Malmené, accusé de faire le jeu des instances internationales, le ministre de la Justice a eu beau expliquer l’opportunité de ce projet, mais en vain…
Un an plus tard, les événements ont donné raison à Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Avant-hier, le ministère des Finances a exhibé le butin d’une guerre lancée en janvier 2015, quand l’Assemblée populaire nationale a adopté le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Avec cette adoption, l’Algérie ne figure plus dans la liste des pays à risque de blanchiment d’argent.
Ce quitus a été donné par le Groupe d’action financière (Gafi) qui a d’ailleurs salué les progrès «significatifs» de l’Algérie dans l’amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
On se rappelle de la levée de boucliers qui a jalonné l’adoption de ce projet présenté par Tayeb Louh.
Malmené, accusé de faire le jeu des instances internationales, le ministre de la Justice a eu beau expliquer l’opportunité de ce projet, rappeler que l’Algérie «a été parmi les premiers Etats à avoir proposé la criminalisation du paiement de la rançon, notamment dans le cadre de ce projet de loi», souligner le caractère urgent pour la programmation, avant la clôture de cette session parlementaire, et rappeler que «notre pays a été parmi les premiers à adhérer aux chartes internationales et régionales sur la lutte contre le financement du terrorisme et a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale en faveur de tout effort visant l’éradication de ce fléau et ses effets néfastes», mais rien n’y fut.
L’opposition a d’ailleurs, boycotté la séance de vote contestant le contenu de ce document juridique. Elle a estimé que le texte revêt une importance particulière et, de ce fait, il aurait fallu mobiliser l’ensemble des députés pour un large débat. Pourtant, si l’Algérie ne s’était pas conformée aux normes internationales avant le mois de février 2015, elle aurait risqué de lourdes sanctions. Contre vents et marées, le projet a été adopté, l’Algérie s’est conformée aux lois internationales et le résultat est bien là.
Le Gafi a relevé, lors de ses réunions plénières annuelles qui se sont tenues du 17 au 19 février à Paris, que l’Algérie «a adapté» son cadre juridique et réglementaire, dans la lutte contre le blanchiment d’argent, aux standards internationaux. «En procédant, comme de tradition, à l’évaluation des pays, le Gafi a ainsi formulé une juste reconnaissance et de la confirmation du rôle de l’Algérie au plan international en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme», note la même source. L’Algérie, souligne le communiqué, «participe en effet activement dans le cadre de la coopération internationale et dans le respect des principes de droit et des réglementations en vigueur à cette oeuvre de lutte contre la délinquance financière».
«Les mesures prises par l’Algérie au plan législatif et réglementaire traduisent la ferme volonté des autorités de lutter contre ce fléau international et confortent l’engagement de l’Etat de doter notre pays d’un système financier sain moderne et solide, fonctionnant selon les meilleures pratiques internationales», souligne le texte.
En portant une appréciation «positive» sur le système financier algérien, le Gafi prend acte de la capacité de notre système dans la maîtrise des transactions financières et des flux de capitaux internes et transfrontaliers, conclut le document du ministère des Finances. Moralité: «Avec les instances internationales, il faut toujours avoir un coup d’avance.»
La «négation du politique» et l’inadaptation des visions des partis aux aspirations des Algériens sont les principales raisons évoquées par Mahrez Bouiche, spécialiste en philosophie politique.
Les partis au pouvoir et ceux de l’opposition s’accusent mutuellement de ne pas avoir un ancrage dans la société et d’être «vomis» par celle-ci. «Les partis de l’opposition menacent de lancer des campagnes, des livres et de sortir dans la rue. Alors, qu’ils sortent dans la rue et on verra s’ils ont vraiment des soutiens dans la société! Ces partis sont des opposants dans les palais et les salons, et ils n’ont aucune existence dans la rue algérienne.
Ils sont incapables de mobiliser une poignée de personnes», a déclaré Amar Saâdani récemment dans un entretien avec une agence allemande d’information. «Le FLN et le RND sont des appareils entre les mains du pouvoir. Ils ont une clientèle qu’ils gèrent à coups de privilèges, mais pas de militants. Les Algériens les vomissent parce qu’ils savent comment ils fonctionnent et quels sont leurs objectifs», clament de leur côté des opposants. Dans ce bal d’accusations, au demeurant interminable tant il est vrai que la société constitue une cible que se disputent impitoyablement les partis politiques, où est la vraie place de la société? Que pensent les Algériens des partis politiques?
Dans une enquête faite par Arab Barometer, il est dit que 15% seulement des Algériens s’intéressent à la politique. Parmi les jeunes, âgés entre 15 et 29ans, 2% seulement adhèrent à des partis politiques. Cet état de fait remet en cause tous les discours politiques servis çà et là par les partis car il traduit la désaffection des Algériens vis-à-vis de la politique.
Néanmoins, le constat est relatif. En effet, selon Mahrez Bouiche, enseignant de philosophie politique à l’université de Béjaïa, «la question de l’ancrage social des partis politiques demeure la question énigmatique de l’équation politique algérienne. La classe politique algérienne n’a pas un ancrage réel dans la société et ne peut pas mobiliser car, d’une part, elle est otage des pratiques d’un pouvoir autoritaire qui contrôle tout et qui ne permet pas l’émergence de partis mobilisateurs et, d’autre part, parce que ces partis n’arrivent pas à actualiser les programmes politiques autour des revendications portées par la société», a-t-il expliqué.
