La grande famille, TIENDREBEOGO, YAOGO, OUEDRAOGO, YERBANGA, BIRBA et ZONGO
la veuve MME TIENDREBEOGO/ROUAMBA ALINE
les enfants du défunt Rodrigue et Cédric
les frères et sœurs du défunt Mathieu, Cécile, Cyrille, Evariste
les familles alliées ROUAMBA, CONGO, ILBOUDO, SOUABOU, BARA, TASSEMBEDO, OUEDRAOGO, KATIEBOU, ILBOUDO, ZAGRE, TAPSOBA, GUIGUEMDE, NIKIEMA
Très touchés des nombreuses marques de sympathie et des soutiens multiformes dont ils ont bénéficiés lors du décès de leur fils, frère, époux, père, grand père, cousin, oncle, le colonel major TIENDREBEOGO PIERRE
; viennent par le présent communiqué remercier du fond du cœur tous ceux qui ont été à leurs côtés lors de cet évènement très douloureux !
Elle se réserve de citer des noms, de peur d'en oublier !
Puisse le seigneur vous rendre au centuple tous vos bienfaits !
Que par la miséricorde de Dieu, son serviteur TIENDREBEOGO PIERRE repose en paix !
« Donne-lui, seigneur, le repos éternel ! Et que la lumière éternel brille sur elle »
Sa Majesté le NAABA GUIGUEMDE de Yako ;
Sa Majesté le NAABIGA KOAGA de Ouedkiongo ;
Les grandes familles OUEDRAOGO, SALOU, et YELKOUNI à Yako, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Cote d'Ivoire, Benin, Ghana, France, Etats Unis,
Les familles alliées : KERE, NANA, LANKOANDE, KOUTIEBOU, MINOUNGOU, BADO
Le COMMANDANT OUEDRAOGO RAOGO DENIS à la retraite à Ouagadougou,
Les enfants Stanislas, Guy, Stéphane, Firmin, feu Olivier, Jeanne Armelle, Reine Pélagie, Amandine, Jean Yves, les conjoints, époux et épouses
Les petits enfants : Tatiana Véronique, Mairie Jeanne, Steve Carlos, Jessica Fabiola, Lionel Alban, Divine Graçias, Cyr Daniel, Benita, Hugo Daril, Emeraude, Dylan, Yohann
Très touchées par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et de soutient spirituel, moral financier, matériel lors du décès le dimanche 27 juin 2021 et de l'inhumation le 29 juin 2021
De Mme OUEDRAOGO née SALO Véronique
Ces remerciements vont à l'endroit, des communautés coutumières et religieuses, des CCB de la coordination St Paul, le Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l'Innovation à travers la cellule de coordination du Comité Ministériel pour la Santé, les autorités militaires, les officiers, sous-officiers, les épouses des transmissions des forces de défenses et de Sécurités l'amicale des anciens enfants de troupe de Saint Louis, le Délégué Général du CNRST et son personnel, le Directeur de INERA et son personnel, la délégation du Centre de Yoga Ananda Marga Burkina, les frères des écoles chrétiennes, le personnel et anciens élèves du collège de la salle badeniya, la délégation de Itel Mobile Burkina, le personnel du Complexe Scolaire Sono, les parents, les voisins de quartier, les amis, les parents et amis et à l'étranger (France, Etats Unis, Italie, cote d'Ivoire, Sénégal, Ghana) et tous ceux dont les noms n'ont pu être cité. Que Dieu rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
UNION DE PRIERE
PROGRAMME DES MESSE MOI DE JUILLET
Le NaabaSaaga de Dapelgo
Les grandes familles : ZONGO, COMPAORE, ILBOUDO, KOUANDA, KIEDGA, DAKOURE, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Ziniaré, Londres et Paris ;
Les familles alliées et amies :OUEDRAOGO, TAPSOBA, SEYED, LANKOANDE, SEBGO, MARE, KABORE, KAMBOU, KYEMTORE, ZOUNDI, TIENDREBEOGO, KOALA, SORE, NIKIEMA, YAMEOGO, COMPAORE , KOMBOÏGO à Ouagadougou, BazouléKamboinsin, Bobo-Dioulasso, Londres, Paris, Ouahigouya, Gonbousgou
Mme OUEDRAOGO/ZONGO Hélène, à Bobo Dioulasso, ses enfants et petits-enfants,
remercient du fond du cœur tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté un soutien moral, spirituel et financier lors des obsèques à Ouagadougou, de leur épouse, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère,
Mme Bernadette ZONGO/ COMPAORE
Décédée à l'âge de 91 ans le 1er juillet 2021 et inhumée le 05 juillet 2021 à Ouagadougou
Ils remercient particulièrement SEM Le Président du Faso, Rock Marc Christian KABORE, son épouse et les membres du gouvernement, les nombreux parents amis et connaissances, les voisins du quartier Kalgodin, la CCB Saint Jean Samuel ; pour leur mobilisation lors de ce douloureux évènement.
Que Dieu bénisse et rende à chacun au centuple ses bienfaits.
Programme indicatif des messes :
Eglise St CAMILLE - Ouagadougou
Lundi 12 – Mercredi 14 – Vendredi 16- Lundi 19 Juillet 2021 : 05H 30
Dimanche 11 – Dimanche 18 Juillet 2021 : 06H30
Dimanche 11 - Dimanche 18 juillet 2021 : 09 H 00
Samedi 10 – Mardi 13 – Jeudi 15 – Samedi 17 – Mardi 20 Juillet 2021 : 18h 30
« Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle la lumière de ta face »
Union de prières
Sa Majesté le Naaba SANEM de Zorgho ;
Sa Majesté le Naaba KOUTOU de Mogtédo ;
La grande famille KABORE à Zorgho, Mogtédo et à Ouagadougou ;
KABORE Louis à Ouagadougou ;
KABORE Daniel, Manegd Naaba à Ouagadougou ;
La grande famille BONKOUNGOU à Pinré-Tanghin, Mogtédo et à Ouagadougou ;
La Famille KONSEIGA à Ouagadougou et Saponé ;
L'Honorable Député COMPAORE Mady à Ouagadougou ;
Mr GUIGMA Joseph, Maire de la Commune Mogtedo ;
Les familles alliées, DIPAMA, OUEDRAOGO, SOURWEMBA, ZONA, TAPSOBA, ILBOUDO, DINGARA, NABOLLE, GUIRE, WENA, OUANGARAOUA et ZEMBA.
Les enfants :
● Mr BONKOUNGOU D. Adama Albert à Ouagadougou,
● Mr BONKOUNGOU S. Blaise à Mogtédo,
● Mme ILBOUDO / BONKOUNGOU Binta à Mogtédo,
● Professeur BONKOUNGOU P. Zambo à Ouagadougou
● Mr KONSEIGA Kayaba Nestor à Ouagadougou,
● Mme GUIRE/ KONSEIGA Honorine à Mogtédo,
● Mr KONSEIGA François Xavier à Ouagadougou,
● Mr OUANGARAOUA Lassané à Ouagadougou,
● Sœur ZEMBA Clémence à Dakar,
● Sœur OUEDRAOGO Claire à Ouagadougou.
Les petits enfants et arrière - petits enfants, leurs époux et épouses
Profondément touchés par les nombreuses marques de sympathie manifestées à leur égard lors de l'hospitalisation, du rappel à Dieu le Dimanche 27 juin 2021 et de l'inhumation le Vendredi 2 juillet 2021 à Mogtédo de leur sœur, épouse, mère, grand-mère, Arrière Grand - mère KABORE BASGA MARIE MADELEINE dans sa quatre-vingts - sixième année ;
Remercient du fond du cœur les parents, amis et connaissances pour leur forte mobilisation et expriment leur reconnaissance à tous pour leurs soutiens multiples et multiformes lors de cette douloureuse épreuve.
