Le NAABA SONRE de Boulsa
Le NAABA YILBI de Zambanga (Boulsa)
Les familles OUIMINGA à Zambanga, Ouagadougou,
Koupèla, Koudougou, Niamey et France
Les familles TRAORÉ et SANOU à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et San-Pedro en Côte d'Ivoire
Les enfants : Adama Pogbi, Haoua Pocko, Salifou Koucka, Idrissa Kirsyamba et Alimata à Ouagadougou
Les belles-familles ABDOULAYE, BOUBAKAR et DJIBEY à Niamey, BELEM, DRABO, KABORÉ, KAFANDO, KÉRÉ, KIEMDÉ, NIKIÈMA, SALIA, SANKARA, SAWADOGO, SEDOGO, SIDIBÉ, TANKOANO, ZANGO à Ouagadougou, Boulsa et Tougouri
Les familles alliées BARRY, BEIDOU, COMBARY, DERME, DIPAMA, GODO, IMA, KOURAOGO, KYELEM, LOUARI, NABA, NANA, NIANDA, OUÉDRAOGO, SAWADOGO, SEBGO, TIENDREBEOGO, TOGUYENI, ZINABA, ZON
remercient tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati à leur douleur lors du décès le 13 mars 2025 et de l'inhumation le 18 mars 2025 à Zambanga, de leur époux, frère, beau-frère, père, oncle, grand-père et ami :
Dr Siguigna Amadou OUIMINGA,
Docteur de Chimie analytique à la retraite,
Maître Assistant à l'Université de Ouagadougou,
Ancien Ministre de la Santé de l'Action Sociale et de la Famille,
Ancien Secrétaire général de l'Université de Ouagadougou,
Ancien Président de la SOACHIM - Section Burkina Faso,
Officier de l'Ordre national,
Ils remercient tous ceux qui ont apporté leur aide morale, spirituelle, matérielle et financière, et en particulier :
• Sa Majesté Sidiki SANOU, Chef de Canton de Bobo-Dioulasso, Chef suprême des Bobo-Mandarê
• Maitre Barthélemy KÉRÉ, Président du Conseil Constitutionnel
• Pr Adjima THIOMBIANO, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation
• Dr Robert KARGOUGOU, Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique
• Pr Roger NÉBIÉ, Directeur de Cabinet du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation
• Pr Samuel PARÉ, Secrétaire général du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation
• Pr Jean François Silas KOBIANÉ, Président de l'Université Joseph KI-ZERBO, ses collaborateurs et son personnel
• Pr Pam ZAHANOGO, Président de l'Université Thomas SANKARA, ses collaborateurs et son personnel
• Pr Francis BASSONO, Directeur de l'UFR/SEA, ses collaborateurs et son personnel
• Pr Pierre GUISSOU, Recteur de l'Université Saint Thomas d'Aquin
• Ses Collaborateurs et amis : Mr Ibrahim KONÉ, Mr Philippe OUÉDRAOGO, Pr Jean Boukary LEGMA et son épouse, Pr Robert SOUDRÉ
• Ses collègues de la SOACHIM
• Le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso
• Monsieur Mouhoussine NACRO, Ancien ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ancien Ambassadeur
• Pasteur Patrice TIENDRÉBÉOGO, Président de la Mission Biblique Internationale d'Intercession et d'Evangélisation (MBIIE), son épouse et les Fidèles de la Mission
• Pasteur Élie LANKOANDÉ et son épouse
• Prophète Patrice NATAMA, Président du Centre International de Mission Prophétique et de la Parole (CIMPP), son épouse et les Fidèle de Centre
• Pasteur Douglas OUÉDRAOGO, Pasteur principal de l'Église AD de Cissin I
• Pasteur Éric DRABO, Responsable de la MIE et ses collaborateurs
• Pasteur Nagoukomba WALBEOGO, Ancien élève
• Les Imams et la communauté Musulmane de Gounghin et de la Zone 1
• Mr OUÉDRAOGO Adama, épouse et enfants aux USA
• Dr Cheick Oumar ZOURÉ, mère et épouse
• Ses Anciens élèves et étudiants
• La Rtb-Radio
• Radio Omega fm
• Les Voisins du quartier Gounghin
• Les associations du Namentenga, les populations de Boulsa, de Zambanga et des villages environnants
• Les associations du Houet, les populations de Bobo, de Satiri et des villages environnants
• Les voisins, amis, collègues de travail et confrères de ses frères / sœurs et de leurs enfants
Ils prient toutes les nombreuses personnes qui les ont assistées et dont les noms n'ont pu être cités ici, d'accepter l'expression de leur très profonde gratitude. Que la bénédiction de l'Éternel Dieu soit sur vous et vos familles respectives. Puisse l'Éternel Dieu vous récompenser infiniment au-delà de vos attentes.
