Dans le cadre de son partenariat avec le Projet de gouvernance économique et de participation citoyenne, l'Association des journalistes du Burkina Faso (AJB) lance un appel à projets de reportages et d'enquêtes. L'AJB veut mettre en exergue la réalisation de productions journalistiques en lien avec les secteurs des infrastructures, de la santé, de l'éducation, de l'économie (budget de l'Etat).
La participation à cet appel est une occasion pour les professionnels/professionnelles des médias de s'intéresser à la chaine d'exécution des infrastructures en touchant du doigt la conformité des réalisations avec les caractéristiques initiales, l'opportunité des dépenses, l'utilité sociale des différentes réalisations, leur durabilité, etc.
Autrement, il s'agit pour les journalistes de s'inviter dans le débat sur le contrôle physique de certaines infrastructures financées par l'Etat (routes, écoles, centres de santé) et aussi à la qualité des services sociaux (santé et éducation) et à l'accès des populations à ces services. Cette initiative de l'AJB vise à améliorer la gouvernance de l'Etat dans les secteurs des infrastructures, de l'éducation et de la santé.
Conditions de participation et de sélection
Peuvent prendre part à cet appel à candidature, tous les journalistes exerçant dans un média burkinabè, qu'il soit du public ou du privé. Peuvent également prendre part les journalistes free-lance collaborant avec des médias du Burkina Faso.
Sont concernées, les catégories, presse écrite, presse en ligne, radio et télévisions.
Les productions doivent couvrir les domaines :
des infrastructures comme par exemple : la réalisation des routes, des écoles, des centres de santé,
de l'accès des populations aux services de santé et à l'éducation (accessibilité, qualité, quantité, contenus, etc.)
du budget de l'Etat (dépenses, ressources, fiscalité, etc.)
de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption
Composition du dossier de candidature
Chaque postulant devra soumettre un dossier comprenant :
1- Un synopsis de 250 mots maximum, expliquant clairement, l'idée et l'angle de son enquête ou de son reportage, un point sur le niveau de recherche auquel il est parvenu
2- Une estimation préliminaire du budget avec une ventilation détaillée des coûts (par exemple frais de voyage, restauration, hébergement, etc.)
3- Une autorisation écrite du média dans lequel travaille le postulant et, pour les free-lance, une autorisation du média qui accepte de publier la production
4- Une fiche d'identification avec une bio-express du journaliste, le média pour lequel il travail, adresses utiles
Critères de sélection des sujets
Un comité éditorial évaluera les propositions en fonction, entre autres, de :
la pertinence et l'intérêt du sujet,
l'angle innovant,
la recherche documentaire signe de la maitrise du sujet,
le calendrier d'exécution,
le caractère réaliste et réalisable du sujet
la soutenabilité du budget soumis
Lieu et date limite de soumission
L'appel à candidature fait l'objet de publication dans la presse nationale. Il peut en outre être consulté sur la page Facebook de l'AJB (Ajb – journalistes du Burkina), le site web du Centre national de presse Norbert Zongo (cnpress-zongo.org), ou en se rendant au siège du Centre national de presse Norbert Zongo.
Les dossiers de candidatures doivent être déposés au Secrétariat du Centre national de presse Norbert Zongo ou envoyés à l'adresse ajbfaso@gmail.com.
Les candidatures sont recevables tous les jours ouvrables à compter du 15 juillet 2021 jusqu'au 15 aout 2021 à 24H.
Délibération et modalités d'accompagnement
Les dossiers de candidatures feront l'objet d'examen par un comité de sélection mis en place par l'AJB à cet effet et les candidats retenus seront contactés. Ils bénéficient chacun d'une bourse comme appui à la production. Les fonds seront mis à la disposition des journalistes suivant les modalités d'un protocole signé avec l'AJB.
NB : Les candidatures féminines sont encouragées.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l'AJB au 70622092 ou à ajbfaso@gmail.com.
Pour le Bureau national
Le Président
Les grandes familles DAO, GO, BAYA et SIE,
Les familles alliées DIALLO, TO, LOUGUET, TRAORE, ZERBO, BADO, NAON, ILBOUDO et LINGANI
Remercient du fonds du cœur tous ceux les ont assistés lors de l'hospitalisation, du décès le 4 juillet 2021 à Ouagadougou et l'inhumation à Bobo-Dioulasso le 8 juillet 2021
De leur fils, époux et Papa
Monsieur DAO Issiaka
Précédemment magistrat de grade exceptionnelle, Conseiller à la chambre civile de la Cour de cassation.
Les remerciements vont particulièrement au ministère de la justice et à ses collègues
Les nombreux amis et connaissances du défunt.
Les familles vous remercient pour votre mobilisation spontanée, votre présence et vos soutiens multiformes.
Les familles se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Tout Puissant vous rende au centuple tous vos bienfaits et vous comble de sa grâce.
UNION DE PRIERE
Les marches de l'opposition politique n'ébranlent nullement le pouvoir. Mieux, les militants du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir), "rayonnent" de confiance en eux-mêmes. Ce sont, là, des assurances de la direction politique nationale du parti, à la faveur d'une conférence de presse qu'elle a animée ce lundi 12 juillet 2021 à Ouagadougou sur l'actualité nationale.
"Nous ne sommes pas dans la réthorique, par rapport à l'opposition. Nous ne sommes pas ébranlés, nous sommes préoccupés et vous aussi, vous devez être préoccupés", rétorque le porte-parole du parti, Bindi Ouoba, en réaction à une question de savoir si le parti n'est pas ébranlé par les manifestations de l'opposition politique.
Dans son développement, M. Ouoba a soutenu que, pour que le terrorisme s'implante... et survive, il faut des parrains. C'est-à-dire ceux qui financent, ceux qui donnent les armes et ceux qui facilitent le passage des terroristes, etc.
"Les parrains, ce sont également ceux qui créent les conditions..., ceux qui encouragent l'action des terroristes. Et l'action de l'opposition aujourd'hui, encourage les terroristes ; parce qu'ils voient que nous sommes divisés et ça, c'est un motif de satisfaction pour les terroristes. C'est ça le parrainage du terrorisme", insiste le responsable chargé de la santé et des questions de populations du MPP, Ouoba Bindi.
