En effet, les Mehri qui ont visité la zone industrielle de Bordjia dans la commune d’El Haciane en compagnie du waliM. Temmar, ont choisi la wilaya de Mostaganem pour implanter leur usine de voitures BMW. Selon Djamel Mehri, le Groupe est en train de finaliser les études qui vont accompagner le dossier qui va être déposé au ministère de l’industrie au cours du 1er trimestre 2017.
‘’Nous sommes actuellement à la phase de présélection pour adopter les capacités, les spécifications et le modèle à produire ici à Mostaganem’’, nous a déclaré M. Djamel Mehri. Ce dernier a ajouté que le montage financier de l’investissement sera bouclé par un partenariat algéro-émirati-allemand entre le Groupe Mehri, un Groupe d’Abou Dhabi et le constructeur allemand BMW.
Répondant à une question sur la capacité de production de la prochaine unité, M. Mehri nous a affirmé que seulement 20% de la production sont destinés au marché national, tandis que les 80% restants seront dirigés vers l’exportation et notamment vers le marché africain. Après leur rencontre avec le wali de Mostaganem, M. Djillali Mehri et son fils se sont dits impressionnés par l’efficacité du wali Temmar qui a su les convaincre d’investir à Mostaganem.
C’est pour cette raison, dira M. Djamel Mehri, qu’ils ont opté pour la wilaya de Mostaganem pour leur prochain investissement. Dans ce contexte, on apprend que le wali de Mostaganem a rassuré ses hôtes, qui étaient accompagnés de leur Directeur des relations extérieures, M. Abdelmalek Khaled, que au moins 10 hectares seront réservés dans la zone industrielle de Bordjia pour la concrétisation de l’usine de fabrication.
Quant à l’entrée en production – si tout va normalement – le premier véhicule BMW sortira de l’usine de Bordjia au cours du premier semestre 2018. M. Djillali Mehri a tenu, à sa sortie du bureau de M. Temmar Abdelwahid, à remercier le wali de l’accueil qui lui a été réservé, exprimant au passage son intérêt de ‘’contribuer au développement de cette wilaya magnifique’’, a-t-il dit. Par ailleurs, il est à signaler que le Groupe Mehri a obtenu en concession un terrain à Mostaganem pour la construction d’un hôtel ‘’Ibis’’ dont les travaux de réalisation seront lancés début 2017.
Nourredine Bouderba, spécialiste du monde du travail et ancien membre du conseil d’administration de la Cnas, s’est distingué durant ces dernières semaines par une analyse sur le déficit de la Caisse nationale des retraites aux antipodes des arguments avancés par le gouvernement pour justifier la réforme qu’il veut faire passer. A chaud, il réagit, ici, au mouvement de l’Intersyndicale et donne son avis sur certains points du dossier.
Reporters : La grève de trois jours de l’Intersyndicale contre la réforme du régime des retraites a pris fin hier. Quelle appréciation faites-vous ?Si on prend, par exemple, les syndicats enseignants, ces derniers ont toujours revendiqué le départ à la retraite après 25 ans de service. Pour l’intérêt de l’Intersyndicale, ils ont mis de côté cette revendication pour jouer collectif.
L’Intersyndicale a donné rendez-vous à ses troupes pour un rassemblement dimanche prochain devant l’APN. Quelle lecture avez-vous de cette décision ?
L’enjeu est que l’Intersyndicale ne dérape pas sur le terrain par la recherche de l’affrontement. Il lui faut maintenir la pression par le dialogue et les deux parties, syndicats et gouvernement, doivent faire des efforts et se parler. Dans l’état actuel du pays, qui connaît une crise économique, politique et sociale, c’est ce qu’il y a à souhaiter.
L’exacerbation du bras de fer entre l’Intersyndicale et le gouvernement pourrait mener au pourrissement, ce qu’il faut éviter quand on sait aussi quels sont les dangers auxquels le pays est exposé.
Qui du gouvernement et des syndicats doit faire un geste ?
Le gouvernement doit aujourd’hui aller vers le dialogue et dans les plus brefs délais. Cette grève, c’est aussi la preuve du déficit de communication de la part du gouvernement. Si on examine le projet du code du travail à venir, un des amendements proposés insiste sur le désir du gouvernement «d’approfondir le dialogue social ». Or, comme on peut le constater, il n’en est rien.
En cas de passage de la réforme voulue par le gouvernement, que se passera-t-il ?
Les premières victimes seront ceux qui ont commencé le travail jeunes. Avec cette réforme ils auront cotisé en tout 44 ans, mais sans prise en compte de ces dix ans supplémentaires lors de leur départ à la retraite.
Des études internationales prouvent que les ouvriers ont une espérance de vie de 7 ans de moins que les cadres supérieurs qui, eux, commencent à cotiser à partir de 26-28 ans, alors que les ouvriers le font à l’âge de 16-18 ans. Ce que je veux dire par là, c’est que les ouvriers vont cotiser dix ans de plus, pour perdre 7 ans d’expérience de vie et donc 7 ans de droits de retraite. On va aller vers le modèle français qui depuis 2012 ne prend plus en compte ces dix ans.
Les deuxièmes victimes seront les travailleurs qui exercent des professions pénibles et sans carrière pleine, puisque cette catégorie n’aura plus la force de travailler au bout d’un certain temps. On va en faire de vieux chômeurs en difficulté.
Depuis quelques jours, on parle d’une liste des métiers pénibles. Quel est votre commentaire là-dessus ?
Je pense qu’il est impossible dans l’état des lieux actuels de parler d’une liste des métiers pénibles. Pour décréter qu’un métier est pénible, il faut avant tout un axe référentiel des critères de tous les secteurs d’activité, qui va permettre d’évaluer la durée et la fréquence d’exposition à la pénibilité.
C’est-à-dire la charge de travail, l’environnement du travail et le risque émotionnel. Je pense qu’un tel référentiel doit se baser sur la médecine du travail. Or, la médecine du travail en Algérie n’est plus tellement présente. Il n’y a aucune statistique sur les risques liés au travail non plus.
Il faut un système d’enregistrement qui permettra d’avoir un taux d’exposition en termes de jours et de nuits. Hors ce contexte, cette liste sera un piège et va encore créer la discorde dans les rangs des travailleurs.
Le mot d’ordre de grève, auquel a appelé pendant trois jours l’Intersyndicale, a pris fin hier.