« …Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur !... Apocalypse 14 : 13 »
Sous le haut patronage du ministre des enseignements supérieurs , de la recherche scientifique et de l'innovation, le Professeur Adjima THIOMBIANO Kena partners initie la deuxième édition du Forum des Talents, un événement incontournable pour rencontrer des professionnels passionnés et des talents aptes à saisir des opportunités de carrière exceptionnelles.
Date : 12 et 13 juin 2025
Lieu : Salle des fêtes de ouaga 2000
Nous avons hâte de vous voir au Forum des Talents !
« Je rends grâce à mon Dieu, chaque fois que je fais mémoire de vous » Philippiens, 1-3.
5 juin 2020-5 juin 2025
Cela fait 5 ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler auprès de lui sa servante
Madame TAPSOBA Elisabeth, assistante sociale à la retraite
Yaaba, voilà cinq (5) ans que nous ne te voyons plus physiquement ;
Cinq (5) ans que nous réalisons qu'en chacun de nous, une partie de toi continue de vivre.
Les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, les familles TAPSOBA, NIANOGO et alliées renouvellent leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui leur ont témoigné et manifesté compassion, solidarité, affection et soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve.
Ils invitent tous ceux et toutes celles qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée pieuse en sa mémoire et à s'unir d'intention de prières lors des messes qui seront célébrées pour le repos en Dieu de son âme, conformément au programme ci-dessous :
PROGRAMME DES MESSES
« Que Dieu lui fasse miséricorde et que son âme repose en paix » AMEN
Le Bureau d'études et d'appui conseil ZEKURA Consulting recherche en vue d'un recrutement un Directeur d'exploitation dynamique et expérimenté au profit de l'hôtel OASIS Saint Michel de Tintoulou situé au Burkina Faso.
Tâches et Responsabilités :
– Gestion Opérationnelle : Superviser les opérations quotidiennes de l'hôtel, y compris l'accueil, la restauration, et les services d'entretien.
– Gestion du Personnel : Recruter, former et gérer le personnel de l'hôtel pour assurer un service de qualité.
– Planification Stratégique : Développer et mettre en œuvre des stratégies pour améliorer l'efficacité opérationnelle et la satisfaction des clients.
– Gestion Financière : Superviser les budgets, les prévisions financières et les rapports de performance.
– Marketing et Relations Publiques : Promouvoir l'hôtel et développer des relations avec les clients et les partenaires.
– Conformité et Sécurité : Assurer le respect des normes de sécurité et des réglementations locales.
Conditions de Recrutement :
– Expérience : Minimum de 5 ans d'expérience dans un poste similaire dans l'industrie hôtelière.
– Formation : Diplôme en gestion hôtelière, administration des affaires ou domaine connexe.
– Compétences : Excellentes compétences en leadership, communication et gestion financière.
– Langues : Maîtrise du français et une des langues officielles (Mossi ou Dioula). Pouvoir s'exprimer en Anglais sera un atout.
– Qualités Personnelles : Proactivité, capacité à résoudre les problèmes, et orientation client.
Critères d'Évaluation :
– Compétences Techniques : Évaluation des connaissances en gestion hôtelière, gestion financière et planification stratégique.
– Expérience Professionnelle : Analyse de l'expérience antérieure et des réalisations dans des rôles similaires.
– Compétences Interpersonnelles : Capacité à communiquer efficacement, à diriger une équipe et à gérer les relations avec les clients.
– Adaptabilité et Résolution de Problèmes : Capacité à s'adapter aux changements et à résoudre les problèmes de manière proactive.
– Engagement et Motivation : Niveau de motivation et d'engagement envers les objectifs de l'hôtel.