"Imaginez le VDP (Volontaire pour la défense de la partie) qui est à Madjoari, à Solhan, qui voit qu'il y a des gens qui marchent à Ouaga pour demander la libération d'un prisonnier politique (référence faite à la demande de libération du général Diendéré, portée par des manifestants au cours de la marche à Ouagadougou, le 3 juillet, ndlr). Ça veut dire que lui (VDP), son problème n'est pas pris en compte..., alors qu'il est, lui, déjà dans sa prison là-bas, dans son village", argue-t-il, qualifiant cela de désolant.
O.L
Lefaso.net
Dans sa conférence de presse de ce lundi 12 juillet 2021 sur des sujets liés à l'actualité nationale, la direction politique nationale du parti au pouvoir (le Mouvement du peuple pour le progrès, MPP) a salué les récentes initiatives du président du Faso, Roch Kaboré, dans la dynamique de la lutte contre le terrorisme.
Il s'agit notamment du remaniement ministériel et des échanges directs avec les composantes de l'armée. Le président du MPP, ancien ministre de la sécurité, Simon Compaoré, promet plus de résultats dans les "semaines et mois à venir". Le parti appelle donc à une meilleure coordination des actions des forces et acteurs sur le terrain, pour efficacement faire barrage au phénomène terroriste.
"L'opposition politique n'a pas le monopole du souci sécuritaire. Depuis longtemps, quand on écoute les responsables du CFOP (Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso, CFOP-BF : ndlr), l'impression qu'ils donnent, c'est que ce sont eux qui sont soucieux des questions sécuritaires, et comme si à l'inverse, au niveau du pouvoir, ce souci n'existait pas", pose le secrétaire exécutif du MPP, Lassané Savadogo.
A l'en croire, s'il y a quelqu'un qui se soucie de la sécurisation du Burkina, des Burkinabè et de leurs biens, c'est bel et bien le président du Faso, et avec lui, le gouvernement et la majorité présidentielle. "Il faut que ce message-là soit suffisamment clair", renvoie M. Savadogo.
C'est pourquoi s'est-il interrogé sur la motivation de l'opposition politique, lorsqu'elle pose l'inscription de la question sécuritaire au rang de priorité pour la reprise du dialogue politique. Selon Lassané Savadogo, cette question n'a jamais souffert de tergiversations dans le cadre du dialogue politique, elle a toujours été inscrite comme priorité.
O.L
Lefaso.net
Le président du Faso a reçu en audience la coordonnatrice du système des Nations-Unies au Burkina Faso en fin mission, Metsi Makheta. Elle est allée faire ses adieux au président du Faso ce lundi 12 juillet 2021.
La coordinatrice du système des Nations-Unies au Burkina Faso, Metsi Makheta, est en fin de mission. Avant de quitter le pays qui l'a accueillie pendant cinq ans, elle est allée faire ses adieux au président du Faso et lui traduire sa reconnaissance pour « toute l'attention, pour toutes les facilités mais aussi pour le partenariat ouvert qui a permis aux Nations-Unies d'être auprès du peuple burkinabè ».
Elle a indiqué que dans le contexte sécuritaire difficile ayant entrainé le déplacement de populations, le système des Nations-Unies est resté aux côtés du Burkina Faso et du peuple burkinabè à travers ses bureaux sur le terrain à Kaya, Dori, Fada N'Gourma, Ouahigouya mais également à Bobo-Dioulasso. « Cette présence n'aurait pas été possible non plus sans l'engagement des autorités burkinabè à faire en sorte que la coopération au niveau international soit au bénéfice du peuple burkinabè. J'ai une fois de plus dit au président du Faso combien les Nations-Unies, par ma voix, nous avons apprécié cette ouverture et cette attention envers le peuple burkinabè », a-t-elle laissé entendre.
Son échange avec Roch Kaboré a aussi porté sur les partenariats mobilisés au profit du Burkina Faso grâce aux Nations-Unies. Elle indique en effet que « pour la première fois dans l'histoire des Nations-Unies, le Burkina Faso a pu mobiliser au niveau international, à travers la commission du Fonds de consolidation de la paix, tous les partenaires du monde pour voir comment adapter les instruments de coopération pour qu'ils soient véritablement orientés vers le contexte national burkinabè. » Les Nations-Unies, de son aveu, sont de ce fait une organisation qui se tient auprès des peuples et en particulier du peuple burkinabè.
C'est donc avec le sentiment du devoir accompli, malgré un contexte difficile, qu'elle dit quitter le Burkina Faso, convaincue que même s'il y a encore beaucoup à faire, le chemin est tracé pour investir dans l'humanité autrement.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, a participé, ce lundi 12 juillet 2021, par visioconférence, à une rencontre du groupe de contact de la coalition pour le Sahel. Organisée sous la houlette du Haut représentant de ladite coalition, Dr Djimé Adoum, cette rencontre a été l'occasion pour le chef de la diplomatie burkinabè de réitérer l'appel aux partenaires à appuyer le plan de résilience et de stabilisation de l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori avec une extension à Djibo.
La coalition pour le Sahel a été lancée à l'occasion du Sommet de Pau (France) en janvier 2020 par les États membres du G5 Sahel et ses partenaires internationaux. Cette coalition s'est dotée d'une feuille de route adoptée lors de la réunion ministérielle des Affaires étrangères de la Coalition tenue le 19 mars 2021.
Trois jours après la 5e session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat qui s'est tenue, le 9 juillet 2021, par visioconférence sur le thème de « La stabilité régionale », le groupe de contact de ladite coalition s'est réuni par visioconférence, ce lundi 12 juillet. Au menu de la rencontre : le contexte politique et sécuritaire notamment des transitions en cours au Tchad et au Mali, mais aussi les annonces de restructuration du dispositif militaire francais dans la région.
Un plan pour le retour de l'Etat dans les zones touchées par l'insécurité
Présent à cette rencontre, le ministre Alpha Barry a indiqué que le Burkina Faso s'est attelé à la mise en œuvre de la feuille de route de la coalition pour le Sahel à travers l'adoption d'un décret portant création de comité interministériel de suivi de ladite feuille de route. Selon Alpha Barry, ce comité présidé par le Premier ministre a élaboré un projet de plan de résilience et de stabilisation de l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori, lequel projet a été présenté aux PTF en avril dernier.
