser des informations issues du web et des bases de données ouvertes, dans le strict respect de l'éthique et du cadre légal. Dans un environnement où les menaces numériques se font de plus en plus sophistiquées, transversales et transnationales, il est selon lui, impératif que les agents de la CIL soient dotés de compétences pointues en veille, en évaluation des sources et en exploitation stratégique de l'information.
« Je tiens à saluer le professionnalisme des formateurs de la BCLCC, mobilisés pour partager avec méthode et pédagogie leur savoir-faire technique, ainsi que la disponibilité, la motivation et l'engagement des bénéficiaires, que je félicite pour leur présence et leur implication. Je forme le vœu que cette formation constitue une étape significative dans la consolidation de la collaboration entre nos deux institutions, et qu'elle contribue activement à l'édification d'un écosystème numérique plus sûr, plus éthique et plus respectueux des droits fondamentaux, notamment ceux relatifs à la vie privée et à la protection des données personnelles », a-t-il conclu.
CIL et BCLCC, deux missions, un même combat
Cette complémentarité entre les deux structures s'incarne dans la convergence de leurs missions. Car pendant que la CIL veille à la protection des données à caractère personnel et à la vie privée, la BCLCC mène, elle, le combat sur le terrain opérationnel contre les actes de cybercriminalité. « Nos missions sont certes distinctes, mais elles se croisent, se renforcent et se complètent au quotidien », a souligné la présidente de la CIL, insistant sur la nécessité de renforcer et d'adapter cette collaboration à l'évolution des menaces numériques, de plus en plus complexes et polymorphes.
À l'endroit des agents bénéficiaires de la formation, la présidente de la CIL a lancé un appel pressant. Celui de tirer pleinement profit de cette opportunité. Car, estime-t-elle, au-delà de l'apprentissage d'outils techniques, c'est toute une posture professionnelle qui est en jeu.
L'ouverture de cette formation marque un tournant pour la CIL, qui affiche une ambition de devenir une autorité de régulation moderne, crédible et proactiveElle a rappelé que la CIL a besoin de personnels formés, capables d'anticiper les évolutions du numérique, d'analyser avec discernement les situations critiques, et d'agir avec éthique et rigueur. La formation OSINT apparaît ainsi comme un levier pour consolider une culture de la vigilance et de la réactivité face aux menaces numériques.
Un tournant pour la gouvernance numérique au Burkina
Avec cette initiative, la CIL confirme sa volonté de s'adapter à l'ère numérique et de se doter des moyens nécessaires pour accompagner les évolutions technologiques tout en garantissant les droits fondamentaux.
Les travaux vont se dérouler dans un esprit d'interactivité et de pragmatisme, avec des cas pratiques, des simulations et des échanges croisés entre les experts de la BCLCC et les agents de la CIL. L'objectif étant de favoriser une appropriation concrète des méthodes d'investigation OSINT pour renforcer la veille, l'alerte, et la réponse aux atteintes à la vie privée dans l'espace numérique.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Dans un contexte mondial marqué par une circulation exponentielle de l'information et une recrudescence des menaces dans le cyberespace, la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) du Burkina Faso fait un pas décisif vers le renforcement de ses capacités. Ce mercredi 9 juillet 2025, elle a officiellement lancé une formation en investigation sur sources ouvertes plus connue sous le nom de “OSINT'' (Open Source Intelligence), au profit de ses agents. Une démarche à la fois stratégique et symbolique, portée avec conviction par la présidente de la CIL, Dr Halguièta Nassa/Trawina. La cérémonie s'est tenue en présence du commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), le commissaire principal de police Bantida Samire Yoni.
La présidente de la CIL, Dr Halguièta Nassa/Trawina, a mis en lumière la philosophie qui sous-tend la formation de ses agents, dès l'ouverture des travaux de cet atelier d'une durée de 72 heures. Pour la CIL, il ne s'agit pas simplement de se doter de nouvelles compétences techniques, mais de s'inscrire dans une dynamique proactive axée sur la sécurité numérique et la défense des droits numériques des citoyens.
« Cette initiative ne relève pas d'un simple agenda de formation. Elle s'inscrit dans une ambition stratégique claire : celle de construire une CIL plus agile, plus réactive et plus techniquement armée pour faire face aux nouveaux défis du cyberespace », a déclaré la présidente, visiblement convaincue que l'avenir de la régulation numérique passe par la maîtrise fine des outils d'investigation.
Une alliance opérationnelle avec la BCLCC
Au cœur de cette démarche se trouve un partenariat institutionnel fort entre la CIL et la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), dont l'expertise et la collaboration ont été chaleureusement saluées. « Je voudrais exprimer toute ma gratitude au commandant de la BCLCC et à l'ensemble de son équipe. Votre disponibilité, votre rigueur et votre esprit de collaboration témoignent d'un partenariat vivant, sincère et hautement opérationnel », a affirmé la présidente de la CIL.
Et de préciser que cette convention entre les deux institutions ne se limite pas à un simple cadre administratif, mais constitue le socle d'une action conjointe, complémentaire et résolument fondée vers un numérique sécurisé, éthique et respectueux des libertés individuelles.
Le commissaire principal de police Bantida Samire Yoni, commandant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), a accueilli avec enthousiasme cette initiative qu'il qualifie de reflet d'un partenariat stratégique dynamique entre les deux institutions. En remerciant la présidente de la CIL pour sa vision et son engagement, il a souligné que cette session de formation matérialise une volonté commune de bâtir des institutions robustes, capables de s'adapter efficacement aux évolutions rapides et complexes du cyberespace. Pour lui, le renforcement des capacités en matière d'investigation numérique est essentiel à la résilience des structures en charge de la protection des données personnelles.
« L'investigation OSINT ou renseignement d'origine source ouverte constitue aujourd'hui un levier incontournable en matière d'enquête », commissaire principal de police Bantida Samire Yoni, commandant de la BCLCCLe commissaire Bantida Samire Yoni a mis en avant l'importance de l'OSINT, un outil désormais incontournable pour collecter et analyser des informations issues du web et des bases de données ouvertes, dans le strict respect de l'éthique et du cadre légal. Dans un environnement où les menaces numériques se font de plus en plus sophistiquées, transversales et transnationales, il est selon lui, impératif que les agents de la CIL soient dotés de compétences pointues en veille, en évaluation des sources et en exploitation stratégique de l'information.
« Je tiens à saluer le professionnalisme des formateurs de la BCLCC, mobilisés pour partager avec méthode et pédagogie leur savoir-faire technique, ainsi que la disponibilité, la motivation et l'engagement des bénéficiaires, que je félicite pour leur présence et leur implication. Je forme le vœu que cette formation constitue une étape significative dans la consolidation de la collaboration entre nos deux institutions, et qu'elle contribue activement à l'édification d'un écosystème numérique plus sûr, plus éthique et plus respectueux des droits fondamentaux, notamment ceux relatifs à la vie privée et à la protection des données personnelles », a-t-il conclu.
CIL et BCLCC, deux missions, un même combat
Cette complémentarité entre les deux structures s'incarne dans la convergence de leurs missions. Car pendant que la CIL veille à la protection des données à caractère personnel et à la vie privée, la BCLCC mène, elle, le combat sur le terrain opérationnel contre les actes de cybercriminalité. « Nos missions sont certes distinctes, mais elles se croisent, se renforcent et se complètent au quotidien », a souligné la présidente de la CIL, insistant sur la nécessité de renforcer et d'adapter cette collaboration à l'évolution des menaces numériques, de plus en plus complexes et polymorphes.
À l'endroit des agents bénéficiaires de la formation, la présidente de la CIL a lancé un appel pressant. Celui de tirer pleinement profit de cette opportunité. Car, estime-t-elle, au-delà de l'apprentissage d'outils techniques, c'est toute une posture professionnelle qui est en jeu.
L'ouverture de cette formation marque un tournant pour la CIL, qui affiche une ambition de devenir une autorité de régulation moderne, crédible et proactiveElle a rappelé que la CIL a besoin de personnels formés, capables d'anticiper les évolutions du numérique, d'analyser avec discernement les situations critiques, et d'agir avec éthique et rigueur. La formation OSINT apparaît ainsi comme un levier pour consolider une culture de la vigilance et de la réactivité face aux menaces numériques.
Un tournant pour la gouvernance numérique au Burkina
Avec cette initiative, la CIL confirme sa volonté de s'adapter à l'ère numérique et de se doter des moyens nécessaires pour accompagner les évolutions technologiques tout en garantissant les droits fondamentaux.
Les travaux vont se dérouler dans un esprit d'interactivité et de pragmatisme, avec des cas pratiques, des simulations et des échanges croisés entre les experts de la BCLCC et les agents de la CIL. L'objectif étant de favoriser une appropriation concrète des méthodes d'investigation OSINT pour renforcer la veille, l'alerte, et la réponse aux atteintes à la vie privée dans l'espace numérique.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
La randonnée photographique du Burkina, Photos'Or BF, s'impose comme un événement culturel majeur au service de la promotion du patrimoine national. À l'aube de sa troisième édition, prévue au mois d'août 2025, son promoteur Dieudonné Ouoba alias « DTO Pictures » nous dévoile les coulisses de cette aventure visuelle, entre défis, innovations et ambitions, avec pour maître-mot : immortaliser la richesse du patrimoine culturel, touristique et hôtelier du Burkina Faso à travers l'objectif.
Lefaso.net : Comment vous est venue l'idée d'organiser la randonnée photographique du Burkina ?
