Le général James Mattis n’a pas eu de difficulté pour gagner la confiance du Sénat américain qui, dominé par les Républicains, lui a témoigné un large soutien après son audition devant le comité des Forces armées en vue de la confirmation de sa nomination à la tête du Pentagone. Il faut dire que sur plusieurs […]
Cet article Le prochain chef du Pentagone n’est pas exactement sur la même longueur d’onde que M. Trump est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les voyageurs épicuriens en quête de saveurs du monde vont se réjouir du lancement des nouveaux menus Tapas d’Oceania Cruises. Proposés chaque soir au Terrace Café, ces nouveaux menus forment une palette distincte de saveurs inspirées par nos diverses destinations. Nos convives vont pouvoir choisir parmi une sélection sans cesse renouvelée de crostini, de salades à base de fruits et de légumes, de petits pains, de Tapas de poissons et de fruits de mer frais, de crudités, et d’autres petits plats présentés avec art dans des cuillères et verrines de dégustation.
Il n’y a pas si longtemps, les relations entre Moscou et Ankara étaient extrêmement tendues, notamment à cause du dossier syrien et du bombardier tactique Su-24 Fencer russe abattu en novembre 2015 par l’aviation turque. Depuis, il n’est plus question d’invectives entre ces deux capitales. Par pragmatisme, la Russie et la Turquie, très critique à […]
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Après les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre 2015, la force Chammal – nom de la participation française à l’opération anti-jihadiste Inherent Resolve, dirigée par les États-Unis – a vu son activité significativement augmenter. Ainsi, en 2016, l’aviation française (armée de l’Air et aéronavale) a effectué 684 frappes contre les positions […]
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Des munitions biodégradables ? Bonne idée; ça permettrait de ne plus polluer les champs (de tir, de manoeuvre et de bataille) et d'éviter de longs et coûteux programmes de déminage. Sauf que la technologie n’existe pas encore et que l’on continuera malheureusement pendant longtemps à utiliser des métaux lourds et des alliages aussi polluants que corrosifs et dont la durée de vie se compte en dizaines, voire centaines d’années (photos DoD).
Pourtant l’intérêt des munitions biodégradables (donc moins dangereuse pour l’environnement mais pas moins pour l’homme ou l’animal qu’elles sont supposées atteindre) n’est pas inédit. Un brevet a même été déposé aux USA, en 2006, par Patrick Epling qui a mis au point une munition soluble dans l’eau froide ("cold water-soluble and biodegradable ammunition"). Un autre brevet, déposé en 2014, propose des munitions de chasse aux étuis biodégradables en thermoplastique constitué par un mélange de deux polyesters.
En France, des munitions biodégradables, sans métaux lourds, existent aussi pour la chasse (avec des bourres solubles dans l’eau), le tir sportif, l’airsoft.
A son tour, le ministère américain de la Défense, le DoD, s’est décidé à apporter sa contribution à la protection de l’environnement.
Lui qui brûle pour près de 15 milliards de dollars par an en carburant s’est déjà penché sur ce sujet. Il a ainsi développé le recours aux biocarburants puisqu’un rapport de la Rand Corporation publié en juillet 2011 le recommandait. Sauf que le "bio-fuel" est cinq fois plus cher que le carburant pour avion traditionnel. Malgré ces prix prohibitifs, l’US Air Force et l’US Navy espèrent que d’ici à 2020, 50 % de leur consommation seront couverts par des biocarburants.
Côté munitions militaires, c’est encore plus délicat. Comme on dit, la munition fait la différence et ses qualités balistiques et perforantes importent davantage que sa capacité biodégradable. Les balles des munitions de guerre peuvent être expansives, blindées, perforantes, à fragmentations mais les tireurs leur demandent rarement d’être "éco-friendly".
Le DoD a lancé, fin octobre 2016, un appel d’offres portant sur le développement de munitions d’entraînement biodégradables chargées de graines qui produiront des plantes dépolluantes. Il est vrai que les militaires US passent rarement un coup de balai après des exercices à balles (réelles ou non) et que des tonnes de débris sont abandonnées sur les champs de tir et de manœuvre (pour les champs de bataille, on verra plus tard).
Le programme est piloté par le Small Business Innovation Research. L’appel d’offres (lire ici), intitulé : "Biodegradable Composites with Embedded Seeds for Training Ammunition", est ambitieux : il s’agit de développer des munitions dont les étuis biodégradables (alliant plastique et bambou par exemple) libéreront des projectiles contenant des graines respectueuses de l’environnement et tueuses de débris polluants. Le ministère, conscient des difficultés, a donc décidé de commencer par le développement d’obus d’entraînement de calibre de 40 à 120 mm dont les étuis sont de taille respectable.
Si les résultats sont probants, la phase deux du projet verra la réalisation de tests balistiques et l’étude d’une éventuelle production industrielle.
Toutes les idées sont les bienvenues. Il faut juste les avoir avant le 8 février prochain.
Autre avis: celui qui porte sur des "Polymer-Cased Ammunition for Small Arms and Cannon Ammunition" (lire ici). Il s'agit de réduire d'un tiers le poids des étuis.
Bonne nouvelle: le nombre d'actes de piraterie et de brigandage maritime a encore baissé en 2016, selon le rapport annuel de l'IMB (International Maritime Bureau) qui détaille les données pour l'année écoulée.