Leurs remerciements vont particulièrement,
A Monsieur le Curé et à toute la communauté catholique de la Paroisse Saints Pierre et Paul de Mogtédo ;
Au Père DIPAMA Dieudonné en Italie ;
A l'Abbé BELEMSEBGO Alexis à Baskouré ;
Au Révérend Pasteur Michel OUEDRAOGO, Président des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ;
Au Pasteur principal et à la délégation de l'Eglise des Assemblées de Dieu JEHOVA-JIRE de Watinoma ;
Au Pasteur principal et à la délégation de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Mogtédo ;
Au Pasteur KABORE Emmanuel, Directeur du Lycée Réveil et sa délégation ;
Au Pasteur Jacques Neya,
Au Pasteur OUEDRAOGO Roger de Bobo-Dioulasso et sa délégation ;
Au Pasteur SORE Kalapé de Tenkodogo et sa délégation ;
Au Pasteur KABORE Abel et sa délégation ;
A toute la communauté musulmane de Mogtédo ;
Au Chef de Kiedpalogo de Mogtédo, à tous les ministres du Chef de Mogtédo et leurs délégations ;
A l'Honorable BA Seydou et sa délégation ;
A monsieur le Directeur Général du CHU Yalgado OUEDRAOGO et à tout son personnel ;
Aux chefs et aux personnels des services de cardiologie, des urgences médicales, de la réanimation polyvalente, de l'imagerie médicale, de l'endoscopie, de la chirurgie générale et digestive du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
A monsieur le Président de l'Université Joseph Ki-Zerbo et son personnel ;
A monsieur le Directeur de l'UFR Sciences De la Santé et son personnel ;
A l'aumônerie catholique du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
A l'aumônerie protestante du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
Au Professeur OUEDRAOGO Nazinigouba, président de la Société d'Anesthésie Réanimation et de Médecine d'urgence du Burkina (SARMUB) et sa délégation (MAR et DESAR) ;
Au Professeur SANOU Joachim et famille ;
Au Docteur TOGUEYENI Yves de la Clinique RAMA ;
Au Docteur BAZIMO Louis, Maire de Réo ;
Au Docteur RAMDE François ;
A monsieur ZERBO Yacouba, Président de l'association des Attachés de santé en Anesthésie Réanimation du Burkina Faso (AASAR- BF) et sa Délégation ;
A la direction et au personnel du Centre médical Source de Vie ;
A la direction et au personnel de la Clinique Kombassé ;
A la direction et au personnel de la Clinique Saint Jeremie ;
A la direction et au personnel de la Polyclinique Nina ;
Aux délégations des Laboratoires pharmaceutiques ;
Au Docteur BONKOUNGOU Victor de la Pharmacie JoBer et famille ;
Aux Professeurs OUOBA Kampadilemba, THIEBA/BONANE Blandine, SAKANDE Jean, SAMADOULOUGOU André ;
Aux Professeurs LOUGUE/ SORGHO Claudine et KONSEM Tarcissus ;
Aux Professeurs BONKOUNGOU Gilbert et KIRAKOYA Brahima ;
Au Professeur OUANGRE Edgar et famille ;
A monsieur le Directeur de l'UFR / SDS de l'Université de Ouahigouya ;
Aux promotionnaires 1985-1994 de l'Ecole Supérieure des Sciences de la Santé (ESSSA) ;
A monsieur le fondateur et au corps enseignant du Lycée Privé Ouindinsongdé (LPO) ;
A Maître OUEDRAOGO Pascal et sa délégation ;
El Hadj BONKOUNGOU Hamado et Famille ;
A monsieur NARE Guibrina, PDG du Groupe SONAF BTP et famille ;
El Hadj MANDO Moctar, PDG du Groupe COGEB INTERNATIONAL et Famille ;
El Hadj SOUDRE Saïdou, PDG Entreprise EG2S / BTP ;
Aux sieurs KABORE Palingwendé Amos dit "Titan" et sa famille, KABORE Étienne et sa famille ; SAWADOGO Victor ; KABORE Jules ; NIKIEMA Robert, OUEDRAOGO Youssouf, YE Seïdou, DERRA Mahamadi, SANKARA Pelga, KABORÉ Salam dit "Vieux", SOUDRE Jean Noël, PASSERE Idrissa, OUEDRAOGO Joanny, KABORE Hamidou et Familles ; OUEDRAOGO Issaka à Ouagadougou, OUEDRAOGO Boureima à Mogtédo, OUEDRAOGO Moussa Adé Francis et sa délégation, KABORE Emmanuel dit "Blek" et Famille, KONKISRE Jean Marie à l'ASECNA Bobo-Dioulasso et Famille ; KABORE Rasmané, KABORE Augustin et Familles, BAMOGO Paul ;
Aux anciens Elèves du Collège Protestant de Ouagadougou ;
A la jeunesse de la Commune de Mogtédo et environnante ;
Aux amis, parents et ressortissants de Mogtédo résidant à Ouagadougou ;
Aux amis, parents et voisins des enfants à Tanghin, Watinoma, Bang-pooré à Ouagadougou ;
A toutes les délégations.
Que Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux, vous bénisse et vous rende au centuple vos bienfaits.
Le Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ-C) a présenté ce mardi 13 juillet 2021, un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armées dans les domiciles, les bureaux de change, les boutiques mobiles money, les alimentations et les maquis. Le leader de ce réseau est un ex-militaire de 32 ans radiés des forces armées et plusieurs fois interpellé par la police.
Ce sont sept présumés délinquants âgés entre 26 et 42 ans qui ont été mis aux arrêts par le Service régional de la Police judiciaire (SRPJ-C). L'enquête ouverte suite à un vol à mains armées a permis de récupérer aux mains des « malfrats », deux crânes humains, un pistolet automatique de marque TISSAS, deux chargeurs de pistolet automatique dont un garni de douze munitions, un paquet de munitions contenant dix-huit cartouches de calibre 7, 65mm, cinq motocyclettes et la somme de 830 000 francs CFA.
Ces « malfrats », dont deux sont des repris de justice, explique le commissaire Sayibou Galbané, formaient un groupe bien organisé. Ils opéraient en trois cellules à savoir une cellule de renseignement, de détection et d'identification des cibles ; une cellule opérationnelle d'intervention, et une cellule d'approvisionnement en armes et munitions et d'écoulement des produits du vol.
Aussi, l'exploitation de fichiers audio de leurs téléphones portables a permis de savoir que le groupe s'adonnait également à des pratiques occultes. Ce qui explique la présence de crânes humains dans le butin saisi.
Le groupe a, à son compteur, plusieurs cas de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et cela depuis 2019. Le dernier est celui de Sieur O.C, un entrepreneur de la place, agressé le 15 juin 2021 devant son domicile et dépossédé de la somme de huit millions de Francs CFA. Il dit également avoir reçu cinq balles à la poitrine et son petit-fils, une balle dans la cuisse. Les deux sont aujourd'hui hors de danger. Ce dernier confie ne pas avoir les mots pour remercier la police pour leur travail. « Même si je n'ai pas retrouvé la totalité de mon argent, je les remercie. La seule chose qui me chagrine est que mon petit-fils ait été touché par une balle ».
L'enquête se poursuit afin de retrouver les deux autres membres du réseau. Les sept mis aux arrêts seront conduits devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga 1. La police appelle la population à rester sur ses gardes. Elle l'invite également à signaler tout cas suspect aux numéros verts tels que le 17, le 16 et 1010.
Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net
Au Burkina Faso, les pneus usagés abondent à chaque coin de rue de Ouagadougou, ce qui constitue un danger pour l'environnement. Pour atténuer cette pollution, Dramane Sanogo s'est donné pour défi de valoriser les déchets pneumatiques.
C'est dans le quartier Pissy de la ville de Ouagadougou que Dramane Sanogo vit sa passion d'entrepreneur écologique. Diplômé en finance-comptabilité, ce trentenaire recycle depuis maintenant trois ans les pneus usagés dans une petite villa qui lui sert d'atelier. L'idée d'entreprendre dans ce domaine est née d'une passion. « L'écologie est très intéressante, assure-t-il. Et comme il y avait beaucoup de pneus usagés jetés un peu partout dans la ville de Ouagadougou, j'ai décidé de trouver une solution pour ce gisement de pneus qui existe. C'est pour cela que j'ai inventé une poubelle écologique. »
Il crée ainsi l'entreprise « Sinaly écolo express » avec pour objectif de valoriser les déchets pneumatiques et de promouvoir ses produits. Son rêve, à long terme, est de réduire la quantité de pneus usagés qui trainent dans la capitale.
En plus des poubelles, l'entreprise confectionne également des pots de fleurs, des pots de culture hors-sol et des salons avec les pneus. Elle compte au total cinq employés. « Nous employons aujourd'hui cinq personnes et j'en suis également une. L'entreprise est divisée en plusieurs ateliers. Il y a l'atelier des fauteuils, des pots de culture hors-sol, de montage de salons, etc. Moi je m'occupe de l'atelier des fauteuils », ajoute-t-il.
Arrive-t-il que Dramane Sanogo rencontre des difficultés à s'approvisionner en matières premières que sont les pneus ? Non, pas vraiment, répond-il en substance. « Ils sont une matière abondante et surtout qu'à chaque coin et recoin de la ville nous en trouvons », précise-t-il.
Une usine de broyage des déchets pneumatiques
A long terme, cet éco-entrepreneur souhaite mettre en place une usine de broyage des déchets pneumatiques pour en faire de la poudre. Cette poudre pourrait ensuite être utilisée dans la fabrication de pavés, de revêtements de sols et de toits… Il explique : « En traitant les pneus, nous produisons aussi des déchets et ces déchets également doivent être traités. C'est la raison pour laquelle j'envisage de mettre en place cette usine. »
Il souhaite également vulgariser un projet dénommé « la poubelle écologique publicitaire connectée. »
Hanifa KOUSSOUBE (Stagiaire)
Lefaso.net
Des associations de promoteurs immobiliers ont animé ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou, une conférence presse. L'objectif de cette rencontre avec les médias, était de dénoncer les réformes foncières entreprises par le gouvernement. C'est la modification de la loi 057-2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso qui est pointée du doigt. Selon les conférenciers, elle sonne la fermeture de leurs entreprises.
Des associations de promoteurs immobiliers ne sont pas du tout d'accord avec les réformes annoncées du foncier. Elles l'ont fait savoir ce mardi 13 juillet 2021 au cours d'une conférence de presse. Le président de l'Association des promoteurs immobiliers, Roger Nikiema, a indiqué d'emblée que l'initiative de la réforme de la loi 057-2008 suscite des inquiétudes. Pour lui, la logique aurait voulu que l'administration se donne le temps de procéder à la révision conjointe des textes de lois afin d'éviter les risques de contrariétés et d'incohérences.
« Malheureusement » à l'en croire, ils ont été conviés en urgence à un atelier de relecture de la loi du 31 mai au 5 juin 2021. Il a révélé que c'est au cours de cet atelier qu'ils ont pris connaissance de la première mouture de l'avant-projet de loi ainsi que les motifs qui justifient sa réforme. Selon Roger Nikiema, il s'agit de la vente des terrains nus, la non viabilisation des sites, l'accaparement du foncier rural et les délibérations irrégulières des conseils municipaux sur les superficies. Les promoteurs immobiliers disent avoir fait des observations qui n'ont pas été prises en compte.
En lieu et place, a constaté Roger Nikiema, le gouvernement a programmé le 15 juillet 2021, un atelier de validation de la reforme de la loi 057-2008. A cette rencontre, les promoteurs ont indiqué qu'ils n'y participeront pas. Pour cause, la réforme va fermer des entreprises. Selon Florentin Kafando, une fois adoptée, les promoteurs immobiliers ne pourront plus mobiliser la terre comme matière première. Ils ne pourront pas non plus vendre des terrains nus. Il a aussi ajouté que les promoteurs immobiliers sont exposés à une kyrielle de sanctions.
En lieu et place des actions amorcées, les promoteurs immobiliers appellent à la concertation. Ils souhaitent que le gouvernement lève le pied sur leurs dossiers qui souffrent depuis trois à cinq ans. Ils ont assuré qu'ils ne sont pas des hors-la-loi. « Ils travaillent dans la légalité ». Les propriétaires terriens étaient également présents à la conférence de presse pour apporter leur soutien aux promoteurs immobiliers.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Suite à sa visite inopinée, le dimanche, 11 juillet 2021, au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou et au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Réo, sortie au cours de laquelle, il dit avoir noté qu'aucun médecin n'etait sur place durant son passage, le ministre Charlemagne Ouédraogo est passé à des sanctions, dira-t-on.
En effet, par une note de service signée du mardi, 13 juillet 2021, le directeur général du CHR de Koudougou a relevé de ses fonctions, le Chef de service des urgences médicales, Abdoulaye Ouédraogo, médecin généraliste.
Une autre note, signée de la même journée, organise l'intérim, assuré par Wenceslas Norbert Djiguemdé, directeur des services médicaux et techniques du CHR.
Un acte qui suscite des commentaires contreversés, autant que la visite inopinée, présumée être à la base de cette décision.
Lefaso.net
Nommé en conseil des ministres le 7 juillet 2021 comme conseiller spécial du chef de l'Etat chargé des questions culturelles et des arts, l'ancien ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango, fait son come-back dans le milieu culturel. Pour certains acteurs culturels burkinabè, cette nomination est salutaire. Pour d'autres, c'est juste une « récompense politique ». Nous avons tendu notre micro à quelques acteurs culturels pour recueillir leurs avis.
Almamy KJ, artiste musicien : « Nous comprenons que le régime MPP reste sur sa logique de récompense d'une bande de copains »
« Nous avons appris cette nouvelle à travers la presse. En tout état de cause, nous ne faisons que constater cela. Il est vrai qu'il a été ministre de la Culture mais ce n'est pas cela qui fait de lui un averti des questions culturelles. Au ministère de la Culture, il y a des techniciens qui sont rompus à la tâche.
Nous comprenons que le régime MPP reste sur une logique de récompense d'une bande de copains. Et ce n'est pas nous seulement qui le disons. Le dernier rapport de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a démontré clairement que le ministère de la Culture, sous la direction d'Abdoul Karim Sango, occupait la troisième position en matière d'irrégularités financières.
En plus, quand il dirigeait le ministère de la Culture, il n'y a eu aucune innovation culturelle, aucune vision. Le constat est clair, tous les acteurs et non acteurs ont suivi la direction du ministre de la culture. Ce n'est pas parce qu'il a dirigé le ministère de la Culture qu'il est forcément un avisé des questions culturelles. »
Philomène Nanéma, humoriste : « Il est à sa place. Je suis sûre que les choses vont bouger »
« Personnellement, je suis contente de sa nomination parce que je l'ai beaucoup apprécié pour le travail abattu au niveau du ministère de la Culture. Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai dit enfin !!! On va détruire la Maison du peuple pour bien faire. Parce qu'il va bien conseiller le président pour qu'il prenne des initiatives pour mettre les artistes à l'aise. Je suis sûre de cela, parce que monsieur Sango aime la culture, il l'a prouvé plusieurs fois.
