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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 weeks 3 days ago

Boumerdes Tous les chalets démolis en 2017, s’engage le nouveau wali

Thu, 08/12/2016 - 19:20

Lors de la visite effectuée avant-hier dans la commune d’Ouled Hadadj, le wali de Boumerdès, Abderrahmane Madani Fouatih, a déclaré  que tous les chalets feront l’objet d’une éradication totale avant la fin de l’année 2017. «C’est un engagement et un défi à relever durant l’année 2017», s’est-il engagé devant les citoyens.

L’éradication se fera au fur et à mesure du relogement, a-t-il  ajouté. En précisant  que plus de 500 occupants des chalets d’Ouled Hadadj  seront relogés dans des logements neufs. Plus de 800 chalets ont été éradiqués à travers la wilaya et les occupants ont été relogés. Il est à souligner que plus de 15 000 chalets ont été érigées sur plus de 200 sites à travers plusieurs localités de la wilaya après le séisme du 21 mai 2003. Le recours à ce type d’habitations  est l’urgence de la prise en charge des sinistrés du séisme du 21 mai 2003, qui avait frappé toute la wilaya, causant d’énormes pertes humaines et dégâts matériels. Dans le même cadre, le premier responsable de la wilaya a pris la décision de procéder à la distribution des 1 092 logements dès la semaine prochaine. Reportée plusieurs fois, les bénéficiaires sont heureux de la décision du wali qui a en outre promis l’extension du bureau de poste qui est loin de répondre aux besoins de la population de la localité. Concernant le projet de la réalisation d’un nouveau siège de l’APC, le wali s’est étonné de l’enveloppe excessive de 20 milliards de centimes allouée. Il a décidé de la réduire à seulement 10 milliards de centimes tout en rappelant la nécessité de rationaliser les dépenses publiques.
Categories: Afrique

Ouargla Ce futur tramway qui «transporte» déjà la ville…

Thu, 08/12/2016 - 18:55

Qu’on aime ou qu’on aime, Ouargla change de visage à vitesse «grand V». En moins d’une décennie, cette ville du Sud algérien s’est mise à rassembler à n’importe quelle grande ville du Nord : urbanisation effrénée, explosion démographique, tensions sociales en font l’une des cités algériennes les plus turbulentes et dont le bouleversement en profondeur  tend à la transformer dans quelques années en véritable métropole… oasienne. Dans cette mutation, sa proximité avec le bassin pétrolier de Hassi Messaoud, qui n’est qu’à 80 km du chef-lieu de wilaya,  fonctionne comme un moteur d’avion : il accélère le processus !

La ville, on le sait depuis des lustres, est devenue la destination pour les Algériens des quatre coins du pays. Cette migration vers le sud s’est encore davantage accentuée depuis la fin des années-quatre-vingt-dix et le début de la décennie 2000 avec l’explosion des sociétés de services et d’entreprises vivant de l’aval des hydrocarbures au sens le plus large du terme.

Récemment, l’ouverture de plusieurs et différents chantiers socio-économiques et de développement a attiré de nombreux ressortissants subsahariens dont la main d’œuvre et le courage au travail ont fait des miracles, notamment dans le bâtiment et la petite agriculture. Beaucoup ont cependant été rapatriés chez eux par les autorités locales qui, par crainte des «frottements» sociaux et des conflits à l’origine souvent banale, ont préféré non pas gérer mais expédier l’affaire, comme disent encore certains ici parmi l’élite de la ville.

Il n’empêche : Ouargla est devenue un théâtre de mobilité extraordinaire et le lieu vers lequel continuent de ruer beaucoup de gens. La marque de ce phénomène, qui devrait se poursuivre, au moins tant que le bassin industriel de Hassi Messaoud continuera de produire, est portée par l’urbanisme et la multiplication des grands ensembles immobiliers. Ces cités ont poussé comme des champignons et ont doublé, voire triplé la taille de la ville qui, en certains endroits, n’a plus rien d’une ville saharienne.

A voir ses nouveaux quartiers, elle a davantage l’air d’une extension urbaine similaire à celle qui prolifèrent dans le nord du pays que d’une ville du Sud : des «bétonvilles» comme dirait le sociologue Rachid Sidi Boumedine dans son dernier livre paru chez Apic sur du milieu urbain dans notre pays. Explosion n’est peut-être pas le mot juste, mais presque. Il permet de décrire à juste titre à quelle vitesse sont construits les immeubles et les HLM, le plus souvent pour caser le trop-plein d’habitants et sans recherche de goût et d’esthétique.

L’urgence est d’ailleurs ! nous dit-on. Le mot traduit bien en tout cas l’ébullition constante dans laquelle vit Ouargla : des manifestations de rue permanentes, des sit-in, des rassemblements devant les bâtiments officiels… L’extension de son tissu urbain a généré des tensions sociales dont la plus manifeste et la plus médiatisée sans doute est celle générée par les batailles que mène chaque semaine quasiment le comité national pour les droits des chômeurs, le CNDDC, pour réclamer du travail pour la main-d’œuvre locale, en particulier dans les bases industrielles proches. Elle a apporté du bon changement, heureusement aussi, et provoqué des bouleversements du paysage et de la topographie de la ville.*

La ville, on le sait depuis des lustres, est devenue la destination pour les Algériens des quatre coins du pays. Cette migration vers le sud s’est encore davantage accentuée depuis la fin des années-quatre-vingt-dix et le début de la décennie 2000 avec l’explosion des sociétés de services et d’entreprises vivant de l’aval des hydrocarbures au sens le plus large du terme.

Récemment, l’ouverture de plusieurs et différents chantiers socio-économiques et de développement a attiré de nombreux ressortissants subsahariens dont la main d’œuvre et le courage au travail ont fait des miracles, notamment dans le bâtiment et la petite agriculture. Beaucoup ont cependant été rapatriés chez eux par les autorités locales qui, par crainte des «frottements» sociaux et des conflits à l’origine souvent banale, ont préféré non pas gérer mais expédier l’affaire, comme disent encore certains ici parmi l’élite de la ville.

Il n’empêche : Ouargla est devenue un théâtre de mobilité extraordinaire et le lieu vers lequel continuent de ruer beaucoup de gens. La marque de ce phénomène, qui devrait se poursuivre, au moins tant que le bassin industriel de Hassi Messaoud continuera de produire, est portée par l’urbanisme et la multiplication des grands ensembles immobiliers.