Les chiffres qu’elle a rendu publics font état d’un taux de suivi de 64% chez les fonctionnaires des communes, 22% pour les personnels de l’enseignement supérieur, 17 % pour les enseignants et fonctionnaires de la formation professionnelle, 12% pour les commerçants, 55% pour les personnels de la santé, 64,80% pour tous les corps du secteur de l’éducation nationale, 60,43% pour les praticiens de la santé publique, 55 % pour la formation professionnelle et 10% pour les personnels de l’électricité et du gaz.Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, qui a proposé le texte de réforme du régime des retraites, contre lequel l’Intersyndicale s’est mobilisée, n’avait pas encore réagi ni donné des chiffres officiels, hier en fin d’après-midi, sur le mouvement de protestation. L’impression générale qui s’en est, cependant, dégagée est que par rapport à la précédente grève des 24 et 25 octobre dernier la mobilisation s’est quelque peu tassée, en particulier le 21 novembre dernier, premier jour du débrayage de trois jours,
Quid de l’avenir du mouvement ?
D’après un communiqué qu’elle a rendu public, l’Intersyndicale affirme mettre le cap sur le « rassemblement national » qu’elle compte organiser dimanche prochain devant le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) à Alger. Ce sera le point d’orgue des différentes manifestations qui ont commencé depuis octobre dernier et qui ont été marquées, tantôt par des arrêts de travail dans les établissements et services concernés par le mouvement, tantôt par des sit-in comme celui organisé hier à Boumerdès, où des centaines de travailleurs et de délégués syndicaux ont répondu à l’appel en tenant un rassemblement régional devant le siège de la wilaya, a-t-on appris d’une source locale.
Plus nombreux, les manifestants venus de toutes les wilayas du centre ont scandé pendant près de deux heures des slogans hostiles au projet de réforme des retraites. Ils ont également déploré « l’attitude du gouvernement excluant les syndicats autonomes de toutes les réunions et rencontres traitant la vie socioprofessionnelle des travailleurs algériens ». « L’ambiance était au rendez-vous. De même pour l’organisation», témoigne le président de l’Association de jeunes Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Abdelwahab Fersaoui. « Le nombre de participants a dépassé le millier.
C’est important », a-t-il assuré. Avant de faire savoir que durant la prise de parole, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’être présents et de mobiliser le maximum de manifestants lors du rassemblement prévu devant l’APN à Alger. Vers midi, le rassemblement s’est dispersé dans le calme. Aucun incident n’a été signalé. Les services de sécurité présents sur les lieux se sont contentés d’observer le sit-in de loin », a relevé notre correspondant sur place.
Plus grande mobilisation au dernier jour de grève
A Sétif, la même ambiance a été signalée. Selon le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie, Idir Achour, la mobilisation a été au rendez-vous. « Nous sommes plus de mille travailleurs à avoir pris part au rassemblement régional.
Nous avons réussi à mobiliser la classe ouvrière autour de notre plateforme de revendications », a ajouté ce syndicaliste enseignant. « Cette mobilisation témoigne, encore une fois, de la justesse de nos revendications », a-t-il ajouté.
Avant de relever avec satisfaction « la participation d’un délégué du Syndicat national autonome des postiers au rassemblement ». « Nous avons été honoré par la présence du Syndicat national autonome des postiers », a-t-il affirmé, en considérant que c’est là un « signe d’encouragement et de mobilisation ».
Les participants au rassemblement à Sétif ont dénoncé également l’adoption du projet de loi de finances pour l’année 2017. « Tous les participants à l’action d’aujourd’hui (hier) étaient scandalisés par l’attitude des députés qui ont approuvé une loi qui fragilise davantage le pouvoir d’achat de la quasi-totalité des Algériens », a déclaré Idir Achour.
Ce dernier a affirmé, par ailleurs, que le sit-in régional sud tenu à Laghouat a été marqué par une « mobilisation remarquable dépassant toutes les attentes». « Près de deux mille personnes ont participé au rassemblement de Laghouat.
C’est encourageant pour nous», a-t-il dit sur la base des rapports qui sont parvenus à l’Intersyndicale. Dans un communiqué, cette dernière a affirmé que l’adhésion au mouvement de rejet du projet de réforme du régime des retraites a été plus importante que les deux premiers jours.
Face à la baisse du pouvoir d’achat, les Algériens sont de plus en plus nombreux à opter pour la facilité de paiement pour l’acquisition de certains produits, dont des appareils électroménagers, mais la tendance actuelle pour les petites bourses c’est la omra par « facilité ».
Depuis le 21 novembre dernier, et encore cette année, de nombreux fonctionnaires et retraités ont pu concrétiser leur rêve pour se rendre sur la terre sainte et cela grâce à des offres alléchantes destinées aux bourses modestes.
Désormais, il est possible d’aller à la Mecque à crédit grâce à de nombreuses agences de voyages qui proposent cette option. Parmi elles, l’agence Thoraya Travel, à Alger, mais aussi au niveau d’autres wilayas, à l’instar de Médéa et Bordj Bou Arréridj. « Nous avons été les premiers à lancer la formule du hadj et la omra par facilité de paiement et sans intérêt. Cela a beaucoup intéressé les fonctionnaires, surtout les enseignants qui partent même en famille durant les vacances scolaires », nous a déclaré une représentante de l’agence.
Pour la méthode du paiement à crédit, le client verse la moitié du prix de la omra, quant au reste c’est l’agence qui se chargera de faire des ponctions directement sur son compte CCP et cela grâce à une convention signée entre l’agence de voyage et Algérie Poste. « Le paiement à crédit se fait sur une durée de dix mois sans intérêts », a affirmé notre interlocutrice. Elle nous confie également que cette option connaît un franc succès auprès des petits budgets.
« Certains de nos clients nous ont même suggéré de nouvelles formules de omra. La dernière en date, à l’occasion des vacances scolaires afin que les «hadjis puissent visiter la Mecque avec leurs enfants. Nous tentons aussi de proposer des prix à la portée des citoyens aux revenus modestes et nous présentons des offres pour la omra à partir de 115 000 DA ».
De son côté, le responsable de l’agence Touba Tours a opté pour un autre mode de crédit et cela afin de garantir le paiement de la totalité de la somme de la part du client. «Chez nous, le client se doit d’abord de payer la moitié de la somme globale. Pour le reste, il est tenu de nous présenter six chèques libellés.
C’est une sorte de garantie pour notre agence », a-t-il déclaré. S’agissant du succès de la formule omra à crédit auprès des clients de son agence, le responsable nous a avoué que les Algériens redoutent toujours de s’engager dans un crédit en raison du taux d’intérêt présentés par certains, mais les personnes aux revenus modestes recourent au paiement par facilité.
