Les derniers évènements enregistrés lors du récent Forum africain organisé par Alger a mis le FCE, et plus particulièrement son patron Ali Haddad, au centre d’une intense polémique accentuée par une série de rumeurs qui vont en s’amplifiant ces derniers jours.
Pour tenter d’en savoir plus, nous avons questionné des membres influents de cet organisme. Les explications qu’ils fournissent nous renseignent davantage sur la situation qui règne au sein du Forum des chefs d’entreprises.
Au FCE, la tendance ne semble pas du tout à l’inquiétude pour le moment. «On est serein», s’attellent à faire circuler des membres influents de cet organisme et proches collaborateurs de Haddad. Omar Ramdane, membre fondateur et président d’honneur du FCE, le confirme lors d’une conversation que nous avons tenue avec lui hier matin.
«Rien de ce qui a été dit ces derniers jours n’est vrai. Toutes les nouvelles annoncées ici et là ne sont que des rumeurs colportées, infondées.» Il nie en bloc toutes les informations faisant état d’un cafouillage autour de l’organisation de la réunion du comité exécutif et dément avec la même véhémence l’existence d’un quelconque caractère d’urgence à cette rencontre.
La convocation d’une réunion du comité exécutif du FCE par Ali Haddad, deux jours à peine après les incidents survenus au Forum africain, et alors même que circulaient de nombreuses rumeurs faisant état d’une démission de son patron, avait été interprétée comme un remake du scénario qui avait précédé le départ de Ammar Saâdani poussé à la démission lors de la tenue du CC du FLN. Omar Ramdane soutient tout le contraire.
«Je peux vous affirmer que cette réunion est programmée depuis deux mois déjà. Son objectif est d’évaluer le bilan de l’année 2016 et rien d’autre. Il n’y a jamais eu de rencontre auparavant et il n’y en aura pas avant la date prévue. Haddad n’a pas démissionné et je m’insurge contre cette manière de l’incriminer et d’incriminer le Forum devant des étrangers. Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne à le vilipender.
Il n’y a rien eu de nouveau ni de changé depuis la fin du Forum africain. C’est la presse qui fait des commentaires et fait des interprétations.» Le président d’honneur du FCE refuse de commenter les évènements qui ont marqué le Forum africain. D’autres patrons que nous avons interrogés partagent en tout point la position de Omar Ramdane.
Et tous tiennent à rappeler que les 22 membres du Conseil d’orientation et stratégie (COS) du FCE ont rédigé une motion de soutien à leur président avant même la clôture officielle du Forum africain. Ali Haddad reste, quant à lui, injoignable, téléphone éteint, depuis la fin de la rencontre africaine.
Ses collaborateurs affirment qu’il se trouve en déplacement à Paris et que son séjour hors du pays ne devrait pas excéder la fin de cette semaine. De la même manière que ses collaborateurs, il a toujours soutenu que le retrait de Sellal et des autres ministres présents était dû à un problème de protocole attribué à une cadre des affaires étrangères qui s’avère cependant être la secrétaire particulière du MAE. «Une jeune femme brillante maîtrisant plusieurs langues et qui n’a fait qu’obéir à une instruction.»
Au sein du FCE, on ne cache pas que Haddad s’en est pris violemment à Toufik Larari, patron de la boîte Allégorie, responsable de l’instruction donnée à la modératrice des affaires étrangères. Les mêmes sources ajoutent que «la bourde de Larari sera débattue lors de la réunion du 17».
Larari s’est, quant à lui, défendu en jetant la balle à Benabdesslam, vice-président du Forum des chefs d’entreprises, l’accusant d’être la «voix qui s’est exprimée dans l’oreillette». «Ce qui est sûr, c’est qu’il faut s’attendre à des sanctions.»
Dans toute cette affaire, le gouvernement reste, à ce jour, muet. Peu habitué à se laisser aller à des déclarations publiques autour d’affaires aussi sensibles (le cas Saâdani l’a une fois de plus prouvé), il considère vraisemblablement que son geste vis-à-vis de Haddad en dit plus que tout commentaire.
Les ministres et à leur tête Sellal ne se sont pas contentés de se retirer à l’ouverture du Forum africain, ils ont décidé de boycotter y compris son passage à la clôture de l’évènement.
Le fait le plus marquant a été observé lorsque Ramtane Lamamra a organisé sa propre clôture en parallèle de celle menée par Haddad. La suite ? La réponse a été fournie par le nouveau secrétaire général du FLN samedi.
Aux journalistes qui l’interrogeaient sur l’évènement, il a répondu : «Il n’y a qu’une seule personne pour trancher dans cette affaire.» Le Président Abdelaziz Bouteflika…
Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a rappelé jeudi à Blida les missions constitutionnelles de l’ANP, en tant qu' »armée républicaine » ayant pour « seul objectif de servir l’Algérie et uniquement l’Algérie », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Lors d’une visite de travail et d’inspection en 1ère Région militaire, le chef d’Etat-Major a prononcé une allocution d’orientation suivie, via visioconférence, par les éléments des unités de la Région, à travers laquelle il a « rappelé l’importance de cette rencontre qui coïncide avec le début de l’année d’instruction, de formation et de préparation 2016-2017, au regard de la grande importance qu’attache le Haut Commandement à la préparation au combat des forces armées », précise la même source.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé jeudi à Alger, que la décision portant réduction des vacances d’hiver de 15 à 10 jours « répond à des critères internationaux ».
« Les vacances d’hiver n’ont pas été écourtées de manière anarchique mais sur la base d’une étude comparative entre l’Algérie et d’autres pays afin d’adapter les vacances scolaires aux critères internationaux », a déclaré à la presse Mme Benghabrit en marge d’une séance plénière au Conseil de la nation
Elle a annoncé le lancement début janvier à Biskra, d’une stratégie nationale de traitement pédagogique qui a pour objectif « la maîtrise de la langue d’enseignement soit l’arabe et les matières de mathématiques et de français ».
A une question d’un membre du Conseil de la nation sur les principaux partenaires sociaux consultés pour l’adaptation de l’application de la réforme de 2003, elle a indiqué que « les portes du ministère de l’Education restent ouvertes à tous les avis fondés sur des données objectives ».
Elle a précisé à cet effet, que ce qu’entreprend actuellement le ministère tendait à « renforcer les acquis de cette réforme dans le cadre de la mise en exécution du programme du président de la République en prenant en charge deux questions à savoir les pratiques pédagogiques et la gouvernance ».