Ces cités ont poussé comme des champignons et ont doublé, voire triplé la taille de la ville qui, en certains endroits, n’a plus rien d’une ville saharienne. A voir ses nouveaux quartiers, elle a davantage l’air d’une extension urbaine similaire à celle qui prolifèrent dans le nord du pays que d’une ville du Sud : des «bétonvilles» comme dirait le sociologue Rachid Sidi Boumedine dans son dernier livre paru chez Apic sur du milieu urbain dans notre pays.

Explosion n’est peut-être pas le mot juste, mais presque. Il permet de décrire à juste titre à quelle vitesse sont construits les immeubles et les HLM, le plus souvent pour caser le trop-plein d’habitants et sans recherche de goût et d’esthétique. L’urgence est d’ailleurs ! nous dit-on. Le mot traduit bien en tout cas l’ébullition constante dans laquelle vit Ouargla : des manifestations de rue permanentes, des sit-in, des rassemblements devant les bâtiments officiels…

L’extension de son tissu urbain a généré des tensions sociales dont la plus manifeste et la plus médiatisée sans doute est celle générée par les batailles que mène chaque semaine quasiment le comité national pour les droits des chômeurs, le CNDDC, pour réclamer du travail pour la main-d’œuvre locale, en particulier dans les bases industrielles proches. Elle a apporté du bon changement, heureusement aussi, et provoqué des bouleversements du paysage et de la topographie de la ville.

Manque de qualification

«Ces agents, des manœuvres pour la plupart, sont polyvalents et très compétents par rapport à la main-d’œuvre locale, un seul agent peut assurer les travaux de maçonnerie, de béton, de carrelage, conducteur d’engins et autre alors qu’un employé local ne peut accomplir qu’une seule tâche», explique Moulay Larbi, directeur de l’EMA Ouargla (entreprise du métro d’Alger et maître d’ouvrage).

Il souligne que le grand problème réside dans la sous-qualification de nos ouvriers quand ils ont quelques compétences pour travailler dans ce type d’ouvrage. Dans un clin d’œil aux responsables nationaux et locaux de la formation professionnelle, il souhaite que les jeunes inscrits aux CFPA soient préparés à ces nouveaux métiers exigés par l’effort de développement consenti par le pays, «notamment par la préparation de qualité aux nouveaux métiers du bâtiment».

En attendant que cela arrive, la plateforme du tramway avance et change considérablement la partie centre de Ouargla ainsi que les quartiers qu’il desservira dès l’automne prochain. En sus des travaux de réalisation de la plateforme du tramway, des opérations de réfection des réseaux d’assainissement, de gaz et électricité et d’eau ont été refaites à neuf tout le long de l’itinéraire de ce moyen de transport.

Des routes et des trottoirs modernes sont aménagés en même temps tout au long de la trajectoire. Outre la construction d’un pont dit «bow-string» à la sortie de la cité Ennasr au niveau de la route nationale 49 : ce pont de 40 mètres de long a donné à cette partie de la ville une physionomie moderne et spectaculaire.

Une première à Ouargla, des aires de stationnements des véhicules au bord de la route, des deux côtés, ont également été aménagées, valorisant ainsi l’espace public… Dans l’ensemble, le chantier du tramway de Ouargla comprend deux grandes «tranches» : la première, lancée en 2013, s’étend de la cité Ennasr (El Khafdji) au rond-point d’El Chorfa. Elle est complètement achevée.
La deuxième tranche reliant le quartier Che Guevara à El Ksar (la Casbah de la ville), soit une distance de 2.9 kilomètres, attendra une meilleure situation économique pour être réalisée. Les autorités locales ont décidé de l’annuler à la suite de la difficulté de trouver le financement nécessaire que la politique d’austérité du gouvernement a amputée.

Des responsables que nous avons rencontrés nous ont également expliqué que les causes de la suspension de cette partie sont dues aux offres des entreprises, trop élevés par rapport au coût estimé, lors de l’étude préalable de 2012. Outre l’augmentation des prix des matériels et matériaux de construction. La longueur totale aurait été alors de 12.6 km avec 23 stations, cinq pôles d’échanges et deux parcs relais.
Toujours est-il que l’état d’avancement est de 72%, selon Moulay Larbi, et que l’ouvrage prend forme devant les yeux des Ouarglis dont beaucoup ronchonnent aux embouteillages provoqués par les travaux et se plaignent des nuisances sonores dues aux travaux à pas cadencé.

Selon le directeur Moulay Larbi, les embouteillages et l’encombrement qui étouffent la ville ne sont pas la conséquence de travaux de l’itinéraire du tramway. Ce sont les voies secondaires qui sont apparues problématiques. Ces routes, qui devaient être réhabilitées en 2012 par la mairie de Ouargla, sont laissées depuis telles quelles, explique-t-il.
D’autres causes sont en relation avec la structure urbaine vétuste et défectueuse de la ville et l’absence de graphique des routes urbaines, ajoute-t-il : «Même à Souk Lahdjar au niveau du rond-point de la Rose de sable, les bouchons sont intenses tout au long de la journée malgré l’absence de travaux sur les lieux», poursuit-il en guise d’argument supplémentaire.

De l’espoir pour le marché local du travail

En tout cas, l’intérêt des habitants pour leur futur tramway est réel et vif. Le sujet nourrit les discussions de café et autres lieux publics ainsi que l’espoir d’une ville, où les chômeurs sont nombreux puissent trouver de l’emploi directement ou indirectement. Une fois en marche, le tramway permettra la création de 300 postes de travail permanents.
La réalisation d’un centre de maintenance, presque achevé, sera aussi d’un apport important pour le marché local du travail. Cette infrastructure d’une superficie de 11 hectares, dit Moulay Larbi, se situe à la limite sud de la nouvelle route d’évitement et la gare multimodale. Elle va abriter un bâtiment de haute qualité environnementale HQE prenant en compte les contraintes climatiques de la région grâce à l’utilisation de la terre cuite et la mise en place des brises soleil, nous explique-t-on.
Elle accueillera l’ensemble des ressources nécessaires à l’exploitation et à la maintenance en ligne, dont des bâtiments administratifs, le poste de commande centralisé PCC, la voie d’essai, le remisage couvert, la station-service, un hall de maintenance et un bâtiment de maintenance d’installation fixe.

Categories: Afrique

Marché gazier Sonatrach et JGC signent un contrat de 140 milliards de dinars

Thu, 08/12/2016 - 18:29

Le groupe Sonatrach et la société japonaise JGC Corporation et JGC Algeria SPA ont signé hier à Alger un contrat de réalisation d’installations de séparation et de compression à Hassi R’mel pour un montant équivalant à 140 milliards de dinars sur une durée de 38 mois.

