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Afrique

Armes européennes au Soudan (2/5) : un contrat émirati à 50 millions d’euros

France24 / Afrique - Fri, 18/04/2025 - 07:10
D'une usine bulgare aux milices soudanaises, les Observateurs de France 24 ont réussi à retracer le parcours d'armements dont l'exportation au Soudan est pourtant prohibée par l'UE. Le deuxième volet de cette enquête s'intéresse à la société émiratie International Golden Group, connue pour son implication dans plusieurs affaires de détournement d’armes vers des zones sous embargo.
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Guinée : polémique sur la présidentielle, l'opposition demande l'implication de la CENI

France24 / Afrique - Thu, 17/04/2025 - 23:16
En Guinée, le référendum constitutionnel et les élections annoncées pour 2025 seront organisés par le ministère de l’administration, et non la commission électorale nationale indépendante. Une décision du régime militaire que dénoncent plusieurs partis politiques .Ses leaders politiques accusent déjà le régime militaire de vouloir organiser une mascarade électorale.
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Présidentielle en Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam sera le candidat du principal parti d'opposition

France24 / Afrique - Thu, 17/04/2025 - 20:03
Malgré une polémique sur sa nationalité qui pourrait le fragiliser dans la course à la présidence, Tidjane Thiam a été élu par les militants du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) candidat du principal parti d'opposition pour le scrutin du 25 octobre. Plébiscité pour son expérience internationale, cet ancien ministre a passé plus de 20 ans à l'étranger à la tête de grandes entreprises financières.
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Côte d'Ivoire : Abidjan au rythme du Femua

France24 / Afrique - Thu, 17/04/2025 - 15:52
Le Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), se tient à Abidjan. Cette année, l'invité d'honneur est la Guinée-Conakry. Deux thèmes ont été choisis : le civisme et la sécurité routière. Des stars de la musique africaine seront là, à l'image d'Angélique Kidjo ou de Smarty. Notre envoyée spéciale Fatima Wane était en direct d'Abidjan avec Salif Traoré alias A-salfo, leader de Magic System et fondateur du Femua.
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Sénégal : le député du Pastef, Guy Marius Sagna, saisit le Parlement pour poursuivre Macky Sall

France24 / Afrique - Thu, 17/04/2025 - 12:24
Le député du Pastef, Guy Marius Sagna, a déposé mardi 15 avril une proposition de résolution visant à mettre en accusation l’ex-président Macky Sall pour "haute trahison", notamment sur sa gestion des finances publiques. Le texte doit être examiné par le bureau de l’Assemblée, puis en commission des Lois avant un éventuel vote. Les précisions de notre correspondant à Dakar, Elimane Ndao.
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Armes européennes au Soudan (1/5) : des obus bulgares au milieu du désert

France24 / Afrique - Thu, 17/04/2025 - 07:37
D'une usine bulgare aux milices soudanaises, les Observateurs de France 24 ont réussi à retracer le parcours d'armements dont l'exportation au Soudan est pourtant prohibée par l'Union européenne. Cette enquête – déclinée en cinq volets – commence au beau milieu du désert, avec une séries de vidéos publiées en novembre dernier par des combattants soudanais.
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France - Algérie : Montée de tension après une brève tentative de réchauffement diplomatique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 23:27

Dans un article publié ce 16 avril 2025, Franceinfo revient, en cinq temps forts, sur la brusque montée des tensions entre la France et l'Algérie. Cet épisode diplomatique survient à peine deux semaines après des signaux encourageants de rapprochement entre les deux pays. En ligne de mire, la décision du président Emmanuel Macron d'expulser douze agents consulaires algériens le mardi 15 avril, en réponse à une mesure équivalente prise par Alger. Cette crise intervient dans un contexte déjà sensible, marqué notamment par le soutien explicite de Paris au Maroc dans le dossier du Sahara occidental.

Acte 1 : Le début d'un espoir

Tout semblait pourtant indiquer un début de réconciliation. Le 31 mars 2025, un échange téléphonique entre Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune laissait entrevoir une volonté d'apaisement. Un communiqué conjoint évoquait une relance de la coopération bilatérale sur des sujets cruciaux tels que la sécurité et les migrations. Il était également question d'une visite prochaine à Alger du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. À cette occasion, Macron appelait à un geste de clémence envers l'écrivain Boualem Sansal, figure intellectuelle régulièrement critique envers le régime algérien.

Acte 2 : Une visite prometteuse à Alger

La dynamique semblait se confirmer avec la visite du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à Alger, le 6 avril 2025. Reçu en audience par le président Tebboune, il évoquait, à l'issue de leur entretien, une volonté partagée de “lever le rideau” sur les tensions passées et de construire un partenariat “serein et apaisé”. Cette déclaration nourrissait l'espoir d'une normalisation progressive des relations bilatérales.