« Les personnes aisées payent généralement cash et évitent les crédits même sans intérêts », affirme Ayache Salim, directeur de Touba Tours. Du point de vue religieux, et depuis l’apparition de cette formule de hadj et de omra par facilité, en 2012, les Algériens se sont montrés réticents quant au côté hallal de la chose, mais de nombreux imams ont émis des fatwas qui autorisent les musulmans à avoir recours à ce mode de paiement, à condition que le crédit soit sans intérêt.
Cependant, plusieurs personnes que nous avons rencontrées avouent ne pas faire entièrement confiance aux agences de voyage, que ce soit en matière de qualité de la prestation ou encore le côté hallal de la transaction. «Sachant que la plupart des agences de voyage ne cherchent qu’à réaliser le maximum de bénéfices, j’ai des doutes sur le crédit sans intérêt », nous confie Leïla.
Aussi, il faut noter que le hadj ou la omra à crédit coûtent plus cher que le voyage vers la terre sainte payé cash. Seul avantage, c’est le paiement par tranche. De plus en plus courante, cette méthode de paiement, qui a beaucoup fait parler d’elle à son lancement, permet à des milliers d’Algériens d’effectuer le pèlerinage malgré la crise.
L’arrivée de la carte grise électronique et du permis biométrique à points va faire disparaître plusieurs documents jusque-là obligatoires pour chaque véhicule immatriculé en Algérie.
En effet, le procès-verbal du contrôle technique, la carte d’assurance et la vignette seront remplacés par des informations électroniques intégrées dans la puce mise en place dans les documents biométriques et qui entreront en vigueur dès le début de l’année 2017.Il a expliqué la portée des changements engendrés par l’introduction de cette mesure en indiquant que «chaque véhicule aura un numéro d’identification. Cette mesure est comparable à l’introduction du numéro d’identification nationale sur les passeports et les cartes d’identité biométriques. Les codes d’identification des wilayas disparaîtront graduellement».
Tout en affirmant que cette numérisation et ce mode de gestion permettront de «régler» un certain nombre de problèmes et «d’atténuer» la violence routière. «Pour lutter efficacement contre ce fléau qui endeuille chaque jour des familles algériennes, une adaptation de l’arsenal juridique permettant à l’Algérie d’être au diapason de ce qui se fait ailleurs dans le monde est nécessaire», a soutenu le ministre. Le projet en question a pour objectif également d’assurer une nouvelle prestation publique, développée et de qualité, aux citoyens, loin de toutes complications bureaucratiques.
Par ailleurs, Noureddine Bedoui a abordé également le projet de réalisation de plaques d’immatriculation électroniques en cours de finalisation et qui permettra d’avoir une « base de données informatisée qui sera exploitée dans la mise en place de notre système de coercition notamment en ce qui a trait aux contraventions pour excès de vitesse ».
Une bonne nouvelle et un nouveau pas en direction de l’informatisation des services et du gouvernement. Inutile de dire que l’année 2017 promet beaucoup de changements, reste à savoir si cela s’accompagnera d’une amélioration des services fournis.
La ceinture de sécurité, une obligation pour tous
La Gendarmerie nationale vient de faire une proposition, qui sera bientôt débattue à l’APN. l s’agit de rendre obligatoire le port de la ceinture de sécurité à l’arrière des véhicules sous peine de payer une amende allant jusqu’à 7 000 DA Pour le moment, l’obligation du port de la ceinture de sécurité n’est afférente qu’aux passagers à l’avant.
Mais si le Parlement adopte cette nouvelle mesure, les passagers assis à l’arrière seront tenus de boucler leur ceinture de sécurité dans les voitures qui en sont équipées. Par ailleurs, le non-port de la ceinture de sécurité pour les passagers à l’avant est considéré comme une infraction routière de 4e classe, ce qui induira au retrait de 6 points sur le permis de conduire de l’automobiliste en plus d’une amende de 5 000 DA, pouvant aller jusqu’à 7 000 DA en cas de non-paiement.
La wilaya de Annaba, particulièrement le chef-lieu a bénéficié d’un programme spécial visant la protection de la ville contre les risques d’inondations qui, à chaque fois touchent les quartiers bas situés au-dessous du niveau de la mer.
Les cités Oued D’heb, Oued Forcha, Sidi Brahim, Auzas, Che Guevara, 11 Décembre et 8 Mai 45 souvent envahies par les eaux pluviales en hiver ont été prises en charge par ledit programme et seront désormais à l’abri. Ainsi pas moins de 120 470 mètres linéaires de conduites d’évacuation ont été assainies depuis le début de l’année.
Certaines jugées sous dimensionnées du fait de la construction de nouvelles cités raccordées à l’ancien réseau d’évacuation des eaux usées ont été remplacées par des conduites de diamètres adaptés. Le curage des avaloirs dans toutes les localités de la wilaya, entre autres, El Hadjar, El Bouni, Berrahal a été effectué par les agents des communes qui ont été mobilisés pour cette opération.Ainsi 16156 points ont été pris en charge, un curage qui a donné lieu au nettoyage de ces avaloirs et à l’installation de nouvelles grilles, les anciennes n’étant plus opérationnelles.
Les cours d’eau de Oued Forcha ainsi que le canal de ceinture traversant de part en part la ville ont été ciblés par cette opération de curage qui a duré plus de 2 mois au cours desquels des tonnes de déchets solides ont été enlevées. Des déchets jetés par les riverains qui se débarrassent de tout dans ces cours d’eau censés protéger la ville.
La ligne ferroviare El-Mohgoun-Arzew sur plus de trois km entrera en service «prochainement», a-t-on appris mercredi du président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Arzew, à l’est d’Oran.
« Les travaux sont pratiquement terminés et il ne reste que l’installation d’équipements et l’achèvement de travaux d’aménagements extérieurs au niveau de la gare ferroviaire d’Arzew », a indiqué à l’APS Mokhtar Ayachi, soulignant que la mise en service de cette ligne permettra de régler un grand problème de transport entre les villes d’Arzew et d’Oran.
Les travaux de la ligne ferroviaire El Mohgoun-Arzew, longue de 3,6 km, ont démarré en 2012. Le projet s’inscrit dans la continuité de la ligne Oran-El Mohgoun, mise en service en mars 2011 et longue de 36 km.
La réalisation de la ligne Oran-El Mohgoun avait connu un retard de 24 ans, dû particulièrement aux points de passage non surveillés, à des contraintes techniques, en plus de la question d’expropriation de familles se trouvant sur le tracé, a indiqué la même source, ajoutant que cette ligne s’étendra, plus tard, vers la wilaya de Mostaganem.
