Le cabinet DEMBS ASSOCIATES organise deux formations :
Certificat en gestion de la paie (aspects juridiques et fiscaux)
Coût de la formation : 300.000 FCFA Hors taxe
Date : 19 Juin au 24 Juillet 2021, uniquement les samedis
Session de formation sur les innovations de la nouvelle loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au BURKINA FASO
Coût de la formation : 75 000 Hors taxe
Date : 09 Juillet 2021
Infoline : 62583163/76413959/ 25407635
Email : edwige.zongo@dembsassociates.net
NB : Les inscriptions sont ouvertes
L'Université de l'Unité Africaine (ex IAM) a sacrifié à la tradition, ce samedi 22 mai 2021, en célébrant la neuvième édition de la journée de l'intégration africaine. Cette journée qui a connu la participation des 19 communautés que compte l'Université, était placée sous le parrainage du ministre délégué en charge de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, représenté par son secrétaire général, Seydou Sinka.
Une fois de plus, les communautés aux sein de l'Université de l'Unité Africaine (ex-IAM) ont exprimé leur culture. Cela à l'occasion de la 9e édition de la journée de l'intégration. Une initiative qui depuis plusieurs années occupe désormais une place de choix dans les activités de cet institut supérieur. En effet, elle a pour objectif de promouvoir l'intégration africaine. Il s'agit de réunir pour une journée, des femmes et des hommes, de nationalités différentes, à travers l'organisation d'activités culturelles et gastronomiques.
Selon le directeur général de l'Université de l'Unité Africaine, Alioune Benga, la diversité culturelle est une immense richesse qui doit être valorisée pour relever le défi commun de la promotion et du développement du capital humain. Ainsi pour lui, la pandémie du Covid-19, qui a entraîné le report de l'édition 2020 de cette journée de l'intégration, se présente comme une opportunité supplémentaire de réfléchir à la façon dont l'Afrique accéléra sa transformation économique dans la droite ligne des objectifs du développement durable et des buts fixés dans l'agenda 2063 de l'Union africaine.
"L'Afrique doit renforcer son engagement en faveur d'un développement inclusif qui mettrait en avant la créativité, l'énergie, et les compétences des femmes et des jeunes", a-t-il déclaré tout en soulignant que la force de l'Université de l'Unité Africaine réside dans le brassage culturel qu'elle a réussi depuis plusieurs années. Dans la même lancée, pour le président du Conseil d'administration de l'Université de l'Unité Africaine, Hamed Moussa Diallo, cette journée est une manière de briser les barrières entre les jeunes des différentes communautés. Toute chose qui permettra d'atteindre l'Unité africaine tant prônée par les dirigeants politiques.
L'intégration pour un développement durable
Du côté du représentant du parrain, Seydou Sinka, secrétaire général du ministère délégué en charge de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, cette initiative qui permet la valorisation des cultures africaines et favorise l'intégration des peuples est à saluer. Dans la mesure où elle intervient à un moment où l'intégration est mise à rude épreuve sur le continent par les agissements et les actes parfois ignobles. Et pour lui, seule l'unité peut permettre aux pays africains d'atteindre le développement durable escompté. "C'est par l'intégration que nous allons valoriser la chaîne de solidarité au niveau national, sous-régional et international", souligne-t-il. Tout en invitant chaque peuple à jouer sa partition, il a réitéré la disponibilité du ministère à accompagner toutes actions allant dans le sens de l'intégration et du vivre-ensemble.
L'édition 2021 a réuni les 19 communautés que compte l'Université de l'Unité Africaine autour d'un défilé des communautés, l'exposition des cultures des différents pays, le concours d'art culinaire et des prestations des communautés. Selon la représentante des communautés, Assétou Jamia Dao, étudiante en transport-logistique, cette initiative est un tremplin pour eux, en tant que jeunes, de resserrer les liens de fraternité, d'amitié et de raffermir leur unité. Partant du fait que l'intégration doit se concrétiser, se constater dans les comportements et les actes de tous les jours, Assétou Jamia Dao a lancé un appel à l'endroit des étudiants pour la pratique de cette valeur au quotidien
Au total 15 pays ont participé au défilé à savoir, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Bénin, le Togo, le Tchad, le Sénégal, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, l'Espagne, les États-Unis, le Burkina Faso, le Niger, le Gabon. Après les différentes prestations, le Burkina Faso est classé 1er en défilé, suivi de la Côte d'Ivoire et du Niger. Au niveau de la danse, la Côte d'Ivoire vient en tête et est suivie du Burkina Faso et du Niger.
Judith SANOU
Lefaso.net
Six (06) membres de la même famille à Pella sont morts d'une intoxication alimentaire ce samedi 23 mai 2021 dans la matinée.
Cinq (05) autres membres de cette même famille ont été évacués à Ouagadougou y recevoir des soins.
Les résultats et analyses du laboratoire national de santé publique, devraient permettre de déterminer la cause de l'intoxication.
En attendant, les autorités locales ont invité les populations au calme et à la prudence.
Lefaso.net
Source : Les éditions Sidwaya
Le volcan de Nyiragongo, en République démocratique du Congo, est entré en éruption dans la nuit de samedi 22 au dimanche 23 mai 2021. La ville de Goma, située dans l'Est de la RDC, n'a pas été touchée.
Les laves se sont en effet arrêtées vers Buhene, en périphérie de Goma. Cependant, on déplore cinq personnes tuées selon le bilan provisoire établi par le général Constant Ndima, gouverneur militaire de la région. Ces décès sont survenus lors de l'évacuation de la ville. En effet, après une réunion de crise à Kinshasa, le gouvernement avait ordonné la ville de Goma d'évacuer.
"L'éruption a débuté sans prévenir samedi en début de soirée. Des lueurs rougeoyantes ont commencé à s'échapper du cratère et une odeur de soufre s'est répandue dans Goma, située sur le flanc sud du volcan, sur les rives du lac Kivu. Cette soudaine activité volcanique a aussitôt provoqué l'inquiétude des populations, familières des colères du volcan" explique le journal Le Monde. Ce dimanche matin, la situation semble calme et « des gens commencent à regagner doucement leur domicile », « mais la population a encore peur, elle est dans l'embarras car les autorités n'ont fait aucune communication ce matin ».
