Sis à Ouagadougou, le Centre de Langues de l'Institut 2iE et son laboratoire de langues vous offrent une gamme diversifiée de prestations pour particuliers et entreprises dans le domaine de l'apprentissage en anglais, la traduction de documents et l'immersion linguistique.
COURS D'ANGLAIS GENERAL pour ETUDIANTS et PROFESSIONNELS par groupes d'apprenants de niveau homogène ou sur mesure de façon individuelle ;
COURS D'ANGLAIS DE SPECIALITE pour les PROFESSIONNELS : affaires, ingénierie, juridique, médical, …
Nos cours sont conçus pour :
Acquérir du vocabulaire général et/ou professionnel pour échanger sur des sujets d'actualité, informels ou professionnels
Apprendre et utiliser des expressions, des tournures courantes
Gérer la prise de parole avec plusieurs interlocuteurs en milieu professionnel
Certification TOEIC/TOEFL/TFI
Le Centre de Langues 2iE est un CENTRE DE TEST OFFICIEL AGRÉÉ par Educational Testing Service (ETS) pour les examens et certification en langues anglaise (TOEFL, TOEIC) et française (TFI) depuis plus de 10 ans !
Préparez et passez les tests TOEIC/TOEFL/TFI dans notre centre à n'importe quel moment de l'année !
Du matériel moderne et des horaires flexibles
Le Centre de Langues comprend :
• Un personnel qualifié
• Un (01) self-access learning room
• Une salle télé avec un bouquet de chaines anglophones,
• Plus de 650 manuels d'ouvrages d'apprentissage et de lecture Anglais-Francais
• Un (01) laboratoire de 48 postes répartis sur les campus de Ouagadougou et Kamboinsé.
Equipé et moderne, avec des horaires flexibles, le Centre de Langues 2iE vous permet de renforcer vos capacités linguistiques à votre convenance et de pratiquer les langues grâce à :
des cours en face à face
une plateforme online internationale avec des coaches natifs
des livres et ouvrages d'apprentissage
une salle télé avec un bouquet anglophone
des outils de référence (dictionnaires électroniques, webographie appropriée, ressources de cours, revues, etc.)
Un apprentissage effectif
Nos enseignants sont expérimentés et certifiés par University of Cambridge, et les enseignements sont alignés sur les compétences linguistiques définies par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECR).
Avec nous, vous êtes sûrs d'apprendre, d'écrire et de parler l'anglais avec fluidité car les quatre compétences (la compréhension orale, , la production orale, la compréhension écrite, , la production écrite) sont au cœur du dispositif pour assurer la maitrise de la communication dans le monde professionnel ou académique.
Autres Prestations
• Traduction des documents pédagogiques (bulletins de notes, diplômes, etc.) et non pédagogiques (rapports, divers documents, etc.),
• Formation continue thématique dans le domaine des langues étrangères
• Appui et préparation aux examens de langues internationaux
• Cours de français pour étudiants non-francophones
• Suivi-Conseil dans l'apprentissage des langues et préparation aux certificats de langues internationaux
• Organisation de séjours linguistiques en groupes ou individuels en Afrique du Sud dans un centre agréé
Renseignements et Inscriptions
Pour tous renseignements complémentaires, envoyez un e-mail à :aminata.ndiaye@2ie-edu.org
A l’approche de la fin d’année, le Syndicat national des médecins du Congo (SYNAMED) a recommandé, mardi 17 décembre, au Gouvernement d’aligner 1000 médecins à la paie, de payer le deuxième pallier des indemnités des transports et de logement.
Le secrétaire général de cette structure syndicale, Dr John Senga a fait cette recommandation dans une déclaration faite devant les médias, à Kinshasa.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), a lancé, mardi 17 décembre, un ambitieux projet de 392 000 dollars américains, pour réduire drastiquement les risques d’épidémies de choléra dans la province du Haut-Katanga.
La localité de Kitsombiro, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu) est vidée, depuis mardi 17 décembre, laissant place aux FARDC.
Pendant ce temps sur le terrain des hostilités, les lignes de front entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda sont restées inchangées dans cette partie Sud du territoire de Lubero.
Aucun affrontement n’a été signalé, mais la situation demeure volatile.
La synergie des femmes pour la paix et la sécurité pour la RDC a appelé, mercredi 18 décembre, les chefs d’Etat congolais et Rwandais, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, à faire preuve de responsabilité et à revenir à la table des négociations à Luanda en Angola.
Cette synergie se dit préoccupée par l’annulation dimanche 15 décembre, de la tripartite RDC-Rwanda-Angola.
Revue de presse kinoise du mercredi 18 décembre 2024.
Nommée le 8 décembre 2024, la nouvelle ministre en charge de l'action humanitaire et de la solidarité nationale, Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a été installée dans ses fonctions dans l'après-midi de ce mardi 17 décembre 2024 par le secrétaire général du gouvernement Ousmane Ouattara. La cérémonie d'installation à connu la présence du directeur de cabinet du président du Faso, le capitaine Anderson Médah, du chef d'état-major particulier du président du Faso, le colonel Ismaël Diaouari. A cette occasion et dressant son bilan, la désormais ancienne ministre de l'Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, a laissé entendre que plus d'un million de personnes déplacées se sont retournées chez elles grâce notamment aux efforts de son département.
Le commandant Passowendé Pélagie Kabré/ Kaboré succède à Nandy Somé/Diallo qui occupait ce poste depuis octobre 2022. Avant de céder officiellement son fauteuil, Nandy Somé/Diallo a dressé un bilan satisfaisant de son passage à la tête du département en charge de l'action humanitaire.
« À mes débuts à la tête du ministère en charge de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale, issu de la fusion de deux ministères et d'un cabinet rattaché à la présidence, le défi était immense. Nous héritions de trois structures distinctes avec leurs spécificités, leurs forces, et leurs attentes. Grâce à l'engagement de mes collaborateurs et de l'ensemble des équipes, nous avons su conjuguer nos efforts pour bâtir une organisation cohérente, capable de répondre aux défis pressants de notre temps », a-t-elle déclaré.
A gauche, Ousmane Ouattara, secrétaire général du gouvernement et à droite, la nouvelle ministre de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale« Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à tous ceux qui m'ont accompagné tout au long de cette mission pour leur expertise et leur soutien, aux équipes héritées des structures fusionnées pour leur précieuse contribution, ainsi qu'aux membres de l'équipe unifiée, dont la détermination et l'innovation ont été déterminantes. Grâce à vos efforts, nous avons obtenu des avancées significatives dans les domaines de la solidarité nationale, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, ainsi que la prise en charge des questions liées au genre, à l'enfance et à la famille », a ajouté Nandy Somé/Diallo.
Les participants à cette cérémonie d'installationTout en se réjouissant de ces acquis, Nandy Somé/Diallo a indiqué que de nombreux défis restent à relever. Il s'agit, selon elle, de consolider et de poursuivre la réinstallation des Personnes déplacées internes (avec la barre symbolique de plus d'un million de retours atteinte, selon la ministre), de promouvoir des activités génératrices de revenus pour réduire la dépendance à l'aide, etc.
Nandy Somé/Diallo a invité l'ensemble des équipes et des collaborateurs à accompagner la nouvelle ministre pour l'appropriation de ces défis et les encourage également à lui offrir un « accompagnement constructif, dans un esprit d'unité et d'engagement individuel et collectif ».
