25/02/1962 - 17/11/2024
“J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là.” 2 Timothée 4, 7-8
Le Baloum Naba Tangha II à Bilbalgho ;
La grande famille OUEDRAOGO à Bilbalgho ;
Le Nakomsé Naba à Bilbalgho ;
Le chef de Guidssi ;
Mme Marie Emilienne Ouédraogo/ Tiendrébeogo à Samandin ; Les familles Tiendrébéogo à Guidssi, Kombissiri et Dapoya II/Ouaga.
Les familles alliées :
Le Samand Naaba à Koupéla,
La grande famille Yougbaré à Koupéla, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, Bouaflé, France et Canada ;
Les familles Bambara et Yankiné à Garango, Tenkodogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ; La famille Dambré à Toulougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France ; La famille Gandema à Goumogho (Thyou).
Son épouse, Professeur Solange Odile Ouédraogo née Yugbaré au CHU de Bogodogo ; Les enfants : Maryse, Pavlik, Maelia, Les frères et sœurs.
Vous adressent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes que vous leur avez témoigné lors du rappel à Dieu à l'âge de 62 ans, le dimanche 17 novembre 2024, de l'inhumation le jeudi 21 novembre 2024 et de la Grande messe de funérailles chrétiennes le dimanche 24 novembre 2024 à Ouagadougou, de leur regretté fils, frère, époux, père, oncle,
Hector Raphaël Gnandé Ardent OUEDRAOGO, précédemment
Fondateur, Directeur Général de CIPEX INTERNATIONAL SARL ;
Président de l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves du Post-Primaire, du
Secondaire et du Supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B),
Président de l'International des Parents d'Elèves et d'Etudiants (IPE).
Nos remerciements :
– A Son Excellence, le Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, chef de l'Etat et à la délégation gouvernementale constituée du Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo Ministre d'État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et du Ministre Boubacar
Savadogo Ministre de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique,
– A Son Excellence, le Président Roch Marc Christian KABORE et toute sa délégation,
– Aux évêques : Mgr Justin Kientega Evêque du diocèse de Ouahigouya, Mgr Prosper Kontiebo
Archevêque de Ouagadougou ; Mgr Joachim Ouédraogo évêque du diocèse de Koudougou, au
Cardinal Philippe OUEDRAOGO Archevêque Emérite de Ouagadougou,
– Aux ministres : Dr Robert Kargougou Ministre de la santé, Bassolma Bazié Ministre d'État,
Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Edasso Rodrigue Bayala Ministre de la Justice et des Droits Humains,
– A l'ancien Premier Ministre Albert Ouédraogo et son épouse, Aux anciens Ministres :
Professeur Alkassoum Maiga, Professeur Nicolas Méda, Professeur Charlemagne
Ouédraogo, Eric Bougma, Nestorine Sangaré, Dieudonné Bonané et Jean-Martin Coulibaly
– A l'ancien maire Armand Béouindé de la commune de Ouagadougou
– A l'International des Parents d'Elèves et d'Etudiants (IPE), l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves du Post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du
Burkina Faso (UNAPES-B), et aux coordinations de l'UNAPES-B des provinces
– Au Groupe des promoteurs d'agences médicales (GPAM)
– Au Conseil national des médiateurs professionnels du Burkina Faso (CNMP-BF) et au Réseau des médiateurs professionnels d'Afrique (REMPA)
– Au Directeur Général, aux chefs de services et au personnel du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (CHU-Bogodogo)
– Aux Professeurs Jean François Kobiané et Jean-Marie DIPAMA respectivement recteurs de l'université Joseph Ki Zerbo et de l'Université virtuelle du Burkina Faso
– Au Professeur Dieudonné Ouédraogo directeur de l'Unité de Formation et de recherche (UFR) en sciences de la santé et son équipe
– Au Professeur Diallo Ousseini et famille
– Au Frère Jean Luc Traoré
– A l'ancien chancelier André Rock Compaoré et famille
– A la famille Yougbaré et alliés
– A la famille Gandema et alliés
– Aux familles Traoré et Paré