La situation a contraint le président congolais, Félix Tshisekedi, a écourté son séjour en Europe. Il a ainsi décidé de rentrer au pays ce dimanche afin de « superviser la coordination des secours aux populations des zones menacées ».
Selon le média français, "la précédente éruption majeure du Nyiragongo remonte au 17 janvier 2002. La lave avait recouvert la quasi-totalité de la partie est de Goma, y compris la moitié de la piste de l'aéroport puis elle s'était lentement écoulée vers la ville, qu'elle avait coupée en deux, pour se déverser dans le lac Kivu. Plus de 100 personnes avaient péri".
Lefaso.net
« Nul ne disparaît si son souvenir demeure ancré dans nos cœurs. »
31 Mai 2017 - 31 Mai 2020
Déjà quatre (04) ans que nous a quitté dans la paix du Tout Puissant, Valère Dieudonné SOME.
A l'occasion du 4ème anniversaire de son décès,
Les grandes familles : Nakièlè à Toléper, Foroteon, Diébougou, Ouagadougou et en France ;
Les grandes familles Yaméogo à Koupèla et Ouagadougou ;
Les familles alliées,
La veuve SOME née YAMEOGO Elyse à Ouagadougou, ses enfants Anthony, Yann, Marion ;
Renouvellent leur sincères remerciements aux parents, amis et connaissances pour le soutien qu'ils leur ont apporté lors de ce douloureux évènement. Que le Seigneur miséricordieux dans son infinie bonté vous rende vos bienfaits au centuple.
Ils vous invitent à vous unir à eux dans la prière pour le repos de son âme. Une messe sera dite selon le lundi 31 mai 2021 à la Paroisse St Albert le Grand de la Rotonde
UNION DE PRIERE
La 8e édition des Marley d'or, grand messe de la musique reggae au Burkina Faso, s'est tenue, ce samedi 22 mai 2021 à Ouagadougou, dans la cour du SIAO. Elle était placée sous le thème « Reggae, facteur d'intégration et de réconciliation ».
Cette édition a vu le sacre de Ismo Vitalo qui en plus du Marley d'or 2021 s'est adjugé le Marley du public. Il succède ainsi à Jah Kassa, vainqueur de l'édition 2020 des Marley d'or.
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Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a signé avec le gouvernement français (représenté par son ambassadeur au Burkina et le directeur de l'Agence française de développement), deux accords dont un portant financement du projet de développement économique local durable (PDéID) de Bobo-Dioulasso. L'acte de signature de convention a eu lieu le vendredi 21 mai 2021 à Ouagadougou.
D'un coût global estimé à 11, 81 milliards de FCFA (contribution de l'Agence française de développement avec 9, 84 milliards de FCFA et l'Union européenne avec 1, 97 milliard de FCFA), le projet a pour objectif de permettre à la commune de Bobo-Dioulasso (capitale économique), d'acquérir des moyens techniques et financiers pour dynamiser durablement l'économie locale, à partir des équipements marchands.
« Les investissements à réaliser permettront ainsi de stimuler les circuits économiques locaux, c'est-à-dire les filières d'approvisionnement du ressort territorial de la commune. Ils permettront également d'améliorer l'accès des populations de la commune à des équipements marchands de qualité, résilients face aux effets du changement climatique et adaptés aux besoins spécifiques des femmes », a justifié le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, représentant le gouvernement burkinabè.
La mise en œuvre du projet couvre la période 2021-2025 et comprend deux composantes : renforcement des capacités de la commune en matière de mobilisation des recettes fiscales et contribution à la réalisation d'une partie du programme d'investissements de la ville (permettant, à partir des gares routières et marchés, de stimuler les circuits économiques locaux et d'améliorer la résilience alimentaire face notamment aux effets du changement climatique).
« Le Burkina Faso est engagé, depuis 2018, dans le 3e cycle de sa décentralisation avec l'adoption de nouveaux référentiels que sont la vision perspective à l'horizon 2040, la politique nationale et la stratégie décennale de décentralisation. Ces référentiels placent les collectivités territoriales au cœur du développement économique local et consacrent à cet effet un axe stratégique pour ce volet », place le ministre Kaboré.
Deuxième ville, capitale économique du pays, Bobo-Dioulasso est particulièrement confrontée aux effets d'une forte croissance urbaine. Ce qui lui impose un besoin d'investir dans les infrastructures marchandes et de développer ses ressources financières, renforçant son organisation et sa gouvernance, notamment par une collecte plus efficace des recettes fiscales, justifie le donateur, représenté à la signature par le directeur de l'Agence française de développement (AFD), Gilles Chausse. Depuis 2017, suite aux sollicitations du conseil municipal conduit par le maire Bourahima Sanou, et en accord avec sa tutelle ministérielle, la ville de Bobo a été appuyée par des Fonds d'études mis à la disposition de l'AFD.
Accord sur le différé de dette entre la France et le Burkina
Les deux parties, gouvernement burkinabè et gouvernement français, ont, au cours de la cérémonie, signé un second accord sur le différé de dette entre la France et le Burkina. Le différé, qui porte sur un montant de 3 872 080 290, 82 francs CFA, s'inscrit dans le cadre de l'Initiative de suspension du service de dette (ISSD) lancée par les pays membres du G20 en 2020.
La mise en œuvre de cette initiative permettra au Burkina de dégager des marges budgétaires et de la trésorerie pour faire d'une part, face aux effets tant sociaux qu'économiques de la pandémie du COVID-19 et d'autre part, poursuivre la relance de son économie. Le montant fera l'objet d'un report sur une période d'amortissement de six ans, y compris un délai de grâce d'une année, explique l'ambassadeur de France au Burkina, Luc Halladé.
O.L
Lefaso.net
L'athlète burkinabè Koala Christiane Yasmine Marthe a établi un nouveau record national aux 100m Haies en 12''81.
C'était ce 22 mai 2021, aux Championnats Régionaux de Dakar.
Cette nouvelle performance constitue les minimas la qualifiant encore pour les J. O. de Tokyo 2021, en plus de l'heptathlon.
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Source : Moussavou Bila
Koudougou, cité du cavalier rouge, a abrité l'atelier national de bilan et de validation du rapport d'achèvement du Projet Petite Irrigation dans le Grand-Ouest (PIGO), fruit d'une coopération germano-burkinabè pour l'amélioration de la sécurité alimentaire des populations. L'atelier s'est tenu le vendredi 21 mai 2021.
