Souleymane Sour devra comparaître devant la Cour d'assise de Lyon pour répondre des faits de meurtre de son ex compagne Anna Bassavé, et de sa fille. Si selon un rapport d'expertise, le prévenu est présenté comme un individu dangereux, son conseil par contre, Me Roux, estime qu'il n'en est rien. Les 10 et 11 avril 2025 permettront de faire la lumière sur cette affaire. En attendant, les faits !
C'est en avril 2022, plus précisément le 4, que le crime contre son ex compagne aurait été commis. Des faits, il ressort que cette dernière a été assenée de coups, 82 au total, par celui qu'elle avait accueilli chez elle il y a quelques deux ans avant le drame, car dormant dans la rue. Sa fille de 10 ans elle, aurait été tuée le 5 avril de la même année, soit le lendemain. Tout ceci s'est passé dans leur logement, à Vaulx-en-Velin, en banlieue lyonnaise.
Dix jours après cette forfaiture, n'ayant trouvé aucune possibilité pour s'enfuir et échapper à la justice, Souleymane Sour va se dénoncer au commissariat de police. Les corps eux, ont été retrouvés sur le lit, dans la chambre, recouverts par des matelas et des couvertures. Selon le conseil des parties civiles (les père, mères, grands parents des deux victimes, ainsi que les soeurs de Anna Bassavé) Me Paul Taraoré, les ex-conjoints se disputaient quelques fois sur le fait que l'homme se droguait, consommait de l'alcool et ne voulait pas travailler.
Séparé de Anna Bassavé depuis 2018, Souleymane Sour se serait entre temps remis en ménage avec une femme, qu'il avait menacé avec des couteaux. Et selon un rapport d'expertise, le prévenu est présenté comme un individu dangereux, lit-on du journal "Le progrès de Lyon", qui recueillait la réaction de Me Taraoré, au sujet de cette affaire.
Me Roux, conseil de la défense, lui, ne l'entend pas de cette oreille. "C'est tout sauf un tueur en puissance" fait-il savoir, par rapport à ce qui se dit de son client. "Il était au fond du trou, dit avoir eu une altercation avec son épouse, où il a lui même été blessé à la main" a-t-il clarifié. Les audiences pour situer la responsabilité du sieur Sour auront lieu les 10 et 11 avril 2025.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
À travers ce communiqué en date du 28 mars 2025, rendu public par le ministère en charge du Commerce, le Gouvernement annonce la suspension immédiate de l'exportation de la noix brute de cajou. La mesure a pour objet de garantir l'approvisionnement des unités de transformation nationales.
En effet, le présent communiqué souligne que cette décision vise à renforcer l'industrie locale et à créer davantage de valeur ajoutée sur le territoire.
Il est par conséquent indiqué que, la délivrance des Autorisations spéciales d'exportation (ASE) est arrêtée. Aussi, les opérateurs disposant d'ASE en cours de validité ont sept jours pour finaliser leurs démarches.
Tout manquement à cette mesure expose les contrevenants à des sanctions. Le gouvernement appelle à la coopération des acteurs de la filière et met à disposition des numéros verts pour signaler tout non-respect de cette directive.
Lefaso.net
Le Général de Brigade Moussa Diallo, chef d'État-major général des Armées poursuit sa tournée de prise de commandement.
Après le commandement des opérations du théâtre national (COTN), la Brigade spéciale d'intervention rapide (BSIR), la Gendarmerie Nationale et la Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers, c'est au tour de l'Armée de Terre d'accueillir, ce mercredi 2 avril 2025, le Chef d'État-Major Général des Armées (CEMGA), le Général Moussa DIALLO.
Ce fut pour le CEMGA, l'occasion d'échanger avec la hiérarchie et l'ensemble du personnel de l'État-Major de l'Armée de Terre, sur des valeurs comme la discipline, la solidarité, le respect de la hiérarchie et la vigilance face aux fausses informations circulant sur les réseaux sociaux. Pour le CEMGA.