– Aux familles Diakité, Zama et Nabaré
– A Monsieur Guigma Léandre et famille
– A Mr Yaguibou Eustache et famille
– A Maître Jean Charles Tougma et famille
– A Mr Hubert KABRE (ancien DGA BCB) et son épouse
– Aux prêtres, aux religieux et aux religieuses des différentes congrégations religieuses et fraternités sacerdotales amis, frères et « fils » du défunt
– Au Père Gaétan Kaboré, curé de la paroisse Saint Camille de Dag-noe, et à son équipe
– Aux Conseil Paroissial des laïcs (CPL) des paroisses Jean XXIII, de Bethléem et de la Rotonde
– Aux responsables de la Coordination St Joseph des 1200 logements, des communautés chrétiennes de Base (CCB) St Abraham et St Raphael de Ouaga 2000, de la CCB St Raphael,
– Aux aumôniers et à la communauté chrétienne Saint Raphael du CHU-Bogodogo
– Au personnel de CIPEX INTERNATIONAL
– Au proviseur du Lycée Saint Exupéry et son équipe
– Au personnel de PROPHARM de Komsilga
– Aux collègues et amis du défunt
– A la société Burkinabè de Pédiatrie (SoBuPed)
– Aux collègues du corps médical, enseignants hospitalo-universitaires des universités Joseph Ki Zerbo, Nazi Boni, Thomas Sankara, Saint Thomas D'Aquin et amis
– Aux chercheurs et pharmaciens amis de la famille
– Au gouverneur de la région du Centre Ouest Mr Boubacar TRAORE et sa délégation
– A la délégation venue de Koudougou
– Aux mouvements de l'Eglise Catholique et aux groupes de prières : à la fraternité Emmaüs, à la fraternité sainte Famille de Nazareth, à Alliance catholique des hommes d'affaires et cadres du Burkina (ACATHA-B), au Service pastoral pour la formation et l'accompagnement des responsables (SEPAFAR), à la Flamme vivante, au groupe Pèlerinage Medjugorje 2019, au groupe « âmes du purgatoire de Saaba », au rosaire vivant de Cana, à la Communion Marie Reine de la Paix,
– Au responsable de la Clinique Philadelphie et son personnel
– Au responsable du service de réanimation du CHU-Bogodogo et son personnel
– Aux voisins du quartier 1200 logements
– Aux amis, collègues et connaissances des différentes familles
– Aux amis et camarades des enfants
La famille s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Que le Seigneur vous le rende au centuple !
"Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie". Jean 16 :22
Notre père, reçois Hector Raphael Gnandé Ardent OUEDRAOGO dans ton royaume, là où il n'y a ni péché, ni mal, là où ta Sainte Volonté est inébranlable. Que brille sur lui la lumière de ta face.
Amen
UNION DE PRIERES
Le tribunal a épuisé l'ultime étape du procès de "détournement de fonds au ministère en charge de l'action humanitaire", les plaidoiries, après une journée (18 décembre 2024) consacrée à cet effet. Place désormais au verdict, attendu pour le 24 décembre 2024 à 9h.
C'est par les plaidoiries de la défense qu'a pris fin cette dernière étape. Avant de communiquer la date du délibéré, 24 décembre 2024, la parole a été donnée à chaque prévenu, pour vider d'éventuel message auxquel il tient à cet ultime moment.
Les uns aussi longs que les autres, les prévenus ont regretté leurs actes et demandé la clémence du peuple burkinabè. Nous reviendrons sur ces propos de fin des prévenus.
Lefaso.net
Véritablement débuté le lundi, 9 décembre 2024 avec l'audition des prévenus, le jugement du dossier portant "détournement de Fonds publics au ministère en charge de l'Action humanitaire" a été, ce mercredi 18 décembre 2024, mis en délibéré pour le 24 décembre 2024. Ainsi en a décidé le Tribunal à l'issue des plaidoiries de la défense qui ont clos cette ultime étape.
L'un des moments-forts de cette journée de plaidoiries a sans doute été ce qu'il convient d'appeler les "derniers mots" des prévenus. En effet, après les plaidoiries des avocats des prévenus qui sont venues clore cette phase à la barre et en plénière, le Tribunal a, avant de fixer la date du délibéré, demandé à chaque prévenu s'il a un message ou des observations à faire après l'intervention de son conseil.