Comment Postuler :
Envoyez votre CV et lettre de motivation à l'adresse suivante : zekuraconsulting@gmail.com au plus tard le 8 juin 2025 à 17h 00.
Les candidats présélectionnés seront contactés directement via leurs adresses mails. Ils seront soumis à un test d'entretien pour la sélection définitive du Directeur d'exploitation.
Ouagadougou, le 02 juin 2025
Une quinzaine de bandits armés ont braqué en plein jour une chambre froide spécialisée dans la vente de produits vivriers, située dans la commune de Lemba à Kinshasa, mardi 3 juin. Gisèle, la caissière de l’établissement, raconte qu’aux alentours de 15h, ce groupe de malfrats a fait irruption dans les lieux en tirant des coups de feu en l’air pour semer la panique. Avant d’atteindre la caisse, elle a eu le temps de fermer la porte à double tour.
Des notables de la cité d’Inkisi, située en territoire de Madimba au Kongo-Central, tirent la sonnette d’alarme face à la dégradation de la sécurité, marquée par une recrudescence d’actes criminels tels que des agressions armées, des vols à main armée, des braquages et d’autres actes de vandalisme ciblant les civils.
L’organisation internationale Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à une mobilisation urgente pour protéger les civils et répondre à leurs besoins essentiels dans la province du Nord-Kivu, où plusieurs villes et localités sont sous occupation des rebelles du M23. Dans un rapport publié ce mardi 3 juin 2025, MSF dresse un tableau alarmant de la situation humanitaire dans la région.
Revue de presse du mercredi 4 juin 2025
L’élection de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mais aussi l’audition du ministre de la Justice, Constant Mutamba par la Cour de cassation sont les deux sujets auxquels les médias congolais se penchent largement ce mercredi.
L’Union européenne exprime sa vive préoccupation face à la dégradation de la situation humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où plusieurs localités sont encore contrôlées par l’AFC-M23. Son ambassadeur en RDC l’a déclaré ce mardi 3 juin à Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu.
Il est désormais interdit aux médias congolais de parler de l'ancien président Joseph Kabila, de diffuser ou de commenter les activités de sa formation politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, l’a annoncé mardi 3 juin lors de son intervention sur la chaine privée Top Congo.
Dans sa détermination de perpétuellement améliorer les prestations pour ses assurés et pensionnés, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) enchaîne les innovations et bien d'autres activités connexes. À Ziniaré, chef-lieu du Plateau-central, où elle a, à l'instar des autres régions, initié des journées portes ouvertes et procédé à la mise en place de ses agences (les 26 et 27 mai 2025), la structure a animé une conférence publique à l'intention des agents publics en activité et à la retraite. Au-delà des informations sur la CARFO et ses prestations, la communication a été un moment de partage d‘expériences et de conseils…
Parmi les participants à cette conférence publique, Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi, fonctionnaire retraité depuis 2013. « Je repars avec une grande satisfaction, parce que j'ai eu beaucoup de clarifications par rapport aux prestations, aux prises en charge, notamment pour les personnes vivant avec un handicap, les familles, etc. C'est une bonne chose pour nous de connaître tout cela. Il y a aussi le volet des accidents de travail qui a été abordé, et je crois que c'est très utile pour les agents en activité (les définitions et les possibilités de prises en charge) », apprécie le retraité, dont l'allure reflète difficilement ses 70 bougies.
Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi revient sur le trajet de départ à la retraite. « Quand on part à la retraite, les difficultés sont liées à la constitution des dossiers (généralement, on demande les papiers de première prise de service, l'acte de naissance, les décisions d'avancement et autres). Heureusement, au niveau de la fonction publique, on peut avoir tous ces documents. Mais, si on n'est pas organisé, c'est difficile de les avoir. J'ai souffert pour faire mes dossiers, parce que j'avais même des problèmes de nom ; mon nom est long. Maïga Aboubakar Sambo d'Abissi ; tout cela est sur mon acte de naissance. Donc, quand je constituais mes dossiers, ce n'était pas facile, ça m'a pris beaucoup de temps. J'ai fait tout cela en me déplaçant à Ouagadougou. Mais aujourd'hui, les choses sont facilitées avec les possibilités offertes par la CARFO de faire certains actes en ligne. J'étais dans le Plateau-central, mais quand je vais à Ouaga, il fallait courir partout pour chercher les papiers ; parce que je n'étais pas organisé, j'étais agent de terrain. J'ai commencé à faire mes papiers trois mois avant mon départ à la retraite. C'est cela même qui m'a sauvé, sinon ça allait être très difficile pour moi. Voilà pourquoi je salue cette conférence publique. Vous avez écouté les conseils que la direction générale a donnés aux agents en activité ; c'est très important de s'y prendre tôt. Aussi, Ziniaré vient d'avoir une agence, c'est à féliciter ; parce que ça rapproche l'institution des assurés et pensionnaires, on n'a plus besoin de se déplacer pour aller à Ouaga », retrace le retraité.