« On ne peut pas gagner la guerre sans une armée disciplinée, sans une armée loyale. Nous devons donc être solidaire et resserrer davantage les liens avec les populations », a déclaré le Général Moussa Diallo, soulignant ainsi l'importance de l'unité et la cohésion dans la lutte contre le terrorisme.
Tout en félicitant l'Armée de Terre, le Général Moussa Diallo, les a exhortés à vivre en parfaite symbiose avec les populations, et l'ensemble des FDS et VDP engagés dans la lutte pour la reconquête du territoire national.
Lefaso.net
Source : DCRPA
« La lecture est la nourriture de l'esprit. Au delà de ralentir le vieillissement, elle permet au lecteur d'être tolérant et surtout lui donne cette capacité de comprendre les autres sans être forcément du même avis qu'eux. Lire, c'est résister aux chants des sirènes de l'obscurantisme, de l'extrémisme et de l'intolérance ». C'est ce que pense Félix Ky, écrivain et greffier de profession. Avec en moyenne dix livres qu'il lit par mois, l'ex pensionnaire du Lycée provincial du Nayala (LPN) est un “rat des bibliothèques”. Cette passion de la lecture a aiguisé la plume de ce jeune d'une vingtaine d'année qui se retrouve avec 33 ouvrages écrits depuis le début de l'aventure en 2011. Dans cette interview qu'il nous a accordée, il nous parle de sa passion pour l'écriture et ses ambitions.
Lefaso.net : Depuis quand écrivez-vous ?
Félix Ky : J'ai commencé à écrire concrètement en 2011, en classe de seconde à 16 ans ! Je profite de l'occasion pour remercier Dr. Dofini Dieudonné Coulibaly, mon professeur de français au lycée, qui m'a beaucoup conseillé et motivé. L'année de pic pour moi en écriture était 2012 dans laquelle j'ai écrit l'essentiel de mes œuvres.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Mon inspiration provient beaucoup plus de la lecture. Je suis un grand imitateur. Je tiens mes fables, de La Fontaine, mon théâtre, de Molière et de Corneille, ma poésie, de Baudelaire et de Senghor, mon roman, de Patrick G Ilboudo, ma philosophie, de Jean-Paul Sartre etc.
Vous avez commencé à écrire à l'âge de 16 ans. Étant jeune, pourquoi vouliez-vous devenir écrivain ?
J'ai commencé à écrire jeune à cause du trop plein de lecture. J'avais déjà lu plus de 100 livres avant 17 ans ! Écrire était devenu un devoir, surtout pour apporter ma pierre à l'édification de la littérature burkinabè et pour diluer la francisation de notre savoir national. J'ai déjà à mon actif une trentaine d'œuvres de tout genre non encore publiées.
Félix Ky lisant son ouvrage intitulé “Les déchets du siècle”Comment conciliez-vous votre métier de juriste à celui d'écrivain ?
Être juriste et écrivain, c'est l'une des plus belles combinaisons que j'ai eu à faire. J'aime beaucoup lire les juristes comme Rousseau, Montesquieu et ils m'inspirent beaucoup.
Qui sont vos auteurs préférés ?
C'est difficile de classifier des auteurs, mais tout compte fait, l'art s'impose au cœur et non à l'esprit. J'ai été beaucoup influencé par la philosophie existentialiste de Jean-Paul Sartre, et je crois qu'il est mon auteur préféré. En Afrique, après lecture de toutes les œuvres de Senghor, je crois qu'il est à la hauteur de sa renommée. Et au Burkina Faso, l'auteur qui m'a convaincu est Patrick G Ilboudo.
Que représente la lecture pour vous ?
Les gens ne sont pas obligés de faire de longues études, mais tous sont obligés de lire beaucoup. La lecture est la nourriture de l'esprit. Au delà de ralentir le vieillissement, elle permet au lecteur d'être tolérant et surtout lui donne cette capacité de comprendre les autres sans être forcément du même avis qu'eux. Lire, c'est résister aux chants des sirènes de l'obscurantisme, de l'extrémisme et de l'intolérance.
