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Promesses électorales

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:42

À la suite de la lecture de l'article « Mon voisin vote Front national » (janvier), Michel Lalande, retraité tourneur, nous a adressé un courrier vigoureux, dont voici les principaux extraits.

Qui fait ces belles promesses ? Lionel Jospin en présentant la plate-forme de la gauche plurielle pour les législatives du 25 mai et du 1er juin 1997. Dès sa déclaration de politique générale, le premier ministre revient sur son engagement de campagne de renégociation du traité d'Amsterdam. Aussitôt la trahison avec la privatisation de France Télécom, Thomson-CSF, Air France, Gan, Marseillaise de crédit, Crédit lyonnais, Crédit foncier, Caisses d'épargne.

Pour régler le problème du Front national, une seule solution : obliger les élus du peuple à respecter leurs engagements. Avons-nous combattu vigoureusement M. Hollande pour l'obliger à tenir ses promesses ?

Si vous voulez lutter contre le FN, il faut travailler pour organiser des millions de travailleurs. Pour la paix, le pouvoir d'achat, le logement, la réduction du temps de travail, contre le chômage.

Le reste, c'est du blabla. Il faut redonner de l'espoir aux travailleurs.

Besoins

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:42

Après la lecture de l'article de Razmig Keucheyan « Ce dont nous avons (vraiment) besoin » (février), Étienne Lévesque puis Marie-Claude Peyvieux proposent chacun une solution pour définir un bien-être écologiquement viable.

E. L. : Un outil permettrait d'influer, en souplesse, sur nos comportements de citoyens et consommateurs, sur ceux des entreprises et des collectivités, et cela de manière cohérente et massive. Il s'agit de la fiscalité. Utilisée de manière pertinente et déterminée, elle est capable de réorienter en quelques années l'ensemble des agents économiques vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Il faut, pour cela, taxer systématiquement et de manière croissante la production de gaz à effet de serre et la pollution.

M.-C. P. : Quant au moyen de définir les besoins essentiels, je connais un moyen plus simple et plus efficace que d'improbables « assemblées citoyennes ». On bannit la publicité : les besoins véritables émergeront rapidement.

Ondes électromagnétiques

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:42

Plusieurs lecteurs ont réagi à l'article d'Olivier Cachard « Ondes magnétiques, une pollution invisible » (février), allant jusqu'à pointer le risque de « propager l'épidémie d'électrosensibilité » par le fait d'en parler. Un correspondant nous indique que la « principale pollution des ondes électromagnétiques » serait de faire obstacle à l'étude astronomique de leurs propres gammes de fréquence. Plusieurs discutent le choix de certaines sources, comme M. Joris Barrier.

Les références scientifiques datant respectivement de 2009 et 2005 données par l'auteur montrent un possible « effet de halo », soit une interprétation et une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer. Il aurait aussi pu citer le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) du 8 juillet 2016 concluant que les données disponibles ne permettent pas de conclure à un effet des radiofréquences chez l'enfant concernant le comportement, les fonctions auditives, les systèmes reproducteurs, les effets cancérigènes, le système immunitaire ou la toxicité systémique.

L'auteur aurait aussi pu donner l'adresse d'un rapport de 2014 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) donnant par exemple cette information : « À ce jour, il n'a jamais été établi que le téléphone portable puisse être à l'origine d'un effet nocif pour la santé. » Ou celui, plus ancien, de 2005, qui indiquait : « Il n'existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes de la HSEM [hypersensibilité électromagnétique] à une exposition aux CEM [champs électromagnétiques].  »

L'auteur fait référence au « syndrome d'hypersensibilité » en laissant penser qu'il n'existe pas de traitement pour ce syndrome et que seul le Dr Dominique Belpomme saurait correctement le diagnostiquer, alors qu'il existe vingt-quatre centres investigateurs sur le sujet en France. Il aurait aussi pu citer les études montrant que ce phénomène serait d'ordre psychosomatique et que les thérapies cognitivo-comportementales sont efficaces.

Dans le paragraphe suivant, il fait référence aux publications du groupe BioInitiative, sans informer le lecteur que ces publications ne font absolument pas consensus dans le milieu scientifique.

L'auteur fait, à juste titre, référence aux possibles conflits d'intérêts des chercheurs traitant ce sujet, mais sans appliquer ce principe de précaution aux travaux du groupe BioInitiative, dont l'une des coéditrices, Cindy Sage, possède un cabinet qui propose des solutions pour « caractériser ou atténuer » les impacts des champs électromagnétiques.