« La réalisation de cet ouvrage de grande envergure a été attribué au consortium JGC Corporation Japan-JGC Algeria pour un montant qui dépasse l’équivalent de 140 milliards de dinars, dont 595 millions de dollars, 275 millions d’euros et plus de 35 milliards de dinars », a indiqué le P-DG de Sonatrach, Amine Mazouzi, peu avant la signature de ce contrat.

Ainsi, JGC Corporation s’engage à la réalisation pour le compte de Sonatrach des installations de compression de gaz pour maintenir le plateau de production de la région de Hassi R’mel. A l’issue du délai de 38 mois fixé pour la réalisation de ce projet, les nouvelles installations devront permettre de maintenir un plateau de production de gaz de 190 millions m3/j (plus de 60 milliards de m3 de gaz par année), a-t-il précisé.

Pour rappel, Sonatrach et la société japonaise ont signé en avril dernier un contrat portant sur le revamping et la réalisation d’un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à Hassi Messaoud.

Categories: Afrique

Marché pétrolier : Le Brent frôle les 54 dollars, en attendant la réunion des producteurs hors Opep

Thu, 08/12/2016 - 18:16

Il faudrait sans doute s’attendre à une fin d’année intense pour les prix du baril, qui hésitent encore à s’installer durablement au-dessus des 55 dollars.

Jusqu’à hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d’échanges européens, la tendance des marchés se stabilisant après de fortes hausses enregistrées au lendemain de l’accord de l’Opep de Vienne. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de la veille.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Mais les regards des marchés restent maintenant braqués sur le rendez-vous de samedi prochain, lorsque les pays producteurs, membres et non-membres de l’Opep, discuteront de la baisse de la production et des moyens de la coordonner avec les pays hors Opep.

A l’issue de cette rencontre, des mouvements brusques des prix du pétrole sont attendus. Entre-temps, et afin justement de limiter la volatilité des prix, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu’il allait proposer aux membres de l’Opep et autres producteurs liés à l’organisation de fixer les prix du brut pour dix ans, après l’accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.

« Je propose qu’au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Opep avec ceux des pays n’appartenant pas à l’Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes », a déclaré M. Maduro lors d’un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. « C’est très important », a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises.

Le président vénézuélien a lancé cette proposition après avoir eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production de 300 000 barils par jour. Il reste toutefois à connaître la position des autres producteurs hors Opep, alors que le Brésil a déjà fait savoir que cette réduction se fera sans lui. A contrario, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques riches en hydrocarbures et également non-membres de l’Opep, comptent participer à cette réduction, ont fait savoir leurs ministères de l’Energie.
Après avoir inondé le marché d’or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre, sous la férule de l’Algérie, à surmonter leurs dissensions pour se mettre d’accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.

Ils ont aussi convaincu d’importants pays producteurs non-membres, comme la Russie – mais pas les Etats-Unis – de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d’entre eux. Ainsi, la réunion de samedi est « cruciale pour légitimer l’accord » de la semaine dernière, a jugé Emily Stromquist, du cabinet Eurasia Group, cité par l’AFP.

Categories: Afrique

SNVI Rouiba : Les travailleurs maintiennent la pression pour le départ de l’équipe dirigeante

Thu, 08/12/2016 - 18:11

Les travailleurs de la SNVI de la zone industrielle de Rouïba sont revenus à la charge en organisant un sit-in devant le siège de l’entreprise pour réitérer leurs principales revendications.

Ils exigent le départ du P-DG et des cadres dirigeants ainsi que le maintien de la retraite sans condition d’âge. Afin de faire aboutir leurs revendications, les représentants des 14 autres filiales du groupe SNVI maintiennent la pression en exigeant l’application des décisions prises en haut lieu, notamment en ce qui concerne le changement de l’équipe dirigeante à sa tête le P-DG.

Ces derniers ont failli à redresser la situation du complexe mécanique, dénoncent-ils. « En dépit de la manne financière débloquée par les pouvoirs publics pour la relance de ce fleuron industriel en automobiles du pays, le P-DG et les cadres dirigeants n’ont rien fait, au contraire ils ont compliqué la situation », a déclaré un syndicaliste. Mobilisés, les travailleurs exigent l’application des décisions prises et d’entamer les procédures de relance de la production afin de rattraper le retard en matière de réalisation des commandes en véhicules et en bus dont le taux de réalisation n’est que de 30%, s’inquiètent-ils.

En dépit des assurances annoncées par Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA, quant à la prise en charge de leurs revendications, les travailleurs attendent des actions concrètes de la part des responsables concernés. Ils menacent de poursuivent, voire même de corser leur mouvement de protestation, si leurs revendications relatives au départ du P-DG et du staff dirigeant et le maintien de la retraite sans condition d’âge ne sont pas satisfaites dans les meilleurs délais.

Categories: Afrique

Assurances de personnes : Pression et lobbying pour la formule takaful

Thu, 08/12/2016 - 18:06

Le Takaful, qui est une assurance conforme à la charia, n’est pas inscrite dans la loi sur les assurances et certains veulent que la nouvelle mouture en fasse expressément référence.

Les compagnies d’assurance comme Salama et les banques comme El Baraka veulent lancer des produits ou des filiales d’assurance des personnes conformes à la charia, nommés Takaful. L’annonce de la volonté d’amendement de la loi de 2006 sur les assurances est une occasion pour faire des propositions dans ce sens. Selon certains assureurs, il y a effectivement un forcing qui se prépare et les débats battent leur plein à l’heure actuelle sur le sujet au sein de l’Union des assureurs et des réassureurs.
Salama assurances a commencé depuis des années à éclairer sur les spécificités de l’assurance islamique. Il est expliqué que le Takaful n’est pas seulement un concept, mais aussi un modèle de gestion qui répond aux préceptes de la charia, où l’opérateur, qui est la compagnie d’assurances, propose à la clientèle des couvertures de protection des personnes, du patrimoine et des responsabilités sous forme de nouvelles formules.

Le Takaful est une alternative à l’assurance conventionnelle fondée sur le principe de la solidarité entre les membres de la mutualité formée par l’ensemble des participants.
Salama est la première qui a lancé ces produits sur le marché en Algérie depuis sa création en 2000, mais sans que la loi n’en fasse référence.
Ce qui devrait changer si les propositions sont acceptées.
Les produits Takaful proposent deux catégories de couvertures comme la générale Takaful qui porte sur la protection du patrimoine et sur les responsabilités des particuliers et entreprises et Family Takaful qui propose des couvertures aux familles en cas d’accident, d’invalidité, de maladie, de décès, de solutions d’épargne et autres en individuelle ou en groupe.