Débuté en 2016, le Projet Petite Irrigation dans le Grand-Ouest marque officiellement la fin de ses activités. D'où l'atelier de ce vendredi 21 mai 2021 à Koudougou. Ce projet qui a reçu le soutien de la République fédérale d'Allemagne à travers la KFW a été mis en œuvre pour l'amélioration de la sécurité alimentaire des populations autour des bas-fonds aménagés et des petits périmètres irrigués, et l'augmentation des revenus des populations à travers la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles en vue de contribuer à réduire la pauvreté en milieu rural. L'exécution du PIGO a couvert les régions des Cascades (Comoé), des Hauts-Bassins ( Houet et Tuy ), du Sud-Ouest (loba, Bougouriba, Poni, Noumbiel ) et du Centre-Ouest (sissili ) durant ses cinq ans et demi, couvrant la période de 2016 au 30 juin 2021.
Lors de cet atelier bilan, il était question de partager les résultats atteints par le projet avec l'ensemble des parties prenantes, de recueillir les contributions pour améliorer le rapport, d'échanger avec les acteurs sur la stratégie d'appropriation et de durabilité des investissements du projet. Il était aussi question d'échanger sur les difficultés rencontrées et des propositions de solutions pour la mise en œuvre de la phase future du projet ou d'autres projets similaires dans la zone.
Au vu de la pertinence de l'ordre du jour, le représentant du secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation (MAAHM), Sylvain Kaboré, a invité les participants à s'investir pleinement et à donner le meilleur d'eux-mêmes pour dégager les éléments essentiels et déterminants dans la vie du projet.
Il n'a pas manqué également de faire le point des acquis de la mise en œuvre du projet : << La mise en œuvre du projet PIGO a permis d'atteindre des acquis très importants en termes d'aménagements hydro-agricoles, d'infrastructures de stockage et de transformation des produits agricoles et d'organisation des acteurs autour de la filière rizicole. On peut citer l'aménagement de 1675,76 hectares de bas-fonds et cinq hectares de jardins maraîchers, la construction de 23 magasins de stockage et 17 ouvrages de franchissement. En matière de renforcement des capacités, environ 21 748 producteurs/ productrices on bénéficié de formation >>. Ces réalisations ont permis, selon M. Kaboré, une augmentation de plus de 64 000 tonnes de riz supplémentaires par an dans la zone d'intervention du projet et d'accroître les revenus des ménages bénéficiaires de 20%.
La KFW, partenaires clé de ce projet, par la voix d'Emmanuel Sandaogo, chargé de programme à la KFW, se dit satisfaite des résultats fort appréciables obtenus et de la dynamique qui a été engagée depuis 2016 autour du Projet PIGO qui contribue véritablement à la stratégie nationale et à la politique nationale en matière d'irrigation et de sécurité alimentaire. La KFW affirme être toujours disposée à accompagner le gouvernement burkinabè dans ses efforts de développement.
"PIGO Plus" envisagé
Le projet Petite Irrigation dans le Grand-Ouest, financé à hauteur de 15 943 690 968 FCFA, ne compte pas s'arrêter là. Amidou Kaboré, chargé du projet PIGO, donne des détails de la phase future. "Le projet va fermer ses portes le 30 juin 2021. Ce qui est important, c'est d'assurer la continuité des activités pour que ce qui a été fait pendant ces cinq ans et demi puisse continuer à bénéficier aux producteurs bénéficiaires. Les discussion sont très avancées pour la continuation de ce projet à travers un projet dénommé "PIGO Plus" pour un montant qui sera le double du montant de projet PIGO", a-t-il indiqué.
Prince Omar
princeomar72@gmail.com
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Abdoulaye Mossé, premier vice-président de l'Assemblée nationale, a, au nom du président Alassane Bala Sakandé, présidé la cérémonie d'ouverture de la Foire des crevettes et du poisson de Koubri, localité située à une trentaine de kilomètres au sud de Ouagadougou. Face aux doléances des femmes qui demandent le désensablement des barrages de la localité, l'honorable Mossé a promis que quelque chose sera fait pour satisfaire leur requête.
C'est connu de tous les usagers de l'axe Ouagadougou-Pô que Koubri est la localité des crevettes et du poisson. Pour certains, une escale s'impose chaque fois qu'ils empruntent la route. Les crevettes et le poisson de Koubri sont devenus une attraction. Malheureusement, les femmes qui font de la commercialisation de ces produits halieutiques leur principale activité peinent, au fil des ans, à le faire parce que la matière première se fait de plus en plus rare.
Pour cette année, elles ont décidé de consacrer la dixième édition de la Foire des crevettes et du poisson, qui se tient du 21 au 23 mai 2021 sur la Place du marché de Koubri, à la problématique de l'ensablement des barrages de la localité. Pour être témoin de cela, elles ont choisi de faire appel au président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.
« Nous avons des difficultés à mener les activités qui nous permettent de nourrir nos familles, payer la scolarité et prendre soin de nous-mêmes à cause de l'ensablement des barrages. Les crevettes et le poisson deviennent difficiles à avoir, ce qui fait que les prix de nos produits connaissent une légère hausse », a indiqué Marie Nikiema, présidente de l'association Ri-Noogo des vendeuses de poisson et crevettes de Koubri.
En plus de cela, les femmes ont demandé au patron de l'activité, Bala Sakandé, un appui financier et matériel pour améliorer les conditions de conservation du poisson. « Nous voulons solliciter un appui pour mieux conserver nos produits parce qu'ils peuvent être sources de problèmes de santé s'ils ne sont pas bien conservés », a aussi plaidé la présidente de l'Association des vendeuses de poisson de Koubri.
« Les requêtes sont fondées »
Pour le ministre des Ressources animales et halieutiques, Modeste Yerbanga, la situation décrite par la présidente de l'association Ri-Noogo est bien réelle. Il a promis d'œuvrer avec son collègue de l'eau et de l'assainissement pour que des solutions puissent y être apportées. « Le Burkina Faso injecte annuellement près de 15 milliards de francs CFA dans l'importation du poisson parce que la production nationale est faible. Nous souhaitons qu'elles puissent soutenir la production nationale. Nous savons que sans eau il n'y a pas de poisson. Les barrages sont ensablés et nous allons travailler avec le ministère de l'Eau pour apporter un appui aux femmes de Koubri. La problématique d'ensablement des barrages est générale mais nous allons travailler avec le ministère de l'Eau afin d'évaluer les travaux qui doivent être faits pour désensabler ce barrage », a-t-il indiqué.