Dans le même paragraphe, l'auteur affirme qu'il existe un « très faible nombre d'études consacrées aux effets biologiques de l'exposition de longue durée », sans nous informer du nombre de ces études. Une référence aurait été appréciée ici.

Baptême, braconnage, dictionnaire, salaires

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:42
Baptême

On connaît les disputes entre Pékin et Tokyo à propos des îles en mer de Chine orientale, mais beaucoup moins celles qui opposent le Japon et la Russie autour des îles Kouriles (« territoires du Nord » pour le Japon). Selon le quotidien japonais Asahi Shimbun, Moscou aurait donné des noms russes à des îles revendiquées par Tokyo.

Le ministère des affaires étrangères a déposé une protestation officielle auprès de Moscou pour « regretter que la Russie donne des noms russes à des terres japonaises ». De son côté, le service de presse du président Vladimir Poutine a fait savoir que « les îles Kouriles appartiennent à la Russie, qui a parfaitement le droit de nommer tel ou tel îlot ». (...) Ces différends territoriaux ont empêché la Russie et le Japon de signer l'accord de paix scellant la fin de la seconde guerre mondiale.

« Japan protests Russia giving names to isles in territory dispute », 15 février.

Braconnage

Le gouvernement chinois s'est lancé dans une croisade contre la chasse d'espèces protégées et la déforestation, d'après l'agence officielle Xinhua.

La Chine a lancé en 2016 trois campagnes contre les délits visant la faune et la forêt. Les autorités ont découvert 2 131 cas, en hausse de 76,6 % par rapport à l'année précédente. La Chine abrite 6 500 espèces de vertébrés, soit environ 10 % du total mondial. (...) Parmi les espèces chinoises, on compte le panda géant, le singe doré, le tigre de Chine du Sud et l'alligator chinois. Le chef de la police de l'administration forestière d'État a promis de lutter plus sévèrement contre le braconnage et le commerce illégal d'animaux sauvages.

« China cracks down on wildlife, forest crimes », 14 février.

Dictionnaire

Le président bolivien Evo Morales a tenu à souligner qu'il existait deux formes de protectionnisme : celui que défend le nouveau président américain Donald Trump et celui que promouvrait La Paz.

Les mesures protectionnistes voulues par le président américain Donald Trump visent à protéger le secteur privé, pas les travailleurs, a clamé le président bolivien. (...) « Nous aussi, nous sommes protectionnistes, mais nous protégeons les travailleurs du pays. Voilà la différence fondamentale entre le gouvernement [de M. Trump] et le nôtre. » La Bolivie met en œuvre une forme de protectionnisme « reposant sur la complémentarité, la solidarité et la réciprocité », a expliqué Morales, un ancien dirigeant du syndicat des cultivateurs de coca, qui s'est distingué dans le combat pour la défense des droits des travailleurs.

Concernant la décision de Trump de construire un mur le long de la frontière entre son pays et le Mexique, Morales a fait ce commentaire : « On construit des murs contre les pauvres, contre les gens, mais jamais pour empêcher les sociétés minières ou pétrolières de nous dépouiller de nos ressources naturelles. »

« Bolivian President : US protectionism aims to « protect » businesses, not workers », Global Times, 2 février.

Salaires

À l'occasion d'un article mesurant l'impact potentiel de la politique commerciale du président américain Donald Trump sur la ville mexicaine de Ciudad Juárez, le quotidien espagnol El País révèle les salaires qui y sont pratiqués.

Les salaires sont jusqu'à huit fois moins élevés [à Ciudad Juárez] qu'aux États-Unis et inférieurs de 5 à 7 % à ceux pratiqués en Chine. (…) Les travailleurs des trois cents usines du pays touchent, en moyenne, 800 pesos par semaine (environ 37 euros).

« La retórica proteccionista de Trump pone en alerta Ciudad Juárez », 22 février.

Parlements croupions

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:41

Comment imposer un accord de libre-échange en contournant les institutions démocratiques des pays concernés ? Les dirigeants de l'Union européenne disposent pour cela d'une impressionnante palette d'outils. Les tractations autour du grand marché transatlantique (GMT, également connu sous l'acronyme anglais Tafta) avaient déjà vu l'utilisation de certains d'entre eux : le principe du « secret des négociations » avait notamment permis de tenir dans l'ignorance les citoyens et leurs élus pendant de longs mois, jusqu'à ce que le mandat de négociation soit finalement éventé.

