Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’ONU ont demandé dimanche au gouvernement yéménite du président Abd Rabbo Mansour Hadi et aux rebelles chiites d’établir un cessez-le-feu imminent au Yémen, dans une guerre ayant fait près de 6.900 morts.
Le temps est venu d’établir un cessez-le-feu sans conditions et ensuite de venir à la table des négociations, a souligné le secrétaire d’Etat américain John Kerry à Londres à l’issue d’une réunion consacrée au conflit.
L’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a participé à la rencontre aux côtés de M. Kerry ainsi que des ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, d’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis.
John Kerry a souligné que Ismaïl Ould Cheikh Ahmed et Boris Johnson, le chef de la diplomatie britannique, ont appelé à ce que le cessez-le-feu entre en vigueur aussi rapidement que possible, c’est-à-dire lundi ou mardi.
Nous ne pouvons insister trop aujourd’hui sur l’urgence d’en finir avec la violence au Yémen, a ajouté le secrétaire d’Etat américain.
La guerre au Yémen oppose depuis mars 2015 le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par une coalition militaire arabo-sunnite sous commandement saoudien, à des rebelles chiites Houthis pro-iraniens, alliés à des forces fidèles à l’ex-chef d’Etat Ali Abdallah Saleh.
Le conflit a fait près 6.900 morts, selon l’ONU.
Les rebelles contrôlent la capitale Sanaa et des régions du Nord – leur berceau historique -, de l’Ouest et du Centre. Les forces pro-Hadi ont reconquis des zones du Sud, mais peinent à progresser en dépit d’une campagne aérienne intensive de la coalition arabe, qui a fait de nombreuses victimes collatérales.
Le 8 octobre, un raid aérien de cette coalition menée par Ryad a fait, selon l’ONU, 140 morts et 525 blessés lors d’une cérémonie funéraire à Sanaa, un carnage qui a marqué une nouvelle escalade impliquant les Américains, alliés des Saoudiens.
AMMAN- L’Algérie a été élue samedi soir à Amman membre du bureau exécutif du réseau des parlementaires arabes pour l’égalité.
L’Algérie est représentée au bureau exécutif du réseau par la députée à l’Assemblée populaire nationale (APN) Ismahane Benksima qui a été élue aux côtés de six autres membres des pays arabes.
La présidente élue a déclaré à l’APS que le réseau procèdera le mois prochain à l’élection des représentantes des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, Sultanat d’Oman, Soudan, de l’Egypte et de Tunisie, soulignant que le réseau qui compte jusque là 135 membres de 13 pays arabes tend à élargir sa présence dans les parlements arabes et à rallier de grandes personnalités qui soutiennent les droits de la femme arabe.
Elle a indiqué que l’Algérie est représentée au sein du réseau avec 40 membres des deux chambres du parlement et en est l’un des membres fondateurs, saluant les réalisations de la parlementaire algérienne sur les plans politique et législatif.
Les femmes algériennes occupent plus de 31 % des sièges du parlement grâce aux dernières réformes engagées par le gouvernement et visant à renforcer la représentation féminine au sein des assemblées élues.
Plus de 100 parlementaires arabes actuelles et anciennes ont lancé en février dernier le réseau des parlementaires arabes pour l’égalité en vue de diligenter la participation de la femme dans la prise de décision politique dans le monde arabe.
Selon la présidente du réseau, le bureau exécutif a décidé d’enregistrer l’organisation au Liban « vu la souplesse du Droit libanais ».
Le taux des femmes parlementaires dans le monde arabe est passé de 3,7 en 2004 à 19,1 l’année dernière, avec l’Algérie en tête du classement.
Une première, le gouvernement égyptien a permis à une délégation du Front Polisario de participer aux travaux de la réunion conjointe des Parlements arabe et panafricain à Sharm El-Cheikh en Égypte.
Cette participation n’a vraisemblablement pas été du goût des autorités marocaines, d’autant plus que les participants ont réaffirmé au terme des travaux de la réunion « leur soutien au droit des peuples à l’autodétermination, à vivre en paix conformément aux principes du droit international et aux résolutions onusiennes ».
Selon des sites d’information égyptiens, l’Égypte a reçu la délégation sahraouie conduite par des leaders du Front Polisario ayant pris par au congrès aux côtés des parlementaires d’un nombre de pays arabe et africains.
Des médias marocains indiquent ,en revanche, que Rabat attend une réponse officielle des responsables égyptiens sur la participation d’une délégation sahraouie aux travaux de la réunion conjointe des Parlements arabe et panafricain qu’a abritée Sharm El-Cheikh.
D’après les mêmes sources, il est attendu une explication officielle de l’ambassade d’Égypte et l’attitude du Caire quant à cette participation avant que Rabat n’entreprenne des démarches en réaction à ce qu’il considère de nouvelle provocation.
Maintenant que l’incertitude est levée quant à la concrétisation de la décision d’Alger de retrancher 750.000 barils par jour du marché, les prix du pétrole doivent poursuivre leur ascension.
Les rumeurs, le doute, les spéculations: c’est terminé. L’Opep va geler sa production en novembre. «L’accord de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) sur le gel du niveau de sa production pétrolière sera officiellement conclu en novembre prochain», a affirmé le ministre vénézuélien du Pétrole Eulojio del Pino rapporte une dépêche du site d’information Sputnik datée du 14 octobre, qui cite l’agence Bloomberg. Sacrée bonne nouvelle. Elle ne sera pas seule à serrer ses vannes. «Plusieurs pays qui ne font pas partie de l’Opep seront également d’accord pour geler le niveau de leur production pétrolière», a confié Eulojio del Pino qui a annoncé que les pays producteurs de pétrole tiendront prochainement de nouvelles rencontres. «Il s’agit de la quête d’un consensus qui s’explique par l’idée que plus il y aura de producteurs ne faisant pas partie de l’Opep à rejoindre l’accord sur le gel, plus efficace sera cette mesure pour la stabilité du marché», souligne la même source.
Une démarche qui a de fortes chances d’aboutir étant donné les ravages provoqués par la dégringolade des cours de l’or noir sur les économies des pays producteurs. Des pays comme la Norvège, le Mexique, le Brésil ou l’Azerbaïdjan ne peuvent s’accommoder encore longtemps d’un niveau du baril bas. Un prix de l’ordre de 60 dollars d’ici la fin de l’année 2016 semble tout à fait dans leurs cordes s’ils parvenaient à un consensus autour d’un gel ou carrément d’une réduction de leur production. Le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole y croit de toute façon. Le ministre saoudien de l’Energie a estimé, le 10 octobre, qu’un prix du baril de brut à 60 dollars d’ici la fin de l’année, n’était pas exclu. «Nous voyons une convergence de l’offre et de la demande.