Il aime le travail bien fait, il aime les artistes qui se battent, qui font du bon boulot. Le bon boulot va aussi avec le bon matériel, le standing, les salles de spectacles, avec tout ce qu'il faut. Monsieur Sango est bien placé, il est à sa place et je suis certaine que les choses vont bouger. Pour ce qui nous concerne, nous voulons une salle de spectacle qui répond aux normes internationales, où nous pouvons vraiment bien nous exprimer. J'espère qu'il va entendre cet appel. »
Djonès, artiste comédien humouriste : « Il va faire bouger les lignes »
« Qu'est-ce que vous voulez que je dise par rapport à cette décision du Président du Faso ? Abdoul Karim Sango a fait un bon travail quand il était à la tête du ministère de la Culture. Il dit franchement les choses. Je préfère une personne qui dit franchement les choses qu'une personne qui les garde. Je sais que là-bas encore, il dira au président de changer celui qui ne fait pas du bon boulot ou du moins son travail. C'est une logique qui permet de travailler davantage.
La franchise et la rigueur de ce monsieur ont poussé certains artistes à repartir en studio retravailler leurs œuvres avant de les rendre publiques. Je lui tire mon chapeau, il faut que les gens nous disent la vérité pour qu'on puisse travailler. Je suis sûr qu'il va faire bouger les lignes, il a même obligation de résultats. Parce que s'il ne fait pas bouger les lignes, ce sont les lignes qui vont le faire bouger. Je pense qu'il a été nommé au regard de son travail. J'espère qu'il va travailler de façon collégiale avec l'actuel ministre de la Culture pour faire avancer les choses. »
Martin Zongo, administrateur du Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO) : « Cette nomination peut être bénéfique pour le milieu culturel de notre pays. »
« J'ai été agréablement surpris quand j'ai entendu la nouvelle. Le voir revenir dans le domaine de la culture et des arts nous fait plaisir parce qu'il a passé un certain temps à la tête du ministère en charge de la Culture. Il a eu l'occasion de connaitre les problèmes de la culture, des arts, de maitriser un peu le domaine culturel de notre pays. Même si c'est une dame qui le remplace à ce poste maintenant, le fait qu'il ait l'oreille du chef de l'Etat, pourrait lui permettre de jouer un rôle catalyseur tout simplement parce qu'il connait les préoccupations du monde de la culture et des arts.
Il a eu le temps de connaitre et de mieux s'imprégner de l'environnement culturel. C'est ainsi qu'il pourrait aider à booster ce secteur aux cotés de chef de l'Etat en attendant que l'actuelle ministre puisse prendre le pouls de la situation, se familiariser avec les préoccupations, difficultés et attentes. Il peut être aussi très utile en apportant des conseils avisés parce qu'il parlera toujours en connaissance de cause. C'est pourquoi j'estime que sa nomination peut être bénéfique pour le milieu culturel de notre pays. »
Abel Badolo, secrétaire général du Syndicat autonome des professionnels du patrimoine culturel : « Les lignes ne vont pas bouger avec Sango »
« Nous avons aussi appris cette nouvelle comme telle. Notre réaction par rapport à cette nomination se pose sur un certain nombre de points. C'est d'abord sa relation avec les partenaires sociaux qu'il ne sait pas entretenir. Sur cette base, nous pensons que les lignes ne vont pas bouger avec Sango. Je ne pense pas qu'il va réussir cette mission de conseiller spécial chargé des questions culturelles. D'ailleurs, nous avons appris cette nomination avec beaucoup de cauchemars. »
Yacouba Napon alias MCZ, réalisateur : « C'est l'homme idéal pour ce poste »
« C'est bien cette nomination. Cela va lui permettre d'achever ce qu'il n'a pas pu terminer. Il connait très bien le milieu culturel pour avoir été ministre de la Culture. Nous avons tous eu l'occasion de discuter avec lui. Il connait les problèmes qui minent le secteur, je pense qu'il trouvera solution. C'est l'homme idéal pour ce poste. »
Serge Ika Ki
Yidalawala Isaac Ki-Zerbo
(Stagiaires)
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François Compaoré était devant le Conseil d'Etat français à Paris, ce lundi 12 juillet 2021. C'était l'un des recours dont il disposait pour éviter l'extradition vers le Burkina Faso où il est inculpé pour « incitation à assassinat » dans l'affaire Norbert Zongo.
L'audience devait permettre de répondre à deux interrogations essentielles : La demande d'extradition de François Compaoré a-t-elle un but politique ? La sécurité ainsi qu'une procédure équitable pour François Compaoré sont-elles garanties ?
Selon nos confrères de RFI qui relatent l'audience, le rapporteur public, qui doit proposer aux juges du Conseil d'Etat un avis après examen du dossier, a estimé que la confiance doit prévaloir entre Etats, malgré les raisons d'hésiter. De ce fait, la demande (d'annulation du décret d'extradition) de François Compaoré doit être rejetée. Par conséquent, il devrait être extradé vers le Burkina Faso.
Mais c'est sans compter avec ses avocats, dont Me François-Henri Briard qui assure que la vie de son client est en danger. Puis de décrire le Burkina Faso comme un pays « dévasté » par le terrorisme et dont l'appareil judiciaire est « délabré et corrompu » avec un système carcéral « désastreux ». Mais surtout Me Briard estime que « cette affaire est bien politique ». C'est pourquoi il a appelé les juges à annuler le décret d'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso car estimant que ce serait le conduire vers une mort certaine.
« Une extradition vers le Burkina serait pour François, une extradition vers le chaos, l'enfer et la mort », martèle-t-il. Et Me Pierre-olivier Sur, l'autre avocat de François Compaoré, de renchérir à la sortie de l'audience : « Si François Compaoré est extradé, il sera tué en cellule. »
Le Conseil d'Etat dispose dans deux semaines pour rendre sa décision. Mais déjà, les avocats de François Compaoré assurent que si le décret d'extradition n'est pas annulé, ils saisiront en urgence la Cour européenne des droits de l'homme pour qu'il soit demandé au gouvernement français de suspendre l'extradition.
En rappel, c'est le 21 février 2020, que le Premier ministre français d'alors, Edouard Philippe, a signé le décret d'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. Dès lors, ses avocats ont multiplié les recours afin d'éviter que leur client ne soit extradé vers le Burkina. « Cette démarche n'empêche pas théoriquement l'extradition, mais dans la pratique, l'usage veut que la justice française n'extrade pas tant que tous les recours n'ont pas été épuisés ».
A LIRE AUSSI : Justice : Un décret ministériel en faveur de l'extradition de François COMPAORE
Source : RFI
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Ceci est une recherche pour une thèse en sociologie sur l'insertion académique et professionnelle des étudiants burkinabè détenteurs du baccalauréat ivoirien au Burkina Faso.Vos réponses sont anonymes et confidentielles.
Seul(e)s les intéressé(e)s ayant étudié le Droit ou l'Économie à l'université de Ouagadougou ou à Ouaga 2 sont concerné(e)s par ce questionnaire.
Participez à l'enquête en cliquant sur ce lien : https://ee.kobotoolbox.org/x/41pRvdsw
Merci pour votre collaboration.
Pour toutes informations complementaires, veuillez contacter M. BONKOUNGOU Sambdoubyèda au (00226) 70 13 17 07 /78 24 05 91/ bonksamch@yahoo.fr
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme commun d'appui à l'Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB), les députés et les Partenaires techniques et financiers (PTF) se sont réunis, ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou, pour échanger sur les enjeux et les défis liés au financement public international du développement du pays.
