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Diplomacy & Defense Think Tank News

Politischer Kommentar: Der G20-Gipfel in Hamburg aus russischer Sicht

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 21/07/2017 - 12:24
In Moskau wurden Geschäftstermine unterbrochen und Besprechungen kurzzeitig ausgesetzt, um die Nachricht zu verkünden: Trump und Putin hatten am Rande des G20-Gipfels in Hamburg statt der angesetzten halben Stunde zwei Stunden und fünfzehn Minuten zusammengesessen. Was für die meisten internationalen Beobachter zwar bemerkenswert, aber doch eher eine Randnotiz war, stellte aus der Sicht so mancher russischer Medienvertreter eine kleine Sensation dar.

Ram Nath Kovind: Indiens neuer Präsident

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 21/07/2017 - 11:28
Das höchste Amt im indischen Staat wird künftig von einem Dalit ausgeübt– einem sogenannten „Unberührbaren“. Als solchem war seine Wahl über Parteigrenzen hinweg gesichert. Ein Zeichen der Versöhnung setzt Ministerpräsident Narendra Modi mit Ram Nath Kovind jedoch nicht.

Lula à la rue : Brésil, de coup d’État parlementaire à coups d’État judiciaires

IRIS - Fri, 21/07/2017 - 10:03

La résidence principale ainsi que tous les biens de l’ex-président brésilien Lula ont été saisis le 18 juillet 2017 sur décision du juge fédéral Sergio Moro. Curieusement, cette décision a été prise le 14 mais a été révélée à l’intéressé par voie de presse. Condamné le 12 juillet 2017 à neuf ans et demi de prison par le même magistrat, Lula avait décidé de faire appel et avait annoncé dans la foulée sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine.

Ce n’est pas la première fois que le juge Sergio Moro agit de la sorte par répliques judicaires violentes. Le 4 mars 2016, passant outre aux règles de droit, il avait sans convocation préalable envoyé la police au domicile de Lula à 6h du matin pour procéder à un interrogatoire dans les locaux d’un commissariat d’aéroport. La presse avait été informée et était sur place pour rapporter et filmer cette descente politico-judiciaire. Quelques jours plus tard, le 16 mars, dès l’annonce de l’éventuelle entrée de Lula dans le gouvernement de la présidente Dilma Rousseff, le juge Moro avait fait diffuser par les médias une conversation téléphonique de la présidente enregistrée à son insu. Cela avait provoqué un rappel au droit par les juges du Tribunal supérieur de justice (STF). Le 12 juillet 2017, Sergio Moro a fondé les neuf années et demie d’incarcération infligées à l’ex-président sur une présomption de corruption ; la condamnation ne s’appuyait donc pas sur des faits vérifiés. L’entreprise de travaux publics OAS aurait, selon le juge, fait cadeau au président Lula d’un appartement en échange de contrats avec Petrobras sans appel d’offre. L’appartement existe bel et bien et appartient à l’entreprise OAS mais les avocats de l’ex-président ont communiqué au juge les actes de propriété. Le 14 juillet 2017, le juge a donc durci a posteriori la condamnation prononcée deux jours plus tôt en l’assortissant d’une saisie des biens de l’ex-président ; ceci afin d’assurer la réparation minimale des dommages causés à Petrobras, est-il signalé dans l’exposé des motifs de la décision. Ont donc à cet effet été saisis la résidence principale de l’ex-président, deux appartements situés à proximité, un terrain, deux véhicules, ses quatre comptes en banque crédités d’environ 200 000 euros, ainsi que son plan de retraite.

De toute évidence, un certain nombre de juges ont rejoint les élus et les patrons qui ont décidé d’écarter de façon durable l’alternative sociale et politique que représente le Parti des travailleurs et de son leader historique Lula da Silva ; et ce quelles qu’en soient les conséquences institutionnelles. L’acharnement judiciaire de Sergio Moro, au prix du droit, est parallèle à celui des députés et sénateurs qui ont destitué la présidente Dilma Rousseff en détournant l’article 85 de la Constitution. La grande presse, le groupe multimédia Globo et l’hebdomadaire Veja, accompagnent cette curée politique. Le soi-disant quatrième pouvoir a donc mis sous le boisseau la déontologie de l’information et se comporte en acteur de l’offensive politique anti-Lula, fabricant un récit reflétant les intérêts de ses actionnaires. Cette offensive judicaire, parlementaire et médiatique sous couvert de chasse à la corruption a permis l’adoption de mesures budgétaires faisant porter le poids des ajustements sur les catégories les plus démunies.   Depuis un an, le pouvoir intérimaire a écrêté les budgets sociaux, gelé les dépenses publiques pour une durée de 20 ans et modifié le code du travail au détriment du droit des travailleurs.