Il n’est pas impensable qu’on arrivera (à un baril) à 60 dollars d’ici la fin de l’année», avait dit Khaled al-Faleh, lors de son intervention au Congrès mondial de l’énergie qui a eu lieu en Turquie. Mais il ne suffit certainement pas que de belles déclarations pour booster de manière durable les prix du pétrole. Le marché veut du concret. Et pour lui saper le moral il y a foule. Les analystes ont été nombreux à se prêter à ce jeu-là. Un casting qui est actionné dès que les cours de l’or noir commencent à reprendre des couleurs. A titre d’exemple, il aura suffi d’une déclaration attribuée au patron de Rostnef, la plus grande compagnie pétrolière russe pour qu’ils marquent un temps d’arrêt, le 11 octobre dernier, alors qu’ils étaient sur une courbe ascendante. «Le dirigeant de la plus importante compagnie pétrolière russe, Rosneft, a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de participer à une réduction de la production», avait affirmé John Kilduff de Again Capital.
Ce qui avait ouvert la porte à une hypothétique position ambiguë de la Russie concernant sa participation à un gel de la production des pays producteurs. «Nous pensons que les chances d’une réduction volontaire de la production russe sont proches de zéro puisque de nombreuses compagnies pétrolières sont privées», avaient conclu de leur côté les analystes du second groupe bancaire allemand Commerzbank, dans une note. Le Président russe a dû monter au créneau pour balayer ce doute. «Je ne vois aucun problème par rapport à cet accord portant gel de la production au niveau actuel», avait déclaré, le 12 octobre, Vladimir Poutine. «Dans le grand schéma des choses, nous pourrions même envisager une certaine réduction, mais globalement cela n’est pas nécessaire. Si les pays de l’Opep tombent d’accord sur un niveau de gel de leur production de pétrole, alors nous allons nous joindre à cette décision», a affirmé le maître du Kremlin. Les prix ont certes légèrement reculé vendredi dernier (dernière séance de la semaine, Ndlr), mais le ton a visiblement changé. «Nous subissons une petite correction après la progression des cours due à l’annonce russe qu’ils pourraient se joindre à la réduction de la production annoncée par l’Opep», a expliqué James Williams de Wtrg Economics. La mayonnaise semble avoir pris cette fois-ci…
Un dispositif de sécurité important a été déployé, vendredi dernier, aux alentours de la salle Ahmed Bétchine, où le secrétaire général du RND et chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, s’est réuni dans une réunion organique avec les membres du bureau de wilaya du RND élargi pour la circonstance aux militants et cadres de ce parti, à l’image des maires.
Selon des informations concordantes recueillies auprès de certains maires, Ahmed Ouyahia se voulait d’abord réconciliateur entre ceux qui avaient des animosités les uns envers les autres, à l’image d’un sénateur et d’un député en conflit depuis plusieurs mois, comme rapporté dans ces mêmes colonnes.
Puis, ce fut un appel à la mobilisation pour les prochaines élections électorales de la députation qui auront lieu au mois de mai prochain. Il s’agira aussi de défendre les acquis de la région en matière de développement, d’infrastructures tous secteurs confondus, manière de montrer à ceux qui vont demander où est parti l’argent du pétrole ? En ce sens, la mue subie en l’espace de deux ans par le chef-lieu de wilaya a été mise en exergue, à l’image de ces jets d’eau, les doubles voies avec bancs publics et palmiers, les placettes et le reste digne d’un chef-lieu de wilaya. Pour ce qui est des législatives et du profil de celui qui sera tête de liste du parti à ces futures joutes électorales, Ahmed Ouyahia a demandé de laisser l’année d’abord s’achever.
Enfin, comme chacun sait, ils sont pour le moment trois, en dehors du charismatique ex- sénateur Djeffel Houssine dont la popularité n’est plus à démontrer, à vouloir tenter leur chance. C’est légitime, diront nos interlocuteurs. En plus «d’un autre plus estimé et plus populaire d’entre eux», en l’occurrence Maizi Boubker.
Un humanitaire américain qui travaillait pour une ONG a été enlevé vendredi soir à Abalak, dans la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, la capitale du Niger. Son garde du corps et un policier ont été abattus par le groupe armé.
Une source sécuritaire indique que « au moins deux personnes ont été tuées lors de la fusillade » qui a précédé cet enlèvement. Sans préciser l’identité des victimes, la source sécuritaire avance qu’elles seraient probablement des Nigériens.
Après l’enlèvement, les ravisseurs sont repartis vers le Mali. Leur identité n’est pas encore connue. Et les autorités nigériennes ont déclenché l’alerte maximum dans la zone. Toutes les voies menant au Mali sont surveillées et « des poursuites sont engagées » précise la source sécuritaire, citée par l’Afp. es recherches se poursuivaient samedi pour tenter de retrouver le travailleur humanitaire américain enlevé vendredi soir à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, a déclaré samedi à l’AFP le ministre de la Défense nigérien.
Signalons que c’est la première fois qu’un ressortissant américain est enlevé au Niger. La région de Tahoua, où a été capturé l’Américain, est réputée instable.
Le 7 octobre dernier, 22 soldats nigériens y avaient péri lors d’une attaque d’hommes armés venus du Mali contre un site de réfugiés maliens à Tazalit. Selon l’armée nigérienne, trois soldats avaient aussi été blessés durant cette attaque. Enfin, il faut rappeler que le Pentagone a annoncé son intention d’installer une base militaire avec une force de projection de drônes au Niger.
Le leader du marché algérien des produits électroniques, électroménagers et multimédia, Condor Electronics poursuit son envol vers d’autres cieux avec sa participation au GITEX 2016 à Dubaï.
Le constructeur « Condor Electronics », leader algérien des produits électroniques, électroménagers et multimédia poursuit sa stratégie à l’international et annonce sa participation à l’un des plus grands évènements commerciaux de la région MENA. Se déroulant chaque année à Dubaï (UAE), la 36éme édition de la semaine de la technologie GITEX (Gitex Technology Week) se tiendra cette année du 16 au 20 Octobre 2016 au Dubaï world Trade Center.