De plus, M.Bouiche évoque les mutations de la société algérienne qui ont fait que la politique occupe, selon lui, un second rôle dans l’imaginaire collectif national. «Les mutations sociales et politiques qu’a connues la société algérienne ont fait que la revendication politique occupe le second plan dans l’imaginaire collectif et plus ou moins dans les revendications sociales; le marasme social et économique, les problèmes du chômage et de logement, la situation de la santé, la dégradation du cadre de vie, etc., où est plongé le pays, ont fait que la société ne s’intéresse plus à la politique dans sa conception classique, mais beaucoup plus à la recherche de celui ou celle qui peut résoudre ses problèmes immédiats.
Cette situation de la sinistrose sociale provoquée par l’incapacité du pouvoir en place à gérer le pays a constitué la règle majeure pour éloigner la société de tout ce qui est politique», a-t-il ajouté avant de s’étaler sur le profil et les comportements du personnel politique qui n’encouragent pas les Algériens à s’impliquer en politique. «La société algérienne n’est pas une société spectatrice mais elle est victime à la fois de ses différentes déceptions de la politique et des images que dégage le personnel politique, (un homme corrompu, opportuniste, incompétent…) ainsi que de faux problèmes et des lugubres rivalités politiques qui ne reflètent en aucun cas ni la véritable action politique, ni la moindre éthique politique», a souligné Mahrez Bouiche, avant d’ajouter: «La société a horreur du vide politique, mais aussi de ‘l’embouteillage » des politiques, et des idées politiques stériles qui ne font que déchoir davantage le regard de la société à l’égard de la politique.»
Par ailleurs, tout en brossant un tableau peu reluisant de la classe politique qui demeure, selon lui, incapable de mobiliser en raison de l’inadéquation de ses visions avec les attentes et autres aspirations de la société et des pratiques «étouffantes» de ce qu’il appelle «le pouvoir autoritaire», Mahrez Bouiche considère qu’il existe tout de même deux acteurs encore capables de mobiliser, à savoir le pouvoir et les islamistes. «Aujourd’hui, seul le pouvoir et les islamistes ont la capacité et les moyens de mobilisation car, pour le pouvoir, il a la mainmise sur les institutions de l’État et possède l’argent qu’il faut pour cela, et pour les islamistes, ils produisent des discours politico-religieux qui s’articulent autour des caractéristiques conservatrices et religieuses de la société devenues des constantes intouchables», relève-t-il.
Destiné à un public plutôt jeune, le Wiko FEVER a la particularité d’être phosphorescent, c’est-à-dire qu’il brille dans la nuit, mais ce design n’est pas le seul atout de ce smartphone. Côté performances il en a dans le ventre.
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Pour éviter les chocs et les rayures, Corning Gorilla Glass 3 se charge de la protection écran. Votre FEVER est entre de bonnes mains. Le FEVER s’illumine grâce à un design phosphorescent. Il absorbe la lumière du jour et la reflète dans le noir. L’intensité de la luminosité dépend du temps d’exposition à la lumière, mais aussi de la couleur du téléphone.
Sur la version blanche, l’effet phosphorescent sera vraiment lumineux. Sur la noire, ce sera un léger halo.
Tout a été pensé pour offrir une expérience visuelle optimale. Son écran 5,2’’ est Full HD, avec 424 ppi et une luminosité de 450 Nits, pour des images plus vraies que nature.
La lisibilité sera parfaite quel que soit l’angle, et ce grâce à la technologie IPS et le procédé CABC ajustera automatiquement l’intensité de la luminosité. Enfin, le FEVER possède un système Full Lamination. L’espace entre la lentille et l’écran est réduit au minimum pour assurer une meilleure réactivité.
L’appareil photo est étonnant, avec 13 MP, un flash de 240 LM et de nombreuses fonctionnalités. Il permet ainsi d’obtenir de superbes clichés quelles conditions. La fonction panorama, à l’HDR, au mode nuit ou sport. A l’avant, le FEVER dispose d’une caméra 5 MP avec flash, pour faire des selfies haute-résolution, même dans le noir.
Sous le capot, ce smartphone dispose d’un processeur OctaCore superpuissant avec GPU intégré pour un meilleur graphisme. Couplé à 3 Go de RAM, il assure de belles performances dans toutes les tâches et même en multitâche. Côté autonomie, il dispose d’une batterie 2900 mAh, le FEVER promet donc de vous garder éveillé jour et nuit.
Comme la majorité des smartphones Wiko, le Fever est double SIM et possède un emplacement micro SD pour étendre la mémoire de stockage jusqu’à 64 Go. Question prix, il est disponible à seulement 29 999 DA TTC, avec une garantie de 12 mois, dans tous les magasins Darkom Multimedia, les espaces UNO et ARDIS, ainsi que dans les points de vente de téléphonie mobile sur tout le territoire national.
Un militaire malien a été tué et un membre du contingent nigérian de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) blessé vendredi lors d’une attaque armée contre un camp de la Minusma à Tombouctou (nord-ouest), selon un nouveau bilan donné par des sources militaires et l’ONU.
En fin de matinée, des échanges de tirs étaient toujours en cours dans le secteur de « La Palmeraie », nom d’un ancien vaste hôtel de Tombouctou, situé entre l’aéroport et le quartier administratif de la ville, où la Minusma a installé une de ses bases, selon les mêmes sources.