Dieudonné Ouoba : Cette idée est née du désir de mettre en place une banque d'images de notre patrimoine culturel, touristique et hôtelier. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas le faire seul. Il fallait constituer une équipe pour aller sur le terrain et capturer des images avec plusieurs regards photographiques, afin d'apprécier la diversité des clichés qui seraient retenus. L'objectif était donc de créer cette banque d'images, mais aussi d'accompagner le secteur de la communication et de l'infographie. En effet, la plupart des visuels exploités sur le territoire national sont des images provenant d'autres pays. Pourtant, nous avons la possibilité de produire ces images nous-mêmes, et c'est cette ambition qui nous a amenés à penser cet événement.
Quelles sont les grandes nouveautés cette année ?
Pour cette édition, nous avons introduit une session de formation pour les amateurs de photographie ainsi qu'une masterclass pour les professionnels. Lors de la deuxième édition, nous avions déjà souhaité organiser une soirée de reconnaissance pour les pionniers de la photographie qui se sont illustrés dans plusieurs domaines. Nous n'avions pas pu concrétiser ce projet, mais nous le reconduisons cette année. Ce sera une première de voir des photographes organiser une telle soirée en l'honneur de leurs aînés et devanciers.
Parmi les autres innovations, nous avons participé l'année passée au Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), une première où la photographie s'est invitée.
Nous y avons présenté le patrimoine photographique que nous avons pu immortaliser. Ce fut un véritable succès et nous ambitionnons d'y participer à nouveau cette année pour faire découvrir nos images physiques et animées qui seront sur écran pour attirer encore plus de regards. Ce sont donc des innovations introduites l'an passé que nous souhaitons pérenniser. De plus, nous intégrons cette année le Musée de la photographie, où nous aurons l'occasion de découvrir de vieux appareils photo. C'est un programme colossal qui nous attend, mais nous sommes convaincus que nous y arriverons.
Un parcours a-t-il été défini pour cette randonnée ?
Oui, le parcours inclut le Mémorial Thomas Sankara et la Maison du Peuple, qui est également un grand patrimoine culturel. De là, nous continuerons vers le Musée de la Musique Georges Ouédraogo et le Musée de l'Armée. Ensuite, nous monterons à Saponé pour une immersion dans l'univers du chapeau de Saponé. Au retour, nous passerons par le site de la voûte nubienne à Koubri pour valoriser l'hôtellerie locale. Voilà le circuit principal, mais nous visiterons aussi d'autres sites touristiques que nous découvrirons le long des axes empruntés.
Combien de participants attendez-vous ?
Nous attendons une soixantaine de personnes. L'année dernière, nous avons eu ce nombre de participants et nous visons à peu près la même chose. Cela dit, avec les inscriptions que nous avons déjà reçues, nous avons déjà dépassé la soixantaine. Je donne une estimation minimale, mais s'il y a plus de monde, nous essaierons de nous adapter.
Et quel est le profil type des participants ?
Le profil type, ce sont les passionnés de photo, qu'ils soient professionnels ou amateurs. Le regard photographique diffère d'une personne à l'autre, et un amateur peut avoir un angle de vue meilleur qu'un professionnel. Tout dépend de la manière dont il présente l'image. Nous mettons l'accent sur le travail des professionnels, car l'objectif est de vendre l'image de notre patrimoine, mais l'événement est ouvert à tous.
Si je suis un passionné de photographie mais que je n'ai qu'un smartphone, suis-je éligible ?
Absolument. On peut faire de très belles images avec un smartphone. La qualité ne sera peut-être pas la même que celle d'un appareil professionnel performant, mais les smartphones sont les bienvenus. D'ailleurs, il n'y a pas que la photographie ; il y a aussi la vidéo pour valoriser et vendre l'image. Imaginez l'impact de 60 photographes qui se rendent sur le terrain et diffusent leurs images sur leurs plateformes. Cela crée une dynamique importante. Il est très rare de voir une équipe de photographes se déplacer en réseau sur un site touristique, en dehors des reportages ou des activités commanditées.
Avez-vous déjà fixé une date et un thème pour cette édition ?
La période retenue est le mois d'août. Toutes les activités se dérouleront durant les deux premières semaines. La formation aura lieu la semaine du 9 août, la randonnée elle-même est prévue pour le 15 août, et la soirée de reconnaissance se tiendra le 19 août, qui coïncide avec la Journée mondiale de la photographie. Le thème retenu est "Reflets du Burkina : culture, tourisme, hôtellerie".
Comment financez-vous cette activité ? S'agit-il de fonds propres ou avez-vous des partenaires ?
Jusqu'à présent, les partenaires se font rares. Nous avons quelques partenaires stratégiques qui nous accompagnent, comme Faso Tourisme qui nous aide pour la mobilité en nous octroyant un bus, même si les frais annexes restent à notre charge. En dehors de Faso Tourisme, nous avons sollicité l'accompagnement du ministère et nous attendons de voir le résultat. Nous avons également reçu un accompagnement du Bureau burkinabè du Droit d'Auteur (BBDA).
Pour l'exposition que nous prévoyons, nous devons payer les droits aux artistes, et le BBDA nous a facilité les choses à ce niveau. Nous les avons d'ailleurs invités à venir échanger avec les photographes, car beaucoup ne sont pas encore membres et ce serait une belle occasion pour eux de découvrir le BBDA. C'est donc principalement notre structure qui essaie de gérer le budget de l'événement. Nous invitons tout partenaire ou sponsor qui souhaite nous accompagner à le faire pour qu'ensemble, nous puissions valoriser notre patrimoine.
En dehors de l'aspect financier, rencontrez-vous d'autres défis dans l'organisation ?
Hormis le budget, il faut saluer la presse. Depuis la première édition, des organes de presse ont compris le projet et nous accompagnent gracieusement. Nous tenons vraiment à les remercier, car sans leur soutien, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Nous leur réitérons notre demande de nous aider à diffuser les supports de communication pour cette nouvelle édition.
Nous sommes aussi preneurs si des gens peuvent héberger ou accueillir nos confrères qui viennent d'autres villes. L'an passé, nous avons eu des participants de Bobo-Dioulasso, Kaya, Dori, et même des expatriés du Niger et du Mali. Il a fallu les loger et gérer leur mobilité. La participation est gratuite, et les coûts sont élevés, ne serait-ce que pour l'impression des œuvres pour l'exposition. Si une structure d'impression se proposait de nous offrir l'impression des photos, ce serait formidable.
Si je comprends bien, certaines photos prises lors de la randonnée seront donc exposées ?
Oui, c'est l'idée. Si nous avons 60 photos, nous sélectionnerons les meilleures, celles qui parlent et qui transmettent un message fort. Idéalement, nous aimerions exposer au moins une photo par photographe. Mais vu le coût des impressions, qui sont de grands formats (70x80 cm), c'est un budget colossal. Il serait difficile de demander à chaque photographe d'imprimer sa propre photo.
Comment voyez-vous l'évolution de cet événement dans les années à venir ?
Nous voyons cet événement comme une activité très porteuse pour la valorisation de notre patrimoine. Les deux premières éditions ont déjà permis de faire de belles découvertes. Beaucoup de participants ne connaissaient pas certains sites, comme le Musée de l'Eau. D'ailleurs, son promoteur est très fier car, suite à notre passage, il a reçu de nombreux visiteurs. Il en va de même pour le Musée de la femme « Kolgondiessé ». Nous essayons vraiment d'identifier des sites peu connus pour les mettre en lumière.
Quel message aimeriez-vous adresser aux jeunes photographes ou à ceux qui veulent faire de la photographie leur métier ?
Mon message est de leur dire de persévérer malgré les difficultés. Il ne faut pas mettre les ressources économiques au centre de tout. Certes, on a besoin de moyens pour acquérir du matériel, mais ce n'est pas toujours le gain économique immédiat qui apporte la reconnaissance ou valorise le talent. Une photo prise aujourd'hui peut vous être très utile deux ou trois ans plus tard.
Je les encourage aussi à ne pas se focaliser uniquement sur la photographie événementielle. Il y a de nombreuses autres possibilités, comme la photographie documentaire ou artistique, qui sont des secteurs porteurs. Enfin, je les invite à continuer à se former. Nous-mêmes, nous continuons d'apprendre auprès de nos aînés, nous continuons à lire. On ne finit jamais d'apprendre.
Interview réalisée par Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
La randonnée photographique du Burkina, Photos'Or BF, s'impose comme un événement culturel majeur au service de la promotion du patrimoine national. À l'aube de sa troisième édition, prévue au mois d'août 2025, son promoteur Dieudonné Ouoba alias « DTO Pictures » nous dévoile les coulisses de cette aventure visuelle, entre défis, innovations et ambitions, avec pour maître-mot : immortaliser la richesse du patrimoine culturel, touristique et hôtelier du Burkina Faso à travers l'objectif.
Lefaso.net : Comment vous est venue l'idée d'organiser la randonnée photographique du Burkina ?
Dieudonné Ouoba : Cette idée est née du désir de mettre en place une banque d'images de notre patrimoine culturel, touristique et hôtelier. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas le faire seul. Il fallait constituer une équipe pour aller sur le terrain et capturer des images avec plusieurs regards photographiques, afin d'apprécier la diversité des clichés qui seraient retenus. L'objectif était donc de créer cette banque d'images, mais aussi d'accompagner le secteur de la communication et de l'infographie. En effet, la plupart des visuels exploités sur le territoire national sont des images provenant d'autres pays. Pourtant, nous avons la possibilité de produire ces images nous-mêmes, et c'est cette ambition qui nous a amenés à penser cet événement.
Quelles sont les grandes nouveautés cette année ?