Les missi dominici du président de l'Assemblée nationale, puisque l'honorable Mossé était accompagné par deux autres députés, ont pris l'engagement de transmettre fidèlement les requêtes des vendeuses du poisson de Koubri à qui de droit. « Nous avons écouté successivement le chef du village, la présidente de l'association des femmes et le maire. Ils ont émis des doléances en ce sens qu'ils ont des barrages qui constituent les richesses de la commune mais l'ensablement les empêche de les exploiter pleinement.
A notre niveau, nous pouvons faire quelque chose. Il est vrai que nous ne sommes pas dans l'action gouvernementale mais tous les budgets passent devant nous. Nous pouvons suggérer et pourquoi ne pas dire ce qu'il faut dire au bon moment dans le contrôle de l'action gouvernementale.
Ils ont également émis d'autres vœux concernant leur organisation. Les produits peuvent être sources d'intoxication si c'est mal conservé. Ils ont donc souhaité avoir une chambre froide et d'autres moyens pour conserver leurs produits. Je les ai rassurés que nous allons traduire fidèlement leurs souhaits à son excellence Bala Sakandé. Il a toujours défendu la cause des femmes et je ne pense pas qu'il va hésiter cette fois-ci », a indiqué le député Abdoulaye Mossé.
Les crevettes et le poisson constituent les produits de rente qui nourrissent des centaines de femmes à Koubri. Si rien n'est fait pour sauver les barrages en souffrance, l'activité de commercialisation de ces produits halieutiques risque de mourir de sa belle mort, des familles se retrouveront dans des difficultés financières et la scolarité de certains enfants risque d'être compromise.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
C'est désormais officiel ! Les stations de pesage sur les corridors de Dakola-Ouaga-Niangoloko sont fonctionnelles. Le lancement officiel de ces nouvelles infrastructures routières s'est tenu ce vendredi 21 mai 2021 sur le site de Ouagadougou, situé dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri, province du Kadiogo, région du Centre. L'inauguration de ce joyau flamboyant neuf a été présidée par le ministre en charge des Transports et de la Mobilité urbaine, Vincent Dabilgou, avec le représentant de l'entreprise Afrique Pesage, le maître d'ouvrage délégué des dites infrastructures.
Contrôler le poids des véhicules afin de lutter contre les surcharges qui sont les premières causes de l'insécurité routière et de la dégradation des routes ainsi qu'améliorer le recouvrement des recettes. Ce sont, entre autres, les objectifs visés de ce projet pilote des stations de pésage sur la basse vitesse sur les corridors de Dakola-Ouaga-Niangoloko. Un projet initié par le ministère en charge des Transports et de la Mobilité urbaine dont la mise en œuvre est assurée par l'entreprise Afrique Pesage.
Selon le ministre en charge des Transports et de la Mobilité urbaine, Vincent Dabilgou, la réalisation de ces infrastructures routières intervient au moment où le Burkina est confronté à des défis majeurs en matière de transports. « Des défis sur l'ensemble des infrastructures routières qui sont en panne et pire, les recettes des stations de pesage baissent. C'est donc un paradoxe et c'est ce paradoxe que le gouvernement veut à travers cette réforme, essayer de le résoudre », relève-t-il.
Il a saisi l'occasion pour donner des précisons sur la polémique relative à une supposée privatisation de l'Office national de la sécurité routière (ONASER). Selon lui, il n'en est rien, parce que c'est plutôt un contrat que l'Etat a octroyé aux privés pour la gestion des stations de pesage dans le cadre de la mise en œuvre du règlement 14 de l'UEMOA et non une privatisation. « Ce n'est pas l'ensemble des stations de l'ONASER qui sont concernées mais plutôt cinq stations dans ce projet pilote pour une durée de trois ans. A la suite de laquelle, nous allons évaluer et en tirer leçons », a précisé le ministre Dabilgou. D'ailleurs, il dit s'en réjouir parce que l'union des chauffeurs routiers du Burkina est d'accord pour l'application de ce règlement 14 et les efforts sont en train d'être faits pour que le Burkina soit aussi un bon élève à l'exemple des autres comme le Togo, le Ghana ou le Sénégal.
Quant au délégué général de l'entreprise Afrique Pesage du Sénégal-Gambie, Serigne Faye, il fait savoir que le Sénégal est un exemple en matière de station de pésage. Leur histoire avec les stations de pesage, explique-t-il, a commencé depuis 2012 et ils ont pu réduire le taux le surcharge de 90% à 48 % ; leur vision, c'est d'atteindre les -10%. « Pour atteindre cela, nous avons besoin d'appliquer le règlement 14 de l'UEMOA qui se fera de façon progressive avec l'aide des Etats membres de l'UEMOA. Au niveau du Burkina, nous allons commencer par la sensibilisation, la formation des acteurs des transports et essayer autant que possible de lutter contre la dégradation des routes », a-t-il indiqué.
Une recette de près de 8 milliards de FCFA attendue par an
Le directeur général de l'ONASER, Adama Kouraogo, s'est quant à lui penché sur l'apport de ce projet sur l'ensemble du réseau routier. Et selon ses explications, « ce projet va leur permettre d'être efficaces dans la préservation du réseau routier par les pesées exhaustives de l'ensemble des camions, parce que le service va fonctionner 24 h sur 24 h et il n'y aura rupture d'équipements ». L'autre avantage de ce projet, précise-t-il, c'est qu'il va permettre de créer des emplois neufs pour les jeunes burkinabè, plus précisément 150 emplois sur l'ensemble des cinq stations de pésage. « Et ensemble avec la sensibilisation et l'adhésion du monde des transports ici réuni, nous pensons que ça sera un bon exemple et que cela va faire tache d'huile ». Au-delà de tous ces avantages, le directeur général de l'ONASER précise qu'avec l'ensemble de ces infrastructures routières, c'est près de huit milliards de FCFA de recettes qui sont attendus par an.
Apprécié des transporteurs routiers
Ce projet pilote sur la basse vitesse des cinq corridors est bien accueilli et apprécié des transporteurs routiers. Car selon le président national de la faitière unique des transporteurs routiers du Burkina, El Hadj Issoufou Maïga, cette action du gouvernement qui tend à mettre en œuvre le règlement 14 de l'UEMOA est la bienvenue et à sa qualité de transporteur, ils ont pris l'engagement depuis 2008 a Dakola pour dire qu'ils vont s'adapter par rapport au dit règlement.