Prenant la parole, le commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a tenu à remercier le président du Faso et le Premier ministre pour la confiance placée en elle pour assumer les charges de ministre de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale.
Consciente des nombreux défis qui restent à relever dans ce contexte de crise humanitaire et son lot de déplacements massifs de populations, la nouvelle ministre dit vouloir travailler à mieux répondre aux besoins de toutes ces personnes impactées par les effets de cette guerre, à améliorer les conditions de vie de toutes les populations en situation de vulnérabilité et à réduire les inégalités sociales.
« Notre conviction est faite que l'inclusion est la clé du succès de notre mission. C'est pourquoi, et afin que nul ne soit laissé pour compte, nous travaillerons pour le bien-être social de tous les Burkinabè, tout en maintenant un lien plus étroit avec les groupes marginalisés, les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap », a-t-elle précisé.
Pour elle, l'action humanitaire est un instrument essentiel à la fin de cette guerre contre le terrorisme et devra être mieux couplée aux opérations de reconquête du territoire national afin de mieux consolider les acquis militaires et permettre un retour à la vie normale dans les localités reconquises.
Pour finir, le commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a rendu hommage à la ministre sortante Nandy Somé/Diallo pour les résultats « fort appréciables » obtenus à la tête de ce ministère. Elle a exhorté les travailleurs du ministère de l'Action humanitaire à se remobiliser « de façon courageuse, engagée et désintéressée » pour l'atteinte des objectifs assignés par les plus hautes autorités.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
« Crise sécuritaire et désinformation : renforcer l'esprit critique des internautes burkinabè » ; c'est sur ce thème que l'Association des blogueurs du Burkina (ABB), a animé un « dialogue numérique » le jeudi 12 décembre 2024, à son siège à Ouagadougou. Ce dialogue a réuni, entre autres, ses membres, des usagers des réseaux sociaux et des journalistes.
L'initiative, qui entre dans le cadre de son projet « Promotion de l'éducation citoyenne et numérique pour une meilleure expression de la démocratie et un renforcement de la cohésion sociale », vise à construire un espace numérique débarrassé de discours de haine, de divisions et porté surtout sur un esprit de paix et de cohésion sociale.
Pour atteindre les objectifs visés, ce « dialogue numérique » s'est déroulé en deux phases. Il s'est agi de la communication sur le thème, livré par le journaliste et analyste, Boukari Ouoba, par ailleurs secrétaire général de l'Association des journalistes du Burkina. Son intervention a été suivie d'échanges avec les participants, sous la modération du chargé de communication de l'ABB, Séverin Ouédraogo.
Dans sa démarche, Boukari Ouoba a d'abord présenté le contexte national de crise sécuritaire, qui met en exergue les défis liés à la désinformation. La désinformation se comprend, précise-t-il au passage, comme un ensemble de pratiques et techniques de communication dont le but est d'influencer l'opinion publique par la diffusion volontaire d'informations fausses ou biaisées.
Les participants ont salué la pertinence du thème.Selon M. Ouoba, il n'y a pas de désinformation là où il n'y a pas d'information. « Malheureusement, les gens se contentent de constater la désinformation, sans apporter l'information. On se rend compte qu'ils ne combattent pas la désinformation, ils combattent seulement l'information qui ne les arrange pas », fait-il ressortir, relevant que la période du covid-19 a été, à titre illustratif, propice à une telle réalité.
Le communicant a ensuite révélé que la manipulation se passe à travers des concepts qui rodent autour de la désinformation, tels que l'infobésité, les fake-news, l'intox... avant de souligner qu'elle se manifeste également par divers canaux et techniques. « On a récemment vu la direction de la communication de la présidence du Faso qui a publié un communiqué pour attirer l'attention du public sur les faux comptes qui circulaient au nom du chef de l'Etat. Vous trouverez également des comptes qui portent des noms de célébrités, de stars, etc. », décèle Boukari Ouoba.
Face à un tel environnement, le communicant recommande à chaque usager de l'internet de cultiver le doute systématique. « Rien n'est acquis d'avance ; il faut douter de ce qui apparaît évident. Aujourd'hui, il est crucial de trier, traiter et de contextualiser l'information avant de la diffuser ou de la consommer. Cette démarche est essentielle pour préserver la cohésion sociale », invite Boukari Ouoba.
Le communicant, Boukari Ouoba, avec à sa droite, le modérateur, Séverin Ouédraogo (au micro).« L'on n'est pas obligé de partager ce qui est publié. (...). Quand vous regardez, la plupart des fausses informations sont des captures d'écrans, ce qui prive du reste de l'information (pas de dates, pas de contexte, pas de sources, etc.). Ce sont ces éléments que les gens véhiculent dans les groupes, sans prendre le soin de vérifier ou même d'analyser. (...). C'est en cela que le journaliste diffère des autres qui publient sur Internet. Un journaliste doute de tout, il n'y a pas d'évidence. Non seulement il cherche la source, mais ne se contente pas non plus d'une seule ; il fait ce qu'on appelle un recoupement de sources. Il fait ensuite le tri, traite, avant de diffuser. Il peut même arriver qu'il ne diffuse pas ce qu'il a comme information, quand bien même c'est vérifié », édifie-t-il avant de souligner que la vérification de l'information est de tout temps un des principes de travail du journaliste, pas seulement en temps de crise.
« Lorsqu'on dit qu'en temps de crise, le journaliste ne doit pas tout publier, en réalité, ça ne veut absolument rien dire ; parce que, même en période normale, le journaliste ne publie pas tout », fait ressortir le secrétaire général de l'Association des journalistes du Burkina.
Il fait observer que la confusion entre journalistes et tous ceux qui publient sur internet est récurrente au sein de l'opinion publique. D'où la nécessité, tient-il également, de l'éducation des populations aux médias. « On aurait beaucoup économisé en énergies et cela nous aurait évité de suspendre des médias. Si les gens ont le discernement, ils peuvent même utiliser les informations données par les médias qu'on incrimine à bon escient », mesure Boukari Ouoba.
Il estime également que l'Etat burkinabè aurait pu mettre en place, dès l'avènement de la crise, un média spécialement dédié à la communication de guerre, avec tout ce que cela implique comme programmes de promotion de la collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les populations. Dans une vision également de former le citoyen burkinabè de demain à travers des valeurs propres, une chaîne de télévision spécialement consacrée aux enfants pouvait voir le jour, avec des programmes conçus à cet effet.
Sa communication a été suivie de nombreuses réactions, notamment des commentaires et questions d'éclaircissements. Une phase pendant laquelle, des participants ont également manifesté la pertinence de cette initiative de « dialogue numérique » de l'Association des blogueurs du Burkina (ABB) et ses partenaires et, de ce fait, souhaité qu'elle se poursuive et s'élargisse à davantage de public.
Selon des intervenants, de telles communications aux allures de sensibilisation sont d'autant capitales que même l'histoire du Burkina, y compris celle dont ils sont contemporains, est souvent falsifiée, surtout sur les réseaux sociaux par des témoins. Ce qui ne rend pas service à la jeunesse et au pays.
Un motif de satisfaction donc pour le chef de projet/ABB, Moussa Diallo, pour qui, il s'est agi par ce « dialogue numérique », de donner des rudiments d'analyse, de discernement aux usagers des réseaux sociaux dans un contexte de fragilité à tous les niveaux. Des initiatives, comme le fact-checking, contribuent également à cet éveil et, partant, la construction d'un espace numérique porteur de messages de tolérance, de cohésion, de paix, de développement.