Acte 3 : L'affaire Amir DZ, un tournant inattendu

Mais cet élan fut brutalement interrompu. Le 11 avril, un agent du consulat algérien de Créteil en France, est mis en examen par la justice française. Il est soupçonné d'implication dans l'enlèvement présumé d'Amir DZ, un influenceur connu pour ses positions virulentes contre le régime algérien. Cette arrestation provoque une réaction outrée d'Alger, qui dénonce une “cabale judiciaire” et accuse Paris de vouloir torpiller la relance diplomatique amorcée quelques jours plus tôt.

Acte 4 : Riposte algérienne

La réaction ne se fait pas attendre. Le 13 avril, en représailles, Alger annonce l'expulsion de douze agents consulaires français. L'Algérie justifie sa décision par l'absence de coordination diplomatique dans le traitement de l'affaire de son agent consulaire. Côté français, l'Élysée déplore une décision “injustifiée” et dénonce une “méconnaissance des règles judiciaires” de la part des autorités algériennes.

Acte 5 : La réponse de Paris

Deux jours plus tard, le 15 avril, la France répond par une mesure symétrique. Douze agents consulaires algériens sont à leur tour expulsés. L'ambassadeur de France à Alger est rappelé pour consultations. Jean-Noël Barrot souligne alors la nécessité de rétablir un “dialogue franc, lucide et exigeant”. De son côté, la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, relève une “escalade regrettable” survenue alors que les deux pays semblaient entamer un rapprochement prometteur.

Hamed Nanéma

Lefaso.net

Source : Franceinfo

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TGI de Dédougou : Il écope de 24 mois de prison ferme pour tentative de vol

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 23:25

BD a comparu en matière correctionnelle devant le Tribunal de grande instance de Dédougou le mardi 15 avril 2025 pour répondre des faits de tentative de vol. Il a été reconnu coupable et condamné à une peine d'emprisonnement de 24 mois et une amende de 500 000 FCFA le tout ferme.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 avril 2025 à Bissanderou, un village de la commune rurale de Tchériba située dans la province du Mouhoun. BD a été surpris par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la localité devant une boutique d'où il avait l'intention de soustraire des biens. Le prévenu a avoué devant les juges qu'il voulait soutirer quelques articles dont des jus de la boutique appartenant à MS, sa victime. Mais son action a été interrompue.

MS confirmera que ce jour là il n'a pas pu voler quelque chose. Toutefois, il a témoigné avoir déjà été victime de vols d'huile, de chargeurs, de chaussures, d'un téléphone portable, de thé et d'argent. Sans nier les faits, le prévenu a ajouté qu'il avait l'habitude de voler dans différentes boutiques. Faisant lecture du procès-verbal en enquête préliminaire, le procureur du Faso a relevé que BD est connu pour ses multiples vols. « C'est une gangrène pour la communauté locale qui souhaite son incarcération pour s'en débarrasser surtout dans cette période d'insécurité », a-t-il révélé.

Pour lui, il n'y a pas de doute : les faits reprochés au prévenu sont bel et bien constitués. C'est pourquoi il a requis contre ce dernier une peine d'emprisonnement de 36 mois et une amende de 500 000 FCFA le tout ferme. Il est partiellement suivi par les juges qui ont prononcé une condamnation de 24 mois de prison et une amende de 500 000 FCFA le tout ferme contre BD.

Yacouba Sama
Lefaso.net

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Burkina : 77 clercs de notaires prêtent serment

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 23:18

La toute première prestation de serment des clercs de notaires a eu lieu ce mercredi 15 avril 2025, au Tribunal de grande instance Ouaga 1. En tout, ils étaient 77, de 1re, 2e et 3e catégories, à prêter serment en jurant d'exercer leurs fonctions selon les règles qui encadrent la fonction. La cérémonie s'est tenue en présence du président de l'ordre des notaires, Me Yacouba Dembélé.

Journée historique pour certains, pas de franchi pour d'autres. L'un dans l'autre, tous les clercs qui ont prêté serment ce mercredi 15 avril 2025 affirment mesurer la portée du juré qu'ils ont prononcé, lequel leur impose désormais d'exercer scrupuleusement leurs fonctions dans les règles de l'art. Pour cette toute première cérémonie de prestation de ces hommes qui assistent les notaires, ils étaient 77.

Les notaires en première ligne et leurs clercs, ensemble sur la photo de famille

Et c'est par la formule : « Je jure de me conformer aux lois et règlements concernant la profession de notaire et de loyalement remplir mes fonctions de clerc de notaire avec exactitude et probité et d'observer, en tout, les obligations qu'elles m'imposent », que chacun a donné sa parole devant le Tribunal et le peuple burkinabè, de travailler comme l'indique la loi. Pour Me Dembélé, ce serment, au-delà des propos, possède un sens profond pour les impétrants et pour eux, notaires.

« Je suis heureux en cette journée », Adama Zorom

« Le métier de notaire est un métier noble, empreint de probité. Cette prestation de serment va renforcer la confiance de nos clients en nos actes, mais aussi, éveiller en nos clercs, ce sentiment d'appartenir à ce prestigieux corps. Les dossiers de nos clients contiennent des informations à caractère personnel et souvent confidentielles. La prestation de serment permet de responsabiliser ces hommes et femmes », a laissé entendre Yacouba Dembélé, président de l'ordre des notaires.