A cette occasion, Mme Benghabrit a réitéré son engagement à « asseoir une consultation franche et permanente avec tous les intervenants en associant les professionnels et les partenaires à la réflexion lors des différentes rencontres ».
Elle a rappelé à ce propos, les deux conférences nationales d’évaluation de l’application de la réforme en 2014 et 2015 et auxquelles avaient pris part plus de 1000 personnalités de la société civile et des membres de la famille éducative et les différents partenaires présents aux ateliers thématiques.
Elle a expliqué en outre, que l’association de tous les acteurs visait essentiellement la mobilisation de tous et leur droit à être informés sur toutes les décisions et mesures à prendre.
D’autre part et à une question sur le contenu de la convention signée avec le ministère français de l’Education, elle a souligné que la coopération avec les pays étrangers encadrait les échanges entre les pays en matière d’expérience, de formation et de recherche.
Elle a estimé que la coopération algéro-française dans le domaine de l’éducation était sous-tendue par un cadre référentiel à savoir un document cadre de partenariat entre les gouvernements algérien et français signé le 4 décembre 2007, la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération en date du 19 décembre 2012 et le programme d’action entre les ministères algérien et français de l’éducation conclu le 19 juin 2013.
Par ailleurs, Mme Benghabrit a relevé que toutes les opérations programmées au titre de la coopération bilatérale s’inscrivaient dans le cadre de la poursuite de l’application du programme d’action signé le 19 juin 2013 et qui comporte le développement de projets intégrés afférents aux questions pédagogiques importantes comme l’approche par compétences et l’évaluation de la formation.
Elle a cité enfin, les améliorations apportées en 2014 et 2015 et qui ne touchent pas les axes comme la méthodologie, le développement des compétences professionnelles dans des domaines précis et la formation en direction des inspecteurs.
Une nouvelle unité de production de ciment implantée dans la zone industrielle de Benbadis, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Constantine, a été inaugurée jeudi par le chef de l’exécutif local, Kamel Abbès.
D’une capacité de production de 300.000 tonnes de ciment annuellement, cette nouvelle unité industrielle, de statut privé et dont la réalisation a été lancée depuis 3 ans, a ouvert une trentaine de postes de travail et prévoit atteindre les 100 postes de travail au fur et à mesure de l’extension de ses activités.
La nouvelle unité industrielle, spécialisée dans la production des mortiers et ciment col, s’étend sur une surface de deux hectares, a-t-on souligné, avant de faire part d’un programme d’extension estimé au double de la surface mise en service.
Forte d’un taux d’intégration de l’ordre de 95%, cette nouvelle usine de ciment, pour laquelle un investissement de 15 millions d’euro a été mobilisé, devra permettre la consolidation des objectifs tracés par le gouvernement visant atteindre une autosuffisance en matière de production du ciment d’ici à 2018, a-t-on estimé.
Sur place, le wali a réitéré l’engagement de son administration à accompagner et encourager les différents projets d’investissement dans la wilaya à travers notamment « une célérité administrative et la disponibilité du foncier industriel ».
Dans ce sens, le chef de l’exécutif local a indiqué que la wilaya dispose de quatre (4) parcs industriels et onze (11) zones d’activités, en plus des petits espaces dédiés à l’investissement qui seront créés dans le cadre de la nouvelle instruction locale, incitant les élus locaux à œuvrer à mettre à la disposition des investisseurs des assiettes foncières qui seront réservées pour les projets d’investissement.
In situ, le wali a appelé « à libérer les initiatives individuelles et collectives pour hisser le niveau de l’investissement aux ambitions tracées par les pouvoirs publics ».
La zone industrielle de Benbadis s’étend sur une surface de 447 ha avec un projet d’extension de 152 ha, a-t-on indiqué sur place, précisant que 80 unités de production dans diverses spécialités industrielles sont domiciliées dans cette zone industrielle.
Des orientations ont été données sur place par le wali afin de procéder à un montage financier à l’effet de réaliser plusieurs opérations de mise à niveau de cette zone industrielle, notamment en matière de raccordement au réseau de gaz naturel.
Les contrefaçons se multiplient en Algérie, dans tous les domaines. Mais quand il s’agit de produits cosmétiques, c’est-à-dire de shampoings, de gels douche ou d’autres produits que l’on utilise au quotidien, c’est plus dangereux. En effet, certains de ces produits contiennent des substances toxiques pour la peau dont l’usage peut se révéler particulièrement nocif.
Les accusés ont été arrêtés suite à la diffusion de tracts incitant à la haine ethnique.
Le procureur de la République du tribunal de Ghardaïa a placé 25 personnes sous mandat de dépôt sous les chefs d’inculpation d’«atteinte à la sécurité nationale, participation à des activités subversives, incitation à la haine et la violence, détention d’armes blanches prohibées, association de malfaiteurs et diffusion de documents et tracts subversifs appelant à la haine ethnique».Selon des sources concordantes, suite à l’audition de 26 individus dont un mineur, résidant dans la zone nord de la commune de Ghardaïa, 25 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, alors que le mineur a été relaxé. Les accusés ont été arrêtés suite à la diffusion de tracts incitant à la haine ethnique. Ces documents ont été rédigés et diffusés depuis plusieurs jours dans un endroit appelé El Ghaba, situé dans la commune de Ghardaïa.
Selon des sources sécuritaires le détenu C. S., âgé de 65 ans, est le principal accusé dans cette affaire. «Il s’agit d’un ex-chargé de Wakf au Masdjid Al Atik du chef-lieu de la wilaya. Il avait détourné plus de 70 milliards de centimes pour financer les déplorables violences qu’a connues la région, il y a quelques années», dit-on.
Lors de son arrestation, «les éléments de la sécurité ont trouvé un cachet humide de son ancien travail, des documents administratifs et 35 CD sur les réunions tenues par le groupe afin de préparer les échauffourées» précise-t-on. Cette personne avait quitté son ancien travail, suite aux évènements de 2008 ébranlant la région et s’est ralliée à une nouvelle mosquée, celle où le dénommé Kamel Eddine Fekhar avait été arrêté en 2015.
Il est également accusé de falsification de documents administratifs, de faux et usage de faux. Cependant, 30 personnes sont soupçonnées de financer le mouvement séparatiste du M’zab et font l’objet d’enquête dont un industriel. Ferhat Mehenni est étroitement lié à cette affaire, note-on.