« Un officier malien qui participait à la traque des terroristes a malheureusement trouvé la mort », a indiqué une source militaire malienne citée, affirmant qu’il avait été tué par l’effondrement d’un mur sur un véhicule blindé.
Neuf personnes ont été tuées et 25 autres blessées vendredi dans un incendie qui s’est déclenché dans un bâtiment à Cizre dans la province de Diyarbakar, dans le sud-est de la Turquie, ont rapporté les médias.
Idris Baluken, député du Parti Démocratique des Peuples (HDP) pro-kurde, a déclaré que le bâtiment a pris feu après des bombardements, selon l’agence de presse privée turque Ihlas.
Un couvre-feu a été imposé à Cizre le 14 décembre 2015, au moment du lancement d’une vaste opération militaire contre des militants affiliés au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
La dette du gouvernement fédéral américain a officiellement passé la barre des 19.000 milliards de dollars, soit 103% du PIB national, fin janvier, rapporte le Washington Times.
13.700 milliards de dollars concernent directement la dette publique détenue par les entreprises et les particuliers, et encore 5 300 milliards représentent la dette nationale du gouvernement envers la Réserve fédéral américaine (Fed).
Depuis l’accession de Barack Obama à la présidence, la dette de l’Etat a augmenté de 8.000 milliards de dollars en sept ans pour pratiquement doubler pendant son mandat. La même dynamique avait été enregistrée par les obligations de l’Etat à l’époque de son prédécesseur George W.Bush.
Le Comité central (CC) du Parti des travailleurs (PT) a renouvelé, à l’unanimité vendredi à Alger lors d’une session extraordinaire, sa confiance en la Secrétaire générale du parti, Louiza Hanoune et en la formation du bureau politique.
Le renouvellement de confiance est intervenu lors de la présentation aux membres du CC d’une motion pour vote, en présence de 69 sur les 96 membres composant le CC du PT.
Mme Hanoune a indiqué, dans une allocution prononcée à l’occasion, que « tous ceux qui voulaient entamer la stabilité du parti ont été exclus et ils activent actuellement en dehors des statuts et du règlement intérieur du parti », soulignant que « les institutions de la République ne sont pas derrière cette campagne qui vise le parti ».
Vingt cinq éléments armés du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) ont été tués, jeudi et vendredi, dans des opérations sécuritaires dans le sud-est de la Turquie, a annoncé l’état-major des forces armées turques (TSK).
Quatre membres de la guérilla ont été éliminés vendredi lors d’une attaque contre le siège de la police dans la province de Sirnak, aux frontières avec l’Irak et La Syrie, et où plusieurs villes sont sous couvre-feu depuis la mi-décembre dernier.
A Cizre, ville de la même province, neuf terroristes, terme utilisé par l’armée pour désigner les membres du PKK, ont été tués dans une autre attaque au cours de laquelle au moins un policier a été blessé.
La loi danoise permettant à la police de saisir les biens de valeur des migrants entrant dans le pays est entrée en vigueur vendredi, le gouvernement édictant ses recommandations qui excluent notamment les alliances.
Tout objet ayant une valeur sentimentale est exclu du champ d’application de cette loi s’il est « lié à une histoire personnelle particulière qui fait qu’il ne peut pas être remplacé par un autre », a écrit le ministère de l’Immigration dans ses consignes aux forces de l’ordre.
Avant toute fouille, les policiers doivent demander aux arrivants de montrer tout l’argent liquide et les biens de valeurs qu’ils transportent. Puis ils peuvent fouiller les sacs ou valises.
Un Palestinien a été tué vendredi et un autre arrêté par des soldats de l’occupant israélien aux abords de la localité de Halhoul, dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont rapporté les médias.
Ce décès, qui porte à 165 le nombre de Palestiniens tués par les forces de l’occupation israéliennes depuis quatre mois, intervient sur fond de mobilisation à travers les Territoires palestiniens pour la traditionnelle journée de manifestation du vendredi.
Le ministère palestinien de la Santé a identifié le Palestinien abattu comme Haitham al-Baou, un jeune de 17 ans. Ailleurs en Cisjordanie, des heurts ont éclaté à l’occasion d’un nouveau « vendredi de la colère ».
Près de Ramallah, de violents affrontements ont éclaté.
Plusieurs manifestants ont été blessés par balles, ont indiqué des sources médicales et des militants sur place. Des heurts se déroulaient également le long de la frontière entre la bande de Ghaza et Israël.
Les centres et instituts de formation et d’enseignement professionnel de la wilaya de Constantine, offrent, à la rentrée de la session de février, pas moins de 5.500 places pédagogiques dans les différentes spécialités.
La directrice de la formation professionnelle de la wilaya de Constantine, Samia Benmadjat a souligné que parmi les 5500 places, 3.455 seront sanctionnés à la fin de cycle par un diplôme d’état, alors que les 2.045 restants, le seront par un certificat d’habilitation. Les inscriptions des candidats dans la vingtaine de CFPA et instituts existants, ont déjà démarré depuis le 24 du mois de janvier et se poursuivront jusqu’à la veille de la rentrée officielle de la session prévue le 28 février.