L'un des livres de l'auteurBeaucoup de personne estiment que les jeunes n'ont plus le goût de la lecture. Comment appréciez-vous aussi cette attitude ?
Dire que beaucoup de jeunes ne lisent pas, semble être paradoxal puisque les jeunes lisent de dizaines de pages sur les réseaux sociaux chaque jour. Peut-être que le livre classique semble être délaissé au profit des réseaux sociaux. Notons néanmoins une allergie des jeunes envers les livres. Cela est dû au foisonnement des moyens de divertissement et à la chute de la renommée des écrivains au profit des sportifs et des professionnels du loisir. Nous conseillons aux jeunes la lecture pour s'ouvrir au monde car tout bon livre est un parent par défaut. Je lis en moyenne 10 livres par mois ces dernières années.
Comment arrivez-vous à disposer de ce temps pour la lecture malgré votre tâche de greffier ?
Je lis au moins 35 pages par jour. Dix jours 350 et 30 jours 1 050 pages. Pour mes temps de lecture, c'est tous les jours de 18h à 20h.
Quelles sont vos ambitions dans le domaine de la littérature ?
Je veux atteindre les 100 livres par an. L'année passée, j'ai lu 100 livres en sept mois.
Interview réalisée par Serge Ika Ki
Lefaso.net
Les grandes familles TOE, KY, PARE à Goin, Sien, Toma, Kissan, Bobo Dioulasso, Nouna, Abidjan, Ouagadougou, Etats Unis d'Amérique et Mali,
Mme TOE née Ky Bernadette épouse du défunt,
Les enfants : Clarisse, Evariste, Romaric, Francis, Mireille,
Les petits enfants : Nasheem, Maël, Maylis, Lavinia, Anna, Mathis, Ethan, Melvyn, Evan, Jayce,
Les familles amies et alliées Ky, Ki, Paré, Sow, Toni, Karambiri, Gnémé, Ouattara, Kaboré, Ouali, Ouédraogo,
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de réconfort et de soutien multiple dont ils ont été l'objet lors du rappel à Dieu le lundi 24 Février 2025 à Ouagadougou, suivi de l'inhumation le 01 Mars 2025,
de leur époux, père, oncle, beau-père, grand-père, collègue et ami,
M.TOE Bourou René, cadre à la retraite de la SDV (Ex SOCOPAO),
Renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude aux voisins, amis, collègues et connaissances des différentes familles qui les ont assistés et soutenus lors de cette douloureuse épreuve.
Ils remercient chaleureusement :
● Les communautés réligieuses : rédemptoristes de la maison Saint Gérard, sœurs dominicaines, communautés catholique, musulmane et protestante, papas et mamans catéchistes de la paroisse de Dassasgho, CCB Saint Moise et chorale Saint Jérémie de Dassasgho.
● Les autorités traditionnelles : chef de canton de Toma et chef de Kissan.
Puisse Dieu vous le rendre au centuple et que l'âme de René repose en paix !
Philippe Akamituna Ndolo a été élu ce mercredi 2 avril à Bandundu comme gouverneur de la province du Kwilu. Il succède à Félicien Kiway Mwadi.
Après le dépouillement, il a obtenu les 28 voix nécessaires pour être élu provisoirement gouverneur de la province. Il est suivi par Sindani Donald avec 11 voix, Mabiku Steve avec 5 voix, et Fumani Rombeau avec 2 voix. Les autres candidats n’ont obtenu aucune voix.
Mardi 1er avril, les miliciens Mobondo ont mené une attaque meurtrière à la ferme Kabiyala, située à environ 7 km du village Mayala, dans le territoire de Bagata, province du Kwilu.
Selon l’armée, cette incursion a coûté la vie à 13 civils, égorgés par ces insurgés.
Le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l’opération Ngemba menée par la 11ᵉ région militaire Grand Bandundu, a déclaré :
Moscou, le 02 avril 2025
Les ministres en charge des Affaires de la Confédération des Etats du Sahel séjournent en Fédération de Russie dans le cadre d'une visite officielle.