Nos sources précisent notamment que «les prévenus ont été arrêtés en flagrant délit de réunion clandestine». La fouille des lieux a permis la découverte de plusieurs documents à caractère subversif et des armes blanches (épées, couteaux, haches et autres objets contondants). Ces personnes, soupçonnées d’être impliquées dans les derniers événements de Ghardaïa, ont été arrêtées à la fin du mois de novembre au nord de la commune.
Une enquête a été diligentée par les services de la police suite à des informations, faisant état d’un petit groupe qui «édite des publications et des documents incitant à la haine et à la violence». La vallée du M’zab avait connu des violences inouïes par lesquelles 25 personnes ont trouvé la mort dans des incidents ethniques, où on a utilisé des armes à feu et des bombes lacrymogènes, de provenance notamment de la Libye.
L’avènement des nouvelles technologies et d’internet ont révolutionné le mode de vie de notre société.
L’engouement suscité pour l’utilisation des TIC a forcément un impact sur leur développement comportemental. Les enfants qui sont excessivement exposés aux nouvelles technologies sont souvent attirés par les loisirs, les vidéos et films axés sur la violence, la sexualité (…). Ils ignorent les dangers auxquels ils sont exposés.Pour les spécialistes, les risques qui guettent les enfants sur internet et à travers leurs smartphones sont issus des effets plus ou moins négatifs de leur usage. Zahra Fassi, inspectrice de l’éducation et sociologue, affirme que les NTIC sont «un couteau à double tranchant», pouvant être à la fois «bénéfiques et nuisibles, en fonction de l’usage qu’on en fait».
Cela «déterminera la vie des petits sur le plan comportemental et cognitif». Selon elle, l’impact des TIC sur le savoir-être et les aptitudes intellectuelles semble visiblement négatif. Notre interlocutrice estime que les TIC à travers internet «suscitent de nombreuses inquiétudes quant à leur influence sur la santé morale et mentale des enfants».
Elle explique que selon une étude qu’elle a menée dans différents établissements scolaires, «l’utilisation de la technologie par les élèves des différents paliers est axée beaucoup plus sur les jeux vidéos, films violents, pornographiques, sites véhiculant des idées xénophobes, intégristes et axées sur des déviances sociales, etc.», recelant, donc, des risques avérés et potentiels menaçant dangereusement nos enfants.
«Le manque de contrôle parental favorise la mauvaise manipulation des TIC» à en croire notre interlocutrice. Les enfants sont plongés plusieurs heures par jour dans un univers d’images souvent très violentes, rarement éducatives. On remarquera «un changement» dans leur comportement. «Ils deviennent agressifs, s’isolent et manquent de discernement et de créativité, de perspicacité et d’éveil de l’esprit», note-t-on.
La spécialiste explique qu’il est nécessaire de «déterminer l’impact des TIC sur les comportements agressifs des petits». En clair, les risques auxquels les enfants pourraient être confrontés dans leur usage des technologies, sont susceptibles «d’influer sur leurs aptitudes pédagogiques voire leur personnalité».
Troubles psychologiques et comportementaux
L’impact de l’avancement rapide de la technologie sur le développement de l’enfant a vu une augmentation de troubles psychologiques, comportementaux et physiques. Selon Amina Beggar, psychologue clinicienne et Hayet Abba spécialiste en éducation, «il ne faudrait pas que les parents prennent à la légère les méfaits d’une surexposition des enfants aux nouvelles technologies».
Selon elles, la surexploitation de la technologie par l’enfant engendre «des troubles de coordination, des retards de développement, un discours inintelligible, des difficultés d’apprentissage, troubles de traitement sensoriel, l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil».
Les cas exposés à la violence à la télévision et jeux vidéo vivent un état de «stress élevé». Privés de ces moyens, «ils ressentent un grand vide. Ces outils sont devenus une obsession». «Les parents sont démissionnaires face à l’entêtement de leurs enfants», regrette-t-on.
Passivité des parents
Les nouvelles technologies ont pris une place dans leur quotidien. Leur maîtrise de ces appareils est supérieure à celle de leurs parents. C’est la Génération «connected». Nos interlocutrices expliquent de ce fait, que «les parents favorisent inconsciemment l’addiction à un âge précoce en laissant leurs enfants regarder la télévision jusque tard dans la nuit», alors qu’il est facile de «restreindre l’accès aux petits».
Les parents achètent un téléphone portable à leur enfant de plus en plus tôt. A trois ans, il manipule tablette et smartphone sans contrôle parental. Des experts en TIC expliquent que «le net favorise la dépendance aux NTIC, mais l’accès des fonctionnalités d’un ordinateur sur un téléphone ou sur une tablette a permis aux jeunes d’être toujours connectés». «Les jeunes ne peuvent plus se passer de ces appareils.
Leur comportement face à leur indisponibilité les rend impatients voire nerveux», précise-t-on. «Certains téléphones ont un Débit d’absorption spécifique élevé (DAS). Le DAS représente un indice sur les ondes émises par l’appareil», prévient-on. Lors d’une conversation téléphonique, le portable émet des ondes et les enfants sont très sensibles à ces émissions. Le pire c’est qu’ils «gardent leur téléphone à proximité d’eux pendant leur sommeil».
Prévention et sensibilisation
Face à cette forte consommation technologique, les enfants s’exposent à de futurs problèmes de santé. Selon les médecins, la diminution des facultés visuelles, auditives et de poids, sont les premiers impacts de la surexposition aux TIC. «Ils sont totalement déconnectés de la réalité et rencontrent des troubles du sommeil», précise-t-on.
D’autres problèmes sont détectés comme «la fatigue et la nonchalance». C’est à partir de là que le problème de l’isolement se fait sentir. Les jeunes se renferment sur eux et croient ne pas être compris. Ils vivent dans ce fameux monde virtuel. Sociologues, psychologues, médecins et experts en NTIC sont unanimes.
«Des actions préventives doivent être mises en place pour sensibiliser les parents à contrôler l’utilisation d’internet et de ces nouveaux outils par leurs enfants». Prendre en charge les parents pour les aider à surveiller leurs enfants devient une nécessité. Ces derniers, doivent trouver assez de temps à leur consacrer.
L’école à également un rôle à jouer, à savoir, «des leçons dans les écoles pour enseigner aux enfants comment utiliser internet». Jusqu’à quand verra-t-on nos enfants se transformer, malgré eux, en «autistes virtuels».
Le rapatriement d’Algériens, se trouvant en situation irrégulière à l’étranger, se fait en « bonne intelligence » et « parfaite coordination » avec beaucoup de pays, notamment la Belgique, en veillant à « la dignité des personnes », a indiqué mercredi à Alger, le Premier ministre, Abdemalek Sellal.