Pour ce qui est du nouveau, «deux spécialités ont été intégrées au programme de formation par apprentissage, à savoir la maintenance et l’entretien des machines et engins agricoles ainsi que la rénovation et restauration de constructions anciennes» selon la directrice qui précisera que « l’apprentissage dans ces nouvelles spécialités aura lieu pour la première spécialité à l’institut national de mécanique et sera sanctionné par un certificat de technicien supérieur, alors que celui afférent à la seconde se fera à l’institut national du bâtiment de Zarzara avec l’obtention à la fin de la formation du même garde de technicien supérieur ».
Une autre offre très prisée par les apprentis dispensée par le centre de formation professionnel et d’apprentissage Abdelhak Benhamouda de Sidi Mabrouk, concerne les spécialités de gestion et récupération des déchets, gestion de stock et approvisionnements, commercialisation et comptabilité et gestion.
Selon Mourad Preure, spécialiste des questions énergétiques, le marché pétrolier mondial connaitra un rebond considérable dès 2017. Il prévoit un baril à 100 dollars.
L’Econews : Le marché pétrolier était en surplus de production au premier semestre 2015, cela peut-il se répercuter positivement sur l’évolution du marché des pays producteurs?
Mourad Preure: L’industrie pétrolière mondiale est en plein crise. Elle est en grande souffrance. Le marché de l’or noir ne pourrait pas supporter un autre niveau bas des prix, actuellement sous le plancher des 30 dollars. Même constat pour les cours du Brent de la mer du nord qui s’entre balance entre 25 et 30 dollars. Ce trend baissier se répercute, également, sur le coût des huiles de schiste américaines, actuellement, sont cédés à 40 dollars. Le scénario que j’ai prévu au dernier semestre de 2015 se confirme. D’ailleurs, les prix du pétrole ont fluctué entre 35 et 40 dollars le baril et c’était dans le meilleur des cas. Même prévision pour le premier semestre 2016. Quant au pire des cas, je conçois qu’à partir des quatre premiers trimestres de la même année une hausse des cours. Je pense qu’au-delà de cette estimation, les prix vont être orientés vers la reprise à partir de 2017. Ils atteindront les 100 dollars le baril. A ce prix là, le pétrole va retrouver son niveau structurel en raison d’un épuisement préventif des réserves américaines et d’une croissance exponentielle de la demande. D’après nos prévisions, la demande mondiale qui avoisine les 95 millions de barils jour en 2016, devrait augmenter à 115 millions le baril à l’horizon 2030. Or l’industrie pétrolière est convaincue que les gisements pétroliers s’épuiseront et ne peuvent produire au delà de 100 millions baril/jour.
La stratégie économique de l’Arabie Saoudite s’adapte-elle à la conjoncture actuelle ?
Il faut prendre en considération la conjoncture économiques et ses changements. Me concernant, je ne prends pas en compte toutes les spéculations du marché. La guerre des prix lancée par la monarchie wahhabite l’automne dernier devrait prendre fin étant donné que sa politique s’est retournée contre elle même. Elle a adopté une stratégie punitive sans le savoir. Du coup, l’Arabie Saoudite est confrontée à des difficultés financières d’envergure, l’incitant à l’endettement extérieur. Elle a 700 milliards de dollars de réserves de changes, mais elle fait face à un déficit budgétaire estimé à 90 milliards de dollars. Ils ont compris tardivement qu’ils ne peuvent pas résister à ce rythme et savent qu’ils ne peuvent pas aller plus loin encore dans cette guerre des prix. Il est fort probable, donc, qu’ils en abandonnent leur politique en 2016. L’Arabie Saoudite arrive aux limites de ses possibilités. Dans les scénarios que j’ai prévus, elle cédera rapidement et révisera sa stratégie de production et celle de l’Opep.
La guerre des prix engagée entre grands producteurs de l’OPEP et hors OPEP va-t-elle cesser?
Le marché pétrolier reste en déprime, mais le paradigme aujourd’hui n’existe plus. La production brute du pétrole américain a connue une offre flexible. Le marché mondial est plombé par une offre surabondante et une demande fléchissant. L’OPEP a produit en 2015 près de 31,85 millions de barils/jour, dépassant ainsi son plafond de production de 29 millions baril par jour. Pour stabiliser les cours du pétrole, l’OPEP devrait réduire le volume de sa production afin d’offrir une bouffée d’oxygène aux producteurs. Cependant l’effort doit être mutuel. Quant à la Russie qui est un membre important des pays producteurs hors-Opep, s’engage à coopérer pour stabiliser les prix si l’Opep fait de même. Aujourd’hui, les surstocks mondiaux ont dépassé les 3 milliards de barils atteignant ainsi leur niveau le plus historique. La coopération entre les pays producteurs devrait apaiser la situation et faire évoluer qualitativement le marché. Ils doivent profiter de la conjoncture actuelle. La force des pays producteurs du pétrole ne réside plus en leur capacité de production, mais en leur compétitivité et manipulation des prix du marché pétrolier. Il faut revenir au patriotisme économique et inciter ces pays à coopérer pour trouver des solutions.
Il a déjà réussi à imposer une signature reconnue par ses pairs dans le milieu de la danse contemporaine en Europe, se distinguant par une énergie explosive et une spiritualité palpable jusque dans le mouvement. Ahmed Khemis, l’enfant prodige d’Ouargla, suscite autant d’admiration sur les planches que lorsqu’il s’attelle à façonner une chorégraphie.
Derrière son look très particulier, dreadlocks et tenues chic urbaines, se cache un chorégraphe rigoureux, intransigeant et très difficile à satisfaire s’inspirant énormément de son enfance, de son environnement familial, de personnages universels, de gestuelle animale, de danses tribales ou encore de « battles » de Break Dance.