« Ce plan consiste à créer les bases de retour de l'Etat dans les zones où la sécurité semble donc revenue. Il consiste également à créer les bases d'une meilleure gestion de la crise humanitaire et faire en sorte que les populations soient dans un minimum de résilience pour faire face à la situation et créer les services sociaux de base dans ces zones-là. Ce plan a consisté à réhabiliter et à créer des infrastructures pour un maillage en terme sécuritaire pour créer les services essentiels qui sont l'eau, l'électricité, l'éducation, etc. », a déclaré Alpha Barry.
Discussions en cours avec l'Union européenne
Plusieurs réunions sont tenues chaque mois, selon le chef de la diplomatie burkinabè, et des discussions sont en cours avec l'Union européenne pour le financement de certaines actions marquant le retour de l'Etat sur l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori et avec une extension vers Djibo.
Notons que cette rencontre par visioconférence a été l'occasion pour le ministre Barry de réitérer sa gratitude aux partenaires du Burkina qui ont exprimé leur compassion suite à l'attaque du village de Solhan dans la nuit du 4 au 5 juin 2021 et qui a fait officiellement 132 morts. Il s'est également réjoui des résultats positifs obtenus par les forces armées burkinabè et nigérienne dans le cadre de l'opération TAANLI lancée le 10 juin dernier, qui a permis de neutraliser plus de 100 terroristes et de détruire ou récupérer des armes de guerre et fusils de chasse et des moyens roulants.
HFB
Lefaso.net
Le « Rôle de l'intelligence économique dans la stratégie de développement de l'Etat et des entreprises ». C'est le thème autour duquel s'est tenue la journée nationale de l'intelligence économique (JNIE) ce lundi 12 juillet 2021 à Ouagadougou. Avec pour objectif général de contribuer à la promotion de l'intelligence économique au Burkina Faso, la JNIE a été ponctuée par plusieurs communications dont celle du commandant Alain Sara, intitulée « La guerre économique : l'ingénierie de l'information stratégique comme un outil défensif et offensif pour les États et les entreprises ».
La Chambre de commerce et d'industrie du Burkina poursuit son objectif de promotion de la pratique de l'intelligence économique du pays au profit des entreprises mais aussi de l'Etat. A cet effet, cinq communications ont été au menu de la Journée nationale de l'intelligence économique notamment celle de Boukary Ouédraogo sur la protection d'informations précieuses et capitales à la survie ainsi qu'à la prospérité d'une entreprise face aux concurrents ; et celle sur « La guerre économique : l'ingénierie de l'information stratégique comme un outil défensif et offensif pour les États et les entreprises » d'Alain Sara.
Selon Boukary Ouédraogo, pour protéger une marque de fabrique, l'entrepreneur peut faire recours aux services de la Douane. « Protéger ses propriétés comme sa marque de fabrique par exemple, revient également à faire recours aux services de la Douane afin d'identifier d'éventuels contrefacteurs. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entreprises qui ont des marques mais ne savent pas qu'elles peuvent collaborer avec la Douane pour identifier les contrefacteurs. C'est ce que l'on appelle la demande d'intervention. De nos jours quelqu'un qui possède une marque, il est important qu'il puisse approcher la Douane pour présenter sa marque de sorte que dans le cadre des importations, s'il y a des produits possédant cette marque que les agents de contrôle puissent signaler ce cas en permettant ainsi à l'entreprise de pouvoir agir sur le terrain. »
Il poursuivra en soulignant que toutes les informations ne peuvent être protégées par le droit de la propriété intellectuelle. A ce niveau, le communicateur dénonce des comportements de certains acteurs économiques envers d'autres sur le terrain dont la protection par mécanisme de la contrefaçon ne permet guère de résoudre le problème. Il qualifie ainsi ces agissements, « d'actes déloyaux ».
Alain Sara a quant à lui donné quelques exemples pratiques sur la détention d'information stratégique qui peut s'avérer être un instrument défensif ou offensif pour celui qui la possède voire fatale pour la personne qui la laisse filer entre les mains de son adversaire.
« Hillary Clinton a perdu les élections à cause d'un compte Gmail. Tous les problèmes qu'elle a eu avec le directeur du FBI c'est parce qu'elle utilisait un compte Gmail pour répondre et transférer des informations dites sécurisées », a-t-il affirmé.
Il ajoute que Donald Trump aurait gagné la Présidentielle de 2016 grâce à la société anglaise Cambridge Analytica dont le travail a été de collecter des données au moment des élections pour voir ceux qui sont favorables ou défavorables et en fonction des profils, des informations bien précises leur ont été envoyées pour obtenir des comportements bien précis.
Il a par ailleurs abordé le sujet de « la reconnaissance faciale », en confiant que la méconnaissance des citoyens était l'un des problèmes de l'Etat burkinabè et qu'à l'instar des pays développés, le Burkina s'inscrivait dans cette même dynamique à travers un projet en cours.
Suite à ces communications qui ont animé la JNIE, le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a été invité pour prononcer son discours de clôture. Il a remercié les différents acteurs qui ont consacré pratiquement toute leur journée pour le bon déroulement de la JNIE et a félicité les organisateurs pour la réussite de l'évènement tout en saluant la qualité de chaque panéliste.
« La Journée nationale de l'intelligence économique est un évènement majeur. Elle vient confirmer l'enjeu que représente l'information stratégique pour le développement et la compétitivité des entreprises d'une part, et pour l'activité économique d'autre part. Je pense aussi que l'actualité étant liée à la lutte contre le terrorisme, quelques aspects relatifs à ce domaine y ont été dans la communication du commandant Alain Sara […] », a-t-il mentionné.
Si les participants sont satisfaits du partage de connaissances et d'expériences dont ils ont bénéficié des panélistes, ils gardent tout même une soif eu égard la durée des travaux sur le concept de l'intelligence économique. « Les différentes communications nous ont permis de voir les incidences du traitement des informations sur nos organisations. Cela nous a permis de savoir comment le bon usage de ces informations pourrait nous permettre d'accroître nos propres business mais aussi de prendre conscience des dangers au cas où ces données venaient à être mal gérées », a affirmé Drissa Traoré, participant à la JNIE, avant d'apporter certaines doléances.