« En ce qui concerne la réadmission (des Algériens en situation irrégulière), nous faisons cela avec beaucoup de pays, en bonne intelligence et en parfaite coordination, sans difficulté. Pour nous, l’essentiel c’est de veiller à la
dignité des personnes », a déclaré M. Sellal, lors d’un point de presse, animé avec son homologue belge, Charles Miche, en visite de travail en Algérie.
M. Sellal a ajouté que « pour nous, c’est éminemment important, de veiller à la dignité des personnes », soulignant que pour « le reste, il se fera dans le cadre de la réglementation en vigueur ».
Le Premier ministre a souligné que « nous n’avons pas de difficulté (…) et il y a un travail qui se fait entre les services des polices des deux pays, chargés de travailler en bonne intelligence ».
« Nous avons des capacités techniques et des bases de données (…), on travaille en toute légalité, dans le strict respect des personnes, il ne devrait pas y avoir de difficultés ni de problèmes sur ce plan », a-t-il soutenu.
« Nous sommes intransigeants en matière de lutte antiterroriste et nous veillons à coordonner avec tous les pays, y compris la Belgique, pour qu’on s’entraide et je crois que les choses marchent très bien et continueront à bien
marcher dans le strict respect mutuel des réglementations et surtout des personnes », a-t-il ajouté.
M. Sellal a souligné qu’il y avait, partant des données des autorités belges, 35.000 algériens en situation régulière en Belgique, soutenant que « globalement, ils se comportent correctement ».
« Nous avons discuté et ça fait plusieurs années qu’on le fait. On fait beaucoup de chose mais peut être que ça ne se voit pas », a-t-il encore dit, soulignant qu’il y a une « entente parfaite » sur le respect réciproque dans le domaine de la circulation des personnes.
Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya d’Alger ont saisi mardi à Chéraga à l’ouest d’Alger une tonne et 630 kg de viande rouge avariée, a indiqué le Directeur du commerce de la wilaya d’Alger, Karim Guech.
La valeur de la quantité saisie s’élève à plus d’un (1) million de DA, a indiqué le même responsable à l’Agence de presse algérienne (APS).
Le propriétaire de l’établissement en question a été convoqué par les services concernés. « Toutes les procédures légales qui s’imposent à son encontre ont été prise », a précisé le même interlocuteur.
La pièce « Telt El Khali » du Théâtre régional d’El Eulma (Sétif) a été sélectionnée à la compétition au 9e Festival international du théâtre arabe prévu du 10 au 19 janvier 2017 à Oran, rapporte l’APS.
Ecrite par Mohamed Chouat et mise en scène par Tounès Ait Ali, « Telt El Khali » sera en lice aux côtes sept autres pièces en provenance de six pays arabes.
Produite en 2016, la pièce qui a raflé récemment 6 prix au 9e Festival international du théâtre en Jordanie dont celui de la meilleure oeuvre, meilleure interprétation féminine et de meilleur texte dramatique.
« El Khalta Sihria li Saada » (Egypte), « Qalâa » (Koweït), « Kharif » et « Tout sur mon père » du Maroc, « La révolution de Don Quichotte » (Tunise), « Ya reb » d’Irak ou encore « Le mariage sauvage » de Jordanie sont parmi les pièces en course pour décrocher le Prix Cheik Soltane Ben Mohamed El Kassimi, du nom du gouverneur de Sharjah (Emirats arabes unis).
Huit autres spectacles seront présentés hors compétition dont « Foundouq El Al calamine » du Théâtre régional de Skikda et mise en scène par Ahmed El Aggoune, « El Guerrab oua el salhine », une pièce écrite par le dramaturge Ould Abderrahmane Kaki et mise en scène par Nabil Ben Sekka.
Organisé par l’Instance arabe du théâtre en collaboration avec l’Office national de la culture et de l’information (Onci) le 9e Festival international du théâtre est dédiée à la mémoire de Azeddine Medjoubi, comédien et metteur en scène de théâtre assassiné par les terroristes en 1995.
Invité à l’émission de la Chaîne 1 « Dayf Al Sabah » (L’invité du matin), Tahar Allache, PDG de la Société de gestion des services infrastructures et aéroportuaires (SGSIA), a annoncé que la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger sera livrée entre avril et juin 2018.
Il faudra, par ailleurs, effectuer des tests pendant 3 mois, avant la mise en service de de cette nouvelle structure, a souligné Tahar Allache.
La nouvelle aérogare de l’aéroport d’Alger, dont les travaux de construction avaient été entamés fin 2014, a nécessité un investissement de 80 milliards de dinars, au lieu de 74 milliards. Un coût justifié par la dépréciation du dinar, selon Tahar Allache.
Il ajoute que la construction de la nouvelle aérogare est financée grâce à un crédit bancaire contracté par la SGSIA et non pas par le Trésor public.
Une fois mise en service, la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger assurera le transport de 10 millions de passagers/an, soit presque l’équivalent de la capacité de l’aérogare actuellement en exploitation qui assure quelque 12 millions de passagers/an. Elle disposera également d’un parking prévu pour 4.500 véhicules.
Le militant politique Rachid Nekkaz a été « expulsé » ce jeudi 8 décembre 2016 de l’Algérie, a-t-il affirmé dans une vidéo partagée sur sa page Facebook, accusant le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia.
Le militant racontait dans sa vidéo son « kidnapping » dans une autoroute et son acheminement vers l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger. « Je suis à obligé de prendre un vol pour Paris (France). Ils m’ont expulsé de mon pays et m’ont dit que je dois rentrer en France. C’est grave ! », a-t-il déclaré, sans préciser l’identité des « ravisseurs ».
Rachid Nekkaz a néanmoins accusé dans sa vidéo et sur sa page Facebook Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, affirmant « qu’il ne les pardonnera pas ».
Elle a marqué en lettre d’or son nom dans l’histoire du judo algérien en gagnant beaucoup de titres et trophées. Elle a toujours représenté de la meilleure des manières la discipline que se soit dans le gotha arabe, africain et mondial. C’était une grande championne de judo.
Elle avait du caractère et forte une personnalité, et était réputée pour sa ténacité, son esprit combatif à toute épreuve et sa volonté d’aller de l’avant, d’ailleurs qui l’ont conduit vers le succès.
À la fin à sa carrière, elle n’a pas perdu de temps et a décidé de mettre sa riche expérience dans le judo au service des nouvelles générations ; d’où sa reconversion au noble métier d’entraîneur pour continuer à servir le judo national et passer le flambeau aux jeunes judokates. Soraya Haddad, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est toujours sur le terrain.