Maïga AboubakarM. Palé est ingénieur agronome à la retraite depuis 2003. Il réside à Matté, un village de la commune de Ziniaré, où il se consacre désormais à des activités agro-sylvo-pastorales. « J'ai été impressionné par les activités que la CARFO vient de mener. Je sais qu'elle a beaucoup d'initiatives. En dehors de ces journées portes ouvertes, j'ai toujours apprécié son style de travail. Depuis 2003, je fréquente la CARFO en tant que retraité ; j'ai toujours été impressionné par la qualité de l'accueil, aussi bien au niveau du personnel que des dispositions qui sont prises en matière de facilitation aux personnes âgées (des chaises disponibles, un personnel courtois…). Par ces journées, nous avons eu beaucoup d'informations, et comme on le dit, l'information est très capitale pour un humain », félicite-t-il.
M. PaléPuis, poursuit-il : « Au niveau des discussions, il est ressorti que le retraité ne doit pas opter pour le style de la chaise longue ; la chaise longue, c'est le meilleur moyen d'aller de l'autre côté. Style de la chaise longue, ça veut dire quoi ? Vous avez une longue chaise, vous êtes sous l'ombre d'un hangar ou d'un arbre et vous vous déplacez en fonction de la position du soleil. Ce n'est pas bon, c'est l'occasion d'avoir tous les ennuis possibles de santé. Ce qu'il faut, c'est essayer d'entreprendre. En tout cas, tant que tu n'es pas malade, il faut absolument entreprendre quelque chose ; soit au niveau de l'agriculture ou des ressources halieutiques : aujourd'hui, on peut même faire de la pisciculture à travers des bassins. Il y a aussi le maraîchage, le commerce, la quincaillerie, etc. Donc, il faut qu'on ait un peu d'imagination et éviter de croire qu'aller à la retraite, c'est aller s'asseoir. Non, ce n'est pas comme cela. Il faut vraiment entreprendre quelque chose, surtout si tu es en bonne santé, il ne faut pas s'amuser à s'asseoir sur une chaise longue. Moi, personnellement, une des initiatives jamais vues, c'est celle de récompenser les retraités pour justement qu'ils apprennent à abandonner le style de la chaise longue et à opter pour l'entrepreneuriat (M. Palé fait partie des deux retraités de la région auxquels la CARFO a, en marge des journées portes ouvertes, remis des chèques de 250 000 FCFA : Ndlr). Et le directeur général de la CARFO l'a relevé : avec l'entrepreneuriat, le retraité gagne en santé, génère des revenus pour lui-même, crée de l'emploi et peut contribuer à l'économie locale en injectant des produits. Avant la retraite, je faisais l'élevage de porcs, ce que j'appelais l'“élevage de week-end” ; c'est-à-dire que j'étais à Ouaga et venais les week-ends. Mais ça ne pouvait pas marcher parce que, lorsqu'on n'est pas à côté, c'est difficile avec l'ouvrier. J'ai basculé dans les pintadeaux avec les couveuses à pétrole. Là aussi, l'ouvrier a tout vendu derrière moi. C'est quand je me suis installé dans la ferme en 2016 que j'ai vu que c'était intéressant et ai commencé à avoir les revenus de la ferme. Donc, actuellement, je suis spécialisé dans l'élevage de la pintade et ma femme fait l'élevage de poulets. Mon fils, qui vit avec moi là-bas, est spécialisé dans l'apiculture et la production de lait », partage M. Palé.