Accessoirement – mais cela l’est-il vraiment l’esprit des lois ? – de la morale collective, la déontologie de l’information a été gravement remise en question avec la complicité active de juges, de journalistes et d’élus, ainsi que de députés et sénateurs. Lula donc est revenu à la case départ. Il y a une soixantaine d’années, il avait migré un baluchon sur le dos du Nord-Est du Brésil à Sao Paulo. Ses biens modestes (voir supra) lui ont été retirés par une justice de classe. Un juge du Tribunal suprême ou de Cour fédérale gagne en effet plus de 13000 dollars par mois, comme les députés et sénateurs. Quant aux magistrats de rang inférieur, ils peuvent gagner jusqu’à dix fois plus selon l’enquête publiée par Michael Reid, ancien correspondant au Brésil de l’hebdomadaire britannique The Economist [1].  Lula est ainsi victime d’un juge ayant un comportement d’accusateur partisan au nom de la vérité de la « casa grande » (l’habitation du maître à l’époque esclavagiste), comme on dit au Brésil. L’Eglise catholique ne s’y est pas trompée : la Commission justice et paix de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), a rendu public un message appelant les fidèles à défendre la démocratie et l’ex-président Lula. « Le pouvoir judiciaire », signale le document, « sur un certain nombre de sentences s’est laissé influencer par des intérêts qui n’ont rien de républicain ». Le message est manifestement passé puisque 17 grandes villes brésiliennes avaient programmé le 20 juillet des manifestations de soutien à Lula, à la démocratie et contre la modification du code du travail.

 

[1] Michael Reid, « Brasil a esperança e a deceçao », Lisbonne, Presencia, 2016

How to Measure Peace? For What? For Whom?

European Peace Institute / News - Fri, 21/07/2017 - 00:49
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The 2030 Agenda’s global indicators provide a universal framework to measure peace. But what type of additional indicators may be needed to measure peace more holistically? And why is it important to gather data? These were some of the questions considered at a workshop at IPI on July 20, 2017.

The “How to Measure Peace? For What? For Whom?” discussion was convened on the margins of the 2017 High-Level Political Forum—an annual forum to carry out voluntary, state-led reviews of the implementation of the 2030 Agenda. The session focused on Sustainable Development Goal (SDG) 16, which seeks to promote peace, justice, and inclusive institutions.

Welcoming remarks were delivered by Masud Bin Momen, Permanent Representative of Bangladesh; Jimena Leiva-Roesch, IPI Research Fellow; and Conor Seyle, Director of One Earth Future Research.

The workshop—the second in the Innovations in Partnerships Series—was co-sponsored by the Permanent Mission of Bangladesh to the UN, the SDG 16 Data Initiative, One Earth Future, and the International Peace Institute. The discussion was conducted under the Chatham House rule of non-attribution.

Gary Milante, a director of the Stockholm International Peace Research Institute, served as chair during the discussions.

Download the Meeting Brief

The Badr Organization

SWP - Fri, 21/07/2017 - 00:00

Since 2014, the Shiite Badr Organization, led by its Secretary General Hadi al-Amiri, has become one of the main actors in Iraqi politics. This development was largely possible due to the successes of its paramilitary units in the fight against the Islamic State (IS). The Badr Organization, which relies strongly on support from Tehran, has thus become the most important instrument of Iranian politics in its neighbouring country. Tehran’s aim is to exert as much influence as possible on the central government in Baghdad and, at the same time, build a strong militia that depends on it. Since Badr established control over the province of Diyala and the Interior Ministry of Baghdad, the organization has grown appreciably and is now playing a role similar to that of Hezbollah in Lebanon. Badr is also part of a growing “Shiite International” which supports the regime of Bashar al-Assad in Syria and aggravates religious conflicts between Sunnites and Shiites through its violent acts. The combination of these factors makes the organization an increasingly important obstacle to the future stabilization of Iraq.