Premier à être appelé à cet effet, le prévenu Philippe Bayoulou (contre qui, le Parquet requiert 11 ans de prison ferme et une amende de 170 millions FCFA) avance au prétoire, les bras croisés ... : « Je vous remercie pour cette ultime occasion que vous m'offrez pour m'exprimer encore. Je voudrais rappeler que j'ai été au ministère de l'action sociale depuis 2016, avant d'être confirmé comme chef de service de l'exécution budgétaire et de la comptabilité jusqu'en fin 2022, avant d'être promu à un autre poste ailleurs comme chef de service, dans le même ministère. Monsieur Yé Camille est arrivé pendant que j'étais en partance pour un autre poste. Lors de mon séjour à la DAF (direction de l'administration et des finances), j'ai eu à mener des activités régulières sur les comptes du ministère, c'est-à-dire le compte PRPG et le compte renforcement PROSOC. Après, il y a eu la scission du ministère en 2021, et depuis lors, je n'ai pas eu à mener des activités sur ces comptes. C'est après la fusion, que j'ai eu encore à mener des activités sur le compte renforcement PROSOC. Sur le compte PRPG, je voulais rappeler qu'en 2024, il y a eu, le 23 septembre, un chèque de 2 millions que Monsieur Yé Camille a signé en présence de Mme Tarpaga et moi. C'est pour dire qu'il n'y a jamais eu de chèque tiré sur le compte de Mme Tarpaga de façon irrégulière. Je voudrais préciser ces faits. Je voudrais aussi emprunter une expression à Me Farama, qui dit que “tout prévenu a le droit de mentir”. C'est vrai que "tout prévenu a le droit de mentir", mais je pense que l'Etat aussi, qui est la victime, a aussi le droit de savoir la vérité. Pour dire que depuis ... (si je parle d'interpellation.., je n'ai pas été interpellé, j'ai juste été informé, à travers mon supérieur hiérarchique, pendant que j'étais à la maison, souffrant, que la police avait besoin de moi pour affaire me concernant ; bien qu'étant malade, j'ai décidé de m'y rendre pour répondre des faits qui me sont reprochés). Et depuis lors, j'ai participé à la manifestation de la vérité, jusqu'à ce jour.
Donc, en aucun moment, j'ai eu l'intention de me soustraire à la justice. Donc, je pense avoir contribué effectivement à la manifestation de la vérité, sans rien (ajouter) ni retrancher. Ce n'est pas avec fierté que je déclare cela, c'est avec un profond regret. Ma désolation est profonde. Je sais que le peuple burkinabè, qui se caractérise par la vertu de l'intégrité, laquelle vertu a reçu un coup de ma part parce que je pense avoir porté un coup à cette intégrité. J'espère bien que le peuple burkinabè pourra me pardonner pour ce fait grave, qui n'honore pas ma personne.
Monsieur le président, honorables membres du tribunal, messieurs les procureurs, monsieur le représentant du REN-LAC, monsieur l'Agent judiciaire de l'Etat, on a coutume de dire que nul n'est faillible (infaillible, ndlr), je suis un humain, j'ai fauté, j'ai failli. Je reconnais avoir fauté. Je demande mes excuses, même s'il est dit ici qu'on ne peut plus demander pardon, mais étant un humain, je sais que j'ai fauté, je demande pardon pour ma faute, c'est une faute que je reconnais, je ne reconnais pas cette faute avec fierté, comme je l'ai dit, mais c'est la tête baissée que je demande pardon pour cette faute.
Avec mon séjour carcéral, je pense avoir beaucoup médité, beaucoup compris, je pense avoir pris la ferme résolution de rompre avec une telle pratique. C'est-à-dire pour moi, ce procès est avant tout une jurisprudence, mais également un cas d'école pour toute personne, y compris moi-même, qui ai participé à ce procès, y compris tous ceux qui nous suivent à travers la télé, je pense que ça va servir aussi de leçon pour toute personne qui s'aventurerait vers de telles pratiques. Je tenais à vous rassurer que c'est vrai, j'ai fauté, mais Bayoulou devant vous, n'est peut être pas la personne que les gens estiment. Je suis une bonne personne, me connaissant bien ; ceux qui me connaissent savent.
A me demander aujourd'hui les circonstances qui ont prévalu à ce que je sois ici, je ne saurai moi-même l'expliquer. Je ne jette pas le discrédit sur qui-que-ce soit, ce n'est pas une manière pour moi de me dédouaner de tout acte, j'ai assumé, comme je l'ai dit, pas avec fierté, mais avec un grand regret, oui. Mais, je sais, je suis l'auteur d'un acte, mais si on me demande comment ça s'est fait pour que tu te retrouve ici aujourd'hui, je ne saurais moi-même l'expliquer. Pour cela, je vous dis sincèrement que je suis choqué, je suis dépassé moi-même par les faits. Je demande pardon.