Fatoumata Ouédraogo.Retraitée depuis 2009, Fatoumata Ouédraogo s'est lancée à partir de 2011 dans l'élevage porcin. Elle fait partie des retraités qui se sont offert une nouvelle vie professionnelle. Dans cette initiative, elle a bénéficié de l'accompagnement du Fonds national d'appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR), dont elle dit être adhérente. Un premier prêt de trois millions qui lui a permis d'élargir sa ferme. « On a tout remboursé et on a renouvelé le crédit. Avec ce deuxième prêt, on a acheté maintenant un moulin pour fabriquer l'aliment pour animaux (volaille et bétail). Ce deuxième prêt, on a également fini de le rembourser », retrace la pensionnaire Fatoumata Ouédraogo, exprimant sa joie d'avoir reçu le chèque de 250 000 FCFA et invitant à adhérer au FONA-DR, une structure du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.
Photo de famille à l'issue de la conférence publique.O.L
Lefaso.net
Selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien, les hémorragies post-partum sont la première cause de décès maternels au Burkina Faso depuis 40 ans. Dans cette interview, il donne les causes et les actions à mener pour réduire drastiquement les décès liés aux hémorragies du post-partum.
Lefaso.net : Quelles peuvent être les causes des hémorragies post-partum ?
Pr Charlemagne Ouédraogo : Les hémorragies ont plusieurs causes. Parmi ces causes, il y a l'hémorragie de la délivrance. Ce sont les saignements qui surviennent après l'accouchement lorsque le placenta est sorti. La zone où le placenta était peut se mettre à saigner sans arrêt. Il y a les déchirures du corps de la femme durant la sortie de l'enfant. Ces déchirures peuvent concerner différentes parties. Cela peut être le col de l'utérus. C'est par là que l'enfant sort, cela peut concerner le vagin et son périnée. Toutes ces parties peuvent se déchirer et se mettre à saigner sans arrêt et si rien n'est fait la femme peut mourir en se vidant de son sang. Ce sont les causes des hémorragies du post-partum. Nous avons un certain nombre d'interventions que nous faisons depuis quarante ans. Nous avons des médicaments que nous utilisons depuis quarante ans et qui ont atteint presque la saturation de leurs capacités à faire disparaître les décès dus à ces hémorragies.
Quelles sont les actions à mener pour réduire drastiquement la mortalité maternelle due aux hémorragies du post-partum ?
Aujourd'hui, c'est d'apporter des éléments nouveaux. Nous avons plusieurs choses à faire dans les innovations. Nous avons de nouveaux médicaments qui existent. Ces nouveaux médicaments peuvent permettre à l'utérus de se rétracter rapidement et d'arrêter de saigner. Nous n'avons pas encore ces médicaments dans nos pharmacies hospitalières. Au nombre de ces médicaments, il y a la Carbétocine et d'autres. Nous souhaitons que le gouvernement puisse nous permettre d'avoir ces nouveaux médicaments et les disponibiliser dans toutes les formations sanitaires. Ce sont des médicaments qui résistent à la chaleur et qui n'ont pas besoin de chaîne de froid. Donc, dans les zones à haut défi sécuritaire on peut utiliser ces médicaments sans soucis et avec efficacité. Il y a également des choses qu'il faut faire, c'est d'avoir des sacs d'évaluation.
Quand une femme finit d'accoucher, il y a un saignement normal qui ne dépasse pas un demi litre. Quand ça dépasse un demi litre ce n'est pas bon. Aussi, ça peut ne pas dépasser un demi litre et entraîner des problèmes parce que la femme à accouché pendant qu'elle était anémiée. Donc pour pouvoir surveiller les saignements, il faut avoir un dispositif qu'on appelle le sac d'évaluation. Ces sacs d'évaluation ne coûtent pas chers. Le gouvernement peut s'engager et nous permettre d'avoir ces sacs d'évaluation parce que quand la femme saigne sur ses pagnes, on ne peut évaluer la quantité de sang qu'elle perd. Alors qu'avec le sac d'évaluation, on arrive à évaluer la quantité du sang et ça permet de prendre en charge tout de suite la femme afin que la situation ne se complique pas.