« La capacité d'absorption financière des ressources extérieures dédiées au Burkina Faso reste en deçà (moins de 50%) des normes de performance internationalement admises », reconnaît l'Assemblée nationale du Burkina Faso. « Cette situation interpelle non seulement le gouvernement mais aussi les partenaires au développement », a appelé le vice-président de l'Assemblée nationale, Nestor Batio Bassière.
Les députés de la VIIIe législature (2021-2025) veulent « une meilleure gestion de la chose publique ». Ainsi, ils ont initié un cadre d'échanges avec les partenaires au développement du Burkina Faso. Le présent cadre offre une opportunité d'échanges sur la mise en œuvre des politiques publiques par le gouvernement. « Le but ultime est d'offrir aux députés une lecture exhaustive des contours du financement public international au Burkina Faso (Ndlr) ».
Selon le représentant de la Troïka, le chef de la délégation de l'Union européenne, Wolfram Vetter, ce cadre va leur permettre de passer leur message, en tant que des partenaires, sur les priorités. Ces priorités sont entre autres, l'adoption de la politique nationale de sécurité, les questions liées à l'administration et à la gouvernance.
Quant à Nestor Batio Bassière, il dit fonder l'espoir que ce cadre d'échanges serve de « tremplin pour une gouvernance publique plus transparente, plus concentrée et davantage au service des populations ».
Six secteurs choisis sur quatorze
A en croire le député Lassina Ouattara, le président de la commission d'évaluation des politiques publiques, une présentation va porter sur le processus d'analyse et d'adoption du budget de l'Etat par le parlement. Une autre présentation sera consacrée à la mise en contexte du financement international du développement du Burkina Faso et enjeux de l'exécution des politiques publiques.
Pour une première rencontre, l'Assemblée nationale a inscrit six secteurs au menu des échanges sur quatorze secteurs de développement. Il s'agit de la sécurité et l'action humanitaire, l'emploi des jeunes et des femmes, la décentralisation, la justice et le respect des droits humains, la gouvernance publique, et la santé.
Le Programme commun d'appui à l'Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB) est financé par le groupe des PTF comprenant : la délégation de l'Union européenne, le bureau de la Coopération suisse et l'ambassade de Suède. Le programme est mis en œuvre par le Centre parlementaire canadien dont le siège est à Ouagadougou.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le ministre de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Modernisation, Salifou Ouédraogo, a procédé au lancement régional de la campagne rizicole 2021/2022. C'était ce mardi 13 juillet 2021 dans le village de Fakouna, commune de Dédougou, dans la Boucle du Mouhoun. Pour cette nouvelle campagne, la région devra contribuer pour plus de 19% à l'atteinte de l'objectif national soit 144 000 tonnes de riz paddy.
Dans la région de la Boucle du Mouhoun, environ 37 000 hectares de bas-fonds sont aménagés et mis en valeur, afin de permettre l'atteinte des objectifs de production de 144 000 tonnes de riz. En plus, des semences acquises par le ministère en charge de l'Agriculture ont été mises à la disposition des bas-fonds et elles seront subventionnées jusqu'à 80%. Par ailleurs, 30% de l'ensemble des engrais acquis par le ministère ont été mis à la disposition des bas-fonds rizicoles afin de booster cette filière. En termes d'équipements, l'accent est mis également sur les bas-fonds. Tous les agents seront dotés d'une moto pour permettre un accompagnement efficace au niveau des producteurs.
La cérémonie de lancement des activités de l'Initiative présidentielle « Produire un million de tonnes de riz » au niveau régional pour la campagne agricole 2021/2022 avait pour objectif de sensibiliser les parties prenantes sur cette initiative du président du Faso, Roch Kaboré. Plus spécifiquement, elle visait aussi à informer les populations, notamment les producteurs, en vue d'obtenir leur adhésion. Elle a été ponctuée par la remise de prix aux meilleurs agents bas-fonds et meilleurs bas-fonds et plaines de la campagne 2020/2021, la remise de bas-fonds aménagés par le PAPFA au Comité de gestion, ainsi que par l'acte de lancement symbolique de l'Initiative présidentielle.
Le PAPFA accompagne l'initiative présidentielle
Le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) est un projet financé par le gouvernement du Burkina Faso et le Fonds international de développement agricole (FIDA) pour soutenir les efforts de croissance dans le secteur rural. Il se donne pour mission de faire du secteur agricole modernisé l'un des piliers de la transformation structurelle de l'économie nationale. Selon son coordonnateur national, Stéphan Kambou, le PAPFA a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté et stimuler la croissance économique dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins.
La filière riz fait partie des filières d'intervention du projet. Depuis 2020, le PAPFA accompagne les producteurs pour impulser la dynamique qui va permettre d'accompagner les autorités burkinabè dans l'atteinte de l'objectif de produire un million de riz paddy. Dans le village de Fakouna, le PAPFA accompagne le gouvernement à travers l'aménagement et la mise en valeur de 1300 hectares de bas-fonds pour un montant global de plus de quatre milliards de Francs CFA. On note également des travaux d'aménagements de 557 hectares qui sont en cours pour un montant de plus d'un milliard de FCFA.
A cela s'ajoute l'aménagement de périmètres maraichers avec puits et de périmètres économes en eau, etc.
« Le projet va jusqu'à faire en sorte que pendant trois campagnes agricoles, des questions d'intrants, notamment les semences, les engrais ; les conseils agricoles soient assurés afin de permettre à ces organisations qui exploitent ces aménagements, de pouvoir les rendre rentables pour aller vers la sécurité alimentaire et l'amélioration des revenus », a souligné le coordinateur national du PAPFA, Stéphan Kambou.
Le riz est la première céréale d'importation du pays
Au Burkina Faso, le riz occupe parmi les céréales, la 4e place tant du point de vue des superficies que de la production. Entre 2009 et 2018, sa production a connu un accroissement annuel moyen de 6,4%. Malgré cet accroissement, le riz reste la première céréale d'importation du pays, occasionnant par ce fait, d'importantes sorties de devises (plus de 40 milliards de FCFA/an).
En effet, la consommation de riz est en constante augmentation au Burkina Faso avec un taux de croissance de 5,6% par an. La production nationale de riz ne couvre, en moyenne pour les cinq dernières années, que 30% des besoins de consommation de la population. Pourtant, le pays dispose d'un fort potentiel de 233 500 hectares de terres irrigables et 500 000 hectares de bas-fonds facilement aménageables (PNSR II, 2016) propices à la production de riz, dont environ un cinquième est exploité (EPA, 2018).
Au regard des potentialités dont dispose le Burkina en riziculture, de l'importance du riz dans la balance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages et considérant les importantes sorties de devises dues à l'importation de cette céréale, le président du Faso a lancé l'initiative « produire un million de tonnes de riz ». Cette initiative a été reprise dans le document de la deuxième génération de la Stratégie nationale de Développement de la Riziculture (SNDR II), dont l'objectif est de produire au moins trois millions (3 000 000) de tonnes de riz paddy à l'horizon 2030.
Cette initiative du président du Faso a pour objectif d'accroitre la production rizicole, afin d'atteindre l'autosuffisance pour cette céréale. A terme, elle permettra d'assurer la gestion efficiente des ressources mobilisées, en vue d'améliorer leurs impacts sur la productivité du riz et, partant, la création de richesses et d'emplois, l'amélioration des conditions de vie des acteurs et la couverture des besoins en riz du pays.