« Rien ne justifie la crise d’autoritarisme du président »

IRIS - Thu, 20/07/2017 - 12:41

Quels sentiments vous inspire la crise qu’on vient de traverser ?

Il s’est passé des choses différentes : la réduction budgétaire -une habitude chez les politiques- ; la gestion d’une déclaration avec la faillite de l’éthique d’un député qui sort de la commission les propos du général de Villiers ; un président qui fait des reproches au chef d’état-major des armées (CEMA).

Est-elle inédite ? 

À ce point-là, c’est du jamais vu. En 2015, il y avait eu un bras de fer entre le président Hollande et quatre chefs d’état-major… Là, ça intervient dans un contexte particulier : deux mois après son arrivée au pouvoir, Macron a réussi à virer quatre de ses ministres, à reclasser son directeur de campagne, et à virer le CEMA. Ça se serait passé chez Erdogan, on hurlerait à l’autoritarisme ! Personne ni rien ne peut justifier la crise d’autoritarisme du président : ça ressemble plus à celle d’un enfant gâté qu’à celle d’un chef d’État responsable.

Les militaires, dans leur ensemble, soutenaient-ils de Villiers ?

Le sentiment était d’autant plus partagé qu’il y avait des promesses de campagne extrêmement claires, pro-militaires. Il y a même eu de la communication très poussée : Emmanuel Macron a rendu visite aux blessés à l’hôpital de Percy, puis au Mali. Et lorsqu’il s’agit d’une première opération concrète, on en arrive là ! Ce n’est pas admissible par les militaires : il y a une telle distorsion entre les promesses et les actes. Il a réussi à se mettre à dos en une seule fois tous les militaires. C’est d’autant plus difficile quand on combat au Mali, avec des véhicules hors d’âge ou d’usage. Comment 3 000 hommes peuvent-ils sécuriser 5 millions de km² au Sahel ? Les politiques sont totalement déconnectés de la réalité sur ces questions-là. La France n’a plus les moyens des ambitions clientélistes et communicationnelles de ses présidents.

«Sauver Areva ou assurer les missions régaliennes, il faut choisir»

Fondapol / Général - Thu, 20/07/2017 - 11:37

Et si Areva avait eu raison du Général de Villiers ? Avec 526 millions d’euros d’économies pour l’Intérieur, 160 millions pour la Justice, 331 millions pour la Recherche et l’Enseignement supérieur et 850 millions pour la Défense, l’addition régalienne a été salée pour faire face au trou budgétaire actuel. Pour justifier ces efforts, le gouvernement avance la nécessité de la recapitalisation […]

Cet article «Sauver Areva ou assurer les missions régaliennes, il faut choisir» est apparu en premier sur Fondapol.

Israël/Palestine : quelle situation 50 ans après la guerre de juin 1967 ?

IRIS - Thu, 20/07/2017 - 11:26

Jean-Paul Chagnollaud est le président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et de la revue Confluences Méditerranée. Il répond à nos questions à l’occasion de la parution de son ouvrage « Israël/Palestine, la défaite du vainqueur » (Actes Sud, mai 2017) :
– Comment expliquer qu’aujourd’hui, la violence du conflit israélo-palestinien soit devenue moins ‘visible’ ?
– Comment analysez-vous la politique d’Israël envers les territoires palestiniens ?
– Quelles sont les solutions envisageables pour sortir de l’impasse et trouver une paix juste ?

Fleuve Congo : où en est Inga, le projet du plus grand barrage du monde ?

IRIS - Thu, 20/07/2017 - 10:05

Sur le fleuve Congo, le projet de Grande Inga – équivalent de 24 centrales nucléaires – pourrait satisfaire 40% des besoins énergétiques du continent africain. Sa réalisation est prévue à 250 km de Kinshasa sur le fleuve. Sa réalisation, qui devra suivre plusieurs phases, se heurte toutefois à de nombreuses difficultés dans un pays – la RD Congo – caractérisé par son instabilité politique quasi endémique.