J'espère que mon pardon sera audible à l'égard de tous. Merci beaucoup monsieur le président, merci honorables membres du Tribunal, merci messieurs les procureurs et merci au REN-LAC, merci également à l'AJE (Agent judiciaire de l'État) et merci à tous ceux qui nous suivent de partout dans le monde. Je ne saurai terminer mes propos, sans avoir une pensée. C'est vrai, beaucoup diront que je suis mal placé actuellement pour avoir une pensée à l'égard de mon cher pays, mais avant tout, je suis un Burkinabè, et toute personne est faillible, j'ai une pensée à l'égard de ma nation qui traverse une situation difficile, je sais que cette nation dont je suis issu et qui a engagé une véritable marche triomphale pour l'horizon du progrès et du bonheur. Donc, que le Tout-puissant puisse assister ma chère patrie et l'aider à atteindre ses objectifs et également lui permettre de pouvoir atteindre le but qu'il s'est avisé. Je vous remercie (il s'incline et cède le micro : Ndlr) ».
A sa suite pour cet ultime exercice, le prévenu Salifou Ouédraogo, qui avance et se tient bras croisés également. « Je voudrais, à la suite de mon conseil, dire tous mes regrets, pour l'acte que j'ai posé, et qui m'a emmené devant vous. Je le regrette sincèrement. Ensuite, je voudrais demander pardon, à toute la nation. A toute la nation qui s'est sentie choquée. Je demande, sincèrement pardon. Particulièrement, à l'ensemble des acteurs humanitaires, qui œuvrent, inlassablement, pour que les personnes vulnérables notamment, les PDI (personnes déplacées internes), puissent vivre dans de bonnes conditions. Je demande sincèrement pardon. Pardon. Encore, pardon. Mon dernier mot, c'est demander la clémence du Tribunal. Peut être que je ne suis pas le mieux placé, mais je tenais à demander cette clémence, parce que je regrette, comme je l'ai dit, l'acte que j'ai posé. Je demande votre clémence. Que Dieu apaise les cœurs. Merci ! », a exprimé Salifou Ouédraogo (il est requis contre lui, une peine d'emprisonnement ferme de 20 ans et une amende de 347 677 200 FCFA).
Pétronille Tarpaga (contre qui le Parquet requiert 15 ans de prison ferme et une amende de 285 millions F CFA) a, elle également, un message à adresser. Les bras croisés, elle se remet : « En ce qui me concerne, c'est le pardon. Je demande pardon pour toutes les fautes que j'ai commises. C'est le pardon je demande. Et je m'excuse auprès du peuple burkinabè, les orphelins, les veuves et les personnes vulnérables, les déplacés internes, je leur demande pardon. Pardon pour les fautes commises. Je voudrais aussi profiter dire que monsieur Tiégnan ne m'a pas forcé, il ne m'a pas forcé. J'ai fait ça de mon propre gré et je vous demande pardon, je demande votre clémence (elle observe un long silence). C'est le pardon, surtout le pardon au peuple burkinabè ».
Le principal prévenu, Amidou Tiégnan (contre qui, il est requis 30 ans de prison ferme et une amende de 13 milliards 383 millions), est, quant à lui, passé au prétoire pour la dernière fois avant verdict au premier degré, des notes en mains. La voix également lourde, parfois nouée, il avance : « Monsieur le président, au regard des faits qui m'ont été reprochés, je le reconnais, je le reconnais au plus profond de mon cœur et je le regrette. Je le reconnais, je reconnais avoir imité des chèques. Je reconnais qu'il y a eu des activités au sein du ministère, à mon nom, et il y a eu des activités où j'ai imité, qui sont des activités irrégulières. Et il y a eu des activités irrégulières, et on met tout sur ma tête. Monsieur le président, vraiment, je le regrette du plus profond de mon cœur. Avant de demander pardon, personnellement, je demande pardon à monsieur le procureur, parce que je vais demander pardon. Pourquoi je vais demander pardon ? Parce que j'ai fait du tort, j'ai commis des fautes graves. Il faut que je demande pardon, sinon ma conscience va me gronder. Je demande pardon aux veuves. Je demande pardon aux orphelins de guerre due au terrorisme. Je demande pardon aux personnes vulnérables. Je demande pardon aux personnes déplacées internes. Je demande pardon parce que je suis gestionnaire de compte, mais je ne savais pas comment se fait le déblocage dans mon compte. On se contente seulement de dire "monsieur Tiégnan, il faut aller voir au Trésor si le compte a été ravitaillé". Les lignes budgétaires, franchement dit, je n'avais aucune idée. Moi je croyais que les Fonds qui ont été utilisés, c'était pour le fonctionnement, la manutention, franchement dit, je n'avais aucune idée. Donc dans ce cas, je demande pardon. Je demande pardon, au Tribunal.