Le ministre salue l'engagement des acteurs pour l'atteinte des objectifs
La campagne agricole 2021-2022 marque la 2e année de mise en œuvre de l'Initiative présidentielle. Selon le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, il est donc plus que urgent d'harmoniser les visions des acteurs sur cette initiative d'intérêt national. Il a fait savoir qu'une dynamique est mise en place pour pouvoir atteindre les objectifs du projet. « Ce sont des objectifs ambitieux et c'est ensemble que nous allons pouvoir inverser la tendance de l'insécurité alimentaire et surtout faire en sorte que nous soyons auto-suffisants alimentaires et couvrir tous les besoins du pays », a laissé entendre le ministre Ouédraogo.
Il a par ailleurs salué tous les acteurs qui accompagnent cette initiative pour l'atteinte des objectifs escomptés. Il a aussi rassuré les producteurs de l'accompagnement de son département pour une meilleure campagne agricole 2021/2022. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
Depuis quelques jours, des informations faisant cas d'un renvoi d'étudiants burkinabè des universités marocaines ont été relayées par les médias. Pour cause, il leur est reproché d'avoir utilisé des attestations d'inscription non valables. Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation vient, part cette note, apporter des éclaircissements et appeler les parents à plus de vigilance dans le processus d'inscription de leurs enfants dans les universités étrangères.
Le Burkina Faso, à travers la coopération internationale, bénéficie de pays amis de bourses d'études pour ses étudiants. Ces bourses permettent à des étudiants burkinabè sélectionnés selon des critères bien définis de s'inscrire de façon légale dans les universités publiques des pays amis. C'est dans cette dynamique que, chaque année, le Burkina Faso bénéficie du pays frère et ami qu'est le royaume du Maroc, de bourses d'études à travers l'Agence marocaine de coopération internationale (AMCI). Ces bourses ont déjà permis à des centaines de Burkinabè de poursuivre leurs études dans des conditions acceptables dans les universités publiques marocaines.
L'impact du Covid-19 dans la coopération
La pandémie du Covid-19 qui a touché tous les pays du monde n'a pas épargné le royaume chérifien. Ainsi, parmi les mesures prises par ce pays, il y a, entre autres, l'interdiction de recevoir, dans le cadre de la coopération avec l'AMCI des étudiants étrangers en présentiel pour les universités publiques. Il est à noter que seule cette structure est habilitée à traiter avec les pays amis du Maroc sur les questions d'inscriptions dans les universités publiques.
Les étudiants sélectionnés par le ministère en charge de l'Enseignement supérieur, à travers le CIOSPB, ont donc été invités, pour ceux qui le désiraient, à s'inscrire pour des cours en ligne. Aucune bourse n'a été donnée à un étudiant Burkinabè pour des cours en présentiel au Maroc au titre de l'année académique 2020-2021.
C'est donc avec étonnement que le MESRSI a appris le renvoi d'étudiants Burkinabè inscrits dans les universités publiques marocaines à travers des autorisations d'inscription délivrées par l'AMCI.
Renseignement pris, il s'agit d'autorisations d'inscription frauduleuses délivrées par des acteurs intermédiaires non reconnus par l'AMCI. Il existe vraisemblablement des réseaux ayant des connexions au Maroc et au Burkina Faso qui trompent la vigilance des universités publiques marocaines et des parents des étudiants en leur délivrant des faux documents.
Cliquez ici pour lire aussi Affaire étudiants burkinabè au Maroc : « Il faudra éviter de passer par des voies non officielles » pour s'inscrire dans les universités marocaines
Les canaux non officiels dans les inscriptions
La situation actuelle des étudiants renvoyés a mis à nu l'existence de canaux frauduleux d'obtention d'autorisations d'inscription. La situation a été découverte quand l'AMCI a demandé aux universités publiques marocaines de ne pas recevoir d'étudiants étrangers pour les cours en présentiel à cause de la COVID-19.
Ainsi, il a été découvert que des agences non mandatées délivraient frauduleusement des documents pour permettre à des étudiants burkinabè de s'inscrire dans des universités publiques marocaines à l'insu du ministère en charge de l'Enseignement supérieur et de l'AMCI.
Il est important de rappeler que l'inscription dans les universités publiques marocaines est ouverte aux étudiants étrangers ayant obtenu la bourse à travers l'AMCI.
Par conséquent, le MESRSI appelle les parents à la vigilance en recherchant les informations fiables. Et c'est pour répondre en partie à cette préoccupation qu'est organisée chaque année, la Semaine de l'Information et de l'Orientation (SIO).
Source : page Facebook DCPM/MESRSI
Aguèra SAWADOGO SIMPORE rêvait de devenir avocate. Aujourd'hui, elle est la promotrice de la pâtisserie « Le Régal », qui est une référence dans la ville de Kaya !
Facebook et Twitter en croisade contre le racisme ! Ces deux géants du web ont annoncé, lundi 12 juillet 2021, avoir supprimé des commentaires racistes à l'encontre des footballeurs Marcus Rashford, Jadon Sancho, Bukayo Saka, après la défaite de l'Angleterre en finale de l'Euro face à l'Italie. Il était temps. Mais cela ne suffira pas pour avoir la peau de ce fléau qu'est le racisme.
C'est connu dans le milieu du sport notamment le football. Quand tout roule, le Noir est dans les bonnes grâces de la presse et des supporters. Mais quand rien ne va, le Noir, autrefois adulé, devient mécaniquement la tête de turc. L'homme à « abattre ». La récente finale de l'Euro 2020, entre l'Italie et l'Angleterre, est venue rappeler à quel point il n'y a qu'un pas entre le fanatisme et le racisme.
Après leurs penalties manqués face à l'Italie, Marcus Rashford, Jadon Sancho, Bukayo Saka, ont rapidement été désignés comme boucs émissaires de cette finale de l'Euro. Sur les réseaux sociaux notamment, ils ont été la cible d'insultes racistes.
La purge de Twitter
Face à l'ampleur des propos intenables à l'encontre des joueurs, Twitter dit avoir supprimé plus de 1000 tweets à caractère raciste. « Au cours des dernières 24 heures, grâce à la combinaison de contrôles automatisés […] et de contrôle par des humains, nous avons rapidement supprimé plus de 1 000 tweets et suspendu définitivement un certain nombre de comptes pour infraction de nos règles », a déclaré un porte-parole du géant de la Silicone Valley.
Les condamnations
Outre la fédération anglaise de football et l'entraîneur Gareth Southgate, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a défendu les trois joueurs sur Twitter. « Cette équipe d'Angleterre mérite d'être traitée en héros et non de subir des insultes racistes sur les réseaux sociaux. Les responsables de ces abus effroyables devraient avoir honte d'eux-mêmes », a déclaré le chef du gouvernement.
De son côté, Facebook a également annoncé qu'il a supprimé « les commentaires et les comptes insultants ». Il a également promis de « continuer à prendre des mesures contre ceux qui enfreignent ses règles. D'ailleurs la police anglaise a annoncé avoir ouvert une enquête.
La mise en garde d'un ministre britannique
Twitter et Facebook ont bien intérêt à continuer dans cette lancée au regard de la mise en garde du ministre britannique de la Culture et des Sports, Oliver Dowden. Ce dernier a indiqué que si cela n'est pas fait, ces géants pourraient se voir infliger des amendes par le nouveau projet de loi sur la sécurité en ligne. Les amendes, selon le ministre, pourraient atteindre 10 % de leurs revenus mondiaux.
Si Twitter et Facebook ont bandé les muscles, notons qu'ils étaient presque muets quand certains joueurs de l'équipe de France, notamment Kyllian Mbappé et Paul Pogba se sont fait « descendre » sur la toile. Certes, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête a été ouverte notamment pour « injure publique à caractère raciste », à propos des messages publiés sur Twitter, mais les deux géants auraient pu prendre « des actions fortes » comme cela se fait sous d'autres cieux dans la lutte contre le terrorisme.