Sur scène, dans ses spectacles « Voyage de poussière », « Le voyage de Boussâadia » ou « Transe », ce danseur natif de Ouargla dans le désert algérien en 1980, est une incarnation humaine de la souffrance et de la lutte au quotidien contre un environnement naturel hostile (le désert) et les démons du passé, par une gestuelle alerte, énergique, précise et sans superflu.
Sa passion pour la danse remonte à sa plus tendre enfance quand il imitait son frère aîné, danseur de hip-hop et de smurf à Ouargla, avant que la famille ne quitte l’Algérie pour s’installer en Tunisie où il entame des formations dans cette discipline et rencontre des troupes et des artistes urbains.
C’est à l’âge de 19 ans qu’il intègre le Centre national de la danse contemporaine d’Angers (France) où il s’ouvre à l’histoire de l’art, au cinéma, au théâtre et découvre par là même l’univers académique de la danse contemporaine. C’est dans cette école qu’il présentera en 2003 sa première création, « Grottes », avant de fonder, toujours en France, la compagnie « Jaoual ».
En 2009, Ahmed Khemis reviendra pour la première fois au pays pour un spectacle lors du second Festival panafricain d’Alger, avant de marquer les esprits en 2012 avec « Le voyage de Boussâadia » lors du Festival international de danse contemporaine qui le convie, à nouveau en 2015, pour présenter « Voyage de poussière ».
Avec ses inspirations soufies, maghrébines et africaines, son travail de recherche sur la gestuelle de personnages méconnus comme Boussâadia, Ahmed Khemis impose aujourd’hui en Occident une signature proche d’un courant ethnique novateur dans la danse contemporaine.
Après le décès de son père, ancien combattant blessé qui a connu la seconde guerre mondiale et la guerre de libération nationale, Ahmed Khemis se consacre à la création de « Voyage de poussière », un spectacle né dans la douleur et largement inspiré de la gestuelle, du handicap et des voyages de son défunt père.
Devenir chorégraphe, une évolution naturelle
Pour Ahmed Khemis, « on ne choisit pas de devenir chorégraphe, mais c’est quelque chose de très personnel et très intime qui s’impose de lui-même, souvent par le vécu, et qui plonge l’artiste dans un nouvel univers d’écriture, de mise en scène, de composition musicale, ou encore de création lumière et costumes ».
Dans son travail de chorégraphe, Ahmed Khemis fait souvent voyager les spectateurs dans un univers spirituel empreint de musique soufi » du Maghreb et de l’Orient, du rapport de l’homme à la terre et à son environnement, en convoquant souvent sur scène musiciens, comédiens et poètes.
Depuis deux mois, Ahmed Khemis travaille, avec professionnalisme et un très haut niveau d’exigence, avec les danseurs du ballet national sur le montage d’un nouveau spectacle inspiré d’une histoire d’amour intégrant plusieurs personnages universels, et mettant en avant plusieurs composantes de la culture populaire algérienne.
Pour ce spectacle, dont le thème musical a été composé par le musicologue Salim Dada, Ahmed Khemis tente également de rassembler le folklore algérien dans une oeuvre contemporaine et de relever le défi d’introduire un registre nouveau chez les danseurs du ballet.
Au-delà du spectacle, qui mise beaucoup sur la mise en scène et les costumes, cette aventure représente surtout une formation de qualité au profit des danseurs du ballet national et un retour remarqué de Ahmed Khemis à la mesure de son talent de chorégraphe.
La 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames), a débuté vendredi à l’Hôtel Hilton d’Alger, avec la participation de 128 athlètes représentant 32 pays, qui seront en course pour récolter des points en vue d’une qualification aux Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro.
L’Algérie est représentée par sept athlètes : Anissa Khelfaoui, déjà qualifiée aux JO-2016, Louiza Khelfaoui, Khadidja Zerabib, Feriel Adjabi, Amira Aouibet, Narimane El Houari et Ghazi Lila.
« La compétition a débuté dans les meilleurs conditions. 16 athlètes, les mieux classés sur le plan mondial sont qualifiés directement au tour éliminatoire. 112 escrimeuses vont concourir vendredi lors du tour de poules (ndlr, 16 poules 7 athlètes) pour tenter d’arracher leur billet pour au tour éliminatoire prévu samedi avec la participation de 64 athlètes », a indiqué à l’APS le président de la fédération algérienne d’escrime (FAE), Raouf Bernaoui.
La sélection algérienne qui occupe actuellement la 17e place mondiale, soit la première nation africaine, aura pour objectif de conserver au moins son rang au classement mondial et de permettre à l’escrimeuse Anissa Khelfaoui d’améliorer son classement qualificatif aux JO de 2016.
Cette étape de Coupe du monde connait un engouement sans précédent avec une participation record d’athlètes issus de 32 Pays (Algérie, Tunisie, Egypte, Italie, Etats-Unis, La Corée, Canada, France, Espagne, Belgique, Allemagne, Autriche, Colombie, Venezuela, Mexico, Japon, Chine, Suède, Danemark, Finlande, Turquie, Liban, Portugal, Russie, Ukraine, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne, Australie, Singapour, Roumanie).
Avec 12 athlètes engagés dans cette compétition, la France est le pays le plus représenté.