En 2016, l'IBM a recensé 191 attaques ou tentatives contre 246 en 2015, 245 en 2014, 264 en 2013 et 297 en 2012. Il s'agit du chiffre le plus bas depuis 1998 quand 202 actes avaient été recensés. Sur ces 191 actes, on recense 150 arraisonnements de navire, 22 tentatives, 12 incidents avec des tirs d'armes à feu et 7 captures de navire.
Asie du Sud-Est et Afrique restent les zones les plus exposées:
Ces actes de piraterie et de brigandage ont principalement eu lieu dans 5 pays:
En revanche, on constate une hausse des demandes rançons:
- 62 en 2016 (lors de 15 attaques)
- 19 en 2015
- 9 en 2014
- 36 en 2013
- 26 en 2012
Ces 62 demandes de rançons ont eu lieu en Malaisie (10), aux Philippines (18), au Béninb (3), en Côte d'Ivoire (2) et au Nigeria (29).
Le rapport intégral peut être consulté ici.
La construction de la toute première éolienne marine française progresse à Saint-Nazaire. Avec, pour commencer, la réalisation de son imposant flotteur en béton, un anneau carré ouvert en son centre qui mesurera 36 mètres de côté pour 10 mètres de hauteur. Alors que les premières coulées de béton sont intervenues en novembre, le chantier du flotteur mobilise quelques 70 personnes. C’est Bouygues Travaux Publics qui fabrique cette structure, le coffrage étant installé sur trois barges solidarisées, amarrées au quai des Charbonniers, dans le bassin de Penhoët.
Une drôle de bête révolutionnaire est en train de naître. L'Energy Observer, l'ancien catamaran vainqueur du Trophée Jules Verne en 1994, sera propulsé aux énergies renouvelables et à l'hydrogène. Il est « reconditionné » actuellement à Saint-Malo et sera mis à l'eau « au printemps », explique son très dynamique capitaine, Victorien Erussard, avant de partir pour six ans d'aventures autour du monde. Sans une goutte de carburant fossile ! Un incroyable pari. C'est aussi une aventure humaine.
La propulsion hybride, permettant l'alternance entre l'utilisation d'un moteur thermique et celle de l'énergie électrique, est de plus en plus choisie par les opérateurs de navires travaillant dans des endroits sensibles.
Après un voyage de deux mois, 10.000 milles et le passage du canal de Panama, le Salish Orca a rejoint hier les côtes de Colombie Britannique, au Canada. Construit dans les chantiers polonais Remontowa, il s'agit de la première unité à propulsion duale GNL-Fuel d'une série de trois commandée par l'armement BC Ferries. Ses deux sisterships devraient le rejoindre au cours de cette année.
Le 1er février, une nouvelle alliance de la réparation navale allemande va voir le jour : German Dry Docks, BREDO Dockgesellschaft et Mützelfeldwerft GmbH & Co ont en effet décidé d'unir leur force. Réunis sous la houlette de German Dry Docks, les trois entités devraient néanmoins garder leur indépendance et continuer à signer des contrats en leurs noms propres. Pour mémoire, GDD dispose de cinq formes de réparation à Bremerhaven, dans le Kaiserhafen; BREDO en a 4 dans le Fischereihafen de Bremerhaven et Mützelfeldwerft une à Cuxhaven.
Il était de ces marins pour qui la solidarité des gens de mer n'était pas qu'une simple devise. Il était de ces hommes, qui, tout en discrétion, en pudeur et en gentillesse, pouvait déplacer des montagnes quand cela était nécessaire. Yves Kerebel s'est éteint à Brest il y a quelques jours et laisse dans la peine des générations de gens de mer qui ont pu compter sur le bel ouvrage de sa vie, la Touline.
L’ONG franco-allemande SOS Méditerranée poursuit sa mission de sauvetage des migrants débutée en février. Son navire, l’Aquarius, est l’un des seuls à rester cet hiver au large de la Libye où, malgré des conditions météorologiques difficiles, les sauvetages se poursuivent. « Même en hiver des embarcations partent de Libye. Nous avons déjà secouru 375 personnes au cours de trois opérations délicates depuis le début de l'année », expliquait le 8 janvier Yohann Mucherie, coordinateur des secours à bord de l'Aquarius.
L’heure est au recueillement, ce vendredi, sur l’île italienne du Giglio, où une messe sera notamment célébrée en mémoire des victimes du Concordia en l’église Santi Lorenzo et Mamiliano. C’est là que des passagers avaient trouvé refuge après le naufrage du paquebot il y a cinq ans. Le 13 janvier 2012, à 21H45, le navire, longeant la côte de trop près, heurtait à 15 nœuds le Scole, rocher qui éventra sa coque sur plus de 70 mètres.
Le Khanderi, second des six Scorpene commandés par l’Inde au groupe français DCNS, est sorti hier du chantier Mazagon Dock Limited de Mumbai. Le bâtiment, supporté par une barge, va maintenant être mis à l’eau. Il s’agit du premier sistership du Kalvari, mis à l’eau en octobre 2016 et qui poursuit ses essais en vue d’une livraison prochaine à la marine indienne. Les quatre autres bâtiments de ce type sont en construction, le rythme de production s’étant accéléré en vue de l’achèvement d’un sous-marin tous les 9 mois, le dernier devant être opérationnel d’ici 2020/2021.
BAE Systems a confirmé que la construction de la tête de série des frégates du type 26 débuterait cet été sur son site de Glasgow. Pour l’heure, le ministère de la Défense britannique a investi plus de 2 milliards d’euros dans ce programme, connu sous le nom de GCS (Global Combat Ship). Cela a permis de financer les études et de lancer les premiers achats d’équipements long terme.