« La manipulation des données et informations doit être faite avec encore plus de responsabilité », Me Yacouba Dembélé

« Prêter serment, c'est remplir une exigence règlementaire », foi d'Adama Zorom, qui a accompli ce geste avec fierté en ce jour mémorable avec ses pairs. « C'est en même temps une invite à travailler dans la légalité, la responsabilité et la rigueur dans la réception, la rédaction et la formalisation des actes », a-t-il ajouté. Même son de cloche pour Salamata Rouamba, qui dit être engagée à travailler selon les règles du métier. « Ça a été un long processus avant qu'on en arrive là. Il y a même eu des enquêtes de moralité », informe-t-elle, comme pour dire qu'elle n'entend pas faire tout ce chemin pour se dédire.

« Ce serment va nous éclairer pour éviter d'éventuels manquements », Salamata Rouamba

Le substitut du procureur Relwendé José Sawadogo, lui, a été clair dans ses réquisitions, soulignant la sacralité de la prestation de serment. « Lever la main vers le ciel, le trône de Dieu, c'est lui faire la promesse que vous remplirez vos fonctions avec probité, exactitude, loyauté et légalité... Vous l'avez fait devant cette auguste juridiction et en présence du peuple burkinabè. Méfiez-vous des dossiers noirs et lugubres ! Ne participez pas à la conception des dossiers de stellionat, de faux et d'usage de faux ! Si vous faites le contraire, votre responsabilité pénale sera engagée sans pitié », a-t-il mis en garde les impétrants.

« Veillez à ce que le contenu de votre serment soit toujours respecté », José Sawadogo

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Sénégal : un député saisit le Parlement pour poursuivre Macky Sall pour "haute trahison"

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 23:15
Un député sénégalais a annoncé avoir déposé devant l'Assemblée nationale une proposition de résolution visant la mise en accusation de l'ex-président Macky Sall pour "haute trahison", notamment dans sa gestion des finances publiques du pays, en difficulté au niveau économique. Le député dénonce notamment une "gestion opaque" des finances publiques avec des "manipulations comptables".
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Burkina/Plan national de développement : Un taux d'exécution de 81,9 % enregistré en 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 23:11

Le Comité technique national de la Politique nationale de développement (CTN/PND) tient ce 16 avril 2025, sa première session de l'année. Il s'agira pour les membres du comité, d'examiner les rapports de mise en œuvre du plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) 2024, d'identifier les difficultés rencontrées et faire des recommandations pour y faire face et de déterminer les questions d'ordre stratégique et politique à soumettre au comité de pilotage. Le bilan de la mise en œuvre du PA-SD affiche un taux d'exécution de 81,94% au titre de l'année 2024.

Réunis à Ouagadougou, les membres du CTN/PND se sont penchés sur le bilan de la mise en œuvre du PA-SD, principal instrument d'exécution de la politique nationale de développement. À l'ouverture de la session, le secrétaire général du ministère de l'Économie, des finances et de la prospective également président du comité technique, Vieux Abdoul Rachid Soulama, a salué les progrès enregistrés en 2024. « La politique nationale de développement est mise en œuvre à travers le PASD. Et il y a eu en 2024 un certain nombre d'actions prioritaires qui ont été programmées et nous avons réalisé ces actions », a-t-il indiqué.

Le taux d'exécution physique du PA-SD pour l'année 2024 est estimé à 81,94 %, soit une progression de 8,5 points par rapport à 2023. Le secrétaire général s'est montré optimiste quant aux performances globales atteintes grâce aux actions structurantes qui ont été menées dans plusieurs domaines.

Dans le domaine sécuritaire, Vieux Abdoul Rachid Soulama a relevé des progrès dans la reconquête du territoire national. « Au niveau de la reconquête du territoire, nous notons une progression qui nous situe aujourd'hui à 71 % de taux du territoire récupéré. »

Vieux Abdoul Rachid Soulama, secrétaire général du ministère de l'Économie et des finances, président du comité technique

À ce jour, 29 % du territoire national restent encore sous menace, mais des actions stratégiques sont en cours, notamment le recrutement de 2 500 agents supplémentaires, l'acquisition de drones de surveillance, et le renforcement des partenariats dans le cadre de l'Alliance des États du Sahel (AES). Ces efforts traduisent une volonté politique forte visant à garantir la sécurité des populations et à rétablir l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire.