Après le succès de la précédente édition organisée en 2015 à Alger, les organisateurs ont décidé de privilégier le même lieu, pour abriter cette étape de la Coupe du monde.
La 3e et dernière journée de cette compétition, prévue dimanche, sera consacrée aux épreuves par équipes.
Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a instruit, jeudi à Mostaganem, d’ouvrir des pistes et les promouvoir en chemins vicinaux pour désenclaver les zones rurales de la wilaya.
En visitant la maison cantonnière de la commune de Benabdelmalek Ramdane lors de la deuxième et dernière journée de sa visite dans la wilaya, le ministre a annoncé que des enveloppes financières seront consacrées, dans le cadre du budget de maintenance des routes, à l’ouverture de pistes menant aux zones rurales et leur promotion en chemins vicinaux à l’avenir, au titre d’une vision économique de désenclavement.
M. Ouali a également insisté sur la coordination entre les wilayas et les directions des travaux publics pour prendre en charge la maintenance et la réhabilitation des routes, eu égard à leur importance socio-économique.
La wilaya de Mostaganem dispose actuellement de sept (7) unités de contrôle et d’intervention sur les routes et le nombre devra atteindre 15 unités pour couvrir le territoire de la wilaya.
Par ailleurs, Abdelkader Ouali a inspecté le projet de réalisation d’une aire d’atterrissage d’hélicoptères pour évacuer les malades au niveau de l’hôpital de 240 lits en cours de réalisation à Kharouba dans la périphérie est de la ville de Mostaganem.
Le ministre a insisté sur la livraison de cette piste en l’espace de deux mois pour être opérationnelle avec l’entrée en service de l’hôpital en juin prochain.
Il a également inauguré le tronçon de la RN 90 qui a fait l’objet de modernisation sur une 8 km reliant les communes de Sidi Ali et Tazgait, ainsi que celui de dédoublement de la RN 11 entre le lieu-dit « Rocher » et la commune de Benabdelmalek Ramdane (22 km).
Le ministre a aussi visité le port commercial de Mostaganem où une étude sur le projet de réalisation d’un troisième bassin du port lui a été présentée.
Dans la localité de Sidi Medjdoub, M. Ouali a suivi un exposé sur la protection de ce littoral situé à l’est de la ville de Mostaganem, insistant sur une solution d’urgence pour protéger cet espace d’une valeur historique.
M. Ouali a lancé, en outre, les travaux d’aménagement du marché « Souika » du vieux quartier « Tijditt » au chef-lieu de wilaya et ceux d’un stade de football et a posé la première pierre de réalisation d’une annexe administrative et d’une agence postale.
Le processus irréversible des réformes politiques, entamé en 2011, connaîtra son couronnement dimanche à la faveur de l’adoption du projet de révision de la Constitution, avec pour objectif de consolider l’Etat de droit, renforcer l’unité nationale et arrimer l’Algérie vers la modernité.
Initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ces réformes connaîtront leur aboutissement par l’adoption de la nouvelle Constitution, dont la révision a été annoncée dans un discours à la nation prononcé par le chef l’Etat à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir en Algérie, le 15 avril 2011.
En ce sens, la nouvelle Constitution devrait permettre à l’Algérie de franchir une nouvelle étape à même d’adapter les lois et le dispositif législatif régissant les institutions du pays aux standards universels.
La nouvelle Constitution a été précédée d’un large processus de réformes politiques et sécuritaires, marqué notamment par la levée de l’état d’urgence et la promulgation de plusieurs lois organiques ayant permis de consolider l’Etat de droit et la pratique démocratique en Algérie.
2011 : premier round de consultations politiques
Au lendemain de l’annonce de la révision constitutionnelle, des consultations politiques ont été conduites en 2011 par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Ces consultations avaient permis à M. Bensalah de rencontrer des partis politiques, des personnalités nationales et des experts ayant émis des avis divers sur le projet de révision du texte fondamental du pays.
De son côté, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rencontré dans le cadre de ces consultations, des personnalités politiques et nationales.
Dans le sillage de ces réformes, cinq lois organiques ont été promulguées en 2012. Il s’agit de lois relatives respectivement au régime électoral, aux cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire, à l’élargissement des chances d’accès de la femme à la représentation dans les Assemblées élues, à l’information et aux partis politiques ainsi que la loi relative aux associations.
Dans la lancée des réformes et de la révision constitutionnelle, une commission d’experts chargée d’élaborer un avant-projet de loi sur la révision constitutionnelle, a été mise en place en 2013 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Composée de professeurs d’universités, connus pour leur compétence et leurs qualités morales, la commission avait élaboré l’avant-projet de loi sur la révision de la Constitution en s’appuyant, à la fois, sur les propositions retenues des acteurs politiques et sociaux et sur les orientations du président de la République, en vue de leur traduction en dispositions constitutionnelles.
Des consultations pour une révision consensuelle
Le deuxième round de consultations politiques a été lancé après l’élection présidentielle de 2014 qui avait vu le président Bouteflika réélu pour un quatrième mandat.
Dans son discours d’investiture, le chef de l’Etat avait annoncé qu’il relancerait le chantier des réformes politiques pour aboutir à une révision constitutionnelle « consensuelle ».
« C’est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai, sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle », avait souligné le présidente Bouteflika.
Le chef de l’Etat n’avait posé »aucune limite préalable » au projet de révision constitutionnelle, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de la société algérienne.