« Nous savons qu'avec l'ONASER, il y a souvent eu des grincements de dents avec l'arrivée d'Afrique Pesage que nous connaissons dans la sous-région ; nous nous réjouissons parce qu'elle est expérimentée et nous pensons qu'ils vont être à la hauteur de nos attentes et nous travaillerons ensemble à bannir la surcharge sur la route ».
Yvette Zongo
Lefaso.net
L'agence Ariane Business Services (ABS) organise du 7 au 9 octobre 2021 à Ouagadougou, la première édition du Salon International de Produits Pharmaceutiques et du Matériel Médico-technique (SIPHARM). L'objectif de cette activité est de doter les professionnels de santé en équipements et produits pharmaceutiques de qualité. C'est le comité d'organisation de l'événement qui l'a annoncé au cours d'une conférence de presse tenue le jeudi 20 mai 2021 à Ouagadougou.
« Médicaments et matériels médico-techniques face aux défis des soins de qualité dans l'espace UEMOA ». C'est sous ce thème que se tiendra à Ouagadougou les 7, 8 et 9 octobre 2021 à Ouagadougou, la première édition du SIPHARM. C'est l'annonce faite par le comité d'organisation au cours d'une rencontre avec la presse initiée à cette occasion. Pour le directeur du salon, Mathieu Coulibaly, l'objectif de cette activité est de promouvoir la santé au Burkina Faso.
Le SIPHARM se veut comme une vitrine et une plateforme internationale de rencontre entre équipementiers et professionnels exerçant dans la distribution de matériel médicotechnique et de produits pharmaceutiques pour relever le défi du sous équipement des formations sanitaires aussi bien en matériel performant que de qualité. Ce n'est pas tout. Au cours de l'activité, il y aura des panels de haut niveau ; des communications scientifiques ; des rencontres BtoB ; des consultations médicales et une soirée gala.
Pour cette édition, le pays invité d'honneur est la Tunisie. Selon le comité d'organisation, c'est une façon de développer des relations Sud-Sud. Le choix du pays du Carthage ne relève aussi d'un fait de hasard. Ce pays dispose d'un système de santé assez performant. Selon Dr Ouédraogo née Bagagnan Alimata, plus de 3000 visiteurs sont attendus. Elle a informé que l'accès au pavillon dédié à l'exposition est libre et gratuit dans le strict respect du protocole sanitaire du salon.
Dimitri OUEDRAOGO
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L'initiative du Cajou Compétitif (GIZ/ComCashew) en collaboration avec l'Alliance du Cajou Africain (ACA), soutenue par le Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA) de la Côte d'Ivoire, a organisé le vendredi 21 mai 2021 à Bobo-Dioulasso la cérémonie de clôture de la troisième session de la dixième édition du Programme de formation des Maîtres formateurs pour la promotion de la chaîne de valeur du cajou.
Le programme unique de formation des Maîtres formateurs vise à accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts africains du cajou tout au long de la chaîne de valeur et, par conséquent, à promouvoir davantage la compétitivité du cajou africain.
Le programme fournit une plateforme pour les experts du cajou afin de partager les connaissances, discuter des meilleures pratiques et des leçons apprises, et construire des réseaux nationaux et régionaux pour une collaboration future.
Déployée en trois sessions, l'édition actuelle du programme de formation des maîtres a débuté en février 2020, le reste de l'édition se poursuivant cette année 2021.
Les sessions successives se sont tenues principalement au Ghana, avec des sessions satellites organisées dans le pays pour les participants du Bénin, du Togo, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, de la Sierra Leone au Mali.
Les participants des sites satellites ont bénéficié de l'intégralité de la formation, y compris des excursions sur le terrain. Pendant les "inter-sessions", les participants retournent dans leurs institutions d'accueil pour effectuer des travaux sur le terrain, individuellement ou en groupe, afin d'approfondir les connaissances sur les sujets sélectionnés.
Au cours de sessions de partage des connaissances sur les théories et leur application, ils apprennent tous les aspects de la chaîne de valeur de la noix de cajou, de la production et du traitement des noix de cajou brutes à l'économie, en passant par la dynamique du marché de la noix de cajou, le marketing et les mécanismes de financement.
À la fin du programme, les participants deviennent des experts certifiés et reconnus dans le domaine de la noix de cajou et pourront ensuite former des agriculteurs, des transformateurs d'aide ou des institutions de conseil dans leurs pays respectifs.
La présente cérémonie de clôture a connu la participation des participants des autres pays (Ghana, Bénin, Togo, Côte d'Ivoire, Sierra Leone au Mali) en visio-conférence qui ont également clôturé leurs sessions de formation.
A l'issue de la cérémonie, les participants du Burkina, à l'instar des autres participants, ont reçu des attestations pour certains et des certificats pour d'autres.
Selon Thiam Mor, un des participants du Burkina Faso, ils ont appris le développement personnel, tout ce qui tourne autour de l'anacarde (l'amélioration de la qualité, le système d'approvisionnement, le système de traçabilité…) et cela leur permettrait désormais d'être plus performants, efficaces.
Pour Ibrahim Sanfo, membre de l'inter-profession anacarde, l'intérêt d'une telle formation est capital car les connaissances apprises seront immédiatement appliquées sur le terrain. Il souligne également que le Burkina est toujours dans la traine par rapport à d'autres pays en termes de qualité, de productivité. Donc toutes ces connaissances (chaine de la maitrise de valeur, production, transformation, commercialisation, consommation, recherches…) permettront de booster un tant soit peu la filière anacarde au Burkina Faso.
Valoriser également la pomme cajou
Dr Jacob Sanou a souhaité une valorisation de la pomme cajou car celle-ci n'est pas encore exploitée au Burkina. Il dit en effet que lorsque le fruit est cueilli, il pèse entre 25 à 30 grammes mais c'est juste l'amende de cinq grammes qu'on prend pour le commerce et les 25 grammes (la pomme) jetées alors que ça a une valeur ajoutée.