C'est pourquoi, pour le président du conseil d'Administration de l'ABB, Gabriel Kambou, chacun se doit, à son niveau, de jouer son rôle dans la lutte contre la désinformation, en adoptant un comportement responsable sur les réseaux sociaux et en cultivant l'esprit de rigueur.
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Le Tribunal, qui observe une pause ce mardi 17 décembre 2024, a, la veille, liquidé les instructions sur l'infraction de blanchiment de capitaux qui pèse sur les prévenus dans le dossier de "détournement de fonds au ministère en charge de l'action humanitaire". Ainsi, outre le principal prévenu, Philippe Bayoulou et Salifou Ouédraogo ont dit au Tribunal, la destination des sommes détournées. Pétronille Tarpaga, un des quatre prévenus, a été, elle, épargnée par cette charge (n'ayant pas réinvesti l'argent du détournement).
Bien qu'ayant décliné la notion de "blanchiment de capitaux", Philippe Bayoulou va, à l'épreuve des éléments qu'il a lui-même présentés, reconstituer l'infraction qui lui est reprochée. Pour rappel, dans sa disposition, Philippe Bayoulou a évalué à 40 millions FCFA, la somme totale qu'il a reçue de Amidou Tiégnan. Cet argent mal acquis a servi à, détaille-t-il, s'acheter un véhicule Toyota de 12 millions FCFA (en 2021), un terrain de 8 millions FCFA à Saaba (en 2023) et à construire une maison à 7, 5 millions FCFA pour son père en Côte d'Ivoire.
Salifou Ouédraogo, qui évalue l'ensemble de son gain frauduleux à 75 millions FCFA, dit avoir acquis 3 parcelles (deux dans la commune de Saaba à 18 millions FCFA et une autre parcelle de 6 millions à Koubri). « J'ai aussi acquis des terrains hors lotissements à Kamboinsin. J'estime la valeur de ces terrains à 4 millions. J'ai acquis deux véhicules. Un véhicule de type Berline à 4 millions 500 FCFA et un véhicule de type Yaris à 2 millions 800 FCFA. En dehors de ces acquisitions, j'ai contribué à la construction de la maison familiale à hauteur de 20 millions FCFA. C'est ce dont je me rappelle », a, pour sa part, déclaré le prévenu Salifou Ouédraogo.
Pétronille Tarpaga n'a pas, elle, été appelée à la barre pour cette infraction (car n'ayant certainement pas réinvesti la somme frauduleusement acquise).
L'audience reprend le mercredi, 18 décembre 2024 à partir de 9h avec l'étape des plaidoiries.
O.L.
Lefaso.net
Dans un décret signé ce mardi 17 décembre 2024, le président Ibrahim Traoré, a nommé le colonel Moussa Diallo général de brigade.
Onze mois après sa nomination au poste de commandant de la Brigade spéciale et d'intervention rapide, cumulativement à sa fonction de chef d'Etat-major général adjoint des Armées, il monte au grade de général de brigade ce 17 décembre.
Lefaso.net
L'Initiative Sougourounoma pour l'éducation, la paix et la santé (ISEPS) organise du 17 au 19 décembre 2024, la deuxième édition du forum international des jeunes sur la culture de la paix. La rencontre, placée sous le thème « Les jeunes, la religion, la médiation et le changement climatique au Sahel et en Afrique de l'Ouest », réunit des jeunes du Bénin, du Mali, du Niger, de la Côte-d'Ivoire et du Burkina Faso. Elle va permettre aux participants d'échanger sur les questions en lien avec la paix, notamment sur le lien entre la paix et les changements climatiques, l'analyse des conflits et le dialogue interreligieux.
Face à la crise sécuritaire que traverse actuellement le Burkina Faso ainsi que d'autres pays du Sahel, la contribution des jeunes dans la réponse à apporter à cette crise est plus que nécessaire. C'est ce qui explique la tenue du présent forum international, qui prône l'inclusion des jeunes et de leurs initiatives dans le processus de paix. Au cours de la rencontre, les jeunes seront outillés à l'analyse des conflits, au dialogue interreligieux, ainsi que sur la médiation des conflits environnementaux. "Il sera question de mobiliser les jeunes pour échanger sur le lien entre la paix et le changement climatique, pour prévenir l'extrémisme violent et faire en sorte que les conflits liés aux changements climatiques ne soient pas exploités par les groupes armés terroristes pour enrôler des jeunes et mener des actes de violences", précise Dr Sougourounoma Henri Kaboré, PCA et directeur exécutif de l'ISEPS.
Dr Sougourounoma Henri Kaboré, PCA et directeur exécutif de l'ISEPSLes 72 heures de travaux seront meublées par des sessions d'analyse stratégique des conflits et du contexte sahélien et ouest-africain et des sessions de médiation des conflits environnementaux, que ce soit par la société civile, les acteurs religieux et coutumiers. L'engagement des jeunes dans l'adaptation aux changements climatiques et dans la consolidation de la paix sera également mis en avant au cours de ce forum. « Nous souhaitons que les participants acquièrent des compétences spécifiques à l'analyse des conflits, à la médiation environnementale, au dialogue interreligieux. Nous souhaitons aussi qu'ils tissent des relations d'amitié et de partenariat entre eux, au-delà des barrières religieuses et culturelles, afin qu'une fois de retour dans leurs communautés ils puissent s'engager de façon plus significative dans leurs communautés pour transformer les choses », avance Dr Sougourounoma Henri Kaboré.
Le forum international des jeunes se tient dans le cadre du projet « Les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso », qui est mis en œuvre à Fara dans la province des Balé. Il est financé par la fondation allemande Robert Bosche à hauteur de 80.000 euros. Annie Höhne, représentante de l'ambassadeur d'Allemagne, parrain du forum, a salué l'organisation du forum, et a laissé entendre que de telles initiatives sont cruciales pour faire face aux défis de l'heure.
Annie Höhne, représentante de l'ambassadeur d'Allemagne au Burkina Faso« Ce soutien reflète notre engagement commun à promouvoir la paix, et la résilience dans une région confrontée à des défis multidimensionnels liés aux conflits, aux crises humanitaires et aux changements climatiques…Dans le contexte actuel du Burkina Faso, le rôle des jeunes est plus crucial que jamais. Leur engagement dans la résolution pacifique des conflits, la protection de l'environnement et le dialogue interreligieux est une pierre angulaire pour bâtir des communautés harmonieuses et durables », a-t-elle soutenu.
Des leaders religieux et coutumiers vont, au cours du forum, s'entretenir avec les jeunes à travers des communications. Naaba Boalga, chef traditionnel du village de Dawelgué, va animer une communication centrée sur les religions traditionnelles africaines en rapport avec la nature. Il va explorer les relations qui existaient entre les religions traditionnelles africaines et l'environnement. « Nos sociétés traditionnelles sont des sociétés qui pratiquaient l'agriculture de subsistance, c'est-à-dire que vous produisiez essentiellement des céréales et vous les consommiez. Donc vous produisez ce que vous consommez et vous consommez ce que vous produisez. Et ce mode de production, par exemple, fait que les sociétés traditionnelles n'exerçaient pas autant de pression sur les ressources naturelles. Aujourd'hui, il y a les cultures de rente, comme le sésame, le coton, qui sont pratiquées. Ce qui n'est pas une mauvaise chose, mais moi, je me situe seulement dans le contexte traditionnel pour expliquer qu'à l'époque, il y avait un rapport dialectique avec la nature qui ne posait pas de problème particulier à cette nature qui arrivait à se régénérer. Il faut maintenant savoir comment est-ce que, dans ce contexte-là, on peut en même temps profiter des cultures de rente et des avantages liés à l'économie monétaire, mais tout en étant respectueux de la nature », indique-t-il.