« Nous souhaiterions pour la prochaine édition que les communicateurs puissent avoir plus de temps pour mieux détailler leurs présentations et qu'ils puissent par la même occasion travailler avec les participants tout en leur offrant des documents à la fin », a-t-il suggéré.
La même remarque avait été faite par l'un des organisateurs qui proposait que la JNIE puisse s'étaler sur une semaine afin de satisfaire au mieux les préoccupations des participants.
Sous le patronage de Harouna Kaboré, ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, et sous la présidence de Mahamadi Savadogo, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, la présente journée a connu la mobilisation d'environ 200 participants parmi lesquels des responsables d'associations professionnelles d'entreprises ainsi que des étudiants.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
L'Ecole privée de santé Sainte Julie sise à Kossoghin, à Ouagadougou, a désormais d'un directeur des études académiques. Il s'agit de Pr Souleymane Toé. Il a été officiellement installé dans ses fonctions, ce lundi 12 juillet 2021 par le fondateur des écoles Sainte Julie, Samuel Kéré.
« Soyez le bienvenu dans la famille Sainte Julie. Recevez ici mes encouragements et mes félicitations pour les lourds défis dont je suis certain que votre clairvoyance et vos rôles et compétence en matière de formation sauront sans nul doute relever. Vous trouverez dans cette famille un chef de famille disponible, aimant le travail bien fait qui conduit à la réussite. Des femmes et des hommes toujours dévoués dans le travail pour les bonnes causes. Des cousins et des cousines aimables toujours prêts à vous accompagner. Des enfants respectueux, travailleurs qui vous rendront heureux par leur quête ardue au savoir, savoir-être et surtout au savoir-faire et au bien-être. Pr Souleymane Toé, à cette cérémonie organisée à votre honneur, je vous déclare en ce jour, installé dans vos fonctions de directeur académique de l'Institut supérieur de santé Sainte Julie ». C'est par ses mots que le fondateur des écoles Sainte Julie, Samuel Kéré, a installé ce lundi 12 juillet 2021, le directeur académique dans ses fonctions.
Dans son allocution, Pr Toé a exprimé sa gratitude au fondateur pour la confiance placée en lui et a rassuré de son engagement à donner le meilleur de lui-même pour atteindre les objectifs de réussite et de succès à tous les niveaux. « Cette école est déjà un institut de référence. Je ne vais rien changer en cela. Je viens seulement pour qu'avec les autres, on puisse encore engranger des résultats probants. Vous trouverez en moi, un directeur académique qui écoute, qui donne le meilleur de lui-même et qui essaie aussi d'être rigoureux s'il le faut mais sans être sévère ni méchant. Parce qu'il faut travailler main dans la main pour aller de l'avant", a-t-il promis avant de porter à la connaissance du personnel, enseignants vacataires, élèves et étudiants que l'Ecole privée de santé Sainte Julie (EPSSJ) a noué une convention de partenariat avec l'université Joseph Ki-Zerbo, le 9 juillet 2021. Un grand pas vient d'être franchi. Pour le directeur académique, cela prouve que l'EPSSJ est sur la bonne voie parmi les instituts privés au Burkina.
« Faire de Sainte Julie, la cité estudiantine des compétences en santé »
Dans les jours à venir, l'EPSSJ abritera l'Institut supérieur privé de santé Sainte Julie, au grand bonheur du fondateur. Par la voix de Mahamadou Dicko, les étudiants se sont adressés au directeur des études académiques en ces termes : « Désormais tous nos espoirs reposent sur vous, nos diplômes futurs, nos différentes relations avec l'université Joseph Ki-Zerbo et surtout nos différentes opportunités universitaires reposent sur vos épaules ». A M. Kéré, ils l'ont remercié pour la qualité de la formation et pour avoir mis les étudiants dans les meilleures conditions.
Aussi ont-ils traduit leur reconnaissance au directeur des études et stages, aux coordonnateurs, à Mme Kéré affectueusement appelée « maman Kéré », aux surveillants, comptables et secrétaires. Créée en 2013, l'EPSSJ, selon le fondateur, a officiellement ouvert ses portes à la rentrée scolaire 2013-2014 à Tenkodogo. Elle comptait à l'ouverture, 52 agents de santé, 32 infirmiers et sages-femmes, a-t-il confié.
Dotée d'un personnel enseignant permanent, cette école est aujourd'hui représentée dans quatre régions du Burkina notamment le Centre-Est (Tenkodogo), le Centre (Ouagadougou), les Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) et le Sahel (Dori). Elle forme des élèves de niveau BAC et inférieur au BAC. Les agents communautaires de santé et les techniciens d'hygiène hospitalière, sont les filières de formation ouvertes au niveau inférieur au BAC. Quant au niveau BAC, l'institut forme les étudiants aux métiers d'infirmiers et de sages-femmes. En termes de performance, de la création à ce jour, l'EPSSJ a mis sur le marché des emplois de santé, plus de 2300 diplômés.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Les "Jeux d'hivern de Tampouy (JHT) sont désormais un rendez-vous annuel de la capitale burkinabè à inscrire dans les agendas. Evènement à vocation culturelle et sportive, les Jeux d'hivern de Tampouy sont à leur deuxième rendez-vous, du 26 au 29 août 2021 au quartier Tampouy (quartier nord-ouest de la capitale) dans l'arrondissement N°3.
Les ''Jeux d'hivern de Tampouy (JHT)'' se veulent une initiative populaire. Tant au plan de la particpation que de l'organisation même de l'activité. Après une première édition, en 2020, qui fut un coup de maître, les JHT seront, cette année, à leur deuxième édition. Pour ce faire, les organisateurs sont en train de mettre les petits plats dans les grands. "Sport, vecteur de paix et de cohésion sociale", c'est sous ce thème que se tiendra le rendez-vous 2021 à travers divers sites (dont le plateau du camp CRS, terrain Mirama, Holta, Hypodrome de Hamdalaye, le monument de la paix). C'est une activité qui se tient dans le mois d'août. C'est aussi cela son originalité, que le géniteur motive à souhaits.