L’assurance Takaful est convoitée par de nombreux Algériens. Pour des raisons religieuses, ils se détournent des services classiques d’assurance des personnes. Si leur utilisation allait s’élargir ce sera un sérieux handicap pour les filiales d’assurance des personnes installées déjà sur le marché.
Ces dernières anticipent le mouvement et c’est dans la continuité des actions de vulgarisation de leurs produits que certaines d’entre elles à l’instar de Caarama, Amana et Le Mutualiste, filiales des compagnies la Caar et de la SAA ou encore de la CNMA participent à des Salons ou intensifient leurs campagnes d’affichage pour attirer de nouveaux clients désireux d’acquérir des assurances de personnes.
Ces campagnes seront intensifiées lors du « Salon des banques, assurances et produits financiers Expofinances 2016» organisé en ce mois de décembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Ce salon est une nouvelle occasion pour les compagnies de mettre en avant leur expérience et présenter les différents produits dont certains ont connu un franc succès comme l’assurance collective.

Categories: Afrique

Journée mondiale de lutte contre le Sida: 3.200 malades déclarés en Algérie.

Sat, 03/12/2016 - 22:02

Le nombre de personnes atteintes de Sida en Algérie avoisine les 3.200 malades déclarés et 7.000 cas de séropositifs, soit une prévalence de 0.1 %.

A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, qui coïncide avec le 1er décembre de chaque année, des responsables de plusieurs associations activant dans le domaine de la lutte contre le SIDA, estiment que ces chiffres ne reflètent pas la réalité de la situation épidémiologique.

Selon ces derniers, 600 nouveaux cas séropositifs s’ajoutent annuellement au bilan de cette maladie grave. Le plus grand nombre de malades (298) est enregistré chez les 35-39 ans. Les 30- 34 ans arrivent en deuxième position avec 269 malades, puis les 25-29 ans avec 238 cas. Quant aux modes de transmission, la transmission par voie sexuelle arrive en tête avec 832 cas.

105 cas de contamination par seringues chez les toxicomanes ont également été enregistrés. Selon Othmane Bourouba, président de l’Association « Aids Algérie », le plus grand défi de la prise en charge du SIDA en Algérie est « le dépistage précoce chez certaines catégories successibles d’être porteuses du virus notamment les homosexuels et les toxicomanes ».

L’analyse de la salive pour dépister le sida et l’hépatite

Le centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran a introduit, pour la première fois, l’analyse de la salive pour dépister le sida et l’hépatite virale, a-t-on appris avanthier auprès de cet établissement sanitaire.

Le CHUO est le premier au niveau national à introduire cette technique donnant un résultat en 10 minutes, a indiqué le chargé d’information de cet établissement, ajoutant qu’en cas de résultat positif, une analyse du sang est effectuée pour confirmation.

Cette méthode qui utilise un petit appareil a été pratiquée à l’occasion d’une campagne de dépistage du sida et de l’hépatite, lancée au niveau du CHUO jeudi dernier et qui se poursuit au mois de décembre, a ajouté Kamel Babou. Cette prestation offerte par le CHU à titre gracieux a incité de nombreux citoyens de différents âges à effectuer des analyses supervisées par un staff médical et paramédical du service infectieux du CHUO.

Selon les statistiques fournies par l’établissement hospitalier, plus de 4.000 porteurs du virus (HIV) des wilayas de l’ouest du pays suivent un traitement au niveau du service des maladies infectieuses du CHU d’Oran. Il a été relevé au niveau du service 604 nouveaux cas de porteurs du virus dont 298 femmes et 45 enfants, de janvier au 29 novembre 2016, alors que le nombre des nouveaux cas était de 404 l’an dernier contre 532 en 2014.

Categories: Afrique

Adrar: Accidents de la circulation Deux morts et trois blessés.

Sat, 03/12/2016 - 21:59

Deux personnes sont décédées et trois autres ont grièvement blessés suite à un accident de la circulation survenu mercredi dans la soirée au nord de la ville d’Adrar, a-t-on appris avant hier auprès de la Protection civile (PC).

L’accident s’est produit suite à une collision entre un taxi service transportant trois passagers d’une même famille et un autre véhicule touristique avec deux personnes à bord , au nord de la ville d’Adrar , au niveau de la route menant vers la wilaya de Bechar, causant la mort sur place de deux passagers (le père de famille 32 ans) et sa petite fille ( 2 ans), alors que son épouse (30 ans) a été grièvement blessée, selon la même source.

Deux occupants de l’autre véhicule (22 et 27 ans) ont été également grièvement blessés dans cet accident , a-ton ajouté. Les corps des deux victimes ont été évacués vers la morgue de l’hôpital de la ville d’Adrar, où ont été également transférés les blessés, selon la même source. Une enquête a été diligentée par les services de sécurités compétents pour déterminer les causes exactes de ce drame.

Categories: Afrique

Les réserves de change termineront l’année à 118 milliards de dollars.

Sat, 03/12/2016 - 21:40

Les réserves de change de l’Algérie devraient clôturer l’année 2016 entre 117 et 118 milliards de dollars, contre 119 milliards de dollars à fin octobre dernier, a indiqué samedi à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal.

« Le maintien des réserves à ces niveaux dépend de l’amélioration des cours de pétrole, de la réduction des importations et de la poursuite de la stabilisation du dollar », a expliqué M. Loukal à la presse en marge des travaux du Forum africain d’investissements et d’affaires ouvert samedi à Alger.

Pour rappel, le matelas de devises était de 121,9 milliards de dollars à fin septembre 2016 contre 129 milliards de dollars fin juin 2016

Categories: Afrique

L’Algérie est une puissance régionale pour l’IPEMED.

Sat, 03/12/2016 - 21:00

Au moment où s’ouvrent à Alger les travaux du premier forum africain d’investissement et d’affaires, l’Algérie est de plus en plus perçue de l’autre côté de la Méditerranée comme le pivot central de la coopération internationale. C’est du moins le regard que vient de porter ce samedi Jean Louis Guigou, président de l’IPEMED, (Institut de prospective économique du monde méditerranéen).

Dans une note d’analyse émanant ce samedi de la direction de l’Institut, intitulée « l’Algérie à la croisée des chemins », M. Guigou revient sur les différents points forts de la position de l’Algérie sur la scène régionale et internationale mais aussi sur les défis auxquels est confronté le pays qui, pourtant, « est en passe de retrouver son destin de grande puissance en Méditerranée et en Afrique.»