C’est dans le but de permettre aux parties n’ayant pas pris part, pour diverses raisons, au premier round des consultations politiques, qu’un deuxième round a été mené par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Un total de 114 rencontres ont été organisées avec des partenaires politiques et sociaux et une trentaine de contributions écrites ont été reçues dans le cadre des consultations menées par M. Ouyahia en 2014.
Les suggestions des différentes parties prises en compte
Lors de ces consultations, les parties invitées avaient notamment proposé la limitation des mandats présidentiels, la nature du régime politique et la séparation des pouvoirs.
Plusieurs partenaires aux consultations avaient mis l’accent sur la nécessité de doter le parlement de larges prérogatives et évoqué la question de la séparation des trois pouvoirs.
Le renforcement de l’indépendance de la justice a figuré aussi parmi les préoccupations des partenaires, tout comme l’élargissement des pouvoirs du Conseil constitutionnel, sa composante et le mode de désignation de ses membres.
La constitutionnalisation de la langue amazigh, avec ses différentes variantes, en tant que langue officielle a été également suggérée.
La promotion des droits de l’Homme, le renforcement de l’Etat de droit et des libertés individuelles et collectives, ont été réaffirmées aux cours de ces concertations.
Une révision pour une démocratie plus apaisée
La président de la République a choisi la date de la commémoration du 61ème anniversaire de la commémoration de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 pour annoncer, le mois de novembre dernier, que le projet de la révision constitutionnelle sera bientôt rendu public.
« J’espère que cette révision constitutionnelle contribuera à l’affirmation d’une démocratie plus apaisée dans tous les domaines, ainsi qu’à davantage d’épanouissement des énergies des acteurs politiques, économiques et sociaux du pays, au service des intérêts de notre peuple, qui est la source exclusive de la démocratie et de la légitimité et qui est le seul arbitre souverain de l’alternance au pouvoir », avait souligné le chef de l’Etat dans son message à cette occasion.
En décembre 2015, le président de la République avait présidé un Conseil restreint consacré à l’examen de l’avant-projet de révision de la Constitution, marquant ainsi l’étape de finalisation du projet.
Deux semaines plus tard, le chef de l’Etat avait présidé un deuxième Conseil restreint au cours duquel il avait validé l’avant-projet de révision « substantielle » de la Constitution.
Au début de l’année 2016, soit le 5 janvier, la synthèse et les grandes lignes l’avant-projet de révision de la Constitution ont été présentées par le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Après que le Conseil des ministres eut approuvé le projet de loi portant révision de la Constitution le 11 janvier dernier, le chef de l’Etat avait saisi le Conseil constitutionnel pour qu’il rende un avis motivé sur ce texte.
Le 28 janvier 2016, le Conseil constitutionnel a rendu un avis motivé concernant le projet de loi soulignant que le projet de loi en question « ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’homme et du citoyen. Il n’affecte d’aucune manière, les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles ».
A la faveur de l’avis motivé du Conseil constitutionnel, le président de la République a signé le 30 janvier dernier un décret portant convocation du parlement en ses deux Chambres pour une session sur le projet de révision constitutionnelle, conformément à l’article 176 de la Constitution.
Le parlement avec ses deux chambres (Conseil de la nation et Assemblée populaire nationale) a entamé lundi dernier les préparatifs de sa réunion consacrée à la présentation et au vote du projet de loi portant révision constitutionnelle.
Le vote interviendra dimanche à l’occasion d’une session qui sera présidée par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Une session qui devrait aboutir à l’adoption de la nouvelle Constitution, laquelle adaptera l’Algérie à l’évolution rapide et aux mutations profondes actuellement en cours à travers le monde.
Une Constitution qui aspire aussi à « consolider l’unité nationale autour de l’Histoire, de l’ identité et des valeurs spirituelles et civilisationnelles du pays, tout en confortant le respect des droits et libertés des citoyens, ainsi que l’indépendance de la justice ».
L’Algérie abritera du 30 mars au 2 avril prochain l’édition-2016 de la Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA), qui coïncidera avec la célébration des 10 ans d’existence de cette organisation continentale, a appris vendredi l’APS auprès du Comité olympique et sportif algérien (COA).
« Initialement prévus du 1er au 3 avril, les travaux du CISA ont été avancés au 30 mars en raison de la réunion du Comité exécutif de l’ACNO qui aura lieu le 4 avril », a indiqué le président du COA, Mustapha Berraf.
Le CISA rassemble des professionnels du sport au niveau africain et international. L’événement offre, à chaque fois, une occasion unique pour les responsables d’organisations sportives internationales de se rencontrer et de se mettre en réseau avec les dirigeants et décideurs du sport en Afrique.
Le CISA tirera une nouvelle fois profit de son partenariat soutenu avec l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) et le Comité Olympique et Sportif Algérien (COA) qui co-organisera cette année l’événement.
Le président du COA, Mustapha Berraf, par ailleurs, 1er vice-président de l’ACNOA se réjouit d’accueillir la 10ème édition de CISA.
» La CISA devient de jour en jour, d’année en année, un outil incontournable de développement du sport en Afrique. C’est un événement de dimension internationale que nous sommes fiers d’accueillir pour célébrer les 10 ans de la Convention », a déclaré Berraf au site de la CISA.