Dans le domaine humanitaire, le président du comité technique a relevé la réinstallation progressive des personnes déplacées internes. En 2024, ce sont 1 014 000 personnes déplacées qui ont été réinstallées dans environ 700 localités, ce qui dépasse largement la cible initiale de 176 199 personnes. Par ailleurs, la distribution de vivres, de semences améliorées et d'engrais, ainsi que la réhabilitation des infrastructures sanitaires et éducatives, témoignent d'une approche intégrée axée sur la dignité humaine, le relèvement communautaire et la résilience. La remise en fonction de 58 % des formations sanitaires détruites au cours des attaques, la construction et l'équipement de 35 nouveaux CSPS la distribution de kits scolaires à 29 800 élèves déplacés et la construction de latrines et de forages sont autant d'initiatives qui soulagent les populations vulnérables.

Sur le plan économique, une croissance du PIB réel de 5,1 % a été enregistrée. Des avancées ont aussi été enregistrées. Concernant la refondation de l'État et la gouvernance, des avancées significatives ont été enregistrées, notamment dans la digitalisation des services publics à travers la mise en œuvre de quatre e-services, l'opérationnalisation du système budgétaire SI N@folo à 95 %, et la production de près de 1,5 million de cartes nationales d'identité. La réalisation d'audits dans dix ministères et plusieurs structures publiques traduit également une volonté de renforcer la bonne gouvernance et la redevabilité.

Vue des participants

Enfin, en matière de réconciliation nationale et de cohésion sociale, des campagnes de sensibilisation ont touché cinq millions de personnes, plus de 500 victimes des crises sociopolitiques indemnisées, et des leaders communautaires mobilisés pour la prévention des conflits. Des actions de déradicalisation ont aussi été initiées auprès des détenus, pendant que des poursuites judiciaires sont engagées contre les auteurs de discours haineux.

Malgré ces acquis, la mise en œuvre du PA-SD a été confrontée à plusieurs obstacles. Le contexte sécuritaire reste un facteur limitant majeur. « En termes de difficultés, il faut relever d'abord le contexte sécuritaire qui prévaut toujours, comme on le dit. Et face au contexte sécuritaire, il est évident que tout ne peut pas se dérouler comme prévu », a laissé entendre Vieux Abdoul Rachid Soulama. À cela s'ajoutent des difficultés d'ordre techniques rencontrées avec les prestataires, en termes soit de lenteur, soit de défaillance.

Le PA-SD 2021-2025 devant arriver à son terme en 2025, cette session va aussi permettre de tirer des leçons pour l'élaboration d'un nouveau référentiel de développement. Le comité technique va donc au cours de la session, formuler des recommandations pertinentes à soumettre au comité de pilotage a rappelé Vieux Aboul Rachid Soulama.

Malgré les nombreux défis, l'année 2024 a confirmé la dynamique de résilience et d'engagement vers le développement socio-économique durable du Burkina Faso. Le gouvernement demeure fermement mobilisé pour renforcer les acquis du Plan d'actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD). Cet engagement se traduit par la mise en œuvre de réformes institutionnelles majeures, le renforcement de la gouvernance locale, ainsi que l'intensification des actions de développement sur l'ensemble du territoire.

Armelle Ouédraogo/Tani Linda Combary (Stagiaire)
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Le Rwanda et le PSG renouvellent leur partenariat malgré le conflit dans l'est de la RD Congo

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 22:46
Le Rwanda et le Paris Saint-Germain ont annoncé avoir renouvelé leur partenariat jusqu'en 2028, dans le cadre de la campagne "Visit Rwanda" destinée à promouvoir le tourisme dans le pays. Un contrat controversé en raison du soutien de Kigali au M23 dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.
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Renforcement des relations Burkina Faso – République de Tanzanie : l'Envoyé spécial de la Présidente Samia SUHULU est arrivé ce mercredi au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 21:52

(Ouagadougou, le 16 avril 2025)

L'Ambassadeur, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Monsieur Hermann Yirgouin TOE a accueilli cet après-midi du 16 avril 2025, Dr Jakaya Mrisho KIKWETE, Envoyé spécial de la Présidente tanzanienne, SEM Samia SUHULU.

Dr Jakaya Mrisho KIKWETE et sa délégation ont été dépêchés par la Cheffe de l'Etat tanzanien, pour une visite d'amitié, chez le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Cette visite s'inscrit dans la dynamique du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Tanzanie.

DCRP/MAECR-BE

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Rencontre de concertation entre la Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF) et les caisses de dépôts de l'UEMOA : Consolider la coopération pour favoriser le financement des PME/ PMI

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 20:16

La Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso ( CDI-BF) a reçu dans ses locaux, le mercredi 16 avril 2025 à Ouagadougou, les caisses des dépôts de l'espace UEMOA. . Cette rencontre a permis aux différentes caisses de renforcer leur collaboration, d'échanger des expertises techniques et stratégiques, et de promouvoir une approche efficace pour le financement du développement notamment sur les enjeux du financement des PME /PMI vulnerables.

D'entrée de jeu, il est important de souligner que les caisses de dépôts et d'investissements jouent un rôle essentiel dans le soutien aux politiques publiques et aux grands projets à travers des investissements stratégiques. Elles participent également à stabiliser les fluctuations économiques et à faciliter la restructuration des secteurs stratégiques en crise.