Dans son analyse, le directeur de l’IPEMED replonge dans le processus de développement qu’a emprunté l’Algérie depuis trois décennies, à savoir « celui de l’industrialisation du Nord de l’Afrique, de l’Egypte au Maroc. En effet, depuis 1980, presque tous les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée s’industrialisent. »

Pour ce qui est des politiques publiques mises en œuvre ces dernières par le gouvernement, l’auteur de « l’Algérie à la croisée des chemins » notera que « consciente de son retard, l’Algérie accélère sa diversification économique. Le monde patronal et le secteur privé font de plus en plus entendre leur voix. Le thème de la diversification industrielle est au centre des réflexions et des propositions. Sont désormais considérées comme prioritaires, les industries d’assemblage (automobile et technique), les industries de base (sidérurgie et pétrochimie), l’industrie agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, et l’industrie numérique. »

En revanche, pour atteindre les objectifs escomptés, l’Algérie est appelée à surmonter certaines difficultés reconnait Jean Louis Guigou, qui énumérera, entre autres, « la première est de faire revenir ses élites de France, d’Europe et d’Amérique du Nord, (…) La seconde difficulté est de retrouver le chemin de l’intégration et de la coopération avec les autres pays du Maghreb, et en particulier avec le Maroc. L’Union du Maghreb permettrait ainsi de constituer un bassin économique intégré de 100 millions d’habitants, véritable plateforme industrielle et logistique pour aller plus au sud, vers Afrique subsaharienne (…) Enfin, la troisième difficulté c’est peut-être de réconcilier, enfin, ces deux pays amis – la France et l’Algérie.

Comment retrouver les chemins de la confiance si ce n’est en construisant ensemble un grand projet historique qui est celui de « l’Algérie à la croisée des chemins ». Les Algériens et les Français sont à la Méditerranée, ce que les Allemands et les Français sont à l’Europe : des frères ennemis qui doivent redevenir de vrais bons amis capables de construire ensemble leur avenir mais aussi l’avenir au sein d’un ensemble Afrique – Méditerranée – Europe, transformant les relations Nord/Sud en relations de confiance, de coproduction, et de mobilité généralisée. »

En outre, l’IPEMED prend part au forum africain sur l’investissement qui se tient actuellement à Alger où il animera demain dimanche un atelier sur la coproduction.

Categories: Afrique

Forum sur l’investissement :Un événement réussi.

Sat, 03/12/2016 - 20:50

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a indiqué, cet après-midi à Alger, que l’Afrique est le continent d’avenir et de potentialités.

Le Premier ministre, qui a intervenu lors de l’inauguration du Forum africain d’investissement et d’affaires, a tenu également à clarifier les objectifs de ce Forum, précisant qu’il ne s’agissait pas d’un forum politique, ou une rencontre entre l’Algérie et les autres pays africains, mais plutôt d’une rencontre entre les chefs d’entreprises africains dans une capitale africaine. Ainsi, M. Sellal dira qu’il est temps que l’Afrique s’impose en tant qu’un groupement fort sur la scène internationale pour faire face aux différents défis à l’image du terrorisme et la pauvreté…

Abdelmalek Sellal a également soulevé la question de l’intégration africaine, qui selon lui, demeure loin des attentes des peuples du continent. Il a ainsi, rassuré les chefs d’entreprises et représentants diplomatiques des pays africains, que l’Algérie compte partager avec eux ses expériences réussies dans les différents secteurs d’activités.

Pour sa part, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a sollicité les dirigeants des différents pays africains à la relance des projets arrêtés par le NEPAD, et ce, dans l’objectif de la création d’emplois et de la richesse. Ali Haddad a également appelé à ce que la BAD poursuive son accompagnement aux projets d’investissement.

Le Président du FCE a insisté sur le développement de l’intégration interafricaine durable. Ali Haddad a poursuivi son allocution sans la présence du Premier ministre qui avait quitté les lieux immédiatement après son intervention en compagnie de l’ensemble de son staff Ce qui a suscité moult interrogations au sein de l’assistance.

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a tenu à défendre cet événement, disant que ce Forum n’a pas échoué». Il a justifié par le nombre important de demande de participation des chefs d’entreprises africains qui n’ont pas été satisfaites vue le manque de temps. Se voulant rassurant, il a promis que la prochaine édition dudit forum serait plus large.

Mais sur le terrain, le Forum africain d’investissement semble ne pas avoir eu l’écho attendu de la part des autorités algériennes. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamara avait souhaité qu’«un tiers des participants soit des Algériens », ce qui veut dire que le souhait des autorités est de voir les deux tiers des participants des étrangers. Mais ce souhait semble être loin à s’être réaliser, puisque la participation des délégations étrangères importantes pour la réussite de l’événement, demande, selon des participants à ce Forum, «un travail de longue haleine». «Nous ne  pouvons pas réussir un tel événement en seulement 6 mois de préparation», nous disent-ils.

Le Forum africain d’investissement, premier du genre en Algérie, vise la mise en place d’une «synergie économique africaine pour rivaliser avec les économies mondiales», et la valorisation des potentialités du continent africain, considéré  comme le nouvel Eldorado.

Mais, l’objectif ultime tracé par les organisateurs est de «rendre visible les produits algériens à l’étranger et drainer des investissements sur le sol algérien».

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Les communes en crise de ressources : Proche de la faillite ?

Sat, 03/12/2016 - 19:04

Prés de 80% des communes en Algérie présentent des déficits financiers. Certaines sont carrément au rouge avec un risque sur leur fonctionnement. L’Etat peut-il sauver ces APC de la banqueroute ?

Selon une source du ministère de l’intérieur et des collectivités locales, le nombre des communes qui présentent actuellement un lourd déficit de leurs budgets est de 1138 sur les 1541 communes que compte l’Algérie. Mais selon la direction des finances locales au sein du ministère « ce nombre se voit atténuer car il existe plus de 660 communes qui sont réellement au rouge ».

La flopée des chiffres ne s’arrêtent pas là puisque le directeur des ressources et la solidarité financière du ministère de l’intérieur affirme que ce sont les 958 communes agro-pastorales qui souffrent le plus de déficit de budget arguant le fait que seul 101 communes ont pu s’en sortir de ce marasme. Le département de tutelle vient d’ailleurs de classer certaines mairies de l’Est comme Tébessa ou du centre comme Médéa au rouge du fait que ces communes vivent que des subsides et rallonges budgétaires depuis des années. Ces communes « déclassées » ont accusé un énorme retard dans leurs chantiers.