Bordj Bou Arreridj, le 16 octobre 2016 – Condor Electronics annonce sa participation au salon GITEX 2016 qui se tiendra au World Trade Centre de Dubaï du 16 au 20 Octobre 2016. Un rendez-vous incontournable des professionnels des technologies et du numérique que la société Condor Electronics ne manquera pas de marquer par sa présence. Un salon international où se côtoient plus de 3700 entreprises venues de plus de 60 pays et qui draine plus de 146.000 visiteurs.
Sur le stand Condor Electronics situé au Hall 6A stand 20, les visiteurs du salon pourront découvrir les dernières innovations et produits Made In Algeria sur sa gamme en électronique à la pointe de la technologie et certifiés aux normes internationales de qualité et de sécurité les plus strictes.
« Pour Condor, cette première participation à la semaine de la technologie GITEX est une opportunité de présenter au public international notre entreprise ainsi que notre large gamme de produits dont les smartphones, tablettes, et accessoires connectés. Une stratégie qui permettra de promouvoir une économie algérienne forte, capable de rivaliser avec les plus grands et de s’exporter sur le marché international » a déclaré M. Abderrahmane BENHAMADI, Président du Conseil d’Administration de Condor Electronics.
Inscrite à l’agenda de sa stratégie d’internationalisation, Gitex 2016 est la quatrième étape après la participation au MWC de Barcelone, MWC de Shanghai et à l’IFA de Berlin ; des expériences enrichissantes en connaissance de nouveaux marchés et un feedback positif suite à la rencontre de ce nouveau public.
Les plus grands acteurs des domaines des nouvelles technologies et de l’électronique seront présents à cette nouvelle édition du Gitex 2016, Condor profitera de cette opportunité pour promouvoir son savoir-faire et pour créer de nouveaux liens en vue de profiter de nouvelles opportunités.
A ce sujet, M. Réda HAMAI, Directeur Général Adjoint Développement à l’International nous dira « Aujourd’hui, Condor Electronics continue son internationalisation, après des premières expériences satisfaisantes, nous sommes en plein déploiement au niveau international, nos produits sont à la pointe de la technologie et sont certifiés aux normes européennes CE, une place de choix s’offre à Condor Electronics grâce à la qualité, la diversité et la compétitivité de nos produits sur le marché international»
A propos de Condor Electronics:
SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, la filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédia ainsi que des panneaux photovoltaïques.
Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale et santé et sécurité́, respectivement, la compagnie tend à entre un modelé de sérieux et de compétence. Condor Electronics est l’une des premières entreprises à être certifiée « BASMA DJAZAIRIA », un label délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l’origine algérienne les produits.
Misant sur l’innovation et la disponibilité́, Condor Electronics œuvre pour maintenir son leadership en proposant des produits à la fois performants, d’excellente qualité́ et à un prix très abordable avec une présence sur tout le territoire algérien.
Condor Electronics n’est pas juste un exemple de réussite et de succès, à travers ses réalisations et ses performances, elle est aussi le modelé par excellence de la compagnie qui marque son époque par son innovation et son avant-gardisme. Avec des articles à la pointe de la technologie, certifiés aux normes de qualité́ et de sécurité́ les plus strictes, le produit Made In Algeria devient une référence dans le marché́.
Avec les différentes gammes des produits proposées Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présente dans 90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques, Condor Electronics s’inscrit dans son temps mais aussi dans la pérennité́.
Condor Electronics n’est pas seulement un label marchand mais un opérateur et un compagnon du quotidien de chaque algérien qui propose concrètement plus de confort et d’accessibilité́. L’enseigne amie inspire par son succès et sa fidélité́ ; c’est précisément cette proximité́ et la détermination d’élargir les horizons et d’anticiper sur les innovations qui permet à Condor Electronics d’entre un leader. Au fil des années, Condor Electronics a construit une histoire, un parcours où toutes les mutations reflètent aussi l’attachement à nos valeurs et nos aspirations à l’excellence.
Plusieurs projets visant l’embellissement et la réhabilitation des espaces publics dont recèle Alger Centre à l’instar des jardins publics, des squares et des parcs, seront réceptionnés avant la fin 2016, a annoncé le président de l’APC d’Alger Centre, Abdelhakim Bettache.
L’embellissement et la réhabilitation de ces espaces ouverts contribueront sans nul doute à la structuration de la ville contemporaine et permettront à Alger Centre de retrouver son lustre d’antan, a précisé M. Bettache. Ces actions ne toucheront pas seulement les jardins et les parcs publics mais aussi de nombreux stades, des écoles, des crèches et des salles de sport ainsi que le magasin général sis à la rue Pirette à Alger Centre.
« Les travaux de revêtement des trottoirs en béton imprimé, le goudronnage des rues ainsi que la mise en place de jet d’eau dans les différents quartiers d’Alger centre contribueront aussi à redorer l’image du coeur de la capitale », a relevé le premier responsable de la mairie.
Les jardins d’Alger vont retrouver leurs couleurs
Grâce à ce programme de réhabilitation et d’embellissement, les jardins et les parcs d’Alger Centre vont retrouver leurs couleurs, à l’instar du jardin Sofia, dont les usagers peuvent désormais se désaltérer sur ses bancs tout en sirotant leur café servi par la buvette en service dans le même jardin et en écoutant les informations diffusées 24h/24 par la radio nationale.
« Le jardin Port Said fera après sa réhabilitation et sa rénovation (en cours) la joie des Algérois », a-t-il estimé, revelant que « le jardin sera doté d’un kiosque de musique, d’un espace attrayant grâce à un programme culturel pour les adultes et les enfants (gala de musique châabie, prestation des clowns pour enfants etc.) pour occuper les journées des citoyens habitant les alentours ».
Selon le maire, une étude a été lancée récemment pour la réhabilitation du dernier jardin de la haute Casbah appelé « Djninet Lyés Soustara » pour que qu’il soit rouvert au public dans les plus brefs délais. La mairie d’Alger Centre a aussi entamé les travaux de réhabilitation du parc de la Liberté (avancement des travaux à 30%) et du parc de Beyrouth (Mont Riant) dont l’avancement des travaux a atteint 90 %, a annoncé M. Bettache.
Les bois de Sidi Brahim en voie d’être réhabilités, constitueront dans l’avenir une bouffée d’oxygène pour les algérois qui pourront aller y courir pour éviter de se déplacer continuellement à la forêt de Bouchaoui.