Les habitants de la ville de Ténès, au nord de la wilaya de Chlef, se sont réveillés sous le choc, avant-hier,
suite à la découverte du corps sans vie d’un sexagénaire, dans la commune côtière de Maïnis.
Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour le transfert du corps de la victime à la morgue de l’EPH Youcef-Zighoud de Ténès.
Par ailleurs, les services de sécurité compétents ont ouvert une enquête. Selon des sources locales, la victime souffrait de troubles mentaux et avait quitté le domicile familial depuis quatre jours avant d’être retrouvée sans vie.
Les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de haï Ben Souna, dans la banlieue ouest de la ville de Chlef, ont mis un terme, il y a deux jours, à l’activité criminelle d’un réseau national, spécialisé dans la contrebande et le trafic de drogue, composé de neuf personnes âgées entre 25 ans et 45 ans.
L’opération d’arrestation a été soldée par la saisie de 21,250 kg de résine de cannabis ainsi qu’une somme d’argent estimée à 8 millions de centimes, considérée comme revenus de ce trafic. De plus, deux véhicules ont été saisis et mis en fourrière, ils servaient les malfaiteurs dans leurs déplacements dans les wilayas de l’Ouest.
L’exploitation d’informations sûres parvenues à la brigade, faisant état d’une quantité importante de kif traité chez un dealer qui s’apprêtait à l’écouler dans la région nord-ouest de la ville de Chlef, la BMPJ a arrêté le suspect en flagrant délit en possession de 12,5 kilogrammes de cannabis.
Les investigations menées par les mêmes services ainsi que l’extension de la compétence territoriale vers d’autres wilayas les ont conduits à la saisie de 6, 25 kg dans une wilaya de l’Ouest, puis 2 kg de cannabis prêts à être écoulés dans la résidence de l’un des suspects.
D’autres tablettes de kif traité pesant 250 g ont été également saisies chez la troisième personne. Les enquêtes ont permis l’arrestation de six autres personnes dans différentes wilayas de l’Ouest. Après l’achèvement des procédures d’enquête et les procédures pénales faites par les policiers, les présumés dealers ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Chlef, puis le juge d’instruction qui les a placés en détention provisoire en attendant leur jugement pour association de malfaiteurs et trafic de drogues.
Le célèbre neurochirurgien, Alim Louis Benabid, auteur des travaux ayant permis la mise au point de la technique de stimulation cérébrale profonde (SCP) destinée à traiter la maladie de Parkinson, est fébrilement attendu le samedi 26 novembre à Bordj Bou Arreridj où il donnera une conférence dans la salle de conférences de l’hôtel Benhamadi.
Le médecin est l’invité de l’Association des anciens élèves des lycées Malika Gaïd et Mohamed Kerouani de Sétif (lui-même ayant fréquenté ce lycée) qui se disent fiers d’accueillir, dans sa ville natale, une sommité en neurochirurgie et neurosciences qui va parler devant un parterre de médecins de sa spécialité : le traitement de la maladie de Parkinson.
Le président de l’association Gasmi Toufik se dit enchanté d’avoir réussi à obtenir sa venue en Algérie primo parce qu’il fait partie de ces cadres sortis du lycée Mokrani (ex-Albertini), mais aussi étant donné sa célébrité et malgré un planning de travail très chargé tout en précisant qu’il n’a pas hésité du tout à répondre à l’invitation.
Les axes de recherches actuels du professeur Benabid portent sur la biologie moléculaire des tumeurs cérébrales et la neurophysiologie de la maladie de Parkinson, des thèmes qu’il développera au cours de conférences-débats avec les compétences locales. Cette technique consiste en l’implantation de minuscules électrodes liées à un stimulateur sous la peau du patient éveillé.
Une fréquence autour de 100 hertz de cet espèce de pace maker permet de réduire considérablement les symptômes de la maladie de Parkinson, affirme un de ces confrères le Dr Ounnoughene qui précise qu’une dizaine de maladies peuvent être traitées par cette technique quand ces dernières échappent au traitement médical chimique comme l’épilepsie, l’algie vasculaire de la face, certaines dépressions et les TOC (troubles obsessionnels compulsifs).
Améliorer la vie de plus de 100 000 patients Le spécialiste en neuroscience, qui a été nommé en avril 2016 au prix de la Fondation Lasker pour ses recherches sur la maladie de Parkinson, a été récipiendaire de ce prestigieux prix considéré par la communauté scientifique internationale comme l’équivalent du Nobel suédois.
Il sera, donc, l’invité samedi, de l’Association des anciens élèves des lycées Malika-Gaïd et Mohamed-Kerouani de Sétif qui le recevront à Bordj Bou Arreridj pour une matinée scientifique au cours de laquelle il recevra un hommage à la hauteur de sa réputation et des bienfaits qu’ils apporte aux malades atteints de Parkinson.
Le professeur émérite, né dans la commune de Zemoura dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, a passé son enfance à Sétif où il a fait ses études secondaires au lycée Albertini, aujourd’hui Mohamed-Kerouani, puis poursuivi ses études médicales et sa carrière dans la ville française Grenoble.
Il a achevé ses études de médecine en France en 1970 avant d’obtenir un doctorat en sciences physiques en 1978 qui le mènera tout droit à la tête de l’unité «Neurosciences Précliniques de l’INSERM où il a officié depuis 2007 tout en étant, également, conseiller scientifique et membre de l’Académie des sciences, membre de l’université Joseph-Fourier et du conseil scientifique cyclotron de Lyon et de Caen.
Grâce à ses recherches et sa découverte de la SCP (stimulation cérébrale profonde), il est aujourd’hui possible de procéder à une intervention chirurgicale qui permet de réduire les troubles moteurs d’un malade atteint de Parkinson en implantant des électrodes pour stimuler le cortex cérébral en profondeur.
Les travaux des professeurs De Long et Benabid ont permis d’améliorer la vie de plus de 100 000 patients à travers le monde, explique, à ce propos, la Fondation Lasker qui lui a accordé le prestigieux prix.
Rendre hommage à cet éminent neurochirurgien n’est que justice rendue à cet enfant du pays très attaché à ses origines, qui a eu l’honneur, rappelons-le, au cours de sa brillante carrière d’intervenir sur des malades célèbres, à l’image du boxeur Mohamed Ali, Reagan, Mandela, Chirac, Giscard d’Estaing et plein d’autres personnalités politiques, sportives et artistiques
Au moins 67 personnes ont trouvé la mort ce jeudi, lors de l’effondrement d’une plateforme de chantier dans une centrale au charbon du centre de la Chine.