L’idée d’exploiter les capacités hydroélectriques du fleuve Congo est ancienne. En 1925, le Colonel Pierre Van Deuren publia un rapport sur la mise en valeur intégrale du fleuve dans la région des cataractes par la construction des barrages de régulation. Il prévoyait en plus de barrages, des centrales hydroélectriques et une industrie lourde centrée sur l’électrométallurgie et l’électrochimie. On lui doit aussi la création du Syndicat d’études du Bas-Congo (SYNEBA) qui estima en 1931, dans son rapport au ministre des Colonies, qu’il était possible de construire à Inga des installations de production d’énergie électrique satisfaisant tous les besoins de la colonie belge, « même dans un avenir très éloigné ».

S’il venait à être réalisé, avec un coût voisin de 50 à 80 milliards de dollars, ce gigantesque projet de six barrages – installé sur le site exceptionnel des chutes d’Inga qui débitent selon les saisons entre 30 000 et 60 000 m3 d’eau par seconde – pourrait produire jusqu’à 40 gigawatts d’électricité, soit deux fois plus d’énergie que le barrage des Trois Gorges en Chine, ou l’équivalent de plus de 24 réacteurs nucléaires de troisième génération. De quoi bouleverser la donne énergétique régionale puisque l’énergie serait exportée jusqu’en Afrique du Sud mais aussi vers le Nigeria, voire plus au Nord vers l’Egypte, pour, en théorie, satisfaire 40% des besoins du continent.

Le projet est ainsi présenté comme le moyen d’« illuminer l’Afrique ». Grand Inga figure parmi les projets prioritaires de la Communauté de développement d’Afrique Australe (SADC), du New Partnership for African Development (NEPAD) et du Conseil mondial de l’énergie (CME).
Projet inscrit dans le très long terme, « Grand Inga » prévoit plusieurs phases d’extension des capacités de production électrique. En un premier temps, 22 000 hectares de terres seront submergés par la rivière Bundi, un affluent du fleuve Congo, pour alimenter les onze turbines du futur mégabarrage « Inga III » et produire 4 800 mégawatts, puis dans un second temps, 7 800 MW. Et ce ne serait qu’un début. Cinq autres barrages sont ensuite prévus pour achever le rêve du « Grand Inga » et ainsi produire les 40 000 MW escomptés.

En gestation depuis plus de dix ans, Inga III – d’un coût total estimé à 12 milliards de dollars – a été ressuscité en 2013 par la promesse faite par l’Afrique du Sud d’acheter plus de la moitié de la production d’électricité du futur barrage, garantissant de la sorte une viabilité financière au projet. Deux consortiums étrangers ont été sélectionnés pour faire une offre unique : China Three Gorges Corporation et SinoHydro (Chine) et ACS et Eurofinsa (Espagne). Le contrat de concession qui sera signé chargera le concessionnaire de trouver les financements, de construire, d’exploiter et de commercialiser l’électricité produite.

Néanmoins, le mauvais entretien ainsi que les problèmes financiers qu’ont connus les barrages existants Inga I et Inga II, de même que le coût des réseaux de distribution, soulèvent des nombreuses questions sur les risques de rentabilité d’Inga III et a fortiori de Grand Inga. Dans un rapport de juin 2017, l’ONG californienne International Rivers porte une sévère estocade au projet : « Inga va enfoncer la RDC plus profondément dans la dette, tandis que d’autres pays et les investisseurs internationaux vont récolter les bénéfices ». Le meilleur scénario, qui prévoit des revenus annuels de 749 millions de dollars, est jugé irréaliste car basé sur l’absence de dépassement de budget, sur des prix élevés pour l’électricité générée et des pertes faibles de transmission. La contribution de l’Etat congolais de 3 milliards de dollars porterait la dette publique actuelle de 6,5 à au moins 9,5 milliards.

Pour l’heure, moins de 9 % des Congolais ont accès à l’électricité. La production d’Inga I et II, d’une capacité totale de 1 775 MW, stagne à moins de 500 MW. Ils tournent au ralenti, obérés par la mauvaise gestion et le déficit de la maintenance. Un plan de réhabilitation entrepris en 2003 a absorbé 200 millions de dollars d’aide de la Banque mondiale. Il en faudrait désormais 900 millions pour permettre à ces deux barrages l’exploit jamais atteint de fonctionner à plein régime.