« Les bois de Sidi Brahim (Telemly), considérés comme une extension du parc Mont Riant, sont à l’image de la forêt de Bouchaoui en plus petit avec comme ambition de devenir un espace agréable pour les algérois qui pourront y venir pour faire leur jogging ou tout seulement prendre un grand bol d’air pur et pourquoi pas faire des pique-niques en pleine verdure », a-t-il dit. S’agissant du parc Tifariti, la mairie d’Alger Centre a terminé l’installation des jeux pour enfants évalués à 4 milliards de centimes.
Les travaux de nettoyage de l’oued Valentin, espace qui était utilisé par les habitants pour jeter leurs résidus ménagers, seront réceptionnés avant la fin 2016, a indiqué M. Bettache en annonçant qu’ »un passage sera créé à partir de cet oued pour déboucher sur l’avenue Krim Belkacem ».
Pour la gestion des espaces publics, une « EPIC pour la gestion des parcs immobiliers » va être créée et sera suivie par la création d’un nombre important de postes pour gérer ces espaces.
» Une EPIC pour la gestion des parcs immobiliers (recouvrement des loyers, gestion des jardins et des parcs etc.) va voir le jour bientôt, en attendant l’aval du Premier ministère » a indiqué le maire ajoutant qu’un nombre important de postes d’agents (jardiniers, agents de nettoyage , agents de sécurité etc.) seront créés pour entretenir ces espaces publics.
Réhabilitation des stades, des écoles et des magasins
Plusieurs anciens stades, écoles, magasins, crèches, salles de sport et complexes d’Alger centre vont être sujets de réhabilitation avant la fin 2016 par la mairie d’Alger Centre. L’école El Khanssa datant de plus de cent ans dont une enveloppe financière de 56.814.513,15 DA a été allouée pour sa réhabilitation totale sera fin réceptionnée avant la fin 2016.
Les travaux sont également en cours pour la réhabilitation des écoles El Mouahidine I, El Mouahidine II et Ibn El Khattab, selon le maire. Un montant de 150.000.000,00 DA a été alloué pour la réhabilitation du stade Ouaguenouni dont le cahier des charges se trouve actuellement au niveau du service des marchés.
« Pour ce qui est du stade Sfindja dont les travaux de réhabilitation ont été évalués à 50.000.000,00 DA, l’avancée de ces travaux ont atteint 60% et sera réceptionné avant la fin 2016 », a dit le maire ajoutant que les travaux d’aménagement et de réhabilitation de la salle des sports de Beyrouth, du complexe Krim Belkacem et du magasin général sis rue Pirette sont en cours de réalisation.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé cinq décrets présidentiels portant ratification d’accords, de protocoles de coopération et de mémorandums d’entente, conformément à l’article 91-9 de la Constitution, a indiqué hier un communiqué de la présidence de la République.
Il s’agit de l’accord de Paris sur les changements climatiques, adopté à Paris le 12 décembre 2015 et d’un accord entre le gouvernement de la République algérienne et le gouvernement de la République d’Argentine en matière de coopération douanière, signé à Buenos Aires, le 3 décembre 2015.
Le chef de l’Etat a également signé un protocole de coopération entre le gouvernement de la République algérienne et le gouvernement de la République portugaise dans les domaines du contrôle économique, de la répression des fraudes et de la protection du consommateur, signé à Alger le 10 mars 2015. Il s’agit aussi de la signature d’un mémorandum d’entente dans le domaine des ressources en eau entre le gouvernement de la République algérienne et le gouvernement de la République de Cuba, signé à La Havane le 7 octobre 2015.
Le président de la République a signé, en outre, un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République algérienne et le gouvernement de la République portugaise dans le domaine de l’aménagement du territoire et de l’environnement, signé à Alger le 10 mars 2015.
ALGER – Les massacres du 17 octobre 1961 illustrent la cruauté de l’administration coloniale française en Algérie ainsi que son caractère « discriminatoire » à l’égard des Algériens de France, affirment des témoins de ce tragique épisode de la révolution algérienne.
« Les événements du 17 octobre 1961 ont révélé que la démarche de l’administration coloniale française s’est retournée contre celle-ci », indique, dans une déclaration à l’APS, Mohand-Akli Benyounès, président de l’association des Moudjahidines de la Fédération FLN de France, à l’occasion de la commémoration du 55ème anniversaire de ces massacres durant lesquelles des dizaines d’Algériens ont été torturés, assassinés et jetés dans la Seine pour avoir juste manifesté pacifiquement.
Membre dirigeant à l’époque des faits et plus tardivement, coordinateur des 7 wilayas de celle-ci, le témoin insiste sur le caractère « organisé et préparé » de la manifestation pacifique décidée par le FLN, soulignant qu’il ne s’agissait nullement d’une action « spontanée et irréfléchie ».
Il dira, au sujet du contexte politique à l’origine de ces faits, que l’administration coloniale française, alors en pleines négociations avec le FLN, était déterminée à affaiblir celui-ci en venant à bout de la Fédération de France, en particulier en région parisienne.
« Celle-ci était une véritable pépinière de cadres du FLN qui activaient clandestinement et y étaient plus difficilement repérables par la police française qu’en provinces où ils étaient moins nombreux », explicite-t-il, rappelant que pour les dirigeants du front, il était « hors de question » d’accepter la décision, le 6 octobre 1961, de la préfecture de police d’instaurer un couvre-feu exclusif pour les Algériens.
« Cela équivalait à une assignation à résidence dans des chambres d’hôtels », lâche l’ancien cadre dirigeant, précisant que la riposte avait été décidée le 10 octobre à travers une réponse favorable du comité fédéral siégeant en Allemagne de préparer la manifestation pacifique, pour laquelle les manifestants « avaient répondu comme un seul homme ».
Le jour J, se remémore l’octogénaire, la répression sanglante s’est soldée par un bilan macabre : 400 manifestants fusillés, dont certains dans l’enceinte même de la cour de la préfecture de police et pas moins de 12.000 interpellations, dont 9.000 manifestants relâchés alors que sur les 3000 gardés dans les locaux de la police, la moitié environ a été renvoyée « au douar d’origine », selon l’expression française d’usage de l’époque.
Autre conséquence de ce douloureux épisode : il s’agissait pour le FLN de se restructurer en France après l’arrestation de quelques cadres alors que l’opinion française découvrait l’ampleur de la violence policière et réalisait la nature du système colonial français, se souvient-il encore.