"Les JHT, c'est toute une histoire. Quand j'ai lancé mon entreprise, en 2017, à Tampouy, je me suis engagé dans le domaine de l'imprimerie et de la formation dans l'informatique. Lorsque j'ai ouvert la formation, la jeunesse de Tampouy a adhéré, à telle enseigne qu'on a eu beaucoup de candidats à former. Comme le nombre à former était important, je me suis dit pourquoi pas organiser la sortie de cette première promotion que j'ai formée ! C'est là que j'ai invité le ministre de la Décentralisation et l'Administration territoriale d'alors, Siméon Sawadogo, qui a accepté de parrainer l'édition avec le maire de l'arrondissement N°3.
Au cours de la cérémonie, l'idée d'orgniser des jeux olympiques de Tampouy m'est traversée la tête. Je l'ai annoncée sur le champ, le ministre a acquiescé en disant qu'il est prêt à soutenir et madame le maire a dit qu'elle était prête avec son Conseil municipal à accompagner l'idée. C'est ainsi que j'ai continué à échanger avec des gens autour de l'idée. Ensuite, j'en ai échangé avec l'honorable Reine Sakandé, qui m'a dit que c'est bien, mais que pourquoi pas trouver un nom spécifique ! Je lui ai proposé les jeux d'hivernage de Tampouy. Elle me dit de couper hivernage pour faire hivern, pour faire une création et une image.
Le fait que ce soit également dans le mois d'août avec ses pluies, ses vents, ses intempéries, donne une autre saveur. C'est un moment où les gens ne bougent pas assez, ils ne font pas le sport, alors que des Burkinabè peuvent se retrouver en compétitions hors du Burkina où le climat au quotidien s'apparente à notre mois d'août. Il faut donc s'adapter. C'est de là qu'est née les JHT. Un autre élément qui m'a motivé à créer cette activité, c'est l'image que les gens avaient de Tampouy. Quand on disait quelque part Tampouy, à partitr du Centre-ville, on disait que c'est loin, on le voyait comme un quartier précaire. Je me suis dit voilà quelque chose qui va attirer tout Ouaga à Tampouy ", a retracé l'initiateur et coordonnateur des JHT, Cheick Abdoul Kader Aliou Bamba.
C'est donc un comité d'organisation de la deuxième édition qui regorge de nombreux jeunes, armés de la hargne de réussir et de faire rayonner l'évènement, qui s'attèle à offrir quatre jours de rêves. En cette soirée de vendredi 9 juillet 2021, les organisateurs se sont réunis pour la énième fois à la maison des associations de Jeunesse de l'arrondissement N°3 pour faire le point des préparatifs et se donner de nouvelles missions.
Abdoul Salam Kontilsongo, commissaire des JHT, par ailleurs président du Mouvement des associations de la Ville de Ouagadougou (MAVO), justifie son engagement par le fait que "la jeunesse étant le fer d'une nation", son organisation se doit de soutenir toute initiative tendant à son épanouissement. "La situation nationale nous impose qu'on se donne la main et si on se réunit, on aura toujours des idées à partager et même pour lancer des messages aux autorités", estime Kontilsongo, invitant les autorités politiques, économiques, coutumières... à soutenir l'activité qui, de son avis, est bénéfique à tout le monde.
Promouvoir le civisme, la cohésion sociale ...
Même hargne pour Issaka Compaoré, coordonnateur de la maison des associations de Jeunesse de l'arrondissement N°3, pour qui, les JHT sont un cadre d'expression sportive et culturelle offert aux jeunes de Tampouy. "La première édition a été vraiment une réussite totale à mettre à l'actif du coordonnateur et initiateur de cette activité, j'ai nommé M. Bamba. M. Bamba (Cheick Abdoul Kader Aliou), c'est le type de jeune que nous voulons pour notre arrondissement. (...). Nous avons la bénédiction des autorités coutumières, municipales, politiques. Il n'y a donc pas de raison qu'on ne réussisse pas cette édition. Je profite de l'occasion pour lancer un appel aux commerçants, aux opérateurs économiques, au secteur informel et à toute la population de l'arrondissement N°3 à la mobilisation, à l'accompagnement et à la participation aux activités qui seront menées. J'allais même dire, s'appropier des activités qui seront menées", argue-t-il.
"Nous sommes en avance, selon nos prévisions", se réjouit le responsable des sites et de la logistique, Olivier Lallogo, après avoir fait le tour d'horizon de sa commission et des tâches jusque-là exécutées. Il rassure que les dispositions sont en train d'être prises (y compris au plan sécuritaire avec des forces publiques et privées) pour que tout se passe bien sur l'ensemble des six sites retenus pour l'activité. "Chaque discipline est logée sur un site, avec un responsable de site. Nous nous engageons corps et âme pour que cette deuxième édition soit à la hauteur du rêve. Travailler à ce que l'image de Tampouy, de Ouagadougou, voire du Burkina, soit magnifiée, car c'est une activité qui est beaucoup suivie par des partenaires de l'extérieur", affiche Olivier Lallogo avec le responsable à la communication, Daouda Ouédraogo, pour qui, c'est l'image de tout le Burkina qu'il faut porter à travers cette initiative. "Cela demande de la dextérité, car notre pays en a besoin en ces temps difficiles qu'il traverse ", explique Daouda Ouédraogo.
Pour le responsable Sports, Lionel Noël Tindogo, l'expérience de la première édition facilite les démarches pour cette deuxième édition. "A la première édition, nous avions minimisé l'évènement..., à telle enseigne que pour cette année, tous les aspects sont pris en compte", jauge-t-il, rappelant que les disciplines concernées sont le football, le marathon, l'athlétisme, le cyclisme, le handball, le volleyball, la natation, la pétanque.
"Toutes ces disciplines sont soumises à compétition et les deux premiers de chaque discipline seront récompensés. Sont concernés, les juniors et les cadets, sauf la pétanque où ce sont les séniors. Nous avons élargi l'activité à tout le monde ; c'est vrai que l'initiative porte le nom d'un quartier de Ouagadougou, mais elle est pour tout le pays. Pour la petite histoire, à la première édition, nous avons fait venir, pour certaines disciplines, des filles de Bobo, qui ont séjourné à Tampouy ici et qui ont compéti. L'un des objectifs, c'est de contribuer donc à mettre en exergue, des talents dans les divers domaines. C'est le Burkina tout entier qui y gagne. Nous avons des talents cachés à Tampouy et partout au Burkina, il faut leur offrir le cadre pour se révéler", justifie l'entraîneur et spécialiste du Rugby, Lionel Noël Tindogo .