Pour cette édition, nous avons introduit une session de formation pour les amateurs de photographie ainsi qu'une masterclass pour les professionnels. Lors de la deuxième édition, nous avions déjà souhaité organiser une soirée de reconnaissance pour les pionniers de la photographie qui se sont illustrés dans plusieurs domaines. Nous n'avions pas pu concrétiser ce projet, mais nous le reconduisons cette année. Ce sera une première de voir des photographes organiser une telle soirée en l'honneur de leurs aînés et devanciers.
Parmi les autres innovations, nous avons participé l'année passée au Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), une première où la photographie s'est invitée.
Nous y avons présenté le patrimoine photographique que nous avons pu immortaliser. Ce fut un véritable succès et nous ambitionnons d'y participer à nouveau cette année pour faire découvrir nos images physiques et animées qui seront sur écran pour attirer encore plus de regards. Ce sont donc des innovations introduites l'an passé que nous souhaitons pérenniser. De plus, nous intégrons cette année le Musée de la photographie, où nous aurons l'occasion de découvrir de vieux appareils photo. C'est un programme colossal qui nous attend, mais nous sommes convaincus que nous y arriverons.
Un parcours a-t-il été défini pour cette randonnée ?
Oui, le parcours inclut le Mémorial Thomas Sankara et la Maison du Peuple, qui est également un grand patrimoine culturel. De là, nous continuerons vers le Musée de la Musique Georges Ouédraogo et le Musée de l'Armée. Ensuite, nous monterons à Saponé pour une immersion dans l'univers du chapeau de Saponé. Au retour, nous passerons par le site de la voûte nubienne à Koubri pour valoriser l'hôtellerie locale. Voilà le circuit principal, mais nous visiterons aussi d'autres sites touristiques que nous découvrirons le long des axes empruntés.
Combien de participants attendez-vous ?
Nous attendons une soixantaine de personnes. L'année dernière, nous avons eu ce nombre de participants et nous visons à peu près la même chose. Cela dit, avec les inscriptions que nous avons déjà reçues, nous avons déjà dépassé la soixantaine. Je donne une estimation minimale, mais s'il y a plus de monde, nous essaierons de nous adapter.
Et quel est le profil type des participants ?
Le profil type, ce sont les passionnés de photo, qu'ils soient professionnels ou amateurs. Le regard photographique diffère d'une personne à l'autre, et un amateur peut avoir un angle de vue meilleur qu'un professionnel. Tout dépend de la manière dont il présente l'image. Nous mettons l'accent sur le travail des professionnels, car l'objectif est de vendre l'image de notre patrimoine, mais l'événement est ouvert à tous.
Si je suis un passionné de photographie mais que je n'ai qu'un smartphone, suis-je éligible ?
Absolument. On peut faire de très belles images avec un smartphone. La qualité ne sera peut-être pas la même que celle d'un appareil professionnel performant, mais les smartphones sont les bienvenus. D'ailleurs, il n'y a pas que la photographie ; il y a aussi la vidéo pour valoriser et vendre l'image. Imaginez l'impact de 60 photographes qui se rendent sur le terrain et diffusent leurs images sur leurs plateformes. Cela crée une dynamique importante. Il est très rare de voir une équipe de photographes se déplacer en réseau sur un site touristique, en dehors des reportages ou des activités commanditées.
Avez-vous déjà fixé une date et un thème pour cette édition ?
La période retenue est le mois d'août. Toutes les activités se dérouleront durant les deux premières semaines. La formation aura lieu la semaine du 9 août, la randonnée elle-même est prévue pour le 15 août, et la soirée de reconnaissance se tiendra le 19 août, qui coïncide avec la Journée mondiale de la photographie. Le thème retenu est "Reflets du Burkina : culture, tourisme, hôtellerie".
Comment financez-vous cette activité ? S'agit-il de fonds propres ou avez-vous des partenaires ?
Jusqu'à présent, les partenaires se font rares. Nous avons quelques partenaires stratégiques qui nous accompagnent, comme Faso Tourisme qui nous aide pour la mobilité en nous octroyant un bus, même si les frais annexes restent à notre charge. En dehors de Faso Tourisme, nous avons sollicité l'accompagnement du ministère et nous attendons de voir le résultat. Nous avons également reçu un accompagnement du Bureau burkinabè du Droit d'Auteur (BBDA).
Pour l'exposition que nous prévoyons, nous devons payer les droits aux artistes, et le BBDA nous a facilité les choses à ce niveau. Nous les avons d'ailleurs invités à venir échanger avec les photographes, car beaucoup ne sont pas encore membres et ce serait une belle occasion pour eux de découvrir le BBDA. C'est donc principalement notre structure qui essaie de gérer le budget de l'événement. Nous invitons tout partenaire ou sponsor qui souhaite nous accompagner à le faire pour qu'ensemble, nous puissions valoriser notre patrimoine.
En dehors de l'aspect financier, rencontrez-vous d'autres défis dans l'organisation ?
Hormis le budget, il faut saluer la presse. Depuis la première édition, des organes de presse ont compris le projet et nous accompagnent gracieusement. Nous tenons vraiment à les remercier, car sans leur soutien, nous n'en serions pas là aujourd'hui. Nous leur réitérons notre demande de nous aider à diffuser les supports de communication pour cette nouvelle édition.
Nous sommes aussi preneurs si des gens peuvent héberger ou accueillir nos confrères qui viennent d'autres villes. L'an passé, nous avons eu des participants de Bobo-Dioulasso, Kaya, Dori, et même des expatriés du Niger et du Mali. Il a fallu les loger et gérer leur mobilité. La participation est gratuite, et les coûts sont élevés, ne serait-ce que pour l'impression des œuvres pour l'exposition. Si une structure d'impression se proposait de nous offrir l'impression des photos, ce serait formidable.
Si je comprends bien, certaines photos prises lors de la randonnée seront donc exposées ?
Oui, c'est l'idée. Si nous avons 60 photos, nous sélectionnerons les meilleures, celles qui parlent et qui transmettent un message fort. Idéalement, nous aimerions exposer au moins une photo par photographe. Mais vu le coût des impressions, qui sont de grands formats (70x80 cm), c'est un budget colossal. Il serait difficile de demander à chaque photographe d'imprimer sa propre photo.
Comment voyez-vous l'évolution de cet événement dans les années à venir ?
Nous voyons cet événement comme une activité très porteuse pour la valorisation de notre patrimoine. Les deux premières éditions ont déjà permis de faire de belles découvertes. Beaucoup de participants ne connaissaient pas certains sites, comme le Musée de l'Eau. D'ailleurs, son promoteur est très fier car, suite à notre passage, il a reçu de nombreux visiteurs. Il en va de même pour le Musée de la femme « Kolgondiessé ». Nous essayons vraiment d'identifier des sites peu connus pour les mettre en lumière.
Quel message aimeriez-vous adresser aux jeunes photographes ou à ceux qui veulent faire de la photographie leur métier ?
Mon message est de leur dire de persévérer malgré les difficultés. Il ne faut pas mettre les ressources économiques au centre de tout. Certes, on a besoin de moyens pour acquérir du matériel, mais ce n'est pas toujours le gain économique immédiat qui apporte la reconnaissance ou valorise le talent. Une photo prise aujourd'hui peut vous être très utile deux ou trois ans plus tard.
Je les encourage aussi à ne pas se focaliser uniquement sur la photographie événementielle. Il y a de nombreuses autres possibilités, comme la photographie documentaire ou artistique, qui sont des secteurs porteurs. Enfin, je les invite à continuer à se former. Nous-mêmes, nous continuons d'apprendre auprès de nos aînés, nous continuons à lire. On ne finit jamais d'apprendre.
Interview réalisée par Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Devant les juges du Tribunal de grande instance (TGI) de Dédougou, NJ a comparu en matière correctionnelle le mardi 8 juillet 2025. Il est poursuivi pour des faits de vol de téléphones et de numéraires. A l'issue des débats publics et contradictoires, le prévenu a été déclaré coupable des faits par le tribunal qui lui a infligé une peine d'emprisonnement de cinq ans ferme.
NJ a seulement 19 ans. Mais il a déjà comparu au moins quatre fois devant le juge pour enfant pour des faits de vol. Selon le procureur du Faso, à des occasions antérieures, le prévenu, devenu aujourd'hui majeur, avait, en raison de sa minorité, pu bénéficier de faveurs et de conseils dans le but de le tirer du mal dans lequel il s'est empêtré. Mais hélas !
Voilà qu'au seuil de sa majorité, NJ se présente devant un tribunal pour répondre des faits de vol de six téléphones et d'argent d'une valeur de 100 000 FCFA. Des biens qu'il a piqués à différentes personnes chez qui il s'est introduit nuitamment à Dédougou entre mai et juin 2025.
A la barre, le prévenu a reconnu les faits qui pèsent contre lui. Il a expliqué aux juges qu'il entre dans les domiciles de ses victimes en escaladant les murs. « J'observe par le mur pour voir si la porte de la maison est fermée ou pas. Si la porte est ouverte, j'escalade le mur pour entrer », a-t-il détaillé. C'est suivant donc ce modus operandi qu'il a réussi à s'introduire dans les domiciles de quatre personnes d'où il est ressorti avec six téléphones volés. En ce qui concerne l'argent, NJ a reconnu avoir volé la somme de 60 000 FCFA contrairement au montant de 100 000 FCFA que l'une des victimes dit avoir perdu dans le cambriolage de sa maison.
Sévir pour mieux conseiller … faire prendre conscience
Le témoignage de la seule victime qui a comparu à la barre étaye le récit du prévenu. Elle a déclaré que dans la nuit du 21 juin dernier, sa femme et lui dormaient dans leur maison dont ils n'avaient pas fermé la porte en raison de la chaleur. Mais aux environs de 4h du matin, ils ont constaté la disparition de leurs deux téléphones. Après vérification, la grande porte n'a pas été forcée, souligne la victime.