Quant à l’impact de ces mémorables massacres, M. Benyounès soutient que ces derniers ont « boosté » l’activisme des militants en France lesquels « ont repris confiance dans les négociations ». Il conclura par souligner qu’avec la mobilisation des manifestants en ce mois d’octobre et bien d’autres hauts faits menés en France, l’Algérie a été « la première colonie qui a réussi à exporter la guerre sur le sol du colonisateur ».
Ali Haroun: une nouvelle « Bataille de Paris »
« L’institution d’un couvre-feu spécial pour les Algériens, malgré sa formulation de + conseil+, se traduit en un texte d’exception qui aggrave de façon dramatique et insupportable la situation des travailleurs algériens », note, pour sa part, l’ancien membre dirigeant de la Fédération du FLN de France, maître Ali Haroun.
L’avocat rappelle à l’APS que « si certains proches de l’Elysée voulaient pratiquer la politique de la main tendue, d’autres poursuivaient celle de la trique, des noyades et des ratonnades ». Aussi, « la répression vis-à-vis de l’émigration algérienne s’est-elle manifestée de façon continue » , poursuit-il.
Il fera remarquer que, s’agissant des massacres du 17 octobre 1961, « la torture, d’abord niée, a finalement été reconnue pour des cas particuliers, comme bavure d’abord, puis comme pratique courante », que l’idée de « disparitions d’Algériens a été acceptée du bout des lèvres » alors que « la liquidation de ces derniers par certaines polices est quelque chose de connu, admis et toléré en haut lieu ».
Il rappellera, à son tour, le contenu du rapport du GPRA dans lequel le Comité Fédéral expliquait l’origine de ces manifestations en ces termes: « Ce serait une grossière erreur de notre part de croire que, parallèlement aux développements politiques et aux contacts officieux ou semi-officieux sur la reprise des négociations, la répression allait s’atténuer pour faciliter la conclusion de ces contacts ».
« Le préfet de police de Paris, Maurice Papon, instruit par son expérience d’Igame de Constantine, et celle plus lointaine de l’Occupation, entendait retisser à Paris le quadrillage qui lui avait, dit-il, si bien réussi sur les bords du Rhummel », fait observer l’avocat, rappelant les cas « fréquemment évoqués d’Algériens brutalisés, assommés, noyés ou pendus dans les bois des environs de Paris ».
« On n’en voudra pour preuve que certains faits parmi tant d’autres rapportés par un groupe de policiers républicains, dont la conscience n’a pu s’accommoder d’atrocités devenues choses banales pour d’autres », poursuit Me Haroun, estimant que la décision du couvre-feu tendait à soumettre les Algériens à « un régime discriminatoire de caractère raciste, les livrant encore plus complètement aux visites domiciliaires des harkis et aux rafles des policiers ».
Abordant les répercussions politiques des journées d’octobre, le témoin cite le compte-rendu de « La revue » de Jean-Paul Sartre, qui avait écrit: « les juifs parqués au Vél d’Hiv sous l’Occupation étaient traités avec moins de sauvagerie par la police allemande que ne le furent, au palais des Sports, par la police gaulliste, les travailleurs algériens ».
Pour Me Haroun, ce qui est arrivé à Paris en octobre 1961 rappelle les « méthodes » de Massu lors de la « Bataille d’Alger », lequel avait invoqué, avec le ministre de l’Intérieur « le terrorisme aveugle du FLN qui viserait les policiers parisiens ». « Il n’y a pas, il n’y a jamais eu de terrorisme aveugle du FLN », conclut-il, qualifiant ces tragiques journées d’octobre 1961 de « nouvelle Bataille de Paris ».
PARIS – Cinquante-cinq ans après les massacres d’Algériens à Paris, qui manifestaient pacifiquement pour l’indépendance de l’Algérie, ce « crime d’Etat » reste occulté malgré les appels incessants d’historiens, de témoins et des familles de victimes d’ouvrir les archives de la brigade fluviale.
Considéré par des historiens comme « la répression d’Etat la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l’histoire contemporaine », ces massacres continuent à hanter la mémoire collective française et les officiels n’osent pas, pour l’instant, ou ne veulent pas reconnaître ce crime contre des Algériens à qui un couvre-feu leur a été imposé par le gouvernement français de l’époque.
Même si le président François Hollande a fait un « effort », selon des observateurs, sur la question mémorielle liée aux crimes de colonisation française contre les Algériens, « il n’osera pas aller au-delà », estime-t-on. Ils citent pour preuve son revirement concernant la journée du 19 mars et sa dernière déclaration relative aux harkis.
Organisée par la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN), la manifestation pacifique des Algériens, hommes, femmes et enfants, pour boycotter ce couvre-feu discriminatoire, a été réprimée dans le sang par la police française qui avait ouvert le feu, tuant des manifestants dont des dizaines ont été jetés dans la Seine.
Le bilan était lourd du côté des Algériens : une centaine de morts, des centaines de blessés et plus d’une centaine de disparus.
Dans un « Appel contre l’oubli », publié à l’occasion du 55e anniversaire du massacre en France des Algériens, la militante et écrivaine, Monique Hervo, a indiqué être « toujours autant horrifiée par le refus de reconnaître la réalité du massacre du 17 octobre 1961 qui se déroula dans la capitale française ».
Pour cette militante de 87 ans, qui avait manifesté ce jour-là avec les Algériens, les archives de la brigade fluviale, dont on disait qu’elles étaient détruites, ne le sont pas. « Exigeons des éclaircissements en souvenir de ces Algériens noyés ».
Le « Collectif 17 octobre 1961 Banlieue Nord-Ouest » abonde dans le même sens en exigeant, pour toutes ces femmes, pour tous ces hommes, « qui se sont battus aux côtés du peuple algérien avec courage », l’ouverture de toutes les archives, dont celles de la brigade fluviale, chargée en octobre 1961 de remonter les corps noyés dans la Seine.
Un « crime d’Etat » commis pas la France
Du côté des officiels, Monique Hervo a déploré que le « silence d’Etat » eut duré 51 ans jusqu’au mandat du président François Hollande qui a reconnu officiellement qu’il y eut une « sanglante répression », mais sans prononcer le terme de « massacres ».
Ce qui a poussé le militant antiraciste, anticolonialiste, de la mémoire, Henri Pouillot, à interpeller le président français actuel sur ces massacres lui réitérant de reconnaître ce « crime d’Etat » commis par la France.