Naaba Boalga, chef traditionnel du village de Dawelgué, va animer une communication centrée sur les religions traditionnelles africaines en rapport avec la naturePour Alidou Ilboudo, coordonnateur du Conseil interreligieux pour la paix au Burkina, l'accent mis sur le dialogue interreligieux est un aspect très important du forum. « Nous avons le devoir de mettre en relation et en dialogue les jeunes de toutes les confessions. Notre mission est de leur dire qu'effectivement, chacun de nous peut avoir une foi, une croyance, un dogme, mais ce dogme doit le nourrir de convictions très fortes qui lui rappellent que nous avons une origine commune qui est celle venant de Dieu. Et nous sommes tous frères en humanité. Donc c'est dans le dialogue qu'on apprend cela », soutient-il.
Alidou Ilboudo, coordonnateur du Conseil interreligieux pour la paix au Burkina,Venu de la Côte d'Ivoire pour prendre part au forum, Serge Aimé Zabié de l'ONG Indigo, qui œuvre dans le domaine de la cohésion sociale et le maintien de la paix salue l'initiative qui inclut les jeunes dans la recherche de la paix. Il espère ressortir de la rencontre mieux outillé dans la consolidation de la paix. "Ma principale attente, c'est que ce forum puisse vraiment changer la mentalité des jeunes afin qu'ils ne soient plus dans une position passive où ils attendent tout de l'État, ou pensent que la paix vient des autres. La paix doit venir de nous les jeunes, dans nos communautés et familles", a-t-il soutenu.
Serge Aimé Zabié de l'ONG Indigo de la Côte d'Ivoire.Armelle Ouédraogo
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Wend-Goudi Stéphanie Bonkoungou a obtenu son diplôme de master professionnel en Communication
des organisations (CMO). Son travail a été jugé recevable et a été sanctionné par une note de 15 /20. La soutenance sur le thème « L'influence de la communication digitale de Coris Bank International sur la fidélité de sa clientèle » a eu lieu le lundi 16 décembre 2024, à Ouagadougou, à l'lnstitut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC).
Dans son document, l'impétrante a démontré en quoi la communication digitale de Coris Bank International (CBI) a une influence sur la fidélisation de ses clients. Pour elle, la communication digitale joue un rôle « majeur » à CBI et permet de fidéliser sa clientèle. De ses enquêtes, il est ressorti que 56,20% des clients, contre 43, 80% s'intéressent à la communication digitale de la CBI.
Cette communication digitale selon elle, repose sur la création des plateformes telles que le site web, la page Facebook, le compte LinkedIn et le compte Instagram. Parmi ces plateformes numériques, la page Facebook est la plus populaire et suivie parmi les outils de communication mis en place par CBI, a laissé entendre l'étudiante de l'IPERMIC. Elle est suivie du compte Instagram, a-t-elle ajouté.
L'impétrante Wend-Goudi Stéphanie Bonkoungou espère que CBI prendra en compte ces recommandations pour améliorer sa communication digitaleS'appuyant sur ces atouts, elle a invité l'institution bancaire à créer une chaîne YouTube pour davantage faire connaître ses produits. En plus, préconise-t-elle, « j'encourage CBI à créer des contenus en plusieurs langues, surtout locales ». L'inclusion numérique en accompagnant les clients de CBI les moins familiarisés avec les outils numériques est l'une des recommandations formulées par Wend-Goudi Stéphanie Bonkoungou.
Un sujet qui est dans l'air du temps selon son directeur de mémoire, Dr Cyriaque Paré
Le travail de l'étudiante a été co-dirigé par les Dr Émile Bazyomo et Dr Cyriaque Paré. Représentant les directeurs de mémoire, Dr Cyrique Paré a d'abord salué le comportement de son étudiante. Pour lui, Wend-Goudi Stéphanie Bonkoungou est une étudiante réceptive qui a travaillé sur une problématique d'actualité. « Elle a travaillé sur un sujet qui est dans l'air du temps. Elle a abouti à des résultats très intéressants », a-t-il laissé entendre, avant de la féliciter.
Le co-directeur de mémoire Dr Cyriaque Paré a félicité son étudiante pour les résultats obtenusDr Brahima Zio, membre critique du jury, est resté dans son rôle. Il a passé au peigne fin le document de l'impétrante en critiquant la forme et le fond. Après ses observations, il a invité l'étudiante à procéder à la correction du document dans un bref délai à partir des recommandations du jury. Le troisième membre du jury, notamment le président, était Dr Lacina Kaboré. Il est également revenu sur les observations faites par son prédécesseur en relevant quelques insuffisances dans la forme et le fond. De manière générale, observe-t-il, les étudiantes ne lisent pas bien leurs documents. De ce constat, il a exhorté l'étudiante à prendre le soin de lire les documents et se faire même aider par des correcteurs attitrés. Cela permettra, selon lui, d'éviter beaucoup de lacunes constatées dans les travaux des étudiants.
Les trio du jury qui a passé le travail de l'étudiante à la loupe« Je suis contente », avoue l'impétrante
Après la délibération, c'est une délivrance pour Wend-Goudi Stéphanie Bonkoungou. « Je suis contente d'abord que le document soit accepté et je me réjouis aussi de la note obtenue », a-t-elle confié, s'engageant à prendre « urgemment » en compte les observations du jury. Justifiant le choix du sujet, elle a indiqué que l'internet est une opportunité que les banques aussi doivent mieux exploiter pour améliorer leurs services. Après avoir passé trois mois de stage à CBI, elle dit avoir eu le sentiment d'une insuffisance dans l'exploitation des outils numériques. C'est donc pour apporter des solutions à cette préoccupation qu'elle a décidé de choisir ce thème. « Fidéliser en banque devient plus que nécessaire et répond à un double objectif. Elle permet d'une part d'assurer une base client solide et représente d'autre part une force en terme d'image », a-t-elle expliqué.
Serge Ika Ki
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La maternité Guimbi Ouattara de Bobo-Dioulasso est dans un état de dégradation avancée. 50 570 938 francs CFA, c'est le montant total attendu pour la réhabilitation de l'infrastructure. Afin de mobiliser cette somme, le comité de réhabilitation, mis en place pour la circonstance, a lancé un appel à contribution le 23 novembre 2024, afin de solliciter le soutien de la population. Pour en savoir davantage sur cette opération de mobilisation de fonds, nous avons rencontré le coordonnateur du comité de pilotage pour la réhabilitation de la maternité Guimbi Ouattara, Abou Soufiane Traoret.
Le coordonnateur a rappelé que ce projet de réhabilitation de la maternité Guimbi Ouattara s'inscrit dans le cadre de l'initiative présidentielle pour le développement communautaire. « Les autorités du pays ont demandé aux différentes communautés à la base de se mobiliser pour la réhabilitation des infrastructures. Donc au niveau de la maternité Guimbi Ouattara nous avons constaté avec l'ensemble des communautés, l'état de vétusté de cette maternité, l'état défaillant dans lequel elle se trouve. C'est pourquoi nous nous sommes mobilisés, avec l'ensemble des présidents de délégations spéciales, pour mettre en place un comité de réhabilitation qui a pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires pour rendre possible cette réhabilitation », a souligné Abou Soufiane Traoret.