Son forfait commis, le prévenu s'est rendu chez un réparateur de téléphones de la ville pour solliciter ses services afin de flasher les téléphones volés. Son objectif était de revendre le butin pour payer son loyer et s'acheter des vêtements. Mais le réparateur qui l'aurait soupçonné, l'a dénoncé auprès de la police. Ce qui a permis son interpellation. Les six téléphones sont restitués à leurs propriétaires, mais les 60 000 FCFA sont passés par pertes et profits.
Au regard de ce qui précède, le ministère public a jugé que les faits qui sont reprochés à NJ sont constitués. Il a par ailleurs rappelé que le prévenu est un habitué de la barre depuis l'enfance. Le parquet a donc demandé au tribunal d'avoir la main lourde contre ce récidiviste notoire afin de mieux le conseiller et lui donner la chance de prendre conscience. Il a requis de ce point de vue une peine de quatre ans de prison et une amende de 500 000 FCFA, le tout ferme contre lui. Quant au tribunal, il a infligé une peine d'emprisonnement de cinq ans et une amende d'un million de FCFA, le tout ferme au jeune homme.
Alphonse Dakuyo
Lefaso.net
Devant les juges du Tribunal de grande instance (TGI) de Dédougou, NJ a comparu en matière correctionnelle le mardi 8 juillet 2025. Il est poursuivi pour des faits de vol de téléphones et de numéraires. A l'issue des débats publics et contradictoires, le prévenu a été déclaré coupable des faits par le tribunal qui lui a infligé une peine d'emprisonnement de cinq ans ferme.
NJ a seulement 19 ans. Mais il a déjà comparu au moins quatre fois devant le juge pour enfant pour des faits de vol. Selon le procureur du Faso, à des occasions antérieures, le prévenu, devenu aujourd'hui majeur, avait, en raison de sa minorité, pu bénéficier de faveurs et de conseils dans le but de le tirer du mal dans lequel il s'est empêtré. Mais hélas !
Voilà qu'au seuil de sa majorité, NJ se présente devant un tribunal pour répondre des faits de vol de six téléphones et d'argent d'une valeur de 100 000 FCFA. Des biens qu'il a piqués à différentes personnes chez qui il s'est introduit nuitamment à Dédougou entre mai et juin 2025.
A la barre, le prévenu a reconnu les faits qui pèsent contre lui. Il a expliqué aux juges qu'il entre dans les domiciles de ses victimes en escaladant les murs. « J'observe par le mur pour voir si la porte de la maison est fermée ou pas. Si la porte est ouverte, j'escalade le mur pour entrer », a-t-il détaillé. C'est suivant donc ce modus operandi qu'il a réussi à s'introduire dans les domiciles de quatre personnes d'où il est ressorti avec six téléphones volés. En ce qui concerne l'argent, NJ a reconnu avoir volé la somme de 60 000 FCFA contrairement au montant de 100 000 FCFA que l'une des victimes dit avoir perdu dans le cambriolage de sa maison.
Sévir pour mieux conseiller … faire prendre conscience
Le témoignage de la seule victime qui a comparu à la barre étaye le récit du prévenu. Elle a déclaré que dans la nuit du 21 juin dernier, sa femme et lui dormaient dans leur maison dont ils n'avaient pas fermé la porte en raison de la chaleur. Mais aux environs de 4h du matin, ils ont constaté la disparition de leurs deux téléphones. Après vérification, la grande porte n'a pas été forcée, souligne la victime.
Son forfait commis, le prévenu s'est rendu chez un réparateur de téléphones de la ville pour solliciter ses services afin de flasher les téléphones volés. Son objectif était de revendre le butin pour payer son loyer et s'acheter des vêtements. Mais le réparateur qui l'aurait soupçonné, l'a dénoncé auprès de la police. Ce qui a permis son interpellation. Les six téléphones sont restitués à leurs propriétaires, mais les 60 000 FCFA sont passés par pertes et profits.
Au regard de ce qui précède, le ministère public a jugé que les faits qui sont reprochés à NJ sont constitués. Il a par ailleurs rappelé que le prévenu est un habitué de la barre depuis l'enfance. Le parquet a donc demandé au tribunal d'avoir la main lourde contre ce récidiviste notoire afin de mieux le conseiller et lui donner la chance de prendre conscience. Il a requis de ce point de vue une peine de quatre ans de prison et une amende de 500 000 FCFA, le tout ferme contre lui. Quant au tribunal, il a infligé une peine d'emprisonnement de cinq ans et une amende d'un million de FCFA, le tout ferme au jeune homme.
Alphonse Dakuyo
Lefaso.net
Dans un communiqué de presse en date du 5 juillet 2025, l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), section Burkina Faso informe avoir tenu une Assemblée Générale Extraordinaire le samedi 5 juillet 2025, dans la salle d'œuvres de la Cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception (CNDIC) de Ouagadougou.
L'un des points majeurs à l'ordre du jour était l'élection des membres du bureau exécutif. Le bureau sortant dirigé par Alexandre Legrand Rouamba, a passé le témoin à un nouvel exécutif de 9 membres présidé par Romaric Ouédraogo.
À l'issue des travaux, les membres suivants ont été élus pour un mandat de trois ans (2025-2028) :
1-President : Romaric OUEDRAOGO
2-Vice-president : Hulriche NIAMBA
3-Secrétaire général : Juste Éphrem ZIO
4-Secrétaire général adjoint : Nadine SOME/COMPAORE
5-Secrétaire à la trésorerie : Ramatou KONATE
6-Secrétaire à la trésorerie adjointe : Hortense THIEBA
7-Secrétaire à l'organisation : Marcus KOUAMAN
8-Secrétaire à l'organisation adjoint : Prosper DA
9-Secrétaire à la communication : Alizeta ZONGO
Deux commissaires aux comptes ont également été désignés. Il s'agit de Sandrine Félicité OUEDRAOGO et Paul 1er Jumeau OUEDRAOGO.
Cette nouvelle équipe a pour mission de redynamiser la vie associative de l'UCAP Burkina en ajoutant de la terre à la terre, de renforcer la visibilité des actions des journalistes et communicateurs catholiques et de porter haut les valeurs d'éthique, de vérité et de paix, chères à l'association à travers l'inspiration chrétienne du métier de professionnel des médias.
LUCAP Burkina exprime sa gratitude à tous les membres pour leur participation active et leur engagement constant à mettre leur foi au service du journalisme et de la communication.
Lefaso.net
Dans un communiqué de presse en date du 5 juillet 2025, l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), section Burkina Faso informe avoir tenu une Assemblée Générale Extraordinaire le samedi 5 juillet 2025, dans la salle d'œuvres de la Cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception (CNDIC) de Ouagadougou.
L'un des points majeurs à l'ordre du jour était l'élection des membres du bureau exécutif. Le bureau sortant dirigé par Alexandre Legrand Rouamba, a passé le témoin à un nouvel exécutif de 9 membres présidé par Romaric Ouédraogo.
À l'issue des travaux, les membres suivants ont été élus pour un mandat de trois ans (2025-2028) :
1-President : Romaric OUEDRAOGO
2-Vice-president : Hulriche NIAMBA
3-Secrétaire général : Juste Éphrem ZIO
4-Secrétaire général adjoint : Nadine SOME/COMPAORE
5-Secrétaire à la trésorerie : Ramatou KONATE
6-Secrétaire à la trésorerie adjointe : Hortense THIEBA
7-Secrétaire à l'organisation : Marcus KOUAMAN
8-Secrétaire à l'organisation adjoint : Prosper DA
9-Secrétaire à la communication : Alizeta ZONGO
Deux commissaires aux comptes ont également été désignés. Il s'agit de Sandrine Félicité OUEDRAOGO et Paul 1er Jumeau OUEDRAOGO.
Cette nouvelle équipe a pour mission de redynamiser la vie associative de l'UCAP Burkina en ajoutant de la terre à la terre, de renforcer la visibilité des actions des journalistes et communicateurs catholiques et de porter haut les valeurs d'éthique, de vérité et de paix, chères à l'association à travers l'inspiration chrétienne du métier de professionnel des médias.
LUCAP Burkina exprime sa gratitude à tous les membres pour leur participation active et leur engagement constant à mettre leur foi au service du journalisme et de la communication.
Lefaso.net
La Ve édition des « Ambassadeurs de Paix Awards » (APA), événement qui vise à magnifier les personnes physiques et morales œuvrant en faveur de la promotion de la paix, du patriotisme et de la cohésion sociale au Burkina, se tiendra le 1er août 2025 à Ouagadougou sous le thème : « 5 ans des APA : quel bilan ? ». Pour cette édition, outre la remise des récompenses, des activités visant à accompagner des initiatives nationales sont prévues. C'est ce qu'ont annoncé les responsables du Mouvement pour la culture de la paix et l'amour de la patrie (MPAP), porteur des APA, le mardi 8 juillet 2025 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse dédiée à l'évènement.
C'est le pavillon « Soleil Levant » du SIAO qui est retenu pour la cérémonie de récompenses, le 1er août 2025 à partir de 20h. L'évènement sera retransmis également en direct sur la télévision nationale du Burkina.
Cette édition permettra donc de porter un regard-bilan sur les cinq années d'existence des APA, à travers un état des lieux des actions menées, les succès engrangés, les défis à relever pour améliorer les éditions à venir. Il s'agira aussi, poursuivent les conférenciers, de réaffirmer l'engagement à œuvrer pour un avenir pacifique, un avenir où l'amour de la patrie et le respect des valeurs citoyennes guideront toujours les actions.