En tant que coach, elle réussit aussi de bonnes choses depuis sa reconversion. Elle n’a rien perdu de sa hargne, ni de sa volonté pour mener à bien sa nouvelle mission. Ainsi, en tant que coach de l’équipe nationale junior filles, elle s’est classée 3e au championnat d’Afrique en Tunisie en 2014, totalisant 4 médailles d’or, 2 argent et 3 bronze.
Au printemps de la même année, elle réussit avec cette même équipe nationale junior a décroché la première place au championnat arabe empochant 3 médailles d’or, 1 d’argent et 2 de bronze. Elle a été élue meilleur coach de la compétition.
Par ailleurs, Soraya Haddad est entraîneur des cadets, juniors et seniors filles et garçons du club de sa région natale JS El-Kseur (wilaya de Béjaia), de 2011 à ce jour ; ce qui est déjà en soi grandiose.
Une femme qui entraine trois catégories en même temps, de surcroit garçons et filles. Il faut un sacré culot pour le faire et Soraya Haddad demeure toujours une sportive dévouée, faisant son nouveau métier avec passion. Elle exerce dans le club qui l’a vu naitre, où elle est parvenue à faire toutes ses classes et auquel elle voue une fidélité remarquable.
La JSEK dispose cette année de pas moins de 447 athlètes. À El-Kseur, la discipline du judo est bien encrée et fait même partie entière de la culture locale. Soit un pôle important où il est des plus intéressants d’investir dans la dynamique locale jeune. Soraya Haddad y contribue d’une manière admirable. Depuis qu’elle a pris en main l’équipe dans les trois catégories filles et garçons, la moisson qu’elle a réalisé est des plus positives.
Notre championne de judo réussit de belles choses avec son club. Grâce à son travail de qualité, les judokas de la JS El-Kseur ont gagné 5 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 12 médailles de bronze pour le club, sur le plan national, en plus d’une médaille d’or et deux médailles de bronze sur le plan international.
Avec Soraya Haddad, ses qualités de judokate d’envergure et sa riche expérience des tatamis, la JSEK avance. À rappeler qu’elle est membre du Comité olympique algérien et membre de la Ligue de Béjaià, nommée en 2015 alors que se déroulaient les championnats du monde de judo au Kazakhstan, symbole du judo mondial pour le continent africain, lors d’une cérémonie «Hall of Fame» organisée par la fédération internationale de judo.
Une juste reconnaissance et une récompense pour cette sportive émérite pour qui les spécialistes de la discipline ne tarissent pas d’éloges. D’athlète de haut niveau, reconvertie au métier d’entraineur, Soraya Haddad veut contribuer afin que la flamme du judo algérien ne s’éteigne jamais, en transmettant tout ce qu’elle a appris durant sa riche carrière qui lui a permis de s’illustrer sur la scène nationale et internationale, aux amoureux de la discipline, à El-Kseur, comme elle l’a fait aussi lorsqu’elle était à la tête de l’EN junior filles.
Dédié exceptionnellement aux traditions et aux démonstrations des différentes facettes de la vie, le premier salon du patrimoine culturel immatériel a été ouvert hier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, au milieu d’un décor purement traditionnel, de matériaux ancestraux et d’habits adaptés au contexte, d’adhérents d’associations culturelles qui ont replongé l’assistance dans une ambiance qui remonte à des centaines d’années.
Le coup d’envoi officiel de ce salon, placé sous le thème « entre ressourcement et valorisation » a été donné par le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou, Azeddine Tibourtine, en présence de la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, l’anthropologue et écrivain, Youcef Necib, à qui a été rendu un vibrant hommage par les organisateurs du salon, et les participants à cette manifestation dédiée au patrimoine culturel immatériel dont regorge la région de Tizi-Ouzou.
Le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou a assuré que le patrimoine culturel, aussi bien matériel qu’immatériel, est bien pris en charge par la direction de la culture de Tizi-Ouzou et le mouvement associatif activant sur le terrain de la préservation et la valorisation du patrimoine ancestral ,jalousement conservé de générations en générations.
Dans son allocution pour l’ouverture, la directrice locale de la culture a indiqué que ce salon, qui réunit des chercheurs, des propriétaires d’œuvres culturelles immatérielles, des associations culturelles, des personnes qui œuvrent continuellement à la sauvegarde et à la préservation de notre patrimoine culturel (artisans d’arts, fabricants, créateurs, associations, écoles, institutionnels, artistes, acteurs de la culture) a pour objectif d’informer, de faire découvrir et rencontrer des maitres d’œuvres dans plusieurs métiers traditionnels et différents savoir-faire.
Ce salon qui s’étalera sur trois jours est une occasion de partage et de ressourcement, où seront abordés des sujets importants relatifs à la thématique choisie, a-t-elle ajouté, en mettant en exergue les travaux importants effectués par l’anthropologue Youcef Necib dans le domaine du patrimoine national amazigh.
«L’auteur participe à la sauvegarde d’une mémoire ancestrale qui raconte l’histoire d’une culture plusieurs fois millénaire » a-t-elle relevé. « C’est un moment de partage et de valorisation d’un héritage culturel qui nous renvoie à nos racines », a pour sa part déclaré l’anthropologue honoré à l’issue d’une cérémonie de reconstitution de scènes de la vie traditionnelle dans une maison kabyle, à savoir la préparation du couscous, les préparatifs du départ aux champs, les rituels organisés à la naissance d’un enfant, le tissage, la poterie et les arts culinaires ancestraux…
Des chercheurs, des universitaires, des propriétaires d’œuvres culturelles immatérielles, des associations culturelles comme Issis Idurar, Iselqam N talaght d’Ath Khir, l’association des filles, veuves et ayant droit de chouhadas, ainsi que le Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques et la bibliothèque principale de lecture publique prennent part à ce rendez-vous dédié au patrimoine immatériel.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi, dirige la délégation algérienne aux travaux du 4e Forum Afrique-Corée du Sud, qui se tient à Addis-Abeba, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Ce Forum, qui intervient dix ans après son lancement à Séoul en 2006, est organisé pour la première fois en Afrique, dénotant ainsi de «l’attachement de l’Union africaine à rehausser les relations de coopération qui la lient avec le reste du monde, au rang de véritables partenariats, mutuellement bénéfiques», souligne la même source.