Dans une lettre ouverte à François Hollande, publiée sur son blog personnel, ce témoin de la guerre de libération et de la torture de l’armée française en Algérie, a rappelé au chef de l’Etat français que le 15 octobre 2011, en sa qualité de candidat à la présidence de la République, il avait signé la pétition initiée par le « Collectif du 17 octobre 1961 » demandant au président de la République de « reconnaître et condamner ce crime d’Etat commis par la France le 17 octobre 1961 ».
« Le 17 octobre 2012, comme ce collectif n’avait pas de réponse à ses 2 courriers, je suis un de ces militants (en tant que l’un des animateurs de ce collectif) qui ont patienté plus d’une heure sous la pluie devant la porte de l’Elysée sans pouvoir être reçu », a-t-il écrit, indiquant avoir pris connaissance de sa position en tant que chef de l’Etat à travers les médias.
Henri Pouillot reproche à François Hollande d’avoir oublié, dans sa position « laconique » vis-à-vis des massacres du 17 octobre 1961, d’évoquer qui est responsable de « ces faits ». « Ils ne sont pas reconnus comme un crime d’Etat, comme vous vous étiez engagé un an plus tôt à le faire », a-t-il souligné.
LOME – Le Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement en Afrique qui s’est tenu, à Lomé le 15 octobre 2016, a été l’occasion d’une intense activité diplomatique de l’Algérie.
En effet, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui a pris part aux travaux de ce Sommet, en qualité de Représentant personnel de Monsieur le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a eu une série d’entretiens avec plusieurs Chefs d’Etat africains.
Les discussions, qui ont porté sur des questions d’actualité, ainsi que sur les défis du monde maritime, au plan économique, sécuritaire et écologique, et ceux inhérents à la vision stratégique de développement de l’Afrique à l’horizon 2063, ont mis en exergue le rôle et la place particuliers de l’Algérie au sein de l’Organisation continentale.
Ce rôle de leadership, ainsi que la contribution de l’Algérie aux efforts du Continent visant le renforcement de la paix, de la stabilité et du développement de l’Afrique ont été, à chaque fois, fortement appréciés et salués.
Les prochaines échéances politiques et organiques dans le cadre de l’Union Africaine ont fait l’objet d’un échange de vues approfondi avec chacun des interlocuteurs.
Les entretiens avec le Président mauritanien, Mohamed OuldAbdelaziz, ont, ainsi, permis de passer en revue les conflits qui secouent le Continent africain et le Monde arabe, ainsi que les problèmes liés à la sécurité dans la région du Maghreb, tout particulièrement.
La tenue prochaine de la Grande Commission de coopération algéro-mauritanienne, à Alger, sous la co-présidence des Premiers Ministres des deux pays, a fait, également, l’objet de ces consultations.
La rencontre avec le Président du Sénégal, Macky Sall, a, pour sa part, été l’occasion d’examiner les relations bilatérales, à la lumière de la nécessité du rapprochement des points de vue sur des questions régionales et internationales d’importance stratégique pour l’Afrique.
Les discussions avec le Président guinéen, Alpha Condé, ont porté sur les dossiers à l’ordre du jour du prochain Sommet de l’Union Africaine, prévu en janvier 2017 à AddisAbeba, notamment les enjeux liés à l’élection à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine et au renouvellement du mandat de ses Commissaires.
Avec le Président Kenyata du Kenya, il a été davantage question de l’état des relations bilatérales et des perspectives de leur renforcement, en prévision de la prochaine Commission Mixte algéro-kényane, devant se tenir, à Alger, au cours de la première quinzaine du mois de décembre 2016.
Les défis liés à la promotion de la Paix et de la sécurité en Afrique, ainsi que de son développement socio-économique ont également fait l’objet d’un échange de vues.
Les consultations se sont poursuivies avec le Président Malien, Ibrahim Boubakar Keita, au cours desquelles le suivi de la mise en œuvre de l’Accord de Paix, conclu à Alger sous la médiation internationale conduite par l’Algérie, en juin 2015, a figuré au centre des échanges.
Le Président malien a tenu à réitérer l’expression de sa reconnaissance au Président Abdelaziz Bouteflika, pour la contribution de l’Algérie au règlement du conflit malien .
Le renforcement de la coopération bilatérale, à tous les niveaux, entre les deux pays a, également, pris une part importante de ces discussions.
A cet égard, il est envisagé de tenir la Haute Commission algéro-malienne, avant la fin de l’année 2016.
Par ailleurs, M. Sellal a eu des interactions et des contacts avec plusieurs autres personnalités, dont le Président du Tchad, Président en exercice de l’Union Africaine Idriss Deby, et avec le Président de la RASD, Secrétaire Général du Front Polisario , Brahim Ghali.
ALGER – La première édition des Journées scientifiques et culturelles des membres de la communauté algérienne établie au Canada s’est ouverte dimanche à Alger avec l’objectif d’établir un partenariat avec la diaspora algérienne.
Organisées par le ministère des Affaires étrangères en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Culture, ces Journées qui s’étaleront jusqu’à mercredi prochain, s’inscrivent dans le cadre des activités marquant la commémoration de la Journée nationale de l’émigration.
Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi, a émis le « souhait » de fonder un « véritable partenariat » avec la diaspora algérienne.
« Je souhaiterais que nous puissions recevoir vos commentaires et vos propositions de manière à pouvoir améliorer les actions futures et fonder un véritable partenariat que nous voulions instaurer avec notre diaspora à laquelle l’Etat algérien et le Président Abdelaziz Bouteflika en particulier, accordent une considération particulière et veillent en permanence à la préservation de sa dignité et ses droits », a-t-il soutenu.
« Nous avons veillé à ce que votre présence puisse aboutir à des actions concrètes et à des collaborations et des coopérations fructueuses », a encore lancé le SG du MAE à l’adresse des membres de cette communauté, mettant en avant la signature, lundi au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de conventions entre trois universités algériennes et celle de Ryerson (Toronto).
Se disant « réellement impressionné » par le profil, le parcours et les compétences des chercheurs et universitaires algériens établis au Canada, M. Rabehi a indiqué que l’Algérie « doit tirer profit au maximum de leur expertise ».
De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Salah Eddine Seddiki, a indiqué que cette rencontre devrait permettre aux chercheurs et universitaires algériens au Canada de rencontrer leurs compatriotes pour un échange d’expériences.