Leurs Excellences Abdoulaye DIOP du Mali, Bakary Yaou SANGARE du Niger et Karamoko Jean Marie TRAORE du Burkina Faso, vont échanger ce 03 avril avec leur homologue russe SEM Sergueï LAVROV, dans le sens de rendre plus dynamique la coopération entre la Fédération de Russie et l'entité AES.
A la veille de cette rencontre, les trois ministres se sont entretenus à huis clos ce 02 avril, avant de tenir une réunion élargie aux experts qui les accompagnent.
Cette rencontre préparatoire présidée par le Chef de la diplomatie du Mali, pays assurant la présidence en exercice de l'AES, a été le lieu pour s'accorder sur les points à aborder avec la partie russe, en tenant compte du format et du label AES.
<< Nous sommes ici dans le cadre d'une consultation entre l'entité AES et la Fédération de Russie, en vue de regarder ensemble comment établir et définir des relations de partenariat entre les deux parties, à commencer d'abord par des questions de paix et de sécurité pour pouvoir asseoir la souveraineté de notre espace, et envisager ensemble les aspects qui touchent aux enjeux geopolitiques ainsi qu'aux questions de développement>> , précise SEM Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali.
Le Chef de la diplomatie malienne dit fonder l'espoir que ces premiers échanges entre les deux parties, permettront d'établir un cadre de consultation durable entre la Confédération AES et la Fédération de Russie, pour promouvoir les intérêts mutuels des deux parties.
Dans la même veine, les ministres Bakary Yaou SANGARE et Karamoko Jean Marie TRAORE ont indiqué l'importance et la nécessité de dégager la méthodologie, l'approche et les points de vue, afin de mener les échanges avec le partenaire russe tout en étant en phase avec les aspirations et attentes des peuples de l'AES.
Et puisque chacun des trois pays entretient depuis de longues dates des relations d'amitié et de coopération avec la Fédération de Russie, des rencontres bilatérales seront également au menu de la visite des délégations burkinabè malienne et nigérienne à Moscou.
DCRP/MAECR-BE
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CENTRALE RH est une entreprise de Conseil, Recrutement, Formation, Etudes et Recherche RH. Nous souhaitons recevoir des dossiers de candidatures pour le recrutement de personnel au profit d'une entreprise de la place évoluant dans le secteur des Travaux Publics, Transport et Equipement.
Poste1 : Assistant Administratif
Poste2 : Chauffeur particulier
Lieu d'affectation : Ouagadougou
Durée du contrat : Un (1) an renouvelable suivant performance avec une période d'essai de trois (3) mois.
Mission et activités du poste d'Assistant Administratif
Sous la responsabilité du Directeur Général, l'assistant administratif a pour rôle d'assurer la bonne exécution des activités administratives et organisationnelles de l'entreprise. Le titulaire du poste est chargé de :
Préparer et suivre les dossiers administratifs de l'entreprise
Rédiger les contrats de travail, avenant et autres documents administratifs (note de service, ordre de mission, sanction, etc.)
Assurer la mise à jour des dossiers du personnel
Assurer la conformité des documents administratifs
Participer au montage des offres de services
Rédiger et gérer le courrier physique et électronique
Rédiger les rapports d'activité, les CR, les PV
Gérer l'agenda du DG et organiser les rendez-vous et réunion
Assurer le suivi des congés et absences du personnel
Mission et activités du poste de Chauffeur particulier
Le chauffeur particulier a pour mission de conduire le Directeur Général en sécurité pour ses déplacements personnels et professionnels. Il est chargé de :
Effectuer le suivi et les entretiens quotidiens des véhicules
Assurer la conduite sécurisée du DG et de ses partenaires
Effectuer les courses de l'entreprise selon les instructions du DG (prospection, banques, poste, factures, achats, distribution de courriers, etc.)
Tenir à jour le carnet de bord, les fiches de suivi et d'entretien des véhicules
Assurer la maintenance régulière du véhicule (révisions, vidanges, etc.)