... les bonnes moeurs et l'amour du prochain
Le point global, à plus d'un mois de l'évènement, fait donc dire à la responsable à l'organisation, Diane Ouédraogo, que les choses avancent dans le sens souhaité par tous. Elle loue également l'annonce des partenaires. "Il y a des points qui sont toujours en attente, pour lesquels on ne peut pour le moment avoir une lisibilité, il faut attendre à quelques jours pour pouvoir faire le point exhaustif. C'est le cas de la mobilisation des ressources financières, que nous sommes en train de mobiliser progressivement (le buget pour l'orgnisation est estimé à sept millions de FCFA)", explique-t-elle.
A la palette d'activités, s'ajoute une compétition littéraire avec les œuvres de l'écrivain William Aristide Combary (officier supérieur de Gendarmerie). "Les gens vont faire la lecture et la compétition va porter sur ses œuvres", apprennent les organisateurs.
Aussi, "au Burkina, nous n'avons pas d'abord une compétition où les gens montent des films avec des téléphones-portables. Aux JHT, nous l'avons. A partir des téléphones-portables, les gens vont monter des films de 15 minutes, qui seront projetés chaque soir au sein du village. A ce niveau, nous n'imposons pas un thème aux gens, mais les films doivent respecter les mœurs du pays. Il y aura un jury pour primer les meilleurs. Nous avons déjà l'accompagnement du délégué général du FESPACO. Nous aurons également un volet de prises-photos, que nous avons résumé sous le concept de l'apprenti photographe.
C'est une façon pour amener les jeunes à utiliser les téléphones pour se faire de la rentabilité et non pour faire une utilisation inappropriée des réseaux sociaux", ajoute le coordonnateur des JHT, Cheick Abdoul Kader Aliou Bamba, par ailleurs promoteur de l'entreprise Groupe Global. "Cette activité, nous ne l'avons pas créée pour un, deux, dix ans ans, nous l'avons créée pour que nos arrières-petits fils puissent en hériter.
Pourquoi pas être également classée un jour parmi les grands rendez-vous mondiaux. (...). Les JHT, c'est pour tout le monde ; parce que nous y prônons le civisme. Le civisme aide un pays à avancer, à se développer plus rapidement. Aux JHT, c'est l'amour du prochain. Avec l'amour du prochain, nous avons la paix. D'où le thème de cette année !", présente le coordonateur des JHT, Cheick Abdoul Kader Aliou Bamba.
Contact utile : 65 61 05 25
O.H.L
Lefaso.net
Les grandes familles OUEDRAOGO, NIKIEMA, KABORE, ILBOUDO, TIENDREBEOGO, NANA, KANGAMBEGA, YANOGO à Bargo et à Gampela, Commune rurale de Saaba, Côte d'Ivoire, France, Danemark et Etats-Unis ;
Les familles alliées : ILBOUDO, KABORE, OUEDRAOGO à Ouidi et à Ipeelcé,
La veuve Mme OUEDRAOGO / ILBOUDO Béatrice et ses enfants Serges et Guy Geoffroy,
Expriment leur profonde gratitude et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux et toutes celles qui, dans un élan de solidarité leur ont apporté un soutien moral, financier, spirituel, et matériel lors du décès survenu le vendredi 29 janvier 2021 à New York aux Etats-Unis, de l'enterrement le vendredi 12 février 2021 à Bargo/Ouagadougou et des funérailles chrétiennes qui ont eu lieu les vendredi 15 et samedi 17 avril 2021 à Ouagadougou de leur fils, frère, époux, père, oncle, neveux, cousin, beau-frère, ami : OUEDRAOGO Adama Paul.
Les remerciements s'adressent en particulier à :
Monsieur l'abbé Joseph KINDA, Curé de la Paroisse St Joseph à New York ;
Monsieur le Curé de la Paroisse St André de Saaba ;
Monsieur l'abbé Innocent KOBENDE, Vicaire à la Paroisse St André de Saaba ;
Monsieur l'abbé Blaise BICABA, Vicaire à la Paroisse St Paul de Guilongou ;
Monsieur l'abbé Clément TAONSA, Aumônier des Lycées et collèges à Ouagadougou ;
La communauté Burkinabé aux Etats-Unis, particulièrement celle vivant à New York ;
La communauté catholique francophone à New York ;
Les amis et connaissances du défunt à New York et à Ouagadougou ;
Le Président et les fidèles chrétiens de la CCB de Bargo et le catéchiste de la chapelle St Jean de Bendogo ;
La communauté musulmane de Bargo.
Les familles présentent leurs sincères excuses à tous ceux et à toutes celles dont les noms n'ont pu être cités.
Que DIEU, le Tout-Puissant vous le rende au centuple.
PAIX A SON AME ET UNION DE PRIERE
Le Plan national de développement économique et social (PNDES), référentiel de développement du Burkina Faso, met un accent particulier sur les priorités de croissance économique inclusive et durable, d'aspirations à une meilleure qualité de vie de la population et sur la promotion de la bonne gouvernance.
La contribution du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MESRSI) dans la mise en œuvre de ce plan de développement doit être perceptible à travers l'appui attendu de la recherche et de l'innovation aux systèmes de production, à l'accompagnement des secteurs structurants et à l'amélioration de la qualité de vie des populations.
C'est ainsi que pour faire face aux maladies infectieuses y compris la COVID-19, le président du Faso, dans son discours du 02 avril 2020, a pris l'engagement de doter le secteur de la recherche d'une enveloppe spéciale de 15 milliards de francs CFA pour soutenir la recherche sur les maladies infectieuses et la production de médicaments.
C'est dans ce cadre que le Fonds National de la Recherche et de l'Innovation pour le Développement (FONRID) lance un troisième appel à projets pour la traduction du discours en actes.
Pour ce troisième appel spécial maladies infectieuses (dont la Covid-19), un regard appuyé sera porté sur les projets de recherche et d'innovation qui doivent contribuer à la compréhension et à la prise en charge des principales maladies infectieuses, des maladies émergentes/ré-émergentes, et des maladies infectieuses négligées.