Le programme de ces journées comporte des conférences scientifiques au niveau du ministère des Affaires étrangères et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que dans des instituts spécialisés.
Ces conférences seront animées par des experts, chercheurs et scientifiques dans différents domaines, notamment la gestion et le management, la santé et la médecine, les technologies de la communication, l’informatique et l’intelligence artificielle, le génie civil et industriel, l’aéronautique et la recherche opérationnelle.
Des activités culturelles et artistiques sont également prévues lors de ces journées.
ALGER – Le terroriste dénommé T. Haïb-allah dit « Essahel » s’est rendu samedi après-midi aux autorités militaires à Tamanrasset, en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’un chargeur de munitions garni, indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la poursuite des efforts fournis par les forces de l’ANP et ses services de sécurité, le terroriste dénommé T. Haïb-allah dit ‘Essahel’ s’est rendu, samedi après-midi 15 octobre 2016, aux autorités militaires relevant de la 6e région militaire à Tamanrasset, en possession d’un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’un (01) chargeur de munitions garni », note la même source.
ALGER – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé dimanche à Alger que « les portes du dialogue restent ouvertes » avec les syndicats du secteur pour engager un débat autour du mouvement de protestation annoncé par le bloc des syndicats autonomes pour les 17 et 18 octobre, estimant que l’annulation de la retraite anticipée n’est pas l’affaire du secteur de l’Education mais de tout le gouvernement.
Mme Benghebrit a indiqué à la Radio nationale que « les portes du dialogue avec les syndicats restent ouvertes », déplorant toutefois que six syndicats aient boycotté samedi une rencontre d’information sur le dossier de la retraite anticipée organisée à la demande des organisations syndicales et à laquelle a assisté le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale Mohamed Ghazi.
Elle a ajouté que son département a tenu à dissocier cet atelier de travail de la rencontre que les syndicats ont demandé au sujet du mouvement de grève, soulignant que ces syndicats étaient présents à la réunion de samedi.
Lors de cette réunion, un débat a été ouvert avec les syndicats qui ont déposé un préavis de grève, a précisé la ministre, affirmant que l’annulation de la clause instituant la retraite anticipée « n’est pas l’affaire du secteur de l’Education mais de tout le gouvernement ». Le projet de loi passera devant l’Assemblée populaire nationale et sera soumis au vote des députés, a-t-elle ajouté.
S’agissant de la réforme du baccalauréat, la première responsable du secteur a affirmé que le seul changement cette année est la réduction de la durée de l’examen approuvée à l’unanimité lors des rencontres nationales avec de nombreux enseignants et inspecteurs.
La proposition de réduire le nombre des jours des épreuves du baccalauréat sera examinée en Conseil des ministres, a-t-elle ajouté précisant que les autres propositions seront appliquées de façon « progressive ».
Concernant la sécurisation des examens nationaux et la lutte contre la fraude, en particulier avec l’entrée en vigueur de la 4e génération de la téléphonie mobile, Mme Benghebrit a indiqué que tous les centres d’examen à travers le pays seront dotés d’appareils de brouillage.
La ministre a mis en exergue, en outre, la nécessité de procéder à la réhabilitation et à la sécurisation de l’Office national des examens et concours (ONEC) car les conditions dans lesquelles évoluaient les inspecteurs lors de la préparation des sujets des examens « n’étaient pas favorables ».
Par ailleurs, la ministre a indiqué que la question d’un seul sujet aux épreuves du baccalauréat ne « figure pas à l’ordre du jour » cette année même si les rapports des inspecteurs et des enseignants montrent que le fait d’avoir à choisir entre deux sujets « perturbe et déconcentre l’élève ».
Quant aux concours de recrutement des enseignants, Mme Benghebrit a indiqué que des concours de recrutement seront organisés l’année prochaine.
Elle a souligné, par ailleurs, que le nombre des enseignants contractuels a baissé cette année (5541 contractuels) sachant que la contractualisation touchait entre 30.000 et 80.000 enseignants les dernières années.
Avec la collaboration médicale et paramédicale du CHU Mustapha-Pacha d’Alger, dirigée par le professeur Hocine Chaouche, le CHU de Batna et son équipe médicale et paramédicale, à sa tête le maître assistant Ahmed Bougroura, a réalisé 106 transplantations rénales de 2014 à ce jour. La concrétisation de l’une des ambitions médicales et scientifiques nationales est tout à l’honneur de la médecine algérienne et de ses cadres.
En l’espace de deux ans et demi d’activités, le service de néphrologie du CHU de Batna a légitimement de quoi être fier. Le ministre de la Santé avait tenu, lors de sa récente visite à Batna, à rendre hommage aux équipes des CHU Mustapha-Pacha d’Alger et Benflis-Touhami de Batna à travers les médecins Hocine Chaouche et Ahmed Bougroura. Le ministre avait également honoré le premier, le cinquantième et le centième malade ayant bénéficiés de greffes rénales. Ces anciens malades et d’autres sont aujourd’hui en bonne santé. Les “donneurs” de reins – biologiquement compatibles avec les receveurs – ont eux aussi de quoi être fiers aujourd’hui de leur geste humanitaire.
106 greffés, c’est un bilan qui ne devra pas passer inaperçu tant il s’apparente à une prouesse médicale de nos médecins et cadres paramédicaux. Batna étant désormais la capitale nationale de la greffe rénale, surclassant au passage l’ancienne métropole Constantine, qui aura perdu ses nombreux repères d’antan. Le professeur Hocine Chaouche avait mérité en 2014 le burnous des Aurès, distinction “officielle” de la wilaya de Batna. Il nous avait fait une révélation de taille à l’époque : “Nous avions estimé à juste titre l’excellence du plateau médico-technique dont dispose le CHU de Batna”, recommandant aux médecins et cadres paramédicaux de ne pas s’arrêter en si bon chemin. D’autre part, la direction de wilaya de la santé a sauté sur cette euphorie pour mettre à l’épreuve d’autres ambitions médicales, suggérées, semble-t-il, par le ministre de la Santé lui-même. Il y a eu échafaudage d’un programme pour entamer la greffe du foie au CHU de Batna, en étroite collaboration avec le centre régional anti-cancer de la même ville.
“Les cas de malaria enregistrés jusque-là, dont 8 sont dans un état grave, ont été tous importés des pays endémiques, le Niger et le Mali en l’occurrence. Aucun cas autochtone n’a été signalé. Ce sont les voyageurs et transitaires des pays voisins qui sont les plus touchés”, a précisé le docteur Élias Akhamouk.