L’accident s’est produit vers 07 heures locales, dans une tour de refroidissement en construction de la centrale électrique de Fengcheng, dans la province du Jiangxi. Quelque 68 personnes étaient présentes lors de l’effondrement, selon un média officiel local.
Forte mobilisation des secoursChine nouvelle avait dans un premier temps évoqué 40 morts. Ce chiffre peut encore augmenter: plusieurs personnes sont toujours bloquées sous les décombres, d’après une agence de presse officielle. Selon un média officiel local, la catastrophe a également fait deux blessés et un disparu.
Au total, 32 camions de pompiers, 212 militaires, neuf chiens spécialisés dans la recherche et deux drones ont été déployés sur le lieu de l’accident, ont annoncé jeudi en fin de matinée les pompiers de la province.
Les victimes travaillaient sur le chantier d’agrandissement de la centrale, lequel avait été lancé en juillet 2015. Les accidents industriels sont fréquents en Chine, les réglementations en termes de sécurité y étant parfois ignorées et contrôlées de façon laxiste.
Avec une production de pétrole record et des caisses de l’Etat à la peine à l’approche de la présidentielle, la Russie a peu à perdre et beaucoup à gagner à participer à une limitation concertée de l’offre mondiale d’or noir.
Avant la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue le 30 novembre à Vienne, Moscou, qui n’est pas membre de ce cartel, pousse pour qu’un accord intervienne enfin après l’échec cuisant des pourparlers de Doha au printemps.
Figurant parmi les premiers producteurs dans le monde avec l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie a payé cher l’effondrement des prix avec deux ans de récession, aggravée par les sanctions occidentales liées à la crie ukrainienne.
Si l’Opep envisage de réduire les quotas de production de ses membres, la Russie propose, comme l’a rappelé dimanche le président Vladimir Poutine, un gel de la production à son niveau actuel: Pour nous, cela ne représente aucun effort.
Et pour cause: la production du pays n’a cessé d’augmenter ces derniers mois et dépasse désormais 11 millions de barils par jour, un niveau inédit depuis la chute de l’URSS.
Le potentiel pour une nouvelle hausse est limité, juge Emily Stromquist, experte du cabinet Eurasia Group. Un gel de l’offre demande donc peu voire pas du tout d’efforts de la part des compagnies pétrolières russes. Il n’y a pas photo pour un pays qui bénéficierait de manière considérable de tout accord, même vague, qui pourrait faire monter les prix de quelques dollars, explique-t-elle à l’AFP.
Le rebond relatif des cours depuis l’hiver l’a montré: le marché pétrolier se montre très sensible à toute démarche commune, même sans résultat concret, entre des pays exportateurs qui jusqu’alors se disputaient les parts de marché en produisant toujours plus.
Année électorale
Après avoir augmenté d’environ 50% depuis 2000 grâce à la remise en route de gisements datant de l’époque soviétique, l’offre russe a été soutenue ces dernières années par les nouvelles méthodes de forage à l’horizontale prolongeant la durée de vie de certains champs, notamment en Sibérie occidentale, et par le lancement de nouveaux projets décidés quand le baril coûtait plus cher.
La chute du rouble de fin 2014 compense en partie l’effet du plongeon des cours du pétrole, une fois le produit des ventes en dollars converti. Malgré les sanctions occidentales limitant certains transferts de technologie et freinant certains partenariats, les groupes russes ont ainsi conservé de confortables revenus et forent activement.
Depuis que la Russie et l’Arabie Saoudite ont commencé en février à discuter de plafonner leur production, ce facteur a encouragé les compagnies à forer et produire plus pour, en cas de gel, se trouver au moment de la signature à un niveau plus élevé, de manière à ne plomber ni les entreprises ni le budget de la Russie, estime Valéri Nesterov, analyste de la banque Sberbank CIB.
Les hydrocarbures représentaient la moitié des rentrées budgétaires pendant les années fastes. La chute des prix a forcé le gouvernement à se serrer la ceinture, a creusé le déficit à près de 4% du PIB cette année et ponctionné dangereusement les réserves accumulées quand le baril valait plus de 100 dollars.
Le budget 2017, actuellement débattu par les députés, prévoit de nouvelles coupes dans les dépenses, touchant l’éducation et même la défense. Il a été dénoncé comme antisocial par les communistes et critiqué par les milieux patronaux comme un boulet pour la reprise économique espérée l’année prochaine.
Le texte a été bâti sur la base d’un baril à 40 dollars et chaque dollar de plus représente 130 milliards de roubles de rentrées budgétaires (près de deux milliards d’euros au taux actuel), calcule Natalia Orlova, économiste de la banque russe Alfa.
Ces derniers jours, le baril évolue à près de 50 dollars sur le marché à Londres.
On peut imaginer (qu’une hausse des prix du pétrole) pousserait le gouvernement à dépenser plus pendant l’année électorale, estime-elle.
Le mandat de Vladimir Poutine s’achève au printemps 2018 et la pression s’annonce forte d’ici là pour épargner les retraités et fonctionnaires, catégories très affectées par la crise et auxquelles il avait promis une attention particulière à son retour en Kremlin en 2012.
En marge de la 14e édition du g (SITP), qui a ouvert ses portes mercredi au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, l’entreprise algérienne des travaux publics (Altro Skikda) a signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise indonésienne PT Wijaya Karya (Wika) pour la création d’une société mixte spécialisée dans la réalisation des infrastructures routières, indique l’APS.
Ce document a été paraphé par le P-Dg d’Altro Skikda, Boualem Akrouf et son homologue de Wika, Siddik Siregar, en présence de M.Talaï.
La nouvelle société algéro-indonésienne prendra en charge les projets routiers en Algérie mais aussi en Afrique en ciblant comme première étape les projets de la route Transsaharienne en dehors de l’Algérie, selon M. Akrouf.
Pour rappel, salon international des travaux publics, se tiendra jusqu’au 27 novembre prochain. Cette nouvelle édition est marqué par la participation de 400 exposants, dont 187 étrangers.
Sihhatech, une nouvelle plateforme de prise de rendez-vous médical vient s’ajouter à d’autres sites web du même genre lancés en Algérie. Prise de RDV en ligne chez un médecin ou un dentiste, ou la recherche de pharmacies d’officines et leur localisation, sont les services proposés par cette plateforme.
Le site Sihhatech.com a été cofondé en janvier 2016 par Abdessabour Benzegane, jeune ingénieur en électronique et automatique industrielle issu de Boumerdès. Le projet est passé d’une simple idée de site à celle d’une véritable entreprise. Il s’agit de l’agence de communication « Algerian Fondation of Innovation and Développement » (SARL AFIND) lancée en mars 2016 avec un capital social de 100.000 dinars. L’entreprise familiale compte déjà cinq salariés dont le fondateur.