Comme à l’accoutumée, l’édition 2016 du CISA proposera un forum de discussion avec des thèmes reflétant les réalités du sport africain et qui ont pour objectif, « d’adopter des recommandations pertinentes afin de contribuer au développement du sport en Afrique. Chaque thème sera abordé par des conférenciers africains et européens de renommée », a indiqué la même source.
Outre le forum de discussion, la CISA comporte aussi une exposition sportive offrant l’opportunité aux sociétés et organisations travaillant dans le domaine du sport de valoriser et mieux faire connaître leurs produits et services, CISA Kids (une campagne d’éducation des enfants à travers le sport) et une soirée gala avec les intronisations annuelles au Panthéon de la Gloire du Sport Africain.
En marge de la manifestation se tiendront également un séminaire de formation des athlètes et un séminaire pour les journalistes sportifs africains.
La Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA) a été initiée en 2007 à Dakar (Sénégal) et depuis, elle a fait le tour de grandes villes du continent, à savoir, Dakar (2007 et 2013), Abuja (2008), Alexandrie (2009), Ekurhuleni (2010), Marrakech (2011), Bamako (2012), l’Ile de Sal (2014) et Kigali (2015).
Les sept escrimeuses algériennes engagées à la 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames), qui se déroule à l’Hôtel Hilton d’Alger, ont été éliminées au stade des éliminatoires disputées vendredi pour le compte de la 1ere journée de compétition.
La séance matinale qui a vu la participation de 112 escrimeuses réparties en 16 poules de 7 athlètes, a été marquée par l’élimination de cinq algériennes à savoir : Louiza Khelfaoui, Feriel Adjabi, Amira Aouibet, Narimane El Houari et Ghazi Lila.
Qualifiées à l’issue de la phase de poules, les Algériennes Anissa Khelfaoui, et Khadidja Zerabib ont été éliminées lors des matchs à élimination directe, disputés vendredi après-midi, en s’inclinant respectivement face à la Chinoise Huo Xingxin sur le score de 15 touches à 9, et l’Italienne Beatrice Monaco (15-6).
« Le match a été difficile face à l’Italienne. J’ai mal débuté le combat en la laissant prendre rapidement l’avantage. Par la suite j’ai essayé de revenir au score mais c’était trop tard », a déclaré Zerabib à l’APS à l’issue de sa défaite face à Monaco.
« Maintenant il faut rester concentrer sur les épreuves par équipes afin d’intégrer les top 16 de la compétition et conserver notre 17e place mondiale », a-t-elle ajouté.
De son côté, l’entraîneur de la sélection algérienne le Roumain Mugur Codreanu a estimé que ses athlètes n’ont pas à rougir de leur prestation face aux meilleures escrimeuses du monde qui cherchent à grappiller des points pour la qualification aux Jeux Olympiques 2016.
« La Coupe du monde c’est la crème de l’escrime mondial en plus les athlètes sont plus motivés vu que c’est une année olympique. Je pense que nous connaissons notre niveau. Il faut travailler plus avec les jeunes talents pour améliorer notre rendement et aspirer à jouer les premiers rôles lors des prochaines éditions », a déclaré Codeanu.
A l’issue de la phase éliminatoire, 64 tireuses (16 têtes de série plus 48 qualifiées) ont décroché leur ticket pour disputer le tableau final qui se déroulera samedi.
La 3e et dernière journée de cette compétition, prévue dimanche, sera consacrée aux épreuves par équipes
La 29e étape de la Coupe du monde de fleuret (seniors/dames) qui se déroule jusqu’au 7 février à l’Hôtel Hilton d’Alger, enregistre la participation de 128 athlètes représentant 32 pays, qui sont en course pour récolter des points en vue d’une qualification aux Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro.
Une foule nombreuse s’est déplacée, vendredi, à Ath Ahmed dans la wilaya de Tizi Ouzou pour la commémoration du 40e jour du décès de Hocine Ait-Ahmed.
Des membres de sa famille, des responsables, des cadres, de simples militants de son parti et des citoyens ont tenu à marquer l’événement en venant se recueillir sur la tombe du leader historique.
Le Front des Forces Socialistes (FFS) a tracé un programme dans le cadre de la commémoration de ce 40ème jour.
Dés hier, des cérémonies et rencontres ont été organisées au niveau des fédérations du parti à travers le territoire national.
Ce vendredi, à partir de 12H, une « wâada » est prévue à Ath Ahmed et elle sera suivie d’une veillée religieuse dans la soirée.
Pour demain samedi, le FFS a prévu une rencontre commémorative au Palais de la culture « Moufdi Zakaria », à Alger, sous le thème « un parcours, une pensée, un projet : Hocine AIT AHMED, l’éthique au cœur de la politique ».
Les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) en opération de ratissage dans les monts de Kaf Lehssane dans la wilaya de Bouira ont découvert des caches terroristes, a annonce, vendredi, le Ministère de la Défense Nationale (MDN) dans un communiqué.
Le MDN écrit dans ce même communiqué que « dans le cadre de la lutte antiterroriste et en continuité de l’opération de fouille et de ratissage menée par les forces de l’ANP dans la zone de /1ère RM, un détachement a découvert et détruit, le 04 février 2016, cinq (05) casemates aménagées qui servaient de refuges pour les terroristes ».
Toujours selon la même source, dans la 6ème Région Miliaire, un détachement relevant du secteur opérationnel de Tamanrasset a découvert une cache contenant un fusil mitrailleur de type (FMPK) et une quantité de munitions.