Pour cette cinquième édition, les responsables ont concocté plusieurs activités étalées sur des jours. Ainsi, dès le 31 juillet se tiendra un panel pour faire le bilan des éditions passées et projeter les perspectives. “Ce sera également un moment d'échanges entre acteurs engagés dans la promotion de la paix, partager leurs expériences et analyser les répercussions des différentes thématiques qui ont été abordées au cours des éditions précédentes. Cet événement sera un grand moment de célébration, mais aussi de réflexion collective, car il nous permettra de poser les bases d'une vision commune pour la paix et le développement durable de notre pays”, peut-on retenir de la déclaration liminaire lue par le président du comité d'organisation, Paul-Marie Zoma, par ailleurs vice-président du MPAP.
Le panel réunira également les acteurs institutionnels, des lauréats des précédentes éditions, des spécialistes de la paix ainsi que des partenaires techniques, etc.
La soirée sera, elle, marquée par la remise des trophées et des attestations. Elle servira également de cadre pour le lancement d'un appel à contributions pour constituer une cagnotte au profit de l'initiative présidentielle « Faso Mêbo ».
“Pour la participation au Gala, il est demandé une contribution de 25 000 FCFA par personne ou 250 000 FCFA pour une table complète de 10. Une soirée des partenaires et des ambassadeurs de paix le 02 août à partir de 18h. En amont de toutes ces activités, le MPAP envisage une visite au siège de l'Initiative présidentielle Faso Mêbo, pour saluer et encourager tous ceux qui s'investissent dans la réussite et l'aboutissement de cette initiative”, ont déroulé les conférenciers, ajoutant que les partenaires verront la participation également des lauréats de toutes les éditions des APA.
Les récompenses sont, elles, organisées en catégories de trophées. Le « Grand APA » qui récompense une personne physique ou morale qui s'est investie dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, et qui a fortement impacté sa communauté par des actions de paix, de rassemblement, des actions sociales (prise en charge de personnes vulnérables par exemple), etc.
La deuxième catégorie est l' « APA du Patriotisme » qui récompense une personne physique ou morale qui, par ses actions quotidiennes, montre un attachement à la patrie, se manifestant par la volonté de la défendre et la promouvoir en posant des actes dans ce sens.
L' « APA du Leadership », elle, récompense une personne physique ou morale qui a une influence positive sur sa communauté. L' « APA de l'Engagement en faveur de la cohésion sociale et du vivre-ensemble » récompense une personne physique ou morale qui s'investit dans la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble par des actions, des initiatives très concrètes dans sa communauté.
L' « APA de l'Intégration » qui récompense une personne physique ou morale, expatriée résident au Burkina et menant des actions et des activités en faveur de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Cette personne est bien intégrée et contribue aux actions de développement dans son pays d'accueil, le Burkina. Aussi favorise-t-elle des actions d'intégration politique et socio-culturelle.
L' « APA de l'AES » qui récompense une personne physique ou morale de l'espace AES (Mali-Burkina-Niger) qui s'investit dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et qui promeut les principes et valeurs qui fondent l'AES (Alliance des États du Sahel).
L' « APA d'Honneur » qui récompense une personne physique ou morale qui s'investit dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et qui soutient les actions du MPAP.
En complément de ces distinctions, des attestations de reconnaissance seront remises à des acteurs et institutions pour saluer leur engagement constant et leur soutien dans les actions de promotion de la paix au Burkina Faso, font-ils savoir.
La Vè édition des Ambassadeurs de Paix Awards est placée sous le patronage de sa Majesté Bifaté II, chef de canton de Gaoua et le co-parrainage du président-directeur général de Sofao Groupe SARL, Hamadé Ouédraogo, par ailleurs président du conseil régional du patronat du Centre ; du président-directeur général du groupe Fortuna, Roch Donation Nagalo, Ve vice-président chargé des organisations professionnelles et faîtières de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et du président-directeur général de Socodifa International, Abdoul Fatao Ouédraogo.
O.L
Lefaso.net
La Ve édition des « Ambassadeurs de Paix Awards » (APA), événement qui vise à magnifier les personnes physiques et morales œuvrant en faveur de la promotion de la paix, du patriotisme et de la cohésion sociale au Burkina, se tiendra le 1er août 2025 à Ouagadougou sous le thème : « 5 ans des APA : quel bilan ? ». Pour cette édition, outre la remise des récompenses, des activités visant à accompagner des initiatives nationales sont prévues. C'est ce qu'ont annoncé les responsables du Mouvement pour la culture de la paix et l'amour de la patrie (MPAP), porteur des APA, le mardi 8 juillet 2025 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse dédiée à l'évènement.
C'est le pavillon « Soleil Levant » du SIAO qui est retenu pour la cérémonie de récompenses, le 1er août 2025 à partir de 20h. L'évènement sera retransmis également en direct sur la télévision nationale du Burkina.
Cette édition permettra donc de porter un regard-bilan sur les cinq années d'existence des APA, à travers un état des lieux des actions menées, les succès engrangés, les défis à relever pour améliorer les éditions à venir. Il s'agira aussi, poursuivent les conférenciers, de réaffirmer l'engagement à œuvrer pour un avenir pacifique, un avenir où l'amour de la patrie et le respect des valeurs citoyennes guideront toujours les actions.
Pour cette cinquième édition, les responsables ont concocté plusieurs activités étalées sur des jours. Ainsi, dès le 31 juillet se tiendra un panel pour faire le bilan des éditions passées et projeter les perspectives. “Ce sera également un moment d'échanges entre acteurs engagés dans la promotion de la paix, partager leurs expériences et analyser les répercussions des différentes thématiques qui ont été abordées au cours des éditions précédentes. Cet événement sera un grand moment de célébration, mais aussi de réflexion collective, car il nous permettra de poser les bases d'une vision commune pour la paix et le développement durable de notre pays”, peut-on retenir de la déclaration liminaire lue par le président du comité d'organisation, Paul-Marie Zoma, par ailleurs vice-président du MPAP.
Le panel réunira également les acteurs institutionnels, des lauréats des précédentes éditions, des spécialistes de la paix ainsi que des partenaires techniques, etc.
La soirée sera, elle, marquée par la remise des trophées et des attestations. Elle servira également de cadre pour le lancement d'un appel à contributions pour constituer une cagnotte au profit de l'initiative présidentielle « Faso Mêbo ».
“Pour la participation au Gala, il est demandé une contribution de 25 000 FCFA par personne ou 250 000 FCFA pour une table complète de 10. Une soirée des partenaires et des ambassadeurs de paix le 02 août à partir de 18h. En amont de toutes ces activités, le MPAP envisage une visite au siège de l'Initiative présidentielle Faso Mêbo, pour saluer et encourager tous ceux qui s'investissent dans la réussite et l'aboutissement de cette initiative”, ont déroulé les conférenciers, ajoutant que les partenaires verront la participation également des lauréats de toutes les éditions des APA.
Les récompenses sont, elles, organisées en catégories de trophées. Le « Grand APA » qui récompense une personne physique ou morale qui s'est investie dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, et qui a fortement impacté sa communauté par des actions de paix, de rassemblement, des actions sociales (prise en charge de personnes vulnérables par exemple), etc.
La deuxième catégorie est l' « APA du Patriotisme » qui récompense une personne physique ou morale qui, par ses actions quotidiennes, montre un attachement à la patrie, se manifestant par la volonté de la défendre et la promouvoir en posant des actes dans ce sens.
L' « APA du Leadership », elle, récompense une personne physique ou morale qui a une influence positive sur sa communauté. L' « APA de l'Engagement en faveur de la cohésion sociale et du vivre-ensemble » récompense une personne physique ou morale qui s'investit dans la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble par des actions, des initiatives très concrètes dans sa communauté.
L' « APA de l'Intégration » qui récompense une personne physique ou morale, expatriée résident au Burkina et menant des actions et des activités en faveur de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Cette personne est bien intégrée et contribue aux actions de développement dans son pays d'accueil, le Burkina. Aussi favorise-t-elle des actions d'intégration politique et socio-culturelle.
L' « APA de l'AES » qui récompense une personne physique ou morale de l'espace AES (Mali-Burkina-Niger) qui s'investit dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et qui promeut les principes et valeurs qui fondent l'AES (Alliance des États du Sahel).
L' « APA d'Honneur » qui récompense une personne physique ou morale qui s'investit dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et qui soutient les actions du MPAP.
En complément de ces distinctions, des attestations de reconnaissance seront remises à des acteurs et institutions pour saluer leur engagement constant et leur soutien dans les actions de promotion de la paix au Burkina Faso, font-ils savoir.
La Vè édition des Ambassadeurs de Paix Awards est placée sous le patronage de sa Majesté Bifaté II, chef de canton de Gaoua et le co-parrainage du président-directeur général de Sofao Groupe SARL, Hamadé Ouédraogo, par ailleurs président du conseil régional du patronat du Centre ; du président-directeur général du groupe Fortuna, Roch Donation Nagalo, Ve vice-président chargé des organisations professionnelles et faîtières de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et du président-directeur général de Socodifa International, Abdoul Fatao Ouédraogo.
O.L
Lefaso.net
La société minière Endeavour Mining a présenté son rapport 2024 de développement durable le lundi 7 juillet 2025 à Ouagadougou. Du rapport, il est noté une amélioration des performances de Endeavour Mining en 2024. De l'économie à la santé en passant par le secteur d'emploi ; l'environnement ; l'humanitaire et beaucoup d'autres secteurs, ce rapport met en exergue les grandes actions de la société extractive au Burkina Faso en 2024.