En quelques mois, Sihhatech s’est constituée une importante base d’informations sur les praticiens (médecins de plusieurs spécialités, pharmaciens, et dentistes) collectées auprès des différentes directions de santé de wilayas. La base de données est organisée par wilayas et par spécialité médicale. Elle comprend aussi bien le nom et l’adresse du cabinet ou de la pharmacie d’officine, mais peut aussi indiquer l’emplacement sur une carte.
Pour ne pas compliquer la procédure aux patients, le créateur du site n’exige aucune inscription préalable pour pouvoir entamer les recherches et profiter des services proposés par Sihhatech. Sur la page d’accueil, le patient peut lancer une recherche d’un médecin de la spécialité voulue, selon la wilaya et/ou le nom du praticien.
Une fois la wilaya de résidence est désignée sur le formulaire qui s’affiche en page d’accueil, la recherche peut affinée par le choix de la commune. Sur la base de ces critères, une liste de médecins s’affiche. D’un simple clic sur un des noms proposés, la plateforme renvoie vers une page qui contient des détails comme l’adresse, le numéro de téléphone, les jours et heures d’ouverture du cabinet et sa géolocalisation sur une carte de Google.
C’est au moment de « prendre rendez-vous » en ligne, avec le médecin choisi, que le patient doit fournir son nom complet et son numéro de téléphone avant de préciser le jour et l’heure désirés pour le rendez-vous. L’agenda du médecin étant lié à la base de données de Sihhatech, les créneaux horaires déjà pris sont inaccessibles pour le client suivant. Une fois le rendez-vous pris en ligne, la plateforme Sihhatech envoie deux SMS de rappel au patient. Le premier est envoyé 24h avant le rendez-vous et le deuxième deux heures avant.
L’apport des compétitions
« La majorité des praticiens abonnés à notre plateforme sont de nouveaux médecins qui cherche de la visibilité », affirme Abdessabour. Si l’accès au site est gratuit pour les patients, il est payant pour les praticiens. Un abonnement mensuel est à 1200 DA. Le tarif passe à 1000 DA/mois dans le cas d’un abonnement semestriel, plus un mois gratuit. Avec un abonnement annuel, la mensualité passe à 833 DA plus un bonus de trois mois gratuits, ajoute notre interlocuteur.
Même avec l’existence de plusieurs plateformes de prise de rendez-vous médical en Algérie, le concept reste encore mal connu. Les débuts de Sihhatech étaient difficiles, selon Abdessabour. Mais après plusieurs mois, le site a atteint à 20.000 visiteurs. Sur les 15.000 praticiens que contient la base de données, 175 sont abonnés. Ils sont de trois wilayas : Alger, Boumerdès et Tizi-Ouzou.
Le nombre de RDV pris en ligne est de 110. Un score « encore modeste », avoue Abdessabour Benzegane. Si l’objectif est d’atteindre les 48 wilayas, AFIND n’active que dans les trois citées précédemment. « Cela est dû au manque de moyens financiers vu que la seule ressource de financement de la startup provient des abonnements des médecins », explique-t-il.
C’est ce qui explique que pour les médecins des autres wilayas dont les coordonnées s’affichent sur le site, il n’est pas encore possible de prendre RDV en ligne, mais de contacter directement par téléphone.
La participation de Abdessabour Benzegane à des compétitions de startups lui a permis de financer ses idées. C’est en 2014 qu’il a présenté pour la première fois son idée lors de la compétition d’entreprenariat tStart.
Les deux millions de dinars gagnés lors de cette compétition lui ont permis de développer son projet et d’élargir son équipe.
En plus du financement, les compétitions permettent aussi de nouer des relations professionnelles. Parlant de sa récente expérience lors de la compétition Seedstar, où il a été classé parmi les 10 finalistes, le jeune ingénieur souligne qu’il s’agit d’une « excellente opportunité pour faire du networking ».
« Ces expériences m’ont aidé à s’ouvrir sur le monde. Nous sommes des ingénieurs et c’est grâce à ces compétions qu’on apprend à concevoir et mener un business moderne ».
La mise en ligne des e-mails piratés sur le site Wikileaks était un « effort conscient d’un Etat-nation » pour interférer avec les élections présidentielles américaines, selon le chef de la National Security Agency (NSA).
L’entité du renseignement numérique américain vient donc de frapper un grand coup. Son patron, Michael S. Rogers confirme, au Wall Street Journal, le piratage des serveurs des messages électroniques du Comité National Démocratique. Pour lui, un tel acte vise à créer, via Wikileaks, une interférence entre les élections présidentielles US et le contenu des messages piratés.
C’est une véritable mise en garde contre le hacking massifié qui menace l’avenir de la relation entre la politique et le numérique. « Il ne fait aucun doute que ce n’est pas quelque chose qui a été faite d’une façon décontractée ou par hasard. Le choix de la cible n’était pas arbitraire. C’est un effort conscient d’un Etat-nation pour tenter d’atteindre un but précis » affirme Rogers. Ces déclarations visent à alerter les instances internationales que les messages électroniques d’un parti politique ou d’une permanence électorale peuvent être une cible facile pour les hackers.
La publication des contenus dérobés aura un impact majeur sur tout processus politique dans lequel s’est engagée la victime du piratage. L’exemple américain a bien montré qu’un site web comme Wikileaks peut aider une puissance étrangère non identifiée et facilement « télédéformer » les résultats des élections. Il est difficile de dire dans quelle mesure Wikileaks et les pirates informatiques ont contribué à l’élection de Donald Trump.
Toutefois, la mise en ligne d’un contenu confidentiel pourrait être considérée comme le début d’une tendance inquiétante. En effet, si les gouvernements de différents pays apprennent que le duo « hacking/web » peut jouer réellement un rôle important dans l’issue finale d’une élection ou tout autre processus politique, nous allons assister à une véritable massification de vols de documents et de données numériques.
Les déclarations du directeur de la NSA montrent ainsi que la relation entre la politique et l’univers numérique risque de subir la crise de plein fouet et fera appel à une nouvelle gouvernance technologique des processus politiques. Voilà une équation difficile à résoudre sans faire appel à la promotion du chiffrement des données. Le cryptage est l’unique démarche qui fera éviter à un pays de perdre le contrôle sur ses processus politiques.
Les abonnés de Djezzy ont sans doute constaté des perturbations sur le réseau de l’opérateur. Des coupures de communications, des difficultés à joindre d’autres abonnés Djezzy, des appels qui n’aboutissent pas, ou des baissent de débit Internet de la 3G.