La géopolitique va jouer un rôle dans ce projet. La Banque africaine de développement s’est imposée comme chef de file du côté des bailleurs de fonds, avec une attitude pour le moins flexible envers un Etat jugé fragile et donc à fort risque. De son côté, la Banque mondiale a décidé fin 2016 d’interrompre ses financements à l’assistance technique de tous les projets d’Inga. Elle est en effet insatisfaite par le montage institutionnel et opérationnel du projet, et s’interroge également sur la faisabilité de la construction du « plus grand barrage du monde dans un des pays les plus instables du monde ».

Raketenabwehr: Potentiale einer Kooperation mit Russland

SWP - Thu, 20/07/2017 - 00:00

In der aktuellen Konfrontation zwischen dem Westen und Russland ist ein Konfliktthema weitgehend aus dem Blickfeld geraten: das Raketenabwehr-Projekt der Nato. Um eine Verschlechterung der Beziehungen mit Moskau im Zuge des Aufbaus der Nato-Raketenabwehr zu vermeiden, versicherte die Allianz Russland zu Beginn des Projekts, dass es sich für eine gleichberechtigte Zusammenarbeit in diesem Bereich einsetzen wolle.

Ungeachtet mehrerer Kooperationsvorschläge aus Washington, Moskau und Brüssel ist der Dialog über Raketenabwehr vor drei Jahren zum Erliegen gekommen, vor allem aufgrund politischer Differenzen zwischen den USA und Russland.

Die Grundvoraussetzung für die Wiederaufnahme des Dialogs ist die Reaktivierung der praktischen Zusammenarbeit im Nato-Russland-Rat. Darüber hinaus sollten Verhandlungen über taktische Raketenabwehr (Schutz von Truppen im Einsatz vor ballistischen Raketen) von Gesprächen über territoriale Raketenabwehr (Schutz der Gebiete und der Bevölkerung) abgekoppelt werden.

Deutschland sollte dafür Sorge tragen, dass die Nato in der gegenwärtig angespannten Lage ihre Raketenabwehr nicht gegen Russland richtet. Sollten erneute Versuche scheitern, den Raketenabwehrdialog mit Russland wiederaufzunehmen, sollte Berlin vor allem für konventionelle Rüstungskontrolle und nukleare Abrüstung plädieren. Eine Entscheidung über die Erweiterung der deutschen Raketenabwehrfähigkeiten wäre an nachvollziehbare und transparenzschaffende Kriterien zu binden. Dabei müsste die Bundesregierung der Öffentlichkeit klar kommunizieren, dass ein vollständiger Schutz vor ballistischen Raketen nicht möglich ist. Außerdem sollte Berlin versuchen, die betriebsbedingten Risiken der Rakektenabwehr so weit wie möglich zu minimieren.

Buchempfehlung zum Thema Integration: Islam und Staat

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 19/07/2017 - 15:49

Aber auch: Welche Gefahren gehen von islamistischen Strömungen und Predigern in Deutschland aus? Diese Fragen wurden von den Autoren der Publikation „Islam und Staat“ beurteilt, die jetzt vom Verlag Duncker & Humblot veröffentlicht wurde.

Debilidades de la emigración española

Real Instituto Elcano - Wed, 19/07/2017 - 14:00
ARI 6/2018 - 22/1/2018
Carmen González Enríquez y José Pablo Martínez Romera

Los españoles que han emigrado a otros países a partir de la crisis lo han hecho en peores condiciones que los emigrantes procedentes del resto de Europa del Sur.

La evolución de la ultraderecha en España: claves históricas y territoriales

Real Instituto Elcano - Wed, 19/07/2017 - 13:46
ARI 59/2017 - 19/7/2017
Xavier Casals

La ultraderecha española se ha articulado desde fines del franquismo a partir de tres ciudades: Madrid, Barcelona y Valencia, cada una con rasgos específicos.