Les recherches et innovations devraient également permettre d'améliorer la riposte face aux épidémies ainsi que le maintien d'une veille scientifique face à ces maladies infectieuses dans les domaines suivants :
la recherche et l'innovation sur les maladies infectieuses y compris la COVID-19 ;
les essais cliniques d'innocuité et d'efficacité de remèdes et de médicaments traditionnels améliorés contre les maladies infectieuses y compris la COVID-19 ;
les études d'évidence ethnobotaniques pour la prise en charge des principales maladies infectieuses ;
tout projet pouvant contribuer à l'amélioration des connaissances et à la lutte contre les maladies infectieuses (y compris la COVID-19).
Le présent appel à projets s'adresse principalement à des porteurs de projets qui proposent de promouvoir la recherche et l'innovation en vue d'améliorer la santé des populations.
Pour plus d'informations, consulter notre site web, www.fonrid.bf et la page facebook, Fonrid.
Le Directeur Général
Dr Hamidou H. TAMBOURA
Directeur de Recherche
Officier de l'Ordre de l'Etalon
L'Ambassadeur du Burkina Faso en France, Son Excellence Monsieur Alain Francis Gustave ILBOUDO a reçu le lundi 12 juillet 2021 à Paris, le judoka burkinabè Lucas DIALLO.
En route pour Tokyo au Japon pour les jeux olympiques et après deux semaines d'entrainement en Espagne, Monsieur Lucas DIALLO est venu se signaler et prendre conseils auprès du représentant du Président du Faso en France. Il était accompagné par son manager Merwen FEREY.
L'Ambassadeur Alain Francis Gustave ILBOUDO s'est dit honoré de cette visite et a assuré l'un des représentants burkinabè à cette compétition majeure, du soutien de toute la Nation avec en tête le Président du Faso. « Les Burkinabè présents aux jeux olympiques de Tokyo seront les ambassadeurs du Burkina Faso et porteront très haut les couleurs du pays. Nous espérons engranger des médailles. Vous avez le soutien de tout le peuple burkinabè. Votre représentation à un tel niveau de compétition donne une autre perspective au Burkina Faso où il n' ya pas que le terrorisme. Il faut percevoir le Burkina Faso autrement. Les Burkinabè sont des combattants aguerris dotés d'une résilience reconnue », a fait savoir l'Ambassadeur ILBOUDO.
Monsieur Lucas DIALLO s'envole pour Tokyo le 19 juillet 2021 et va compétir dans la catégorie des moins de 73 kilos en judo dès le 26 juillet 2021 à 2 heures T.U. Agé de 24 ans, il est étudiant à Sciences Po Paris où il prépare un Master en Affaires publiques avec une spécialité « Sécurité et Défense ». Avec la possibilité du double cursus, il compte aussi postuler à l'école de Saint Cyr.
Les jeux olympiques de Tokyo commencent le vendredi 23 juillet 2021 et prendront fin le dimanche 8 août 2021. En plus du judoka Lucas DIALLO, les couleurs burkinabè seront défendues par quatre autres de nos compatriotes : il s'agit de Marthe KOALA en athlétisme, Fabrice ZONGO au triple saut, Fayçal SAWADOGO en taekwondo et Paul DAUMONT en cyclisme.
Souleymane TRAORE,
Attache de presse, Ambassade du Burkina Faso à Paris
La police haïtienne a annoncé, ce dimanche 11 juillet 2021, avoir arrêté l'un des cerveaux présumés du meurtre du président Jovenel Moïse. Selon les informations, le suspect interpellé est un ressortissant haïtien que les autorités accusent d'avoir recruté des mercenaires dans le but de chasser le Président du pouvoir.
Le chef de la police a declaré à l'occasion que le suspect, Christian Emmanuel Sanon, âgé de 63 ans, était arrivé en Haïti en debut juin à bord d'un avion privé, accompagné d'un personnel de sécurité, avec l'objectif d'acceder à la Présidence. Tout en précisant que les motivations de l'homme étaient politiques et qu'il avait été en contact avec deux autres auteurs intellectuels de l'assassinat.
Depuis l'assassinat du Président, la police haïtienne a arrêté 18 colombiens et trois americano-haïtiens, indique le chef de la police. Cinq autres ressortissants colombiens sont en fuite et trois ont été tués.
Lefaso.net
Source : France 24 et AFP
Après AstraZeneca, deux autres vaccins sont annoncés au Burkina Faso. Il s'agit du vaccin américain Johnson and Johnson, et de Sinopharm de la Chine. C'est l'information donnée par le ministre de la santé, ce lundi 12 Juillet 2021 à Ouagadougou, au cours d'une rencontre de plaidoyer avec l'opposition politique.
Selon ses explications, ces deux autres vaccins seront disponibles afin de permettre à la population de faire un choix.
Lefaso.net
Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Mazobé Kondé, ce lundi 12 juillet 2021 au palais de Kosyam. Il a été essentiellement question au cours de leurs échanges, de la sécurisation des palais de justice.
C'est une rencontre ordinaire à en croire le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Mazobé Kondé, avec le garant de l'indépendance de la justice qu'est le président du Faso.
A sa sortie d'audience, M. Kondé a indiqué qu'avec Roch Kaboré, ils ont abordé la question de la rencontre annuelle du Conseil supérieur de la magistrature avec le président du Faso qui se tient chaque année au mois de novembre.
Il a aussi été question de l'actualité, notamment de la situation sécuritaire que traverse le pays et de la sécurisation des juridictions se trouvant dans les zones à forts défis sécuritaires. « Vous savez que dans notre pays, il y a beaucoup de juridictions de base disséminées à travers le pays. Ces juridictions connaissent la situation que tout le monde vit, la situation de sécurité délicate dans certaines zones à forts défis sécuritaires », a laissé entendre le président du Conseil supérieur de la magistrature.