Selon Meriem Belkadi, Technology Performance Management Director chez Djezzy, ces perturbations enregistrées par les cadres techniques de l’opérateur et signalées par de nombreux abonnés, « sont dues à la modernisation que nous sommes entrain de mettre en place » pour « donner un réseau plus robuste et plus flexible ».
« Il y a eu, en effet, quelques perturbations qui ont affecté notre réseau ces derniers jours et nous avons été saisis par beaucoup de nos abonnés. En fait, les dérangements ne sont pas dus à un quelconque dysfonctionnement du réseau. Il s’agit d’une étape normale dans la modernisation des équipements sur laquelle nous sommes en train de travailler depuis déjà quelques années.
Adapter les équipements 2G (GSM, ndlr), poursuivre le déploiement de la 3G, qui sera achevé le 7 décembre prochain sur les 48 wilayas (il reste encore 7 wilayas à couvrir), et lancer la 4G dans de nouvelles wilayas à partir de cette semaine, toutes ces opérations sont réalisées en parallèle et ont pour unique objectif de continuer à offrir le meilleure service avec une haute qualité de réseau pour nos clients », affirme notre interlocutrice.
Meriem Belkadi assure que ces perturbations « sont momentanées ». Elle rappelle que l’opérateur a connu la même situation « au moment du lancement de la 3G ». « Car ce sont de nouveaux équipements et une nouvelle technologie que nous introduisons. Cela crée quelques désagréments qui sont pris en charge au fur et à mesure que nous poursuivons le déploiement de la 4G ». « Installer de nouveaux équipements, élargir le nombre de sites, ça crée ce genre de désagréments qui sont pris en charge dès qu’ils sont signalés par les abonnés au « Service Clientèle Particulier » (777) », ajoute-t-elle.
Selon notre interlocutrice, ces perturbations sont enregistrées dans les wilayas « où la 4G est en cours de déploiement » et dans celles qui vont être ouvertes à la 3G. « Ajoutez à cela les travaux de modernisation sur notre réseau 2G » avec l’installation de BTS nouvelles génération, dit-elle.
A la question de savoir comment interviennent les techniciens et ingénieurs de Djezzy pour régler les problèmes signalés, Meriem Belkadi, répond : « Ça dépend de la nature du problème. Certains sont gérables à distance (à partir d’une plateforme logicielle, ndlr), d’autres nécessitent un déplacement sur site ».
50% de couverture à Alger au lancement de la 4G
« En fait, explique la Directrice Technology Performance Management de Djezzy, le contrôle et les améliorations sur le réseau sont permanents ». « Nous savons à l’avance lorsqu’une BTS est saturée (de part la demande voix et/ou data enregistrée sur la station en question, ndlr), et nous procédons à des extensions au sein d’un même site ou au lancement de l’installation d’un nouveau site, lorsque cela s’avère nécessaire.
On fait l’extension dans deux cas : pour améliorer la qualité du réseau et lorsqu’il y a congestion (forte demande data, ndlr) », ajoute notre interlocutrice.
Meriem Belkadi, qui gère un « staff de 40 personnes dédié au contrôle de la qualité de service du réseau de Djezzy », explique que la modernisation en cours (passage à la 4G) « apportera une meilleurs expérience » de l’Internet mobile.
« Le processus avance à grands pas. Nous avons installé un plus grand nombre de sites de télécommunications comparativement à la concurrence, et ce afin de garantir une plus importante couverture de la population conformément aux engagements pris dans le cahier des charges de la licence 4G.
Le taux de couverture à Constantine, Djelfa et Sétif par exemple, dépasse les 20%. Nous nous sommes engagés à couvrir 20 wilayas avant la fin 2016 avec un taux de couverture de 20%. A Alger, que nous allons ouvrir à la 4G cette semaine (l’entretien à eu lieu dimanche dernier, ndlr), nous sommes déjà à plus de 50% de couverture, dans pratiquement toutes les communes de la capitale ».
Comment évolue la demande data de la 4G comparativement à la 3G ? « Elle évolue déjà très rapidement dans les trois wilayas où notre 4G est déjà commercialisée », affirme Meriem Belkadi.
L’adoption en 2015 d’une loi protégeant les femmes n’a pas changé beaucoup à la réalité de leur quotidien. cette année encore le nombre de femmes qui ont subi des violences resté très important. Et ce n’est que le nombre de violences déclarées car beaucoup d’entre elles continuent à subir la violence de leur proches dans le silence le plus totale.
Plus de 7.000 femmes ont été victimes de toutes formes de violence depuis le début de l’année 2016, a indiqué jeudi la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, rapporte l’Agence de presse algérienne.
Ce nombre ne traduit, cependant pas la réalité, car le nombre de femmes qui ne portent pas plainte ou qui ont peur de le faire auprès des services de sûreté doit être beaucoup plus important, précise l’oratrice qui intervenait à l’ouverture d’une conférence sur « la lutte contre la violence faite aux femmes », coïncidant avec la Journée internationale de lutte contre ce phénomène (25 novembre).
Mme Hafsi a précisé que « 7.400 femmes violentées » ont été recensées depuis le début 2016, affirmant que ce chiffre « ne traduit pas la réalité de la violence exercée contre les femmes en Algérie qui n’osent pas déposer plainte contre un membre de leurs familles ».
Elle a expliqué la violence exercée contre la femme, qu’elle soit instruite ou pas par la perte de certaines valeurs « morales » dans la société, ajoutant que « certaines femmes violentées continuent à souffrir en silence et ne portent pas plainte ».
Soulignant que beaucoup de femmes ignorent les lois mises en place pour la protéger, Mme Hafsi a exhorté les secrétaires de l’UNFA à se rapprocher des femmes, notamment violentées, pour les sensibiliser et les convaincre de déposer plainte et de ne pas la retirer.
Elle a lancé dans ce sens un appel aux autorités compétentes pour assurer des cadres appropriés pour protéger la femme violentée et ses enfants.
Les statistiques avancées par Mme Salima Deraria, chef de la brigade de protection des mineurs, font état de 1.371 plaintes à Alger-centre, dont 890 pour violence physique, 19 pour violence sexuelle et 14 pour harcèlement sexuel, déplorant 9 cas de décès.
La représentante de la Sûreté nationale a regretté pour sa part le recours de certaines victimes au retrait de leurs plaintes pour préserver leurs familles.
Programmé pour ce mercredi 23 novembre, le procès en appel de l’affaire Cnan n’a pas eu lieu. Il a été reporté au 7 décembre prochain. La décision de report a été prise par le président d’audience suite à la demande de la défense qui a jugé «important de faire appel à des témoins jusque-là jamais entendus par la justice».