C'est dans une ambiance conviviale et fraternelle que la rencontre de concertation entre la CDI-BF et les caisses de dépôts de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a eu lieu.
Pour contextualiser, cette réunion stratégique fait suite à un atelier organisé par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. La rencontre était axée sur un dispositif efficace de financement des petites et moyennes entreprises (PME).

Cette rencontre d'amitié et de travail a permis aux parties prenantes de partager leurs expériences

A cette rencontre de concertation de ce 16 avril, les parties prenantes ont pu entre autres : identifier des leviers de mise en œuvre : notamment les types de partenariats public-privé innovants. En outre, préparer des initiatives conjointes à l'échelle régionale. Aussi, jeter les bases de projets communs portés par le Forum des caisses (financement mutualisé et la mise en place de plateformes numériques de financement). Enfin, parvenir à une réponse structurée et adaptée aux besoins spécifiques des PME/PMI, pilier de la transformation économique durable des États de l'espace commun.

« Lors de cette rencontre, nous avons eu l'honneur d'accueillir le Togo qui est en train de réfléchir à la mise en place d'un tel instrument stratégique (Caisse des dépôts et d'investissements). Cela vient confirmer la pertinence de ces cadres de concertation et également, l'importance des activités que nous menons à travers ces caisses des dépôts et d'investissements » a justifié le directeur général de la CDI-BF, Pr Balibié Serge Auguste Bayala.

Pr Balibié Serge Auguste Bayala a qualifié cette rencontre « d'intérêt » pour les États de l'espace UEMOA

Et de renchérir : « au cours des échanges, nous sommes revenus sur certaines sujets d'intérêt de la précédente rencontre organisée par la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA. Nous avons mené la réflexion sur comment rendre efficace les mécanismes de financement et d'accompagnement des PME/PMI. Cela a permis d'identifier des sources possibles de mobilisation de ressources qui sont encore inexplorées ou qui méritent d'être explorées de façon plus approfondie, afin que nous puissions être un levier important au service de ces PME/PMI.

Nous avons également évoqué d'autres éléments qui sont des projets d'intérêt commun sur lesquels nous allons ensemble mener un plaidoyer, afin que cette mobilisation ou centralisation des ressources se déroule rapidement. Sans une mobilisation des ressources, il est difficile d'accompagner les PME/PMI et les politiques publiques », a-t-il expliqué.

L'union fait la force

Les convives du jour ont apprécié positivement la tenue d'une telle rencontre qu'ils ont qualifiée d'enrichissante.

Le représentant de de de la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal, Ibrahima Thiaw a souligné l'importance d'avoir un dispositif harmonisé au niveau de l'espace commun afin que les interventions soient plus efficaces et coordonnées. Il a donc espéré qu'à la suite des échanges, ce dispositif soit mis en place pour le plus grand bonheur des États qui aspirent tous au développement socio-économique. Ibrahima Thiaw a confié avoir surtout apprécié les partages d'expériences des différents pays durant les échanges.

« Les échanges étaient fructueux », a déclaré Ibrahima Thiaw

En rappel, la CDI-BF est une institution financière publique à caractère spécial. Elle a été créée par la loi 039/2023 ALT du 05 octobre 2023. Elle a pour mission de mobiliser et de gérer efficacement les ressources financières pour soutenir le développement économique, social et environnemental du Burkina Faso en sécurisant l'épargne nationale en sa qualité de tiers de confiance et en soutenant les politiques publiques conduites par l'État et les collectivités territoriales, à travers des investissements stratégiques.

Pour suivre l'actualité de la CDI-BF cliquez ici :
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SB
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Burkina/Sécurité routière : L'ONASER forme des acteurs sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 20:12

L'Office national de la sécurité routière (ONASER) organise les 16 et 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso un atelier de formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers et sur la sécurité routière. Cet atelier se tient au profit de 100 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) chargés de la prévention routière. Il est placé sous le thème : « La réglementation nationale et communautaire sur les contrôles routiers et la sécurité routière ». L'ouverture des travaux est intervenue ce mercredi 16 avril 2025 sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo.

Dans le cadre de sa mission de prévention routière, l'Office national de la sécurité routière veut organiser une série de formations au profit de 200 agents des Forces de défense et de sécurité. Il s'agit des acteurs de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie nationale, chargés de la prévention routière. L'organisation de cette série de formations entre dans le cadre du programme d'activités 2025 de l'ONASER. Ce sont 100 agents qui seront formés les 16 et 17 avril à Bobo-Dioulasso et 100 autres, les 23 et 24 avril 2025 à Ouagadougou.

L'ONASER forme des FDS sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

De manière spécifique, ces formations permettront aux participants de connaître le cadre institutionnel national et communautaire de la sécurité routière ; de connaître et de s'approprier les textes réglementaires nationaux et communautaires sur les contrôles routiers et la sécurité routière ; et de se doter des différents textes réglementaires. Par ailleurs, les travaux permettront aux participants de connaître l'utilisation et l'importance de la boite de premier secours, et de renforcer les connaissances des FDS en technique de secours avant l'arrivée des professionnels.