Le coordonnateur du comité de pilotage pour la réhabilitation de la maternité Guimbi Ouattara, Abou Soufiane Traoret, expliquant l'initiative du projetSituée au secteur 4 de Bobo-Dioulasso, la maternité Guimbi Ouattara est aujourd'hui vielle de 58 ans. Du fait de son âge très avancé et de sa forte fréquentation, l'infrastructure est aujourd'hui dans un état de dégradation avancée. Entre personnel insuffisant, manque d'équipements adéquats, vétusté des bâtiments, l'équipe soignante fait de son mieux pour offrir des soins aux patients qui la fréquentent. Pour donner un nouveau visage à ce centre de santé communautaire qui a vu naître des personnalités du pays, sa réhabilitation et son équipement sont nécessaire. Pour que ce projet de réhabilitation soit une réalité, le concours de tous les citoyens est fortement sollicité dans la mobilisation de ressources matérielles et financières.
Une vue de l'intérieur de l'infrastructure délabréeC'est dans cette dynamique que le comité, en collaboration avec l'arrondissement 1 de la ville Bobo-Dioulasso, a lancé le 23 novembre dernier cette opération de levée de fonds. Selon le coordonnateur, la somme nécessaire pour la réhabilitation de l'infrastructure et de son équipement s'élève à plus de 50 millions de FCFA. « Nous avons aujourd'hui besoin de 50 570 938 FCFA. Et ce budget concerne la réhabilitation du bâtiment de la maternité qui est composé du rez-de-chaussée, du R+1 et l'achat de matériels médicaux techniques. En tous les travaux vont concerner la maçonnerie, la plomberie, l'électricité et la séparation avec des vitres, etc. », a-t-il confié.
L'infrastructure est aujourd'hui dans un état de dégradation avancéeAu-delà de cette cérémonie de lancement de l'opération de collecte de fonds, les membres du comité prévoient d'autres activités notamment une campagne de souscription à l'endroit des opérateurs économiques, des entreprises publiques et privées. Une campagne de proximité est également prévue. « Nous allons faire du porte à porte dans les secteurs concernés pour que l'ensemble des ménages puissent contribuer à cette opération. Nous prévoyons aussi des campagnes de communication dans les médias de la place et faire aussi le tour de certains marchés pour avoir la contribution des acteurs », a expliqué Abou Soufiane Traoret. Avant d'ajouter : « Nous n'attendons pas forcement de la liquidité. Les entreprises qui sont dans le BTP peuvent aussi nous aider à prendre en charge la réhabilitation ».
La maquette du bâtimentIl a saisi cette occasion pour lancer un appel à l'endroit de tous les fils et filles du Burkina Faso et de la diaspora, à toutes les personnes de bonne volonté, à contribuer à la mobilisation des ressources. Pour ce faire, le comité dispose de plusieurs canaux : un compte Orange money au 64 07 08 96, un compte Moov money au 50 52 58 50 et d'un compte bancaire qui est logé à Ecobank. A l'en croire, certaines personnes ont déjà adhéré au projet et les contributions commencent à venir. Il a rassuré l'ensemble des contributeurs que leur argent sera utilisé à bon escient. « Nous leur demandons de faire confiance au comité au regard de la qualité des personnes qui le composent. Aussi le comité a été mis en place avec la collaboration des autorités communales et il y a également un cabinet à côté pour certifier le compte », a laissé entendre le coordonnateur Traoret.
Les différents comptes pour les éventuelles contributionsIl promet que les mois à venir le comité fera le bilan de ce qu'il a déjà reçu, une manière de rendre compte à la population de l'état d'avancement des contributions. « Cela va permettre de rassurer les uns et les autres que leurs contributions en nature et en espèce sont dans de bonnes mains », a-t-il dit. Il reste confiant quant à la contribution des populations pour sauver « ce patrimoine communautaire ».
Mis en œuvre en 1966 comme maternité et baptisée sous le nom de maternité Guimbi Ouattara, la structure a été normalisée en 2003 avec l'ouverture du dispensaire et fait partie des 08 CSPS urbains du district sanitaire de Dafra. Le CSPS relève de l'Arrondissement 1 de la commune de Bobo-Dioulasso et couvre deux secteurs : 4 et 5.
Romuald Dofini
Lefaso.net
L'ancien président de l'Association burkinabè des domaines internet (ABDI), Emmanuel Guigma, a été fait chevalier de l'Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe poste et télécommunication. Il a été décoré avec 97 autres agents au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques (MTDPCE), ce mardi 17 décembre 2024 à Ouagadougou.
La nation burkinabè est reconnaissante à Emmanuel Guigma au regard de sa grande contribution pour le développement de l'internet au Burkina Faso. Tout premier président de l'ABDI (de 2018 à 2023), Emmanuel Guigma a été un acteur majeur de la mise en place de cette association. Cette distinction est pour lui un appel à plus d'engagement dans son travail. « Je suis très satisfait de la reconnaissance de toute la nation entière. Cette reconnaissance nous encourage à mieux faire pour l'avenir », a-t-il laissé entendre.
Cette distinction est une invite à mieux faire selon le récipiendaire, Emmanuel GuigmaAu-delà d'Emmanuel Guigma, cette reconnaissance de la nation est une fierté pour l'ABDI, a déclaré Izaï Toé, secrétaire exécutif de l'association. Pour lui, le récipiendaire a beaucoup donné à l'ABDI. « Il est la personnalité centrale qui a conduit de façon magistrale, la création de l'ABDI, lorsque l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a lancé l'initiative de sa mise en place. Il a donné de sa technicité, de son calme et de sa diplomatie pour amener l'ensemble des acteurs des TIC à se mettre autour de la table pour mettre en place l'ABDI dans le but de contribuer au développement de l'internet au Burkina », a-t-il témoigné.
Le secrétaire général de l'ABDI l'a félicité pour sa décorationA entendre le secrétaire exécutif de l'ABDI, c'est sous l'impulsion d'Emmanuel Guigma que l'ABDI a pris son envol pour la gestion du registre des noms de domaine « .bf », la promotion de la migration vers le protocole IPv6 au Burkina Faso puis la promotion de la souveraineté et de l'inclusion numérique. Au regard de cette contribution qu'il estime immense, il est de bon aloi de célébrer cet artisan du numérique. « C'est une grande joie pour l'ABDI de voir les mérites de l'un de ses anciens dirigeants reconnus par la nation. Je tiens, au nom de l'ensemble des membres de l'ABDI, à le féliciter et à le remercier pour tout ce qu'il a fait pour notre association », a-t-il conclu.
L'ABDI offre un présent au récipiendaireLa ministre en charge de la transition digitale, Dr Aminata Zerbo en compagnie de son collègue de la justice, Edasso Rodrigue Bayala ont agrafé les différentes distinctions. La ministre de tutelle, Dr Amina Zerbo, a rappelé que cette cérémonie de décoration est la tradition de l'administration publique burkinabè. Ce rendez-vous, dit-elle, permet de reconnaître la contribution des acteurs de l'écosystème au développement de l'économie numérique de notre pays. « Je suis ravie de les féliciter pour leurs contributions à la transition digitale et je les encourage à rester dans cette dynamique et à être des modèles pour leurs collègues afin que nous puissions relever les défis qui restent nombreux », a-t-elle laissé entendre.