Cette pomme lorsqu'elle est pressée donne une substance dont on peut extraire du sucre diététique que les diabétiques peuvent consommer sans problème, étant donné que c'est un jus de fruit, du fructose. Cependant, on peut également faire d'autres transformations à partir de ce fruit. Etant donné que les champs d'anacarde commencent à être de plus en plus productifs, il suggère donc de ne plus se limiter à seulement l'exploitation de l'amende mais de songer également à exploiter la pomme ; ce qui donnerait un commerce encore plus intéressant.
L'initiative du Cajou Compétitif (GIZ/ComCashew) constitue un nouveau type de partenariat multipartite dans la coopération au développement.
L'initiative est principalement financée par le ministère fédéral allemand de la Coopération et du Développement économiques (BMZ), l'Union européenne (EU) et le Secrétariat d'État suisse aux affaires économiques (SECO). Des entreprises privées, des organismes gouvernementaux et donateurs soutiennent également l'initiative.
Haoua Touré
Lefaso.net
Le directeur pays du bureau de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan, Frederick Lapeyre, a été reçu par le premier vice-président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Seydou Diakité, le vendredi 21 mai 2021 à Ouagadougou. Objectif, identifier les priorités du Conseil en vue de la prochaine conférence internationale du travail.
Après les mots de bienvenue à l'hôte du jour, le premier vice-président a fait une brève présentation du Conseil national du patronat burkinabè. Créé en 1976, le CNPB souffle cette année sa 45e bougie. Il a pour mission de défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres.
Ses objectifs sont entre autres, contribuer à l'instauration et à l'expansion du secteur privé au Burkina Faso et dans la sous-région en vue de promouvoir le développement socioéconomique, établir entre les pouvoirs publics, des relations de partenariat afin de promouvoir de manière qualitative les attitudes envers l'initiative privée, etc.
Aussi, quelques doléances ont été soumises au directeur pays du bureau de l'Organisation internationale du travail. Au nombre de ces requêtes, on peut citer l'adoption d'un code de travail favorable aussi bien à l'investissement qu'à la protection des travailleurs, l'élaboration d'une convention collective sectorielle de la sécurité privée, la création d'une société de cautionnement mutuelle pour faciliter l'accès des très petites entreprises (TPE) au financement bancaire, etc. "Ce sont des chantiers principaux dont le CNPB voudrait l'accompagnement du BIT", a conclu Seydou Diakité.
Que cessent les violences et harcèlement au travail
Pour Frederick Lapeyre, les petites et moyennes entreprises (PME) ont payé un lourd tribut avec la pandémie du Covid-19. Comment répondre aux difficultés des entreprises liées au Covid-19 ? Il a fait savoir que la prochaine conférence internationale du travail sera largement consacrée à ces réflexions pour rétablir les entreprises victimes du Covid-19. Il a salué la participation du CNPB au développement de l'économie informelle. Il a par ailleurs expliqué que la présente visite avait pour objectif d'identifier les priorités du CNPB à court et à long terme, afin de faire des arbitrages budgétaires.
Toutefois, il a attiré l'attention du CNPB sur la question de la formalisation des micros-crédits et petites entreprises. Il les a également invités à veiller à ce que les cas de violences et de harcèlement dans les lieux de service cessent. Quant aux doléances formulées à l'endroit du BIT, M. Lapeyre dit prendre bonne note. "Nous sommes en visite de prise de contact, nous aurons l'occasion d'en discuter davantage", a-t-il rassuré.
Il faut noter que le Conseil national du patronat burkinabè a été créé en 1976 sous l'appellation de Conseil national des entreprises voltaïques (CNEV). Devenu Conseil national du patronat burkinabè en 1998, il est un cadre privilégié de concertation et d'action des entreprises et des organisations professionnelles du secteur privé. Cette organisation compte aujourd'hui soixante-onze (71) groupements, associations, syndicats, unions, fédérations regroupant les acteurs du secteur privé. Il est présent dans tous les secteurs d'activités de l'économie ( industrie, mine, banque, élevage, agriculture, hydraucarbures ....).
Dofinitta Augustin Khan
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Sibouré Guinko, puisque c'est de lui qu'il s'agit, fait désormais partie de cette liste très sélective des géomètres experts agréés du Burkina. Il a prêté serment, ce mercredi 19 mai 2021, au tribunal de grande instance de Ouagadougou devant plusieurs juges et magistrats.
C'est devant les membres de sa famille, ses amis et collègues géomètres que le désormais géomètre expert agréé, Sibouré Guinko, a prêté serment au tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) ce 19 mai 2021. Un acte juridique qui lui permet d'être reconnu comme un géomètre expert agréé en activité par l'ordre des géomètres du Burkina. Car selon l'article 21 du décret 2012-446/PRES/PM/MHU/MEF portant réglementation de la profession de géomètre expert, le géomètre doit prêter serment avant d'exercer sur le terrain la profession de géomètre expert. En plus de cela, cette prestation de serment devant le juge est d'abord une obligation légale à laquelle s'ajoute des questions d'éthique et de déontologie. A la suite de la prestation du serment, les magistrats et juges qui ont présidé la cérémonie de prestation ont invité l'expert a exercé son métier avec probité, honnêteté, intégrité et loyauté pour le bien de la population. Des conseils qu'il a promis respecter et de prendre en compte dans l'exercice de son métier.
Plusieurs rôles en même temps
Selon Sibouré Guinko, le géomètre expert à plusieurs rôles à jouer en même temps. A cet effet, il précise que le géomètre expert fixe les limites des biens fonciers, procède à toutes les opérations techniques, études ou conseil sur l'aménagement, l'évaluation, le partage ou la mutation de ces biens. Autres rôles également joués par le géomètre expert, c'est qu'il lève et dresse aussi tous les documents topographiques ou les plans de biens fonciers, etc. En clair, les missions du géomètre expert, c'est d'établir les titres fonciers, le bornage, la délivrance du titre foncier et intervient également dans la promotion immobilière du début jusqu'à la fin, explique-t-il. « Et avec tout ce qu'il doit accomplir, ils ne sont qu'une trentaine de géomètres experts agréés au Burkina. C'est pourquoi, l'avantage de cette prestation de serment me permettra de venir étoffer déjà l'équipe des géomètres experts du Burkina qui sont à un nombre réduit par rapport aux tâches exigées sur le terrain. Car il y a beaucoup de choses à faire sur le terrain ». Il ajoute que la demande est très élevée par rapport au nombre de géomètres disponibles au Burkina, ce qui fait qu'il y a beaucoup à faire et déjà, son rôle sera de travailler à donner satisfaction aux populations et à couvrir leurs besoins.