Des participants à la formation sur la règlementation nationale et communautaire des contrôles routiers

La première phase de cette série de formations a débuté ce mercredi 16 avril à Bobo-Dioulasso. L'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique Souleymane Drabo. Dans son allocution, il n'a pas manqué de souligner l'importance de la formation au regard des nombreux cas d'accidents enregistrés au Burkina Faso et particulièrement à Bobo-Dioulasso.

En effet, au Burkina Faso, le nombre d'accidents de la route reste élevé. L'Office national de la sécurité routière a enregistré en 2021 et 2022 respectivement 22 674 cas d'accidents de la route constatés avec 944 personnes tuées et 24 686 cas avec 1150 personnes tuées. Pour l'année 2023, ce sont 22 156 cas d'accidents de la route qui sont enregistrés avec 906 personnes tuées. Sur la période de 2019 à 2023, au total 113 409 cas d'accidents de la route constatés sont enregistrés, occasionnant 5 366 personnes tuées sur place.

Le conseiller technique du gouverneur de la région, Souleymane Drabo, a salué cette formation à sa juste valeur

Des chiffres interpellateurs quant à la nécessité de trouver ainsi des solutions pour inverser la tendance. Pour l'ONASER, cela passe notamment par le renforcement des capacités des acteurs de la sécurité routière. « Une des missions régaliennes de l'ONASER est la promotion de la sécurité routière. Et nous avons coutume de dire que la sécurité routière est l'affaire de tout le monde. Donc, pour une véritable implication des acteurs de la sécurité routière, l'ONASER a prévu de renforcer les capacités des FDS pour l'accompagner dans la réalisation de ses missions, parce que, lorsqu'on parle de sécurité routière, il y a les FDS qui ont un rôle capital à jouer. C'est pourquoi nous avons trouvé judicieux de renforcer leurs capacités », a dit Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, la directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, par ailleurs représentante du directeur général de l'ONASER.

Boudnoma Nina Samé/Yaméogo, directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, expliquant l'importance de la formation

Cette formation est assurée par des cadres de l'administration publique issus de l'ONASER, de la Croix-Rouge, de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Au terme des travaux, leurs capacités seront renforcées sur la réglementation nationale et communautaire en matière de contrôles routiers et de sécurité routière.

Au nom du gouverneur de la région, Souleymane Drabo a salué cette formation à sa juste valeur. « La ville de Bobo-Dioulasso est confrontée à de nombreux accidents, surtout sur la nationale n° 1 où l'on enregistre dans le mois plusieurs cas d'accidents avec des décès. Ayant toutes ces statistiques, l'ONASER a donc décidé de former les premiers acteurs qui sont sur nos routes, ceux qui suivent la règlementation en matière de sécurité routière et ceux qui appliquent les lois dans ce domaine. C'est pourquoi il était de bon ton que nous venions encourager les acteurs et leur témoigner toute notre reconnaissance déjà pour les efforts consentis sur nos routes et leur demander encore plus d'abnégation et de travail pour que nos routes soient plus sûres », a-t-il laissé entendre.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Selon lui, l'organisation de cet atelier de formation permet de renforcer les capacités des acteurs afin d'avoir plus de résultats appréciables sur le terrain. Il estime que cela permettra de préserver beaucoup de vies. Il ne manque pas d‘exprimer ses attentes vis-à-vis de cet atelier. « D'abord, nous voudrions que les participants soient bien formés, car s'ils sont bien formés, ils arriveront certainement à mettre en œuvre la règlementation en matière de sécurité routière. Également, nous attendons qu'ils maîtrisent la règlementation en matière de sécurité routière, qu'elle soit communautaire et même intercommunautaire, afin qu'au terme de cet atelier, nous ayons des FDS exemplaires. Ce, pour faire respecter la règlementation sur nos différentes routes », a-t-il souhaité.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Décès de TAGNAN KARIM : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 20:00

Les grandes familles TAGNAN, NAMA, NIGNAN, NIANGAO, NACRO, NEBIE, DIASSO, BENAO, au Burkina Faso (Ouagadougou, Sapouy, Léo, Tiabien Kasso), Aux États Unis d'Amérique (Atlanta), en Cote d'ivoire, au Ghana et au Sénégal,

Les familles alliées ADOMBAZIE, TINTO, KALMOGO, NAZANGA, ZOUNDI, YONI, COMPAORE, NIKIEMA, SANKARA, ULUEME, OUEDRAOGO et KABRE,

Mme TAGNAN / ADOMBAZIE ÉVELYNE,
Les enfants : Tagnan Innocent, Clément, Dieudonné, Benjamin, Félicia, Maria
Les petits enfants : Ulrich, Wilfried, Cheik, Jessica, Tatiana, Célestin, Célestine, Alan, Yvan, Elke, Stella, Jecoliah, Sarah Joy, Elijah, Jeremy, Yannic

Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont témoigné leur affection et leur soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père et grand-père, Monsieur TAGNAN KARIM le 02 avril 2025 et de l'inhumation le 07 avril 2025 au cimetière de Nagrin /route de saponé.