Je demande pardon de m'accorder sa clémence. Je demande pardon, au procureur. Je demande pardon à l'AJE. Je demande pardon au REN-LAC. Je demande pardon, aux responsables et aux autorités qui m'ont fait confiance en me confiant cette responsabilité. Je demande pardon, au peuple burkinabè, pour n'avoir pas exercé mon rôle de gestionnaire de compte comme il se devait. Et je demande principalement pardon, au chef de l'Etat, Son Excellence Ibrahim Traoré, pour n'avoir pas accompli ma mission pour son programme pour la nation selon sa vision. Je voudrais conclure mes propos par ces plaidoyers auprès de Son Excellence le chef de l'Etat, pour solliciter une continuité des investissements déjà engagés, afin de continuer à suivre et à maintenir les emplois créés au profit du bien-être des employés et leurs familles, tout en réparant le préjudice commis. Car, je trouve qu'en me condamnant, je ne pourrai pas suivre les activités pour pouvoir combler le vide que j'ai créé. Donc, dans ce cas, je demande pardon. Encore, je demande pardon ».
O.L.
Lefaso.net
Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi 18 décembre 2024, le conseil des ministres du nouveau Gouvernement.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, le conseil a adopté un projet de loi portant amnistie et conditions d'octroi de la grâce amnistiante relativement aux évènements des 15 et 16 septembre 2015.
Des dires du ministre chargé de la justice, Edasso Rodrigue Bayala, les personnes présumées impliquées dans le coup d'État manqué de septembre 2015 doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette amnistie.
Il s'agit de leur reconnaissance des faits des 15 et 16 septembre 2015, de la preuve de leur engagement patriotique dans la reconquête du territoire, de leur bon comportement en détention, de la manifestation de leur volonté et leur intérêt de vouloir être déployées sur le théâtre des opérations.
Lefaso.net
Grandes Familles Palé, Youl et Alliées à Bobo-Dioulasso, Maté, Ouagadougou, Gaoua, Kampti, Loropeni, Sambitéra, Kpintana, en Côte d'Ivoire et en France, vous informent qu'une Veillée de Prières aura lieu le Vendredi 20 Décembre 2024 à 19h30mn à Ouézzin Ville, Bobo-Dioulasso en la mémoire de Feu Palé Sié André Florent, précédemment Enseignant à la retraite. Une Messe de Requiem sera dite en la mémoire de tous les Défunts de la Famille le Samedi 21 Décembre 2024 à 11h à la Chapelle de Ouézzin Ville, Bobo-Dioulasso. Cette Messe sera suivie de la Bénédiction de tombes au domicile familial à Ouézzin Ville ( rue menant à Café Rio).
Union de Prières
(« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra » Jean 11.25)
Son Excellence Monseigneur Paul Yembuano OUEDRAOGO, Archevêque Métropolitain de Bobo- Dioulasso,
Le Presbyterium de l'Archidiocèse de Bobo-Dioulasso ; La famille Diocésaine de Bobo-Dioulasso ;
La grande famille OUEDRAOGO à Tema ; Sa majesté le Naaba Tigré Dimbila de Tema ;
La famille OUEDRAOGO à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Fada N'gourma, Koudougou, Gaoua, Wara, Dakota du nord et Paris.
Les familles alliées et amies. Les frères et sœurs du défunt.
Les oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces, beaux frères, belles sœurs, amis, promotionnaires et confrères.
Très touchés par vos différentes marques de compassion, de soutien et d'amitié que vous leur avez témoignés, lors du rappel à Dieu à Bobo-Dioulasso le mardi 03 septembre 2024, de l'inhumation le mercredi 11 septembre 2024 au cimetière de Tounouma et de la première messe de requiem le dimanche 22 septembre 2024 de leur fils , frère , neveu, beau frère, oncle, ami et confrère l'ABBE ISSAKA KISITO OUEDRAOGO Prêtre catholique précédemment envoyé en mission dans le diocèse de Besançon en France.
Elles s'excusent de ne pouvoir citer des noms au risque d'en oublier. Puisse DIEU rendre à chacune et à chacun le centuple de ses bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de l'ABBÉ KISITO ISSAKA repose en paix.
Union De Prières.
« Que votre cœur ne soit pas troublé. Je ne vous laisse pas orphelins. Je pars vous préparer une place. » Jean 14, 2-3
La communauté ENTE regroupant la communauté Hema en Ituri, appelle le Gouvernement à imposer la paix dans le territoire de Djugu et ses environs. Ce territoire subit les atrocités de la milice CODECO depuis plus d’une décennie.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié mercredi 18 décembre, les résultats provisoires des élections législatives nationales et provinciales qui se sont déroulées à Yakoma (Nord-Ubangi) et Masi-Manimba (Kwilu).
La ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba a lancé, mercredi 18 décembre à Kinshasa, la campagne officielle afin de promouvoir la candidature de la RDC pour siéger au Conseil de sécurité des Nations unies pour l'exercice 2026-2027.
Le gouverneur de la province de Mai-Ndombe, Nkoso Kevani, a annoncé mercredi 18 décembre dans la soirée que les recherches se poursuivent pour retrouver des corps après le naufrage survenu mardi 17 décembre sur la lac Mai-Ndombe au niveau du village Isongo, à une trentaine de kilomètres de la ville d’Inongo.
Le gouvernement provincial a dépêché sur place une équipe composée de trois ministres et du chef de division provinciale de la santé.
Revue de presse du jeudi 19 décembre 2024
Les contenus des médias de ce jeudi matin reviennent essentiellement sur la candidature de la RDC au Conseil de sécurité et sur la publications des résultats des élections législatives à Masi-Manimba et Yakoma.
Plus de 250 personnes, dont des enfants et des femmes, ont bénéficié mardi 16 décembre de soins gratuits au quartier Kasegwa dans la ville de Bunia, dans le cadre de la campagne médicale organisée par le contingent bangladais de la MONUSCO. Ils ont également remis du matériel et de médicaments au poste de santé Elohim pour une meilleure prise en charge médicale de la population.
A l'issue de ses plaidoiries, le Parquet requiert une peine d'emprisonnement ferme de 30 ans et une amende de 13 milliards 383 millions F CFA contre le principal prévenu, Amidou Tiégnan. Il demande également au tribunal de fixer la contrainte judiciaire au maximum, soit à un an, et d'ordonner la confiscation de l'ensemble de ses biens.
Contre le prévenu Salifou Ouédraogo, le ministère public demande que lui soit appliquée une peine d'emprisonnement ferme de 20 ans et une amende de 347 677 200 FCFA. Il est également requis la contrainte judiciaire au maximum, un an, et la confiscation des biens mal acquis.
A Philippe Bayoulou, le parquet requiert 11 ans de prison ferme et une amende de 170 millions FCFA.
Quant à Pétronille Tarpaga, l'autorité de poursuite a requis 15 ans de prison ferme et une amende de 285 millions F CFA. Le parquet demande en outre que lui soit décerné un mandat de dépôt dans le cadre de ce dossier, la confiscation de ses biens et que la contrainte judiciaire soit fixée au maximum, un an. Sur la base de ses réquisitions, le ministère public demande aussi que Pétronille Tarpaga soit déchue de sa décoration.
Après les parties civiles, place aux plaidoiries de la défense.
O.L
Lefaso.net
Ingénieure des travaux en réseaux et systèmes informatiques, Balkiss Ouédraogo s'est spécialisée en "cybersecurity awareness". Nommée par son entourage « Adja digitale », elle est une figure montante de la sensibilisation à la sécurité numérique au Burkina Faso. Dans l'entretien qui suit, elle indique que la lutte contre les menaces numériques est une responsabilité collective.
Lefaso.net : Quel est votre rôle actuel dans le domaine de la cybersécurité, et quelles sont les initiatives que vous avez lancées ou auxquelles vous avez participé dans ce domaine ?
Balkiss Ouédraogo : Actuellement, je porte la casquette de sensibilisatrice/ambassadrice dans la promotion de la sécurité en ligne et la culture numérique éthique. J'ai participé à plusieurs initiatives, telles que l'animation des webinaires de sensibilisation avec le Cyber 221 section Burkina, dont je suis la coordinatrice adjointe, je crée des contenus textes et vidéos pour sensibiliser les jeunes sur les réseaux sociaux, j'ai mené une recherche et produit un document de plaidoyers sur le thème « L'utilisation des réseaux sociaux par les jeunes au Burkina Faso : cas de la ville de Ouagadougou et de la ville de Gourcy » suite à ma formation en Recherche-action participative par Gorée Institute en partenariat avec Save The Children au Sénégal. Comme petite anecdote, mes camarades jeunes chercheurs m'appellent "madame webinaire" à cause de notre fort engagement dans la sensibilisation via les webinaires.
Selon vous, quels sont les principaux défis en matière de cybersécurité auxquels les jeunes Africains sont confrontés aujourd'hui ?
Nous les jeunes, nous faisons face à beaucoup de difficultés, notamment le manque de culture numérique éthique, le manque de formation. La faible sensibilisation sur les notions de base en protection numérique et le faible accès à l'information sur la cybersécurité sont des causes de l'exposition de nombreux jeunes sur les réseaux sociaux. Alors que la cybercriminalité, la cyberescroquerie, la cyberviolence, les discours de haine, le piratage prennent de l'ampleur malheureusement.