Près de 20 ans d'expérience dans le domaine
Parler de géomètre expert agréé, c'est aussi parler de leurs expériences professionnelles dans le domaine. Car selon les confidences de M. Guinko, l'expérience compte aussi pour beaucoup dans le processus de devenir un géomètre expert agréé. Et dans son cas, l'expérience ne manque pas. Derrière ce géomètre expert nouvellement agréé, c'est un parcours de près de 20 années d'expérience dans le domaine. « Je suis entré dans ce métier depuis 2001 et cela fait à peu près 20 ans que je suis dans le domaine du foncier ».
Yvette Zongo
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Pour attirer l'attention de tous sur le rôle clé que jouent les pollinisateurs, sur les menaces auxquelles ils sont confrontés et sur leur importante contribution au développement durable, les Nations-unies ont désigné le 20 mai, journée mondiale des abeilles. Au Burkina Faso, la quatrième édition de la journée a été commémorée en différé ce vendredi 21 mai 2021 à travers une série d'activités sous le patronage des ministres en charges des Ressources animales et de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat sous le thème « Volons au secours des abeilles - reconstruire en mieux pour les abeilles ».
Les abeilles et les autres pollinisateurs, tels que les papillons, les chauves-souris et les colibris, sont de plus en menacés par les activités humaines. La pollinisation est cependant un processus fondamental pour la survie des écosystèmes, car d'elle dépend la reproduction de près de 90% des plantes sauvages à fleurs du monde, ainsi que 75% des cultures vivrières et 35% des terres agricoles à l'échelle de la planète. En outre, pollinisateurs contribuent directement à la sécurité alimentaire et constituent aussi un des leviers essentiels pour la conservation de la biodiversité. Fort de l'importance que représentent les abeilles et les autres pollinisateurs, une journée leur est dédiée pour renforcer les mesures de protection et contribuer de manière significative à la résolution des problèmes liés à l'approvisionnement alimentaire mondial, notamment dans les pays en développement. De ce fait, il est important pour tous de surveiller leur déclin et de freiner la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes.
Pourquoi le 20 mai ?
Le 20 mai coïncide avec l'anniversaire d'Anton Jansa qui, au 18e siècle, fut le pionnier des techniques apicoles modernes dans la Slovénie à rendre hommage à l'abeille pour sa capacité à travailler dur en n'ayant besoin que de peu d'attention. Ainsi pour honorer sa mémoire, la date du 20 mai permet de sensibiliser le public sur l'importance des pollinisateurs en général et des abeilles en particulier sur la survie de l'humanité.
Cette année au plan mondial, cette journée célébrée sous le thème « Volons au secours des abeilles –reconstruire en mieux pour les abeilles », se déroule à un moment où de nombreux pays sont toujours aux prises avec les effets généralisés de la pandémie du covid-19. En effet, selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Modeste Yerbanga, ce thème est un appel à prendre les dispositions, chacun à son niveau, afin de contribuer à la survie et à l'épanouissement de la production alimentaire et partant de la lutte contre la faim.
La célébration de cette année, dira-t-il, est l'occasion d'appeler à la coopération et à la solidarité internationale, afin de parer aux menaces que fait peser la pandémie sur la sécurité alimentaire et les moyens d'existence agricoles, tout en accordant la priorité à la régénération de l'environnement et à la protection des pollinisateurs.
Au Burkina Faso, la célébration de la journée se fait à travers une conférence-débat sur le thème « Rôle socio-économique de la filière miel au Burkina Faso ». Aussi, selon le président de l'interprofession, la commémoration de cette journée permet de réunir les acteurs de la filière miel, les services techniques en charge de l'environnement, de l'élevage et de l'agriculture, les projets et programmes œuvrant pour la protection de la biodiversité et de l'environnement, la promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle est, précisera-t-il, un cadre de sensibilisation et d'informations en vue de mieux faire connaitre la contribution essentielle des abeilles et des autres pollinisateurs sur la santé des êtres humains et de la planète, ainsi que des nombreuses difficultés auxquelles ces animaux sont confrontés.
La tenue de cette journée, toujours selon le président de l'interprofession miel, entre dans le cadre du programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest /volet Burkina Faso (PACAO-BF), la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités des acteurs de la filière miel et de suivi contrôle des unités de production et de transformation des produits de la ruche est assurée par le secrétariat technique de l'apiculture en collaboration avec d'autres partenaires notamment la Chambre de commerce, la Maison de l'entreprise et l'unité de coordination du projet UPC.
J.E.Z
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Christophe Dabiré a fait la synthèse de l'ensemble des politiques publiques que déroule son gouvernement pour le bien-être des Burkinabè.
Dans le secteur de l'eau, c'est toujours la promesse « zéro corvée d'eau » qui reste la référence des actions du gouvernement en matière d'accès à l'eau potable pour les populations. Dans son discours, ce dernier reste convaincu que les actions du gouvernement ont amélioré l'accès des populations à l'eau potable.
Chiffre à l'appui – le taux d'accès à l'eau potable est passé de 72,4 % en 2016 à 76, 4% en 2020.
Pour le commun des citoyens, difficile de comprendre le sens de ces chiffres. A Kaya, des secteurs manquent d'eau potable. Des quartiers peuvent passer des semaines sans une goutte d'eau.
A Nagrin à Ouaga, l'eau est une ressource rare. Depuis juin 2020, les abonnés de l'Onea vivent un cauchemar avec des factures aux montants ahurissants.
A Djibo, en 2019, c'est une citerne remplie d'eau qui a dû ravitailler les populations.
Combien de forages parmi ceux construits ou réhabilités ne fonctionnent presque plus.
Des centres de santé qui manquent d'eau. Mais rien de tout cela ne ressort dans la situation de la nation présentée par le Premier Ministre.
Bref ! Espérons que notre Premier ministre est au courant de la réalité des citoyens qui ne se traduisent pas dans les taux d'accès actuels.
Bassératou K.
S'exprimant dans une interview publiée ce vendredi 21 mai 2021 par le quotidien Sidwaya, l'ambassadeur de l'Arabie saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Alhamoudi, a déclaré que les pèlerins burkinabè âgés de 18 à 60 ans et vaccinés contre le Covid-19 pourront effectuer le Hadj 2021.