La session ministérielle ouverte hier a été précédée, la veille, par une réunion des hauts fonctionnaires qui a été sanctionnée par la finalisation du «projet de la Déclaration d’Addis-Abeba et de son plan d’action sur la période de 2017-2021», précise la même source.
Lors de son intervention à ce forum, M. Rabehi a indiqué que «l’Afrique, qui a fait le choix irréversible du développement durable, compte mettre à profit non seulement ses potentialités et ses ressources propres, mais également les opportunités que lui offrent les cadres de partenariat tissés avec des ensembles régionaux, et certains pays dont la République de Corée».
Il a soutenu que «la valeur ajoutée incontestable du partenaire coréen réside potentiellement en sa capacité à orienter, de manière effective et proactive, ses axes de coopération avec l’Afrique, vers les programmes phares et les priorités décidées par l’Afrique elle-même, dans le cadre de son Agenda de développement à l’horizon 2063».
Il a relevé, à cet égard, qu’«il s’agit précisément de mutualiser les efforts en vue d’accélérer le processus d’intégration africaine, notamment par des projets structurants à dimension régionale et continentale, à l’instar des trois projets de la route transsaharienne, du gazoduc Alger-Lagos et de la liaison fibre optique entre l’Algérie et le Nigeria».
«À cela s’ajoute le transfert de technologies et de savoir-faire, ainsi que la transformation industrielle des économies africaines, pour lui permettre de s’insérer durablement dans la chaîne de production mondiale», a-t-il poursuivi.
M. Rabehi a souligné qu’«il n’est plus admis de réduire le rôle de l’Afrique à un simple réservoir de matières premières et un vaste marché de consommation», ajoutant que «l’Algérie, partant de ce constat révélateur, participe à ce 4e Forum dans l’objectif de contribuer à la consolidation du partenariat Afrique-Corée, avec l’ambition de l’adosser sur la réalité d’aujourd’hui et le rendre davantage fructueux, prometteur et mutuellement bénéfique».
Par ailleurs, en marge du forum, le SG du ministère des Affaires étrangères a abordé des questions d’ordre bilatéral, régional et international, avec les chefs des délégations participantes dont, en particulier, les ministres des Affaires étrangères de Corée, du Zimbabwe, d’Éthiopie, de Tanzanie, son homologue du Nigeria, ainsi que le représentant de l’Afrique du Sud. Le Forum Afrique-Corée sera clôturé avec l’adoption de la Déclaration d’Addis-Abeba et du Plan d’action 2017-2021.
Le Directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a mis en exergue, hier à Tunis, l’expérience «pionnière» de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, dont elle en est sortie victorieuse, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et plébiscitée par le peuple algérien.
«Mon pays, qui a une expérience pionnière en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, est parfaitement conscient que l’éradication totale des groupes terroristes n’est pas une entreprise facile», a déclaré M. Hamel, dans une allocution, lors du 40e congrès des chefs de police et de sécurité arabes.
Il a rappelé que «l’Algérie, qui a lutté seule contre le terrorisme avec toute la force et la détermination qui la caractérisent, a pu vaincre ce fléau et en sortir triomphante, grâce à l’approche multidimensionnelle qu’elle a adoptée et qui a été couronnée par la réconciliation nationale initiée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et plébiscitée par le peuple algérien tout entier».
«Combattre ces groupes relève de la responsabilité de toute la communauté internationale et de toutes les institutions de l’État», a indiqué M. Hamel, ajoutant que «l’Algérie a adopté, après une évaluation précise des dangers et défis induits par le fléau du terrorisme tant sur le plan national que régional, une stratégie de lutte globale, cohérente et coordonnée dans le respect des règles internationales en vigueur et des principes des droits de l’homme, dans le cadre de la démarche de la paix, de la sécurité et du développement».
La politique de réconciliation «a le mérite d’avoir mis fin à la tragédie nationale et rétabli la sécurité et la sérénité dans tout le pays, rendant possible la relance de programmes économiques et sociaux», a-t-il soutenu.
Le général major Hamel a affirmé, à ce propos, que l’Algérie «a mis son expérience, notamment le volet relatif à la réconciliation nationale, au service de la communauté internationale, pour soutenir les efforts internationaux et régionaux dans la lutte contre le terrorisme et la neutralisation de ses graves menaces sur la sécurité.
Lors des différents fora arabes, régionaux et internationaux, «l’Algérie n’a de cesse mis l’accent sur la nécessité d’une approche globale basée sur une lutte implacable contre les groupes terroristes, le tarissement de leurs sources de financement afin de se prémunir contre l’extrémisme religieux et ses dérives idéologiques».
Réitérant «la disponibilité constante de l’Algérie à contribuer avec les pays frères à toute initiative visant à lutter et à éradiquer ce fléau et à garantir et renforcer la sécurité et la stabilité dans notre espace arabe», M. Hamel a affirmé que l’Algérie «ne ménagera aucun effort à même de permettre d’atteindre cet objectif».
Par ailleurs, le Directeur général de la Sûreté nationale s’est dit convaincu que la réunion de Tunis constituera un nouveau jalon dans l’action sécuritaire arabe commune, pour relever tous les défis et instaurer un climat de sérénité et de stabilité dans la région, en concrétisation des aspirations de nos peuples.
Il a affirmé que cette conférence «intervient dans une conjoncture sensible pour certains pays arabes qui font face à de grands défis sécuritaires induisant de graves conséquences pour la plupart des pays de la région, notamment la recrudescence de l’extrémisme, du terrorisme et du crime organisé».
Précisant que ces «menaces et les moyens d’y faire face constituent l’un des axes de cette rencontre», M. Hamel a souligné «l’importance d’élargir la coopération, d’activer les mécanismes de coordination entre les services sécuritaires et de mettre en œuvre les stratégies adoptées par le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI)».
Il a souligné, dans ce cadre, qu’il «est désormais certain que les événements que connaît la région arabe sont liés à la situation complexe et difficile qui prévaut dans certaines régions du monde et certains pays voisins, et qui a favorisé l’apparition d’organisations et de groupes armés et à la prolifération des armes».
Crime transnational et tic
Cette situation «a fait que la plupart des pays sont aujourd’hui directement ou indirectement menacés par les différentes formes du crime transnational qui prend de l’ampleur et qui exploite les nouvelles technologies notamment les TIC», a-t-il affirmé. Il a indiqué, à ce propos, que le «terrorisme prend de l’ampleur dans la région arabe et en Afrique», estimant que les groupes terroristes ont un lien avec les réseaux du crime organisé».