L'histoire de l'Accord économique et commercial global entre l'Union européenne et le Canada (AECG, en anglais CETA) met en lumière un autre outil, plus redoutable encore : l'application provisoire d'un traité non ratifié. Cette technique, explique paternellement le gouvernement français, « présente l'avantage de ne pas avoir à attendre que toutes les procédures de ratification nationales, qui s'étalent sur plusieurs années, soient achevées pour bénéficier des effets économiques de l'accord, car elle a en pratique les mêmes effets que l'entrée en vigueur (1)  ». Le sénateur du Tarn Philippe Bonnecarrère se prend même à évaluer généreusement cet avantage : « Ainsi de l'accord de libre-échange avec la Corée du Sud qui, durant son application provisoire [de 2011 à 2015], a permis de développer les exportations de l'Union vers ce pays à hauteur de 17 milliards d'euros (2).  » Cette stratégie du fait accompli permet surtout de s'assurer l'approbation future des Parlements, en présentant tout autre choix que le « oui » comme une perturbation dans une mécanique bien huilée.

Vouloir faire le bonheur de quelqu'un à sa place est, selon certains psychiatres, une forme de perversion. On comprend mieux alors l'empressement des dirigeants européens à mettre en œuvre l'AECG, adopté par le Parlement européen le 15 février 2017, sans attendre que les Parlements des États membres aient, au nom des citoyens, exprimé à leur tour leur consentement. La pratique communautaire et le droit international leur confèrent, en partie, ce pouvoir : l'application provisoire d'un accord non encore ratifié est autorisée par la convention de Vienne de 1961 (article 25) à condition que le traité le prévoie lui-même ou que les États en conviennent.

Mais ce principe ne cesse d'embarrasser certains juristes, qui le qualifient d'« ambigu (3)  », tandis que d'autres soulignent l'incertitude juridique pesant sur les dispositions mises en place durant cette période « provisoire ». Afin de dédramatiser, les promoteurs des traités en cause tentent souvent de les présenter comme d'inoffensifs textes « techniques ».

Peut-on qualifier de « technique » un accord qui met en danger les droits sociaux ou l'environnement ? En outre, au moment où se creuse le fossé entre élus et électeurs, les dirigeants ne seraient-ils pas avisés de s'assurer de la légitimité des engagements internationaux qu'ils prennent ? Rien n'est toutefois verrouillé, car, comme le précisent les Nations unies, « l'application à titre provisoire prend fin lorsqu'un État informe les États concernés par l'application provisoire de son intention de ne pas devenir partie au traité ».

(1) « France Diplomatie, Questions et réponses — Accord économique et commercial global (AECG) entre l'Union européenne et le Canada », www.diplomatie.gouv.fr

(2) Philippe Bonnecarrère, « Rapport sur les conditions de ratification de l'AECG » (PDF), Sénat, Paris, 13 octobre 2016.

(3) Daniel Vignes, « Une notion ambiguë : la mise en application provisoire des traités », Annuaire français de droit international, vol. 18, no 1, Paris, 1972.

Quelques auteurs à (re)découvrir

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:41

• Chinua Achebe (1930-2013), écrivain nigérian : Le monde s'effondre (Présence africaine, Paris, 1966, 1re éd. anglaise : 1958).

• Tsitsi Dangarembga (née en 1959), écrivaine et cinéaste zimbabwéenne : À fleur de peau (Albin Michel, Paris, 1992, 1re éd. anglaise : 1988).

• Mohammed Dib (1920-2003), écrivain algérien de langue française : La Grande Maison (1952), L'Incendie (1954), Le Métier à tisser (1957) (Seuil, Paris).

• Cheikh Hamidou Kane (né en 1928), écrivain sénégalais : L'Aventure ambiguë (Julliard, Paris, 1961).

• Ahmadou Kourouma (1927-2003), écrivain ivoirien : Les Soleils des indépendances (Presses de l'université de Montréal, 1968).

• Cheik Aliou Ndao (né en 1933), écrivain sénégalais : Mbaam dictateur (Présence africaine, 2000).

• Essop Patel (né en 1943), écrivain et poète sud-africain : Fragments in the Sun (Afrika Cultural Center, Johannesburg, 1985).