La ministre en charge de la transition digitale, Dr Aminata Zerbo, a salué le travail abattu par ces acteurs de l'écosystème du numériquePour rappel, l'Association burkinabè des domaines internet est une organisation de la société civile burkinabè, à but non lucratif, apolitique et laïque, créée par les acteurs du secteur des technologies de l'information et de la communication en vue de contribuer au développement de l'internet au Burkina Faso. Par délégation de l'ARCEP, elle assure la fonction d'opérateur du registre des noms de domaine de premier niveau « .bf », la promotion de la migration des adresses IPv4 vers IPv6 et la gestion du Fonds de soutien au développement de l'internet au Burkina Faso. Elle œuvre également à la promotion de la souveraineté et de l'inclusion numérique. L'ABDI est administrée par une assemblée générale, un conseil d'administration et un secrétariat exécutif.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Wendsom Osée Ouédraogo vient d'obtenir le grade de docteur en sciences, environnement et santé, spécialité management de la qualité, normalisation et métrologie. Il a été déclaré digne de porter ce titre avec la mention très honorable. Ce grade lui a été attribué le lundi 16 décembre 2024 à Bobo-Dioulasso, à l'issue de sa soutenance de thèse unique qui a porté sur le thème : « État des lieux de la gestion des déchets biomédicaux dans la zone urbaine de la commune de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso : caractérisation, pratiques, risques sanitaire et environnemental et système normatif ».
Après près de quatre années de recherche, de travail acharné, l'heure était à la moisson pour Wendsom Osée Ouédraogo. Et l'on pourrait dire que la moisson a été bonne puisse qu'il a bénéficié des fruits de ses labeurs. Ce lundi 16 décembre marque ainsi une étape « importante et capitale » pour sa carrière professionnelle, car il a obtenu le grade de docteur en sciences, environnement et santé, spécialité management de la qualité, normalisation et métrologie avec la mention « très honorable ». Il a soutenu sa thèse devant des membres de sa famille, des amis et collaborateurs. Son travail a donc été soumis à l'appréciation d'un jury présidé par le Pr Maxime Drabo, directeur de recherche au CNRST.
Ses recherches ont porté sur la problématique de la gestion des déchets biomédicaux (DBM) dans la zone urbaine de Bobo-Dioulasso. En effet, ces déchets biomédicaux constituent un véritable problème de santé publique dans le monde et particulièrement au Burkina Faso. Leur mauvaise gestion fait peser de graves menaces sur la santé du personnel travaillant dans les structures de soins, du personnel d'entretien et de nettoyage, des utilisateurs des services de santé, des agents de recyclage des ordures.
La soutenance a connu la participation des membres de la famille, amis et connaissancesTrouver des solutions pour une meilleure gestion des DBM
Ces déchets liés aux soins de santé peuvent contenir des microorganismes dangereux susceptibles d'infecter les patients hospitalisés ainsi que le personnel soignant et le grand public. C'est pour ainsi contribuer à la bonne gestion de ces déchets biomédicaux que cette étude a été menée afin de déceler les insuffisances et de proposer des solutions pour leur meilleure gestion. Les études ont concerné des centres de santé du district sanitaire de Dafra, dans la ville de Bobo-Dioulasso.
« La gestion adéquate des déchets biomédicaux à Bobo-Dioulasso présente des menaces significatives pour la santé publique et surtout pour l'environnement. Les textes que nous appliquons le plus souvent ne sont pas contextualisés. Les mesures urgentes sont donc nécessaires pour améliorer la gestion des déchets biomédicaux et réduire les risques », a-t-il justifié. Cette thèse avait pour objectif de contribuer à bâtir un cadre normatif de gestion des déchets biomédicaux à travers une analyse contextualisée des systèmes au Burkina Faso dans un contexte de promotion du développement durable.
Dr Wendsom Osée Ouédraogo expliquant le choix du thème de sa thèse« Nous avons voulu regarder l'ensemble des pratiques, regarder dans tous les établissements qui produisent ces déchets-là, quels sont les éléments qui s'y trouvent pour pouvoir développer une norme qui puisse être adaptée et contextualisée pour une gestion efficiente de ces déchets biomédicaux », a-t-il expliqué. Le travail a été conduit de manière professionnelle, suivant le canevas proposé par l'école doctorale.
« C'est un travail qui a été très pratique. Nous avions mené des investigations dans les différentes formations sanitaires, dans les établissements qui produisent des déchets biomédicaux. On les a parcourus pour faire un travail de suivi des pratiques, mesurer les quantités de déchets qui sont produites et analyser toutes ces données afin de faire la relation entre les risques environnementaux et les risques sanitaires qui peuvent découler des différentes pratiques de gestion de ces déchets », a laissé entendre le Pr Alain Gomgnimbou, co-directeur de thèse. C'est ce travail de recherche qui a permis d'en arriver aux résultats qui ont fait l'objet de restitution le lundi 16 décembre 2024.
Osée Ouédraogo déclaré digne du grade de docteur par les membres du juryLes systèmes de santé ne sont pas performants dans la gestion des DBM
« La gestion des déchets biomédicaux passe par une organisation. Et nous avons constaté qu'en termes d'organisation, il y a un déficit. L'organisation n'est pas reluisante parce que les documents d'orientation ne permettent pas de bien encadrer cette gestion, mais aussi parce que le budget est jugé dérisoire. En plus, les moyens ne s'y trouvent pas pour permettre aux producteurs d'avoir une gestion efficiente. Sur le plan pratique, nous avons vu des pratiques à risque car ces pratiques vont toucher la santé de l'homme et l'environnement. De façon globale, les systèmes de santé ne sont pas performants et notre objectif c'est de travailler à ce qu'il y ait une bonne et meilleure performance dans ces systèmes de santé », a développé le désormais Dr Osée Ouédraogo.
En effet, de ses travaux de recherche, il ressort que 75% des systèmes ne disposent pas de documents de planification qui les oriente pour la gestion des DBM ; 63% ont prévu un budget jugé dérisoire ; 92% des gestionnaires de DBM ont un niveau de compétence bas ; 40% des établissements n'adoptent pas la pratique de tri systématique et 73% adoptent le brûlage à l'air libre. Par ailleurs, l'étude a montré que les cendres issues du brûlage à l'air libre ou de l'incinération contiennent des éléments de traces métalliques et sont épandues soit dans les quartiers d'habitation ou dans les champs.
Le directeur de thèse, Pr Ibrahim Sangaré, a rappelé que cette soutenance est la première soutenance de cette spécialité doctoraleDe la présente de Osée Ouédraogo, l'on retient que la gestion inadéquate des DBM à Bobo-Dioulasso présente des menaces significatives pour la santé publique et surtout pour l'environnement. C'est pourquoi des mesures urgentes sont nécessaires pour améliorer la gestion de ces DBM et réduire ces risques. C'est pourquoi, dit-il, il est impératif d'améliorer les infrastructures, les procédures et la sensibilisation en veillant à ce que des normes pour une gestion sûre et responsable des déchets soient édictées et respectées.
Propositions de pistes de solutions
Lors de sa présentation, il a souligné la nécessité d'intégrer dans le dispositif normatif du système de gestion des DBM, la prise en compte d'un document de planification qui oriente la gestion des DBM, de modalités de budgétisation pour la gestion des DBM, des dispositions relatives à la technologie d'élimination des DBM, etc. Ainsi, à l'endroit des structures de recherche et de vulgarisation, les écoles et centres de formation professionnelle, il recommande l'établissement et la vulgarisation des meilleures techniques disponibles en lien avec l'élimination des DBM à travers des protocoles de recherches ; la formation des auditeurs de la norme et l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités sur les modules en lien avec la gestion intégrée des DBM.