C'est désormais un exercice annuel depuis 2022 qu'Endeavour Mining s'est donné pour présenter son rapport de l'année écoulée.
Ce lundi 7 juillet, le directeur pays de Endeavour Mining, Souleymane Boly, himself, a procédé à la présentation du rapport. Avant de lever le voile sur le rapport, le premier responsable de la société au Burkina a d'abord expliqué que Endeavour Mining possède deux mines au pays des hommes intègres. Il s'agit, notamment, de celle de Houndé construite en 2017 et de celle de SEMAFO BURKINA (Mana). Et en Afrique de l'Ouest, poursuit-il, la société a, à son actif, cinq mines.
Après ce débriefing sur les généralités de la mine, il a procédé point par point à la présentation du rapport. Lequel rapport met en avant les efforts constants du groupe allant de l'environnement au social en passant par la gouvernance. Sur le volet social, le premier responsable de la mine s'est réjoui de constater une avancée significative en termes d'impact. Selon Souleymane Boly, par ailleurs vice-président chargé des affaires publiques d'Endeavour Mining au Burkina Faso, la société extractive a généré 4 640 emplois directs et indirects, dont 97 % occupés par des Burkinabè et 10 % par des femmes.
Le directeur-pays d'Endeavour Mining, Souleymane Boly, a annoncé que la société va réfléchir davantage aux projets plus structurants en matière d'infrastructuresParallèlement à cet effort entrant dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la société a aussi accueilli un grand nombre de jeunes stagiaires.
En effet, pour l'année 2024, Endeavour Mining a offert 121 stages à de jeunes Burkinabè qui ont pu exercer à Houndé et Mana. En plus, ajoute le directeur-pays, 20 étudiants burkinabè ont bénéficié des bourses universitaires de quatre ans et 287 femmes ont été accompagnées à Siou dans la production de riz, entre autres.
Plus de 150 milliards dans le budget de l'État
En 2024, Endeavour Mining a soutenu le budget national à hauteur de plus de 135 milliards de francs CFA selon son directeur-pays. « Le groupe a contribué à hauteur de 5,2 milliards au fonds de développement minier et plus de 135 milliards de francs CFA au budget national en 2024 », a-t-il confié, ajoutant que les achats effectués au Burkina Faso sont estimés à 279 milliards de francs CFA.
En dépit de ses efforts de contribution au budget national, le groupe a étendu aussi, comme à son habitude, ses actions dans l'humanitaire et l'autonomisation de l'autre moitié du ciel. Il ressort du rapport que des projets d'autonomisation des femmes, des jeunes, des projets d'activités génératrices de revenus et des aides à l'endroit des personnes déplacées internes ont été entrepris. Selon le directeur pays, en 2024, la mine a fait, entre autres, 600 millions de FCFA de dons humanitaires au profit des Personnes déplacées internes (PDI) ; 40 millions de FCFA pour la réhabilitation du centre pénitentiaire agricole de Baporo ; un appui à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (construction d'un hall visiteurs, acquisition d'un minibus, pavage, et infrastructure judiciaire pour audience foraine pour un coût total de 73 millions de FCFA). Toutes les initiatives réalisées grâce au dévouement de ses travailleurs ont permis à la société de renforcer la résilience sanitaire de ses agents afin de leur permettre d'être toujours performants.
C'est ainsi que le groupe dit avoir réussi à réduire de 36 % sur les sites les cas de paludisme à l'échelle du groupe Endeavour Mining en 2024.
Distinctions et prix en 2024
En 2024, les mérites d'Endeavour Mining ont été reconnus tant par ses pairs dans le secteur minier que par l'État. Chevalier de l'ordre de l'Étalon (mine de Houndé) ; meilleure entreprise patriote de l'année ; prix du meilleur partenaire de la SNC ; médaille d'honneur des collectivités locales pour la mine de Houndé sont, entre autres, les distinctions reçues en 2024. Cette notoriété acquise au fil du temps et les performances enregistrées en 2024 sont saluées par les autorités.
Les félicitations des autorités
Après la présentation, une copie du rapport a été remise au représentant du ministre en charge des mines et au conseiller spécial du président du Faso. Représentant le ministre des mines et des Carrières, Salif Boussim a félicité la mine pour ses performances. Il les a invités à « mouiller davantage le maillot ». À l'occasion, il a invité les autres sociétés minières à emboîter le pas d'Endeavour Mining.
Note: ">LIRE AUSSI : Secteur minier : Endeavour Mining Burkina présente son rapport de développement durable 2023
Serge Ika Ki
Lefaso.net
La société minière Endeavour Mining a présenté son rapport 2024 de développement durable le lundi 7 juillet 2025 à Ouagadougou. Du rapport, il est noté une amélioration des performances de Endeavour Mining en 2024. De l'économie à la santé en passant par le secteur d'emploi ; l'environnement ; l'humanitaire et beaucoup d'autres secteurs, ce rapport met en exergue les grandes actions de la société extractive au Burkina Faso en 2024.
C'est désormais un exercice annuel depuis 2022 qu'Endeavour Mining s'est donné pour présenter son rapport de l'année écoulée.
Ce lundi 7 juillet, le directeur pays de Endeavour Mining, Souleymane Boly, himself, a procédé à la présentation du rapport. Avant de lever le voile sur le rapport, le premier responsable de la société au Burkina a d'abord expliqué que Endeavour Mining possède deux mines au pays des hommes intègres. Il s'agit, notamment, de celle de Houndé construite en 2017 et de celle de SEMAFO BURKINA (Mana). Et en Afrique de l'Ouest, poursuit-il, la société a, à son actif, cinq mines.
Après ce débriefing sur les généralités de la mine, il a procédé point par point à la présentation du rapport. Lequel rapport met en avant les efforts constants du groupe allant de l'environnement au social en passant par la gouvernance. Sur le volet social, le premier responsable de la mine s'est réjoui de constater une avancée significative en termes d'impact. Selon Souleymane Boly, par ailleurs vice-président chargé des affaires publiques d'Endeavour Mining au Burkina Faso, la société extractive a généré 4 640 emplois directs et indirects, dont 97 % occupés par des Burkinabè et 10 % par des femmes.
Le directeur-pays d'Endeavour Mining, Souleymane Boly, a annoncé que la société va réfléchir davantage aux projets plus structurants en matière d'infrastructuresParallèlement à cet effort entrant dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la société a aussi accueilli un grand nombre de jeunes stagiaires.
En effet, pour l'année 2024, Endeavour Mining a offert 121 stages à de jeunes Burkinabè qui ont pu exercer à Houndé et Mana. En plus, ajoute le directeur-pays, 20 étudiants burkinabè ont bénéficié des bourses universitaires de quatre ans et 287 femmes ont été accompagnées à Siou dans la production de riz, entre autres.
Plus de 150 milliards dans le budget de l'État
En 2024, Endeavour Mining a soutenu le budget national à hauteur de plus de 135 milliards de francs CFA selon son directeur-pays. « Le groupe a contribué à hauteur de 5,2 milliards au fonds de développement minier et plus de 135 milliards de francs CFA au budget national en 2024 », a-t-il confié, ajoutant que les achats effectués au Burkina Faso sont estimés à 279 milliards de francs CFA.
En dépit de ses efforts de contribution au budget national, le groupe a étendu aussi, comme à son habitude, ses actions dans l'humanitaire et l'autonomisation de l'autre moitié du ciel. Il ressort du rapport que des projets d'autonomisation des femmes, des jeunes, des projets d'activités génératrices de revenus et des aides à l'endroit des personnes déplacées internes ont été entrepris. Selon le directeur pays, en 2024, la mine a fait, entre autres, 600 millions de FCFA de dons humanitaires au profit des Personnes déplacées internes (PDI) ; 40 millions de FCFA pour la réhabilitation du centre pénitentiaire agricole de Baporo ; un appui à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (construction d'un hall visiteurs, acquisition d'un minibus, pavage, et infrastructure judiciaire pour audience foraine pour un coût total de 73 millions de FCFA). Toutes les initiatives réalisées grâce au dévouement de ses travailleurs ont permis à la société de renforcer la résilience sanitaire de ses agents afin de leur permettre d'être toujours performants.
C'est ainsi que le groupe dit avoir réussi à réduire de 36 % sur les sites les cas de paludisme à l'échelle du groupe Endeavour Mining en 2024.
Distinctions et prix en 2024
En 2024, les mérites d'Endeavour Mining ont été reconnus tant par ses pairs dans le secteur minier que par l'État. Chevalier de l'ordre de l'Étalon (mine de Houndé) ; meilleure entreprise patriote de l'année ; prix du meilleur partenaire de la SNC ; médaille d'honneur des collectivités locales pour la mine de Houndé sont, entre autres, les distinctions reçues en 2024. Cette notoriété acquise au fil du temps et les performances enregistrées en 2024 sont saluées par les autorités.
Les félicitations des autorités
Après la présentation, une copie du rapport a été remise au représentant du ministre en charge des mines et au conseiller spécial du président du Faso. Représentant le ministre des mines et des Carrières, Salif Boussim a félicité la mine pour ses performances. Il les a invités à « mouiller davantage le maillot ». À l'occasion, il a invité les autres sociétés minières à emboîter le pas d'Endeavour Mining.
Note: ">LIRE AUSSI : Secteur minier : Endeavour Mining Burkina présente son rapport de développement durable 2023
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Dans un contexte où les entreprises burkinabè cherchent à renforcer leur compétitivité, fidéliser leurs clients et structurer leur croissance, la fonction Qualité devrait être un pilier stratégique.