• Mongane Wally Serote (né en 1944), poète sud-africain : Yakhal'inkomo (Renoster Books, 1974).

• Wole Soyinka (né en 1934), écrivain nigérian, Prix Nobel de littérature 1986 : La Mort et l'Écuyer du roi (Hatier, Paris, 1986, 1re éd. anglaise : 1975).

• Sony Labou Tansi (1947-1995), écrivain congolais : L'Anté-peuple (Seuil, 1983).

• Amos Tutuola (1920-1997), écrivain nigérian : L'Ivrogne dans la brousse (Gallimard, Paris, 2006, 1re éd. anglaise : 1952).

Salades volantes

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:41

Panique à Londres : au début du mois de février, plusieurs chaînes de supermarchés rationnaient les laitues iceberg, une variété aux feuilles fermes et croquantes dont les Britanniques raffolent. « Nous limitons les achats à trois par personne », indiquait un panneau laconique posé sur les rayons de l'enseigne Tesco. « Hier, sur le site de petites annonces Gumtree, un homme vendait pour 50 livres sterling un carton de laitues qui en coûte normalement 5 », s'alarmait le Telegraph (3 février 2017) dans un article au titre évoquant les heures sombres du Blitz : « Apparition d'un marché noir de la laitue dans un contexte de pénurie nationale de salades ».

À quoi tient cette crise, qui touche aussi brocolis et courgettes ? Aux caprices combinés du libre-échange et de la météo. En cette saison où abondent panais et carottes cultivés au Royaume-Uni, les grandes surfaces ont habitué leur clientèle à consommer des salades issues de l'agriculture intensive provenant de la région de Murcie, en Espagne, ou encore d'Italie. Mais, cette année, des pluies diluviennes doublées d'une vague de froid ont affecté la production sud-européenne, entraînant ces restrictions sur les étals londoniens. Qu'à cela ne tienne : les supermarchés achèteront des salades là où le soleil brille.

Pour le Financial Times, cette épreuve offre l'occasion d'un éditorial pédagogique : « La disparition de la laitue montre ce qu'il y a de bon dans la mondialisation » (10 février). « Il peut sembler désinvolte de la part des Britanniques d'exiger une variété de légumes — et plus encore des fruits tropicaux et des roses — en février, explique le quotidien de la City. Mais les industries horticoles est-africaines contribuent puissamment à réduire la pauvreté. Et, sachant que les cultures en extérieur près de l'équateur diminuent le recours aux serres chauffées en Europe, le secteur pourrait même réduire ses émissions nettes de carbone. » Comme souvent en matière de libre-échange, la théorie fonctionne à merveille — jusqu'à sa mise en pratique.

Dans le cas des salades, « il n'a fallu que quelques jours pour qu'un réapprovisionnement de laitues iceberg nous arrive des États-Unis », triomphe le Financial Times, sans plus de précisions. Mais à y bien réfléchir, comment ces salades de secours traversent-elles l'Atlantique sans se changer en chiffes molles ? Elles voyagent par avion. « Les laitues proviennent du nord du Mexique ou de l'Arizona et transitent par les aéroports de Los Angeles ou de Seattle à destination de Londres-Heathrow », détaille M. Joe LeBeau, vice-président pour l'Amérique du Nord du transporteur aérien IAG Cargo (1). Ce périple de neuf mille kilomètres entre le site de production et le lieu de consommation implique une orgie de kérosène. Selon un rapport publié en 2007, le transport intercontinental aérien émet en moyenne 8,5 kilos de dioxyde de carbone (CO2) par kilo de marchandise transportée (la culture de laitues en serre chauffée, elle, relâche en moyenne 1,25 kilo de gaz carbonique par kilo produit) (2). En somme, le paradis écologique mondialisé du Financial Times se traduit dans les faits par un désastre climatique. Car la théorie libérale admet toutes les hypothèses, sauf une : manger des légumes de saison.

(1) Cité par Will Waters, « Lettuces flying onto the shelves », Lloyds Loading List, Londres, 9 février 2017.

(2) « Airfreight transport of fresh fruit and vegetables. A review of the environmental impact and policy option », International Trade Centre, Genève, 2007.

Acharnement européen

Le Monde Diplomatique - Wed, 01/03/2017 - 11:40

« L'expérience est une école sévère, mais aucune autre n'instruira les imbéciles. » Mort en 1790, Benjamin Franklin, qui inventa le paratonnerre, ne pouvait prévoir l'existence de l'Union européenne... Celle dont les expériences n'ont aucun effet sur l'instruction.