Signaler toute défectuosité mécanique constatée sur les véhicules et suivre leur réparation
Suivre le renouvellement des documents afférents aux véhicules (visite technique, assurance, TVM, etc.)
Veillez à l'hygiène et la propreté des véhicules
Exigences du poste de l'Assistant Administratif
Avoir au minimum le niveau BAC+2 en gestion, administration ou tout autre diplôme équivalent
Avoir au moins deux ans d'expérience pertinente à un poste similaire
Maîtriser la rédaction administrative et le traitement numérique des textes
Être autonome au poste, c'est-à-dire être capable d'exécuter en toute responsabilité les principales tâches du poste sans appui externe
Être rigoureux et organisé dans l'exercice de sa fonction
Être disponible et accepter travailler en dehors des jours et heures de service
Être discret et respectueux de la confidentialité
Exigences du poste de Chauffeur particulier
Être titulaire d'un permis de conduire de véhicule automobile
Avoir au minimum un diplôme de niveau CEP
Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins trois (3) ans
Avoir un âge compris entre 25 à 40 ans
Être disponible et accepté travailler en dehors des jours et heures de services
Être capable conduire sous pression des missions de longues distances
Être discret et respectueux du secret professionnel
Maitriser les procédures minimales d'entretien des véhicules
Maîtriser la conduite des véhicules automatiques et manuels
Maitriser le remplissage des carnets de bord et la gestion des différentes fiches des véhicules
Être de bonne moralité, dynamique et hygiénique
Être respectueux des règles de la circulation
Avoir suivi une formation en conduite défensive est un atout
Procédures de recrutement
Le recrutement se fera sur sélection de dossier suivi de test écrit, d'entretien oral et d'un test pratique au poste. Seuls les candidats présélectionnés à chaque étape seront contactés pour la suite.
Composition des dossiers de candidature
Une lettre de motivation précisant la prétention salariale,
Un curriculum vitae (CV) détaillé à jour comportant les contacts de trois 3 personnes de référence
Une copie simple du diplôme
Les copies simples des attestations et certificats de travail
Date limite de dépôt des candidatures
Les dossiers de candidature sont adressés au Directeur Général de CENTRALE RH par mail avec en objet le titre du poste et cela au plus tard le mercredi 09 avril 2025 à l'adresse suivante : centralerh@yahoo.fr
NB : Les personnes retenues au final seront invitées à fournir les copies légalisées des documents nécessaires à leurs dossiers administratifs.
Contact au besoin : 25 39 31 04 aux heures ouvrables (lundi à samedi)
Au moins quatre personnes ont perdu la vie dans les affrontements entre les Wazalendo et M23 à Nyantende, dans le territoire de Kabare, au sud de Bukavu (Sud-Kivu), selon des sources locales.
Après avoir revisité les différents genres rédactionnels au cours de cette session de formation organisée par le Laboratoire Citoyennetés en collaboration avec l'ISTIC, les journalistes des radios de proximité (bénéficiaires) réagissent.
Justin Yaméogo, journaliste à la radio Évangile développement de Koudougou : Cette formation nous a permis de revisiter ce que nous faisons depuis une dizaine d'années afin de nous améliorer davantage. Parce que nous avons appris de nouvelles méthodes et pratiques et cela va contribuer à améliorer nos contenus, surtout dans le contexte actuel du Burkina.
Justin Yaméogo, journaliste à la radio Évangile développement de KoudougouIsmaël Ouédraogo, directeur de la Radio FM Femmes et développement communautaire de Arbollé : Je suis déjà satisfait d'avoir pris part à cette formation sur les genres rédactionnels. Parce que cela était plus que nécessaire du fait que par moment dans la pratique, on oublie certains aspects, d'où l'intérêt de cette formation qui nous amène à nous remémorer de ce que nous devons faire sur le terrain. Une sorte de recyclage qui était plus qu'utile même si nous pratiquons ce métier depuis une dizaine d'années. Par exemple, avant nous réalisons des interviews sans tenir compte de plusieurs aspects, et grâce à cette formation, on a découvert des méthodes plus faciles pour réaliser de bonnes interviews, et surtout qui intéresseront nos auditeurs et auditrices.