Pourtant, elle reste souvent cantonnée à un rôle secondaire, perçue comme une contrainte administrative plutôt que comme un levier de transformation durable.
Dans la majorité des organisations, l'allocation des ressources est guidée par la recherche d'un retour sur investissement immédiat. Dans ce cadre, la Qualité est trop souvent considérée comme un centre de coûts. Résultat : elle souffre d'un manque chronique de reconnaissance, de moyens et de soutien.
Un rôle complexe, une légitimité à défendre
Les responsables Qualité doivent composer avec des responsabilités multiples et parfois contradictoires.
Ils sont à la fois :
Garants de la conformité réglementaire et normative,
Porteurs de sens collectif et de valeurs partagées,
Moteurs d'amélioration continue et de transformation organisationnelle.
Et pourtant, leur rôle reste mal compris, souvent réduit à la gestion documentaire ou à la préparation des audits.
Le véritable défi ne réside pas uniquement dans la complexité de leur mission, mais dans :
Le manque de moyens,
L'absence d'une culture Qualité partagée,
Le déficit de formation à tous les niveaux sur ce que la Qualité représente réellement.
Un paradoxe révélateur
Ce que l'on attend d'eux n'est pas toujours clairement défini.
Et bien souvent, ce que l'on attend d'eux ne correspond pas à ce qu'ils aspirent à accomplir.
Ils souhaitent :
Impulser une dynamique d'amélioration continue,
Développer une culture Qualité vivante,
Travailler en synergie avec les équipes.
Mais dans bien des cas, leur poste a été créé pour répondre à des contraintes externes : conformité réglementaire, certification, gestion des réclamations…
Leur cœur est tourné vers le progrès, la mobilisation, le sens.
Mais leur quotidien est souvent fait de contrôle, de justification… et de résistance passive.
Ils passent plus de temps à légitimer leur rôle qu'à l'exercer pleinement.
Et le plus frustrant, ce n'est pas de faire face à des problèmes.
C'est de savoir exactement ce qu'il faut faire… mais devoir convaincre, encore et encore, pour être entendu.
Quand la pression devient une atteinte à l'éthique
Le plus grave, c'est lorsque certains dirigeants tentent d'imposer leur vision au détriment de l'intégrité du système Qualité :
En modifiant des rapports d'audit,
En dissimulant des non-conformités,
En instrumentalisant la fonction Qualité pour des objectifs de façade.
Ces pratiques, en plus d'être contre-productives, sapent la crédibilité du responsable Qualité et compromettent la confiance au sein de l'organisation.
La Qualité ne peut pas être portée seule
Un responsable Qualité ne peut réussir seul.
Il dépend de l'engagement de ses collègues, de ses managers et de la direction.
La Qualité ne peut pas reposer sur un seul service.
Elle doit être comprise, partagée et incarnée par tous, du terrain à la gouvernance.
Conclusion : faire de la Qualité une culture vivante
Il est grand temps de changer de regard sur la fonction Qualité.
La Qualité ne doit plus être considérée comme un simple outil de conformité, mais comme un vecteur de sens, de cohésion et de performance durable.
Les responsables Qualité ne demandent pas à être applaudis.
Ils demandent à être écoutés, compris, et soutenus.
Ils veulent contribuer, mobiliser, transformer.
Mais pour cela, ils ont besoin d'un environnement qui reconnaît leur rôle stratégique.
« La qualité n'est pas l'affaire d'un service. C'est une culture partagée, ou ce n'est rien. »
Et si, ensemble, nous faisions de cette culture une réalité dans nos entreprises burkinabè.
Dr Bougouma Edith Christiane ‘'Acteur du changement par la Culture Qualité‘'
Pharm., PhD. En Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management Stratégique)
BECqualityculture@gmail.com
Dans un contexte où les entreprises burkinabè cherchent à renforcer leur compétitivité, fidéliser leurs clients et structurer leur croissance, la fonction Qualité devrait être un pilier stratégique.
Pourtant, elle reste souvent cantonnée à un rôle secondaire, perçue comme une contrainte administrative plutôt que comme un levier de transformation durable.
Dans la majorité des organisations, l'allocation des ressources est guidée par la recherche d'un retour sur investissement immédiat. Dans ce cadre, la Qualité est trop souvent considérée comme un centre de coûts. Résultat : elle souffre d'un manque chronique de reconnaissance, de moyens et de soutien.
Un rôle complexe, une légitimité à défendre
Les responsables Qualité doivent composer avec des responsabilités multiples et parfois contradictoires.
Ils sont à la fois :
Garants de la conformité réglementaire et normative,
Porteurs de sens collectif et de valeurs partagées,
Moteurs d'amélioration continue et de transformation organisationnelle.
Et pourtant, leur rôle reste mal compris, souvent réduit à la gestion documentaire ou à la préparation des audits.
Le véritable défi ne réside pas uniquement dans la complexité de leur mission, mais dans :
Le manque de moyens,
L'absence d'une culture Qualité partagée,
Le déficit de formation à tous les niveaux sur ce que la Qualité représente réellement.
Un paradoxe révélateur
Ce que l'on attend d'eux n'est pas toujours clairement défini.
Et bien souvent, ce que l'on attend d'eux ne correspond pas à ce qu'ils aspirent à accomplir.
Ils souhaitent :
Impulser une dynamique d'amélioration continue,
Développer une culture Qualité vivante,
Travailler en synergie avec les équipes.
Mais dans bien des cas, leur poste a été créé pour répondre à des contraintes externes : conformité réglementaire, certification, gestion des réclamations…
Leur cœur est tourné vers le progrès, la mobilisation, le sens.
Mais leur quotidien est souvent fait de contrôle, de justification… et de résistance passive.
Ils passent plus de temps à légitimer leur rôle qu'à l'exercer pleinement.
Et le plus frustrant, ce n'est pas de faire face à des problèmes.
C'est de savoir exactement ce qu'il faut faire… mais devoir convaincre, encore et encore, pour être entendu.
Quand la pression devient une atteinte à l'éthique
Le plus grave, c'est lorsque certains dirigeants tentent d'imposer leur vision au détriment de l'intégrité du système Qualité :
En modifiant des rapports d'audit,
En dissimulant des non-conformités,
En instrumentalisant la fonction Qualité pour des objectifs de façade.
Ces pratiques, en plus d'être contre-productives, sapent la crédibilité du responsable Qualité et compromettent la confiance au sein de l'organisation.
La Qualité ne peut pas être portée seule
Un responsable Qualité ne peut réussir seul.
Il dépend de l'engagement de ses collègues, de ses managers et de la direction.
La Qualité ne peut pas reposer sur un seul service.
Elle doit être comprise, partagée et incarnée par tous, du terrain à la gouvernance.
Conclusion : faire de la Qualité une culture vivante
Il est grand temps de changer de regard sur la fonction Qualité.
La Qualité ne doit plus être considérée comme un simple outil de conformité, mais comme un vecteur de sens, de cohésion et de performance durable.
Les responsables Qualité ne demandent pas à être applaudis.
Ils demandent à être écoutés, compris, et soutenus.
Ils veulent contribuer, mobiliser, transformer.
Mais pour cela, ils ont besoin d'un environnement qui reconnaît leur rôle stratégique.
« La qualité n'est pas l'affaire d'un service. C'est une culture partagée, ou ce n'est rien. »
Et si, ensemble, nous faisions de cette culture une réalité dans nos entreprises burkinabè.
Dr Bougouma Edith Christiane ‘'Acteur du changement par la Culture Qualité‘'
Pharm., PhD. En Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management Stratégique)
BECqualityculture@gmail.com
Le Paris Saint-Germain (PSG) et le Real Madrid s'affrontent dans la soirée de ce mercredi 9 juillet 2025 sur le coup de 19h00 GMT, à l'occasion de la seconde demi-finale de la Coupe du monde des clubs 2025. Si les supporters barcelonais ont l'embarras du choix entre le fait de supporter leur rival historique (le Real Madrid)ou leur bourreau de la ligue des Champions 2024 (le PSG), les supporters madrilènes, quant à eux, sont gonflés à bloc et attendent impatiemment le coup d'envoi. À cet effet, El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda, Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso, appelle tous les Madridistas (supporters du Real) à soutenir le Real Madrid avec toute la passion et l'énergie pour une place en finale. Le vainqueur de cette demi-finale croisera en finale, Chelsea qui s'est qualifié la veille au détriment du club brésilien de Fulminense. Ci-après, l'intégralité de la déclaration du Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso.
"Chers Supporters du Real Madrid,
C'est avec un grand honneur et une immense fierté que je m'adresse à vous aujourd'hui, en tant que Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso, El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda, Commandeur de l'Ordre National.
Ce mercredi, à 19h, notre équipe, la majestueuse Maison Blanche, affronte le PSG en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs. Un match crucial, un véritable choc qui ne se résume pas uniquement à une simple rencontre de football. Ce match symbolise la quête d'une place en finale, un pas de plus vers la gloire et l'histoire que nous avons l'habitude de vivre.
Mais au-delà de cet enjeu sportif, ce match revêt une signification particulière. D'abord, les retrouvailles entre Kylian Mbappé et son ancien club, le PSG, seront un moment fort. Mbappé, notre champion, affronte son passé et cherche à marquer encore plus l'histoire.
Enfin, ce match, c'est aussi le duel entre deux philosophies, deux visions du football : celle du PSG, soutenu par la puissance financière du Qatar, et celle du Real Madrid, symbolisée par la royauté, l'histoire et l'héritage du football mondial. Nous sommes les héritiers d'une tradition de victoires et de grands moments, et c'est avec toute cette histoire que nous entrons sur le terrain.