Saudi-Arabiens Krieg im Jemen

SWP - Wed, 19/07/2017 - 00:00

Die von Saudi-Arabien angeführte Intervention im Jemen tritt in eine neue Phase. Für die Führung in Riad ist sie die wichtigste Priorität in ihrem Kalten Krieg mit Iran. Die antiiranische Rhetorik des US-Präsidenten Trump hat die Saudis ermutigt, ihr militärisches Vorgehen fortzusetzen. Mehrmals hat Riad erklärt, dass es bereit ist, den seit März 2015 anhaltenden Waffengang gegen die Allianz aus Huthi-Rebellen und dem ehemaligen Präsidenten Salih samt seinen Anhängern noch lange fortzuführen. Dieses Bündnis hat aber fast den gesamten Norden des Jemen unter Kontrolle, so dass für Saudi-Arabien wenig Aussicht besteht, seine Ziele zu erreichen. Dabei sind die strategischen Folgen der Intervention für das Königreich schon heute gravierend, denn der Jemen ist erneut zum Rückzugsgebiet für Jihadisten wie al-Qaida geworden, die das Land selbst und die Nachbarstaaten bedrohen. Überdies verstärkt die humanitäre Katastrophe, die aus dem Konflikt und der Blockade des Nordens erwuchs, Ressentiments gegenüber Saudi-Arabien und seinen Verbündeten. Dadurch wird das saudisch-jemenitische Verhältnis auf Jahrzehnte belastet sein. Und schließlich könnte die saudische Militärintervention Iran erst in die Lage versetzen, einen Brückenkopf auf der Arabischen Halbinsel zu errichten, statt genau das zu verhindern.

Forum 20. Juli 1944: „Das Gewissen ist eine Richtschnur“

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 19/07/2017 - 00:00
Peter Altmaier, Chef des Bundeskanzleramts, sprach in Berlin über die Attentäter des 20. Juli und was ihr Einsatz für heutiges Demokratie-Engagement bedeutet.

Bewegung in der europäischen Sicherheitspolitik

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 19/07/2017 - 00:00
Europas Umfeld ist von Unsicherheit gekennzeichnet: Russische Aggression im Osten und Instabilität im Süden treffen auf die Ungewissheiten, welche die Entscheidung zum Brexit und die Wahl Donald Trumps zum Präsidenten der USA ausgelöst haben. Vor diesem Hintergrund hat die EU-Kommission ein Reflexionspapier zur Zukunft der Gemeinsamen Sicherheits- und Verteidigungspolitik (GSVP) veröffentlicht. Die Analyse der KAS erklärt die wichtigsten Elemente dieses Papiers und zeigt auf, was nun zu tun ist: Welche Hürden bestehen noch auf dem Weg zu einer effektiveren GSVP und wie sind sie zu nehmen?

Un an après le putsch raté, où va la Turquie ?

IRIS - Tue, 18/07/2017 - 16:32

Le week-end dernier en Turquie, des commémorations ont été organisées pour célébrer l’échec du coup d’État de l’an dernier. Le point de vue de Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, sur la situation du pays.

Un an après la tentative ratée de coup d’État, quelle est la situation politique en Turquie ?

Rappelons tout d’abord qu’il s’agissait d’une véritable tentative de coup d’État puisque près de 250 personnes sont mortes lors de la nuit du 15 au 16 juillet 2016 et que le Parlement turc a été bombardé. Dans un premier temps, le pouvoir a riposté en organisant une vague d’arrestations dans les semaines qui ont suivi la tentative de coup d’État. Le problème, c’est que ces arrestations – qui dans un premier temps pouvaient être justifiées et légitimes – se sont poursuivies sans interruption. Actuellement, 45 000 personnes sont en prison et la grande majorité d’entre elles attendent toujours de connaître les actes précis d’accusations. Outre ces arrestations, un peu plus de 140 000 fonctionnaires ont été limogés, surtout sous le coup d’accusation de « complicité avec les terroristes ». Cette dénomination reste assez vague et laisse une marge d’interprétation problématique du point de vue de la justice.

Dans les mois qui ont suivi les événements du 15 et 16 juillet 2016, on a donc assisté à un contre coup d’État civil qui a pris une ampleur telle que l’État de droit n’a pas été respecté. Il est également inquiétant d’assister à une sorte de reformatage de l’État turc, qui devient de plus en plus un « État AKP », le parti majoritaire dirigé par Recep Tayyip Erdoğan. La concentration des pouvoirs a de plus été codifiée lors du référendum constitutionnel du 16 avril dernier.