La justice française demande de la « transparence » à Twitter
D'ailleurs le média français Libération (dans sa version en ligne) a indiqué que la justice française a ordonné, mardi 6 juillet, à Twitter de communiquer, « dans un délai de deux mois, des documents détaillant ses moyens de lutte contre la haine en ligne, jugée défaillante par des associations telles que SOS Racisme, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et SOS Homophobie. »
La CAN 2017 en mémoire
S'il faut reconnaître que Facebook et Twitter sont prompts à prendre des mesures contre les propos ou insultes à caractère raciste en Europe ou partout ailleurs, en Afrique, force est de reconnaître que ces groupes traînent les pas. L'on se rappelle la Coupe d'Afrique des Nations Gabon 2017 et les propos racistes publiés sur Twitter, après la défaite du Maroc contre la République démocratique du Congo (0-1), de la Tunisie contre le Sénégal (0-2) et le nul entre le Zimbabwé et l'Algérie. Plusieurs internautes maghrébins ont qualifié les joueurs subsahariens de « singes », de « babouins », de « joueurs séropositifs » et de « ramasseurs de coton ».
Sauf erreur ou omission, les réseaux sociaux ont été presque aphones à ce moment-là. Un silence loin de ce que les internautes ont pu constater en 2020, lorsque sous la pression de certains gros annonceurs dont Coca-Cola et Unilever, Facebook a décidé de retirer les publicités qui affirment « que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres ».
Tenir compte des réalités africaines
Cet engouement de Facebook et de Twitter à lutter contre les propos racistes à l'issue de la finale de l'Euro est à saluer. Ces réseaux sociaux devraient avoir la même hargne partout. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
HFB
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Il existe peu d'autres régions du monde où l'Italie a renforcé sa présence de manière aussi intensive que ces dernières années au Sahel. La récente nomination d'Emanuela Del Re en tant que nouveau représentant spécial de l'UE pour le Sahel, première femme et première italienne à occuper cette fonction prestigieuse, représente une importante reconnaissance à ce propos.
L'Afrique et la Méditerranée élargie sont au centre de notre politique extérieure et sont à la base de notre engagement dans le Sahel. Nous sommes, en effet, convaincus qu'il existe une interdépendance étroite entre la stabilité de la région et la sécurité de toute l'Europe, une interdépendance qui ne peut que s'accroître face aux défis communs que représentent la menace djihadiste, les changements climatiques et les pandémies. D'un point de vue économique, il existe une marge énorme pour une coopération renforcée et mutuellement avantageuse.
L'Italie a construit sa présence dans la région en suivant une approche multidimensionnelle, en misant sur l'intensification du dialogue politique, l'augmentation de sa contribution à la sécurité, le renforcement des institutions étatiques et le développement durable.
La pierre angulaire de cet effort est avant tout le renforcement de notre réseau diplomatique. Au cours des quatre dernières années, nous avons ouvert de nouvelles ambassades au Niger et au Burkina Faso, auxquelles s'ajouteront, dès que les conditions politiques et de sécurité le permettront, le Mali et le Tchad. En 2018, nous avons entamé notre première mission de formation et d'assistance militaire au Niger (MISIN), en vue de former environ cinq mille membres des forces armées nigériennes pour lutter contre le terrorisme et contrôler les frontières. Lors de ma récente mission à Niamey, les autorités nigériennes ont démontré qu'elles appréciaient beaucoup cette initiative et nous ont demandé de la renforcer.
L'Italie participe activement à toutes les missions européennes d'instruction, de formation et de développement dans la région - EUTM et EUCAP - et à la mission de maintien de la paix des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA). Depuis l'année dernière, notre pays est également devenu membre de la Coalition pour le Sahel, un organisme international dont l'objectif est de renforcer la coordination entre les activités des nombreux partenaires internationaux au profit des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso et Tchad). Dans ce contexte, nous avons également décidé, de concert avec le Ministre de la Défense, Lorenzo Guerini, de contribuer à la Task Force Takuba, la mission spéciale européenne qui soutient les forces de sécurité locales dans la lutte contre le terrorisme.
Mise en place en 2017 d'un Fonds pour les migrations
Afin de concrétiser davantage notre présence, nous avons ensuite créé le Fonds pour les migrations qui, depuis 2017, finance des projets d'aide aux réfugiés, des activités de rapatriement volontaire, le contrôle des frontières et la lutte contre les motifs profonds des migrations, et dans lequel 110 millions d'euros ont été versés en faveur de la région. Le Fonds pour les migrations s'est ensuite avéré particulièrement efficace pour aider à gérer le phénomène migratoire et soutenir les institutions et les communautés locales.
Parallèlement à cet instrument, se poursuit l'action traditionnelle et continuelle de la Coopération italienne qui, en étroite collaboration avec les autorités locales, travaille sans relâche en faveur d'une croissance économique inclusive et durable dans toute la région, avec un engagement total qui s'élève actuellement à environ 150 millions d'euros.
Notre pays se trouve également au premier plan en ce qui concerne la promotion de la centralité du Sahel au niveau multilatéral. Lors de la réunion ministérielle des pays membres de la coalition anti-Daesh, que j'ai coprésidée à Rome le 28 juin avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken, nous avons proposé de constituer un groupe de travail ou une plateforme consacré aux situations de crises en Afrique, en particulier en Sahel et au Mozambique.
Lors du G20 de Matera, nous avons également voulu consacrer la réunion des ministres des affaires étrangères et du développement aux défis de l'Afrique et du Sahel. La “Déclaration de Matera” sur la sécurité alimentaire, la nutrition et les systèmes alimentaires représente un “appel à l'action” pour l'ensemble de la communauté internationale, basé sur deux principes politiques fondamentaux : le maintien de la sécurité alimentaire et de la nutrition parmi les priorités de l'agenda politique international et la concentration des efforts sur les politiques et les investissements qui produiront des effets stables également à moyen et long terme. Cela est particulièrement valable pour le continent africain et pour le Sahel, où les implications sanitaires et financières du Covid sont préoccupantes.
Nous sommes convaincus que le G20 a le devoir d'aider le continent africain à sortir de cette période difficile et à retrouver une croissance soutenue et, surtout, durable. Nous devons agir ensemble pour libérer l'énorme potentiel de croissance de l'Afrique, parce que toutes les améliorations apportées aux conditions de vie des populations et à la lutte contre la pauvreté, entraîneront des conséquences positives immédiates des deux côtés de la Méditerranée et, plus globalement, sur toute la planète.
Nous aborderons à nouveau ces thèmes au début du mois d'octobre, lorsque nous accueillerons à Rome “Rencontres avec l'Afrique”, une réunion ministérielle consacrée à la transition écologique et énergétique dans le cadre de la coprésidence italienne de la COP26. Des thèmes décisifs pour le futur du continent africain et qui exigent de recevoir une réponse commune, basée sur les valeurs d'un multilatéralisme efficace pour lequel l'Italie joue, cette année, un rôle de premier plan.
Notre propension géopolitique et la conscience du rôle que nous pouvons jouer, démontrent clairement que l'Italie est un train d'effectuer un investissement stratégique à moyen et long terme au Sahel. Nous continuerons à être à vos côtés, tant sur le plan bilatéral que dans les grandes assemblées internationales, afin d'assurer un futur stable, un développement durable et une augmentation du bien-être au sein de cette merveilleuse région.