Je vous invite donc tous à être unis derrière notre équipe, à soutenir le Real Madrid avec toute la passion et l'énergie qui nous caractérisent. Ensemble, faisons entendre notre voix et montrons que la force de notre communauté transcende les frontières.
Hala Madrid, et que la victoire soit avec nous !
Avec tout mon respect et ma fierté,
El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda
Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso
Commandeur de l'Ordre National."
Le Paris Saint-Germain (PSG) et le Real Madrid s'affrontent dans la soirée de ce mercredi 9 juillet 2025 sur le coup de 19h00 GMT, à l'occasion de la seconde demi-finale de la Coupe du monde des clubs 2025. Si les supporters barcelonais ont l'embarras du choix entre le fait de supporter leur rival historique (le Real Madrid)ou leur bourreau de la ligue des Champions 2024 (le PSG), les supporters madrilènes, quant à eux, sont gonflés à bloc et attendent impatiemment le coup d'envoi. À cet effet, El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda, Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso, appelle tous les Madridistas (supporters du Real) à soutenir le Real Madrid avec toute la passion et l'énergie pour une place en finale. Le vainqueur de cette demi-finale croisera en finale, Chelsea qui s'est qualifié la veille au détriment du club brésilien de Fulminense. Ci-après, l'intégralité de la déclaration du Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso.
"Chers Supporters du Real Madrid,
C'est avec un grand honneur et une immense fierté que je m'adresse à vous aujourd'hui, en tant que Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso, El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda, Commandeur de l'Ordre National.
Ce mercredi, à 19h, notre équipe, la majestueuse Maison Blanche, affronte le PSG en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs. Un match crucial, un véritable choc qui ne se résume pas uniquement à une simple rencontre de football. Ce match symbolise la quête d'une place en finale, un pas de plus vers la gloire et l'histoire que nous avons l'habitude de vivre.
Mais au-delà de cet enjeu sportif, ce match revêt une signification particulière. D'abord, les retrouvailles entre Kylian Mbappé et son ancien club, le PSG, seront un moment fort. Mbappé, notre champion, affronte son passé et cherche à marquer encore plus l'histoire.
Enfin, ce match, c'est aussi le duel entre deux philosophies, deux visions du football : celle du PSG, soutenu par la puissance financière du Qatar, et celle du Real Madrid, symbolisée par la royauté, l'histoire et l'héritage du football mondial. Nous sommes les héritiers d'une tradition de victoires et de grands moments, et c'est avec toute cette histoire que nous entrons sur le terrain.
Je vous invite donc tous à être unis derrière notre équipe, à soutenir le Real Madrid avec toute la passion et l'énergie qui nous caractérisent. Ensemble, faisons entendre notre voix et montrons que la force de notre communauté transcende les frontières.
Hala Madrid, et que la victoire soit avec nous !
Avec tout mon respect et ma fierté,
El Hadj Mahamadi Lamine Kouanda
Président des Supporters du Real Madrid, Section Burkina Faso
Commandeur de l'Ordre National."
Le Colonel Thomas SAVADOGO, Commandant de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), a conduit une visite d'immersion des membres du Conseil d'orientation et du Comité de gestion du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) sur le terrain, le mardi 08 Juillet 2025 dans la région du Centre-Nord (Kuilsé).
L'objectif de la visite était de permettre aux membres du Conseil d'orientation et du Comité de gestion du FSP de prendre la mesure de l'impact de l'utilisation des ressources du FSP dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Sur le terrain, les membres ont pu toucher du doigt les acquis engrangés grâce aux ressources du FSP notamment les dotations en moyens roulants et équipements de combat aux VDP, les nombreux villages réinstallés, les travaux de sécurisation desdits villages, les travaux d'aménagement des voies selon les standards de route nationale, etc.
C'est une population reconnaissante qui s'est mobilisée de façon spontanée pour remercier les plus hautes autorités du pays et témoigner sa gratitude aux unités combattantes grâce à qui elle a retrouvé sa dignité et sa liberté de mouvement. Elle assure que la situation est stable dans ces localités respectives « Avant on ne pouvait même pas sortir, mais aujourd'hui nous arrivons à papoter jusqu'à minuit et vaquer à nos occupations sans soucis », a expliqué un habitant.
Les membres du Conseil d'orientation et du Comité de gestion du FSP rassurés de la bonne utilisation des ressources affectées à la lutte contre le terrorisme et à la reconquête de l'intégrité du territoire ont regagné Ouagadougou avec l'engagement d'œuvrer davantage au renforcement de la mobilisation des Burkinabè de l'intérieur et de la diaspora en faveur du financement des efforts de lutte contre le terrorisme.
Lefaso.net
Source : Page Facebook de la BVDP
Le Colonel Thomas SAVADOGO, Commandant de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), a conduit une visite d'immersion des membres du Conseil d'orientation et du Comité de gestion du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) sur le terrain, le mardi 08 Juillet 2025 dans la région du Centre-Nord (Kuilsé).
L'objectif de la visite était de permettre aux membres du Conseil d'orientation et du Comité de gestion du FSP de prendre la mesure de l'impact de l'utilisation des ressources du FSP dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Sur le terrain, les membres ont pu toucher du doigt les acquis engrangés grâce aux ressources du FSP notamment les dotations en moyens roulants et équipements de combat aux VDP, les nombreux villages réinstallés, les travaux de sécurisation desdits villages, les travaux d'aménagement des voies selon les standards de route nationale, etc.
C'est une population reconnaissante qui s'est mobilisée de façon spontanée pour remercier les plus hautes autorités du pays et témoigner sa gratitude aux unités combattantes grâce à qui elle a retrouvé sa dignité et sa liberté de mouvement. Elle assure que la situation est stable dans ces localités respectives « Avant on ne pouvait même pas sortir, mais aujourd'hui nous arrivons à papoter jusqu'à minuit et vaquer à nos occupations sans soucis », a expliqué un habitant.
Les membres du Conseil d'orientation et du Comité de gestion du FSP rassurés de la bonne utilisation des ressources affectées à la lutte contre le terrorisme et à la reconquête de l'intégrité du territoire ont regagné Ouagadougou avec l'engagement d'œuvrer davantage au renforcement de la mobilisation des Burkinabè de l'intérieur et de la diaspora en faveur du financement des efforts de lutte contre le terrorisme.
Lefaso.net
Source : Page Facebook de la BVDP
Le Directeur Général des Douanes, l'Inspecteur divisionnaire Yves KAFANDO, a effectué, ce mardi 8 juillet 2025, une série de visites de courtoisie et de prise de contact auprès des plus hautes autorités des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), dans le cadre du renforcement de la collaboration interinstitutionnelle.
Cette tournée a conduit le premier responsable de l'administration douanière successivement à l'État-Major Général des Armées, au Commandement de la Gendarmerie nationale, puis à la Direction Générale de la Police nationale.
Ces rencontres avaient pour objectif de consolider les liens de coopération et de renforcer la synergie d'action entre les Douanes et les FDS, face aux défis communs liés à la lutte contre la fraude, à la sécurisation des frontières et à la protection de l'économie nationale.
Le Directeur Général des Douanes a exprimé sa volonté d'œuvrer dans la continuité et a sollicité l'accompagnement des FDS dans l'accomplissement des missions régaliennes de l'administration douanière.
Le Chef d'État-Major Général des Armées, le Général de Brigade Moussa DIALLO, le Chef d'État-Major de la Gendarmerie nationale, le Colonel Kouagri NATAMA, et le Directeur Général de la Police nationale, l'Inspecteur général de police Wennélebsida Jean Alexandre DARGA, rencontrés à cette occasion, ont salué cette démarche et réaffirmé leur disponibilité à soutenir la Douane dans ses efforts de sécurisation du territoire et de lutte contre les trafics illicites.
Ces échanges témoignent de l'engagement partagé des institutions en charge de la défense et de la sécurité pour la stabilité et le développement du Burkina Faso.
Lefaso.net
Source : Douanes du Burkina Faso
Les résultats tant attendus du Certificat de qualification professionnelle (CQP) ont été officiellement proclamés le mardi 8 juillet 2025 à Toma, chef-lieu de la province. Le Nayala qui a accueilli pour la toute première fois cette année, un centre d'examen, enregistre 89 admis sur 91 candidats présents, soit un taux de réussite de 97,80%.
Deux jurys étaient concernés par cette session inédite : le jury 239, relatif à la spécialité couturier, et le jury 253, consacré à la spécialité Teinturier-tisseur. Au total, 112 candidats (exclusivement féminins) étaient inscrits pour ces deux spécialités.
Pour la spécialité couturier (jury 239), 46 candidates étaient inscrites. Après l'absence de 9 d'entre elles, ce sont 37 candidates qui ont effectivement pris part aux épreuves. Sur ce nombre, 35 ont été déclarées admises, soit un taux de réussite de 94,59 %.
Du côté de la spécialité teinturier-tisseur (jury 253), 66 candidates étaient attendues. Malgré 12 absences, les 54 candidates présentes ont toutes été admises, enregistrant ainsi un taux de réussite de 100 %.
À l'échelle provinciale, les résultats cumulatifs révèlent 89 admis sur 91 candidats présents, soit un taux global de réussite de 97,80 %. Ce score exceptionnel place le Nayala parmi les provinces les plus performantes du pays pour cette session 2025 du CQP.
L'organisation d'un centre d'examen dans la province représente une avancée significative pour l'accès à la certification professionnelle, notamment pour les jeunes filles et les jeunes femmes en quête de qualification et d'autonomisation. Cette première édition, marquée par un fort taux de réussite, témoigne non seulement de la qualité de l'encadrement mais aussi de la motivation des apprenantes.
Y.I K-Z
Lefaso.net