Ils remercient particulièrement le prophète des nations Emmanuel SAWADOGO et son épouse ainsi que et les fidèles du Centre International de Mission de Délivrance et d'Intercession (CIMIDI), le Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK), les parents, amis, collègues, voisins, riverains de la cité an II et connaissances.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu vous le rende au centuple !

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Orange Music Talents : Les finalistes chez le ministre en charge de la culture

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 18:38

Une délégation de Orange Burkina Faso, conduite par M. Christophe Baziémo, directeur général d'Orange Money, a rencontré le ministre de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, en présence des huit finalistes du concours Orange Music Talents. Cette rencontre, qui s'est tenue le lundi 14 avril 2025 à Ouagadougou, avait pour objectif de présenter les candidats et de discuter des objectifs du concours pour recueillir les conseils et recommandations du ministre.

Orange Music Talents est un concours de musique qui a parcouru les différentes régions du Burkina Faso pour déceler de nouveaux talents. Son objectif est de mettre en lumière ces artistes, de promouvoir les jeunes talents, d'accroître la visibilité des artistes locaux sur les scènes nationales et internationales, et de donner à ces jeunes l'opportunité de réaliser leurs rêves et de devenir des stars de la chanson burkinabè, comme l'a expliqué Zenabou Insa, responsable de la Marque et de la communication commerciale.
Le ministre a salué l'initiative de Orange Burkina Faso, qui vise à mettre en avant les talents à travers ce concours.

La responsable communication marque et commerciale de Orange Burkina Zenabou Insa en voile orange

« Je tiens à saluer cette initiative qui cherche à promouvoir la musique, un élément fondamental de notre culture. Notre objectif aujourd'hui est de travailler à donner une identité claire à la musique burkinabè. À moyen terme, nous souhaitons une musique burkinabè facilement identifiable, intégrant des valeurs et des instruments de notre terroir. Nous sommes résolument engagés à nous appuyer sur nos valeurs traditionnelles », a déclaré le ministre Ouédraogo.

Il a également encouragé les finalistes à proposer des chansons qui évoquent la combativité, le patriotisme et l'intégrité, des valeurs burkinabè à promouvoir pour donner une identité à la musique du pays.
Le ministre a exprimé son souhait d'être associé à la finale. « Nous pourrions envisager, avec Orange, de créer une compilation des huit candidats, un produit de la jeunesse à mettre sur le marché », a-t-il suggéré. Il a également assuré que si une seconde édition du concours devait avoir lieu, le ministère serait prêt à accompagner l'initiative.

Le ministre en charge de la culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo a invité les lauréats à composer des chansons qui traitent du patriotisme, de la combativité et de l'intégrité

« Il y a de nombreuses opportunités à explorer ensemble. Notre combat se déroule sur tous les fronts. Nous voulons nous assurer que dans les maquis et les discothèques, la musique burkinabè ait une place prépondérante. Il est évident que nous ne pouvons pas imposer aux consommateurs des produits de mauvaise qualité. Il est donc essentiel de travailler à offrir des productions musicales de qualité sur le marché, afin que les gens choisissent naturellement de consommer burkinabè », a conclu le ministre.
Le concours a été lancé le 26 septembre 2024, et la finale se déroulera le 23 mai 2025 à Ouagadougou.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Tensions entre Paris et Alger : "Une nouvelle phase de crise totalement inédite"

France24 / Afrique - Wed, 16/04/2025 - 17:22
La crise diplomatique entre Paris et Alger s’intensifie de nouveau, à peine quinze jours après une brève accalmie. Mardi 15 avril, Emmanuel Macron a ordonné l’expulsion de douze agents consulaires algériens, en riposte à une mesure équivalente prise par Alger, accusée d’être à l’origine de cette nouvelle "dégradation brutale" des relations. Le décryptage de Farid Alilat, journaliste à Jeune Afrique.
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Burkina : Bouchées doubles pour l'adoption de la stratégie nationale de sécurité climatique et son plan d'actions opérationnel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 16/04/2025 - 17:05

La Commission nationale de planification du développement (CNPD), à travers son secrétariat technique, tient du lundi 14 avril au samedi 19 avril 2025 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, un atelier pour analyser le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel. L'activité, qui se tient avec l'accompagnement du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD) et l'Autorité du Liptako-Gourma (ALG), regroupe des acteurs issus de structures techniques intervenant dans le domaine de la planification et des spécialistes en matière de sécurité climatique. L'ouverture est intervenue dans la matinée du lundi, 14 avril 2025.

La multiplication des documents de planification du développement nécessite une coordination des acteurs de développement, afin de disposer de productions nationales de qualité et cohérentes avec la vision nationale de développement. C'est pour assurer une cohérence dans le système national de planification, qu'il a été adopté en juillet 2018, la loi 034/AN portant pilotage et gestion du développement (elle a pour objet d'asseoir une architecture cohérente du système national de planification en vue d'assurer un meilleur impact de la mise en œuvre des politiques publiques).