En cours d’inspection dans quelques wilayas, le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui a relevé « plusieurs carences dans la gestion des projets communaux ». Les routes défectueuses et mal faites, l’éclairage public absent, l’approvisionnement en eau potable mal géré et une voirie urbaine complètement déstructurée. Ce ne sont que quelques aspects relevés par le premier responsable des collectivités locales qui a pourtant promis de sauver ces communes du désastre.

Dans la foulée de la crise financière qui va s’annoncer plutôt rude dés l’année prochaine, l’Etat n’a pas d’autre choix que de se rabattre sur l’extension de l’assiette fiscale pour résorber les énormes pertes financières qui ont été préjudiciables pour les municipalités. En 2017, les communes déficitaires pourront s’appuyer sur le régime des impôts locaux avec une hausse de la TVA retenue dans la dernière loi de finances.

Ainsi, les APC ont été instruites de lever les taxes sur le foncier, la taxe sur l’habitat, la taxe sur le ramassage des ordures, l’impôt assez spécial sur l’affichage publicitaire dans les espaces publics. Les taxes classiques sur le droit d’enregistrement telles que celles sur le permis de construire, extension pour l’habitat à usage personnel seront également les ultimes ressources pour sauver la face. De même qu’on affirme que du côté du ministère de tutelle, des taux de ponction de ces taxes serviront à alimenter le fonds commun des collectivités locales (FCCL) qui d’ailleurs commençait à s’amenuiser.

Mais pour contrer une telle éventualité, le FCCL ne pourra que financer qu’une partie de ce déficit pour ne pas voir des mairies en cessation de paiement comme ce fut le cas dans certaines communes du centre. Le ministre Bedoui a instruit tous les Walis pour faire preuve de  » rationalité budgétaire  » et d’éviter des dépenses fastidieuses et inutiles.

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Oran : Une cinquantaine d’exposants au 1er salon INNOVA.

Sat, 03/12/2016 - 18:58

Une cinquantaine d’exposants sont attendus à la 1ère édition du salon de l’Innovation et des nouvelles technologies INNOVA, prévue du 10 au 14 janvier prochain au Centre des conventions d’Oran (CCO), a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs. Mis sur pied par la société de communication “Numidiya expo”, ce salon sera l’occasion pour les innovateurs et porteurs de projets en matière de nouvelles technologies de faire connaitre leurs visions et les faire passer dans l’objectif d’un avenir meilleur, a-t-on précisé.

Ces exposants présenteront des solutions innovantes afin de répondre aux grands défis de la société de demain ou plus modestement aux besoins encore insatisfaits de la société, a-t-on ajouté. Cette manifestation, à la fois scientifique et économique, vise à “accélérer le développement et le déploiement des technologies en mettant en relation les fournisseurs de technologies et prestataires de services avec les personnes en quête de solutions innovantes pour répondre aux défis environnementaux qu’elles doivent relever”, a-t-on noté de même source.

L’enjeu de ce salon consiste principalement à stimuler l’innovation et à permettre la diffusion plus rapide des nouvelles technologies respectueuses de l’environnement en Algérie mais aussi à surmonter certains des obstacles difficiles qui entravent souvent la diffusion et l’adaptation rapide et à grande échelle des technologies indispensables. Innova présentera des marques reconnues dans le domaine de la technologie en électronique sur le plan national et international. “C’est un moyen de faire la découverte de nouvelles marques qui sont susceptibles de devenir les grandes marques de demain”, estiment les organisateurs. Cinq jours durant, différents services seront exposés principalement en matière de multimédia, d’électroménager, d’informatique, de logiciels et applications, de téléphonie et de banques et assurances.

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Rugby : l’Algérie intègre officiellement le Rugby Afrique.

Sat, 03/12/2016 - 18:34

L’Algérie vient officiellement d’intégrer, ce samedi, le Rugby Afrique, ex-Confédération africaine de rugby, en étant élue à la majorité (par 28 voix sur les 40 membres) lors des travaux de la 12e Assemblée générale du RA qui s’est déroulée à Kasane (Botswana).

La Fédération algérienne de rugby (FAR) vient ainsi de franchir un pas de géant dans sa jeune histoire. Après avoir vu le jour, le 17 novembre 2015, la FAR vient de passer un nouveau palier en devenant membre à part entière de l’instance continentale.

Ainsi, cette jeune Fédération, présidée par Sofiane Abdelkader Ben Hassen, a été accueillie à bras ouverts par ses paires à l’issue d’un vote unanime avec 28 pays qui ont dit « Oui » à l’Algérie.

Cette intégration permettra à l’Algérie de participer, pour la première fois, à la Coupe d’Afrique et au reste des compétitions internationales, à l’image de la Coupe du monde, des Jeux Olympiques mais également les Jeux méditerranéens de 2021 prévus à Oran.

C’est un jour mémorable pour le rugby algérien
« Ce chemin parcouru, depuis le 24 février 2007, date du 1er match de l’équipe algérienne contre la Tunisie, au jour d’aujourd’hui, samedi 3 décembre 2016, est mémorable et restera dans l’histoire du rugby algérien », a déclaré le président de la FAR.

« Je tiens à saluer et à féliciter les joueurs et les bénévoles qui ont été les principaux acteurs de cette grande réussite avec l’espoir d’inscrire notre pays parmi les grandes nations du rugby africain », a-t-il ajouté.

Cap sur le tournoi des Tri-Nations
C’est donc une très bonne nouvelle qui vient gonfler à bloc le moral de tous les membres de la FAR qui s’attèlent à la bonne préparation d’un autre rendez-vous historique pour l’Algérie. En effet, la FAR organise du 17 au 24 décembre courant au stade Ahmed-Zabana d’Oran, le Tri-Nations, premier tournoi international de rugby en Algérie.

Outre l’Algérie, pays organisateur, ce tournoi verra la participation du Maroc et de la Tunisie. Selon le manager général de la FAR, Aib Azzouz, « ce tournoi sera une occasion pour faire connaître davantage ce sport d’abord, évaluer le niveau de cette jeune sélection algérienne et tester les capacités des rugbymen algériens en compétition internationale », a-t-il indiqué à l’APS.

Programme du tournoi :

Algérie – Maroc, le 17/12/2106 à 15h00

Tunisie – Maroc, le 21/12/2016 à 15h00

Algérie – Tunisie, le 24/12/2016 à 15h00

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Rencontre sur le manuel scolaire : nouvelles mesures pour 2017.