Ismaël Ouédraogo, directeur de la Radio FM Femmes et développement communautaire de ArbolléThéophile Nébié, chef de l'antenne de la radio de Sapouy : C'est vrai qu'au quotidien, nous traitons et nous diffusions, mais c'était de façon brouillonne. Mais grâce à cette formation, nous avons appris à écrire très facilement en radio et aussi retrouver très facilement des sujets de reportage, parce que cela était une difficulté pour les radios locales dans ce contexte actuel. Nous avons appris aussi les techniques pour pouvoir réaliser une très bonne interview et comment faire un très bon reportage. Ce qui va nous permettre d'aller répondre aux besoins de nos auditeurs en terme d'informations. A chaud, je vois déjà un sujet très facile que je vais réaliser sur le rôle des autorités locales. Ce sont des choses que nous pensons être des acquis pour les populations, pourtant elles ne le sont pas, parce qu'elles confondent souvent leurs rôles. Tout cela pour dire qu'avec cette formation, on va parfaire ce que nous faisons déjà depuis des années.
Théophile Nébié, chef de l'antenne de la radio de SapouyPallo Bandiri de la radio Titua de Fada : J'ai beaucoup amélioré mes connaissances sur les genres rédactionnels. C'est vrai que nous le faisons, mais renforcer les capacités des radios de proximité, je le dirai que c'est très bénéfique pour nos auditeurs et cela nous permettra de donner de bonnes informations. Parce que, dans notre contexte, c'est difficile pour les journalistes des provinces de travailler et avec la formation, nous avons appris beaucoup de nouvelles méthodes que nous pourrons mettre en pratique sur le terrain.
Pallo Bandiri de la radio Titua de FadaMonsieur Tondé de la Radio Tiligré de Koudougou : On ne finit pas de se faire former. La formation est toujours continuelle, progressive, et c'est une bonne opportunité de se recycler et d'aller recycler les autres pour un meilleur traitement et collecte des informations.
Monsieur Tondé de la Radio Tiligré de KoudougouClément Ouédraogo, journaliste de la radio de l'Amitié de Ouahigouya : On dit que le sac de l'apprentissage est toujours troué. Donc même demain, si on nous appelle pour des formations, on le fera. Parce que, la pédagogie offerte n'est pas la même par les formateurs, et à chaque fois, il y a un plus. Et ce que nous avons parcouru durant ces cinq jours nous permettra de donner un autre paysage informatique à la région du Nord. Parce que, bien vrai que nous pratiquons depuis des années, mais c'est une cuisine ou on mettait tout, et grâce à cette formation, nous allons travailler intelligemment.
Clément Ouédraogo, journaliste de la radio de l'Amitié de OuahigouyaYvette Zongo
Lefaso.net
La Fédération burkinabè de cricket est toute jeune d'abord, créée le 13 mai 2023. Toutes les opportunités sont saisies pour promouvoir la nouvelle discipline. Ibrahim Ndiaye, président de la Fédération burkinabè de cricket, en partenariat avec Mme Marjorie Guillaume, ont mis en place une Alliance francophone de cricket. La dame est une Française d'origine haïtienne, elle a été la directrice générale des sports (DGS) du ministère français des Sports. Dans cet entretien accordé à Lefaso.net, Ndiaye qui est le secrétaire général de l'alliance explique les objectifs recherchés par sa création.