Ce procès en appel, faut-il le rappeler, intervient un peu plus d’un mois après celui qui a eu lieu en première instance. En effet, le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed avait rendu son verdict dans ladite affaire en date du 21 octobre dernier en prononçant des peines de cinq ans de prison ferme à un an avec sursis contre les 21 mis en cause.
L’ex-P-dg du groupe Cnan a écopé de cinq ans de prison ferme, alors que son prédécesseur a été condamné à deux ans de prison.
Des acquittements ont été également prononcés par la même instance judiciaire, soit huit au total, alors que l’homme d’affaires égyptien, qui a conclu la transaction avec le groupe Cnan, après sa validation par le Conseil de participation de l’Etat (CPE), a été condamné à six ans de prison ferme par contumace.
Un mandat d’arrêt international a été également prononcé à son encontre par le juge en charge de l’affaire. Les peines prononcées par le président du tribunal correctionnel ont jeté l’émoi parmi l’assistance, notamment chez les concernés et leurs proches, comme elles ont soulevé des interrogations chez la défense.
Pour cette dernière, «durant tout le procès, aucune pièce prouvant la culpabilité des mis en cause n’a été versée par l’accusation, d’où notre étonnement de voir la justice prononcer un verdict de cette ampleur».
La majorité des inculpés, notamment ceux condamnés à des peines jugées très lourdes, ont décidé d’interjeter appel auprès de la cour. Ainsi, conformément au code de procédure pénale, l’affaire Cnan est appelée à être rejugée en appel au niveau de la cour d’Alger avant la fin de l’année en cours. Il est à rappeler que le procureur de la République avait requis à l’encontre des prévenus des peines de prison de huit à dix ans.
Mais contrairement au dernier procès, le procureur de la République ne s’est pas trop étalé dans son intervention, se limitant seulement à la demande des peines.
Notons que ce énième procès s’est tenu en l’absence des avocats de l’ex-P-dg du groupe Cnan. En effet, les avocats de l’ex-P-dg de la Cnan, qui se sont déconstitués au lendemain de la dernière audience, avaient dénoncé «la détention provisoire de leur client qui dure depuis quatre ans et demi»
Les trois wilayas Djelfa, Sétif et Constantine ont été les trois premières wilayas où Djezzy a décidé de lancer la 4G octobre dernier.
L’extension de cette offre s’est étendue hier à 13 autres wilayas à savoir : Alger, Aïn Defla, Bordj Bou-Arréridj, Bouira, Boumerdès, El Oued, Mostaganem, Oran, Skikda, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Blida et Batna. Selon le DG de Djezzy, Tom Gutjahr, «l’opérateur assure désormais la plus grande couverture comparativement à ses deux autres concurrents», a-t-il déclaré hier lors d’une conférence tenue à Alger pour célébrer cette nouvelle extension de la 4G.
Il a rajouté que «d’ici la fin de l’année en cours, nous allons assurer l’offre 4G dans 20 wilayas au total».
Par ailleurs, la 4G mobile ne suscite pas autant d’intérêt que la 4G fixe chez Djezzy. A en croire l’interlocuteur, ce constat s’appliquerait également au consommateur algérien. En effet, il a souligné que «l’algérien fait preuve d’un fort engouement face à la 4G fixe».
Ce mini-modem est non seulement pratique mais son plus grand atout, qui est d’ailleurs son argument de vente, est la mobilité. «On peut non seulement le transporter partout mais son haut débit permet également de partager sa connexion avec ses membres de la famille ou avec ses collaborateurs au bureau», a développé T. Gutjahr.
Toutefois, ce débit varie entre la ville et les zones rurales puisque la fréquence est plus importante dans les zones urbaines. Il a nuancé également à cet effet que «dans les wilayas où la 4G n’est pas encore disponible, le modem bascule automatiquement vers la 3G».
Cette offre 4G fixe de Djezzy va certainement se diversifier, selon son DG, en promettant de développer les fréquences et les bandes passantes de son réseau. En rajoutant que l’équipe Djezzy est plus que jamais motivée suite à la réalisation d’un taux de croissance de 60% pour ce qui est de son offre 3G depuis 2015.
Un mois presque jour pour jour après son accession à la tête du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès s’attaque à son second grand chantier : la situation organique au niveau de la base qui a considérablement ressenti l’impact des crises successives qui ont secoué le parti, ces dernières années.
Une situation rendue d’autant plus alambiquée par le nouveau découpage opéré par Ammar Saâdani et qui a porté le nombre des mouhafadahas à 118 au lieu des 48 «classiques».
A l’approche des élections, il est devenu nécessaire de mettre de l’ordre dans la maison FLN , surtout au niveau des mouhafadhas où la course aux candidatures fait déjà rage. D’où la décision du secrétaire général de consacrer plus d’une semaine pour recevoir l’ensemble des mouhafedhs : «Je vais recevoir six responsables des mouhafadhas par jour à partir de ce jeudi», nous déclarera-t-il en marge de la rencontre avec les femmes élues du parti au sein du Parlement, des Assemblées populaires de wilaya et de la commune de l’ensemble des wilaya du centre du pays, organisée, hier, à l’hôtel El-Aurassi, à Alger.
«Nous avons des échéances électorales importantes qui nous attendent en 2017. Nous avons ouvert les portes du parti à l’ensemble de nos frères militants qui étaient en dehors du parti ces dernières années. (…) Vous aussi, les femmes élues du parti, vous avez le droit de postuler à figurer sur les listes électorales et sachez que vous n’avez aucun tuteur pour cela», annoncera d’ailleurs Djamel Ould Abbès lors de la rencontre en question en direction des femmes élues et ce, en allusion à d’anciennes pratiques qui consistaient à se faire parrainer par un haut responsable du parti, parfois au prix fort, pour figurer sur des listes et en bonne position.
Il s’agit, bien sûr, de l’intrusion de l’argent en politique que Ould Abbès avait dénoncée début novembre dernier. «Votre seul tuteur, c’est le président du parti, président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Moi, votre secrétaire général, je suis là pour vous dire que vous avez ma garantie pour que la transparence soit totale, que vos droits soient entièrement préservés et que nul n’a le droit de promettre quoi que ce soit pour les prochaines élections.»
Ce message est, en fait, un autre avertissement à ceux qui avaient déjà entamé ce genre de «promesses».
Début novembre dernier, le nouveau patron du FLN avait même révélé être en possession de preuves accablantes et mettant en cause certains responsables au niveau du parti.