"Il faut s'abstenir de partager des contenus malsains"Comment abordez-vous la sensibilisation à la cybersécurité avec les jeunes ?
J'utilise beaucoup les plateformes numériques telles que Facebook, LinkedIn et TikTok. Je crée du contenu qui sensibilise afin de susciter un changement d'habitude et de comportement. Parfois, quand j'ai l'occasion, je donne des formations à des membres d'associations. C'est une occasion pour moi de partager mon expérience afin de faire connaître le domaine de la cybersécurité.
Que pensez-vous de l'impact des réseaux sociaux sur la sécurité numérique des jeunes, et quelles sont les bonnes pratiques que vous encouragez ?
Les réseaux sociaux forment un couteau à double tranchant avec leurs bons et mauvais côtés. Leur impact étant donc à la fois positif et négatif, il faut donc définir des objectifs clairs quand nous y sommes. Les bonnes pratiques peuvent être, par exemple, de s'éloigner des débats et polémiques inutiles, d'éviter les discours de haine ou les injures. Il faut s'abstenir de partager du contenu malsain, éviter de cliquer et de partager sur les liens malveillants et prendre le soin de bien lire avant de répondre à un message. Il faut également protéger son compte avec un mot de passe unique composé de plusieurs caractères d'un minimum de 12 caractères et définir l'authentification à double facteur. Il y a plusieurs techniques et astuces qui permettent d'être en sécurité.
Dans un contexte où les menaces en ligne évoluent constamment, comment voyez-vous l'avenir de la cybersécurité au Burkina Faso et quel rôle les jeunes peuvent-ils jouer pour améliorer la situation ?
Avec l'évolution rapide de la technologie et la transformation numérique des sociétés, les menaces liées à la cybersécurité se multiplient, rendant ce domaine plus crucial que jamais. La cybersécurité ne peut plus être la responsabilité exclusive des experts ou des institutions spécialisées. Elle doit devenir un enjeu collectif, où chacun, à son niveau, joue un rôle dans la protection des données et des infrastructures numériques. Les jeunes, en particulier, ont un rôle clé à jouer dans cette lutte contre les cybermenaces. Grâce à leur aisance naturelle avec les nouvelles technologies, ils disposent d'un avantage pour s'approprier les outils et concepts nécessaires à la cybersécurité. Cependant, pour être de véritables acteurs de changement, ils doivent se former de manière rigoureuse et approfondie.
L'implication des jeunes dans la cybersécurité va au-delà des compétences techniques. Ils peuvent également sensibiliser leurs pairs et leurs communautés aux bonnes pratiques. Chaque action, même simple, contribue à construire un écosystème numérique plus sûr.
En raison de son engagement pour un espace numérique sain, Balkiss Ouédraogo a été surnommé "Adja Digitale" par ses prochesAvez-vous des projets à venir en lien avec la cybersécurité ?
J'ambitionne de créer un cadre dédié à la promotion, à la formation et à la sensibilisation à la cybersécurité, adapté aux besoins des organisations, des entreprises et des individus. Ce projet s'inscrit dans une vision de démocratisation des connaissances en cybersécurité où la présence des femmes reste faible. Mon initiative va non seulement combler ce fossé, mais également ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes expertes en cybersécurité, capables de contribuer de manière significative à la sécurisation des systèmes numériques.
L'inclusion des femmes dans la cybersécurité est non seulement une question d'équité, mais aussi de performance. Il est donc impératif de construire des espaces qui leur permettent d'accéder aux formations et aux ressources nécessaires pour s'imposer dans ce domaine. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Farida Thiombiano
Lefaso.net
(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi le tout premier Conseil des ministres, après la formation du nouveau gouvernement. A l'issue de la séance, le nouveau Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a fait une déclaration.
Selon le Premier ministre, le Président du Faso a donné des orientations précises sur la dynamique qui doit être enclenchée et qui doit encadrer la poursuite de la mise en œuvre du Plan d'Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2025. Ces orientations se déclinent en trois axes. Le premier axe porte sur l'accélération de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, 2025 constitue une année charnière. « Le Chef de l'État a donné des instructions afin que la mise en œuvre des politiques et des différentes actions connaisse une accélération significative au cours de 2025 afin d'apporter des réponses aux attentes légitimes des populations et surtout accompagner la réinstallation des populations », a indiqué le Chef du gouvernement.