M. Luigi Di Maio
Ministre Italien des Affaires Etrangères
Le cabinet Audit conseil et services du Burkina (ACS Burkina SA) ambitionne d'offrir aux cadres supérieurs, dirigeants et chefs de départements, risk managers, contrôleurs internes, auditeurs internes des banques et sociétés burkinabè, des formations de haut niveau. C'est dans cette logique qu'il a organisé, en collaboration avec son partenaire le Cabinet Tunisien MGI-BFC, du 7 au 9 juillet 2021 dans la ville de Bobo-Dioulasso, une session de formation sur les Fondamentaux du risk management au sein des entreprises. Ainsi, les participants sont désormais aptes à identifier les risques auxquels leurs entreprises peuvent être confrontées, afin de les transformer en opportunités.
Cette session de formation est la deuxième du genre après celle tenue à Ouagadougou en mars dernier. Elle vise ainsi à offrir un cadre d'apprentissage d'excellence pour la dissémination de la culture de management de la qualité et des risques conforme aux référentiels internationaux dans les entreprises. La certification dont les cabinet ACS Burkina SA et MGI-BFC ont eu l'autorisation de dispenser est une formation de l'Institute Of Risk Management de Londres, en version anglaise. « Ce qui n'est pas forcement accessible aux francophones, encore moins en cette période de Covid-19 », a souligné l'administrateur directeur général du cabinet, Hamadé Ouédraogo.
De nombreuses entreprises font face au quotidien à des risques multiples et multiformes. Il est important de les piloter comme n'importe quel autre paramètre afin d'en limiter le plus possible leurs impacts. En effet, ces entreprises doivent mettre en place des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques qui puissent leur garantir performance et pérennité. C'est pourquoi il est nécessaire d'avoir des personnes en charge de la détection des risques afin de promouvoir des actions pour les gérer après les avoir évalués. D'où l'initiative de cette session de formation.
Connaitre les risques et les transformer en opportunités
Cette session de formation sur « les fondements du risk management » répond ainsi à une attente grandissante des entreprises burkinabè. Du 7 au 9 juillet 2021, en trois jours, s'est tenue à Bobo Dioulasso, la capitale économique du Burkina, cette session de formation qui a permis aux participants de maitriser les étapes et les outils du Risk management/management des risques dans les entreprises. Selon l'administrateur directeur général du cabinet ACS Burkina SA, Hamadé Ouédraogo, cette rencontre a permis de former les participants afin qu'ils puissent faire face aux multiples risques qui se présenteront à eux. Il estime que savoir identifier, évaluer et traiter les risques potentiels et réels qu'une entreprise pourrait être amenée à rencontrer est indispensable pour assurer sa rentabilité sur de long terme.
ACS Burkina SA a voulu organiser cette formation dans les deux grandes villes du Burkina Faso dans le souci de soulager ces personnes qui sont dans l'incapacité d'effectuer des déplacements vers l'extérieur (Londres) pour des raisons de coûts, de procédures mais également de la pandémie de Covid-19. « Ce n'est pas toujours évident, pour raisons de coûts, de visas mais récemment de la Covid d'obtenir ce certificat depuis Londres ; c'est pourquoi, avec le cabinet MGI BFC de la Tunisie, nous avons entamé depuis quelques années la négociation pour avoir la franchise avec le prestigieux Institut Of Risk Management de Londres afin de pouvoir délocaliser ces formations au Burkina Faso », a-t-il expliqué.
La formation a été dispensée en sept modules. « Elle a commencé par les notions de base sur le risque et le management, ensuite nous avons vu le processus préalable au management des risques, l'étape processus, comment traiter un risque, comment surveiller, revoir un risque, mais aussi comment reporter les risques. Nous leur avons livré des outils pratiques pour les aider à avoir une certaine technicité, qui leur permettra d'être plus opérationnels et plus efficaces en matière d'identification, d'évaluation ou de traitement des risques », a laissé entendre la formatrice Nadia Yaich.
Elle a par ailleurs souligné que cette formation permet aux participants d'être plus opérationnels sur le plan pratique. « Cette formation leur a permis de connaitre les risques et de les transformer en opportunité », a-t-elle soutenu. Aussi, l'administrateur directeur général du cabinet ACS Burkina SA, Hamadé Ouédraogo, a rappelé que le certificat est « rigoureusement individuel ». Après avoir suivi les cours de formation, chaque participant a été évalué individuellement. « L'évaluation s'est faite en ligne. A la fin de l'examen si vous avez un score de 70%, vous êtes déclarés admis et votre certificat sera transmis par voie postale depuis Londres jusqu'à Ouagadougou. Nous sommes autorisés à donner seulement une attestation de participation », a-t-il martelé.
La formation a été une réussite
Une panoplie de participants ont pris part à cette session de formation dont des experts comptables, des banquiers, des directeurs généraux de structures, etc. Toute chose qui réjouit l'administrateur directeur du cabinet ACS Burkina SA. Pour les participants, cette formation est une réussite. Pour Karidiatou Dao/Ouédraogo, la formation s'est bien déroulée dans l'ensemble. « Nous avons appris au cours de cette formation beaucoup de choses. Nous avons appris les fondamentaux en matière de management et risques. Dans le cadre de nos activités nous sommes souvent amenées à faire face à un certain nombre de risques et cette formation nous a appris comment il faut identifier les risques, comment traiter les risques et aller jusqu'au contrôle, enfin à la suppression de ces risques », s'est réjouie Karidiatou Dao. Cette session s'est soldée par la remise d'attestation de participation.
ACS Burkina SA est un cabinet d'audit et d'expertise comptable. Il a été créé en février 2009 sous la forme d'une SARL et transformé en SA avec conseil d'administration. Il est l'œuvre de cinq associés dont trois experts comptables diplômés. Pour répondre efficacement aux besoins de sa clientèle, le cabinet ACS Burkina SA est structuré en équipes pluridisciplinaires autour de cinq directions qui sont : la direction administrative, la direction de l'audit, la direction juridique et fiscale, la direction des études et de la formation, la direction de l'expertise comptable.
Romuald Dofini
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Réélu le 11 avril 2021 pour un second mandat, le président béninois, Patrice Talon, a, samedi 10 juillet 2021, réaffirmé sa volonté de quitter le pouvoir en 2026, à la fin de ce mandat. L'homme d'affaires et homme d'Etat béninois, élu président de la République en avril 2016, qui intervenait ainsi au sommet citoyen pour la démocratie, la bonne gouvernance et l'alternance, a lancé un appel aux dirigeants africains à l'humilité.
« Il convient de limiter les mandats. Quand on fait la balance, les avantages et les inconvénients, l'évidence est claire. Limiter les mandats est, à tous égards, au profit du peuple, plutôt que de laisser les uns et les autres rester éternellement dans la fonction. Vous avez absolument raison de prôner l'alternance. Je m'en soucie pleinement et je m'engage devant vous à la défendre, à en être témoin », a lâché le président béninois au cours de ce sommet organisé à Cotonou, Bénin, par plusieurs organisations non-gouvernementales.
"Un exemple, ici, comme mes prédécesseurs, ce mérite, il n'est pas le mien. Ici, au Bénin, c'est un acquis pour nous. Mes prédécesseurs l'ont montré. J'ai simplement à faire comme eux, afin que ceux qui vont venir après continuent de faire comme nous. Nous devons donc œuvrer à remporter cela au Bénin. Chacun devra œuvrer à ce que ce soit durable. Mais vous, vous pouvez le porter au-delà de nos frontières, au-delà des frontières du Bénin. Je suis honoré de défendre sur la terre béninoise, cette vertu qu'on attend d'un gouverneur de ne pas se prendre pour Dieu tout-puissant, l'éternel, et d'avoir l'humilité de comprendre qu'un autre peut toujours mieux faire », a-t-il interpellé les dirigeants africains, s'adressant aux participants au sommet.
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