C'est en vue de l'opérationnalisation de cette loi, que le gouvernement a adopté, en juin 2019, le décret portant création attribution composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD). Pour son fonctionnement, la CNPD est assistée d'un secrétariat technique, dont la principale mission est la préparation technique des différents documents de politique ou de stratégie à approuver par la CNPD avant leur adoption officielle. C'est dans ce schéma que s'inscrit le présent atelier, qui vise donc à examiner le projet de Stratégie nationale de sécurité climatique du Burkina Faso et son Plan d'actions opérationnel et dont les résultats des travaux seront soumis aux membres statutaires à la prochaine session de la CNPD.

« Le secrétariat technique se retrouve d'abord pour examiner les documents par rapport à leur cohérence avec les documents d'orientation au niveau national et international et en regard également du respect des outils de planification au niveau du Burkina Faso notamment le guide méthodologique d'élaboration des politiques sectorielles », a, à l'ouverture des travaux, situé le directeur de la planification stratégique et sectorielle représentant, le directeur général de l'Économie et de la planification du ministère de l'Économie et des finances, Pingdebamba Sawadogo.

Pingdebamba Sawadogo.

Selon ce dernier, après cet atelier, le dossier sera soumis aux membres statutaires de la CNPD au cours d'une session, ensuite les observations formulées seront prises en compte avant l'adoption du document par le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement et celui de l'Économie et des finances à travers un arrêté conjoint, synonyme de quitus pour sa mise en œuvre.

Le point focal sécurité et climat au Burkina Faso, Ylassa Djenda du ministère en charge de l'environnement, rappelle au passage que les travaux de cet atelier technique qui réunit les experts de la planification et du développement au niveau national sont une des étapes du processus qui a démarré depuis 2023 avec le forum régional « Climat, paix et sécurité au Sahel » organisé en novembre à Bamako (en présence des ministres en charge de l'environnement du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et des représentants des ministères en charge de l'environnement de la Guinée, du Sénégal, du Tchad ainsi que les représentants de la Commission Climat pour la région du Sahel et l'Autorité du Liptako Gourma).

Ylassa Djenda

« Lors de ce forum, les ministres en charge de l'environnement du Burkina, Mali et Niger se sont retrouvés et ont fait une déclaration, appelée Déclaration de Bamako. Par cette déclaration, ils ont émis la volonté commune de disposer d'une stratégie régionale en matière de sécurité climatique, et c'est dans ce sens que chaque pays a désigné son point focal pour conduire les travaux et disponibiliser les stratégies pour chaque pays ; ce qui devrait conduire à avoir une stratégie régionale. Mais vu que chaque pays a ses outils qui guident la planification, le Burkina Faso a procédé au lancement du processus d'élaboration de la stratégie à Bobo avec toutes les parties prenantes grâce à l'appui technique et financier du PNUD et de l'ALG. Ce processus qui a été participatif et inclusif a abouti à l'élaboration de ce projet de stratégie et son plan d'actions validés par un atelier national le 30 septembre 2024 », détaille M. Djenda, précisant que toutes les étapes devront aboutir à l'adoption du document par le gouvernement.

Pour le spécialiste au programme Climat, sécurité et risques au sein du Liptako Gourma-PNUD, Pascal Yaka, il s'agit par ces ateliers, de voir quelles sont les différentes ressources (financières, techniques, organisationnelles....) dont dispose le Burkina, notamment avec l'accompagnement du ministère des Finances et celui en charge de l'environnement (le bras technique pour cette activité), pour pouvoir opérationnaliser cette stratégie.

Pascal Yaka

« Nous sommes des partenaires (Programme des nations-unies pour le développement) et ALG (Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma), qui ont accompagné techniquement et financièrement l'élaboration de cette stratégie ; de l'atelier de consultation à l'atelier national de validation. Nous entendons soutenir le Burkina Faso dans son opérationnalisation ; d'où notre accompagnement financier et technique de cet atelier, pour pouvoir contribuer davantage à la mobilisation des ressources aussi bien financières que techniques au niveau national, pour qu'il y ait une appropriation totale au plan technique, financier, organisationnel de cette stratégie pour une meilleure opérationnalisation. Le PNUD et l'ALG soutiennent très activement ce processus ; c'est l'une des premières fois que le Burkina Faso a une stratégie et un plan d'actions qui intègrent à la fois les aspects climatiques avec les aspects de sécurité et ceux de paix. Et connaissant donc la situation actuelle, nous, en tant que partenaires, soutenons activement cette stratégie, nous allons contribuer à mettre en œuvre et nous attendons également mettre les bouchées doubles pour que son opérationnalisation soit totale, pour promouvoir la résilience, la paix, la sécurité et le développement durable au Burkina Faso », motive Pascal Yaka.

O.L
Lefaso.net

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