Le deuxième axe porte sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l'administration publique. Sur ce point, le Premier ministre a rappelé que le procès en cours sur les détournements au ministère en charge de l'Action humanitaire est révélateur des insuffisances dans l'administration. L'orientation consiste à assainir l'administration publique, l'amener à être en phase avec la dynamique actuelle, afin qu'elle puisse être au service des Burkinabè et non de quelques individus qui profitent des failles du système pour s'enrichir.
Le troisième axe porte sur la rationalisation des ressources publiques. En 2025, selon le Premier ministre, le Chef de l'État appelle à mettre fin aux activités qui ont un caractère routinier ou à faible impact sur la vie des populations. Il s'agira d'orienter les ressources vers la mise en œuvre d'actions à fort impact.
De l'avis de Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, ces trois axes constituent le fil rouge dans la mise en œuvre du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) en 2025.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le procès du dossier de ”détournement de fonds au Ministère en charge de l'action humanitaire" est, ce mercredi 18 décembre 2024, à l'étape de constitution de parties civiles et des plaidoiries, ultime étape.
C'est par le conseil du REN-LAC (Réseau national de lutte anti-corruption), Me Prosper Farama, que le bal a été ouvert. Celui-ci n'est pas allé du dos de la cuillère pour démontrer la « gravité » des faits qui font l'objet de ce jugement. Trois milliards, c'est la somme présumée détournée par les quatre prévenus. C'est dire que, déduit Me Farama, "ces quatre prévenus détiennent une part sur mille de notre budget national" (le budget de l'Etat, exercice 2024, se chiffre à 3019,1 milliards de FCFA en recettes et à 3694,6 milliards de FCFA en dépenses : ndlr). L'avocat regrette que Amidou Tiégnan, Salifou Ouédraogo, Pétronille Tarpaga et Philippe Bayoulou aient joui des ressources publiques "avec autant" de légèreté.
Pour le REN-LAC, au-delà des peines qu'encourent les prévenus, ce dossier s'adresse à tous les Burkinabè. "Ces quatre prévenus sont la représentation en miniature de notre société. C'est un peu la caricature de notre société", présente l'avocat sous fond d'interpellation : "Quand on suit les commentaires des uns et des autres, on a l'impression que les Burkinabè sont surpris de découvrir qu'il y a des voleurs dans notre société. Pourtant, nous sommes tous responsables". De l'avis de Prosper Farama, celui qui extorque 1 000 FCFA ou 10 000 FCFA n'est pas différent de M. Tiégnan, car il aurait certainement fait de même, s'il se retrouvait en face de pareilles opportunités. "Combien de Burkinabè n'auraient pas fait la même chose, à la place des prévenus ?", interroge-t-il chaque Burkinabè.
Il observe également que l'honnêteté et l'intégrité sont aujourd'hui devenues un obstacle dans la société burkinabè. ”Comment peut-on voler de l'argent pour envoyer sa mère à la Mecque ? Comment peut-on voler pour construire une maison pour son papa ? Quel parent serait fier de voir son enfant voler pour lui faire plaisir ? », évoque l'avocat.
"Il faut aussi interpeller l'administration, parce que tout ce qui a été dit ici n'est pas à l'honneur de l'administration publique, tant les Fonds publics sont gérés avec autant de légèreté ", relève-t-il.
Le REN-LAC interpelle également les hommes politiques, sur le fait que les nominations ne doivent pas se faire dans un esprit de récompense, mais plutôt sur la base des compétences et de l'intégrité.
Pour le REN-LAC, ce dossier ne doit d'ailleurs pas se limiter à là, il doit, au regard des déclarations faites au cours du procès, être davantage poussé. "Il sera important pour toute la société qu'on ne s'arrête pas à là et qu'on puisse poursuivre les investigations", suggère l'avocat Prosper Farama.
Mais en attendant, le REN-LAC se constitue partie civile, réclame donc la condamnation des prévenus à la hauteur de la gravité des faits et réclame aux quatre co-accusés, la somme symbolique de 1 F pour le préjudice moral.
O.L.
Lefaso.net
Dans un communiqué datant du 17 décembre 2024, le secrétariat épiscopal de l'Archidiocèse de Ouagadougou porte à la connaissance du public que des individus mal intentionnés ont créé de faux comptes sur Facebook et d'autresréseaux sociaux au nom de l'archevêque métropolitain de Ouagadougou, Prosper Kontiébo. Ils y publient des photos prises sur différentes plateformes et contactent ensuite des particuliers par messages privés pour leur solliciter de l'argent. Il est donc demandé aux internautes et aux fidèles catholiques en particulier de faire preuve de prudence, car, des cybercriminels sont derrière cette arnaque.