Consultés directement, les peuples occidentaux rejettent le libre-échange ; le Parlement européen vient pourtant de voter un nouveau traité — cette fois avec le Canada. Ses principales dispositions s'appliqueront sans attendre l'éventuelle ratification des Parlements nationaux (lire « Parlements croupions »). Une deuxième expérience aurait instruit des imbéciles, même endurcis. Saignée depuis mai 2010 par les « remèdes » de cheval de l'Eurogroupe, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, la Grèce est proche d'un nouveau défaut de paiement. Des seringues mal nettoyées se succèdent pourtant dans son corps labouré d'ecchymoses, en attendant que la droite allemande décide d'expulser Athènes de l'hôpital-caserne de la zone euro. Un dernier exemple ? Les budgets sociaux sont sous tension dans plusieurs États de l'Union, qui déjà rivalisent d'imagination pour moins payer les chômeurs et cesser de soigner les étrangers. Au même moment, tous semblent néanmoins s'accorder pour augmenter les crédits militaires, afin de répondre à... la « menace russe », bien que le budget de la défense de ce pays représente moins du dixième de celui des États-Unis.

Le président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker, a-t-il fini par mesurer le caractère indéfendable de telles priorités ? S'inspirant de la sagesse de son ami François Hollande, il a annoncé qu'il ne solliciterait pas un second mandat. En prenant ses fonctions, il avait averti que sa commission serait « celle de la dernière chance ». Or, en ce moment, il consacre « plusieurs heures par jour à planifier la sortie d'un État membre ». On comprend qu'il vienne de soupirer : « Ce n'est pas un métier d'avenir. »

En 2014, M. Juncker, candidat de la droite européenne jusque-là connu pour sa défense du paradis fiscal luxembourgeois, est devenu président de la Commission grâce au soutien d'une majorité de parlementaires socialistes européens. « Je ne sais pas ce qui nous distingue », avouait à l'époque son concurrent social-démocrate Martin Schulz. « M. Schulz adhère largement à mes idées », admettait en retour M. Juncker. Une même proximité idéologique explique le vote, le 15 février dernier, du traité de libre-échange avec le Canada : la majorité des eurodéputés sociaux-démocrates a fait bloc avec les libéraux.

Lorsqu'il s'est agi de la Grèce, le refus allemand de discuter du montant — pourtant insoutenable — de la dette d'Athènes a été appuyé par le gouvernement socialiste français. Et relayé avec une arrogance proche du fanatisme par le président de l'Eurogroupe, M. Jeroen Dijsselbloem, un travailliste néerlandais (1).

En période électorale, il est souvent question de « réorienter » l'Union européenne. Le dessein est louable, mais autant être instruit par... l'expérience. Elle permet d'identifier ceux sur qui mieux vaudrait ne pas compter. Afin de s'épargner une nouvelle désillusion sur un front dont pourtant presque tout le reste dépend.

(1) Lire Yanis Varoufakis, « “Leur seul objectif était de nous humilier” », Le Monde diplomatique, août 2015.

Emberi jogok: az EU következtetéseket fogadott el az ENSZ emberi jogi fórumain 2017-ben képviselendő uniós prioritásokról

Európai Tanács hírei - Wed, 01/03/2017 - 11:40

A Tanács 2017. február 27-én következtetéseket fogadott el az ENSZ emberi jogi fórumain 2017-ben képviselendő uniós prioritásokról.

A következtetésekben a Tanács újólag megerősíti, hogy az Európai Unió határozottan elkötelezett az ENSZ emberi jogi rendszere mellett. Az EU a jövőben is tevékeny szerepet fog betölteni az ENSZ Emberi Jogi Tanácsában és az ENSZ Közgyűlésének Harmadik Bizottságában, az emberi jogok egyetemességének, oszthatatlanságának, egymásrautaltságának és egymással való kölcsönös összefüggésének védelmére és előmozdítására törekedve. Az EU a jövőben is fel fogja hívni e fórumok figyelmét a világon bárhol elkövetett emberi jogi jogsértésekre, az elszámoltathatóság fontosságára, valamint a büntetlenség elleni küzdelem szükségességére. Emellett ki fogja emelni azokat a pozitív tapasztalatokat, amikor ténylegesen felléptek az emberi jogi jogsértések megakadályozása vagy orvoslása érdekében.