La Turquie traverse ainsi depuis un an une intense polarisation politique, ainsi qu’une fuite en avant dans le tout répressif. Cette stratégie de la tension est utilisée par le pouvoir comme un moyen de se maintenir et de justifier qu’Erdoğan et son parti soient les seuls capables de maintenir la « démocratie » et de défendre les intérêts fondamentaux de la Turquie. C’est le narratif utilisé par le pouvoir.

Les droits démocratiques sont aujourd’hui en danger en Turquie, même si l’on ne peut encore parler de dictature, ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, lors des semaines précédant le référendum du 16 avril, le pouvoir avait massivement et abusivement utilisé les médias en faveur du « oui ». Or, il ne l’a emporté que d’une courte majorité (51,4%), ce qui signifie qu’une grande partie de la population s’est servie du scrutin pour manifester sa réprobation. Ce fut un échec politique pour Erdoğan qui visait au minium les 60%. Le deuxième élément est la « marche pour la justice » d’Ankara à Istanbul organisée ces dernières semaines par le principal parti de l’opposition, le Parti républicain du peuple. Celle-ci fut un succès ayant réuni des dizaines de milliers de personnes et ayant permis la tenue d’un immense meeting politique à Istanbul.

Des formes de résistance d’une partie de la société s’expriment donc au grand jour et sont des éléments porteurs d’optimisme pour l’avenir.

Quel message Erdoğan a-t-il cherché à délivrer lors des commémorations patriotiques organisées ce week-end ?

Le message d’Erdoğan est violent, ainsi lorsqu’il déclare vouloir « arracher les têtes » des responsables de la tentative de coup d’État. Ce genre de formulation n’est pas très responsable dans la bouche d’un dirigeant qui se veut être un homme d’État de premier plan.

Ces journées de commémoration des 249 victimes sont certes légitimes mais elles font l’objet d’une instrumentalisation politique de la part du pouvoir. Celui-ci s’en sert en effet pour délivrer le message suivant : « la Turquie et son régime démocratique ont été menacés ; heureusement que les citoyens sont descendus dans la rue pour soutenir Erdoğan, les responsables politiques turcs actuels sont les seuls capables de préserver le pays et son avenir ». Ces commémorations représentaient donc un enjeu de communication politique pour le pouvoir (cela reste le propre de toute célébration de ce genre). Elles interviennent toutefois dans un climat très tendu car rappelons que des dizaines de journalistes, d’intellectuels et de responsables de partis politiques sont en prison.

Quelles sont les perspectives futures pour la Turquie alors que sa société est profondément divisée ?

Il est important de distinguer la conjoncture de la période. La première n’est clairement pas bonne pour toutes les raisons déjà évoquées et il y a clairement une perte de temps et le gâchis de fortes opportunités pour la Turquie. En effet, rappelons que du début des années 2000 aux années 2008-2009, on a assisté à un élargissement du champ des libertés démocratiques individuelles et collectives. Or, nous sommes aujourd’hui dans une phase de régression problématique. De même au niveau économique puisque la Turquie avait atteint des taux de croissance de presque deux chiffres dans les années 2009-2010, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Pour autant, si l’on raisonne au niveau de la période, la Turquie n’est pas à genoux. Elle continue d’être un pays incontournable pour la région et ses équilibres d’un point de vue démographique, géographique, géopolitique et économique. Ce serait une erreur de l’isoler et une vision à court terme alors qu’il faut plutôt raisonner sur le moyen terme, tout en restant exigeant sur les atteintes aux libertés démocratiques. Rien ne serait pire que de geler officiellement les relations avec la Turquie, comme le préconise un vote récent du Parlement européen. Au contraire, il faut maintenir un dialogue exigeant et ferme. Rappelons que les Européens ont eux aussi besoin de la Turquie pour nombre de défis, notamment celui des questions migratoires et des réfugiés.

Enfin, la question kurde reste le défi numéro un de la société turque. Aujourd’hui, celle-ci est presque exclusivement traitée d’un point de vue militaire, ce qui est une erreur. Il est nécessaire que les dirigeants turcs aient la volonté de reprendre un contact politique avec le PKK. Il faut reprendre le chemin de la négociation telle que menée dans les années 2012-2015 ;  le plus tôt cela se réalisera, le mieux ce sera pour la stabilisation de la Turquie.

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