Dans cette interview réalisée avec l'ambassadeur de l'Arabie saoudite au Burkina, Dr Waleed Alhamoudi, a soutenu que les fidèles y compris ceux du Burkina, pourront effectuer les rituels du Hadj cette année seulement en respectant les mesures de précaution et des exigences fixées par les autorités saoudiennes. Parmi ces exigences figure la vaccination contre le coronavirus. Selon le diplomate saoudien, les pèlerins qui sont à l'intérieur de l'Arabie saoudite doivent recevoir deux doses de vaccins contre le Covid-19 avant le premier mois de Dhu al-Hijjah. Ceux venant de l'extérieur, devront être également vaccinés. Ce n'est pas tout.
A 72 heures du départ, les pèlerins doivent se soumettre à des tests covid et accepter un isolement de 72 heures après leur arrivée en terre saoudienne. Pendant que le Burkina est toujours en attente de vaccin, ces propos de l'ambassadeur ne rassurent pas. Au Burkina Faso, plus de 8000 pèlerins burkinabè inscrits pour le Hadj de cette année n'ont pas pu le faire en 2020 du fait de la pandémie du Covid-19. Cela sous-entend que le nombre de pèlerins va drastiquement augmenter. Est-ce que le gouvernement pourra disposer à temps d'assez de doses pour tous les pèlerins ? C'est la question qui reste en suspend.
Du reste, dans son discours sur la situation de la nation, le jeudi 20 mai 2021, le Premier ministre Christophe Dabiré a laissé entendre que sur le plan diplomatique, la question du Hadj est réglée. « Avec nos amis de l'Arabie saoudite, les pèlerins qui devront partir pourront bénéficier de la vaccination pour honorer leur engagement religieux », a-t-il dit. Il convient de signaler qu'entre le 9 mars 2020, date de confirmation des premiers cas du Covid-19 au Burkina, au 19 mai 2021, le pays des « Hommes intègres » a enregistré 13 408 cas dont 13 223 guérisons et a déploré 165 morts.
Obissa Juste MIEN
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« Elément de réduction par le calcul d'une dalle hyperstatique : Application à l'étude technique du tablier en béton précontraint du passage supérieur de Kossodo à Ouagadougou ». Telle est l'intitulé du mémoire soutenu, le 4 mai 2021, par Aymar Sylvère Mampolo Malonga à l'Ecole supérieure polytechnique de la Jeunesse. L'objectif affiché de l'impétrant était d'obtenir le diplôme de Master spécialisé en Infrastructure. Ce qui fut fait avec brio avec la mention « Très honorable ».
Toujours au top dans les métiers du présent et du futur, l'Ecole supérieure polytechnique de la Jeunesse (ESUP-Jeunesse) n'a de cesse d'innover en matière de mise en place de filières porteuses. C'est ainsi qu'est né le Master spécialisé en Infrastructure, un diplôme qui fait un appel du pied aux titulaires de masters, aux diplômés d'ingéniorat en génie civil et aux autres professionnels du BTP qui souhaitent se spécialiser en infrastructures et ouvrages d'art.
Ainsi donc, les fruits sont en train d'être à la hauteur de la promesse des fleurs dans cette école, avec cette soutenance qui a eu lieu mardi dernier dans la salle Amirou Thiombiano d'ESUP-Jeunesse. Etait au rapport, Aymar Sylvère Mampolo Malonga, autour d'un thème a priori incompréhensible pour les non-initié libellé comme suit : « Elément de réduction par le calcul d'une dalle hyperstatique : Application à l'étude technique du tablier en béton précontraint du passage supérieur de Kossodo à Ouagadougou ».
Très passionné par le sujet, cet originaire de Congo-Brazza a tenu en haleine les auditeurs, composés d'un jury présidé par Pr Zacharie KOALAGHA, président du Conseil scientifique d'ESUP-Jeunesse, de membres de l'administration, de parents et amis. En français facile, il s'agit d'un projet de construction d'un pont à passage supérieur avec des blocs de béton préfabriqués, qui reliera le rond-point de Kossodo à l'échangeur du Nord. L'originalité de cet ingénieur en génie civil doublé de professeur certifié de lycées titulaire d'un CAPES en Mathématiques a été, plutôt que d'utiliser des applications logicielles pour les calculs des différentes composantes, de faire appel aux formules mathématiques.
Une option qui a visiblement séduit le jury qui a trouvé son document, volumineux qu'il était, de belle facture. « De lecture facile et aisée, le mémoire a été présenté avec passion et de façon dynamique », a reconnu le président du jury Pr Zacharie KOALAGHA qui, comme ses pairs, n'a toutefois pas omis de mentionner le non-respect du temps imparti pour l'exposé et certains manquements à même d'être corrigés. Après la pause pour permettre au jury de délibérer, le suspense est aussitôt levé avec la sanction qui est tombée : 17/20 pour l'impétrant qui bénéficie ainsi d'une mention très honorable pour ses travaux.
Réactions d'après-soutenance
Pr Zacharie KOALAGHA, président du jury
« Le candidat avait la maîtrise du sujet. En lieu et place de l'utilisation de logiciels, il a opté pour des formules mathématiques pour des calculs plus fins. Ça permettrait à la société où il a fait son stage qu'est AGEIM (Agence d'Etudes, d'Ingénierie et de Maîtrise d'œuvre) d'avoir des éléments de calcul pour éventuellement comparer avec les études faites antérieurement ou avec les calculs que leurs propres ingénieurs vont effectuer par la suite. Pour les étudiants d'ESUP-Jeunesse, ce sera un document de référence sur la méthode manuelle qu'ils pourront comparer aux méthodes logicielles. ».
Sylvère Malonga, impétrant
« Depuis mon pays, j'ai été au courant de la crème intellectuelle qui se formait à Ouagadougou, notamment à l'ESUP-Jeunesse avec son Master spécialisé en Infrastructure. J'y ai donc fait une inscription au compte de l'année académique 2018-2019. Une année qui s'est étirée avec surtout l'avènement du Covid-19. On ne peut pas demander des plumes à une chauve-souris. C'est dire que j'accueille bien la note attribuée par le jury qui, à mon humble avis, est méritée. Je suis chef d'un service à la Direction générale des Constructions du Congo. Je compte y retourner après cette soutenance et, pourquoi pas, préparer une thèse toujours dans le sens toujours du génie civil ».
Service Communication ESUP-Jeunesse