Ces réseaux «ont réussi, grâce à ces actes ignobles, à amasser de grandes sommes d’argent qui leur permettent de commettre des attentats criminels contre certains de nos pays», a-t-il poursuivi, rappelant les «dernières attaques ayant ciblé des policiers dans certains pays arabes et les attentats à l’explosif perpétrés dans d’autres régions».
Le général major Hamel a souligné «la nécessité d’une coordination soutenue pour faire face à ces actes criminels et protéger les frontières communes des pays voisins par la mise au point de plans sécuritaires judicieux et l’intensification de l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime organisé». «De nombreuses réalisations ont été accomplies au fil des années, grâce à nos rencontres sur la lutte contre ce phénomène.
Cependant, les défis sécuritaires demeurent nombreux et exigent une coopération élargie et des mesures opérationnelles pour déjouer les plans des commanditaires de ces crimes et éradiquer notamment celles dormantes», a-t-il rappelé.
La réalisation de cet objectif passe par des «actions anticipatives qui priveront ces groupes de toute forme de soutien matériel et technique», ajoute le DGSN. M. Hamel a indiqué que pour mener «une lutte efficace», les gouvernements «doivent développer leurs capacités en matière de lutte contre ces fléaux, notamment à travers la formation.
La police doit bénéficier d’une formation de qualité et doit être dotée des moyens nécessaires pour accomplir au mieux sa mission, dans le cadre de la loi et le respect des droits de l’homme». Il a en outre souligné la nécessité «d’associer à cet effort, la société civile, les citoyens et les différent secteurs, à l’instar des Affaires religieuses, de l’Éducation, de la Jeunesse, ainsi que les médias».
«Les opérations de dissuasion sont insuffisantes, les causes idéologiques du terrorisme doivent impérativement être traitées», a ajouté M. Hamel qui a rappelé que les événements qu’a connus la région récemment «ont démontré la dangerosité du terrorisme appuyé par des discours extrémistes ciblant les jeunes».
La lutte contre la criminalité nécessite également «l’adoption d’une approche commune et d’une action collective basée sur la coordination et le renforcement de la coopération avec les différents organismes concernés, à l’instar d’Interpol et le Mécanisme africain de coopération policière (Afripol) créé récemment, et dont le siège se trouve à Alger». M. Hamel s’est dit convaincu que «la coordination et la coopération entre le secrétariat général du CMAI et Afripol donneront un nouveau souffle à la lutte contre la criminalité».
Il s’agit, poursuit M.Hamel, «de mettre en œuvre les mécanismes arabes de lutte contre le crime organisé et toutes les stratégies arabes, internationales et régionales mises en place dans ce domaine». La révision et l’activation des conventions sécuritaires arabes permettront d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération arabe en matière de lutte contre le crime transnational», conclut M. Hamel.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) s’est dit satisfait d’une contribution du gouvernement italien, à hauteur de 500.000 euros, destinée aux réfugiés sahraouis, a indiqué, hier, un communiqué de presse de l’agence humanitaire.
«La contribution italienne sera utilisée pour l’activité des repas scolaires du PAM qui offre des collations à 40.500 élèves des écoles primaires et maternelles, composées d’un verre de lait et de biscuits à haute teneur énergique», précise l’agence humanitaire, expliquant que «l’objectif de cette activité est de maintenir les taux d’inscription et de garder les enfants sahraouis en milieu scolaire».
«En raison de contraintes de financement sévères depuis 2015, la collation en milieu de matinée a été réduite au seul verre de lait cette année. Nous sommes heureux de pouvoir inclure les biscuits à haute teneur énergique, grâce à la contribution italienne et donc rétablir une collation complète en milieu scolaire pour les élèves sahraouis», a souligné Romain Sirois, représentant du PAM en Algérie, cité dans le communiqué.
La contribution italienne servira également à acheter des produits nutritifs spécialisés pour prévenir la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, en ciblant 13.200 enfants âgés de 6 à 59 mois, dans le cadre de l’activité nutritionnelle du PAM qui lutte contre la malnutrition et l’anémie dans les camps, selon le texte. «La composante nutrition a également été durement touchée par les contraintes de financement en 2016. La contribution italienne permet l’achat de produits spécialisés pour les jeunes enfants qui n’ont pas été disponibles tout au long de 2016», a ajouté M. Sirois.
«La malnutrition affecte un enfant sur quatre dans les camps de réfugiés sahraouis. Les derniers chiffres démontrent un taux de malnutrition aiguë globale de 8% chez les enfants de moins de cinq ans. La malnutrition chronique présente des risques graves pour la santé des enfants et peut être mortelle.
Elle ralentit le développement intellectuel, réduit la productivité et perpétue la pauvreté parmi les communautés affectées», explique le communiqué. Le PAM a «remercié le gouvernement italien d’avoir soutenu ses opérations de lutte contre la faim dans le monde, et en particulier son engagement envers la population sahraouie réfugiée».
«Le PAM soutient les réfugiés sahraouis depuis 1986. Dans les camps des réfugiés sahraouis, la distribution de vivres s’ajoute au programme de prévention et de traitement de la malnutrition et le programme de repas scolaires, ce dernier visant à encourager la scolarisation des enfants réfugiés», note l’agence onusienne. «Toute l’assistance du PAM en Algérie est offerte en partenariat avec des organisation non-gouvernementales nationales et internationales qui s’assurent que l’aide parvienne jusqu’aux destinataires», note l’agence humanitaire qui aide quelque 80 millions de personnes dans environs 80 pays.
L’évolution de l’opposition parlementaire est passée par quatre étapes.
L’opposition parlementaire dans la Constitution algérienne et les systèmes comparés ont fait l’objet hier d’une journée d’étude organisée par le ministère des Relations avec le Parlement au siège du Centre familial de Ben Aknoun -Alger. Devant des membres du gouvernement, des parlementaires et de nombreux enseignants et étudiants, les conférenciers sont revenus en détail sur l’évolution de l’opposition parlementaire dans la Constitution algérienne depuis l’indépendance.
La comparaison des lois consacrant l’opposition parlementaire en Algérie avec celles existantes dans d’autres pays était aussi à l’ordre du jour. Présentant une communication sous le thème «L’opposition parlementaire: lecture dans la Constitution algérienne», le professeur Messaoud Chihoub, a souligné qu’ elle est passée par quatre étapes, la non-reconnaissance allant de 1962 à 1988, période du parti unique, la reconnaissance timide correspondant à la révision de la Constitution de 1989 introduisant le pluralisme politique, celle de la reconnaissance intervenant avec la révision de la Constitution en 1996, et enfin l’étape de la consolidation ou la reconnaissance explicite qui correspond à la dernière Constitution adoptée en 2016.