Au regard des limites de cette étude, des perspectives de recherche se dégagent. Il s'agit, entre autres, d'étendre l'étude dans d'autres localités du Burkina Faso, de caractériser les déchets anatomiques et les effluents liquides provenant de la chirurgie, d'évaluer l'impact sanitaire et environnemental des effluents liquides produits par les établissements et d'analyser la perception des acteurs afin de prendre les dimensions sociologiques, toute chose pouvant contribuer à garantir l'efficience de la norme.
Au nom des membres du jury, le président de jury, le Pr Maxime Drabo, a félicité le nouveau docteur« Après cette présentation, nous sommes satisfaits d'avoir pu relever un certain nombre d'éléments pour améliorer notre système normatif au Burkina Faso. Comme le jury l'a recommandé, nous allons poursuivre le travail pour que l'ensemble des acteurs puissent l'intégrer, pour qu'au niveau du gouvernement nous puissions voir dans quelle mesure développer cette norme qui puisse être acceptée par tout le monde », a indiqué Dr Ouédraogo qui n'a pas manqué d'exprimer sa joie et sa satisfaction. Pour lui, la mention « très honorable » démontre la qualité du travail et la pertinence du thème abordé.
Présent à cette soutenance, le directeur de thèse, Pr Ibrahim Sangaré, a rappelé que cette soutenance est la première soutenance de cette spécialité doctorale, management de la qualité, normalisation et métrologie. Il a exprimé sa satisfaction à l'issue de cette soutenance. « Nous sommes très satisfaits des efforts des acteurs depuis les autorités du ministère de la Santé et du ministère de l'Enseignement supérieur, des partenaires tels que la Banque mondiale et les autorités académiques et administratives de l'université Nazi Boni pour qu'on puisse avoir notre premier docteur de cette spécialité », a-t-il dit.
Au nom des membres du jury, le président de jury, le Pr Maxime Drabo, a félicité le nouveau docteur. Il affirme que le thème abordé par l'impétrant est d'une utilité indiscutable. « La gestion des déchets biomédicaux dans nos institutions d'offre de soins est une préoccupation majeure. C'est un thème qui a été très bien étudié sous plusieurs angles et qui a permis de générer des recommandations à mettre en œuvre pour réduire les risques et pour les prestataires de soins et pour les accompagnants et pour les malades qui fréquentent nos formations sanitaires », a salué le Pr Maxime Drabo. Avant d'inviter Dr Ouédraogo à continuer sur certains axes de recherche, afin de produire des documents de valorisation tels des notes de politiques ou encore des ateliers de valorisation de ses travaux avec des acteurs.
Romuald Dofini
Lefaso.net
L'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) organise, du 17 au 19 décembre 2024, la première édition de ses journées portes ouvertes à son siège situé à Ouaga 2000. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de l'environnement, Roger Barro. Cet événement est parrainé par le directeur général de IAMGOLD ESSAKANE SA et le coordonnateur du projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+).
Placé sous le thème « Évaluation environnementale et sociale : outils d'aide à la décision et à la prévention des risques environnementaux et sociaux », cet événement a pour objectif principal de mieux faire connaître l'ANEVE aux citoyens, aux étudiants, aux promoteurs, aux bénéficiaires de ses services, ainsi qu'aux ONG. Il vise à promouvoir une meilleure compréhension des enjeux environnementaux et sociaux dans la prise de décisions liées aux projets et programmes de développement.
« Notre agence n'est pas méconnue du public, mais nous organisons ces portes ouvertes pour nous faire connaître davantage auprès du public et des investisseurs pour la prise en compte des évaluations environnementales dans les projets. », s'est exprimé le directeur général de l'ANEVE.
Le président de la cérémonie a mis l'accent sur l'importance des évaluations environnementales et sociales comme outils pour prévenir les risques environnementaux et sociaux et soutenir les décisions. Il a rappelé que le développement économique, bien qu'il ait amélioré le niveau de vie, a créé des défis environnementaux nécessitant des actions durables. Ces journées visent à sensibiliser sur l'importance des évaluations environnementales et à renforcer la visibilité des actions de l'ANEVE.
« En organisant ces journées portes ouvertes, le ministère en charge de l'environnement à travers l'Agence nationale des évaluations environnementales offre un espace privilégié d'information, de dialogue et de proximité à toute la population burkinabè. Le développement industriel et économique des dernières décennies a permis de grandes avancées technologiques et une amélioration considérable du niveau de vie des populations. Cependant, ce développement a engendré de nouveaux problèmes environnementaux tels que le changement climatique, la dégradation de la biodiversité et les pollutions diverses. Ces problèmes environnementaux sont réels et impactent négativement la vie des populations ; toute chose qui nous impose d'inscrire toutes nos actions de développement dans la durabilité. C'est pourquoi les évaluations environnementales constituent un outil essentiel pour prévenir les risques environnementaux et sociaux que pourront engendrer nos activités et accélérer leurs contributions à l'atteinte des objectifs du développement durable », a expliqué le ministre en charge de l'environnement, Roger Barro.
Le directeur général de IAMGOLD ESSAKANE SA a, au nom des parrains de l'événement, exprimé leur fierté d'avoir été choisis pour ce rôle. Il a souligné l'importance de protéger et de promouvoir l'environnement.
« C'est avec une grande fierté que j'ai accueilli la décision du directeur général de l'ANEVE de porter son choix sur ma modeste personne et celle de Jean-Bosco So, comme parrains des premières journées portes ouvertes de l'ANEVE. La protection, la défense et la promotion de l'environnement sont un devoir pour tous. Et le thème de ces journées portes ouvertes 2024 nous invitent à faire des évaluations environnementales un outil de développement approprié protecteur de l'environnement. L'un des défis de notre développement est la pollution de l'environnement. C'est à cet effet que nous, acteurs du monde économique, sommes interpellés à la réalisation des évaluations environnementales et sociales appropriées et à la mise en œuvre rigoureuse des plans de gestion environnemental et social pour une meilleure préservation de notre environnement », s'est exprimé l'un des parrains, Tidiane Barry.
L'ANEVE a également lancé son site web lors de cette cérémonie. Cette plateforme permettra aux usagers de soumettre des demandes et des dépôts en ligne, ce qui va faciliter le traitement des dossiers et aussi optimiser les ressources allouées à cette tâche.
Environ 500 participants, issus de l'administration publique, des institutions de recherche, d'étudiants, d'ONG, d'organisations de la société civile, ainsi que des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers, prennent part à cette rencontre.
Pour rappel, l'ANEVE est une institution publique chargée de la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière d'évaluations environnementales et sociales. Elle veille à l'intégration des préoccupations écologiques dans les politiques publiques et dans les projets de développement, tout en garantissant une gestion environnementale et sociale durable.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
En tant que leader parmi les pays en développement, la trajectoire de développement de la Chine attire de plus en plus l'attention mondiale. D'un pays agricole pauvre, la Chine est devenue une puissance économique et technologique. Bien que son chemin soit difficilement reproductible, il offre des leçons et des pistes précieuses pour d'autres nations.
Récemment, la Chine a célébré le 25e anniversaire du retour de sa Région Administrative Spéciale de Macao. Cette ville, riche en histoire et en fusion culturelle, a traversé des siècles de bouleversements avant de revenir finalement sous la souveraineté de la Chine le 20 décembre 1999.