Le nombre de paludéens enregistrés depuis janvier 2016 à Tamanrasset s’élève à plus de 150 cas, a-t-on appris avant-hier d’une source auprès de l’établissement public hospitalier de la ville, selon laquelle 30 cas ont été relevés en septembre écoulé. Pour de plus amples informations, nous avons contacté le chef de service des maladies infectieuses du même hôpital, Dr Élias Akhamouk, qui a tenu à préciser que “les cas de malaria enregistrés jusque-là, dont 8 sont dans un état grave, ont été tous importés des pays endémiques, le Niger et le Mali en l’occurrence. Aucun cas autochtone n’a été signalé.
Ce sont les voyageurs et transitaires des pays voisins qui sont les plus touchés”. Tout en démentant formellement les rumeurs faisant état de décès, notre interlocuteur, également président de l’ordre des médecins spécialistes à Tamanrasset, évoque les moyens prophylactiques mis en place au profit des malades pris en charge à l’EPH et recommande l’intensification des consultations pré-voyage et la prise de traitement préventif avant de quitter le territoire national à destination des pays endémiques, particulièrement le Niger qui fait, depuis août dernier, face à une autre maladie vectorielle ravageuse, dite fièvre de la vallée du Rift. Sur place, il faut donc se protéger des moustiques anophèles, considérés comme les principaux vecteurs du virus, en se dotant de moustiquaires imprégnées d’insecticides. En cas de fièvre au retour du voyage, il faut impérativement consulter un médecin, préconisent les spécialistes qui déconseillent aux femmes enceintes ainsi qu’aux enfants de moins de 5 ans de voyager pendant ces deux mois. Il est à noter qu’un nouveau médicament (Artesunate) a été lancé cette année par le département de Abdelmalek Boudiaf, dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre le paludisme.
“C’est un traitement efficace qui nous a permis de sauver beaucoup de malades”, atteste Dr Akhamouk, en invitant les autorités des régions frontalières à consentir plus d’efforts pour lutter contre les larves de ce parasite qui, faut-il le rappeler, a été à l’origine du décès de 4 personnes l’année dernière, où l’on avait dénombré 518 paludéens uniquement dans la ville de Tamanrasset. Selon les chiffres distillés par le ministère de la Santé, 620 cas ont été enregistrés dans toute la wilaya, notamment à Tin Zaouatine et In Guezzam. En guise de conclusion, Dr Akhamouk a fait part d’une semaine de formation et d’information sur les maladies tropicales devant être organisée très prochainement dans la ville de l’Ahaggar, à l’initiative de la direction locale de la santé et de la population (DSP).
Visiblement le dossier afférent à l’accession aux fonctions de chef de service médical (CDS) ne trouve pas d’épilogue consensuel. Dès la publication, sur le site du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de l’arrêté interministériel (consigné avec le ministre de l’Enseignement supérieur le 26 septembre dernier) lequel porte les conditions d’accès au concours de CDS, la grogne n’a cessé de grandir au sein de la corporation.
Au moins deux critères sont remis en cause : la limitation de l’âge des postulants à moins de 62 ans et la condition posée aux titulaires des postes qui ne peuvent se porter candidats à ce concours qu’après quatre années d’exercice suivies d’une démission en bonne et due forme. Il semble que des doléances ont été portées à un haut lieu de responsabilité dans la hiérarchie institutionnelle de l’État. Ce qui laisse penser que l’arrêté du 26 septembre a été enlevé des portails Web des départements concernés pour être éventuellement modifié. Par ailleurs, des professeurs en médecine fignolent un manifeste contre la grille des salaires des chefs de service, telle qu’elle a été élaborée récemment par la tutelle. Il est dit que cette grille désavantage outrancièrement les activités médicales, scientifiques et pédagogiques.
Le document sera transmis, une fois approuvé par le plus grand nombre de praticiens au rang de professeur ou de maître de conférences de classe A à travers le pays, au président de la République, au Premier ministre et au ministre de la Santé ainsi qu’à son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le chef de l’exécutif de la wilaya de Souk-Ahras a procédé, hier, à la distribution de 339 sur les 1 600 ha de terres agricoles destinées à la production exclusive de cerisiers dans la commune d’Ouled Driss, située à plus de 1 000 m d’altitude, traditionnellement réputée pour la qualité exceptionnelle de ce fruit.
Cette opération, qui entre dans le cadre de la nouvelle stratégie visant le développement des différentes filières agricoles, surtout dans le domaine de la diversification des produits agricoles hors céréales, a bénéficié à 76 jeunes exploitants résidant dans leur majorité dans la commune suscitée. La remise solennelle des actes de concession aux 76 bénéficiaires, qui bénéficieront des dispositifs d’aide et d’assistance de l’État pour la plantation de 100 000 cerisiers, s’est faite en présence d’Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, et des représentants des chambres élues de la wilaya de Souk-Ahras. Ce dernier s’est dit vivement intéressé par les potentialités agricoles, touristiques et culturelles offertes par la région et s’est engagé à faire venir à Souk-Ahras une délégation d’hommes d’affaires américains versés dans ces segments d’activité.
La cour de Bouira, après plusieurs reports de l’affaire de délivrance de permis de construire non conforme à la loi relative à l’urbanisme, a rendu jeudi son verdict, condamnant le président de l’APC de Lakhdaria à une année de prison avec sursis assortie d’une amende de 50 000 DA. Le P/APC d’obédience FFS été poursuivi pour avoir autorisé, par document officiel, un citoyen à construire un R+4 non loin de la station terrestre d’Algérie Télécom Satellite.
Au niveau de cette assiette de terrain, les permis de construction limitent les constructions à R+2. Le maire n’a pas pris en compte le PDAU, approuvé par l’APW, et a piétiné les règles urbanistiques fixées pour cette région. À l’audience, le P/APC avait plaidé non coupable, en expliquant qu’il avait signé le permis de construire sans se montrer attentif aux détails des avenants. Il est à noter que c’est la deuxième condamnation prononcée contre le maire en moins d’une année. Il a été poursuivi pour non-respect des procédures des marchés publics et l’octroi du marché de renouvellement des micro-ordinateurs à son neveu. Il avait écopé de six mois de prison avec sursis et 5000 DA d’amende. Les élus ont requis du wali de le suspendre de ses fonctions, mais il est toujours en poste.