Ce sont des innovations de ce genre que nous demandons au gouvernement. Nous lui demandons de renforcer ce qu'il faisait avant notamment le budget alloué au secteur de la santé, la gratuité des soins, les différentes politiques incitatives qui permettent d'utiliser les services de santé telle que la gratuité des soins, le renforcement du parc automobile à travers le SAMU pour transférer gratuitement les femmes qui ont des difficultés au cours de l'accouchement ou après l'accouchement. C'est à la portée du gouvernement et du peuple burkinabè. Nous devons faire en sorte qu'aucune de nos femmes ne meurt de saignement après son accouchement.
Qu'est ce qui explique le fait que les nouveaux médicaments contre les hémorragies du post-partum ne sont pas disponibles encore au Burkina Faso ?
Le ministère de la Santé a déjà pris des engagements avec des procédures pour rendre disponibles ces médicaments. Cependant, nous allons adresser un plaidoyer au gouvernement pour soutenir l'action du ministère de la Santé.
Est-ce que ces médicaments et sacs d'évaluation n'auront pas un coût élevé ?
Non, tout cela fera partie de la gratuité des soins. Nous demandons au gouvernement que cela entre dans le paquet de gratuité qui est un engagement salutaire du gouvernement depuis 2016 pour apporter un soutien aux femmes et lutter contre la mortalité maternelle.
Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net
La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) informe de l'existence d'un vaste réseau de détournement d'hydrocarbures subventionnés, impliquant des marketeurs de sociétés de distribution de carburant. C'était au cours d'une conférence de presse ce mardi 3 juin 2025, à Ouagadougou.
Après un audit minutieux des flux d'hydrocarbures entre la SONABHY et les marketeurs agréés, la Coordination nationale de lutte contre la fraude a mis au jour un système de redistribution illégale de carburant. Destinés exclusivement à la consommation des ménages à travers les stations-service, ces hydrocarbures, subventionnés par l'État, sont en réalité redirigés vers de grandes entreprises industrielles, minières, de BTP et de carrières, pourtant exclues de ce dispositif d'aide.
Selon les données fournies par le Coordonnateur national de la coordination nationale de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando, ce sont exactement 33 974 204 litres d'hydrocarbures qui ont été frauduleusement livrés à des entreprises non éligibles, entraînant une perte sèche pour l'État estimée à plus de 7,7 milliards de francs CFA.
« Une véritable escroquerie à ciel ouvert », a dénoncé le coordonnateur, Dr Kafando. Il qualifie ces pratiques de « manœuvres dilatoires » visant à contourner la politique publique de soutien au pouvoir d'achat des populations.
Face à cette fraude organisée, la CNLF n'est pas restée passive. Plusieurs carrières et unités industrielles ont été fermées temporairement, et les dossiers ont été transmis aux autorités compétentes. Ces mesures conservatoires ont déjà produit des effets, selon le coordonnateur national, qui assure que des sanctions plus sévères seront prises pour endiguer ce phénomène.
Dans une approche proactive, la CNLF a également formulé des recommandations concrètes. Elle propose notamment que les entreprises exclues du carburant subventionné puissent désormais s'approvisionner directement auprès de la SONABHY, à condition que la traçabilité soit assurée par des contrôles rigoureux.
Tout en réaffirmant la volonté de la CNLF de poursuivre ses missions « sans repos ni répit », Dr Kafando a lancé un appel à l'ensemble des acteurs économiques pour adopter des pratiques empreintes de transparence et de traçabilité, précisant que la CNLF restera un partenaire loyal pour ceux qui respectent la légalité, mais se montrera intraitable face à ceux qui compromettent l'intérêt national.
Lefaso.net
Source : page Facebook de la CNLF
Ce mardi 3 juin 2025, le ministre en charge de l'enseignement secondaire, Dr Boubakar Savadogo, a officiellement lancé les épreuves écrites et orales des examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP) pour la session de 2025. La cérémonie s'est déroulée au lycée de l'Amitié de Koudougou, dans la province du Boulkiemdé.
Cette année, la région du Centre-ouest a eu l'honneur d'accueillir la cérémonie officielle de lancement des épreuves du BEPC. Le ministre, Dr Boubakar Savadogo, accompagné d'une forte délégation comprenant notamment le gouverneur par intérim de la région, le président de la délégation spéciale de la commune et le directeur régional de l'enseignement secondaire, a sillonné les différentes salles du jury unique du lycée de l'Amitié de Koudougou. L'objectif de cette visite était d'encourager les candidats et de s'assurer du bon déroulement des épreuves.