Ebben a témakörben a Tanács minden évben fogad el következtetéseket. Céljuk azoknak a főbb irányvonalaknak a meghatározása, amelyek mentén az EU a következő hónapokban fel kíván lépni az ENSZ emberi jogi fórumain.

[Revue de presse] Perturbateurs endocriniens : la Commission échoue de nouveau à réglementer

Toute l'Europe - Wed, 01/03/2017 - 11:37
Encore raté. La Commission européenne a renoncé, mardi 28 février, pour la quatrième fois consécutive, à soumettre au vote des Etats membres de l'UE sa définition commune des perturbateurs endocriniens. La faute aux critères établis jugés trop laxistes par certains pays dont la France.
Categories: Union européenne

Nem kell feladni, csak át kell alakítani a helyi termelőket segítő szupermarket-törvényt

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 01/03/2017 - 11:36

A Versenytanács elnöke Bogdan Chiriţoiu szerint meg kell keresni azt a kis rést, amely lehetővé teszi gyakorlatban azt, hogy az élelmiszer 51 százaléka hazai eredetű legyen a szupermarketekben. Egy konferencián azt hangsúlyozta a vezető, hogy idézem: „Tudtuk, hogy nehézségeink lesznek az alkalmazásnál, és utólagos korrekciókra lesz szükség. Tehát azt kell megnéznünk, hogy miként működne jobban, és ezt bele kell foglalni az alkalmazási módszertanba”. A hazai termékek előnybe részesítése kapcsán, Petre Daea mezőgazdasági miniszter február közepén azt mondta, hogy amennyiben kikerül a jogszabályból az 51 százalékos helyi termékre vonatkozó kötelezettség, akkor azt megpróbálják más formába bevezetni, akár kormányrendelettel. Az Európai Bizottság kötelezettségszegési eljárást indított Románia és Magyarország ellen az élelmiszer kiskereskedelmi forgalmával kapcsolatban. Az EB szerint sértheti a javak szabad mozgásának elvét az, ha a kereskedelmi láncokat arra kötelezik, hogy árukészletük több mint felét helyi termelőktől szerezzék be. Románia két hónap határidőt kapott, hogy megindokolják döntését vagy módosítson ezen.

Putin admits failure of Russian anti-doping system

Pravda.ru / Russia - Wed, 01/03/2017 - 11:36
Russian President Vladimir Putin believes that the anti-doping system in Russia has failed entirely. One should admit it, find the guilty and build a new system, he said. "We must listen, despite all those blunders in the work of the independent commission, we must listen to what the commission has done, to the results of its work," Putin said
Categories: Russia & CIS

Présidentielle : plus de 40 000 rêveurs votent... pour une candidature Obama

LeParisien / Politique - Wed, 01/03/2017 - 11:36
Une photo de l'ancien président Barack Obama sur fond tricolore.... c'est l'affiche qui fleurit actuellement un peu partout en France. Cette «campagne dans la campagne présidentielle» pour pousser l'ex-président...
Categories: France

The Netherlands: back to normal

FT / Brussels Blog - Wed, 01/03/2017 - 11:35

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Whatever happened to Dutch politics? With two weeks until the election, the image of a tolerant, liberal country has been replaced by one of a grinning Geert Wilders. But away from Mr Wilders’ “STOP ISLAM” posters, signs of the old Netherlands remain.Although his Party for Freedom (PVV) still has a lead in most polls, Mr Wilders is losing ground. Meanwhile, the Netherlands’ liberal lump of mainstream parties – who have all refused to work with Mr Wilders – remains steady. Centrist D66 are doing welland on track for their best performance since the early 1990s.

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Categories: European Union

Növekedett a garantált a minimálnyugdíj értéke

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 01/03/2017 - 11:34

Az eddigi 400 lejről 520 lejre növekedik a garantált minimálnyugdíj értéke. A Költségvetési Tanács adatai szerint az intézkedésnek 1 milliárd lejt vesz el a költségvetésből és 1 millió nyugdíjast érint. A jogszabály értelmében a garantált legkisebb nyugdíjat azok a személyek kapják, akiknek a nyugdíjuknak az értéke 100-300 lej közötti összeg. A kormány előző ígéretei ellenére nem lép életbe mától a 450 ezer lejnél magasabb értékű lakások eladásának az ÁFA megszüntetése, de a reklámokra kivetett áfakulcs sem csökken nullára. Emellett nem csökkent a mezőgazdasági alapanyagok és szolgáltatásokra kivetett áfa sem. Ezekre várhatóan áprilistól kerül sor, a Ziarul Financiar gazdasági napilap értesülései szerint.