Lefaso.net : Une Alliance francophone de cricket vient de voir le jour, la Fédération burkinabè de cricket en fait partie, faites-nous la genèse de sa création
Ibrahim Ndiaye : Je remercie d'ores et déjà Lefaso.net pour cette interview, c'est vraiment important pour les nouvelles disciplines que nous sommes, et que nous sommes en train de travailler pour vulgariser. L'Alliance francophone de cricket(AFC) a été créée tout récemment le 21 mars 2025. C'est une Française du nom de Marjorie Guillaume, elle est en même temps une partenaire du ministère en charge des sports du Burkina Faso, elle a eu à contacter le ministère burkinabè en charge des sports, pour demander si le cricket est pratiqué dans le pays, le ministère a répondu oui, et la dame à demander les coordonnées du président de la fédération que je suis, parce qu'elle aimerait échanger avec nous sur la discipline, voir comment aider à la développer dans l'espace francophone.
Elle a dû voir un élément de cricket sur le Burkina et la Côte d'Ivoire qui a été publié par ICC, l'International cricket concil, l'équivalent de la Fédération internationale de cricket. Effectivement elle m'a contacté, elle est la vice-présidente des associations de rassemblement de cricket en France, elle m'a dit qu'elle voudrait voir avec nous comment promouvoir le cricket dans l'espace francophone. Je lui ai répondu que c'est une bonne idée parce que nous-mêmes nous sommes là-dessus, le Burkina, le Mali et la Côte d'Ivoire.
Du reste au Burkina, nous envisagions pendant les congés avec les filles aller jouer avec nos sœurs ivoiriennes. J'ai échangé avec mes homologues malien et ivoirien, et ils ont tous été enthousiasmés par le projet. Effectivement dans l'espace francophone, principalement l'Afrique de l'Ouest, le cricket n'est pas beaucoup développé, il n'y a que le Burkina, le Mali et la Côte d'Ivoire qui le pratiquent. Dans l'espace anglophone c'est plus que ça, le Ghana, le Nigeria, la Gambie, la Tanzanie, la Sierra Leone, le Libéria, je dirai presque tous les pays du Commonwealth. À part l'Afrique de l'Ouest on peut ajouter en Afrique centrale le Cameroun. Nous avons tenu une réunion en vidéo-conférence, tout le monde est d'accord qu'il faut créer cette alliance-là.
On a mis en place un bureau, nous sommes tous d'accord que la dame est la personne la mieux placée, parce que connaissant bien les rouages des associations, elle a même été DGS du ministère français des Sports, elle a beaucoup d'ouverture, elle a l'expérience, donc on est tombé d'accord qu'elle prenne la présidence de l'AFC. Nous avons nommé deux vices présidents, la Côte d'Ivoire et le Mali, et le secrétariat général que moi-même j'assume est revenu au Burkina. Nous avons aussi une conseillère qui est une Haïtienne, un trésorier qui est un Camerounais, voilà c'est un peu ça la genèse de la création de l'AFC. La création de l'Alliance va aider à booster la discipline.
C'est Marjorie Guillaume de nationalité française qui a suggéré au Burkina, au Mali et à la Côte d'Ivoire, la création de l'Alliance francophone de cricket.Lefaso.net : Quels sont les objectifs poursuivis par la création de cette alliance ?
Ibrahim Ndiaye : Comme on l'a déjà dit, c'est pour développer la discipline, par développer, il faut comprendre beaucoup de choses, doter les pays en matériel de cricket, assurer la formation des encadreurs tels que les arbitres, les scoreurs, organiser des stages, organiser des compétitions, etc.
Lefaso.net : De nos jours, de façon générale comment on peut évaluer l'évolution du cricket en Afrique ?
Ibrahim Ndiaye : En Afrique le cricket se porte très bien, des compétitions se jouent présentement même au Nigeria pour le compte des éliminatoires du championnat de la coupe du monde, la Côte d'Ivoire même est allée jouer, les compétitions ont lieu dans toutes les zones. Le cricket est le deuxième sport le plus populaire au monde après le football, et ICC travaille à ce qu'il y ait des compétitions.
Lefaso.net : Comment comptez-vous rallier les autres pays francophones dans l'alliance ?