Sat, 03/12/2016 - 18:31

Pour la première fois de l’histoire du secteur, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a présidé ce matin la rencontre nationale pour l’évaluation de la distribution du livre scolaire.

Organisée au siège du ministère par l’Office national des publications scolaires (ONPS), cette rencontre a été l’occasion de présenter les nouvelles mesures destinées à pallier aux dysfonctionnements constatés et réussir la prochaine rentrée scolaire.

Regroupant des responsables régionaux et de wilayas de l’ONPS, cette rencontre a permis de dresser un diagnostic de la situation faisant ressortir, entre autres, que pas moins de 15% des manuels ont été invendus.

La ministre explique que cela veut dire que « la problématique n’est pas au niveau de la disponibilité du manuel scolaire, mais bien plus au niveau de sa distribution ».

De ce fait, une série de mesures est prise pour la prochaine rentrée 2016/2017, dont « la numérisation de la distribution (…) et la procuration de bien meilleurs moyens à l’ONPS, par le renouvellement de son matériel, ce qui est en train de se faire », a souligné la ministre.

Dans cette même déclaration à la Radio nationale, Mme Benghabrit a en outre annoncé le lancement d’un appel d’offres pour « la réalisation et la conception des manuels nouvelle génération pour les 3ème et 4ème  année du cycle Primaire, et la 2ème et 3ème année du cycle Moyen ».

Il est également question de la constitution d’un « réseau de distribution constitué de librairies homologuées par l’ONPS », a-t-elle ajouté, l’objectif final étant de garantir la disponibilité du bon manuel scolaire en temps voulu et en quantités suffisantes sur tout le territoire national.

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Le PDAU d’Alger opérationnel dès la publication de son décret exécutif.

Sat, 03/12/2016 - 15:18

Embellissement de la capitale, fin de l’aménagement de la baie et les nouveaux centres urbain et la requalification de la périphérie de la wilaya d’Alger sont les grandes lignes du Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ville d’Alger (PDAU). Un plan, rapporte l’Agence de presse algérienne (APS) qui sera « opérationnel » dès la publication de son décret exécutif dans le journal officiel, signé récemment par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

« Après la publication du décret exécutif du PDAU dans le Journal officiel, ce plan va redonner à Alger sa place méritée sur l’échiquier économique mondial ouvrant les opportunités d’investissements par des partenariats public-privé pour que le territoire devienne une ressource », a indiqué la direction de l’urbanisme de la wilaya d’Alger à l’APS.

Le nouveau PDAU, un véritable projet urbain?

Selon le directeur de l’urbanisme de la wilaya d’Alger, Mohamed Yazid Gaouaoui, cet instrument de gestion de l’espace dégage 82 projets structurants fonctionnant comme un levier du développement harmonieux et durable du territoire stimulant un processus effectif de régénération des centres urbain.

« Parmi ces projets figurent la protection de la zone humide de Réghaïa, l’aménagement du parc de Bainem, l’aménagement des berges d’El Harrach et la création de la ville de Sidi Abdellah », a-t-il dit.

Le PDAU comprend aussi l’aménagement « des terrasses du port, le grand aquarium d’Alger, la réhabilitation du centre historique et de la Casbah, la création de nouveaux pôles d’habitat intégrés, des écoles professionnelles, des piscines, figurent aussi parmi ses projets urbains », ajoute-t-on de même source.

M.Gaouaoui a relevé que ce PDAU a permis la réalisation de plusieurs opérations telles les opérations d’embellissements et d’aménagement d’Oued El Harrach et la promenade des Sablettes, ainsi que les aménagements des espaces verts et les axes routiers emblématique et aussi le relogement des habitants des bidonvilles et éradication de ces habitations précaires.

Le PDAU doit, à terme permettre aux habitants de la capitale, un déplacement aisé et un transport structuré et efficace.

la codification de l’utilisation de l’espace permettra surtout l’aménagement d’une grande ville polycentrique qui cherche à désengorger l’hypercentralité en la répartissant vers de nouveaux centres urbains structurés et structurants.

Ce PDAU comporte 27 projets structurants concernant l’habitat, la cohésion sociale et territoriale. Il comprend notamment le réseau routier fondamental appelé macro-maillage, le programme de réhabilitation du centre d’Alger et les différents pôles d’habitat intégrés, explique le responsable.

Un plan qui s’étale jusqu’à 2035

Les grandes étapes d’exécution du PDAU qui s’étale jusqu’à l’horizon 2035, sont définies comme suit:

La première étape qui a débuté en 2007 et s’étalera jusqu’à 2020 concerne l’embellissement de la capitale (plan stratégique du développement et d’embellissement de la wilaya d’Alger).

Entre 2020 et 2025 seront accomplis l’aménagement de la baie et les nouvelles polarités ou centralités urbaines.

Entre 2025 et 2030 l’accent sera mis sur la requalification de la périphérie c’est à dire la réalisation de la cohérence et l’équilibre urbain entre les 57 communes de la wilaya d’Alger.

Enfin entre 2030 et 2035 sera accomplie la consolidation de tout le territoire, c’est à dire l’achèvement du grand projet et la consolidation urbaine.

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DGSN: Six cent agents mobilisés pour le forum africain de l’investissement et des affaires.

Sat, 03/12/2016 - 15:13

La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mobilisé quelque 600 agents des différents services de police pour faciliter la circulation routière durant la tenue du forum africain de l’investissement et des affaires qui débutera samedi à Alger.

« Sur instruction du DGSN, M. Abdelghani Hamel, un plan spécial a été mis en place la veille de cet évènement et pas moins de 600 éléments ont été mobilisés pour faciliter le trafic routier durant la tenue de la rencontre », a indiqué vendredi le responsable de la cellule de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Omar Laaroum.

Il a fait savoir que l’action des unités de police a été renforcée par des moyens technologiques à l’instar des caméra de surveillance fixes et mobiles à travers les patrouilles aéroportées de la sûreté nationale qui seront exploitées par les unités mobilisés sur le terrain en coordination avec le centre opérationnel de la sûreté de wilaya d’Alger pour assurer une haute fluidité du trafic routier, a-t-il expliqué.

Il a ajouté que toutes les mesures nécessaires ont été adoptées à partir de l’accueil au niveau de l’aéroport international Houari Boumediene pour faciliter l’accompagnement des délégations étrangères (2000 opérateurs économiques dont 600 étrangers) vers leur lieu de résidence.

La DGSN rappelle que son numéro vert 1548 et le 17 sur la ligne fixe étaient mis à la disposition des citoyens et de toutes les délégations nationales et étrangères qui prennent part à ce forum.