A legfelsőbb bírói tanács pozitívan véleményezte a közkegyelemről szóló törvénytervezetet

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 01/03/2017 - 11:29

Azt javasolják azonban, hogy a tervezetben szereplő  5 éves börtönbüntetést csökkentsék 3 évre és, hogy legyen egy kitétel, melyben a jogszabály kitér a kiskorú büntetettekre is. Tehát a javaslata értelmében, az részesülhet közkegyelemben, aki 3 évnél kisebb letöltendő börtönbüntetést kapott és ez a kiskorúakra is érvényes lenne. A bírák tanácsa arra is felhívja a figyelmet, hogy a jogszabálytervezet nem tér ki az olyan esetekre, amikor egy büntetés ideiglenesen fel van függesztve.

Présidentielle : François Fillon, trois mois de campagne chaotique

LeParisien / Politique - Wed, 01/03/2017 - 11:28
Il y a quelques semaines, François Fillon était encore le favori de l'élection présidentielle. Le candidat de l'alternance à droite, vainqueur haut la main des primaires face à Alain Juppé, cultivait une...
Categories: France

Megfélemlítés és hatalmi visszaélés történik a marosvásárhelyi katolikus iskola kivizsgálása során

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 01/03/2017 - 11:27

Porcsalmi Bálint, az RMDSZ ügyvezető elnöke az ügy kacsán elmondta, hogy ez egyértelmű megfélemlítés. A szövetség tájékoztatta már az ügyről az Államelnöki Hivatalt és tájékoztató levelet küld a Legfelsőbb Bírói Tanács keretében működő Bírói Felügyeletnek, amely az igazságszolgáltatási eljárás során történő visszaélések kivizsgálással foglalkozik. Biró Zsolt napirend előtti felszólalásban tájékoztatta a parlament képviselőházát a marosvásárhelyi Római Katolikus Gimnázium ügyéről tegnap. A Magyar Polgári Párt elnöke szerint egy normális jogállamban nehezen értelmezhető, hogy Marosvásárhelyen a romániai korrupcióellenes ügyészség az iskolában tanuló diákok szüleit hallgatja ki. Magyarországi politikusok is élesen bírálták a hatósági eljárást. Potápi Árpád János nemzetpolitikáért és Soltész Miklós egyházi, nemzetiségi és civil társadalmi kapcsolatokért felelős államtitkár is bírálatot fogalmazott meg a román hatóságok eljárását illetően.

Egyetlen osztályban sem vehet fel új diákot a római katolikus gimnázium Marosvásárhelyen

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 01/03/2017 - 11:26

A Maros Megyei Főtanfelügyelőség az iskola vezetőségét hivatalos átiratban arról értesítette, hogy egyetlen cikluskezdő – sem nulladik, sem új ötödik, sem kilencedik – osztály nem indítható a 2017-2018-as tanévben a II. Rákóczi Ferenc Római Katolikus Líceumban. A DNA vizsgálódására hivatkozva nem engedélyezik az osztályok indítását. Székely Szilárd, a katolikus iskola igazgatóhelyettese a Transindex portálnak elmondta, hogy nem hagyják jóvá az új osztályok indítását, de a jelenlegi osztályok megmaradnak. A szülők kihallgatása kapcsán az igazgatóhelyettes elmondta, hogy erről nem értesítették a tanári kart és a DNA eddig sem az oktatókat sem pedig az iskola vezetőségét nem hívta be.

Mégsem vásárol Brâncuși-szobrot a kormány

Erdély FM (Románia/Erdély) - Wed, 01/03/2017 - 11:25

Tegnap a képviselőház döntő házként elutasította a Brâncuși-szobor megvásárlásáról szóló 2016-os rendeletet, ezáltal a nem szánnak arra külön keretet, hogy megvegyék a Föld bölcsessége című szobrot. A képviselők ezzel kapcsolatosan elfogadtak egy módosító javaslatot, amelynek értelmében az adományozók visszaigényelhetik pénzüket. Márton Árpád RMDSZ-es képviselő a rendelet vitáján hangsúlyozta, ha az állam új műalkotásokat akar vásárolni, külön keretet kell elkülönítenie erre a célra a költségvetésben.

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