Macao a toujours fait partie du territoire chinois. Au milieu du XVIe siècle, avec l'essor de l'Empire portugais, l'influence du Portugal a atteint Macao. Après avoir soudoyé des fonctionnaires locaux du Guangdong, les Portugais ont obtenu le droit de commercer sur les quais de Macao, marquant ainsi le début de leur occupation. Au fil du temps, les Portugais ont établi un système politique et économique semi-autonome à Macao, mais la Chine n'a jamais abandonné sa revendication de la région. Tous les gouvernements chinois successifs ont été fermement déterminés à défendre la souveraineté de la Chine sur Macao.
Plus tard, en 1887, le gouvernement chinois de la dynastie Qing était en déclin rapide et a été forcé de signer le traité de paix et de commerce sino-portugais inégal avec le Portugal, stipulant que « le Portugal administrera en permanence Macao et les territoires dépendants de Macao », et la souveraineté de la Chine sur Macao a été détruite.
Cependant, après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le pays est resté résolu dans sa volonté de protéger la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale. La résolution pacifique de la question de Macao a été une priorité, et le concept innovant de "Un pays, deux systèmes" a été introduit. Après de nombreuses négociations entre la Chine et le Portugal, la Déclaration conjointe a été signée le 13 avril 1987, annonçant officiellement que Macao reviendrait à la Chine le 20 décembre 1999.
Le cœur du principe "Un pays, deux systèmes" est qu'en Chine, tout en maintenant le socialisme, les systèmes capitalistes de Hong Kong, Macao et Taiwan resteraient inchangés pendant une période prolongée, avec un haut degré d'autonomie. Le succès de ce modèle a été clairement démontré par l'expérience de Macao.
Au cours des 25 dernières années depuis son retour, Macao a accompli des réalisations remarquables grâce au fort soutien du gouvernement chinois. L'économie de la région s'est diversifiée, l'industrie traditionnelle des jeux, pilier économique, s'est développée de manière régulée et saine. Cela a favorisé la croissance des industries connexes telles que le tourisme, les congrès et la finance. L'afflux d'entreprises internationales et d'institutions financières a renforcé la compétitivité mondiale de Macao, entraînant une croissance économique rapide.
Dans le même temps, le gouvernement de Macao a mis en œuvre une série de mesures pour améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Les investissements dans l'éducation, la santé et le logement ont augmenté, le secteur des services publics s'est amélioré de manière continue, favorisant une société harmonieuse et renforçant le sentiment de sécurité et de bien-être des habitants.
De plus, en tant que ville où les cultures orientale et occidentale se rencontrent, Macao a mis un accent particulier sur le développement de son secteur culturel. Le gouvernement a déployé des efforts importants pour préserver et promouvoir son patrimoine culturel, et grâce à l'organisation d'événements culturels et de festivals, l'influence culturelle de Macao a été renforcée.
Le succès de Macao est une preuve éclatante de la justesse et de la supériorité de la politique "Un pays, deux systèmes". En regardant vers l'avenir, Macao possède un potentiel énorme, avec encore plus d'opportunités de développement dans le cadre de la stratégie nationale de la Chine. La manière dont la Chine a défendu son intégrité territoriale et poursuivi un développement innovant offre des leçons précieuses pour toutes les nations.
La transformation remarquable de Macao au cours des 25 dernières années illustre la force de la gouvernance de la Chine et son engagement en faveur du développement pacifique, prouvant qu'un équilibre entre la protection de la souveraineté et l'autonomie régionale peut conduire à la prospérité.
La Banque africaine de développement (BAD) célèbre son 60e anniversaire. La célébration s'est tenue ce mardi 17 décembre 2024, à Ouagadougou, sous le thème « 60 ans à faire la différence ». Elle a connu la présence de plusieurs personnalités et de ministres.
Officiellement créée le 4 août 1963 à Khartoum, au Soudan, c'est en mars 1970 que la Banque africaine de développement a mené sa toute première opération au Burkina Faso. Depuis lors, elle a financé près de 120 projets pour un montant cumulé d'environ 1 300 milliards de FCFA. Ces projets couvrent des secteurs tels que l'agriculture, l'énergie, les infrastructures de transport, l'eau potable, l'assainissement et le développement social, selon Daniel Ndoye, responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burkina Faso.
« Au 30 novembre 2024, le portefeuille de la banque au Burkina Faso se compose de 22 projets, représentant un volume d'engagement en cours de 500 milliards de FCFA, auquel il faut ajouter le projet de réhabilitation de la route Bobo Dioulasso-Banfora-Frontière Côte d'Ivoire récemment approuvé pour un montant d'environ 55 milliards de FCFA. Ces projets s'inscrivent dans les deux domaines d'intervention prioritaires de la BAD au Burkina Faso articulés dans son document de Stratégie pays intérimaire 2022-2025 et alignés sur le Plan d'action pour la stabilisation et le développement du Burkina Faso. Ces deux axes stratégiques d'intervention sont le renforcement des infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte. Et soutenir les chaînes de valeur agricole pour renforcer la résilience de l'économie », a indiqué le responsable-pays de la BAD au Burkina Faso.
Le responsable-pays de la BAD, et les ministres Aboubacar Nacanabo et Adama Luc Sorgho coupant le gâteau d'anniversaireMonsieur Ndoye a dit que la banque est fière d'avoir apporté sa contribution à de nombreux aménagements hydro-agricoles, dont ceux de Bagré et de la Léraba, à la réalisation du barrage hydro-électrique de la Kompienga, à la réhabilitation de la route Banfora-Gaoua-Batié, à l'approvisionnement de la ville de Ouagadougou en eau potable par le barrage de Ziga, et à l'amélioration de la qualité de l'enseignement de base.
Pour poursuivre ses actions en faveur du développement, en mai dernier, la BAD a adopté sa nouvelle stratégie décennale 2024-2033. Cette stratégie renforce son engagement à soutenir le développement durable de l'Afrique à travers ses cinq grandes priorités appelées « les High Five ». Il s'agit d'éclairer et de fournir de l'énergie, de nourrir, d'industrialiser, d'intégrer et d'améliorer la qualité de vie des populations africaines.
Ces objectifs stratégiques reflètent une vision ambitieuse, celle de stimuler une croissance inclusive, de renforcer l'intégration régionale et bâtir une Afrique prospère, plus résiliente face aux défis du XXIᵉ siècle, a souligné Daniel Ndoye.
A l'entame de son propos, le ministre en charge de l'économie, Aboubacar Nacanabo, a salué l'accompagnement et l'expertise de la banque grâce auxquels des millions d'Africains ont vu leur condition de vie s'améliorer.
« Pour ce qui concerne notre pays, la BAD a été un partenaire privilégié dans des projets structurants. Les interventions de la BAD se sont toujours inscrites en droite ligne des référentiels nationaux de développement, tels que le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, la stratégie de croissance accélérée et de développement durable, le plan national de développement économique et social et, plus récemment, le plan d'action pour la stabilisation et le développement 2023-202. Au Burkina Faso, les interventions du Groupe de la BAD occupent une place de choix dans le tissu économique et social avec une part contributive assez importante à la formation du produit intérieur brut, et cela depuis 54 ans, avec un volume financier important en termes d'opérations évalué à près de 1 300 milliards de FCFA aussi bien dans le secteur public que privé depuis 1970 », a rappelé le ministre en charge de l'économie.
Rama Diallo
Lefaso.net