À 7h00, le ministre a procédé à l'ouverture du premier sujet de la journée. La première épreuve a débuté par une dictée intitulée « Le tourbillon », de Missom Jean-Pierre Sawadogo, extraite de l'ouvrage "Une femme prêtre" (éditions ELITH, 2024, pages 52-53). Les candidats, visiblement sérieux et bien préparés, ont affronté cette première composition du secondaire.
Les candidats entre stress et espoir abordent le premier sujetLes candidats, entre stress et espoir, semblent malgré tout prêts pour la conquête du premier parchemin du secondaire. C'est le cas de Wendpanga Laure Marie Déborah Nana, du collège Saint-Joseph Moukassa, qui affirme : « Je n'ai pas peur, car je me suis bien préparée et je promets d'avoir mon BEPC avec une meilleure moyenne. J'encourage mes camarades à ne pas se stresser et à rester confiants. » Même son de cloche chez Bapian Vincent Nebié qui dit être prêt, car s'étant bien préparé, il a foi que ça ira. Il a souligné qu'il ne fallait surtout pas paniquer. Balguissa Nansé, du lycée privé Alpha Sanoussa, a également rassuré en disant être prête et bien préparée. Elle a ajouté : « J'ai confiance en moi et je crois que je vais avoir mon BEPC. » Elle encourage ses camarades à avoir confiance en eux et à ne pas paniquer, car c'est juste un examen qui est pareil aux devoirs qu'ils font d'habitude.
Wendpanga Laure Marie Déborah Nana, du collège Saint Joseph MoukassaLe ministre en charge de l'enseignement secondaire a indiqué qu'il y a environ 206 000 candidats au BEPC. Il a conseillé aux candidats de « garder le calme, car tout ce qui leur sera demandé, ce sont des choses vues en classe. » Il a ajouté que même si une épreuve ne se déroule pas comme espéré, il est important de « garder le courage et l'espoir car il y a plusieurs épreuves et le BEPC s'obtient grâce à la moyenne de toutes les épreuves. » Il a également insisté : « Aussi, nous les avons invités à être des candidats disciplinés et à éviter les méthodes non conventionnelles pour réussir, car nous sommes dans un régime où le patriotisme et la souveraineté sont de mise, et, à leur âge, il faut avoir de tels comportements. »
Le ministre a exprimé l'espoir d'atteindre un taux de succès de 100 % pour cette sessionConcernant les effectifs, le ministre a noté une baisse des candidats par rapport à l'année dernière au BEPC, mais une hausse au niveau des certifications professionnelles (BEP et CAP). Ces baisses, selon lui, sont attribuées à plusieurs raisons, notamment des questions d'orientation, des abandons, et la situation sécuritaire. Cependant, il a souligné que tous les candidats des zones de difficultés sécuritaires ont pu être inscrits. À l'entendre, des examens spéciaux seront organisés pour les zones reconquises en cours d'année. Le ministre a exprimé l'espoir d'atteindre un taux de succès de 100 % pour cette session.
Balguissa Nansé, du lycée privé Alpha SanoussaL'abbé Michel Bationo, président du jury 5, a précisé que son jury compte 307 candidats, dont 162 filles et 145 garçons, encadrés par 20 correcteurs, 18 surveillants et 4 membres du secrétariat. Il a souligné l'absence de difficultés majeures et a également souhaité un taux de succès de 100 %, espérant que tout se passe bien et que « le Seigneur veille sur l'ensemble des candidats et leur donne du succès. »
Pour la session 2025, la région du Centre-ouest compte un total de 22 844 candidats inscrits, dont 12 668 filles et 10 176 garçons. La région du Centre-ouest dispose de 88 jurys et de 126 centres secondaires pour ces examens, totalisant 214 structures.
Bapian Vincent Nebié, qui dit être prêt car s'étant bien préparé, et qu'il a foi que ça ira.Le calendrier du BEPC indique que les sessions se déroulent jusqu'au 16 juin 2025. La première délibération est prévue pour le 10 juin 2025, et les épreuves du second tour le 13 juin 2025.
Prince Omar
Lefaso.net