Il indique qu'au regard de la situation, le président du Faso a pris des engagements pour la sécurisation des palais de justice. « Des engagements ont été pris, des assurances ont été données par rapport à la sécurisation des palais de justice, des enceintes judiciaires notamment. Les questions sécuritaires sont des questions à traiter en toute urgence », a laissé entendre M. Kondé à sa sortie d'audience.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Ceci est une réaction de l'Amicale des anciens du Maroc (AMAM) relative à situation des étudiants burkinabè renvoyés en cours d'années des universités publiques marocaines. Pour l'Amicale, « dans la recherche légitime d'une inscription dans une université publique au Maroc, il faudra éviter de passer par des voies non officielles ».
Le samedi 10 juillet 2021, nous avons lu sur le site de Lefaso.net un article intitulé « Burkina-Maroc : Une cinquantaine d'étudiants burkinabè renvoyés en cours d'année des universités publiques marocaines » et souhaiterions y réagir.
Permettez-nous de présenter notre association qui est l'Amicale des Anciens du Maroc (AMAM), apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif, créée en 1998, reconnue par l'Etat burkinabè, et qui regroupe les anciens étudiants et stagiaires burkinabè du Maroc. Notre objectif principal est de promouvoir le développement économique et social de nos membres, du Burkina Faso et de promouvoir la collaboration entre les burkinabè et les marocains. Il convient de préciser que nous œuvrons avec le Royaume du Maroc en ce sens.
Etant donné que la question de l'étudiant burkinabè au Maroc fait partie de nos objectifs spécifiques (nous collaborons à ce sujet avec l'Association des Etudiants Burkinabè au Maroc-AEBM-, le Ministère en charge de l'Enseignement supérieur au Burkina Faso via le CIOSP-BF et l'Ambassade du Burkina Faso à Rabat), il était impératif que nous réagissions à cette situation déplorable que vivent nos compatriotes au Maroc.
Nous souhaitons surtout sensibiliser les parents d'élèves et les futurs étudiants burkinabè au Maroc.
En effet, dans la recherche légitime d'une inscription dans une université publique au Maroc, il faudra éviter de passer par des voies non officielles. Le Ministère en charge de l'Enseignement supérieur, via le CIOSP-BF, est la voie officielle pour l'obtention d'inscription dans les universités publiques au Maroc dans le cadre de la bourse marocaine. Lorsque vous avez des doutes, il convient de vous référez aux structures officielles qui pourront vous éclairer.
Par ailleurs, si vous n'êtes pas boursier, mais souhaitez vous inscrire dans un établissement public, il faut directement contacter celui que vous avez identifié/choisi pour avoir toutes les informations nécessaires.
Lorsqu'il s'agit d'une inscription dans un établissement supérieur privé au Maroc (pour les non boursiers), il faut prendre attache avec l'Ambassade du Maroc à Ouagadougou, ou faire des recherches sur les sites internet officiels du Maroc en matière d'enseignement supérieur, qui fournissent la liste des établissement reconnus, ou encore contacter directement l'établissement identifié/choisi.
Nous espérons que ces situations qui traumatisent nos compatriotes soient les dernières.
L'AMAM reste disponible pour accompagner les futurs étudiants au Maroc à travers des conseils pour un séjour estudiantin réussi.
Pour le Bureau Exécutif de l'AMAM
Le Président
Arsène Totao YABRE
70 06 62 08 / amam_infos@yahoo.fr
Le Centre d'excellence africain en innovations biotechnologiques pour l'élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV), en partenariat avec l'université Nazi Boni, organise du 12 au 17 juillet 2021, une formation professionnelle de courte durée en innovations dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle au Centre de formation et de recherche de l'université Nazi BONI.
Placée sous le thème « Innovations dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle », cette formation a pour objectif de contribuer à renforcer les connaissances des apprenants dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle (maladie transmise par piqure d'insecte telle que le paludisme où la maladie est causée par l'agent pathogène le plasmodium transmis par la piqure du moustique…).
Elle vise par ailleurs à faire connaître aux participants l'épidémiologie des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes à transmission vectorielle ; maîtriser les outils diagnostiques de l'épidémiologie moléculaire des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes à transmission vectorielle ; appliquer quelques outils sur les innovations diagnostiques des maladies infectieuses à transmission vectorielle ; connaître les innovations vaccinales en entomologie (vaccin bloquant la transmission chez le vecteur) et enfin présenter aux participants des photographies d'insectes.
C'est le Pr Macaire Ouédraogo, président de l'université Nazi Boni et président de la cérémonie, qui a procédé à l'ouverture des travaux le lundi 12 juillet 2021.
La formation réunit environ une soixantaine de participants composés d'étudiants en master, des doctorants et des médecins dont 18 qui viennent de la sous-région de l'Afrique. Des participants des pays du Nord vont également participer par visioconférence à la formation.
Aussi, ce sont 20 formateurs avec pour investigateur principal Ibrahim Sangaré, Maître de conférences agrégé, qui vont assurer cette formation durant ces six jours.
Le Centre d'excellence africain en innovations biotechnologiques pour l'élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV) est un centre axé sur les biotechnologies innovantes dans le domaine de la lutte anti vectorielle créé pour fournir un vivier important de spécialistes des vecteurs de maladies à travers une formation diplômante de qualité appuyée sur un programme de recherche performante.
Les activités du centre sont axées sur cinq plans d'actions que sont : Gestion et gouvernance au CEA ; l'excellence en formation académique ; l'excellence en recherche scientifique ; les partenariats scientifique et sectoriel/industriel et enfin l'attractivité régionale avec dimension équité au sein du CEA.
De l'intérêt de la formation
Selon Dr Abdoulaye Diabaté, directeur du Centre d'excellence africain en innovations biotechnologiques pour l'élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV), l'intérêt de la formation découle du contexte de création du centre focalisé sur les maladies à transmission vectorielle. Avec les problèmes de santé liés à ces maladies à transmission vectorielle dont le paludisme en tête, les statistiques révèlent un taux de mortalité assez élevé et relativement plus élevé au Burkina, malgré quelques outils de prévention.
C'est en ce sens que la communauté internationale en appelle aujourd'hui aux hommes de science pour mettre en place des processus innovants qui vont renforcer le système. Mais pour cela il faut le personnel et l'expertise nécessaire. C'est ce qui justifie cette formation qui est à sa quatrième édition, la première s'étant déroulée en 2019 pour permettre au pays d'avoir le capital nécessaire. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Lefaso.net