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Lamamra reçoit le nouvel ambassadeur de Namibie en Algérie.

Sat, 03/12/2016 - 15:08

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, samedi à Alger, Mme Panduleni-Kiano Shigenge, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créance l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Namibie auprès de la République algérienne, démocratique et populaire, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La Namibie a ouvert l’été dernier son ambassade à Alger, rappelle-t-on.

Lamamra reçoit le nouvel ambassadeur du Yémen en Algérie

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, samedi à Alger, M. Ali Mohamed Aloui Abdullah El-Yazidi, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créance l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Yéménite auprès de la République algérienne, démocratique et populaire, indique un communiqué du ministère des Affaires  étrangères.

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Congrès de l’Union générale des travailleurs sahraouis: ouverture des travaux à Boudjedour.

Sat, 03/12/2016 - 15:06

Les travaux du 8e Congrès de l’Union générale des travailleurs sahraouis de Sakiet El-Hamra et ouad-Edhahab (UGTSARIO) ont débuté, samedi à Boudjedour (camps des réfugiés sahraouis), avec la participation de quelque 600 délégués représentant différents secteurs sahraouis et des syndicats étrangers.

Placé sous le slogan « la mobilisation de la main d’œuvre pour imposer la souveraineté totale », ce Congrès qui porte le nom du « martyr Ibrahim Saika » se veut comme une station historique dans la lutte des Sahraouis pour le recouvrement de leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, ont indiqué des responsables du syndicat sahraoui.

Les principaux objectifs de ces assises, selon le secrétaire général de l’Union, Mohamed Cheikh Lehabib, étaient de trouver les moyens de relever les défis rencontrés par les travailleurs sahraouis, tracer les stratégies de l’organisation pour les années à venir, mettre en place les plans d’action à même de promouvoir les travailleurs sahraouis, identifier les entraves à leur mise en œuvre et de lancer des initiatives en vue d’approfondir leurs acquis.

Au cours de ces assises, il est également question de l’élection d’une nouvelle instance dirigeante pour le syndicat pour les quatre années à venir.

Lors de la précédente édition du congrès, les congressistes avaient renouvelé leur confiance au secrétaire général de l’Union Mohamed Cheikh Lehabib, qui a été reconduit dans son poste pour un nouveau mandat.

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Déficit dans la collecte de lait à Ain Defla: les éleveurs mis en cause.

Sat, 03/12/2016 - 14:53

En dépit de son statut de « bassin laitier » de premier plan, Aïn Defla peine à développer cette filière en raison notamment du « faible taux » de collecte de ce produit stratégique, signalé depuis de nombreuses années, rapporte l’APS.

Selon la direction locale des services agricoles (DSA), seuls 8,81 millions de litres de lait ont été collectés en 2015, soit 13 % de la production réalisée (66,23 millions de litres), une situation on ne peut plus révélatrice du déficit enregistré dans ce domaine.

Au moment où la tutelle s’emploie à dynamiser la filière lait à la faveur notamment de mesures incitatives au profit des éleveurs, force est de constater que la faiblesse de la collecte empêche tout véritable « décollage » du secteur, exacerbant la tension sur ce produit de large consommation.

L’emprise » des maquignons

Faisant état de 7000 éleveurs bovins recensés sur le territoire de la wilaya, dont 100 agréés, le chargé des statistiques de la DSA de Aïn Defla a imputé la non collecte d’au moins 60 % de la production laitière de la wilaya à la « présence de nombreux maquignons au sein de cette corporation ».

« Il est clair que pour nombre d’éleveurs, seul l’aspect commercial des choses a droit de cité », soutient Amar Saâdi, affirmant que ces derniers s’empressent de vendre leurs cheptels à peine les premiers signes d' »essoufflement » apparus.

Plusieurs autres facteurs s’ajoutent à celui qui précède notamment ceux liés aux problèmes fonciers des éleveurs (9,3 %), à la vente directe aux crèmeries (6,2 %) et à la non livraison du lait aux centres de collecte pour des raisons liées aux traditions (3,1 %), a-t-il détaillé.

« Pour le lait, les choses se présentent évidemment de manière plus compliquée comparativement à d’autres créneaux tels que la pomme de terre », a-t-il observé, mettant en évidence l’importance des infrastructures de base, à l’instar notamment des bâtiments d’élevage.

Pour ce responsable, le « déclic » escompté ne pourra avoir lieu sans l’élargissement du partenariat public-privé (fermes pilotes et terre privées de l’Etat) dans le domaine de la réalisation d’étables modernes de grandes capacités.

Le « salut » pourrait également intervenir si, dans le cadre de l’investissement agro-industriel, la priorité est accordée aux opérateurs optant pour la production de l’aliment de bétail (maïs, luzerneà), a-t-il ajouté.

Absence d’aires d’élevage et cherté des aliments

Pour Abbas Boukira Mokhfi, un éleveur activant à Khémis Miliana, les problèmes dans lesquels se débat la filière y compris le volet lié à la collecte s’expliquent par l’absence de suivi des établissements agricoles collectifs (EAC) ayant bénéficié par le passé de vaches laitières.

En outre, la difficulté d’approvisionnement en aliments de bétail caractérisés par la cherté de leurs prix a contraint nombre d’éleveurs à vendre leurs vaches, a-t-il fait remarquer, relevant que cet état de fait a grandement influé sur la production.

Abordant le problème du foncier, il a noté qu’à l’exception des fermes pilotes, 90 % des éleveurs de la wilaya sont hors sols, c’est-à-dire qu’ils ne disposent pas de terrain pour s’adonner à leurs activités, affirmant que la cherté de la location (50 000 DA l’hectare parfois) fait dissuader les plus téméraires d’entre eux.

Pour cet éleveur averti (il a présidé aux destinées de l’association des éleveurs laitiers de la wilaya de Aïn Defla pendant plus de 20 ans), le litre de lait ne peut, dans les conditions actuelles, être cédé à moins de 70 DA, sachant que les charges de la même quantité (1 L) s’élèvent à 60 DA.

« Si je travaille à perte, comment pourrais-je remplacer une vache vieillissante ou accroître mon investissement ? », s’est-il interrogé, déplorant dans la foulée la suppression de l’aide (60 000 DA) accordée par le passé à l’élevage d’une génisse.

« Ce qui a été réalisé à Aïn Defla pour la pomme de terre (2ème position à l’échelle nationale en matière de production) peut l’être pour le lait pour peu que la filière soit optimisée en tous points de vue « , a-t-il assuré.

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