Ibrahim Ndiaye : Quand l'AFC va commencer à travailler, on pourra ouvrir la porte à d'autres pays, ce n'est pas seulement en Afrique, il y a la Belgique, le Canada qui sont de grands pratiquants de cricket, pour un début il fallait commencer avec un noyau. Déjà on est en train de prendre contact avec les pays comme le Niger, le Togo, le Bénin, le Sénégal, pour créer le cricket dans ces pays. Nous allons mettre en place une stratégie du développement du cricket, plus il y aura des pays, plus on va peser au niveau de la Fédération internationale de cricket.
Lefaso.net : Vous-même vous êtes le président de la Fédération burkinabè de cricket, comment se porte le cricket au Burkina ?
Ibrahim Ndiaye : Le cricket ça va au Burkina, nous sommes en train de nous développer tout doucement, nous avons déjà pu inscrire la discipline dans six régions, et nous avons actuellement six clubs au Burkina dont quatre sont à Ouagadougou, et qui sont reconnus officiellement avec des récépissés, les régions de l'Ouest, du Nord, du Centre, du Sud-ouest aussi, et de nouveaux clubs sont en train d'être créés en attendant d'avoir des récépissés.
Logo de l'AllianceAu niveau du Centre, à Ouaga, nous avons mis en place une stratégie, nous sommes allés dans les écoles primaires au nombre de quatre, de quatre lycées, et aussi dans les centres féminins de formation professionnelle. Nous misons sur le milieu scolaire, c'est le lieu privilégié pour développer une discipline, on a même déjà organisé un championnat des écoles primaires, un championnat des lycées et un championnat des filles. À terme notre objectif c'est d'avoir un championnat national avec les treize régions du Burkina.
Bientôt nous voulons organiser le championnat national, et nous sommes en train de contacter des Indiens et des Pakistanais résidant au Burkina, ils ont trois clubs à Ouaga et un autre à Bobo. L'Inde est le plus grand pays de cricket au monde. Nous sommes décidés à travailler à ce que le cricket soit parmi les dix meilleures fédérations du Burkina. Par ailleurs nous sommes en pourparlers avec les autorités du Cadastre et du ministère en charge des sports pour avoir un terrain, c'est une infrastructure sine qua none pour pratiquer une discipline sportive, dès qu'on va l'obtenir on va bien l'aménager et pratiquer la discipline selon les normes internationales.
ITW réalisée par Barthélemy KABORE
(Collaborateur)
Le général de brigade Fabien Dunia Kashindi, nouvellement nommé à la tête de la 33ème région militaire couvrant les provinces du Sud-Kivu et du Maniema, a procédé lundi 1er avril à la cérémonie de remise et reprise à Kalemie (Tanganyika) où il était déployé avant sa nouvelle affectation. Au cours de cette cérémonie, il a cédé sa place de commandant de la 22ème brigade du Tanganyika au colonel Alex Munyalizi.
Dans un geste fort de solidarité et d'engagement pour l'éducation, le Chef de Bataillon Ouseini ZIDA, Commandant du Centre National de Formation des VDP de Badnogo et ses hommes, réalisent une action remarquable, ce mercredi 02 avril 2025. Un jardin scolaire d'un hectare, équipé d'un forage solaire, officiellement remis aux autorités éducatives, au grand bonheur de l'école Badnogo1.
Plus qu'un simple espace agricole, ce jardin symbolise la résilience et l'espoir pour toute la communauté éducative. Mieux, il prouve l'engagement des forces combattantes, dans le soutien et le développement communautaire.
C'est en présence des élèves, des enseignants et des encadreurs pédagogiques que le ministre de l'Enseignement de Base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales reçoit ce don hautement symbolique. Avec une profonde émotion, il exprime toute sa reconnaissance aux Forces de Défense et de Sécurité.
Ce séjour à Badnogo est mis à profit par le ministre DINGARA, et sa délégation pour visiter un verger soigneusement entretenu, illustrant encore une fois la volonté des forces combattantes de bâtir un avenir meilleur, au-delà de leur mission première de sécurité.
DCRP/MEBAPLN.
La ville de Goma, sous occupation des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a été le théâtre de deux meurtres choquants le mardi 1er avril, plongeant ses habitants dans l’effroi.