«Car elle consacre des droits spécifiques à l’opposition sans en exiger des devoirs spécifiques». «La France n’a pu arriver à cette étape qu’en 2008», a-t-il conclu. Lui succédant, le professeur Bouzid Lazhari a choisi «l’étude comparative de l’opposition parlementaire dans le régime parlementaire- cas de la Grande-Bretagne».
Elle a dépassé l’étape du contrôle de l’Etat et de la proposition des lois pour celle de jouer le rôle du gouvernement de l’ombre. L’autre point «est qu’elle dispose d’un budget conséquent qui lui permet de recevoir les délégations étrangères, d’émettre son avis sur la politique étrangère du gouvernement, d’organiser des séminaires, etc»
Pour lui, la différence est grande «car le système du gouvernement en Grande-Bretagne est parlementaire, tandis qu’en Algérie, il est semi-présidentiel», plus proche de celui des Etats-Unis. La comparaison entre ces deux systèmes a fait l’objet de la communication du professeur Amar Abbès. «L’opposition parlementaire, bien qu’elle soit effective dans ce pays», tient à souligner le conférencier, «ne jouit pas d’un grand rôle dans la mesure où c’est le président qui tranche dans plusieurs questions».
«Les questions importantes dans ce pays sont tranchées par le Congrès et dans certains cas par la Cour suprême». Le point qui diffère dans le fonctionnement de l’opposition de l’Algérie, «est que les opposants ne sont pas déterminés et connus d’avance». «Les parlementaires sont libres dans leur vote.
La ligne des partis politiques dont ils sont issus importe peu». Soulignons que le coup d’envoi de cette journée a été donné par la ministre, chargée des Relations avec le Parlement, Mme Ghania Eddalia, La tenue de cette journée «s’inscrit dans le cadre des réformes globales initiées par le président de la République», a-t-elle souligné dans son allocution d’ouverture.
Le militant politique Rachid Nekkaz a été « expulsé » ce jeudi 8 décembre 2016 de l’Algérie, a-t-il affirmé dans une vidéo partagée sur sa page Facebook, accusant le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia.
Le militant racontait dans sa vidéo son « kidnapping » dans une autoroute et son acheminement vers l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger. « Je suis à obligé de prendre un vol pour Paris (France). Ils m’ont expulsé de mon pays et m’ont dit que je dois rentrer en France. C’est grave ! », a-t-il déclaré, sans préciser l’identité des « ravisseurs ».
Rachid Nekkaz a néanmoins accusé dans sa vidéo et sur sa page Facebook Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, affirmant « qu’il ne les pardonnera pas ».
Le pays qui a opposé une farouche et héroïque résistance aux groupes armés islamistes durant la décennie noire est à nouveau en proie à des tentatives de déstabilisation plus sournoises.
Le loup n’a pas renoncé à investir la bergerie. Il est même à ses portes. La vigilance est plus que jamais de mise. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a alerté à plusieurs reprises l’opinion publique.
«L’Algérie fait face actuellement à une invasion sectaire étrangère à sa culture, mettant en danger son référent religieux, à l’effet de la déstabiliser et la diviser sur une base rituelle», avait déclaré, le 8 octobre dernier, Mohamed Aïssa sur les ondes de la Chaîne 3. L’islam ciment et socle sur lequel s’est construite la société algérienne sans exclure ni rejeter les autres religions monothéistes qu’elle a accueillies en son sein et avec lesquelles elle a cohabité en toute intelligence durant des siècles est menacée par des mouvements sectaires.
Le pays qui a opposé une farouche et héroïque résistance aux groupes armés islamistes durant la décennie noire est à nouveau en proie à des tentatives de déstabilisation plus sournoises. Si pendant les années 1990 l’ennemi était identifié à travers son projet de société moyenâgeux quand bien même n’avançait-il pas à visage totalement découvert, il n’empêche qu’il a fini les deux genoux à terre sous les coups de boutoir des services de sécurité et de l’Armée nationale populaire qui n’a eu de cesse de le traquer dans ses derniers retranchements jusqu’au jour d’aujourd’hui pour l’éradiquer.
Cette fois-ci le danger a muté. Il est multiple. Ceux qui n’ont pas renoncé à prendre la citadelle ont investi les canaux de communication les plus pointus.
Leur stratégie s’affine et offre une réponse même éphémère à tous les frustrés de la planète. Paraboles, Internet, lieux de prières, Daesh…Les couches de la population les plus vulnérables, les plus réceptives aux discours et aux promesses rédempteurs sont appâtées puis harponnées par des groupes actionnés par des puissances étrangères dont le seul objectif est de mettre en place des régimes qui leur obéiront au doigt et à l’oeil.
Pour mieux jouir de leurs ressources, de leurs richesses naturelles. Ce qui s’est passé en Irak, en Libye qui est en proie au chaos ou en Syrie en dit long sur leurs visées expansionnistes. Un sillon tracé par ces mouvements sectaires qui ne sèment que mort et désolation partout où ils ont pris racines. Partout où ils ont mis les pieds.
L’Algérie, ilôt de stabilité au Maghreb, reste l’unique pays à avoir été épargné par la vague verte. Les islamistes sont au pouvoir au Maroc, en Tunisie ils demeurent à ses portes, la Libye est beaucoup plus en proie au chaos qu’ à la partition…
Les événements cycliques qu’a traversés la région du M’zab sont symptomatiques de ce que risque l’Algérie. La manipulation de la religion est manifeste. Le ministre des Affaires religieuses l’a dénoncée. «Au lieu de dire que les enfants d’Algérie sont entrés dans un affrontement violent à Ghardaïa, comme il en arrive aussi dans des quartiers de la capitale ou entre certains arouchs à l’est, à l’ouest et au sud, on dit qu’il y a un affrontement entre malékites et ibadites», avait fait remarquer Mohamed Aïssa.
Une brèche dans laquelle se sont empressés de s’engouffrer les radicaux islamistes qui n’ont certainement pas renoncé à leur projet de société qui consiste à faire plonger l’Algérie dans les ténèbres. «Il y a des gens à Ghardaïa qui sont des salafistes radicaux qui poussent à une guerre confessionnelle et qui cherchent à créer la fitna entre les populations de la région», avait prévenu M.Aïssa. L’Algérie a beau se prémunir, mais le virus inoculé dans les années 1990 peut déclencher à tout moment l’épidémie…